Et voici une nouvelle version majeure pour notre éditeur de texte préféré. La fonctionnalité la plus attendue est certainement le prise en charge d’une forme native de concurrence pour le langage Emacs Lisp, qui devrait permettre la disparition d’actions bloquantes pour l’utilisateur.
Pour celles et ceux ne vivant pas dans Emacs, on rappellera que ce n’est pas un simple éditeur de texte. D’abord, cette version d’Emacs est le bébé de Richard Stallman, ensuite, c’est surtout une machine virtuelle qui tourne en Emacs Lisp. On peut écrire des extensions avec un vrai langage de programmation, pour à peu près tout faire, y compris un éditeur de texte ou le café.
Emacs comptant une longue histoire, ses raccourcis clavier peuvent dérouter le débutant, qui devra passer par une phase d’apprentissage (alt-x help-with-tutorial
) et appréciera certainement des Kits de démarrage comportant une configuration complète par défaut (les populaires étant Prelude et Spacemacs, orienté édition modale, avec une excellente émulation de vim, evil-mode, et une bonne aide interactive avec which-key-mode).
Emacs et son écosystème (voir les extensions sur elpa (officiel) ou melpa) comporte quelques « killer‐apps », telles que Org-mode ou Magit, dont on profite pour parler un petit peu plus bas.