La version 1.2 du kit de développement en Cg (C Graphique) proposé par nVidia a été mis en ligne en février 2004. Le langage Cg se présente comme un langage de haut niveau type OpenGL, ajoutant une couche d'abstraction entre l'utilisateur et le code machine de la puce graphique. Il permet de programmer directement des shaders dans le GPU (Graphics Processing Unit).
La nouveauté, c'est que des chercheurs détournent l'utilisation première des GPU et utilisent leur puissance de calcul pour effectuer des calculs scientifiques.
Ainsi les opérations sur les matrices, domaine dans lequel les GPU graphiques excellent, sont considérablement accélérés. Alors qu'un processeur AMD Athlon 1800+ pointe en théorie à 1.5 GFlops, un processeur Quadro FX 2000 à 400 MHz fournira 12.8 GFlops. Le gain de temps est plus qu'appréciable.
Malheureusement, le toolkit nVidia n'est ni Open Source, ni libre. En revanche, la spécification du langage Cg est ouverte. Le tout est disponible sous GNU/Linux, Mac OS X et Windows.
La folie mini-ITX
Depuis la sortie, il y a quelques mois, des cartes mères intégrées EPIA 5000 et EPIA 800 du constructeur VIA, les bricoleurs s'en donnent à coeur joie. Trois exemples avec les projets suivant : la bluebox (un PC dans une fly-case), l'EdenStation IPX (un PC dans le boitier d'une station Sun IPX), et le projet HTPC (une DivX Box en forme de voiture).
A quand le cluster en forme de grappe de raisin, ou le firewall immergé au fond de l'aquarium ?
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