RISC OS libéré

Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Édité par Davy Defaud, BAud, Florent Zara et bubar🦥. Modéré par Florent Zara. Licence CC By‑SA.
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nov.
2018
Raspberry Pi

RISC OS est un système développé par Acorn, créateur de l’architecture ARM, pour ses ordinateurs Archimedes.

Bien qu’Acorn ne fabrique plus d’ordinateurs depuis longtemps, le système d’exploitation est toujours en développement. Les sources étaient en accès public (pour certaines versions) mais pas sous une licence libre, c’est maintenant chose faite.

RiscOS open

Historique de RISC OS

La première version de RISC OS date de 1987. À l’époque, le système s’appelle Arthur (il s’agirait d’une contraction de « A RISC OS by Thursday », « Il nous faut un système d’exploitation RISC avant jeudi », référence au temps laissé aux développeurs pour boucler le projet).

Le système propose une interface graphique, du multitâche coopératif, un interpréteur BASIC. Les versions originales occupent 512 kibioctets de mémoire morte dans les ordinateurs Acorn.

Il équipera toutes les machines basées sur les processeurs ARM fabriquées chez Acorn, jusqu’à la faillite de cette dernière en 1998. Cependant, Acorn avait aussi accordé des licences d’utilisation à d’autres entreprises qui ont ensuite repris le développement. PACE (un fabricant de set‐top‐boxes) dispose d’une version des sources qu’il utilise dans ses produits, tandis que l’entreprise RISC OS Ltd. est créée pour reprendre le développement du système pour les ordinateurs de bureau (donc avec une interface graphique classique).

Parallèlement, Castle Technologies, qui produisait les machines d’Acorn, récupère la marque Acorn et l’autorisation de continuer à produire du matériel sous cette marque. D’abord ce seront les mêmes machines, puis à partir de 2002, de nouveaux ordinateurs de sa propre conception.

Cependant, Castle Technologies continue d’utiliser les versions de RISC OS héritées d’Acorn. Cela ne plaît pas du tout à RISC OS Ltd., et les deux entreprises se lancent dans une guerre de licences pour savoir qui a vraiment les droits sur RISC OS.

RISC OS Ltd. continue à fournir des mises à jour pour les machines existantes (ce sont les versions 4.x de RISC OS), tandis que Castle Technology développe pour ses nouvelles machines les versions 5.x. Cette version 5 permet d’utiliser RISC OS avec un processeur dont le bus mémoire est sur 32 bits (les premiers processeurs ARM n’ayant qu’un bus mémoire de 26 bits).

Castle Technology rachète à PACE les droits dont il dispose sur RISC OS en 2003, et les sources sont publiées à ce moment, mais pas sous licence libre. Ceci permettra de porter le système sur différents matériels ARM, tels que la Pandora, la Beagle Board ou le Raspberry Pi.

Pendant ce temps, RISC OS Ltd. travaille également à une version 32 bits de sa version, ce sera RISC OS 6.x. Mais peu de matériel fonctionnera avec cette version, aujourd’hui presqu’abandonnée.

De son côté, Castle Technology ne s’en sort pas beaucoup mieux. Il ne peut plus produire les machines conçues par Acorn, car les composants ne sont plus disponibles. Les nouveaux systèmes basés sur le travail de PACE ont également leur lot de problèmes puisqu’ils ne sont pas RoHS (directive européenne interdisant l’utilisation de soudure au plomb, ce qui nécessite des composants matériels adaptés). L’entreprise est en difficulté financière et n’est plus en mesure de produire du nouveau matériel.

En 2016, une nouvelle entreprise est formée, il s’agit de RISC OS Developments Ltd. Elle rachète RISC OS à Castle Technology et, ensuite, publie les sources sous licence Apache 2.0. Après trente ans, le système RISC OS est donc enfin entièrement libre !

Pourquoi RISC OS aujourd’hui ?

RISC OS est un système très léger, une installation complète occupe moins de 4 Mio. Il peut s’installer en mémoire Flash (à côté de u-boot) pour un démarrage très rapide.

Le système est assez simpliste : multitâche coopératif, peu de protection mémoire. Il est donc intéressant de l’utiliser pour de la programmation presque « bare metal » avec un accès direct au matériel. Les applications disponibles sont en fonction des limitations du système. Le seul navigateur Web est NetSurf, par exemple.

RISC OS a également trouvé des applications à la BBC pour l’affichage de certains jeux télévisés, dont « Qui veut gagner des millions ? ». On le trouve également utilisé dans l’affichage des horaires aux arrêts de bus dans certaines villes.

Enfin, RISC OS est fourni avec une version du BBC BASIC, qui permet de démarrer la programmation avec un langage simple d’accès.

Le matériel utilisable

Presque tous les ans depuis 1987, au moins une nouvelle machine compatible avec RISC OS est apparue. Les plus populaires aujourd’hui sont le Raspberry Pi 3, la BeagleBoard et la Pandora.

Certains fabricants proposent des ordinateurs dédiés, permettant d’avoir une machine plus rapide grâce, par exemple, à l’utilisation de SATA pour connecter un SSD (plus rapide qu’une carte SD).

Pour le Raspberry Pi, la distribution NOOBS permet d’installer et de démarrer facilement RISC OS.

Aller plus loin

  • # Intérêt quasi null

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à -1.

    RiscOS n'a a mon humble avis aucun intérêt c'est d'ailleurs sans doute la raison pour laquelle il a été libéré : il n'a plus de clients et plus les moyens de se développer. Certes il est optimisé pour les processeur RISC mais aujourd'hui les compilateurs performants savent optimiser les "OS normaux" et surtout étant donné qu'il n'était pas libre, il n'a pas d'applications, pire il est mal testé et donc potentiellement truffé de faille…

    Sous licence Creative common. Lisez, copiez, modifiez faites en ce que vous voulez.

    • [^] # Re: Intérêt quasi null

      Posté par  . Évalué à 7. Dernière modification le 13 novembre 2018 à 14:29.

      Tu n'y trouves pas d'intérêt, mais ne dis pas qu'il n'y en a pas.

      L'informatique ne se cantonne pas à faire tourner un firefox sur x86 ! Dans l'informatique embarquée, là ou des OS comme eCOS & co sont encore bien présents, ce genre d'OS minimaliste peut tout à fait percer…

      Et puis t'es mignon, mais je te met au défi d'avoir un système GNU/Linux complet sur 4MiB.
      Rien que le noyaux générique de ma Debian pète le quota:

        ~$ ls -lah /boot/vmlinuz-4.9.0-*
        -rw-r--r-- 1 root root 4.1M May  8  2018 /boot/vmlinuz-4.9.0-6-amd64
        -rw-r--r-- 1 root root 4.1M Aug 21 16:50 /boot/vmlinuz-4.9.0-8-amd64
      
      • [^] # Re: Intérêt quasi null

        Posté par  . Évalué à 9.

        Avec un linux actuel, c'est effectivement difficile d'avoir un système complet aussi petit (le plus petit que j'ai trouvé est Tiny Core avec un système CLI en 11Mo, et CLI+X en 16Mo.

        Ceci dit, on peut trouver plus petit avec plus vieux: Basic Linux tient en 2.8Mo.

        • [^] # Re: Intérêt quasi null

          Posté par  . Évalué à 3.

          Bonnes recherches, un système basé sur un Buildroot un peu customisé fera également quelques Mo à peine…

          • [^] # Re: Intérêt quasi null

            Posté par  . Évalué à 10.

            KolibriOS (1,44 Mo) ?

            • [^] # Re: Intérêt quasi null

              Posté par  . Évalué à 3.

              Je ne connaissais pas, merci du partage

              • [^] # Re: Intérêt quasi null

                Posté par  . Évalué à 3.

                De rien.
                Pour info, c'est basé sur le projet MenuetOS, les 2 projet sont sous GPL (la licence, pas le carburant bien sûr).

                • [^] # Re: Intérêt quasi null

                  Posté par  . Évalué à 3.

                  Pour info, c'est basé sur le projet MenuetOS, les 2 projet sont sous GPL (la licence, pas le carburant bien sûr).

                  MenuetOS 32 bits est sous GPL, mais la version 64 bits, non. La licence de la version 64 bits n’est même pas une licence libre, a priori.

                  • [^] # Re: Intérêt quasi null

                    Posté par  . Évalué à 5.

                    La licence a au moins le mérite d'être courte et compréhensible.

                    Et n'est certainement pas libre sans aucune équivoque puisque :
                    - la liberté d'utiliser le logiciel est entravée
                    - la liberté de copier le logiciel est entravée
                    - la liberté d'étudier le logiciel est explicitement niée
                    - la liberté de modifier et redistribuer le logiciel est explicitement niée

                    BeOS le faisait il y a 20 ans !

                  • [^] # Re: Intérêt quasi null

                    Posté par  . Évalué à 1.

                    Je savais pas, mais au moins la version 32 bit l'est.
                    Si on veut un petit système en général c'est pour des contraintes de ressource, donc la version 64 bit perd de son utilité de toute manière.

      • [^] # Re: Intérêt quasi null

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

        "Et puis t'es mignon, mais je te met au défi d'avoir un système GNU/Linux complet sur 4MiB."

        Et openwrt, ca tourne dans combien de flash à ton avis?

    • [^] # Re: Intérêt quasi null

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 10.

      RiscOS n'a a mon humble avis aucun intérêt

      Pourquoi ?

      Certes il est optimisé pour les processeur RISC mais aujourd'hui les compilateurs performants savent optimiser

      Je pense (en fait, j'en suis quasiment sur :) qu'entre optimiser globalement un OS, et avoir un compilateur qui optimise un binaire, il y a une différence énorme.

      étant donné qu'il n'était pas libre, il n'a pas d'applications

      Voilà, maintenant, RiscOS est libre, si le basic bbc est aussi bon qu'à l'ancien temps, tu n'auras aucun mal à coder les applications qui te manque.

      il est mal testé et donc potentiellement truffé de faille…

      Voilà, au boulot, p'tit gars !

      • [^] # Re: Intérêt quasi null

        Posté par  . Évalué à 5. Dernière modification le 13 novembre 2018 à 16:53.

        Tu peut écrire les applications que tu veux avec ça : « Le système est assez simpliste : multitâche coopératif, peu de protection mémoire. » tu ne passera jamais à l'échelle.

        Qu'on puisse trouver des cas d'usage, ça n'en fait aucun doute (je voulais justement mettre un système d'exploitation sur ma montre…). Mais ça va clairement rester une niche. Haiku qui pars d'une base BeOS avec quelques qualités est déjà dans une niche assez étroite.

        La machine qui pourrait accueillir RiscOS c'est le PI3 et il se satisfait très bien d'un linux…

        Je pense (en fait, j'en suis quasiment sur :) qu'entre optimiser globalement un OS, et avoir un compilateur qui optimise un binaire, il y a une différence énorme.

        1. Quand on ne fait rien (peu de fonctionnalité ni de sécurité), être « optimisé » est facile.
        2. Qu'est-ce qui te dit qu'il est particulièrement optimisé ? Qu'entends-tu par optimisé ?
      • [^] # Re: Intérêt quasi null

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 1.

        Je pense (en fait, j'en suis quasiment sur :) qu'entre optimiser globalement un OS, et avoir un compilateur qui optimise un binaire, il y a une différence énorme.

        Oui mais pas tant que ça quand on parle de RISC / CISC. Ce sont juste des jeux d'instruction et je pense qu'il y a tellement de RISC différent que certains CISC sont plus proche de certain RISC que d'autre RISC. En fait pour optimiser un OS au delà du compilateur, il faut l'écrire en assembleur ce qui n'est pas le cas ici. Mais même dans ce cas, un humain aura beaucoup plus de mal a utiliser 100% des instructions modernes d'un processeur qu'un compilateur. Pire le biai humain fais que souvent on utilise "la procédure qui marche" plutôt que la meilleure même en cherchant tout simplement parce que le cerveau est aveuglé par sa solution.

        Sous licence Creative common. Lisez, copiez, modifiez faites en ce que vous voulez.

    • [^] # Re: Intérêt quasi null

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 10. Dernière modification le 14 novembre 2018 à 14:08.

      Bin déjà si tu veux étudier le code source d'un OS, ça t'en fait un de plus de dispo. Et vu que le nombre est pas énorme, c'est toujours ça de pris.

      En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

    • [^] # Re: Intérêt quasi null

      Posté par  . Évalué à -1.

      Il s'en dit des trucs bizzare sur Risc Os… Pas d'intérêt!, il faut vraiment ne pas connaître le système.
      J'utilise Risc Os avec mon raspberry Pi 2 et je ne sais vraiment pas comment je pourrais m'en passé.

      Il est extrêmement léger, quelques secondes pour booter (14 secs). Je programme mon port GPIO d'une facilité enfantine.

      Risc Os est un système vraiment transparent, si vous avez besoin d'une information pour l'utilisation ou pour le programmer, vous trouverez très facilement. Tous les livres sont en ligne.

      Risc Os est le produit d'un seul groupe de développement,tous les efforts sont mis ensemble. Pas de distribution Linux psychédélique qui ne mène à rien et qui disparaît ou qui change de nom sans aucune information solide. ( Combien de distribution Linux sont disparu depuis 2016 ? ) Une équipe évalue les besoins et établit une ligne de développement. Il y a un système de pots en ligne qui fonctionne vraiment bien. Vous pouvez participer à votre niveau.

      Risc Os est une communauté de gens ordinaires qui utilise et développe des logiciels. Pas de multi national qui représente des actionnaires donc le seul but premier est de faire de l'argent sur le dos des utilisateurs, (là je parle de Micr0$0ft…).

      Risc Os sur un raspberry Pi c'est comme roulé une petite voiture sport, Linux sur Raspberry pi c'est comme roulait un camion trop chargé…

      Et si le goût vous prend de joué à des jeux vidéo, acheté vous une PS4….

  • # RISC OS libéré

    Posté par  . Évalué à 3. Dernière modification le 13 novembre 2018 à 21:02.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Acorn_Archimedes

    Un de mes anciens ordis.

    J'ai même travaillé dans une boutique qui à essayé d'en vendre, sans succès…

    Souvenirs, souvenirs.

    @+
    °_°

    • [^] # Re: RISC OS libéré

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 14 novembre 2018 à 10:15.

      Bonjour,

      je suis curieux de savoir pourquoi ça ne s'est pas bien vendu.

      C'est la première fois que j'entends parler de cette machine (et de Acorn).

      Pourtant, il y a eu de beaux bijoux tels que les Goupils, https://fr.wikipedia.org/wiki/SMT_Goupil mais ce fut Thomson qui fut retenu pour équiper les écoles en France, dommage. Et là, je découvre qu'il y avait encore mieux que Goupil.

      Pourquoi bloquer la publicité et les traqueurs : https://greboca.com/Pourquoi-bloquer-la-publicite-et-les-traqueurs.html

      • [^] # Re: RISC OS libéré

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2. Dernière modification le 14 novembre 2018 à 11:43.

        Pourtant, il y a eu de beaux bijoux tels que les Goupils, https://fr.wikipedia.org/wiki/SMT_Goupil mais ce fut Thomson qui fut retenu pour équiper les écoles en France, dommage.

        Pour être vraiment exact, il y avait bien des Goupils, le nanoréseau Thomson étant administré par une machine compatible IBM PC. Dans l'école où travaillait ma mère, il y avait bien un petit renard :)

      • [^] # Re: RISC OS libéré

        Posté par  . Évalué à 10.

        Comme le résume la page dédiée sur Grospixel:

        On est en 1987, et l'Atari ST et le Commodore Amiga font un carton. Acorn se lance dans le développement d'un micro-ordinateur 32-bits : l'Archimedes, qui sort en août. L'Archimedes est à l'époque de sa sortie le micro-ordinateur le plus puissant du marché, avec son microprocesseur RISC nommé ARM2, dont le développement a coûté encore une fois une fortune à Acorn. Hélas, comme beaucoup de systèmes, l'Archimedes va souffrir d'un manque cruel de logiciels. Les développeurs se sont focalisés sur le "tiercé MC 68000" : ST, Amiga, et Mac, et même le PC fait de la figuration sur le marché.

        Et j'ajouterai surtout un manque de jeux, un prix plus élevé que les Atari et Amiga et un manque de notoriété hors du Royaume-Uni (je n'ai pas souvenir d'avoir vu passer des masses d'articles sur Acorn dans la presse jeux info de l'époque : Gen4/Tilt/Joystick/Micronews).

        Quand on est gamin à la fin des années 80 et qu'on tanne ses parents pour acheter un ordi, on prend le même que les copains pour avoir des jeux pirates que l'on s'échange à la récré. Donc on prend le plus souvent un Atari 520 STF ou un Amiga 500 selon le budget des parents. Les Amstrad qui avaient cartonné quelques années plus tôt en France sont déjà en perte de vitesse.

        Puis au début des années 90, avec l'arrivée des carte sons, du VGA, des processeurs de plus en plus puisant, le PC a tout balayé de toute façon.

        Bref, l'Archimedes avait un environnement concurrentiel bien chargé…

        • [^] # Re: RISC OS libéré

          Posté par  (Mastodon) . Évalué à 7.

          C'est exactement ça.

          Mon parcours perso : ATARI STE (la classe) -> ATARI Falcon030 (la semi-loose) -> Pentium90 (la défaite de l'originalité).

          En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

          • [^] # Re: RISC OS libéré

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

            pff ….

            ZX81 -> VIC 20 -> COMMODORE 64 ( The BEST ) -> Amiga 500 (Mieux que ATARI ST ;) ) -> PC (SCO UNIX + W95) puis Linux

            désolé j'ai pas pu attendre dredi

            • [^] # Re: RISC OS libéré

              Posté par  . Évalué à 2.

              Amiga 500 (Mieux que ATARI ST ;) )

              Oui mais à 4700 Frs contre 2990 Frs pour un Atari 520 STF, je n'ai jamais pu convaincre la paternel à l'époque :-(((

              • [^] # Re: RISC OS libéré

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                En 88 je bossais et je crois que cela a été un de mes premiers "cadeaux" fait à moi même …

                Et je regrette un peu cette saine rivalité entre les 2 machines :)

          • [^] # Re: RISC OS libéré

            Posté par  . Évalué à 6.

            ATARI Falcon030 (la semi-loose)

            Ouais ça n'a pas eu le succès escompté mais ça reste une machine mythique qui faisait rêver par ses capacités (notamment le DSP)…
            Tu l'as toujours ? ;)

            (pour ma part j'ai toujours un Amiga 1200 + HDD + carte accélératrice :)

            • [^] # Re: RISC OS libéré

              Posté par  (Mastodon) . Évalué à 6.

              Et non, j'ai vendu mon Falcon030 (au synthé du groupe Gold d'ailleurs !).

              En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

              • [^] # Re: RISC OS libéré

                Posté par  . Évalué à 1.

                bon, c'est trolldi…

                il fallait le vendre au batteur ! Étant pleins de vide les atari étaient surtout réputés pour leur caisse de résonance, que le monde musical appréciait pour ses fixations (des ports DIN).
                :D

          • [^] # Re: RISC OS libéré

            Posté par  . Évalué à 2.

            Moi j'ai commencé par un Apple II avec extension de RAM de 16 Kio soit 64 Kio au total. A l'époque Apple livrait ses machines avec les schémas électronique complets. La grande classe ! :)
            Ensuite un Atari 1040 ST puis le Falcon 030 machine que j'ai adorée et je regrette d'avoir (bien) vendue à une époque où j'avais besoin d'argent :(
            Après je suis passé au PCs (en commençant par un Cyrix 6x86) brièvement sous Windows puis sous Redhat assez brièvement aussi pour finir sous Debian depuis pas mal d'années …

    • [^] # Re: RISC OS libéré

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 10.

      Souvenirs, souvenirs.

      Ah que oui :)

      De mon coté, j'ai eu la chance d'avoir sur mon bureau pendant quelques mois un des premiers Archimedes arrivé en France, et d'être payé pour jouer avec. Grosse bataille avec les collègues pour prendre lec commandes, mais déja première impression : « Fichtre, cette machine est très véloce ! », puis arrive la découverte du système d'exploitation, et surtout de la fabuleuse intégration du BBC Basic avec l'environnement WIMP, de l'assembleur, des points d'entrée de l'OS, toussa… Comparé au ST ou à l'Amiga, c'était vraiment un nouveau monde.

      Le but de l'opération était de faire le portage d'un jeu dont j'avais déja fait la version Atari. Comme pratiquement tout était écrit en C bien portable, la chose a été vite faite (modulo les graphiques qui auraient bien mérités une adaptation aux possibilité de la machine) et le résultat assez exceptionnel par rapport à l'existant : Amiga, ST et PC.

      Hélas, le marché pour ce bijou Acorn est resté très petit, et surtout, ça n'était pas les gamers qui achetaient, et le jeu n'est jamais sorti dans le commerce.

      Bon, c'est pas tout de raconter ma vie, je vais de ce pas à la recherche d'un écran pour mon Raspi pour voir si Arthur est aussi bien que dans mes souvenirs de vieux…

      • [^] # Re: RISC OS libéré

        Posté par  . Évalué à 3.

        L'Archimede était une belle machine, mais pas une machine de jeux.

        L'Archimède n'était pas adapté aux jeux d'action 2D, qui fleurissaient à la fin des années 80.

        Et même en 3D, il ne laissait pas la concurrence sur place (Zarch sur Archimedes, a été très bien adapté sur ST et Amiga). Les versions haut de gamme de l'Archimedes sortaient de la 3D face pleine, mais dans des gammes de prix qui faisaient que de toute façons un Amiga accéléré aurait fait au moins aussi bien (et à une époque où de toutes façons le PC commençait à faire mieux avec les 486 qui arrivaient, et qui ont mis tout le monde d'accord).

        Pour trouver des machines de l'époque pouvant mettre une pile à l' Amiga, il faut plutôt regarder du côté des X68000.

        Discussions en français sur la création de jeux videos : IRC libera / #gamedev-fr

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