Bah, c'est une opinion qui me démangeait, alors je l'ai exprimée. C'est bien de la voir contredite parce que c'est comme ça que je peux la faire avancer ; les avis c'est comme des bouts de code libres : plus il y en a, plus on peut s'en servir. Les réactions au journal m'ont fait avancer.
Pour le vocabulaire effrayant, ça c'est dans l'optique "troll du vendredi". C'est dans la nature du troll d'exagérer ^^ Vu les réactions ça a l'air d'avoir bien fonctionné :-)
J'aurais pu remplacer "totalitaire" par "holistique", ce qui me dérange chez Debian c'est une tendance à se renfermer sur elle-même (bien que je lui reconnaisse pas mal de qualités). Je n'ai simplement pas cette vision du libre. Comme il est écrit dans un commentaire de favardin, c'est la même chose avec GNU ou toute autre licence copyleft, ils ne partagent qu'avec les copains, quand je préfère m'assurer que ce que je fais puisse être réutilisé.
Ma crainte n'est pas que Debian cannibalise tout (bien improbable dans un environnement libre) mais que sa popularité en fasse un point de passage obligé, et par là que ses spécificités soient acceptées comme la norme. Le traumatisme des monopoles, sans doute, et aussi le fait de voir qu'on a beau rendre libre, ça n'empêche pas les comportements de style grégaire.
Mais oui, l'exigence de rigueur, OK. On dirait bien que je me suis effectivement planté pour une partie de mon "analyse" donc merci de l'éclaircissement.
Oui, clairement quelque chose comme lighttpd, des pages statiques et 2 ou 3 scripts cgi en ash (busybox) pour des choses super lourdes comme un formulaire de contact...
Tiens, la question me vient : est-ce que c'est une bonne idée d'utiliser un routeur flashé avec OpenWRT comme serveur web perso ? Certains modèles peuvent accueillir un disque dur externe.
Ce serait un bon plan au niveau de la consommation électrique en évitant de brancher une machine à part, et pour un petit site ça tiendrait la charge ? De façon correctement sécurisée si on y met du sien ?
Je me suis mal exprimé. Ce que je voulais dire, c'est que puisque le "coût" de l'apprentissage de la langue est moindre, un plus grand nombre de gens seront capable d'exprimer leurs idées correctement. Ça ne multiplie pas les bonnes idées et les commentaires pertinents mais ça abaisse la barrière à l'entrée. Parce que parfois, même avec une certaine pratique de l'anglais, on galère à exprimer ce qu'on veut dire, et on abandonne ou on crée un malentendu. Ça restreint l'échange.
Est-ce grave ? Bah l'anglais ou autre chose, l'essentiel est qu'il y ait une langue. J'ai pas de préférence. J'en ai chié pour apprendre l'anglais, en fait c'est surtout que je ne faisais pas d'effort. J'ai maintenant un niveau mauvais qui me permet de me débrouiller (avant c'était lamentable).
C'est presque la même chose qu'utiliser un logiciel libre face à un logiciel proprio. Ce que tu dis là c'est que tu as été formé sur un truc proprio et que tu ne veux pas faire d'effort pour changer maintenant que tu es habitué. Tant que le logiciel fonctionne...
Une langue véhicule une manière de penser, une culture. Utiliser l'anglais, c'est s'inscrire dans une pensée anglaise, et donc renforcer un monopole de l'anglais sur d'autres sytèmes de pensée. L'esperanto est un langue a vocation neutre, conçue pour communiquer entre personnes de langues natales différentes (à la différence de l'anglais). Elle sera donc moins connotée et plus ouverte aux adaptations et modifications par bien plus de personnes que les locuteurs natifs.
A priori l'esperanto a des avantages. Il parait que c'est plus simple. Surement, je veux bien le croire. Mais c'est peut être plus simple pour nous latins, mais pour un anglo saxon ou un germain ca restera aussi simple ? (j'en sais fichetrement rien, je pose la question). Le truc est qu'il me semble plus difficile de forcer tout le monde à apprendre l'esperanto, plutot que la langue (aujourd'hui l'anglais) international de "fait".
Justement, la neutralité de l'esperanto tient aussi dans sa structure. Il y a des éléments plus simples à saisir pour nous latins, des éléments plus proches des langues saxonnes ou slaves, d'autres plus abordables pour des locuteurs asiatiques. La structure des phrases en esperanto n'est pas très différente que ce qu'on trouve en chinois.
Il était aussi plus difficile d'utiliser des logiciels libres dans un univers de logiciels propriétaires, pourtant regarde où ça en est aujourd'hui, c'est devenu une tendance forte.
Une question que je me pose est, n'est ce pas parce qu'elle n'est utilisée qe par un public "averti" qu'elle reste simple ?
Un logiciel avec beaucoup de contributeurs devient-il forcément une usine à gaz ? Les distributions "grand public" par exemple, n'ont pas vraiment perverti le logiciel libre, au contraire. Concernant l'esperanto, avec un grand nombre de locuteurs on arriverait à un grand dynamisme de la langue, mais comme celle-ci est avant tout une langue d'échange, les idiotismes devraient être réduits (surtout avec l'internet). Et rien n'empêche d'avoir un dictionnaire de référence, comme celui d' l'Académie pour le français.
Si ça n'a aucune importance de perpétuer l'influence de la pensée anglaise (surtout américaine), et de fournir un avantage permanent aux locuteurs natifs de cette langue, alors d'accord, laissons un avantage permanent, restons captifs.
Faire démarrer le logiciel libre n'a pas été sans mal mais a porté ses fruits. Faire démarrer l'esperanto peut suivre un processus similaire : d'abord un petit noyau de gens qui y croient l'utilisent, puis le modèle porte ses fruits, intéresse des gens, s'introduit peu à peu partout, etc.
Commenter son code en esperanto par exemple, c'est comme le placer sous GPL : pour l'utiliser il faut également mettre son propre code sous GPL / apprendre l'esperanto. Si un noyau suffisamment important de geeks commente son code en esperanto, les autres geeks se mettront à l'apprendre pour utiliser le code, puis les entreprises prendront des gens parlant esperanto pour utiliser à leur tour le code, puis petit à petit l'esperanto s'échappera de la sphère logicielle (tout comme le logiciel libre a influencé les mouvements de culture libre) pour se propager dans les écoles, le grand public, etc.
S'il n'est pas si facile d'apprendre l'anglais (surtout avec les variantes de la langue), l'esperanto peut s'apprendre bien plus facilement et rapidement. Ça entraînera aussi plus de gens dans des discussions d'un niveau plus élevé que si les discussions sont en anglais (listes de diffusion, forums et cie).
Comme pour les LL, les premiers à utiliser l'esperanto vont galérer, il y aura pas grand chose de disponible. C'est la même chose pour ceux qui ont pris un compte Jabber au départ. Mais si ça vaut le coup, alors prenons les rames à 2 mains ^^
Je plussoie, je ne vois pas ce qu'on reproche à cette licence, elle s'inscrit tout à fait dans la philosophie de la FSF. Et jusqu'à preuve du contraire, personne n'est obligé de l'utiliser...
Une licence copyleft donne des armes, quand une licence permissive donne des fleurs. Alors qu'utiliser la GPL pour des logiciels accessibles par le réseau pouvait être détourné pour transformer le partage (copyleft) en don (permissif), l'AGPL remet simplement les pendules à l'heure. Rien de plus normal.
J'aurais dû y penser tout de suite... Lorsque que la page PHP est interprétée, le serveur web construit une page HTML qu'il envoie au client, et sans cache la page est construite à chaque fois. Ce qui veut dire qu'un système non-interactif générant des pages statiques (ex : un script bash, txt2tags...) sera forcément plus économe en ressources. Côté bande passante, il n'y a pas de différence entre une page statique et une générée sur le moment.
C'est ce que j'entendais pas pages "statiques", un truc comme fait SPIP : s'il y a une version cachée et que celle-ci est moins vieille qu'une période de temps définie, on l'affiche. Je vais me diriger vers ça alors.
Des lectures intéressantes, mais il eut été bon de faire une petite intro avant de passer directement à un argumentaire dont on ne sait pas où il va mener.
Je radote, mais ça me fait penser à Zero Install ( http://0install.net ), qui plus ou moins s'occupe de A et B, laissant le système s'occuper de C et D. Ça permet de s'abstraire véritablement du système de base.
Pauvres petits enfants. Tant pis, ils ne seront pas motivés à jouer au Monopoly et retourneront sur conneries.com voir des vidéos trash encadrées de pubs XXX...
Sans Montcuq tout s'affaisse... Cher Linuxfrien, si c'est Montcuq où t'habites, tu dois te dire que la France est tombée bien bas. À Cuba, précisément.
Oui, pour le fond d'écran, j'ai pensé trop tard que ça devait être mtPaint qui était utilisé... C'est une bonne chose d'utiliser les outils de la distro. Si jamais j'arrive à faire quelque chose qui ne pique pas les yeux (vu mon très haut niveau), je le proposerai ^^
Les pkgtools pèsent un peu plus lourd que Tazpkg mais on peut virer tout ce qui est spécifique Slackware ou là pour des raisons de rétro-compatibilité histoire d'alléger le tout... J'ai fait le test d'installer des paquets avec /bin/sh qui pointe vers ash, je n'ai pas vu d'erreurs. D'ailleurs pour Slackware c'est aussi le sytème binaires / sources : il y a les pkgtools pour les binaires, et les slackbuilds pour les sources. Un slackbuild n'a besoin que d'un shell et des outils de compilation. Slackware est bien fichue, ça peut être bien de réutiliser ces outils.
Je ne parle pas d'utiliser des paquets d'autres sources, mais que ça ouvre des possibilités pour installer d'autres paquets (comme Puppy Linux qui est compatible avec la Slackware 12)... C'est toujours un plus.
Je veux bien m'essayer à la compilation de Zero Install et des paquets connexes, ça fait quelques temps que je me dis qu'un bon système de base épuré sur lequel on greffe les logiciels qu'on veut via Zero Install, ça serait bien. L'avantage de SliTaz c'est qu'elle est vraiment épurée, ce qui est l'idéal pour indiquer dans les "feeds" Zero Install toutes les dépendances nécesseairesà leur bon fonctionnement sur toutes les distros.
Les grands avantages de Zero Install, c'est que ça ne me force pas à ouvrir une session root (donc une faille de sécurité) pour installer un programme, que je peux avoir plusieurs versions d'un même programme et que surtout ça me permet de changer comme je veux le système de base sans perdre ni mes logiciels ni mes préférences. Une belle liberté pour l'utilisateur.
PS : je m'inscrit sur la mailing-list, c'est plus approprié.
PS2 : cool, e17 !
J'ai testé vite fait via Qemu et à première vue j'aime beaucoup cette distro. Plus légère que DamnSmallLinux, avec pile poil les logiciels pratiques et rien de superflu, une bonne doc (énorme plus !), et qui marche bien pour les francophones... Dans l'esprit, ça me fait penser à une Slackware avec une bonne configuration par défaut. L'utilisation est intuitive et agréable, un grand bravo.
J'ai relevé quelques petits points négatifs cependant. Le fond d'écran n'est pas terrible, je lui trouve des couleurs moroses mais surtout je constate des artefacts sur l'image (au niveau des cercles) ; c'est pas beau. Et puis, encore un nouveau gestionnaire de paquets ? Surtout que j'ai beau regarder, je ne vois pas de différence avec les pkgtools de Slackware avec une légère couche par dessus pour les rendre plus conviviaux. Pourquoi ne pas utiliser ceux-là, qui sont mieux testés, qui fonctionnent avec ash (si je ne m'abuse) et qui permettraient d'utiliser dans une certaine mesure les paquets déjà existants pour Slackware ?
En tout cas, je ne peux m'empêcher de penser que c'est un super système pour mon vieux portable, un super système pour mon serveur (si la sécurité est bien suivie) et une très bonne base pour un système grand public (couplé à Zero Install par exemple pour les paquets additionnels).
LICENCE PUBLIQUE FAIS PAS CHIER
Version 2, Fevrier 2005
Copyright (C) 2005 Beryl Gondouin
Cette licence est une traduction et adaptation à la législation
française de la licence "DO WHAT THE FUCK YOU WANT TO PUBLIC LICENSE"
de Samuel Hocevar ( http://sam.zoy.org/wtfpl ).
La redistribution de ce document, avec ou sans modification, est
permise à la seule condition que le nom soit changé et que personne
ne vienne emmerder l'auteur.
LICENCE PUBLIQUE FAIS PAS CHIER
0/ Vous faites absolument ce que vous voulez et vous ne faites pas chier, notamment pas l'auteur.
Le droit de retrait reste cependant possible, au cas par cas, dans les pays qui le reconnaissent. C'est sûr que si tu décides de changer de licence une ½uvre déjà bien diffusée sur le net, la marge de man½uvre est réduite.
C'est bien ce que montre l'article de Linux.com : en faisant le choix d'une licence libre, ça suppose qu'on a compris les spécificités du numérique et qu'on tente de nager avec le courant. Si on n'a pas choisi en connaissance de cause et qu'on veut faire un revirement, c'est à nous de nous en mordre les doigts tout en ramant ;-)
Ça dépend de la situation. S'il s'agit pour la major de simplement changer ta musique par une autre (avant la commercialisation effective), il n'y a pas vraiment de préjudice. Si elle doit engager des frais pour retirer le spot de la diffusion parce que ça fait déjà deux semaines qu'il tourne sur toutes les chaînes, c'est toi qui les paie. En ajoutant à ça que tu peux sans doute demander des dommages et intérêts si tu considères qu'on a trahi ton ½uvre, il doit y avoir moyen de régler ça à l'amiable.
Je n'ai pas la même interprétation. La cessionnaire c'est n'importe quelle personne qui réutilise ton ½uvre en accord avec le contrat, pas toutes les personnes qui l'utilisent, et c'est au cas par cas que tu exerces ton droit de repentir. En tout cas je vois ça comme ça.
Il me semble que tu dois l'indemniser à la hauteur de ses préjudices. Si ça l'empêche simplement d'inclure ton boulot dans une ½uvre dérivée le préjudice est minime. Si c'est une entreprise qui a investi pour commercialiser ton boulot ou un dérivé, là ça peut poser problème. Sauf que si tu ne veux pas que ça soit commercialisé, tu ne choisis pas une licence permissive.
Le problème réel que je vois avec la WTFPL c'est qu'elle est rédigée en anglais... Si je veux proposer des contenus (en majorité du non-logiciel) qui toucheront en majorité des francophones, c'est ennuyeux...
La LAL est en français, les CC ont des versions françaises, il y a aussi les CeCILL (seulement logiciel), mais aucune ne permet de réutiliser facilement telle ou telle création dans un autre projet quelle que soit la licence (même Lawrence Lessig s'était inquiété de ça : http://creativecommons.org/weblog/entry/5709 - en anglais). La LAL travaille dans ce sens (compatible avec toutes les licences qui reconnaissent LAL comme compatible) et les CC sont supposées le faire, sauf que le résultat n'est pas encore là.
Tiens d'ailleurs... Où y a-t-il une explication claire de pourquoi les CC-BY, CC-BY-SA et Art Libre sont incompatibles avec la GPL ? Le site de la FSF ne donne pas de précisions.
Par contre oui, je peux toujours proposer une traduction non-officielle de la WTFPL à destination des utilisateurs (en précisant que c'est l'originale qui fait foi). Peut-être bien que la WTFPL est là solution (on fait ce qu'on veut, dans les limitations de la loi du pays où on se trouve).
Je suis tombé sur un article de libroscope.org ( http://www.libroscope.org/BSD-CC-BY-domaine-public-promenade ) qui explique bien la situation des licences permissives, et j'ai appris que les droits moraux d'auteurs ne sont valables que dans peu de pays.
[^] # Re: [X] Opera 10
Posté par Nerdiland de Fesseps . En réponse au sondage Pour 2008 vous attendez surtout.... Évalué à 8.
[^] # Clarifications
Posté par Nerdiland de Fesseps . En réponse au journal Le masque de Debian. Évalué à 1.
Pour le vocabulaire effrayant, ça c'est dans l'optique "troll du vendredi". C'est dans la nature du troll d'exagérer ^^ Vu les réactions ça a l'air d'avoir bien fonctionné :-)
J'aurais pu remplacer "totalitaire" par "holistique", ce qui me dérange chez Debian c'est une tendance à se renfermer sur elle-même (bien que je lui reconnaisse pas mal de qualités). Je n'ai simplement pas cette vision du libre. Comme il est écrit dans un commentaire de favardin, c'est la même chose avec GNU ou toute autre licence copyleft, ils ne partagent qu'avec les copains, quand je préfère m'assurer que ce que je fais puisse être réutilisé.
Ma crainte n'est pas que Debian cannibalise tout (bien improbable dans un environnement libre) mais que sa popularité en fasse un point de passage obligé, et par là que ses spécificités soient acceptées comme la norme. Le traumatisme des monopoles, sans doute, et aussi le fait de voir qu'on a beau rendre libre, ça n'empêche pas les comportements de style grégaire.
Mais oui, l'exigence de rigueur, OK. On dirait bien que je me suis effectivement planté pour une partie de mon "analyse" donc merci de l'éclaircissement.
[^] # Re: OpenWRT et serveur
Posté par Nerdiland de Fesseps . En réponse au journal Fonera et OpenWRT. Évalué à 2.
# OpenWRT et serveur
Posté par Nerdiland de Fesseps . En réponse au journal Fonera et OpenWRT. Évalué à 4.
Ce serait un bon plan au niveau de la consommation électrique en évitant de brancher une machine à part, et pour un petit site ça tiendrait la charge ? De façon correctement sécurisée si on y met du sien ?
Y'a des gens qui ont essayé ?
[^] # Re: mha
Posté par Nerdiland de Fesseps . En réponse au journal L'espéranto et les décideurs. Évalué à 5.
[^] # Re: mha
Posté par Nerdiland de Fesseps . En réponse au journal L'espéranto et les décideurs. Évalué à 8.
C'est presque la même chose qu'utiliser un logiciel libre face à un logiciel proprio. Ce que tu dis là c'est que tu as été formé sur un truc proprio et que tu ne veux pas faire d'effort pour changer maintenant que tu es habitué. Tant que le logiciel fonctionne...
Une langue véhicule une manière de penser, une culture. Utiliser l'anglais, c'est s'inscrire dans une pensée anglaise, et donc renforcer un monopole de l'anglais sur d'autres sytèmes de pensée. L'esperanto est un langue a vocation neutre, conçue pour communiquer entre personnes de langues natales différentes (à la différence de l'anglais). Elle sera donc moins connotée et plus ouverte aux adaptations et modifications par bien plus de personnes que les locuteurs natifs.
Justement, la neutralité de l'esperanto tient aussi dans sa structure. Il y a des éléments plus simples à saisir pour nous latins, des éléments plus proches des langues saxonnes ou slaves, d'autres plus abordables pour des locuteurs asiatiques. La structure des phrases en esperanto n'est pas très différente que ce qu'on trouve en chinois.
Il était aussi plus difficile d'utiliser des logiciels libres dans un univers de logiciels propriétaires, pourtant regarde où ça en est aujourd'hui, c'est devenu une tendance forte.
Un logiciel avec beaucoup de contributeurs devient-il forcément une usine à gaz ? Les distributions "grand public" par exemple, n'ont pas vraiment perverti le logiciel libre, au contraire. Concernant l'esperanto, avec un grand nombre de locuteurs on arriverait à un grand dynamisme de la langue, mais comme celle-ci est avant tout une langue d'échange, les idiotismes devraient être réduits (surtout avec l'internet). Et rien n'empêche d'avoir un dictionnaire de référence, comme celui d' l'Académie pour le français.
Si ça n'a aucune importance de perpétuer l'influence de la pensée anglaise (surtout américaine), et de fournir un avantage permanent aux locuteurs natifs de cette langue, alors d'accord, laissons un avantage permanent, restons captifs.
Faire démarrer le logiciel libre n'a pas été sans mal mais a porté ses fruits. Faire démarrer l'esperanto peut suivre un processus similaire : d'abord un petit noyau de gens qui y croient l'utilisent, puis le modèle porte ses fruits, intéresse des gens, s'introduit peu à peu partout, etc.
Commenter son code en esperanto par exemple, c'est comme le placer sous GPL : pour l'utiliser il faut également mettre son propre code sous GPL / apprendre l'esperanto. Si un noyau suffisamment important de geeks commente son code en esperanto, les autres geeks se mettront à l'apprendre pour utiliser le code, puis les entreprises prendront des gens parlant esperanto pour utiliser à leur tour le code, puis petit à petit l'esperanto s'échappera de la sphère logicielle (tout comme le logiciel libre a influencé les mouvements de culture libre) pour se propager dans les écoles, le grand public, etc.
S'il n'est pas si facile d'apprendre l'anglais (surtout avec les variantes de la langue), l'esperanto peut s'apprendre bien plus facilement et rapidement. Ça entraînera aussi plus de gens dans des discussions d'un niveau plus élevé que si les discussions sont en anglais (listes de diffusion, forums et cie).
Comme pour les LL, les premiers à utiliser l'esperanto vont galérer, il y aura pas grand chose de disponible. C'est la même chose pour ceux qui ont pris un compte Jabber au départ. Mais si ça vaut le coup, alors prenons les rames à 2 mains ^^
[^] # Re: Aaahhh...
Posté par Nerdiland de Fesseps . En réponse à la dépêche Publication de la licence « GNU Affero General Public Licence Version 3 ». Évalué à 9.
Une licence copyleft donne des armes, quand une licence permissive donne des fleurs. Alors qu'utiliser la GPL pour des logiciels accessibles par le réseau pouvait être détourné pour transformer le partage (copyleft) en don (permissif), l'AGPL remet simplement les pendules à l'heure. Rien de plus normal.
[^] # Re: Un exemple :
Posté par Nerdiland de Fesseps . En réponse au journal Fond d'écran alternatif / Infinity. Évalué à 1.
# Un exemple :
Posté par Nerdiland de Fesseps . En réponse au journal Fond d'écran alternatif / Infinity. Évalué à -1.
En fond d'écran avec transitions ça rendrait bien ^^
[^] # Re: [url]
Posté par Nerdiland de Fesseps . En réponse au journal Syllable : la SDN n°2 est en ligne !. Évalué à 5.
Le lien vers la SDN : http://www.syllable-news.info/news.display.php?id=3
Téléchargez par Bittorrent si possible, ça sauve les chatons.
# Après réflexion...
Posté par Nerdiland de Fesseps . En réponse au message Pages statiques ou include PHP. Évalué à 2.
[^] # Re: AMHA
Posté par Nerdiland de Fesseps . En réponse au message Pages statiques ou include PHP. Évalué à 1.
C'est ce que j'entendais pas pages "statiques", un truc comme fait SPIP : s'il y a une version cachée et que celle-ci est moins vieille qu'une période de temps définie, on l'affiche. Je vais me diriger vers ça alors.
# Zero Install
Posté par Nerdiland de Fesseps . En réponse au message Vers un nouveau modèle de développement. Évalué à 2.
Je radote, mais ça me fait penser à Zero Install ( http://0install.net ), qui plus ou moins s'occupe de A et B, laissant le système s'occuper de C et D. Ça permet de s'abstraire véritablement du système de base.
[^] # Re: Pas pour les enfants...
Posté par Nerdiland de Fesseps . En réponse au journal Au chiotte Moncuq !. Évalué à 6.
# Pfff...
Posté par Nerdiland de Fesseps . En réponse au journal Au chiotte Moncuq !. Évalué à 10.
[^] # Re: Tuerie
Posté par Nerdiland de Fesseps . En réponse à la dépêche Présentation de la mini SliTaz GNU/Linux. Évalué à 1.
[^] # Re: Ça claque
Posté par Nerdiland de Fesseps . En réponse à la dépêche Présentation de la mini SliTaz GNU/Linux. Évalué à 3.
Les pkgtools pèsent un peu plus lourd que Tazpkg mais on peut virer tout ce qui est spécifique Slackware ou là pour des raisons de rétro-compatibilité histoire d'alléger le tout... J'ai fait le test d'installer des paquets avec /bin/sh qui pointe vers ash, je n'ai pas vu d'erreurs. D'ailleurs pour Slackware c'est aussi le sytème binaires / sources : il y a les pkgtools pour les binaires, et les slackbuilds pour les sources. Un slackbuild n'a besoin que d'un shell et des outils de compilation. Slackware est bien fichue, ça peut être bien de réutiliser ces outils.
Je ne parle pas d'utiliser des paquets d'autres sources, mais que ça ouvre des possibilités pour installer d'autres paquets (comme Puppy Linux qui est compatible avec la Slackware 12)... C'est toujours un plus.
Je veux bien m'essayer à la compilation de Zero Install et des paquets connexes, ça fait quelques temps que je me dis qu'un bon système de base épuré sur lequel on greffe les logiciels qu'on veut via Zero Install, ça serait bien. L'avantage de SliTaz c'est qu'elle est vraiment épurée, ce qui est l'idéal pour indiquer dans les "feeds" Zero Install toutes les dépendances nécesseairesà leur bon fonctionnement sur toutes les distros.
Les grands avantages de Zero Install, c'est que ça ne me force pas à ouvrir une session root (donc une faille de sécurité) pour installer un programme, que je peux avoir plusieurs versions d'un même programme et que surtout ça me permet de changer comme je veux le système de base sans perdre ni mes logiciels ni mes préférences. Une belle liberté pour l'utilisateur.
PS : je m'inscrit sur la mailing-list, c'est plus approprié.
PS2 : cool, e17 !
[^] # Re: Tuerie
Posté par Nerdiland de Fesseps . En réponse à la dépêche Présentation de la mini SliTaz GNU/Linux. Évalué à 1.
http://www.slitaz.org/doc/handbook/
Question subsidiaire : comment on fait pour booter sur une iso (non gravée) depuis Grub ?
# Ça claque
Posté par Nerdiland de Fesseps . En réponse à la dépêche Présentation de la mini SliTaz GNU/Linux. Évalué à 3.
J'ai relevé quelques petits points négatifs cependant. Le fond d'écran n'est pas terrible, je lui trouve des couleurs moroses mais surtout je constate des artefacts sur l'image (au niveau des cercles) ; c'est pas beau. Et puis, encore un nouveau gestionnaire de paquets ? Surtout que j'ai beau regarder, je ne vois pas de différence avec les pkgtools de Slackware avec une légère couche par dessus pour les rendre plus conviviaux. Pourquoi ne pas utiliser ceux-là, qui sont mieux testés, qui fonctionnent avec ash (si je ne m'abuse) et qui permettraient d'utiliser dans une certaine mesure les paquets déjà existants pour Slackware ?
En tout cas, je ne peux m'empêcher de penser que c'est un super système pour mon vieux portable, un super système pour mon serveur (si la sécurité est bien suivie) et une très bonne base pour un système grand public (couplé à Zero Install par exemple pour les paquets additionnels).
[^] # Re: passage à la moulinette correctrice, personne n'y échappe.
Posté par Nerdiland de Fesseps . En réponse au journal Fusion-IO, l'unité de stockage du futur-présent?. Évalué à 1.
[^] # Re: Donc ?
Posté par Nerdiland de Fesseps . En réponse au journal Le domaine public et le droit d'auteur. Évalué à 2.
Voici le texte :
[^] # Re: Les droits moraux
Posté par Nerdiland de Fesseps . En réponse au journal Le domaine public et le droit d'auteur. Évalué à 1.
C'est bien ce que montre l'article de Linux.com : en faisant le choix d'une licence libre, ça suppose qu'on a compris les spécificités du numérique et qu'on tente de nager avec le courant. Si on n'a pas choisi en connaissance de cause et qu'on veut faire un revirement, c'est à nous de nous en mordre les doigts tout en ramant ;-)
[^] # Re: Attention !
Posté par Nerdiland de Fesseps . En réponse au journal Le domaine public et le droit d'auteur. Évalué à 1.
[^] # Re: droit de retrait
Posté par Nerdiland de Fesseps . En réponse au journal Le domaine public et le droit d'auteur. Évalué à 1.
Il me semble que tu dois l'indemniser à la hauteur de ses préjudices. Si ça l'empêche simplement d'inclure ton boulot dans une ½uvre dérivée le préjudice est minime. Si c'est une entreprise qui a investi pour commercialiser ton boulot ou un dérivé, là ça peut poser problème. Sauf que si tu ne veux pas que ça soit commercialisé, tu ne choisis pas une licence permissive.
[^] # Re: Donc ?
Posté par Nerdiland de Fesseps . En réponse au journal Le domaine public et le droit d'auteur. Évalué à 1.
La LAL est en français, les CC ont des versions françaises, il y a aussi les CeCILL (seulement logiciel), mais aucune ne permet de réutiliser facilement telle ou telle création dans un autre projet quelle que soit la licence (même Lawrence Lessig s'était inquiété de ça : http://creativecommons.org/weblog/entry/5709 - en anglais). La LAL travaille dans ce sens (compatible avec toutes les licences qui reconnaissent LAL comme compatible) et les CC sont supposées le faire, sauf que le résultat n'est pas encore là.
Tiens d'ailleurs... Où y a-t-il une explication claire de pourquoi les CC-BY, CC-BY-SA et Art Libre sont incompatibles avec la GPL ? Le site de la FSF ne donne pas de précisions.
Par contre oui, je peux toujours proposer une traduction non-officielle de la WTFPL à destination des utilisateurs (en précisant que c'est l'originale qui fait foi). Peut-être bien que la WTFPL est là solution (on fait ce qu'on veut, dans les limitations de la loi du pays où on se trouve).
Je suis tombé sur un article de libroscope.org ( http://www.libroscope.org/BSD-CC-BY-domaine-public-promenade ) qui explique bien la situation des licences permissives, et j'ai appris que les droits moraux d'auteurs ne sont valables que dans peu de pays.