Après 5 mois de développement, une nouvelle version de Blender sort avec des nouvelles fonctions et des améliorations.
Les principales sont le système SoftBody, la nouvelle possibilité de subdivision et une amélioration du code du logiciel. On peut aussi remarquer des améliorations dans l'interface qui permettront une prise en main encore plus facile.
Appel à conférencier pour le prochain forum PHP de Paris
L'AFUP lance son habituel appel à conférencier pour le prochain forum PHP de Paris. Le salon se déroulera en novembre et contiendra une journée technique ainsi qu'une journée plus orientée fonctionnelle et décisionnelle.
Le dépôt des candidatures est à faire avant la fin du mois de juin.
l'AFUP, association française des utilisateurs de PHP, a pour but principal de promouvoir PHP auprès des professionnels. Elle organise chaque année un forum sur Paris pour renforcer l'image de PHP et sa communauté. Y sont présents la plupart des personnalités françaises du milieu mais aussi plusieurs développeurs du langage.
L'année précédente on a ainsi vu Rasmus Lerdorf (inventeur du langage), Zeev Suraski (un des deux responsables du moteur interne des versions modernes de PHP) et Derick Rethans (contributeur important, développeur de l'extension xdebug) ainsi que des représentants de MySQL AB.
Les sujets sont en général très variés, pour la technique ça va du XML à la programmation orientée objet en passant par les bases de données et les framework. Pour la journée fonctionnel ce sont plus des retours d'expériences d'entreprises qui commentent ce qu'elles ont fait. Dans les liens vous trouverez la page de l'édition précédente avec les résumés à lire et les présentations à télécharger.
Le dépôt des candidatures est à faire avant la fin du mois de juin.
l'AFUP, association française des utilisateurs de PHP, a pour but principal de promouvoir PHP auprès des professionnels. Elle organise chaque année un forum sur Paris pour renforcer l'image de PHP et sa communauté. Y sont présents la plupart des personnalités françaises du milieu mais aussi plusieurs développeurs du langage.
L'année précédente on a ainsi vu Rasmus Lerdorf (inventeur du langage), Zeev Suraski (un des deux responsables du moteur interne des versions modernes de PHP) et Derick Rethans (contributeur important, développeur de l'extension xdebug) ainsi que des représentants de MySQL AB.
Les sujets sont en général très variés, pour la technique ça va du XML à la programmation orientée objet en passant par les bases de données et les framework. Pour la journée fonctionnel ce sont plus des retours d'expériences d'entreprises qui commentent ce qu'elles ont fait. Dans les liens vous trouverez la page de l'édition précédente avec les résumés à lire et les présentations à télécharger.
La guerre des formats continue !
Alors que l'OASIS vient tout juste de normaliser un ensemble de formats destinés à être utilisés par les suites bureautiques, Microsoft commence à révéler quelques informations sur Microsoft Office 12, notamment sur les formats de ses documents.
Comme il fallait s'y attendre, Microsoft ne semble pas avoir choisi d'utiliser les formats "OpenDocument" de l'OASIS, même s'il s'en inspire : après avoir "testé" les conteneurs utilisant XML dans la précédente version de Office 2003, Microsoft s'est définitivement engagé dans cette voie puisque les nouveaux formats utiliseront cette technologie et seront le support d'enregistrement par défaut de la prochaine suite MS Office.
Les ressemblances avec les standards de l'OASIS sont nombreuses : les documents seront enregistrés dans une archive zippée qui contiendra plusieurs fichiers. Les spécifications de ces formats seront accessibles à tous et il sera donné l'autorisation à quiconque de manipuler ces documents. À travers ces choix technologiques et de licence, Microsoft cherche à concurrencer l'OASIS sur le terrain de l'ouverture et de l'interopérabilité.
L'entreprise de Redmond ne s'arrête pas là et prévoit de rendre les versions précédentes de MS Office (2000, XP, 2003) compatibles avec ces nouveaux formats. Microsoft tend donc à favoriser l'adoption de ses nouveaux formats.
Comme il fallait s'y attendre, Microsoft ne semble pas avoir choisi d'utiliser les formats "OpenDocument" de l'OASIS, même s'il s'en inspire : après avoir "testé" les conteneurs utilisant XML dans la précédente version de Office 2003, Microsoft s'est définitivement engagé dans cette voie puisque les nouveaux formats utiliseront cette technologie et seront le support d'enregistrement par défaut de la prochaine suite MS Office.
Les ressemblances avec les standards de l'OASIS sont nombreuses : les documents seront enregistrés dans une archive zippée qui contiendra plusieurs fichiers. Les spécifications de ces formats seront accessibles à tous et il sera donné l'autorisation à quiconque de manipuler ces documents. À travers ces choix technologiques et de licence, Microsoft cherche à concurrencer l'OASIS sur le terrain de l'ouverture et de l'interopérabilité.
L'entreprise de Redmond ne s'arrête pas là et prévoit de rendre les versions précédentes de MS Office (2000, XP, 2003) compatibles avec ces nouveaux formats. Microsoft tend donc à favoriser l'adoption de ses nouveaux formats.
Un aperçu du prochain Mozilla Firefox
La fondation Mozilla vient de publier une version alpha du prochain Mozilla Firefox 1.1 (nommé « Deer Park »). Cette version de test public permet surtout à tout un chacun de se faire une idée de ce que apportera cette prochaine version.
La liste et l'importance des nouveautés mérite en effet une petite actu malgré le fait que ce soit encore en développement et en test. On y trouve, en vrac :
- Un support XForms : XForms est l'avenir que nous a préparé le W3C pour l'édition et la diffusion de formulaires via le Web. Ce format est intégré à XML et propose une logique et des contrôles complexes qui faisaient défaut aux formulaires HTML.
- Des évolutions CSS, et en particulier un premier support pour la gestion des colonnes, la gestion des guillemets imbriqués ou les compteurs et la numérotation. On notera aussi une nouvelle règle pour sélectionner des objets selon l'URL du document (très pratique pour personnaliser des sites depuis le userContent.css).
- Un support de SVG natif (images vectorielles avec une syntaxe XML) : sans plugin, et avec possibilité de mélanger du SVG avec d'autres dialogues XML dans une même page. Le support est loin d'être complet mais il permet déjà l'intégration d'images complexes et l'utilisation d'animations ou du scripting via DOM.
- E4X : une API simplifiée (et normalisée par l'ECMA) pour remplacer DOM quand on n'a pas besoin de toute l'artillerie lourde.
- Implémentation de XTF (eXtensible Tag Framework), qui permet l'ajout de nouveaux espaces de noms et dialectes XML sans toucher au c½ur de Mozilla. C'est sur cette base qu'a été faite l'implémentation XForms.
- La gestion des extensions a été retravaillée. On peut supprimer une extension simplement en supprimant le répertoire associé, plus aucune donnée ne se trouve dans des fichiers partagés. L'installation se passe aussi simplement en copiant le XPI dans le répertoire d'extensions. On voit aussi arriver la possibilité d'avoir des extensions en dehors du répertoire de l'application ou du profile.
- L'amélioration du navigateur sur Mac OS X
La liste et l'importance des nouveautés mérite en effet une petite actu malgré le fait que ce soit encore en développement et en test. On y trouve, en vrac :
- Un support XForms : XForms est l'avenir que nous a préparé le W3C pour l'édition et la diffusion de formulaires via le Web. Ce format est intégré à XML et propose une logique et des contrôles complexes qui faisaient défaut aux formulaires HTML.
- Des évolutions CSS, et en particulier un premier support pour la gestion des colonnes, la gestion des guillemets imbriqués ou les compteurs et la numérotation. On notera aussi une nouvelle règle pour sélectionner des objets selon l'URL du document (très pratique pour personnaliser des sites depuis le userContent.css).
- Un support de SVG natif (images vectorielles avec une syntaxe XML) : sans plugin, et avec possibilité de mélanger du SVG avec d'autres dialogues XML dans une même page. Le support est loin d'être complet mais il permet déjà l'intégration d'images complexes et l'utilisation d'animations ou du scripting via DOM.
- E4X : une API simplifiée (et normalisée par l'ECMA) pour remplacer DOM quand on n'a pas besoin de toute l'artillerie lourde.
- Implémentation de XTF (eXtensible Tag Framework), qui permet l'ajout de nouveaux espaces de noms et dialectes XML sans toucher au c½ur de Mozilla. C'est sur cette base qu'a été faite l'implémentation XForms.
- La gestion des extensions a été retravaillée. On peut supprimer une extension simplement en supprimant le répertoire associé, plus aucune donnée ne se trouve dans des fichiers partagés. L'installation se passe aussi simplement en copiant le XPI dans le répertoire d'extensions. On voit aussi arriver la possibilité d'avoir des extensions en dehors du répertoire de l'application ou du profile.
- L'amélioration du navigateur sur Mac OS X
Google finance le logiciel libre
Google vient d'annoncer qu'il financerait des étudiants (et uniquement des étudiants) pour travailler sur une série de projets en logiciels libres. Le programme a été nommé "Summer of code".
Une liste de projets et d'idées est publiée. On y trouve en vrac Python, Perl, Apache, Ubuntu, Mono, Gnome, Wine et Subversion. Pour chaque projet est fournie une liste d'idées à partir desquelles les étudiants peuvent faire leurs propositions. On y trouve la réduction de l'utilisation mémoire du client email Evolution, l'implémentation d'une manière de télécharger une applet gnome depuis un navigateur, le développement d'un nouveau module "per-child" pour Apache 2 et bien d'autres choses variées.
Les étudiants qui obtiendront les résultats annoncés et acceptés à l'avance se verront affectés 4500$. Google annonce avoir débloqué des fonds pour 200 étudiants au maximum (soit 900k$ potentiels).
Une liste de projets et d'idées est publiée. On y trouve en vrac Python, Perl, Apache, Ubuntu, Mono, Gnome, Wine et Subversion. Pour chaque projet est fournie une liste d'idées à partir desquelles les étudiants peuvent faire leurs propositions. On y trouve la réduction de l'utilisation mémoire du client email Evolution, l'implémentation d'une manière de télécharger une applet gnome depuis un navigateur, le développement d'un nouveau module "per-child" pour Apache 2 et bien d'autres choses variées.
Les étudiants qui obtiendront les résultats annoncés et acceptés à l'avance se verront affectés 4500$. Google annonce avoir débloqué des fonds pour 200 étudiants au maximum (soit 900k$ potentiels).
Groupe de discussion Common Criteria avec Mandriva Linux au Cetic (Belgique)
Le jeudi 2 juin, le Cetic organise un groupe de discussion sur l'utilisation des critères communs en sécurité.
La certification Common Criteria (ou CC) est une norme mondialement reconnue (ISO-IEC 15408) pour l’évaluation de la sécurité des produits et des systèmes informatiques.
Eric Gheur, de Galaxia, fera une introduction aux Common Criteria. Jean-François Molderez, du Cetic, présentera l’utilisation et la modélisation des concepts Common Criteria en vue d’une meilleure maitrise du processus de certification.
Enfin, Yann Droneaud, de Mandriva, présentera les rapports entre Linux et les Common Criteria. Il abordera la signification des certifications EAL3 de SuSE et Red Hat Linux ainsi que le développement en cours d'un système à base de noyau Linux et visant la certification EAL5.
La certification Common Criteria (ou CC) est une norme mondialement reconnue (ISO-IEC 15408) pour l’évaluation de la sécurité des produits et des systèmes informatiques.
Eric Gheur, de Galaxia, fera une introduction aux Common Criteria. Jean-François Molderez, du Cetic, présentera l’utilisation et la modélisation des concepts Common Criteria en vue d’une meilleure maitrise du processus de certification.
Enfin, Yann Droneaud, de Mandriva, présentera les rapports entre Linux et les Common Criteria. Il abordera la signification des certifications EAL3 de SuSE et Red Hat Linux ainsi que le développement en cours d'un système à base de noyau Linux et visant la certification EAL5.
La troisième édition du concours de sécurité informatique « Challenge SecuriTech » se déroulera du 11 juin au 1er juillet 2005.
Le Challenge SecuriTech est un concours de sécurité informatique en ligne, gratuit et ouvert à tous.
À partir du samedi 11 juin 2005 à 00h00, plus de 15 épreuves de sécurité vous seront proposées. Vous aurez alors 3 semaines pour les résoudre. Elles couvriront de nombreux aspects de la sécurité tels que les failles web et applicatives, l'analyse réseau, le reverse engineering, la cryptanalyse, la stéganographie, le forensics, etc. Chaque épreuve résolue vous apportera un certain nombre de points, permettant d'effectuer un classement. De nombreux lots récompenseront les meilleurs.
Deux nouveautés viendront agrémenter cette troisième édition : tout d'abord l'intégration des challenges au sein d'un scénario, ensuite l'orientation des niveaux, plus proches de vraies problématiques de sécurité.
Venez tester, améliorer et comparer vos connaissances en sécurité avec plus de 2500 autres participants !
Les inscriptions sont ouvertes sur http://www.challenge-securitech.com/
Le challenge « SecuriTech » est organisé par le Mastère Spécialisé « Sécurité de l’Information et des Systèmes » de l’ESIEA, formation BAC+6 accréditée par la commission des Grandes Ecoles.
À partir du samedi 11 juin 2005 à 00h00, plus de 15 épreuves de sécurité vous seront proposées. Vous aurez alors 3 semaines pour les résoudre. Elles couvriront de nombreux aspects de la sécurité tels que les failles web et applicatives, l'analyse réseau, le reverse engineering, la cryptanalyse, la stéganographie, le forensics, etc. Chaque épreuve résolue vous apportera un certain nombre de points, permettant d'effectuer un classement. De nombreux lots récompenseront les meilleurs.
Deux nouveautés viendront agrémenter cette troisième édition : tout d'abord l'intégration des challenges au sein d'un scénario, ensuite l'orientation des niveaux, plus proches de vraies problématiques de sécurité.
Venez tester, améliorer et comparer vos connaissances en sécurité avec plus de 2500 autres participants !
Les inscriptions sont ouvertes sur http://www.challenge-securitech.com/
Le challenge « SecuriTech » est organisé par le Mastère Spécialisé « Sécurité de l’Information et des Systèmes » de l’ESIEA, formation BAC+6 accréditée par la commission des Grandes Ecoles.
10x10 - le pari de Jeff Waugh
Au GUADEC, qui s'est tenu cette année à Stuttgart, Jeff Waugh a tenu une conférence le 30 mai sur GNOME 3.0 (qu'il a surnommé ToPaZ pour Three Point Zero). Ce fut l'occasion pour lui de lancer un grand défi aux utilisateurs et développeurs de GNOME.
Dans sa présentation, il a fait apparaître une page sur laquelle on pouvait lire "10x10".
Sûr de son effet, il avertit les auditeurs que les chiffres qui vont être avancés sont plutôt ambitieux, et qu'il va utiliser un jargon "marketing". La page suivante a fait l'effet d'une bombe : "détenir 10% des parts de marché globales sur les ordinateurs de bureau d'ici 2010".
Dans sa présentation, il a fait apparaître une page sur laquelle on pouvait lire "10x10".
Sûr de son effet, il avertit les auditeurs que les chiffres qui vont être avancés sont plutôt ambitieux, et qu'il va utiliser un jargon "marketing". La page suivante a fait l'effet d'une bombe : "détenir 10% des parts de marché globales sur les ordinateurs de bureau d'ici 2010".
Concours : réalisation d'un kakémono pour Léa
Léa est de plus en plus présente à diverses manifestations, il lui manque un moyen de s'afficher.
Léa ouvre un concours pour la réalisation d'un kakémono c'est à dire une grande affiche à suspendre lors des manifestations auxquelles Léa participe.
Léa ouvre un concours pour la réalisation d'un kakémono c'est à dire une grande affiche à suspendre lors des manifestations auxquelles Léa participe.
Nouveau rebondissement dans l'affaire du pilote PWC
Le début de l'affaire du pilote pwc remonte à août 2004. Jusqu'à cette époque, la partie libre de ce pilote pour webcams basés sur des chipsets Philips était disponible dans la version officielle du noyau Linux. Toutefois, ce pilote ne permettait de gérer que les modes de basse qualité des webcams, un module supplémentaire propriétaire, pwcx, étant nécessaire pour accéder aux modes évolués qui nécessitaient des routines de décompression.
En août 2004, un différent opposa les développeurs du noyau Linux au développeur du pilote. En effet, le module libre mettait en place un hook spécifique dans le noyau permettant au module non-libre de mettre à disposition ses fonctionnalités avancées de décompression. Or, les développeurs noyau, et en particulier Linus Torvalds, ne souhaitaient pas mettre à disposition un hook particulier pour les besoins d'un module propriétaire : "if a change is needed to be made to the kernel in order to get a closed source module to work, that module must be made opensource".
L'auteur du pilote a alors fait savoir que ce hook existait depuis longtemps et qu'il ne comprenait pas cette décision. Au final, la discussion a amené l'auteur à demander le retrait du pilote.
Le noyau Linux ne disposait alors plus de pilote pour les webcams à base de composants Philips, pourtant très répandues. Heureusement, un français, Luc Saillard, a repris le développement de ce dernier. À la mi-septembre 2004, il envoie un patch contenant une nouvelle version du pilote, entièrement libre, et permettant d'utiliser certains modes de décompression qui n'étaient auparavant utilisables qu'avec le module propriétaire, grâce à de l'ingénierie inverse. Tout semblait donc s'arranger.
Mais, tout récemment, nouveau coup de théâtre : le développeur originel du pilote demande de nouveau le retrait de ce dernier, arguant du fait que le pilote de Luc Saillard aurait été réalisé plus par décompilation du pilote propriétaire que par ingénierie inverse. Après une investigation plus poussée, Alan Cox a trouvé que les remarques de l'auteur originel étaient recevables. Il a par ailleurs eu une discussion amicale avec Philips qui a abouti au retrait du code litigieux des décompresseurs.
À ce jour, le noyau Linux supporte donc toujours les webcams à base de composants Philips, mais uniquement dans les modes basiques. Toutefois, ce rebondissement n'est certainement pas le dernier dans cette saga, et l'espoir de disposer un jour d'un pilote complètement libre et dégagé de tout problème reste présent.
En août 2004, un différent opposa les développeurs du noyau Linux au développeur du pilote. En effet, le module libre mettait en place un hook spécifique dans le noyau permettant au module non-libre de mettre à disposition ses fonctionnalités avancées de décompression. Or, les développeurs noyau, et en particulier Linus Torvalds, ne souhaitaient pas mettre à disposition un hook particulier pour les besoins d'un module propriétaire : "if a change is needed to be made to the kernel in order to get a closed source module to work, that module must be made opensource".
L'auteur du pilote a alors fait savoir que ce hook existait depuis longtemps et qu'il ne comprenait pas cette décision. Au final, la discussion a amené l'auteur à demander le retrait du pilote.
Le noyau Linux ne disposait alors plus de pilote pour les webcams à base de composants Philips, pourtant très répandues. Heureusement, un français, Luc Saillard, a repris le développement de ce dernier. À la mi-septembre 2004, il envoie un patch contenant une nouvelle version du pilote, entièrement libre, et permettant d'utiliser certains modes de décompression qui n'étaient auparavant utilisables qu'avec le module propriétaire, grâce à de l'ingénierie inverse. Tout semblait donc s'arranger.
Mais, tout récemment, nouveau coup de théâtre : le développeur originel du pilote demande de nouveau le retrait de ce dernier, arguant du fait que le pilote de Luc Saillard aurait été réalisé plus par décompilation du pilote propriétaire que par ingénierie inverse. Après une investigation plus poussée, Alan Cox a trouvé que les remarques de l'auteur originel étaient recevables. Il a par ailleurs eu une discussion amicale avec Philips qui a abouti au retrait du code litigieux des décompresseurs.
À ce jour, le noyau Linux supporte donc toujours les webcams à base de composants Philips, mais uniquement dans les modes basiques. Toutefois, ce rebondissement n'est certainement pas le dernier dans cette saga, et l'espoir de disposer un jour d'un pilote complètement libre et dégagé de tout problème reste présent.
Sortie de l'émulateur Qemu 0.7.0
Après plus de 6 mois de développement, une nouvelle version de Qemu est sortie fin avril. Qemu est un émulateur fonctionnant dans deux modes différents. Le premier mode permet d'émuler une architecture matérielle complète : le processeur ainsi que les périphériques matériels comme les disques, les cartes réseau, les ports séries, etc. Ce mode permet d'exécuter un système d'exploitation complet, et se rapproche de ce que permet l'émulateur Bochs. Le second mode, fonctionnant sous GNU/Linux uniquement permet d'exécuter des binaires prévus pour une architecture donnée sur une autre architecture : l'émulation n'a lieu que pour un processus particulier.
Le premier mode permettant d'exécuter un système d'exploitation complet, il est parfait pour tester de nouveaux systèmes, réaliser le débogage de modules noyau ou simuler des réseaux composés de machines virtuelles. Le second mode permet par exemple aux possesseurs d'architectures non-x86 d'exécuter des applications propriétaires compilés pour x86 lorsque cela est nécessaire.
Qemu étant indépendant du processeur émulé, il supporte l'émulation de différentes plateformes. L'émulation des processeurs x86 et PPC est complète, et l'émulation des processeurs x86_64, ARM ou SPARC sont à des états plus ou moins avancés. D'autre part, Qemu utilise une technique de traduction dynamique, qui consiste à transformer le code binaire de l'architecture cible en code binaire pour l'architecture hôte. Cette traduction étant effectuée une fois pour toutes pour chaque partie de code, la vitesse d'émulation est grandement améliorée par rapport à un émulateur classique comme Bochs.
Par ailleurs, la version 0.7.0 permet d'utiliser un module noyau, kqemu qui permet d'accélérer encore plus l'émulation, en permettant l'exécution de parties du code directement sur le processeur. Ce module ne fonctionne que si l'on émule un PC sur un PC et est livré sous licence propriétaire. Son auteur, Fabrice Bellard, qui est aussi le développeur principal de Qemu, recherche en effet un sponsor pour le développement de Qemu et kqemu. L'utilisation de cette licence propriétaire a provoqué de vives discussions sur la liste, certains défendant le bien-fondé de la démarche du développeur, d'autres la rejetant. Parallèlement, Paul Brooks a créé un projet expérimental pour développer un module aux fonctionnalités similaires à kqemu, mais distribué sous licence GPL: qvm86.
En dehors de ce support de kqemu, la version 0.7.0 apporte quelques nouveautés ou améliorations comme le support initial de l'architecture x86_64, une amélioration du support SPARC qui permet maintenant de démarrer Linux, le support de l'émulation du port parallèle, des instructions MMX, SSE, SSE2 et PNI, l'amélioration du support ARM, et l'intégration d'un code émulant une unité de calcul en virgule flottante.
Le premier mode permettant d'exécuter un système d'exploitation complet, il est parfait pour tester de nouveaux systèmes, réaliser le débogage de modules noyau ou simuler des réseaux composés de machines virtuelles. Le second mode permet par exemple aux possesseurs d'architectures non-x86 d'exécuter des applications propriétaires compilés pour x86 lorsque cela est nécessaire.
Qemu étant indépendant du processeur émulé, il supporte l'émulation de différentes plateformes. L'émulation des processeurs x86 et PPC est complète, et l'émulation des processeurs x86_64, ARM ou SPARC sont à des états plus ou moins avancés. D'autre part, Qemu utilise une technique de traduction dynamique, qui consiste à transformer le code binaire de l'architecture cible en code binaire pour l'architecture hôte. Cette traduction étant effectuée une fois pour toutes pour chaque partie de code, la vitesse d'émulation est grandement améliorée par rapport à un émulateur classique comme Bochs.
Par ailleurs, la version 0.7.0 permet d'utiliser un module noyau, kqemu qui permet d'accélérer encore plus l'émulation, en permettant l'exécution de parties du code directement sur le processeur. Ce module ne fonctionne que si l'on émule un PC sur un PC et est livré sous licence propriétaire. Son auteur, Fabrice Bellard, qui est aussi le développeur principal de Qemu, recherche en effet un sponsor pour le développement de Qemu et kqemu. L'utilisation de cette licence propriétaire a provoqué de vives discussions sur la liste, certains défendant le bien-fondé de la démarche du développeur, d'autres la rejetant. Parallèlement, Paul Brooks a créé un projet expérimental pour développer un module aux fonctionnalités similaires à kqemu, mais distribué sous licence GPL: qvm86.
En dehors de ce support de kqemu, la version 0.7.0 apporte quelques nouveautés ou améliorations comme le support initial de l'architecture x86_64, une amélioration du support SPARC qui permet maintenant de démarrer Linux, le support de l'émulation du port parallèle, des instructions MMX, SSE, SSE2 et PNI, l'amélioration du support ARM, et l'intégration d'un code émulant une unité de calcul en virgule flottante.
Résultats des trophées du libre 2005
Jeudi dernier s'est déroulée à Soissons la deuxième édition des Trophées du Libre. Six projets libres ont été récompensés, dans chacune des catégories : Sécurité, Structures Publiques et Collectivités, Éducatif, Gestion d’entreprise, Multimédia, Prix Spécial PHP. Un nombre important de projets (plus de 150) avaient fait acte de candidature, ce qui témoigne de l'importance de l'événement.
Pour mémoire, les Trophées du Libre sont un concours international de Logiciel Libre, avec plusieurs prix sur différents thèmes.
Le jury était présidé cette année par David Axmark (co-fondateur de MySQL), et les prix ont été remis aux gagnants en présence de Renaud Dutreil, Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme de l’État.
Lors de la distribution des prix, le jury a insisté sur le caractère innovant et mature des projets gagnants.
Pour mémoire, les Trophées du Libre sont un concours international de Logiciel Libre, avec plusieurs prix sur différents thèmes.
Le jury était présidé cette année par David Axmark (co-fondateur de MySQL), et les prix ont été remis aux gagnants en présence de Renaud Dutreil, Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme de l’État.
Lors de la distribution des prix, le jury a insisté sur le caractère innovant et mature des projets gagnants.
Bochs 2.2
Après plus d'un an d'attente, une nouvelle version stable de l'émulateur IA32-bits libre est sortie. Parmi les nouveautés on retrouve :
- un nouvel émulateur de nombres flottants basé sur SoftFloat,
- un meilleur support AMD-64,
- émulation des cartes SVGA Cirrus,
- une barre d'état dans l'interface,
- beaucoup d'améliorations dans la gestion des entrées/sorties.
QEMU, dont la version 0.7.0 est sortie il y a peu, est de plus en plus en vogue, notamment parmi les développeurs de systèmes d'exploitation, en particulier à cause de sa vitesse d'émulation supérieure à celle de Bochs (voire virtualisation grâce à ses modules d'accélération KQEMU et qvm86), ainsi qu'au support d'architectures non-x86, en particulier PPC et SPARC.
Toutefois, Bochs reste un émulateur très puissant, incluant par exemple un déboggueur/désassembleur intégré ou bien la possibilité de spécifier une image ROM à charger.
Longue vie à Bochs !
- un nouvel émulateur de nombres flottants basé sur SoftFloat,
- un meilleur support AMD-64,
- émulation des cartes SVGA Cirrus,
- une barre d'état dans l'interface,
- beaucoup d'améliorations dans la gestion des entrées/sorties.
QEMU, dont la version 0.7.0 est sortie il y a peu, est de plus en plus en vogue, notamment parmi les développeurs de systèmes d'exploitation, en particulier à cause de sa vitesse d'émulation supérieure à celle de Bochs (voire virtualisation grâce à ses modules d'accélération KQEMU et qvm86), ainsi qu'au support d'architectures non-x86, en particulier PPC et SPARC.
Toutefois, Bochs reste un émulateur très puissant, incluant par exemple un déboggueur/désassembleur intégré ou bien la possibilité de spécifier une image ROM à charger.
Longue vie à Bochs !
Brevets Logiciels: événements la semaine prochaine
La semaine prochaine, plusieurs événements concernant la directive Brevets Logiciels auront lieu.
Une première conférence est organisée par la FFII le mercredi 1er Juin au Parlement Européen.
Une deuxième conférence organisée par les Verts Européens sur le thème "Free Software and Software Patents" aura lieu le Jeudi 2 Juin.
Le même jour, des associations belges organisent une manifestation a Bruxelles, et ont appelé a manifester en ligne.
Le vote du Parlement sur la directive est proche, le comité responsable (JURI) doit voter le 21 juin et le vote en séance plénière à Strasbourg aura lieu le 6 juillet.
Autre info (merci à Olivier HOUTE pour l'info) : R. Stallman, président de la FSF, vient d'adresser au Parlement Italien une lettre ouverte afin de montrer les dangers et les dérives possibles de la brevetabilité des logiciels (version italienne, version française). Il se met à la portée de tous en comparant l'écriture d'un logiciel à celui d'un roman. Si on pouvait breveter une scène, un état d'esprit... ça deviendrait un casse tête d'écrire un roman sans tomber sous de multiples procès ! Le 17 mai, une motion, signée par 99 députés, contre la brevetabilité des logiciels était discutée au Sénat italien.
Une première conférence est organisée par la FFII le mercredi 1er Juin au Parlement Européen.
Une deuxième conférence organisée par les Verts Européens sur le thème "Free Software and Software Patents" aura lieu le Jeudi 2 Juin.
Le même jour, des associations belges organisent une manifestation a Bruxelles, et ont appelé a manifester en ligne.
Le vote du Parlement sur la directive est proche, le comité responsable (JURI) doit voter le 21 juin et le vote en séance plénière à Strasbourg aura lieu le 6 juillet.
Autre info (merci à Olivier HOUTE pour l'info) : R. Stallman, président de la FSF, vient d'adresser au Parlement Italien une lettre ouverte afin de montrer les dangers et les dérives possibles de la brevetabilité des logiciels (version italienne, version française). Il se met à la portée de tous en comparant l'écriture d'un logiciel à celui d'un roman. Si on pouvait breveter une scène, un état d'esprit... ça deviendrait un casse tête d'écrire un roman sans tomber sous de multiples procès ! Le 17 mai, une motion, signée par 99 députés, contre la brevetabilité des logiciels était discutée au Sénat italien.
L'Inde sensibilise ses citoyens à l'Open-Source
Un article sur ZDNet indique que le gouvernement Indien a lancé un programme de large diffusion des logiciels Open-Source pour encourager la population à se familiariser avec les outils informatiques.
Les CD ainsi distribués contiennent des logiciels Open-Source notamment la suite bureautique OpenOffice.org, le navigateur Firefox et le client de messagerie Columba. Le CD est produit par le Centre de développement et d'informatique avancée (CDAC).
Le projet se composera de plusieurs phases :
- d'abord une distribution de 3,5 millions d'exemplaires, localisés en Tamoul. La distribution s'est d'abord réalisée par téléchargement et commande depuis le site dédié, puis, dans un deuxième temps, via des magazines et journaux.
- les logiciels seront diffusés en hindi.
À terme, il est prévu de les localiser dans les 22 langues du pays.
Il est à noter que le gouvernement indien est particulièrement actif dans le domaine des logiciels Open-Source, il a notamment lancé un projet pour créer sa propre licence Open-Source (KPL).
Les CD ainsi distribués contiennent des logiciels Open-Source notamment la suite bureautique OpenOffice.org, le navigateur Firefox et le client de messagerie Columba. Le CD est produit par le Centre de développement et d'informatique avancée (CDAC).
Le projet se composera de plusieurs phases :
- d'abord une distribution de 3,5 millions d'exemplaires, localisés en Tamoul. La distribution s'est d'abord réalisée par téléchargement et commande depuis le site dédié, puis, dans un deuxième temps, via des magazines et journaux.
- les logiciels seront diffusés en hindi.
À terme, il est prévu de les localiser dans les 22 langues du pays.
Il est à noter que le gouvernement indien est particulièrement actif dans le domaine des logiciels Open-Source, il a notamment lancé un projet pour créer sa propre licence Open-Source (KPL).