Posté par Zenitram (site web personnel) .
Évalué à 10.
Dernière modification le 07 janvier 2023 à 21:35.
Un des avantages de la licence MIT sur BSD est la possibilité de changer la licence ("relicensing").
La contrainte de MIT est de garder le nom de l'auteur, ce qui est fait dans le répertoire de licences.
Même sans ça, Linux est bien en GPL alors qu'il y a des bouts de BSD dedans, la licence a la racine ne dit rien sur la licence des sous ensembles.
Vu tout ce qu'autorise la MIT, pas simple de violer cette licence du moment où le nom de l'auteur original est quelque part.
J'ai donc du mal à comprendre ce qui est reproché, peux-tu étayer ton affirmation (c'est la tienne de plus de celle de l'auteur de ticket vu le titre que tu as donné).
Je ne suis pas juriste mais… (j'ai un ami qui… ah non ça ne marche pas là)
Le fait que ça soit sous MIT permet d'avoir une version modifiée/dérivée sous une autre licence (celle d'un autre bout de code), pas de changer la mention de copyright et l'auteur initial du code. Ça vient à la fois de la licence MIT elle-même et du droit d'auteur globalement (les conditions pour réattribuer l'auteur, d'un employé à son entreprise ou d'un fonctionnaire à son État ou …).
The above copyright notice and this permission notice shall be included in all copies or substantial portions of the Software.
C'est bien ce qui est fait (l'auteur du ticket le sait car pointe le fichier avec son nom, qui est dans le répertoire de licences).
C'est même allé plus loin en laissant le texte de MIT en plus du nom alors que contrairement à BSD (le texte de la licence reste dans le code de Linux GPL en licence principale car interdiction de changer la licence) MIT permet d'être viré si on garde le nom ailleurs.
La forme de ton commentaire laisse penser que ce n'est pas fait, du coup je ne comprend pas où tu veux en venir.
A noter que le ticket a maintenant un commentaire supprimé depuis parlant d'un commentaire disant que l'auteur du ticket reconnaît que c'est légal mais que bon celui qui utilise les droits fournis est jugé pourri quand même, tiens ça me rappelle une sale habitude de certains libristes qui trouvent le libre génial du moment où on n'utilise pas les droits fournis par le libre, libriste d'affichage…
C’est bien tout le soucis, ils se sont contentés de collecter les licences des contributeurs et de les coller dans un dossier, tandis que le fichier à la racine supprime toute mention des contributeurs.
Tu y crois plus que troll? Je t'invite à faire un code MIT, je le reprendrai et utiliserai la même méthode, et tu me fais un procès pour démontrer, celui qui a tort paye tous les frais.
Chiche?
En attendant : foutaises.
Note : le nom n'a pas disparu, justement. C'est un fait.
qu’elle license je dois appliquer si je veux récupérer du code ?
Celle de la racine + répertoire Licence si pas de detail par fichier, on s'en fout des détails en pratique.
Et imagine, quelle licence appliquer si le code est fermé ? Ha ha.
Tu mélanges GPL et MIT.
renseigne toi.
ça me semble une conclusion un peu rapide. Oui, ça pourrait être plus détaillé, mais je ne pense pas que ça soit forcément illégal.
Si il faut déterminer qui a le copyright de quoi, on peut s'appuyer sur l’existence du dépôt git du projet original et de Vivumlab, et sur tout ce qui existe en dehors du code source, on est plus dans les années 80.
C'est pour ça que mes collègues du département juridique nous disent que rajouter "copyright xxxx" à jour tout les ans, c'est plus proche du cargo cult programming qu'autre chose, vu qu'on a des outils pour savoir qui a fait quoi et quand, et que le dépôt git va encore être la pour longtemps (ce qui n’empêche pas les ingés n'ayant jamais mis les pieds dans un tribunal de se lancer dans une masturbation intellectuelle comme si souvent dans la profession).
La, je suppose que si ça venait à vraiment passer devant un juge (au moins américain), le juge aurait à interpréter la licence, et si l'esprit de la licence est respecté et applicable (avec sans doute des juristes pour donner un avis sur les interprétations possibles).
C'est beaucoup plus flou que ce que les devs ont tendance à croire (par exemple, c'est pas parce qu'un truc est marqué dans les ToS que ç'est applicable, l'exemple que j'ai étant ceux de slack, ou tu t'engages pour ton entreprise quand tu utilises ton email pro, un avocat m'ayant dit "ahaha, qu'ils essayent ça devant un juge" quand j'ai demandé).
# Tu es sûr?
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 10. Dernière modification le 07 janvier 2023 à 21:35.
Un des avantages de la licence MIT sur BSD est la possibilité de changer la licence ("relicensing").
La contrainte de MIT est de garder le nom de l'auteur, ce qui est fait dans le répertoire de licences.
Même sans ça, Linux est bien en GPL alors qu'il y a des bouts de BSD dedans, la licence a la racine ne dit rien sur la licence des sous ensembles.
Vu tout ce qu'autorise la MIT, pas simple de violer cette licence du moment où le nom de l'auteur original est quelque part.
J'ai donc du mal à comprendre ce qui est reproché, peux-tu étayer ton affirmation (c'est la tienne de plus de celle de l'auteur de ticket vu le titre que tu as donné).
[^] # Re: Tu es sûr?
Posté par Misc (site web personnel) . Évalué à 8.
Les gens ne comprennent pas les licences…
Faut dire que les questions juridiques, c'est un métier à part, et la peur qu'il y a autour n'aide pas à en parler sereinement.
[^] # Re: Tu es sûr?
Posté par PR . Évalué à -5.
Et toi tu es dans le juridique ?
Mort aux cons !
[^] # Re: Tu es sûr?
Posté par Benoît Sibaud (site web personnel) . Évalué à 3.
Je ne suis pas juriste mais… (j'ai un ami qui… ah non ça ne marche pas là)
Le fait que ça soit sous MIT permet d'avoir une version modifiée/dérivée sous une autre licence (celle d'un autre bout de code), pas de changer la mention de copyright et l'auteur initial du code. Ça vient à la fois de la licence MIT elle-même et du droit d'auteur globalement (les conditions pour réattribuer l'auteur, d'un employé à son entreprise ou d'un fonctionnaire à son État ou …).
The above copyright notice and this permission notice shall be included in all copies or substantial portions of the Software.
[^] # Re: Tu es sûr?
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 08 janvier 2023 à 10:52.
C'est bien ce qui est fait (l'auteur du ticket le sait car pointe le fichier avec son nom, qui est dans le répertoire de licences).
C'est même allé plus loin en laissant le texte de MIT en plus du nom alors que contrairement à BSD (le texte de la licence reste dans le code de Linux GPL en licence principale car interdiction de changer la licence) MIT permet d'être viré si on garde le nom ailleurs.
La forme de ton commentaire laisse penser que ce n'est pas fait, du coup je ne comprend pas où tu veux en venir.
A noter que le ticket a maintenant un commentaire supprimé depuis parlant d'un commentaire disant que l'auteur du ticket reconnaît que c'est légal mais que bon celui qui utilise les droits fournis est jugé pourri quand même, tiens ça me rappelle une sale habitude de certains libristes qui trouvent le libre génial du moment où on n'utilise pas les droits fournis par le libre, libriste d'affichage…
[^] # Re: Tu es sûr?
Posté par jtremesay (site web personnel) . Évalué à 3.
Le ticket fait spécifiquement référence au fichier "LICENSE" à la racine du projet.
Et on peut voir qu'entre la version pointé par Nick (https://github.com/VivumLab/VivumLab/blob/be4cb11be7add169e2043c6dc0c92b75acdf2cd1/LICENSE) et la version actuelle (https://github.com/VivumLab/VivumLab/blob/8565e28a35e0a60edff455b30e07c2b4a9bb2d18/LICENSE), il y a bien eu un changement de copyright.
Je pense que comme moi et d'autres, Benoit a totalement raté le dossier "licensing" où se trouve maintenant la mention de copyright de Nick.
[^] # Re: Tu es sûr?
Posté par PR . Évalué à 1.
C’est bien tout le soucis, ils se sont contentés de collecter les licences des contributeurs et de les coller dans un dossier, tandis que le fichier à la racine supprime toute mention des contributeurs.
Si ce procédé est pour le moins indélicat, il rend illisible l’application du copyright sur le projet tout entier : qu’elle license je dois appliquer si je veux récupérer du code ? Celle que je veux en tant qu’utilisateur (code multi-license, donc tout le projet peut être récupéré sous license MIT), ou alors je n’ai pas le choix, et à priori je me base sur la license qui est mise en avant, celle de la racine donc, et alors la MIT n’est pas appliquée (illégalement donc puisque disparition du © contributeurs).
Mort aux cons !
[^] # Re: Tu es sûr?
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 08 janvier 2023 à 13:04.
Tu y crois plus que troll? Je t'invite à faire un code MIT, je le reprendrai et utiliserai la même méthode, et tu me fais un procès pour démontrer, celui qui a tort paye tous les frais.
Chiche?
En attendant : foutaises.
Note : le nom n'a pas disparu, justement. C'est un fait.
Celle de la racine + répertoire Licence si pas de detail par fichier, on s'en fout des détails en pratique.
Et imagine, quelle licence appliquer si le code est fermé ? Ha ha.
Tu mélanges GPL et MIT.
renseigne toi.
[^] # Re: Tu es sûr?
Posté par Misc (site web personnel) . Évalué à 4.
ça me semble une conclusion un peu rapide. Oui, ça pourrait être plus détaillé, mais je ne pense pas que ça soit forcément illégal.
Si il faut déterminer qui a le copyright de quoi, on peut s'appuyer sur l’existence du dépôt git du projet original et de Vivumlab, et sur tout ce qui existe en dehors du code source, on est plus dans les années 80.
C'est pour ça que mes collègues du département juridique nous disent que rajouter "copyright xxxx" à jour tout les ans, c'est plus proche du cargo cult programming qu'autre chose, vu qu'on a des outils pour savoir qui a fait quoi et quand, et que le dépôt git va encore être la pour longtemps (ce qui n’empêche pas les ingés n'ayant jamais mis les pieds dans un tribunal de se lancer dans une masturbation intellectuelle comme si souvent dans la profession).
La, je suppose que si ça venait à vraiment passer devant un juge (au moins américain), le juge aurait à interpréter la licence, et si l'esprit de la licence est respecté et applicable (avec sans doute des juristes pour donner un avis sur les interprétations possibles).
C'est beaucoup plus flou que ce que les devs ont tendance à croire (par exemple, c'est pas parce qu'un truc est marqué dans les ToS que ç'est applicable, l'exemple que j'ai étant ceux de slack, ou tu t'engages pour ton entreprise quand tu utilises ton email pro, un avocat m'ayant dit "ahaha, qu'ils essayent ça devant un juge" quand j'ai demandé).
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