Les 27 avril 2005 (NdM : date de publication, les réponses étant du 22 février et du 8 mars 2005), le ministre délégué à la consommation a apporté une réponse basée sur l'analyse juridique des pratiques de vente en lot de matériel et de logiciel informatique.
Son analyse est que cette pratique est tout à fait légale et que peu d'irrégularités sont constatées quant à la présentation de l'offre et son coût total. Mais chose importante, il rappelle que le marché informatique a évolué et que donc lier des logiciels à du matériel ne présente plus un intérêt pour le consommateur et que les dispositions relatives à la vente subordonnée sont donc applicables.
À savoir que Rien ne saurait exonérer les fournisseurs du respect des dispositions des articles L. 122-1 et L. 113-3 du code de la consommation et notamment de l'obligation de commercialiser séparément, sur un même lieu de vente, des produits proposés sous forme de lot. Que les fabricants estiment opportun de rappeler à chaque acquéreur ses droits et obligations sous le régime de la licence de droit d'usage relève de leur seule responsabilité.
C'est donc, en attendant les premiers traitements par la DGCCRF ou les premiers jugements, une reconnaissance et une réaffirmation du droit pour ceux qui souhaitent se faire rembourser leurs licences sans voir leurs ventes annulées (cas HP).
David Hyatt fait passer le test Acid2 à Safari et contribue à Konqueror
Après 16 jours de développement, David Hyatt, développeur sur Safari (et ancien développeur sur Mozilla) vient d'annoncer que Safari, le navigateur d'Apple, passe maintenant le test Acid2 avec succès. Jusqu'à maintenant, aucun navigateur existant ne passait le test.
Cerise sur le gâteau, David Hyatt fourni les patches des corrections appliqués dans le moteur KHTML, qui, rappelons-le, est basé sur le moteur (open source en licence LGPL) de Safari mais également de Konqueror, le navigateur fourni avec KDE. On peut donc parier que les prochaines versions de Konqueror passeront également ce test avec succès.
Le test Acid2 vise à juger du degré d'implémentation de CSS 2 dans un navigateur. Il contient une page HTML comportant des balises HTML sur chaque ligne du dessin. Chaque ligne se voit attribuer des styles et sélecteurs spécifiques, et montre donc le résultat de l'implémentation d'une fonctionnalité de CSS. Si le résultat de l'affichage de cette page web est identique au dessin attendu, alors l'implémentation de CSS 2 dans le navigateur est théoriquement conforme à la spécification CSS 2.
Concernant Gecko (moteur de Firefox et Mozilla), d'après Robert O'Callahan, développeur Mozillien, ils sont un peu en retard sur ce qui avait été prévu pour la sortie de Gecko 1.8, et qu'ils ont des bugs plus urgent à corriger que les bugs CSS montrés par le test Acid2. Il va donc falloir patienter quelques mois...
NdM : le KHTML de Safari diffère de celui de Konqueror, ce qui pose problème pour l'intégration des patchs. Voir les commentaires.
Cerise sur le gâteau, David Hyatt fourni les patches des corrections appliqués dans le moteur KHTML, qui, rappelons-le, est basé sur le moteur (open source en licence LGPL) de Safari mais également de Konqueror, le navigateur fourni avec KDE. On peut donc parier que les prochaines versions de Konqueror passeront également ce test avec succès.
Le test Acid2 vise à juger du degré d'implémentation de CSS 2 dans un navigateur. Il contient une page HTML comportant des balises HTML sur chaque ligne du dessin. Chaque ligne se voit attribuer des styles et sélecteurs spécifiques, et montre donc le résultat de l'implémentation d'une fonctionnalité de CSS. Si le résultat de l'affichage de cette page web est identique au dessin attendu, alors l'implémentation de CSS 2 dans le navigateur est théoriquement conforme à la spécification CSS 2.
Concernant Gecko (moteur de Firefox et Mozilla), d'après Robert O'Callahan, développeur Mozillien, ils sont un peu en retard sur ce qui avait été prévu pour la sortie de Gecko 1.8, et qu'ils ont des bugs plus urgent à corriger que les bugs CSS montrés par le test Acid2. Il va donc falloir patienter quelques mois...
NdM : le KHTML de Safari diffère de celui de Konqueror, ce qui pose problème pour l'intégration des patchs. Voir les commentaires.
OSCAR sort en version 4.1
OSCAR (Open Source Cluster Application Resources), ensemble de composants logiciels nécessaires à l'installation, l'administration et l'utilisation de cluster, vient de passer en version 4.1.
L'une des principales caractéristiques de OSCAR est d'offrir un mécanisme de paquet (paquets OSCAR) qui étend la notion de gestion de paquets traditionnelle (par exemple la gestion de paquets RPM ou DEB) au niveau de la grappe, afin de faciliter l'installation et la maintenance des clusters.
OSCAR a pour objectif d'être multi-distributions et multi-architectures. Les distributions actuellement supportées sont RedHat 9, Fedora Core 2, Red Hat Entreprise Linux 3 et Mandrake 10. Un portage sur Debian/Sarge est en cours. Au niveau des architectures, les processeurs IA32 et IA64 sont actuellement supportés. A noter également que la version actuelle est fondée sur SIS (suite logicielle regroupant Systeminstaller, Systemconfigurator et Systemimager), une solution similaire à Clic, mécanisme d'installation de noeuds de cluster intégrés dans la distribution pour cluster de Mandriva. L'évolution d'OSCAR tend vers la modularité avec notamment à terme la possibilité d'utiliser différent systèmes d'installation (par exemple SIS, Clic, KickStart ou FAI).
Pour finir, OSCAR permet entre autre d'installer automatiquement MPI (mpich ou lam), Torque, ganglia, etc.
L'une des principales caractéristiques de OSCAR est d'offrir un mécanisme de paquet (paquets OSCAR) qui étend la notion de gestion de paquets traditionnelle (par exemple la gestion de paquets RPM ou DEB) au niveau de la grappe, afin de faciliter l'installation et la maintenance des clusters.
OSCAR a pour objectif d'être multi-distributions et multi-architectures. Les distributions actuellement supportées sont RedHat 9, Fedora Core 2, Red Hat Entreprise Linux 3 et Mandrake 10. Un portage sur Debian/Sarge est en cours. Au niveau des architectures, les processeurs IA32 et IA64 sont actuellement supportés. A noter également que la version actuelle est fondée sur SIS (suite logicielle regroupant Systeminstaller, Systemconfigurator et Systemimager), une solution similaire à Clic, mécanisme d'installation de noeuds de cluster intégrés dans la distribution pour cluster de Mandriva. L'évolution d'OSCAR tend vers la modularité avec notamment à terme la possibilité d'utiliser différent systèmes d'installation (par exemple SIS, Clic, KickStart ou FAI).
Pour finir, OSCAR permet entre autre d'installer automatiquement MPI (mpich ou lam), Torque, ganglia, etc.
NdM: lien neutralisé en raison de la disparition des domaines
CLIC/Mandriva (7 clics) http://www.mandriva.com/clustering
Divergence Numérique N°19, jeudi 28 Avril
Au mois d’avril ne vous découvrez pas d’un fil qu’ils disaient... Peut-être... Mais peut-être est-ce le moment de se découvrir une passion pour l’informatique libre et sa communauté.
Des nouvelles, des interviews, de la musique libre...
C’est le programme de Divergence Numérique !
Au sommaire ce mois ci :
- Les nouvelles du front
- Wikipedia : 100 000 articles en langue française ! Interview de Frédéric Thuiller.
- La chronique littéraire (invité spécial Raphael Hertzog en direct Live)
- Brevets logiciels : Nat. Makarevitch et Thierry Stoehr à Game-Over...
- Interview de Remy Durand de la société Archos (à propos du PMA430, le "pda" sous Gnu/Linux)
- L’agenda du Libre (avec une invitée surprise :-)
Des nouvelles, des interviews, de la musique libre...
C’est le programme de Divergence Numérique !
Au sommaire ce mois ci :
- Les nouvelles du front
- Wikipedia : 100 000 articles en langue française ! Interview de Frédéric Thuiller.
- La chronique littéraire (invité spécial Raphael Hertzog en direct Live)
- Brevets logiciels : Nat. Makarevitch et Thierry Stoehr à Game-Over...
- Interview de Remy Durand de la société Archos (à propos du PMA430, le "pda" sous Gnu/Linux)
- L’agenda du Libre (avec une invitée surprise :-)
Sortie de Libranet 3.0
Libranet est une distribution GNU/Linux qui se base sur Debian et dont la niche écologique est le poste de travail simple à utiliser. En ce sens c'est un concurrent d'Ubuntu, de Xandros et de Linspire. La dernière version (2.8.1) étant sortie en 2003 cette nouvelle édition était très attendue.
L'installation n'utilise pas le nouveau système de la Debian Sarge (qui reste en mode texte) mais une version modifiée d'Anaconda (installeur de Fedora et de Red Hat) pour pouvoir proposer une interface graphique moins effrayante pour les débutants. En ce qui concerne les logiciels disponibles le choix est vaste mais, de façon étonnante, l'environnement par défaut est IceWM, officiellement pour pouvoir rester compatible avec les ordinateurs un peu anciens. Bien entendu KDE et Gnome sont disponibles.
L'installation n'utilise pas le nouveau système de la Debian Sarge (qui reste en mode texte) mais une version modifiée d'Anaconda (installeur de Fedora et de Red Hat) pour pouvoir proposer une interface graphique moins effrayante pour les débutants. En ce qui concerne les logiciels disponibles le choix est vaste mais, de façon étonnante, l'environnement par défaut est IceWM, officiellement pour pouvoir rester compatible avec les ordinateurs un peu anciens. Bien entendu KDE et Gnome sont disponibles.
Last jeudi du libre à PAU (64)
Les utilisateurs de logiciel libre et de GNU/Linux, Hurd, *BSD et tous les systèmes libres se retrouvent tous les dernier jeudi de chaque mois pour boire un verre, manger un morceau et surtout discuter de vive voix.
Le prochain Last Jeudi est donc le 28 avril 2005 au Black Bear boulevard des pyrénées à PAU(64) à partir de 20H30.
Tous les utilisateurs de logiciel libre sont les bienvenus (*BSD, Hurd, Linux, etc) ainsi que toutes les associations.
Le thème de la soirée sera GNU/Linux 64 bits et la sortie de la GNU/Linux Debian Sarge.
Le prochain Last Jeudi est donc le 28 avril 2005 au Black Bear boulevard des pyrénées à PAU(64) à partir de 20H30.
Tous les utilisateurs de logiciel libre sont les bienvenus (*BSD, Hurd, Linux, etc) ainsi que toutes les associations.
Le thème de la soirée sera GNU/Linux 64 bits et la sortie de la GNU/Linux Debian Sarge.
Maui X-Stream a encore frappé
Maui X-Stream, la société qui avait été accusée par Daniel Foesch, l'auteur de l'émulateur PowerPC nommé PearPC, de contrefaçon de code source GPL pour son application propriétaire concurrente CherryOS, a maintenant stoppé la distribution de ce dernier et semblerait vouloir mettre en place un projet opensource autour de celui-ci comme le laisserait croire le site CherryOS.
Happy End ? Pas si sûr ! Gabest, l'auteur de Media Player Classic (MPC), un lecteur multimédia libre sous licence GPL pour Microsoft Windows, ainsi que de nombreux filtres DirectShow aurait de forts soupçons à l'encontre du nouveau fleuron de Maui X-Stream, le lecteur multimédia VX30, un lecteur bien sûr payant et propriétaire.
Happy End ? Pas si sûr ! Gabest, l'auteur de Media Player Classic (MPC), un lecteur multimédia libre sous licence GPL pour Microsoft Windows, ainsi que de nombreux filtres DirectShow aurait de forts soupçons à l'encontre du nouveau fleuron de Maui X-Stream, le lecteur multimédia VX30, un lecteur bien sûr payant et propriétaire.
Bande dessinée sur les logiciels libres
SchoolNet est une ONG de Namibie dont l'objectif est de fournir gratuitement des ordinateurs, le support et la formation afin de permettre l'accès à l'informatique dans les écoles.
Aujourd'hui le journal "The Namibian" était vendu accompagné d'une bande dessiné présentant autour d'une fiction, les principaux logiciels installés par SchoolNet. L'environnement KDE, la suite bureautique OpenOffice et le webmail squirrelmail sont les héros d'une histoire mettant en avant l'intérêt de l'informatique pour les jeunes namibiens.
Aujourd'hui le journal "The Namibian" était vendu accompagné d'une bande dessiné présentant autour d'une fiction, les principaux logiciels installés par SchoolNet. L'environnement KDE, la suite bureautique OpenOffice et le webmail squirrelmail sont les héros d'une histoire mettant en avant l'intérêt de l'informatique pour les jeunes namibiens.
Faut-il célébrer la confiscation intellectuelle ?
Dans un communiqué de presse publié aujourd'hui, l'APRIL, la FFII et la FSF France saisissent l'occasion de la « journée mondiale de la propriété intellectuelle » organisée par l'OMPI pour dénoncer les dérives du droit d'auteur et de la brevetabilité.
Une lecture intéressante pour tous ceux qui n'ont pas forcément le temps de suivre au jour le jour l'actualité juridique et politique du logiciel libre et souhaitent prendre connaissance des principaux enjeux en quelques minutes.
« Le droit d'auteur ne peut plus aujourd'hui prétendre constituer un équilibre entre les intérêts du public et ceux des ayants-droit. » :
- restrictions sur le droit effectif à la copie privée avec les « mesures techniques de protection » (dispositifs de contrôle de l'usage) ;
- extension continuelle de la durée des droits patrimoniaux.
« Le brevet a lui aussi été détourné de sa mission originelle, soit l'augmentation du savoir commun par la publication en échange de la concession d'un monopole d'exploitation sur une invention susceptible d'application industrielle, nouvelle et impliquant une activité inventive. »
Une lecture intéressante pour tous ceux qui n'ont pas forcément le temps de suivre au jour le jour l'actualité juridique et politique du logiciel libre et souhaitent prendre connaissance des principaux enjeux en quelques minutes.
« Le droit d'auteur ne peut plus aujourd'hui prétendre constituer un équilibre entre les intérêts du public et ceux des ayants-droit. » :
- restrictions sur le droit effectif à la copie privée avec les « mesures techniques de protection » (dispositifs de contrôle de l'usage) ;
- extension continuelle de la durée des droits patrimoniaux.
« Le brevet a lui aussi été détourné de sa mission originelle, soit l'augmentation du savoir commun par la publication en échange de la concession d'un monopole d'exploitation sur une invention susceptible d'application industrielle, nouvelle et impliquant une activité inventive. »
Une société choisit l'ERP Open Source Compiere.
Fabricant de fils connus sous les marques Anny Blatt et Bouton d'Or, Pierre de Loye est une société qui emploie près de 100 personnes. Pierre de Loye a lancé début 2004 une consultation auprès d'éditeurs ERP à qui elle a demandé un engagement forfaitaire. Au final, c'est un ERP Open Source qui a été retenu.
Pourquoi un tel choix alors que le marché ERP regorge de solutions plus matures et populaires ? «Le modèle de la solution répondait globalement à notre métier et notre modèle d'organisation multi-sites. Il est vrai que d'autres solutions du marché pouvaient présenter encore davantage de fonctionnalités mais nous ne nous sommes volontairement pas attachés à ces détails. (...) Notre choix a davantage été motivé par la flexibilité de la solution et l'indépendance qu'un outil open source nous procurait...» explique Jean François Porracchia, Directeur Administratif et Financier.
Le système gère désormais les 5.000 références articles de la société ainsi que près de 20.000 lignes de factures chaque mois.
NdM : Un ERP (Enterprise Ressource Planning ou Progiciel de Gestion Intégré en français) est un « Logiciel qui permet de gérer l'ensemble des processus d'une entreprise, en intégrant l'ensemble des fonctions de cette dernière comme la gestion des ressources humaines, la gestion comptable et financière, l'aide à la décision, mais aussi la vente, la distribution, l'approvisionnement, le commerce électronique. » (source : http://www.granddictionnaire.com )
La licence de Compiere est la Netscape Mozilla Open Source License (MPL). On peut citer d'autres ERP Libres : Neogia, basé sur OFBiz, et ERP5.
Pourquoi un tel choix alors que le marché ERP regorge de solutions plus matures et populaires ? «Le modèle de la solution répondait globalement à notre métier et notre modèle d'organisation multi-sites. Il est vrai que d'autres solutions du marché pouvaient présenter encore davantage de fonctionnalités mais nous ne nous sommes volontairement pas attachés à ces détails. (...) Notre choix a davantage été motivé par la flexibilité de la solution et l'indépendance qu'un outil open source nous procurait...» explique Jean François Porracchia, Directeur Administratif et Financier.
Le système gère désormais les 5.000 références articles de la société ainsi que près de 20.000 lignes de factures chaque mois.
NdM : Un ERP (Enterprise Ressource Planning ou Progiciel de Gestion Intégré en français) est un « Logiciel qui permet de gérer l'ensemble des processus d'une entreprise, en intégrant l'ensemble des fonctions de cette dernière comme la gestion des ressources humaines, la gestion comptable et financière, l'aide à la décision, mais aussi la vente, la distribution, l'approvisionnement, le commerce électronique. » (source : http://www.granddictionnaire.com )
La licence de Compiere est la Netscape Mozilla Open Source License (MPL). On peut citer d'autres ERP Libres : Neogia, basé sur OFBiz, et ERP5.
PC-BSD : Un système FreeBSD pour le grand public
Dans le monde des systèmes d'exploitations libres il existe une séparation entre GNU/Linux et les systèmes BSD. Ces derniers utilisent la licence "Berkeley Software Distribution" qui autorise l'incorporation du code dans des logiciels propriétaires. Sur le plan technique ils restent fidèles aux divers particularismes Unix, ils démarrent avec une procédure d'init spécifique et surtout ils proposent un OS "intégré". En effet pour faire une distribution GNU/Linux il faut justement ajouter les nombreux outils GNU au noyau Linux alors que les systèmes BSD (FreeBSD, OpenBSD, NetBSD ou DragonflyBSD) recherchent la cohérence en se développant avec une équipe intégrée qui gère tout le système.
Depuis plusieurs années maintenant il existe des distributions GNU/Linux à destination du grand public et qui proposent une installation graphique, une reconnaissance automatique du matériel, une procédure de mise à jour simple et des outils d'administrations graphiques. Pourquoi l'équivalent n'existe-il pas pour les systèmes BSD ? C'est pour répondre à ce manque flagrant que le projet PC-BSD est né.
Depuis plusieurs années maintenant il existe des distributions GNU/Linux à destination du grand public et qui proposent une installation graphique, une reconnaissance automatique du matériel, une procédure de mise à jour simple et des outils d'administrations graphiques. Pourquoi l'équivalent n'existe-il pas pour les systèmes BSD ? C'est pour répondre à ce manque flagrant que le projet PC-BSD est né.
Coupe de France de Robotique du 2 au 7 mai 2005
Comme chaque année, la coupe de France de Robotique aura lieu à la Ferté Bernard (à 1h de Paris en train) dans le cadre du festival ARTEC du 2 au 7 mai. Chaque année, environ 150 équipes françaises se défient. Cette année, le thème est basé sur le bowling. : le robots doivent tenter de renverser plus de quilles que leur adversaire.
Les robots sont tous entièrement autonomes, à la fois en énergie et en contrôle : ils agissent sans pilote humain pendant la minute et 30 secondes que dure chaque match. Chaque robot est une association fine de mécanique, d'électronique et d'informatique. Dans de nombreux robots où un PC est utilisé pour le contrôle, GNU/Linux est bien évidemment le système d'exploitation choisi !
Vm production suit l'évènement pour M6 (et pour La Cinquième, l'an passé), la commune fournit les locaux et l'organisation est assurée bénévolement par Planète-Science.
Les robots sont tous entièrement autonomes, à la fois en énergie et en contrôle : ils agissent sans pilote humain pendant la minute et 30 secondes que dure chaque match. Chaque robot est une association fine de mécanique, d'électronique et d'informatique. Dans de nombreux robots où un PC est utilisé pour le contrôle, GNU/Linux est bien évidemment le système d'exploitation choisi !
Vm production suit l'évènement pour M6 (et pour La Cinquième, l'an passé), la commune fournit les locaux et l'organisation est assurée bénévolement par Planète-Science.
Un ministre de l'Union Européenne à la radio ce soir
Ce soir, Monsieur le Ministre Brinkhorst (qui a mis à l'ordre du jour en toute dernière minute la directive sur les brevets logiciels lors du Conseil européen sur la pêche) sera interviewé à la radio par France Inter. C'est une occasion unique de pouvoir mettre en évidence les lacunes démocratiques de fonctionnement de l'Union Européenne. Vous pouvez poster les questions suivantes sur le formulaire de l'émission "Le Téléphone Sonne":
"Voici 3 questions à l'intention de M. Brinkhorst et du contrôle démocratique des Parlements sur les membres du Conseil européen des Ministres, qui est un point clef de la constitution:
1. Lors du dernier conseil des ministres compétitivité du 7 mars, l'intervention de monsieur le Ministre de l'Économie Brinkhorst a été censurée de la délibération publique, alors que celui-ci avait une motion parlementaire à suivre. Le service audiovisuel du Conseil a été incapable de fournir un enregistrement de ce qui s'est passé durant ce conseil. Est-ce que M. Brinkhorst pourrait fournir un tel enregistrement aux auditeurs et à son parlement?
2. Lors de ce même conseil des ministres, 3 pays ont demande à la présidence luxembourgeoise de réouvrir les débats, ce que la Présidence a refusé en prétextant que ce n'était pas possible pour des raisons de procédure. Après vérification de la procédure, il apparaît qu'il était bien possible de réouvrir les débats. Est-ce que M. Brinkhorst est d'accord avec cette conclusion? (Choisissez Oui ou Non)
3. Lors du Conseil des Ministres du 18 mai où la directive sur les brevets logiciels a été adoptée, M. Bolkestein et l'Allemagne a proposé un amendement de dernière minute. Comment les Parlements nationaux font-ils pour contrôler ce type de pratique et les compromis de dernière minute?
"Voici 3 questions à l'intention de M. Brinkhorst et du contrôle démocratique des Parlements sur les membres du Conseil européen des Ministres, qui est un point clef de la constitution:
1. Lors du dernier conseil des ministres compétitivité du 7 mars, l'intervention de monsieur le Ministre de l'Économie Brinkhorst a été censurée de la délibération publique, alors que celui-ci avait une motion parlementaire à suivre. Le service audiovisuel du Conseil a été incapable de fournir un enregistrement de ce qui s'est passé durant ce conseil. Est-ce que M. Brinkhorst pourrait fournir un tel enregistrement aux auditeurs et à son parlement?
2. Lors de ce même conseil des ministres, 3 pays ont demande à la présidence luxembourgeoise de réouvrir les débats, ce que la Présidence a refusé en prétextant que ce n'était pas possible pour des raisons de procédure. Après vérification de la procédure, il apparaît qu'il était bien possible de réouvrir les débats. Est-ce que M. Brinkhorst est d'accord avec cette conclusion? (Choisissez Oui ou Non)
3. Lors du Conseil des Ministres du 18 mai où la directive sur les brevets logiciels a été adoptée, M. Bolkestein et l'Allemagne a proposé un amendement de dernière minute. Comment les Parlements nationaux font-ils pour contrôler ce type de pratique et les compromis de dernière minute?
La réaction de Richard Stallman aux récents évènements autour de BitKeeper
Comme plusieurs dépêches l'ont déjà mentionné durant les dernières semaines, les développeurs du noyau Linux n'utilisent plus BitKeeper pour gérer leur code source, mais un outil libre développé spécifiquement pour cette tâche. Ce changement fait suite à l'arrêt de la distribution gratuite du client BitKeeper par l'entreprise BitMover.
Jusqu'à alors, Richard Stallman n'avait pas réagi à ces évènements et c'est dans un article de NewsForge que paraît sa première réaction. Il est satisfait de ce changement et précise que « pour la première fois de sa vie, il voudrait remercier Larry McVoy », le principal interlocuteur de BitMover auprès des développeurs du noyau.
Il rappelle que le mouvement du Logiciel Libre agit depuis 15 ans pour promouvoir la Liberté et non la gratuité, « Think of free speech, not free beer ». Selon lui, McVoy faisait le contraire : « il proposait aux développeurs de se concentrer sur la gratuité et non sur la liberté ». RMS pense que des « activistes du Logiciel Libre » aurait rejeté cette proposition, mais « ceux qui dans la communauté placent les avantages techniques au dessus de la Liberté » y ont été réceptifs.
Il profite de l'article pour réaffirmer que le système s'appelle GNU/Linux et non Linux, et pour parler de la nécessité de disposer de pilotes de périphériques libres, de BIOS libres et bien sûr de programmes libres.
Il conclut : « Nous ne devons pas oublier la leçon que nous avons apprise : les programmes non-libres sont dangereux pour vous et votre communauté. Ne les laissez pas prendre une place dans votre vie ».
Jusqu'à alors, Richard Stallman n'avait pas réagi à ces évènements et c'est dans un article de NewsForge que paraît sa première réaction. Il est satisfait de ce changement et précise que « pour la première fois de sa vie, il voudrait remercier Larry McVoy », le principal interlocuteur de BitMover auprès des développeurs du noyau.
Il rappelle que le mouvement du Logiciel Libre agit depuis 15 ans pour promouvoir la Liberté et non la gratuité, « Think of free speech, not free beer ». Selon lui, McVoy faisait le contraire : « il proposait aux développeurs de se concentrer sur la gratuité et non sur la liberté ». RMS pense que des « activistes du Logiciel Libre » aurait rejeté cette proposition, mais « ceux qui dans la communauté placent les avantages techniques au dessus de la Liberté » y ont été réceptifs.
Il profite de l'article pour réaffirmer que le système s'appelle GNU/Linux et non Linux, et pour parler de la nécessité de disposer de pilotes de périphériques libres, de BIOS libres et bien sûr de programmes libres.
Il conclut : « Nous ne devons pas oublier la leçon que nous avons apprise : les programmes non-libres sont dangereux pour vous et votre communauté. Ne les laissez pas prendre une place dans votre vie ».
Peter Seibel : Practical Common Lisp
Practical Common Lisp, disponible depuis début avril, offre une approche pragmatique inédite et approfondie du langage Common Lisp : au travers d'exemples pratiques et fonctionnels, tels que filtre antispam, serveur de MP3 ou bibliothèque de génération HTML, Peter Seibel couvre les concepts clés, les particularités et les idiomes du langage.
Destiné aux développeurs qui ont une expérience dans d'autres langages, ce livre permet de saisir la caractérisation de Common Lisp : "a programmable programming language" (que je laisserai non traduite).
J'ajoute en liens quelques références d'implémentations libres de Common Lisp.
Destiné aux développeurs qui ont une expérience dans d'autres langages, ce livre permet de saisir la caractérisation de Common Lisp : "a programmable programming language" (que je laisserai non traduite).
J'ajoute en liens quelques références d'implémentations libres de Common Lisp.