Bonsoir,
Ce journal a pour objectif de relayer une recherche de traducteur HUMAIN.
À une époque où n'importe qui peut se lancer dans l'écriture avec l'aide d'une IA et pourquoi pas en plusieurs langues.
Il y a encore des éditeurs qui préfèrent éditer des ouvrages de qualité avec des traductions effectuées par de vrais êtres humains.
J'ose espérer que l'IA puisse être utilisée comme un outil, mais apparemment, pour traduire un ouvrage technique il faut que cela passe par de vrais gens.
Comme quoi en lisant les news et autres informations jetables, j'avais fini par comprendre que les traducteurs allaient rejoindre les métiers obsolètes comme les maréchaux-ferrants.
Eh bien apparemment non, ceci dit je me souviens des affirmations suivantes :
- le papier et le crayon dans 5 ans c'est fini (les années 90)
- les ingénieurs systèmes bientôt ont pourra s'en passer (2005 - 2010 …) et dernièrement les devs seront remplacés par de l'IA
À mon humble avis, les premiers remplacés seront les PDG, l'IA peut facilement les remplacer à moindre coût :)
et les politiques encore plus facile, enfin des que l'on aura trouver le moyen d'éviter que les IA deviennent xénophobes à force de discuter avec des humains.
Sinon voici l'annonce :
Les Éditions ENI de Barcelone sont constamment à la recherche de profils spécialisés dans le domaine des technologies de l'information, pour la traduction et l'adaptation de certains des livres qu'ils publient en français.
Aussi si vous êtes hispanophone avec un profil technique, marketing, graphisme ou bureautique
Les Éditions ENI de Barcelone sont à la recherche de candidats pour traduire plusieurs de ces ouvrages.
Pour cela contacter : Rosa Ana RAMOSGIRALDEZ rramos@ediciones-eni.com
PS : La qualité du travail de traduction en espagnol effectué sur mon ouvrage "Scripting Python en Linux" m'a réellement impressionné
Merci de votre attention vous pouvez éteindre votre ordi et reprendre un activité normale
# porque no
Posté par Dr BG . Évalué à 3.
Je transmets à ma compagne hispanophone.
[^] # Re: porque no
Posté par Christophe B. (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 04 juillet 2024 à 21:28.
Merci
Elle peut contacter directement Rosa Ana RAMOSGIRALDEZ rramos@ediciones-eni.com
C'est la directrice de la filiale Espagnole des éditions ENI
[^] # Re: porque no
Posté par Dr BG . Évalué à 5.
Oui, c'est ce que je lui ai donné.
Quand tu dis
Comment tu juges ça ? Tu maîtrises l'espagnol toi-même ?
[^] # Re: porque no
Posté par Christophe B. (site web personnel) . Évalué à 6.
Non pas du tout
Mais j'ai pu constater que les scripts, les images et tout les objets annexes (enfin sauf erreur de ma part) avaient été traduit.
Par exemple dans les scripts il y en a un qui va peupler une base de données avec des produits et des contacts, tout a été traduit, y compris l'image écran de la feuille de calcul qui montre cette base de données.
Les images ont été traduites sauf si le contexte ne s'y prête pas comme certaines image écran de pages web en anglais.
Autre exemple j'avais mis en annexe les copies écrans de la procédures de créations d'une machine virtuelle avec virtualbox, toutes ces images ont été traduites.
Un boulot impressionant, enfin pour moi, peut être qu'il existe des logiciels pour ce genre de chose.
[^] # Re: porque no
Posté par samydb . Évalué à 3.
Les captures d'écran localisées, c'était tout un poème.
Soit la localisation des messages et des interfaces est déjà faite (merci l'éditeur du logiciel ou la communauté des localiseurs, pour les logiciels libres), soit il faut s'y coller. Mais au final, il y a toujours un humain derrière.
Du temps (héroïque, car c'était avant les solutions de virtualisation) où je faisais de la trad info pour des éditeurs parisiens, il fallait installer les logiciels/programmes/environnements avec la "locale" qui va bien et faire les captures ad-hoc puis intégrer les images dans le doc.
Bref, on était multi-casquettes : traducteur, localiseur, testeur, graphiste…
# Annonce plus «officiel» ?
Posté par Mimoza . Évalué à 3. Dernière modification le 04 juillet 2024 à 22:16.
Je peux diffuser à quelques personnes qui correspondent aux profils recherchés. Mais n’existe t-il pas une annonce plus «officiel» pour que je leur pointe ça ?
On est bien d’accord que c’est pour faire de la traduction de l’espagnol vers le français, non ?
[^] # Re: Annonce plus «officiel» ?
Posté par Christophe B. (site web personnel) . Évalué à 4. Dernière modification le 05 juillet 2024 à 10:56.
Merci pour la diffusion
Non c'est pour du français vers de l'espagnol
Mais au fait cela marche dans les 2 sens les traductions ? non ?
[^] # Re: Annonce plus «officiel» ?
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 9.
Non en général on veut traduire vers une langue maternelle et encore, souvent ils veulent un locuteur qui vit dans le pays pour connaitre les ticks de langage à la mode.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Annonce plus «officiel» ?
Posté par ChocolatineFlying . Évalué à 6.
pas vraiment, c'est mieux quand c'est vers ta langue maternel.
la il faudrait un natif espagnol qui comprend bien le français. Il y a toujours des particularité que seul les natifs connaissent
[^] # Re: Annonce plus «officiel» ?
Posté par samydb . Évalué à 4.
On parle habituellement de langues "A", "B" et "C".
On traduit vers la langue "A", qui correspond à la langue maternelle du professionnel.
https://www.sft.fr/fr/fiche-metier-linterpretation
[^] # Re: Annonce plus «officiel» ?
Posté par Christophe B. (site web personnel) . Évalué à 2.
Aucune idée c'est un service que l'on m'a demandé, le mieux est de voir directement avec Rosa Ana RAMOSGIRALDEZ rramos@ediciones-eni.com
C'est la directrice de la filiale Espagnole des éditions ENI … difficile de faire mieux :)
Apparemment c'est pas facile de trouver des traducteurs avec des compétences
# Tu parles espagnol ? — Un poquito
Posté par Florent Zara (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 8.
Tu crois qu’tu m’impressionnes ? Moi j’sais dire allons à la plage monsieur Renard : « vamos a la playa señor Zorro. »
[^] # Re: Tu parles espagnol ? — Un poquito
Posté par Psychofox (Mastodon) . Évalué à 4.
Anorak fact: On peut aussi utiliser zorro pour parler d'une moufette (comme Pépé le Putois par exemple, qui est une moufette et justement pas un putois).
# Cokilles
Posté par saltimbanque (site web personnel) . Évalué à 1.
Alors pour un journal à propos d'édition et d'exigence qualité, les typos sont ombrageuses!
"les remplacer à moinder cout"
"Une époque ou" , sans accent
On a aussi IA accordé au masculin. Et j'en ai sans doute loupé.
Oui encore une fois dans l'histoire, de nombreux jobs sont condamnés dans le futur à une évolution, faisant des nouveaux emplois humains des métiers plus intéressants, faits de plus d'analyse et de moins d'automatismes, et c'est tant mieux ! Au diable les anciens jobs qui ont été robotisés, c'est qu'ils ne valaient pas la peine de sacrifier la vie des vraies gens.
[^] # Re: Cokilles
Posté par Benoît Sibaud (site web personnel) . Évalué à 3.
Corrigé, merci.
# D'expérience
Posté par Axioplase ıɥs∀ (site web personnel) . Évalué à 1.
Non, c'est plutôt que le métier change. Dans de nombreux cas, il est plus rentable et aussi bon d'embaucher des éditeurs au lieu de traducteurs. Tu fais une passe de traduction automatique, et ensuite tu paies des professionnels qui relisent et corrigent.
Pas forcément idéal pour un roman, mais suffisant dans bien des cas.
Source: moi. J'ai bossé dans la traduction automatique :)
[^] # Re: D'expérience
Posté par samydb . Évalué à 2.
Je pratique le truc. La réalité, derrière les paillettes, c'est celle du "sweatshop".
D'ailleurs, rien de nouveau dans une approche qui est assez courante, tous secteurs confondus. Un exemple : je parcours les rues d'un quartier populaire à la recherche d'un costard et je me fais alpaguer par le vendeur de la boutique. Style hâbleur, et commercial jusqu'au bout des ongles. Je rentre dans la boutique, le gars me fait l'article.
Du sous-sol sort un couturier pour les retouches. Obscur soutier, manifestement, au salaire de misère.
Comme quoi, l'exploitation de l'homme par l'homme, c'est pas nouveau…
Idem dans d'autres secteurs, au hasard, dans la formation professionnelle : grosses marges pour la boîte de formation, des miettes pour le formateur en bout de course.
[^] # Re: D'expérience
Posté par Ysabeau 🧶 (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.
Ça marche avec les opticiens, je viens de le découvrir :-(
« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.
[^] # Re: D'expérience
Posté par Axioplase ıɥs∀ (site web personnel) . Évalué à 2.
Mais personne n'a parle' de paillettes. Les besoins ne sont plus les memes pour une grosse partie du marche', c'est ainsi.
Tu crois qu'Amazon va payer des traducteurs pour traduire son catalogue sur les sites multilingues (e.g., le site canadien est francophone et anglophone) ? Non, ca n'a pas de sens. Ils font de la traduction machine pour des millions et millions d'articles, et un humain corrige si necessaire.
Le relecteur n'a pas forcement besoin de l'expertise du traducteur. Le metier change donc.
De meme, l'informaticien moyen d'aujourd'hui n'a pas besoin de connaitre le materiel ni l'assembleur pour pisser du code. Le metier a change' aussi.
[^] # Re: D'expérience
Posté par samydb . Évalué à 1. Dernière modification le 15 juillet 2024 à 19:05.
Je suis d'accord avec toi (j'ai pratiqué le truc pour les acteurs que tu cites, et d'autres, plus spécialisés, notamment sur des catalogues d'articles d'électronique). Sauf que, au final, ce process tarabiscoté, qui vise surtout juste à mettre du sparadrap bon marché sur une jambe de bois bien vermoulue, au final, ça donne un résultat empiriquement médiocre.
Ainsi, quand le même produit A, vendu par B vendeurs tiers, reçoit après la passe d'IA C noms de produits différents dans une langue cible donnée (C étant légèrement inférieur à B) et qu'après la passe des D post-éditeurs humains, on réduit la variabilité à E noms de produits, E étant un peu plus faible que C, mais toujours largement supérieur à 1, on est loin de l'univocité préconisée selon laquelle C devrait être égal à A.
Sauf à considérer que de toutes façon, le client est juste bankable et qu'il n'a qu'à se dépatouiller dans ce gloubigoulba :
Exemple (au pif) :
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