Journal License open source

Posté par  (site web personnel) . Licence CC By‑SA.
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11
mar.
2013

Un auteur A écrit un code open-source sous licence GPL et avec un copyright dans l'entête, une entreprise B prend ce code, le modifie et le vend à une entité C. Pour moi, l'esprit de la GPL demanderait une redistribution des modifications par B vers A mais il semble que la redistribution de B vers C du code source suffise pour la GPL, donc l'auteur ne sais même pas que B a vendu son code et n'a pas accès aux modifications, ce qui me semble anormal.

  • # Commentaire supprimé

    Posté par  . Évalué à 5.

    Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

    • [^] # Re: journal ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à -4.

      Aucune info, je ne comprends pas cette lacune de la GPL, en tant qu'auteur, je n'ai aucune envie que B se fasse de l'argent grâce à mon boulot et sans même me le dire, ni donner les modifications, donc la GPL ne protège que le client, pas du tout les auteurs?

      • [^] # Re: journal ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10. Dernière modification le 11 mars 2013 à 21:48.

        Zenitram te le dira mieux que moi mais "l'esprit de la GPL", ça n'existe pas. Ou plutôt, l'"esprit de la GPL" , c'est la GPL dans son entièreté. Ni plus, ni moins.
        Cette "lacune" dont tu parles est totalement assumée par la GPL mais tu viens de découvrir que cette licence ne te convenait pas, c'est tout.

        • [^] # Re: journal ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

          Zenitram te le dira mieux

          Tu m'as grillé :). Je me fais flinguer à coup de -10 sur d'autres sujets, et maintenant qu'il y a un sujet qui fait consensus et que dont je pourrais utiliser pour remonter mon karma, tu me piques le +10 qui va arriver pour toi, monde injuste!

          Cette "lacune" dont tu parles est totalement assumée par la GPL mais tu viens de découvrir que cette licence ne te convenait pas, c'est tout.

          Il comprendra peut-être que le libre n'est pas fait pour lui (le libre interdit ce genre de limitation "tu peux diffuser mais que si tu diffuses aussi à A" si j'ai bien compris : tu peux diffuser sans "mais"!)

      • [^] # Re: journal ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

        Bizarrement les licences de type BSD (j'inclus honteusement des licences MIT dans le pot-au-feu pour simplifier) sont de plus en plus populaires, alors qu'elles sont encore plus permissives que la GPL et permettent même qu'une entreprise revende le code d'un autre sans avoir à montrer le code source des changements apportés.

        Avec la GPL, la société doit fournir à C ses modifications, libre à B ou C de rapporter les changements auprès de A.

        Commentaire sous licence LPRAB - http://sam.zoy.org/lprab/

      • [^] # Re: journal ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8. Dernière modification le 11 mars 2013 à 22:00.

        Il faut bien comprendre que la GPL a pour objectif principal de favoriser le partage du code source, il se base certes sur le copyleft et le droit de propriété intellectuelle de l'auteur mais uniquement à des fins coercitives pour faire respecter ce partage, tout ceci pouvant apporter de la confusion quant à la mission de cette licence, qui n'est pas là pour protéger l'auteur, mais le partage.

      • [^] # Re: journal ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

        je n'ai aucune envie que B se fasse de l'argent grâce à mon boulot

        Le libre ne te convient pas, bravo tu viens de le découvrir.

        donc la GPL ne protège que le client,

        Le libre ne protège que le client. OUI, c'est son but.

        pas du tout les auteurs?

        Le libre protège contre les auteurs de leur envies de restreindre (comme… des gens comme toi, qui veut restreindre "tu as le droit de modifier que si tu me files une copie"). C'est justement tout l’intérêt du libre que d'éviter ce genre de restriction.

        Le libre s’intéresse aux droits de celui qui reçoit un binaire, si tu n'as pas compris ça, c'est que tu n'as pas compris le libre.

        • [^] # Re: journal ?

          Posté par  . Évalué à 3.

          comme… des gens comme toi, qui veut restreindre "tu as le droit de modifier que si tu me files une copie"

          Bah je me suis posé la question au moment où j'éditais le wiki. Et il se trouve que vim possède cette restriction. Dans ce cas, l'auteur protège à la fois les utilisateurs, mais aussi lui même vis à vis d'un autre auteur.

          […]
          d) When you have a modified Vim which includes changes as mentioned under c), you can distribute it without the source code for the changes if the following three conditions are met:

          • The license that applies to the changes permits you to distribute the changes to the Vim maintainer without fee or restriction, and permits the Vim maintainer to include the changes in the official version of Vim without fee or restriction.
          • You keep the changes for at least three years after last distributing the corresponding modified Vim. When the maintainer or someone who you distributed the modified Vim to asks you (in any way) for the changes within this period, you must make them available to him.

          […]

          Après, il n'y a pas encore le devoir de remonter upstream systématiquement, mais sur demande, même si l'upstream n'est pas client.

          Pour ce qui est de se faire du fric sur le dos de l'auteur, ça, par contre, oui, c'est indissociable du libre ;-)

          • [^] # Re: journal ?

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

            La restriction citée ici n'empêche pas le cas proposé dans le journal puisque ces 3 conditions sont pour le cas de modifications données à C sans source. Mais B garde le droit de faire des changements, les distribuer à C avec source sans les rapporter à A et donc "l'auteur ne sai[t] même pas que B a vendu son code et n'a pas accès aux modifications".

        • [^] # Re: journal ?

          Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 12 mars 2013 à 10:28.

          Le libre ne protège que le client. OUI, c'est son but.

          Non, je pense que tu te trompes. Le but du libre, ce n’est pas de protéger spécifiquement le client. Ce sont juste des licences d’utilisation qui accordent des droits et imposent certains devoirs, dépendant desdites licences.

          Presque toutes les licences ont des clauses comme :

          Covered Software is provided under this License on an “as is” basis, without warranty of any kind, either expressed, implied, or statutory, including, without limitation, warranties that the Covered Software is free of defects, merchantable, fit for a particular purpose or non-infringing. The entire risk as to the quality and performance of the Covered Software is with You. Should any Covered Software prove defective in any respect, You (not any Contributor) assume the cost of any necessary servicing, repair, or correction. This disclaimer of warranty constitutes an essential part of this License. No use of any Covered Software is authorized under this License except under this disclaimer.

          Celles-ci protègent les auteurs des dommages que l’utilisateur pourrait subir à cause du logiciel. Par ailleurs, des licences virales comme la GPL peuvent être considérées comme plutôt agressives, en cherchant à imposer une philosophie que ne respectent probablement pas bon nombre de ceux qui utilisent des logiciels sous GPL à les en croire.

          Le copyleft, la viralité, les limites de garantie ne sont pas faites pour protéger les utilisateurs. C’est la politique de l’auteur pour tenter de propager une philosophie d’ouverture, tout en se protégeant des éventuels problèmes et se gardant d’un quelconque devoir de servir le «client».

          Je fais du libre, et, pour tout dire, je n’ai certainement pas choisi une licence pour protéger l’utilisateur de quoi que ce soit. Je m’en contrefous, et j’ai même veillé à choisir une licence qui me protège et me garantit en théorie le respect d’une certaine norme d’usage.

          • [^] # Re: journal ?

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

            Celles-ci protègent les auteurs des dommages que l’utilisateur pourrait subir à cause du logiciel.

            Cette clause est cadeau bonus, et n'est pas du tout une condition pour être libre (cf WTFPL).

            Je m’en contrefous, et j’ai même veillé à choisir une licence qui me protège et me garantit en théorie le respect d’une certaine norme d’usage.

            Ca c'est copyleft, pas le libre.
            Copyleft n'est qu'un sous ensemble de libre, ce n'est pas l'idée du libre (qui accepte copyleft, et non copyleft).

            Ce que tu dis, c'est que tu aimes le copyleft et la protection juridique de l'auteur, et que c'est seulement par hasard que tu fais du libre ;-).

            • [^] # Re: journal ?

              Posté par  . Évalué à 1.

              Ca c'est copyleft, pas le libre.

              Peut-être qu’on pinaille sur les termes ;) Le commentaire ci-dessous (de Jux) m’explique que le libre a été fondé par Stallman, et c’est pourtant lui qui est à l’origine de la licence libre (GPL) avec le copyleft le plus fort (à ma connaissance).

              Je suis d’accord pour dire que les licences accordent des droits très lâches, de là à dire qu’elles ne sont faites que pour protéger l’utilisateur, je ne suis toujours pas d’accord. Il y a trop de choses dans les licences qui sont en dehors du souci de protéger l’utilisateur. Mais qu’importe, si mes arguments ne t’ont pas convaincus, je ne vais pas m’en formaliser.

              Ce que tu dis, c'est que tu aimes le copyleft et la protection juridique de l'auteur, et que c'est seulement par hasard que tu fais du libre ;-).

              Personnellement, je n’aime pas le terme “libre” qui est à mes yeux trop polysémique, et je préfère en général dire que je fais de l’open source. Certains diront que c’est la même chose, mais je préfère utiliser un terme plus neutre et plus descriptif, qui comporte moins d’aprioris sémantiques. La licence, c’est la seule référence, le reste, c’est du blabla.

              Mais oui, tu as raison, je suis venu au “libre” un peu par hasard, et je n’adhère pas à tout, même si ça me plaît assez. Philosophiquement parlant, ça me dérange que “libre” soit utilisé pour décrire une licence comportant souvent des points à mes yeux plutôt restrictifs.

              Par ailleurs, je trouve qu’il y a à peu près autant de différences entre le copyleft et le sans-copyleft qu’entre le copyleft et certaines licences Creative Commons considérées comme non libres.
              Du coup, les distinguos ou non distinguos entre ces aspects philosophiques divergents me paraissent arbitraires.

              Pour être plus clair, je vois autant de divergences entre BSD et GPL qu’entre GPL et CC BY-NC.

              • [^] # Re: journal ?

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                Peut-être qu’on pinaille sur les termes ;)

                Bah… on est la pour se faire plaisir aussi ;-)

                Le commentaire ci-dessous (de Jux) m’explique que le libre a été fondé par Stallman, et c’est pourtant lui qui est à l’origine de la licence libre (GPL) avec le copyleft le plus fort (à ma connaissance).

                Il y a deux choses chez RMS / FSF :
                - Le libre (les 4 libertés)
                - Le copyleft (le prosélytisme "touche pas à ma liberté")

                C'est deux notions différentes :). Donc qu'il soit à l'origine de la GPL n’empêche pas que le libre est plus vaste.

                Pour être plus clair, je vois autant de divergences entre BSD et GPL qu’entre GPL et CC BY-NC.

                Je n'ai pas dit le contraire, et je vois ça de la même manière. Mais ça n'enlève pas qu'à un moment, il y a une limite libre / pas libre (remplacer libre par Open Source si on a envie). Et après, et c'est le plaisir du FLOSS, il y a plusieurs "courants" (copyleft/pas copyleft…) dans le libre, tous ayant toutefois une base commune (le FLOSS)
                Essayons de résumer :
                - pas tout ce qu'il y a en dessous : Windows
                - libre diffusion : BSD, GPL, CC BY-NC, GPL sauf si commercial
                - libre : BSD, GPL
                - vraiment libre (faut bien troller :) ) : BSD
                L'avantage est qu'il y en a pour tous les goûts! La seule chose qui m’intéresse est qu'on ne me mente pas sur le genre de licence souhaitée (genre qu'on dise qu'on aime le FLOSS tout en voulant faire du NC)

          • [^] # Re: journal ?

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

            Pour la FSF, le but est clairement de garantir les 4 libertés (lancer, redistribuer, étudier, modifier) à l'utilisateur :
            http://www.gnu.org/philosophy/free-sw.html

            Le premier paragraphe explique que le but du logiciel libre c'est de garantir les droits de l'utilisateurs.

            Historiquement, Stallman a lancé le mouvement GNU parce qu'il en avait marre des vendeurs de logiciels qui ne fournissait plus les sources avec les binaires, ce qui l'empechait de modifier le logiciel pour ses besoins. C'est donc bien un utilisateur mécontent qui a lancé le mouvement.

            Pour les licences BSD, je ne sais pas quels sont les motivations historiques.

      • [^] # Re: journal ?

        Posté par  . Évalué à 3.

        la GPL ne protège que le client, pas du tout les auteurs

        c'est exactement ça. si tu veux un droit d'auteur, il faut une licence privatrice.

  • # Euh?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

    C'est quoi un code open source sous licence GPL avec un copyright dans l'entête?
    Si tu veux dire que le code source mentionne le nom de l'auteur, il me semble que justement la GPL n'impose pas de le mentionner en cas de redistribution. C'était d'ailleurs une critique formée par RMS contre les licences BSD.
    Un auteur qui distribue son code sous licence GPL accepte de renoncer à un certains nombres de droits au profit des utilisateurs que ce soit B ou C dans ton exemple. Enfin toujours dans ton exemple l'utilisateur final C doit avoir accès non seulement aux modifications de B mais aussi au code original puisque l'intégralité du code doit être sous licence GPL.
    C'est par exemple le cas des clients CentOS qui utilisent une distribution dérivée de Red Hat.
    La licence GPL protège la liberté de l'utilisateur du logiciel et non les intérêts personnels ou commerciaux de l'auteur.

    • [^] # Re: Euh?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Si tu veux dire que le code source mentionne le nom de l'auteur, il me semble que justement la GPL n'impose pas de le mentionner en cas de redistribution. C'était d'ailleurs une critique formée par RMS contre les licences BSD.

      Euh… Une des rares clauses de la BSD est de mentionner le nom de l'auteur dans tous les cas (le but initial était de faire de la pub pour l'école d'où sortait les entrepreneurs, le B de BSD ;-) ).

      Le nom de l'auteur initial (A) est, il me semble, obligatoire dans toutes les licences "classiques" (je ne considère pas la WTFPL comme classique).

      La licence GPL protège la liberté de l'utilisateur du logiciel et non les intérêts personnels ou commerciaux de l'auteur.

      Je crois que pas mal de "libristes" ne comprennent absolument pas ce qu'est le libre, et sont choqués qu'il soit si "horrible" quand ils s'en rende compte. Ici, c'est rigolo de constater qu'un auteur se rende compte que le libre ne s’intéresse pas à lui, mais à son utilisateur, ho horrible! :). Bah… Ca change de ceux qui veulent faire du libre sauf si commercial, cette idée sur l'auteur est plus rare de nos jours.

      La, imagine le choc, il y en a un que est en train de se rendre compte que ses idées sont complètement incompatibles avec le libre, tout son mode libriste s'écroule.

      • [^] # Re: Euh?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        Euh… Une des rares clauses de la BSD est de mentionner le nom de l'auteur dans tous les cas (le but initial était de faire de la pub pour l'école d'où sortait les entrepreneurs, le B de BSD ;-) ).

        Nous sommes parfaitement d'accord et Stallman a critiqué cette clause car elle avait tendance a créer des listes de contributeurs au sein du code source, liste qui finirait par gêner la redistribution du dit code.

        En outre ajouter un copyright sur du code copyleft me semble une manière de tourner en rond.

        En fait l'auteur du billet recherche une possibilité de divulguer son code mais proscrit une utilisation commerciale, un peu à la manière de certaines licences creatives commons pour les oeuvres artistiques. Je peux comprendre le principe mais ce n'est pas du libre.

        • [^] # Re: Euh?

          Posté par  . Évalué à 1.

          En fait l'auteur du billet recherche une possibilité de divulguer son code mais proscrit une utilisation commerciale, un peu à la manière de certaines licences creatives commons pour les oeuvres artistiques. Je peux comprendre le principe mais ce n'est pas du libre.

          Il ne proscrit même pas l'utilisation commerciale. C'est juste que pour lui, l'utilisation commerciale doit s'accompagner d'un retour. Si il y a modification du code source et utilisation commerciale, la modification doit être remontée upstream.

          Ça ne me semble pas incompatible avec « l'esprit » du libre (partagez, ne gardez pas tout pour vous !). Il y a même (de manière surprenante) une licence approuvée par la FSF qui permet de forcer cette distribution upstream (licence vim, mais là, je me répète :-°), ainsi qu'une licence OSI (la Reciprocal Public License). Manque de pot, la RPL n'est pas approuvée FSF, et la licence vim n'apparaît pas sur la page de l'OSI :-D

      • [^] # Re: Euh?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à -3.

        La, imagine le choc, il y en a un que est en train de se rendre compte que ses idées
        sont complètement incompatibles avec le libre, tout son mode libriste s'écroule.

        Faut que tu te calmes parfois… Tu pense vraiment que le monsieur est à deux doigt de se tirer une balle parce qu'il n'avait pas compris la GPL?

        Ca change de ceux qui veulent faire du libre sauf si commercial

        Pour moi, une licence libre anti-commercial est libre de mon point de vu, elle rajoute une vision politique qui certes prive l'utilisateur d'une liberté, mais cela reste à lui de juger si cela est éthique pour lui.

        • [^] # Re: Euh?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

          une licence libre anti-commercial est libre de mon point de vu

          Ben… Non, vu que le libre interdit de faire à la tête du client genre "contre le commercial".
          Toi, tu serais pas du style à vouloir du payant gratuit ou du chocolat blanc mais noir?

          mais cela reste à lui de juger si cela est éthique pour lui.

          Chacun son éthique, mais si tu fais une licence anti-commerciale, elle est clairement non-libre. Beaucoup de monde trouve le libre pas bien, soit parce qu'ils veulent faire du code caché, soit parce qu'ils veulent interdire le commercial, ça ne change pas l'idée du libre (en vision politique, elle interdit l'anti-commercial).

          Par définition, une licence anti-commercial ne peut être libre, vision politique ou pas, que ça te plaise ou pas. Si maintenant tout le monde se décide à définir libre… Allez, maintenant un "libre suivant gnumdk" en plus! Pourrais-tu prendre un autre mot pour ta vision, pour ne pas faire croire que tu aimes le libre, pour ne pas utiliser la notoriété du libre, basée entre autres sur l'interdiction de l'anti-commercial?

          • [^] # Re: Euh?

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à -7.

            Ben… Non, vu que le libre interdit de faire à la tête du client genre "contre le
            commercial".

            Si tu considères le libre comme une religion ou il faut immoler tous ceux qui ne pensent pas comme RMS, oui, alors certes…

            mais si tu fais une licence anti-commerciale, elle est clairement non-libre.

            Aux yeux de la FSF, mon éthique n'est pas celle de RMS et je ne suis pas un mouton.

            Pourrais-tu prendre un autre mot pour ta vision

            C'est vrai, j'avais oublié que RMS a inventé le mot liberté. Au temps pour moi…

            pour ne pas utiliser la notoriété du libre, basée entre autres sur l'interdiction de
            l'anti-commercial?

            Faut vraiment que t'arrêtes le détergeant, ou j'ai dit que le libre se devait d'être anti commercial? J'ai dit qu'une licence libre anti-commerciale est éthiquement acceptable pour MOI mais ne l'est pas pour la FSF.

            • [^] # Re: Euh?

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              On va se répéter :

              une licence libre anti-commerciale

              Par définition de libre, ça n'existe pas.
              Après, si on ne parle pas la même langue et que tu inventes ta propre définition, c'est dur de dialoguer.

              est éthiquement acceptable pour MOI mais ne l'est pas pour la FSF.

              Aucun problème avec ça, du moment où tu ne mens pas sur ce que tu dis. Du non libre avec du code ouvert et quelques autres règles est éthiquement acceptable pour toi, pas de soucis. Mais si on parle la même langue, tu ne peux pas dire que c'est une licence "libre anti-commerciale".
              Faudrait peut-être un jour essayer d'arrêter de prendre ce qui arrange dans le libre, en prenant sa notoriété sans assumer le libre.

              après, si on ne parle pas du libre libre tel que communément défini, merci de le préciser à chaque fois, sinon c'est le bordel à comprendre.

            • [^] # Re: Euh?

              Posté par  . Évalué à 10.

              Si tu considères le libre comme une religion ou il faut immoler tous ceux qui ne pensent pas comme RMS, oui, alors certes…
              […]
              Aux yeux de la FSF, mon éthique n'est pas celle de RMS et je ne suis pas un mouton.

              Ce que tu sembles ignorer, c’est que RMS et la FSF ne sont pas les seuls à dire que l’interdiction de l’usage commercial va à l’encontre du libre. C’est un point commun à toutes les définitions usuelles du libre, celles qui sont acceptées par tout le monde (la FSF, l’OSI, Debian, les projets BSD, etc.).

              Merde, c’est même un des principaux points sur lesquels des personnalités aussi opposées que Stallman, Torvalds ou De Raadt sont complètement d’accord.

              • [^] # Re: Euh?

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à -2.

                Merde, c’est même un des principaux points sur lesquels des personnalités aussi opposées
                que Stallman, Torvalds ou De Raadt sont complètement d’accord.

                Et du coup, j'ai pas le droit de pas être d'accord et de considérer comme éthique un logiciel offrant toutes les libertés d'un logiciel sous GPL sauf celle de faire du fric?

                • [^] # Re: Euh?

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7. Dernière modification le 12 mars 2013 à 11:35.

                  j'ai pas le droit de pas être d'accord

                  PERSONNNE, vraiment personne, ne t'interdit quoi que ce soit comme éthique et/ou de ne pas être d'accord.
                  En te dit juste que c'est un gros mensonge d’appeler ça "libre" comme tu les fais ("licence libre anti-commerciale").
                  Tu aimes une licence non libre ayant toutes les propriétés du libre sauf celle de faire du fric, ok, ça n'en fait pas une licence libre.

                  Ce qui t'es reproché est de continuer à mentir sur l'idée que le libre est compatible avec le non commercial dans la façon dont tu l'annonces. Une licence libre copyleft peut exister (copyleft n'est pas incompatible avec libre), une licence libre non commerciale ne peut exister (non commercial n'est pas compatible avec libre), par définition commune de ce qu'est le libre.

                • [^] # Re: Euh?

                  Posté par  . Évalué à 8.

                  Les mots ont un sens quand leur définition est partagée. Si je dis que j'aime les parapluies, quand ils sont assez sucrés, ma phrase n'a pas de sens, sauf si je précise avant que pour moi, un parapluie, c'est une espèce de gâteau. Si je dis à un ami que sa fille sera heureuse s'il lui offre un gros parapluie d'anniversaire, elle va être déçue et il va croire que je lui ai menti, alors que j'étais de bonne fois.

                  Et ce, jusqu'à ce que j'arrive à convaincre suffisamment de personnes qu'un parapluie, ça se mange et c'est bon. En attendant, le consensus est qu'un parapluie est un objet non comestible destiné à protéger de la pluie.

                  C'est un exemple assez extrême, mais il se trouve que tu donnes ta propre définition d'un mot, et que ta définition va à l'encontre du consensus. Quand Clownix veut obliger la redistribution à l'upstream, c'est sa définition du libre, et c'est une partie de la définition qui ne fait pas consensus. On peut en débattre jusqu'à ce que la majorité se mette d'accord sur le sujet.

                  Par contre, le fait qu'empêcher le commercial fait qu'une licence devient non libre, ça fait consensus. Pour Stallman, Torvalds, et De Raadt, mais aussi tout les gens derrière eux. C'est pas trois personnes. Je ne connais pas les effectifs, mais si on regroupe les acteurs de l'OSI et la FSF, ainsi que ceux qui les suivent et les acceptent comme autorités capable de définir ce qui est libre, qu'on rajoute ceux qui préfèrent considérer les DFSG comme vrai définition du libre, et qu'on ajoute encore les agnostiques qui sont tout de même totalement vendu aux quatre libertés comme définition du libre (et ces quatre libertés inclues l'utilisation commerciale), ça fait un paquet de monde. Je serais moins inflexible que Zenitram quand à dire que ta définition du libre n'est pas valable, mais il va te falloir mener un combat contre tout ces gens là pour amender leur définition du libre et faire valoir la tienne.

                  En attendant, quand je veux un parapluie, je demande un gâteau, ça m'évitera d'avoir faim parce que mon dictionnaire personnel n'est pas plus répandu. Tu as le droit d'avoir tes propres définitions, mais quand tu communiques avec les autres, il faut faire attention à t'accorder avec ton auditoire, si tu ne veux pas perdre toute crédibilité à ses yeux.

            • [^] # Re: Euh?

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

              Ca pose un problème de définition. Autant l'OSI que la FSF sont d'accord pour dire que des contraintes empêchant la commercialisation rendent les licences non libre / open source. Comme ce sont les deux organismes de référence dans le monde du libre, c'est pas vraiment une bonne idée de venir avec une définition alternative de libre.

              Déjà qu'il y a une grosse confusion dans le public généraliste au sujet du libre, je pense qu'on a tout à y gagner à utiliser un vocabulaire précis.

  • # RPL

    Posté par  . Évalué à 10. Dernière modification le 11 mars 2013 à 22:06.

    La licence que tu cherches est la Reciprocal Public License. Elle vise justement à combler le "trou" de la GPL que tu cites.

    La RPL est approuvée par l'OSI, mais pas la FSF qui la considère comme "non-libre" (voir Wikipedia).

    • [^] # Re: RPL

      Posté par  . Évalué à 1.

      Il y a aussi la licence de vim, GPL compatible et approuvée par la FSF (pour l'OSI, j'ai pas trouvé, ça doit vouloir dire pas approuvée, haha !). Les restrictions citées ici ne s'appliquent pas à la licence de vim, mais c'est une licence copyleft (sauf négociation évidemment), et l'entité modifiant le programme doit fournir à l'auteur original les modifications (avec les droits d'utilisation qui vont bien) si celui-ci les demande.

      • [^] # Re: RPL

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Il y a aussi la licence de vim, GPL compatible

        Comprend pas : suffit donc de "transformer" en GPL avant ses modifs, et du coup le "doit fournir à l'auteur" saute.
        Qu'est-ce que j'ai manqué?

        • [^] # Re: RPL

          Posté par  . Évalué à 2.

          La clause rendant la licence compatible GPL n'annule pas ce devoir. C'est juste que l'auteur autorise une modification à être sous GPL. Dans ce cas, il a toujours le droit de demander les sources des modifications même sans être client.

          La clause de compatibilité annule toutefois un morceau de la licence, celui qui dit que les modifications doivent être sous une licence permettant l'inclusion dans le code original. L'auteur ne peut pas inclure le code GPL sans passer tout vim en GPL.

          C'est donc une exception envers (et seulement envers) la GPL. Un choix de l'auteur. Je ne sais pas ce que ça donne en pratique.

          À noter aussi que la clause rend compatible GPL du côté de vim. La FSF a approuvé la licence vim, ce qui veut dire que, juste à cause de la clause de compatibilité, et manifestement sans retirer le devoir de redistribution à l'auteur original sur demande, la FSF à considéré cette licence comme valable. Conclusion : si on ajoute un devoir de distribution du code source à la demande, même à des non-clients, ce n'est apparemment pas incompatible GPL, et approuvé comme logiciel libre par la FSF.

          Personnellement, je trouve cette licence compliquée. Quand je la lis, je me pose plein de questions sur comment vim évolue (est-ce qu'il accumule plein de licences en son sein, toutes compatibles avec la licence vim ?). Et comme je ne suis pas avocat, je ne prendrais pas le risque de tripoter cette licence (quoi, le copyleft n'est pas un virus ?). Mais bon, elle existe, elle est approuvée par la FSF, et elle possède un morceau de ce que l'auteur de ce journal désire, donc, je la pointe du doigt (oui, je sais, c'est pas poli).

    • [^] # Re: RPL

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      Ah ben la ça m'en bouche un coin, une licence validée OSI non validée FSF sur un point assez précis.
      Moi qui me considérais plutôt "Open-Source" que "libriste", me voila en train de préférer le libre FSF.
      Ca va être dur cette nuit, parce que du coup je ne sais pas quoi penser de la chose (j'étais persuadé que ce genre de clause était non OSI-compliant autant que non FSF-compliant, me voila à préférer la FSF, arghhh).

      Une idée sur la position de Debian?

      • [^] # Re: RPL

        Posté par  . Évalué à 10.

        La, imagine le choc, il y en a un qui est en train de se rendre compte que ses idées sont complètement incompatibles avec l'Open Source, tout son mode open source s'écroule.

        (désolé, pas pu résister :))

    • [^] # Re: RPL

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1.

      Merci Spyhawk, je vais changer ma licence.
      Etrange l'agressivité de certain commentaires, ta réponse sort du lot et cela fait du bien d'avoir un peu d'information dans ce flot de messages inutiles.

      • [^] # Re: RPL

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        Merci Spyhawk, je vais changer ma licence.

        Et donc plus faire de libre (sens FSF, sans doute sens Debian aussi). C'est voulu de te couper du libre?
        Heureusement que tu as mis "open source" et pas "libre" dans ton texte ;-).

        Etrange l'agressivité de certain commentaires,

        Tu as dit "Pour moi, l'esprit de la GPL demanderait une redistribution des modifications par B vers A", ce qui est complètement faux, mais faux de chez faux, la GPL ne s’intéressant absolument pas à A (elle s’intéresse à C!!!), c'est d'ailleurs la base de la licence. Dans le genre troll, tu y es allé quand même très fort. Tu aurais balancé que pour toi le libre c'était du non modifiable que ça aurait été un peu pareil quand même dans l'erreur.

        • [^] # Re: RPL

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à -4.

          J'en ai pas vraiment grand chose à faire du libre au sens extrémiste "FSF", je veux juste bosser sur du code et que d'autres développeurs en profitent sans que des boites rapaces (il y en a plein) utilisent et vendent ce que je fais sans même reverser les corrections.

          • [^] # Re: RPL

            Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 12 mars 2013 à 18:11.

            J'espère que tu es le seul auteur du code en question.
            Sinon, n'oublie pas de demander une autorisation écrite à tous les contributeurs pour changer la licence de leur code. Ou alors que tu as mis en place une attribution de droits, ce dont je doute.

            • [^] # Re: RPL

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à -5.

              On est 2:) Et c'est très cool d'avoir un "open" source bien "fermé" aux autres contributeurs:) (il y en a qui vont troller:).
              On veut surtout des utilisateurs nombreux et une description de leurs besoins, après on compte les "piéger" en leur faisant payer le soft (tout en donnant des sources imbitables et non commentés)…
              On est des gros méchants à cloonix, des faux-libriste qui veulent juste se faire du blé:)
              Honte sur nous, on aime l'argent et on veut bosser pour des sousous…
              Des vampires chez les libristes naif, innocents et utopistes:)
              Le troll, c'est bien agréable des fois:)

        • [^] # Re: RPL

          Posté par  . Évalué à 1.

          Heureusement que tu as mis "open source" et pas "libre" dans ton texte ;-).

          C'est malin…

          (oui, j'ai noté le « ;-) », mais un peu tard, puis c'est tellement tentant…)

          Ceci-dit, c'est une illustration de ce qu'on retrouve dans ce journal : le libre, c'est simple ou pas. Si on se retrouve à utiliser une licence approuvée seulement par un des trois organismes décidant du caractère libre ou non d'une licence, on est sur une pente glissante et exposé aux critiques. Ce n'est pas tant la diversité des licences qui porte préjudice au libre, que la diversité des « autorités » sur le sujet. Dans la définition du libre, il y a des points qui font vraiment consensus, et il y a des points qui font différentes licences et autorités.

          Bon, se serait plus simple si une licence valide DFSG était automatiquement valide FSF, et une licence valide FSF automatiquement valide OSI… Mais même pas.

          • [^] # Re: RPL

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            C'est malin…

            Je me doutais que j'allais me le pendre celui-la, mais pas avec le lien, carrément!

            Bon, se serait plus simple si une licence valide DFSG était automatiquement valide FSF, et une licence valide FSF automatiquement valide OSI… Mais même pas.

            Ben oui, mais comme je suis plus philosophie OSI mais n'aime pas accepter les licences qui obligent à remonter upstream, je vais créer une 4ème entité pour faire comme je veux. Euh… non, 3 ça suffit, ca démontre déjà assez de problèmes.

            Ce n'est pas tant la diversité des licences qui porte préjudice au libre, que la diversité des « autorités » sur le sujet.

            Bah… Finalement, ce n'est peut-être pas plus mal, ça permet d'éviter des limitations de ce genre. Perso, je cherche à être valide des 3 entités (je me suis fait avoir une fois par un client qui voulais une licence validée que par un, ça m'a calmé, c'est chiant).

            Ce qu'on peut se dire, c'est que quand les 3 entités "reconnues" valident, c'est bon fonce. Après, je me permettrai de continuer à dire qu'Open Source et libre c'est pareil, avec une astérisque "sauf pour quelques exceptions genre un clownix qui n'aime pas laisser trop de libertés". Un désaccord reste une exception, tu noteras que toutes les licences "majeures" sont valides des 3 entités, c'est ce qui compte.

    • [^] # Re: RPL

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Exactement la licence que je voulais (la RPL), je ne me suis jamais penché sur la question, désolé pour ma totale ignorance.
      En tout cas je ne croyais pas que mon erreur sur la vision "propriétaire" d'un code déclencherait tant de moqueries. Il semble logique que si quelqu'un trouve un bug dans un open source il le dise systématiquement à l'auteur c'est la moindre des chose…

      • [^] # Re: RPL

        Posté par  . Évalué à 7.

        Il y a une différence entre la logique et la moindre des choses. Parfois, on choisit une licence en se disant que les utilisateurs vont jouer le jeu. Puis on se rend compte qu'ils se contentent du strict minimum. C'est même arrivé entre des auteurs BSD et des auteurs GPL (les premiers râlant sur le fait que les modifications soient en GPL (enfin, l'affaire était plus compliquée que ça, mais c'est ce qu'on en a retenu)).

        Ça doit pas être agréable de se rendre compte qu'un c*****d a décidé d'utiliser les droits qu'on lui à donné de la manière la plus égoïste possible. Mais c'est vrai que ça veux dire qu'à un moment, on a commis une erreur (une erreur de jugement, je dirais).

        Ta vision du libre est une vision altruiste, l'idée est de forcer la coopération. Mais la vision partagée du libre est une vision « préventive » : on ne veut pas forcer les gens à coopérer, mais on veut le leur permettre, et dans le cas du copyleft, empêcher la disparition de cette possibilité.

        Il y a trois mots clefs : forcer, permettre, empêcher. Tu as été critiqué sur ton désir de forcer. Permettre pose rarement des problèmes, et empêcher est à utiliser avec modération.

        Après, je dis ça en simplifiant les choses, et je me contredis déjà si on lit mes commentaires sur la licence vim (car il y a une part de forçage dans cette licence). De plus, on peut jouer sur les mots en disant « la GPL force la licence de nos modifications ». Ici, je n'argumente pas (parce que ce serait pauvre, comme argumentation), j'essaye de proposer un moyen de reconnaître le « bien » du « mal » (définissez ces mots comme vous voulez, dans ce contexte, ce serait « irréprochable »/« qui provoque des moqueries »)

        J'aurais juste un conseil, avant que tu ne passes définitivement sur la RPL : si ton programme est empaqueté dans certaines distributions (en plus de la version que tu propose sur ton site), vérifie que ça ne compromette pas cette possibilité (vis à vis des DFSG, par exemple). Après, tu peux t'en foutre. Tu seras de toute façon critiqué sur la licence (c'est GPL, je préfère BSD – c'est approuvé que par l'OSI, je veux du FSF) ou ta vision du libre (parce que pas deux pensent pareil, malgré mes discours sur le « c'est simple », on voit que même des groupes de personnes comme la FSF et l'OSI n'arrivent pas à se mettre réellement d'accord).

        Personnellement, j'aime bien les licences très permissives pour m'éviter ce genre de surprise : si j'utilise une WTFPL, une MIT ou ma LRL, c'est parce que je sais que les gens vont pouvoir en faire n'importe quoi, et qu'ils ont donc peut de chance de ne pas respecter les droits que je leur ai donné. Mais ça veut aussi dire que j'ai pleinement accepté les situations telles que celle que tu décris. Si un jour je suis surpris, ce sera plus de ne pas accepter ce qu'a permis la licence que l'utilisation elle même.

        • [^] # Re: RPL

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1.

          Merci bien pour ton message, je vais quand même changer de licence, un bug doit être signalé à l'auteur par n'importe quel utilisateur, pour moi il ne peut y avoir d'autre solutions.
          Bien sur, en interne ou sans échange financier tout le monde peut modifier le code et jouer avec en toute liberté.
          Si par contre un profit est fait sur ce code, il y a alors une obligation morale d'aider à faire vivre le projet.
          C'est la réciprocité comme le dit la licence, la force de l'open source vient de cette entraide codeur/utilisateur.

          • [^] # Re: RPL

            Posté par  . Évalué à 3.

            Bien sur, en interne ou sans échange financier tout le monde peut modifier le code et jouer avec en toute liberté.

            Dans ce cas, cette licence ne suffit pas encore :

            Regarding deployment, under the RPL your changes, bug fixes, extensions, etc. must be made available to the open source community at large when you Deploy in any form—either internally or to an outside party. Once you start running the software you have to start sharing the software.

            C'est l'un des reproches faits par la FSF à cette licence : même pour un usage totalement interne, les modifications doivent être distribuées.

            Ensuite, vis à vis du changement de licence, mais aussi du choix de la licence au début d'un projet, je te conseille de passer un peu plus de temps à lire et comprendre la licence choisie. Les licences de ce types son longues et ennuyeuses, pleines de références croisées, mais c'est le seul moyen que tu as de savoir si la licence te convient ou pas. Un résumé ne suffit pas (il suffit pour éliminer, pas pour confirmer). Si tu avais lu la GPL, tu aurais vu que cette protection manquait (mais tu n'y avais peut-être pas pensé à l'époque). De la même manière, tu verras peut-être des choses en trop dans cette licence (comme ce que je viens de pointer). Les trucs les plus « choquants » sont là. (et même si tu t'en fous de la FSF, ils ont prit la peine de faire un résumé très succinct de ce qui ne leur plait pas, ce qui t'évitera si l'une des trois critiques te semble valide d'avoir à lire toute la licence)

            • [^] # Re: RPL

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1.

              Il semble en effet que cette licence soit assez contraignante, une société choisira d'utiliser ou non le soft selon ces contraintes.
              De mon côté j'apprécie le fait que si une société modifie le soft j'en soit informé car si cette société a un besoin, d'autres ont sans doutes le même et cette modification enrichira le projet.
              Merci pour le lien vers les "trucs choquants", ils ne sont pas si choquants que cela:)

              • [^] # Re: RPL

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

                De mon côté j'apprécie le fait que si une société modifie le soft j'en soit informé

                Mais c'est très classique d'apprécier!
                Ce qui l'est beaucoup moins, c'est d’obliger.

              • [^] # Re: RPL - reversements

                Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

                Si les représentants de la société sont assez intelligent et raisonnables, ils auront compris qu'il est de leur propre intérêt, généralement [1], d'informer le développeur et de lui proposer les modifications [2]. Ne serais-ce que pour ne pas avoir à refaire le même effort à chaque nouvelle version, ou pour ne pas rester bloqué sur une version dépassée. Ensuite, il est fort possible qu'un dialogue gagnant/gagnant s'instaure entre les deux. Ou pas.

                NB : que la société se fasse de l'argent « sur le dos de A », qu'y peux-tu ? Si B ne modifie pas le code (cas le plus courant, AMHA), ce sera encore plus transparent, même avec l'obligation réclamée…

                NB2 : maintenant que j'y pense, si tu es au courant d'une telle situation, y a-t-il quelque chose qui t'empêche de contacter poliment la société pour lui proposer, sinon tes services, au moins de mettre en place un moyen de récupérer leurs modifications ?

                [1] Je ne veux pas écarter des cas que je ne sais pas imaginer mais qui pourraient s'y opposer.
                [2] Il arrive souvent que ces modifications ne plaisent pas à l'auteur ou ne correspondent pas à ses critères de qualité ou d'intérêt.

      • [^] # Re: RPL

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        Il semble logique que si quelqu'un trouve un bug dans un open source il le dise systématiquement à l'auteur c'est la moindre des chose…

        Cela reviendrait à faire faire à B le travail de A. Dès lors, A attendrait les améliorations que B refuserait de faire (Qui a dit "patent troll" ?).

        En gros, une telle "logique" casse selon moi l'efficacité et la vertu de l'open-source, tout en corrigeant un faux problème.

        Debug the Web together.

        • [^] # Re: RPL

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          Si le bug est caché et que A ne le connais pas?

          • [^] # Commentaire supprimé

            Posté par  . Évalué à -2. Dernière modification le 12 mars 2013 à 00:15.

            Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

            • [^] # Re: RPL

              Posté par  . Évalué à 3.

              Oui, on peut aussi préciser que si B a vendu son code à C, tu peux contacter C en lui expliquant que B ne joue pas le jeu (mais reste poli, quoique tu en penses ;-)), que tu aimerais bien avoir accès aux modifications pour augmenter la qualité du service dont ils profitent, et que ça tombe bien, selon la GPL, ils ont le droit de te donner les modifications de B \o/

              (Je précise que je n'ai pas assez d'expérience professionnelle à ce niveau pour décider si faire ça est une bonne ou mauvaise idée. Je vous laisse juge ;-))

              • [^] # Re: RPL

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                En tout cas j'ai l'impression que beaucoup ne jouent pas le jeux et que les auteurs d'open sources sont des pigeons alors que les vendeurs de codes des autres sont les grand gagnants de cette affaires.

                • [^] # Commentaire supprimé

                  Posté par  . Évalué à 4. Dernière modification le 12 mars 2013 à 00:43.

                  Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

                  • [^] # Re: RPL

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                    Merci, soirée très instructive.

                    • [^] # Re: RPL

                      Posté par  . Évalué à 6.

                      Presque tout a été dit, mais si tu changes la licence de ton code, n'oublie pas qu'un fork basé sur la dernière version libre peut se développer!

                      ⚓ À g'Auch TOUTE! http://afdgauch.online.fr

            • [^] # Re: RPL

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

              Un bug ne veux pas dire code foireux, de plus une fonctionnalité utilisé par d'autres sur la base de mon code m'intéresse peut-être, j'aimerais être au courant.
              Je suis mauvais en orthographe en effet mais c'est hors sujet:)

            • [^] # Re: RPL

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

              Clownix, tu nous a**s** fait

              Insérez une fôte d'aurtograffe dans un texte de moralisation orthographique.

              Et voici une ligne de contenu pertinent.

              Commentaire sous licence LPRAB - http://sam.zoy.org/lprab/

  • # AGPL ?

    Posté par  . Évalué à 2.

    Si le logiciel en question est utilisé via Internet, comme un site ou un service web, il me semble que la licence AGPL couvre ce problème.

    • [^] # Re: AGPL ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      l'AGPL protège encore et toujours l'utilisateur!!!
      l'AGPL s’intéresse à l'utilisateur, et l'auteur n'est pas forcément utilisateur (il ne connait pas le service Internet, le service Internet est payant…)

      • [^] # Re: AGPL ?

        Posté par  . Évalué à 1.

        Ah en effet que peut être qu'en AGPL le code de la version modifié du service doit être fourni à l'utilisateur et pas obligatoirement à l'auteur. Mais bon rien empêche qu'un utilisateur transmette les modifications à l'auteur.

        • [^] # Re: AGPL ?

          Posté par  . Évalué à 2.

          rien empêche

          Le sujet du journal est d'obliger, pas d'empêcher…

          ⚓ À g'Auch TOUTE! http://afdgauch.online.fr

          • [^] # Re: AGPL ?

            Posté par  . Évalué à 2.

            En effet, d'ailleurs je ne connaissais pas la RPL, on en apprend tous les jours.

  • # Qui dit mieux?

    Posté par  . Évalué à 5.

    J'ai rencontré un autre bug récemment avec la GPL : un soft A existe en GPLv2, un soft B existe en GPLv3, un type décide de créer un soft C basé sur A et B, sans préférence de licence. Malheureusement, il n'a pas le droit de distribuer son soft compilé, car les deux versions de la GPL ne sont pas compatibles, alors que pourtant il est exactement dans l'esprit du logiciel libre.

    Donc bon, quand on lit à longueur de journée que la GPL c'est plus libre que telle ou telle autre licence libre, je souris doucement…

    • [^] # Re: Qui dit mieux?

      Posté par  . Évalué à 2.

      Il y a 2 types d'individus qui ont publié du logiciel sous GPL V2 :
      1. ceux qui trouvaient la licence pragmatiquement chouette sans adhérer aux implications éthiques des choix de la FSF (par exemple Linus Torvalds) : ils ont publié leur code sous GPL V2
      2. ceux qui adhèrent aux idéaux de la FSF et ont suivi les recommandations de la FSF en publiant leur code sous GPL v2+ (c'est à dire que l'utilisateur peut accepter le code sous GPL V2 ou une version ultérieure de son choix).

      BeOS le faisait il y a 20 ans !

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