Steve Langasek et Colin Watson, de l'équipe Debian, nous annonçaient sur la liste de distribution que les échéances étaient maintenant fixées.
Debian 3.1 (nom de code "Sarge") sortirait donc à la fin du mois de mai 2005, près de 3 ans après la sortie de “Woody” (NdM : la dernière mise à jour de la Woody, la 3.0r5, date du 16 avril dernier).
En date de l'annonce, le 3 mai 2005, il ne restait que 85 bogues à régler. L'objectif est de 70-60 bogues le 8 mai, 15 bogues le 18 mai, et zéro, le 27 mai. Resteront la mise à jour du manuel d'installation et la création des images officiels du CD... Si tout va bien, elle sera disponible le 30 mai 2005.
De plus, l'infrastructure testing-security est en place et gérée par l'équipe de sécurité Debian. Vous êtes encouragés à rapporter vos bogues dans le « Système de gestion des bogues Debian » ; une « bug squashing party » (grand nettoyage de bogues) est en cours du 5 au 8 mai.
L'architecture AMD64 a été discutée fréquemment ces derniers temps. Les nouvelles hebdo Debian du 26 avril indiquent d'ailleurs que « presque tous les paquets se construisent pour cette architecture sans problème en utilisant les sources originaux de Debian Sarge » sur « une machine standard mono-processeur EM64T-P4 ».
NdM : Merci à Jean-Rémy Falleri pour avoir également proposé une dépêche sur le sujet.
Microsoft lance un pont, Eric Raymond répond
Brad Smith est un des responsables Microsoft. Lors d'une conférence qui s'est déroulée fin avril, il a tenu des propos d'ouverture envers l'ensemble des acteurs du secteur des logiciels : sans citer les logiciels libres, il a appelé à « jeter des ponts » entre les différents modes de développement de l'industrie logicielle.
Les propos tenus sont rapportés par eWeek, avec des réactions générales à cette annonce ainsi que différents points de vue à propos des brevets logiciels et de la propriété intellectuelle, qui ont occupé une place importante.
Parmi les réactions de personnalité, Eric Raymond a proposé 3 mesures concrètes que Microsoft pourrait appliquer. Elles portent sur les formats et l'interopérabilité : tout d'abord, ouvrir leurs formats fermés ; ensuite, déposer l'arme des brevets logiciels ; enfin soutenir sans les détourner les standards ouverts réseau.
Assistera-t-on à une telle concrétisation de cette annonce d'ouverture ? Sans aucun doute dans les déclarations, comme celle du 3 février 2005 de Bill Gates qui place l'interopérabilité comme priorité de Microsoft (texte toujours pas disponible en français, 3 mois après). Pour les faits, c'est à suivre.
Les propos tenus sont rapportés par eWeek, avec des réactions générales à cette annonce ainsi que différents points de vue à propos des brevets logiciels et de la propriété intellectuelle, qui ont occupé une place importante.
Parmi les réactions de personnalité, Eric Raymond a proposé 3 mesures concrètes que Microsoft pourrait appliquer. Elles portent sur les formats et l'interopérabilité : tout d'abord, ouvrir leurs formats fermés ; ensuite, déposer l'arme des brevets logiciels ; enfin soutenir sans les détourner les standards ouverts réseau.
Assistera-t-on à une telle concrétisation de cette annonce d'ouverture ? Sans aucun doute dans les déclarations, comme celle du 3 février 2005 de Bill Gates qui place l'interopérabilité comme priorité de Microsoft (texte toujours pas disponible en français, 3 mois après). Pour les faits, c'est à suivre.
Mandriva Linux LE2005 : les ISO sont disponibles
Quinze jours après la mise à disposition de l'arborescence d'installation (environ 10 000 packages RPM), les images ISO CD et DVD de la LE2005 viennent d'être répliquées sur quelques dizaines de serveurs FTP publics dans le monde.
Au menu : des mises à jour comme KDE 3.3.2, GNOME 2.8.3, Firefox 1.0.2, Gimp 2.2 et aussi des nouveautés comme le support DKMS (génération dynamique de modules du noyau au démarrage), de meilleures performances et un support matériel étendu.
La LE2005 est une version de transition avant la prochaine version "2006" de Mandriva qui intégrera des composants de Conectiva Linux.
Les images ISO sont disponibles pour les architectures i586, x86-64 et PPC.
Au menu : des mises à jour comme KDE 3.3.2, GNOME 2.8.3, Firefox 1.0.2, Gimp 2.2 et aussi des nouveautés comme le support DKMS (génération dynamique de modules du noyau au démarrage), de meilleures performances et un support matériel étendu.
La LE2005 est une version de transition avant la prochaine version "2006" de Mandriva qui intégrera des composants de Conectiva Linux.
Les images ISO sont disponibles pour les architectures i586, x86-64 et PPC.
Repas du Libre à Toulouse le 11 mai 2005
Un groupe d'utilisateurs de Logiciels Libres de Toulouse propose aux amateurs de ces logiciels de se retrouver le mercredi 11 mai 2005 à 20 heures au restaurant Chez Pierre, 3, rue Delacroix à Toulouse (05-34-40-67-17).
Ce repas sera avant tout l'occasion d'échanger autour du Logiciel Libre afin de mieux nous connaître (et mettre une tête sur une adresse e-mail ou un nickname), de discuter de nos projets respectifs, et pourquoi pas de lancer des initiatives locales autour du Libre.
Nous demandons aux personnes intéressées de s'inscrire, pour que l'on puisse réserver le restaurant en conséquence. Prévoir 10 à 15 Euros pour le repas.
Ce repas sera avant tout l'occasion d'échanger autour du Logiciel Libre afin de mieux nous connaître (et mettre une tête sur une adresse e-mail ou un nickname), de discuter de nos projets respectifs, et pourquoi pas de lancer des initiatives locales autour du Libre.
Nous demandons aux personnes intéressées de s'inscrire, pour que l'on puisse réserver le restaurant en conséquence. Prévoir 10 à 15 Euros pour le repas.
Kaella 2.0 dans les bacs
La Kaella (Knoppix Linux Azur) vient de sortir en version 2.0, basée sur la Knoppix 3.8.1.
Comme d'habitude, la Kaella profite des nouveautés techniques de la Knoppix, qui ne sont pas des moindres :
- Noyau 2.6.11 par défaut
- Possibilité d'écrire dans tous les systèmes de fichiers virtuels (l'installation de logiciels est donc possible) en mode live, grâce à UNIONFS
- Support natif des chipsets WLAN ipw2200 (Centrino2)
- Le répertoire utilisateur et la configuration peuvent être conservés sur le disque dur (même sur NTFS)
- KDE 3.3.2, Gimp 2.2.4, OpenOffice 1.1.3 et plein de mises à jour
De plus, la Kaella a un nouveau look, merci à Michaël et à tous les participants au concours de logos. Le choix a été très très difficile, et la simplicité a primé.
Tout cela valait bien un saut majeur dans le numéro de version ;-)
Comme d'habitude, la Kaella profite des nouveautés techniques de la Knoppix, qui ne sont pas des moindres :
- Noyau 2.6.11 par défaut
- Possibilité d'écrire dans tous les systèmes de fichiers virtuels (l'installation de logiciels est donc possible) en mode live, grâce à UNIONFS
- Support natif des chipsets WLAN ipw2200 (Centrino2)
- Le répertoire utilisateur et la configuration peuvent être conservés sur le disque dur (même sur NTFS)
- KDE 3.3.2, Gimp 2.2.4, OpenOffice 1.1.3 et plein de mises à jour
De plus, la Kaella a un nouveau look, merci à Michaël et à tous les participants au concours de logos. Le choix a été très très difficile, et la simplicité a primé.
Tout cela valait bien un saut majeur dans le numéro de version ;-)
Le projet OpenGraphics abandonné par Tech Source
Le projet OpenGraphics [1] est un projet qui vise à réaliser une carte graphique "libre" pour nos ordinateurs. Évidemment, le mot "libre" n'a pas le même sens pour du matériel que pour du logiciel : pour savoir ce qui se cache précisément derrière ce terme, je vous invite à consulter [1] et [2]. En très bref, le but du projet est de mettre à disposition de la communauté l'ensemble des spécifications nécessaire à l'implémentation de drivers et autres firmware pour cette carte.
Ce projet a immédiatement suscité beaucoup d'intérêt : le manque de cartes vidéos pouvant être exploitées à leur pleine puissance sans utiliser de drivers propriétaire semble être en besoin de plus en plus présent pour la communauté FOSS. En France, Linux Magazine [3] accordait récemment (avril 2005) un long interview à Timothy Miller, leader du projet.
Jusqu'à présent, ce projet était un projet de la société qui emploie Timothy Miller, "Tech Source" : même si ce dernier était le leader du projet sur le plan du développement et de la communauté, c'était sa société qui amenait le financement et le matériel nécessaire à son développement.
Mais récemment, Tech Source a décidé d'abandonner le projet afin de se consacrer à "d'autres priorités". Le 3 mai, le leader du projet OpenGraphics, Timothy Miller, a publié un long texte sur la mailing-list du projet afin d'expliquer la situation de celui-ci et de ce qui était envisagé pour la suite [4].
Ce projet a immédiatement suscité beaucoup d'intérêt : le manque de cartes vidéos pouvant être exploitées à leur pleine puissance sans utiliser de drivers propriétaire semble être en besoin de plus en plus présent pour la communauté FOSS. En France, Linux Magazine [3] accordait récemment (avril 2005) un long interview à Timothy Miller, leader du projet.
Jusqu'à présent, ce projet était un projet de la société qui emploie Timothy Miller, "Tech Source" : même si ce dernier était le leader du projet sur le plan du développement et de la communauté, c'était sa société qui amenait le financement et le matériel nécessaire à son développement.
Mais récemment, Tech Source a décidé d'abandonner le projet afin de se consacrer à "d'autres priorités". Le 3 mai, le leader du projet OpenGraphics, Timothy Miller, a publié un long texte sur la mailing-list du projet afin d'expliquer la situation de celui-ci et de ce qui était envisagé pour la suite [4].
Microsoft et l'INRIA vont créer un laboratoire commun à Orsay (91)
L'accord a été annoncé le 26 avril 2005 par François d'Aubert, Ministre délégué à la Recherche, et Steve Ballmer, Président Directeur Général de Microsoft, mais ne sera signé qu'en octobre.
D'après un communiqué de l'Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique (INRIA), « le nouveau laboratoire se focalisera essentiellement sur les progrès en matière de sécurité et de fiabilité informatiques et sur le développement de nouveaux outils informatiques pour les scientifiques »
S'il s'agit du deuxième laboratoire ouvert dans le cadre de l'Initiative Scientifique Européenne de Microsoft annoncée en février 2005 par Bill Gates, c'est pour Microsoft le premier partenariat avec un organisme de recherche public.
On peut se demander si ce n'est pas un échec pour les logiciels libres. En outre, certains s'inquiètent de l'emprise de la firme américaine sur un prestigieux institut de recherche public.
Pour Gilles Kahn, PDG de l'INRIA, qui ne manque pas de souligner l'opportunité de cette collaboration, « il ne faut pas se focaliser sur cette question de la propriété intellectuelle » puisqu'il ne s'agit que de recherche fondamentale dont les résultats n'ont pas vocation à être commercialisés.
Bernard Ourghanlian, directeur technique de Microsoft France précise : « nous demeurons farouchement opposés à la GPL qui oblige un acteur à reverser ses travaux à la communauté. De notre point de vue, les travaux issus du centre de recherche pourront être commercialisés de toutes les manières, sauf via la licence GPL ».
NdM Merci également à ulteam et karteum59 de nous avoir proposé cette dépèche.
Mise à jour : le quotidien généraliste Le Monde a publié un article sur le sujet dans son édition du 4 mai.
D'après un communiqué de l'Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique (INRIA), « le nouveau laboratoire se focalisera essentiellement sur les progrès en matière de sécurité et de fiabilité informatiques et sur le développement de nouveaux outils informatiques pour les scientifiques »
S'il s'agit du deuxième laboratoire ouvert dans le cadre de l'Initiative Scientifique Européenne de Microsoft annoncée en février 2005 par Bill Gates, c'est pour Microsoft le premier partenariat avec un organisme de recherche public.
On peut se demander si ce n'est pas un échec pour les logiciels libres. En outre, certains s'inquiètent de l'emprise de la firme américaine sur un prestigieux institut de recherche public.
Pour Gilles Kahn, PDG de l'INRIA, qui ne manque pas de souligner l'opportunité de cette collaboration, « il ne faut pas se focaliser sur cette question de la propriété intellectuelle » puisqu'il ne s'agit que de recherche fondamentale dont les résultats n'ont pas vocation à être commercialisés.
Bernard Ourghanlian, directeur technique de Microsoft France précise : « nous demeurons farouchement opposés à la GPL qui oblige un acteur à reverser ses travaux à la communauté. De notre point de vue, les travaux issus du centre de recherche pourront être commercialisés de toutes les manières, sauf via la licence GPL ».
NdM Merci également à ulteam et karteum59 de nous avoir proposé cette dépèche.
Mise à jour : le quotidien généraliste Le Monde a publié un article sur le sujet dans son édition du 4 mai.
aMule version 2.0 disponible
Un an après la première Release Candidate, la version 2.0 du client P2P aMule vient de sortir.
aMule est un client du réseau eDonkey. Les développeurs essayent de respecter les grandes lignes de l'interface du client eMule sous Windows.
aMule est écrit en wxWidgets et est compatible avec de nombreux systèmes d'exploitation dont GNU/Linux, FreeBSD, MacOS X, et même Windows.
aMule est un client du réseau eDonkey. Les développeurs essayent de respecter les grandes lignes de l'interface du client eMule sous Windows.
aMule est écrit en wxWidgets et est compatible avec de nombreux systèmes d'exploitation dont GNU/Linux, FreeBSD, MacOS X, et même Windows.
La Belgique approuve une première liste de standards ouverts !
Le gouvernement belge vient d'approuver une première liste de standards ouverts. Parallèlement, un nouveau site consacré à l'interopérabilité dans le contexte de l'e-gouvernement et de la société de l'information a été ouvert.
Ce site, qui utilise le logiciel libre MediaWiki, constitue l'une des premières étapes dans la définition d'un cadre belge d'interopérabilité, le Belgian interoperability framework (BELGIF). La liste des standards choisis a été publiée sur ce site et est ouverte aux commentaires et contributions jusqu'au 30 juin 2005 soit par courriel soit directement via le wiki du site.
Une seconde liste devrait être publiée d'ici quelques mois et tiendra compte des contributions reçues durant cette période.
Ce site, qui utilise le logiciel libre MediaWiki, constitue l'une des premières étapes dans la définition d'un cadre belge d'interopérabilité, le Belgian interoperability framework (BELGIF). La liste des standards choisis a été publiée sur ce site et est ouverte aux commentaires et contributions jusqu'au 30 juin 2005 soit par courriel soit directement via le wiki du site.
Une seconde liste devrait être publiée d'ici quelques mois et tiendra compte des contributions reçues durant cette période.
Atelier d'initiation à Blender à Paris
Parinux organise un atelier d'initiation à Blender à Paris à l'Espace public numérique du 13e arrondissement, samedi 7 mai 2005 à 16 heures. Le nombre de places à l'atelier étant limité, il est demandé aux personnes qui souhaitent participer de s'inscrire...
Si elle n'est pas standard, l'interface de Blender est beaucoup moins complexe qu'elle ne paraît. Ses grandes lignes peuvent être dominées au bout de quelques dizaines de minutes d'apprentissage -- après quoi on prend très vite conscience de la puissance et de la souplesse à quoi tout cela donne accès. D'où l'intérêt de cet atelier.
Si elle n'est pas standard, l'interface de Blender est beaucoup moins complexe qu'elle ne paraît. Ses grandes lignes peuvent être dominées au bout de quelques dizaines de minutes d'apprentissage -- après quoi on prend très vite conscience de la puissance et de la souplesse à quoi tout cela donne accès. D'où l'intérêt de cet atelier.
Quelques réflexions autour des brevets logiciels
NdM : Ce qui suit est un texte d'opinion, il n'engage que son auteur et ne représente pas forcément les opinions des administrateurs du site Linuxfr.
Depuis plusieurs années, je participe au mouvement des Logiciels Libres, et je suis donc de près l'actualité qui touche au Logiciel Libre. En particulier, le sujet des brevets m'a dès le départ interpellé, et j'ai donc réfléchi à la question au fur et à mesure de l'aventure des brevets logiciels en Europe. Il est clair que le système actuel des brevets, tel qu'utilisé par l'OEB et les entreprises, ne fonctionne pas correctement. Mais au delà du discours prônant le rejet complet des brevets qu'on retrouve souvent sur LinuxFR, il me semble que certaines questions n'ont pas été correctement traitées. Une réflexion sur le fond est peut-être nécessaire.
Tout d'abord, il faut distinguer deux choses : les brevets tels qu'ils sont décrits dans les lois, et le fonctionnement actuel du système d'attribution des brevets, aux États-Unis ou en Europe. Afin d'argumenter correctement face aux pro-brevets, il est important de faire cette distinction. Qu'est-ce qui fait qu'un système qui fonctionne dans de nombreux domaines n'est pas adapté à l'informatique ? Si les brevets logiciels existaient en Europe, que faudrait-il changer dans le système actuel pour l'adapter à l'informatique ?
Depuis plusieurs années, je participe au mouvement des Logiciels Libres, et je suis donc de près l'actualité qui touche au Logiciel Libre. En particulier, le sujet des brevets m'a dès le départ interpellé, et j'ai donc réfléchi à la question au fur et à mesure de l'aventure des brevets logiciels en Europe. Il est clair que le système actuel des brevets, tel qu'utilisé par l'OEB et les entreprises, ne fonctionne pas correctement. Mais au delà du discours prônant le rejet complet des brevets qu'on retrouve souvent sur LinuxFR, il me semble que certaines questions n'ont pas été correctement traitées. Une réflexion sur le fond est peut-être nécessaire.
Tout d'abord, il faut distinguer deux choses : les brevets tels qu'ils sont décrits dans les lois, et le fonctionnement actuel du système d'attribution des brevets, aux États-Unis ou en Europe. Afin d'argumenter correctement face aux pro-brevets, il est important de faire cette distinction. Qu'est-ce qui fait qu'un système qui fonctionne dans de nombreux domaines n'est pas adapté à l'informatique ? Si les brevets logiciels existaient en Europe, que faudrait-il changer dans le système actuel pour l'adapter à l'informatique ?
DCC en LiveCD
Le projet DCC (Debian Cluster Components) est maintenant disponible en version liveCD afin de pouvoir tester simplement le système.
DCC est un ensemble de paquets Debian regroupant tous les outils pour installer simplement un cluster Debian complet. Cette solution est fondée sur SIS pour l'installation des noeuds de calcul et permet d'installer les logiciels "classiques" pour utiliser un cluster (MPI, Ganglia, Torque, ...etc.).
Le liveCD de DCC (appelé DCC/Live) permet de booter le serveur du cluster puis de créer 3 noeuds virtuels. Les noeuds virtuels sont créés grâce à l'utilisation de UML (User Mode Linux).
DCC est un ensemble de paquets Debian regroupant tous les outils pour installer simplement un cluster Debian complet. Cette solution est fondée sur SIS pour l'installation des noeuds de calcul et permet d'installer les logiciels "classiques" pour utiliser un cluster (MPI, Ganglia, Torque, ...etc.).
Le liveCD de DCC (appelé DCC/Live) permet de booter le serveur du cluster puis de créer 3 noeuds virtuels. Les noeuds virtuels sont créés grâce à l'utilisation de UML (User Mode Linux).
L'INRIA lance son Archive Ouverte
L'INRIA (Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique) a lancé le 27 avril un espace de stockage, en ligne, dédié aux publications de ses chercheurs.
De par la signature de la Déclaration de Berlin en juillet dernier, l'INRIA soutient sans réserve l'initiative des Archives Ouvertes. L'objectif est de donner l'accès aux publications scientifiques au plus grand nombre de chercheurs du monde entier. Cette base constitue une mémoire, un espace d'échange de connaissances ainsi qu'un outil de travail pour l'Institut.
Celui-ci entend également assurer la valorisation des publications et prépublications des chercheurs (visibilité, attractivité, pérennité, accès) et permettre par exemple la création de tableaux de bord, d'indicateurs, de bibliographies pour l'Institut.
D'un point de vue technique, l'Archive Ouverte de l'INRIA est basée sur la plateforme HAL (Hyper Articles en Ligne), archive ouverte du CCSD (Centre pour la Communication Scientifique Directe du CNRS), développée initialement par et pour les physiciens. L'INRIA collabore actuellement avec le CCSD sur les futures évolutions de HAL.
De par la signature de la Déclaration de Berlin en juillet dernier, l'INRIA soutient sans réserve l'initiative des Archives Ouvertes. L'objectif est de donner l'accès aux publications scientifiques au plus grand nombre de chercheurs du monde entier. Cette base constitue une mémoire, un espace d'échange de connaissances ainsi qu'un outil de travail pour l'Institut.
Celui-ci entend également assurer la valorisation des publications et prépublications des chercheurs (visibilité, attractivité, pérennité, accès) et permettre par exemple la création de tableaux de bord, d'indicateurs, de bibliographies pour l'Institut.
D'un point de vue technique, l'Archive Ouverte de l'INRIA est basée sur la plateforme HAL (Hyper Articles en Ligne), archive ouverte du CCSD (Centre pour la Communication Scientifique Directe du CNRS), développée initialement par et pour les physiciens. L'INRIA collabore actuellement avec le CCSD sur les futures évolutions de HAL.
Firefox passe la barre des 50 millions de téléchargements
Firefox vient d'atteindre les 50 millions de téléchargements en 6 mois. Cette nouvelle a fait hurler de joie tous les contributeurs du projet qui au départ, n'en espéraient que le dixième ! Souvenons-nous : il y a trois mois, avec 20 millions de téléchargements, Firefox passait la barre des 10% du web.
Selon Xiti, on serait actuellement à 13,31% en Europe. On peut penser qu'environ 20% du web n'appartient plus à Internet Explorer.
Le plus important est que Mozilla, Konqueror, Safari, Opera... représentent une proportion du web que les webmestres ne pourront plus négliger. La conséquence est que les normes du web, publiées par le W3C sont en train de gagner la bataille contre les extensions spécifiques. C'est une grande et bonne nouvelle.
Selon Xiti, on serait actuellement à 13,31% en Europe. On peut penser qu'environ 20% du web n'appartient plus à Internet Explorer.
Le plus important est que Mozilla, Konqueror, Safari, Opera... représentent une proportion du web que les webmestres ne pourront plus négliger. La conséquence est que les normes du web, publiées par le W3C sont en train de gagner la bataille contre les extensions spécifiques. C'est une grande et bonne nouvelle.
Création de OpenRaw.org
La plupart des appareils photos numériques haut de gamme peuvent produire des fichiers au format Raw. Ce format d'image, qui représente l'image brute perçue par le capteur, est malheureusement fermé et spécifique à chaque fabriquant.
Les outils Linux permettant de lire ces fichiers (comme le fabuleux plugin DCRaw pour Gimp) sont contraints de procéder par reverse-engineering. Récemment, le site www.openraw.org a ouvert avec l'objectif de collecter les informations et d'inciter les fabricants à dévoiler leurs formats de fichier.
Les outils Linux permettant de lire ces fichiers (comme le fabuleux plugin DCRaw pour Gimp) sont contraints de procéder par reverse-engineering. Récemment, le site www.openraw.org a ouvert avec l'objectif de collecter les informations et d'inciter les fabricants à dévoiler leurs formats de fichier.