Dans le cas de lisp et consorts, le très fort parenthésage est un choix très fort qui ne plaît pas de toute évidence, à beaucoup de développeurs.
Les syntaxes de C, C++, Perl ou PHP ne sont pas moins abominables. Une syntaxe agréable n'est pas une condition sine qua non à l'adoption d'un langage.
Si justement. Le principe est : est-ce que ton programme continue de tourner si tu vires zlib. Si oui, cela va, sinon tu es en violation de la licence.
Merci pour cet éclaircissement. Je n'avais jamais réalisé que la définition de produit dérivé pour la GPL était si large!
clojure côté backend (ok, plus angularjs en front)
Un langage de type Lisp sera très probablement le prochain grand langage du web, si ce n'est pas déjà le cas car certains considèrent presque JavaScript comme un Lisp!
JavaScript a montré la pertinence de et familiarisé les développeurs avec certains traits typiques de Lisp comme les fermetures, les fonctions d'ordre supérieur, les fonctions anonymes, la programmation générique et un format de sérialisation qui correspond à la notation dans le code-source. Avec tous ces ingrédients, l'acceptance pour un langage de type Lisp a été bien préparée.
Je me pose pas mal de questions sur l'avenir du JavaScript.
JavaScript n'est pas près de disparaître car:
Il a aujourd'hui une énorme communauté de développeurs
C'est un langage définit par un standard
C'est le soldat qui a gagné la “guerre” des RPCs, des standards comme CORBA n'existent plus qu'à l'état de niche, et le JSON/HTTP s'est établi comme standard de facto dans le monde des RPCs. Bien-sûr on peut utiliser JSON/HTTP sans JavaScript, mais beaucoup de services proposes des APIs JavaScript pour interagir avec eux via JSON/HTTP.
Les interpréteurs de JavaScript sont à la pointe de la technologie en raison de l'attention qu'ils ont reçue dans les dernières années à cause de la compétition acharnée entre les navigateurs. Sans cette compétition très tendue en arrière plan, il y a peu de chance qu'on voie apparaître des interpréteurs aussi performants pour des langages plus confidentiels.
JavaScript n'est pas resté immobile. On a vu apparaître les Promise, puis certains ont détourné les générateurs. On parle beaucoup d'async/await. Il n'empêche, on est toujours dans un bourbier, coincé entre des API qui utilisent parfois des callbacks, parfois des promises.
Ce n'est pas un très gros problème. En pratique c'est presque toujours mieux de programmer
avec des promise (style monadique) qu'avec des callback (style spaghetti). Losqu'on doit
utiliser une bibliothèque qui utilise des callback c'est utile (ou nécessaire) d'adapter son interface
en style promise.
Le typage statique est également très intéressant pour détecter des erreurs.
Programmeur OCaml chevronné, je trouve que le typage statique brille tout particulièrement pendant les refactorings car les gros changements d'organisation dans un programme amènent leur lot d'erreur. Pour des programmes équivalents, un refactoring JavaScript me prend 4-5 fois plus de temps qu'avec OCaml.
Dernier point, avec ES6 et les versions futures, je trouve le langage de plus en plus complexe. […]
Je partage ton avis. Pour être honnête, je n'ai jamais beaucoup aimé JavaScript jusqu'au jour
où j'ai lu et apprécié le livre de Douglas Crockford *JavaScript – The Good Parts” qui propose
une méthodique de programmation très simple, cohérente, et claire. Quel contraste avec le côté
bidouille et fouillis qu'on voit dans la plupart des programmes qu'on peut lire!
Et vous, quels sont vos langages du moment ? Et que font-ils mieux que JavaScript ?
Mon langage du moment est – depuis 1999 – le OCaml. Son adoption dans l'industrie se solidifie d'année en année. Ce qui pourrait t'intéresser, c'est la présence d'un compilateur js_of_ocaml qui permet de compiler
son programme OCaml en JavaScript. Écrire des bindings pour utiliser ses bibliothèques JavaScript sur
avec ses programmes OCaml est très facile quand on a pris le tour de main – mais en général il faut
un peu plus de travail pour avoir une interface “OCaml-ienne”. Mais ça marche superbement!
le module zfs.ko ne peut être compilé sans les entêtes du noyau
On peut dire cela de tout programme ou toute bibliothèque qui utilise des fonctions venant d'un tiers composant logiciel (ici le noyau). Si par exemple j'écris un programme qui utilise la zlib je vais devoir lire zlib.h dans mon programme, mais ça n'en fait pas un produit dérivé! Qu'est-ce que c'est que cet argument farfelu? Y-a-t'il un détail plus subtil?
Ta boîte utilise des stagiaires pour produire du travail.
Qu'est-ce qu'est sensé faire un stagiaire? Pourrais-tu être plus précis sur le sens de “produire du travail” c'est certainement là que se trouve la réponse à ma question.
Veux-tu dire qu'un stagiaire ne doit pas être la seule ressource affectée à un projet client? Ou quelque chose de ce genre?
Après, pour passer de « très bonnes performances » à « performances à la GCC », j'ai l'impression qu'en pratique ça passe inévitablement par beaucoup de complications et chaque petit pourcentage de plus demande beaucoup d'énergie.
Sans compter que la mesure des performances est un casse-tête sans fin. Emery Berger a développé un outillage très intéressant pour éliminer de nombreux biais connus (notamment la position des allocations mémoire) pour l'évaluation des performances. Grâce à cela il prétend démontrer que -O3 n'apporte pas d'amélioration par rapport à -O2.
Pour revenir à OCaml, j'ai commencé à travailler avec js_of_ocaml récemment, qui permet de compiler OCaml vers node/V8. Cela permet d'écrire facilement des bindings (par exemple pour le AWS Toolkit Javascript) et un aspect intéressant est que les programmes OCaml compilés en Javascript sont généralement plus performants que les programmes OCaml bytecode correspondants – mais pas les natifs. La raison étant simplement que beaucoup plus de travail a été fait dans V8 que dans l'interpréteur bytecode classique.
Juste parce que j'aime pas les discours absolutistes.
Et tu as bien raison. Seulement la différence entre toi et les débutants, c'est que tu sais très bien programmer le shell, mais c'est souvent utile aux débutants d'avoir des panneaux d'avertissement “si tu mets le doigt là-dedans, ça risque de faire mal. :)” Du coup souvent je force le trait.
Pour la commande stat le seul truc casse-pied c'est le format des dates. Je travaille le plus possible avec ISO8601 (genre 2016-02-23T02:23:09Z) qui a deux avantages: pas d'espaces et l'ordre lexicographique coïncide avec l'ordre du temps.
Blague à part, je n'ai jamais fais de OCaml car en voyant que tous les étudiants de prépas "prestigieuses" en faisait, j'ai eu l'impression que c'était un langage théorique pour matheux, surtout sachant que c'était poussé par l'INRIA. J'ai donc choisis Haskell qui me semblait moins élitiste du fait de mon historique ;)
C'est assez amusant, puisque la réalité semble être l'exact opposé: OCaml est un langage dont l'adoption dans l'industrie progresse énormément dans les dernières années (on peut citer le rachat récent de la startup derrière Mirage OS par docker), tandis que Haskell semble avoir du mal à percer et semble rester un langage essentiellement expérimental.
Un de mes amis “haskelleur” me confie que ce qu'il déteste le plus dans ce langage est l'imprévisibilité des performances – des modifications apparemment anodines peuvent changer la classe de complexité d'un programme. À côté, OCaml est un peu le C des langages fonctionnels, la simplicité de son modèle d'évaluation facilite la “mise sur métier” des travaux d'optimisation.
Ceci dit certaines banques (comme HSBC) utilisent Haskell pour faire de la gestion de risque financier – une activité opérationnelle critique pour la banque – mais c'est aussi un domaine où OCaml est bien représenté.
C'est pour les scripts utilisants la sotie de ls que ça va être drôle…
Analyser la sortie de la commande ls c'est le mal absolu: il faut utiliser la commande find ou les globbing patterns du shell, mais la commande ls est à réserver à l'usage interactif. (Et pour ls -l il faut utiliser stat ou bien une combinaison de find et stat.)
Ouais la philosophie des lumières. Le libéralisme quoi, et pas qu'intellectuel (il ne faut pas voir que les lumières françaises, il y a aussi les écossaise et anglaises, genre David Hume, Adam Smith, David Ricardo, etc…)
Mais je ne pense pas qu'aux français, il y a aussi des allemands, des hollandais, des suisses, des italiens, et probablement des penseurs et écrivains de tous les pays européens qui ont poussé le progrès du libéralisme intellectuel depuis la Réforme.
Hors comme je le disais plus haut, il s'agit là de choses communes, mais qui ne fédèrent pas, ce ne sont pas des choses qui bâtissent des identités.
Si on sort des structures sociales les plus petites, comme les familles ou les villes, pour lesquelles l'identification à un groupe relève en principe d'une expérience sensible quotidienne, les identités sociales sont bâties par les artefacts culturels: l'appartenance au groupe plus large est essentiellement abstraite ou une vue de l'esprit, elle ne devient une expérience concrète qu'à travers l'apprentissage de l'histoire commune (qu'au passage on écrit en partie pour qu'elle remplisse cette fonction, et elle s'en tire assez mal d'ailleurs: si nos ancêtres sont les “gaulois” comment peut-on considérer Charlemagne comme un français?). Conclusion: si un corse, un breton, et un alsacien se sentent tous français aujourd;hui en dépit de leurs cultures régionales très différentes, c'est en partie grâce à l'école, aux quotidiens et médias nationaux, aux livres, aux films, etc. C'est uniquement à cause de son importance dans la production des artefacts culturels que la langue revêt une certaine importance car elle délimite la portée des artefacts culturels qui la véhiculent. Renforcer le sentiment d'appartenance à l'Europe demanderait l'existence de médias et d'artefact culturels de portée européenne. Ceux qui existent remportent un certain succès (Eurovision! ☺) et on peut même remarquer l'intérêt relatif que portent les français aux élections européennes (abstention équivalente à celle des régionales). L'Europe a une histoire qui gagnerait à être racontée, il semblerait qu'en France personne ne veuille se donner cette peine. (Peut-être que cela gênerait les partis politiques-carrier managers de raconter que chez nos voisins, on ne pratique plus le cannibalisme depuis longtemps.)
(Voir aussi Peter Sloterdijk “Im selben Boot”.)
Le moyen-âge n'est pas une insulte…
Pas du tout, seulement dans beaucoup de domaines (pas tous ☺) de la connaissance, il est largement dépassé!
L'union européenne est une chose abstraite et non organique dans le sens où il n'y a pas de peuple européen, avec une culture, une langue, une histoire et des référents communs.
Au contraire, l'Europe a une identité culturelle très forte, certes plusieurs langues mais presque tous les européens parlent plusieurs langues, et une histoire commune très importante.
Des traits caractéristiques de la culture européenne sont par exemple le libéralisme intellectuel, la philosophie des lumières (contenu en gerne dans la Réforme) pour parler de “la grande culture” et des arts de vivre métissés par des flux migratoires très intenses au cours de toute l'histoire. De plus, dans les domaines des sciences, des arts, et du commerce, les européens ont souvent ou presque toujours été en contact avec leurs pairs d'autres pays: beaucoup de ces gens ont souvent vécu dans des pays qui ne sont pas ceux qui les ont vu grandir – pour vivre soit près de leurs mécènes, de leurs pairs, ou de leurs centres d'intérêts.
Et cette légitimité, l'UE ne pourra jamais l'avoir à moins d'effacer l'histoire et les cultures de centaines de millions de gens…
Non pas du tout, le problème vient surtout de la culture politique en France et la pratique de la démocratie, qui sont, pour rester poli, très moyen-âgeuses. Les partis politiques français principaux (LR, PS) sont des gros tas amorphes qui n'ont presque aucune force de proposition politique, sont des appareil de carrière et voient l'Europe et son parlement non comme un champ d'action à conquérir et fertiliser mais comme une voie de garage commode pour virer des gens sans trop les froisser (comme Dati ou Désir) et le bouc-émissaire des maux de tous les français.
On a encore pas trouvé une forme d’organisation non-pyramidoïde viable…
Pas exactement, les grosses boîtes de conseil (PWC, KPMG, TÜV, p.ex.) sont très viables et ont une structure, en peigne disons, plutôt que pyramidale. En gros elles sont organisées comme des universités (pas les universités françaises, plutôt comme en Allemagne): le senior partner (le prof dans le modèle univ) gère son équipe de 5-15 personnes, fait de l'acquisition de projet etc. comme une toute petite boîte de conseil. Tous ces groupes sont agrégés de façon lâche dans une grosse méta-structure qui s'occupe de l'infrastructure, de la comm, de la gestion des compétences, de la formation etc. Et chaque groupe doit être rentable!
Ce type d'organisation est très efficace, car il réduit les problèmes de décision inhérents aux très grosses structures. Les sociétés de développement peuvent s'en inspirer, en divisant les logiciels qu'elles écrivent en petits-projets.
Note que tu peux aussi trouver des gros branleurs qui s'en sortent dans le privé. Ça dépend des boites et de leur orga.
Dans mon précédent poste j'ai démissionné parceque je ne trouvais pas grand sens de mon travail (mon chef était un Shadock, il voulait juste pomper!). Boîte de 35 salariés avec 4M€ de CA, salaires pas super, je vous laisse faire le calcul de rentabilité! :)
Autant dans des grosses structures pyramidales il est inévitable que certains se retrouvent à ne rien carrer, autant il est incompréhensible que des structures de cette taille se retrouvent avec un service de 10 personnes qui ne travaille pratiquement pas et affiche une santé économique insolente!
Je rappelle que la situation, c'est: adonai qui souligne une faute (car "éditrice" n'est pas un nouveau mot) et un changement. Changement rapidement fait par Benoît Sibaud. Fin de l'histoire.
Il y a aussi auteure.
Sauf que certains, qui trouvent que c'est trop de travail, lance une discussion de plusieurs jours sur le fait que c'est trop de travail. N'ont-ils que ça à faire que d'essayer de faire gagner 3-4 secondes à benoît Sibaud ?
[^] # Re: tracer un nouveau chemin
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Et si JavaScript allait droit dans le mur ?. Évalué à 2.
Les syntaxes de C, C++, Perl ou PHP ne sont pas moins abominables. Une syntaxe agréable n'est pas une condition sine qua non à l'adoption d'un langage.
[^] # Re: Drôle d'argument
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse à la dépêche ZFS, Canonical et GPL. Évalué à 2.
Merci pour cet éclaircissement. Je n'avais jamais réalisé que la définition de produit dérivé pour la GPL était si large!
[^] # Re: tracer un nouveau chemin
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Et si JavaScript allait droit dans le mur ?. Évalué à 2.
Un langage de type Lisp sera très probablement le prochain grand langage du web, si ce n'est pas déjà le cas car certains considèrent presque JavaScript comme un Lisp!
JavaScript a montré la pertinence de et familiarisé les développeurs avec certains traits typiques de Lisp comme les fermetures, les fonctions d'ordre supérieur, les fonctions anonymes, la programmation générique et un format de sérialisation qui correspond à la notation dans le code-source. Avec tous ces ingrédients, l'acceptance pour un langage de type Lisp a été bien préparée.
# Il ne reste qu'à essayer OCaml
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Et si JavaScript allait droit dans le mur ?. Évalué à 10.
JavaScript n'est pas près de disparaître car:
Il a aujourd'hui une énorme communauté de développeurs
C'est un langage définit par un standard
C'est le soldat qui a gagné la “guerre” des RPCs, des standards comme CORBA n'existent plus qu'à l'état de niche, et le JSON/HTTP s'est établi comme standard de facto dans le monde des RPCs. Bien-sûr on peut utiliser JSON/HTTP sans JavaScript, mais beaucoup de services proposes des APIs JavaScript pour interagir avec eux via JSON/HTTP.
Les interpréteurs de JavaScript sont à la pointe de la technologie en raison de l'attention qu'ils ont reçue dans les dernières années à cause de la compétition acharnée entre les navigateurs. Sans cette compétition très tendue en arrière plan, il y a peu de chance qu'on voie apparaître des interpréteurs aussi performants pour des langages plus confidentiels.
Ce n'est pas un très gros problème. En pratique c'est presque toujours mieux de programmer
avec des promise (style monadique) qu'avec des callback (style spaghetti). Losqu'on doit
utiliser une bibliothèque qui utilise des callback c'est utile (ou nécessaire) d'adapter son interface
en style promise.
Programmeur OCaml chevronné, je trouve que le typage statique brille tout particulièrement pendant les refactorings car les gros changements d'organisation dans un programme amènent leur lot d'erreur. Pour des programmes équivalents, un refactoring JavaScript me prend 4-5 fois plus de temps qu'avec OCaml.
Je partage ton avis. Pour être honnête, je n'ai jamais beaucoup aimé JavaScript jusqu'au jour
où j'ai lu et apprécié le livre de Douglas Crockford *JavaScript – The Good Parts” qui propose
une méthodique de programmation très simple, cohérente, et claire. Quel contraste avec le côté
bidouille et fouillis qu'on voit dans la plupart des programmes qu'on peut lire!
Mon langage du moment est – depuis 1999 – le OCaml. Son adoption dans l'industrie se solidifie d'année en année. Ce qui pourrait t'intéresser, c'est la présence d'un compilateur
js_of_ocaml
qui permet de compilerson programme OCaml en JavaScript. Écrire des bindings pour utiliser ses bibliothèques JavaScript sur
avec ses programmes OCaml est très facile quand on a pris le tour de main – mais en général il faut
un peu plus de travail pour avoir une interface “OCaml-ienne”. Mais ça marche superbement!
# Drôle d'argument
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse à la dépêche ZFS, Canonical et GPL. Évalué à 2.
On peut dire cela de tout programme ou toute bibliothèque qui utilise des fonctions venant d'un tiers composant logiciel (ici le noyau). Si par exemple j'écris un programme qui utilise la zlib je vais devoir lire zlib.h dans mon programme, mais ça n'en fait pas un produit dérivé! Qu'est-ce que c'est que cet argument farfelu? Y-a-t'il un détail plus subtil?
[^] # Re: droit d'auteur
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Trivabble : jouez au Scrabble ® en ligne. Évalué à 2.
Sarkozyste! (référence à la proportion d'énergie nucléaire produite en France, d'après lui.)
[^] # Re: Ceci n'est pas un troll !
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Iceweasel is dead!. Évalué à 4.
Il manque Micro$oft, u$, crosoft, et MS-Dose, MS-Daube.
[^] # Re: Quoi de neuf depuis le 17.02.2016 ?
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Iceweasel is dead!. Évalué à 3.
Qu'est-ce qu'est sensé faire un stagiaire? Pourrais-tu être plus précis sur le sens de “produire du travail” c'est certainement là que se trouve la réponse à ma question.
Veux-tu dire qu'un stagiaire ne doit pas être la seule ressource affectée à un projet client? Ou quelque chose de ce genre?
[^] # Re: Quoi de neuf depuis le 17.02.2016 ?
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Iceweasel is dead!. Évalué à 6.
Pour manger son yaourt, c'est quand même moins pratique qu'une cuiller en argent.
[^] # Re: Moi == pas doué, je suppose....
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Haskell et le tri. Évalué à 3.
Sans compter que la mesure des performances est un casse-tête sans fin. Emery Berger a développé un outillage très intéressant pour éliminer de nombreux biais connus (notamment la position des allocations mémoire) pour l'évaluation des performances. Grâce à cela il prétend démontrer que
-O3
n'apporte pas d'amélioration par rapport à-O2
.Pour revenir à OCaml, j'ai commencé à travailler avec
js_of_ocaml
récemment, qui permet de compiler OCaml vers node/V8. Cela permet d'écrire facilement des bindings (par exemple pour le AWS Toolkit Javascript) et un aspect intéressant est que les programmes OCaml compilés en Javascript sont généralement plus performants que les programmes OCaml bytecode correspondants – mais pas les natifs. La raison étant simplement que beaucoup plus de travail a été fait dans V8 que dans l'interpréteur bytecode classique.[^] # Re: Désactivé dans Debian unstable Sid
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal La sortie de `ls` vient de changer. Évalué à 5.
Et tu as bien raison. Seulement la différence entre toi et les débutants, c'est que tu sais très bien programmer le shell, mais c'est souvent utile aux débutants d'avoir des panneaux d'avertissement “si tu mets le doigt là-dedans, ça risque de faire mal. :)” Du coup souvent je force le trait.
Pour la commande
stat
le seul truc casse-pied c'est le format des dates. Je travaille le plus possible avec ISO8601 (genre 2016-02-23T02:23:09Z) qui a deux avantages: pas d'espaces et l'ordre lexicographique coïncide avec l'ordre du temps.[^] # Re: Moi == pas doué, je suppose....
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Haskell et le tri. Évalué à 4.
C'est assez amusant, puisque la réalité semble être l'exact opposé: OCaml est un langage dont l'adoption dans l'industrie progresse énormément dans les dernières années (on peut citer le rachat récent de la startup derrière Mirage OS par docker), tandis que Haskell semble avoir du mal à percer et semble rester un langage essentiellement expérimental.
Un de mes amis “haskelleur” me confie que ce qu'il déteste le plus dans ce langage est l'imprévisibilité des performances – des modifications apparemment anodines peuvent changer la classe de complexité d'un programme. À côté, OCaml est un peu le C des langages fonctionnels, la simplicité de son modèle d'évaluation facilite la “mise sur métier” des travaux d'optimisation.
Ceci dit certaines banques (comme HSBC) utilisent Haskell pour faire de la gestion de risque financier – une activité opérationnelle critique pour la banque – mais c'est aussi un domaine où OCaml est bien représenté.
[^] # Re: Désactivé dans Debian unstable Sid
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal La sortie de `ls` vient de changer. Évalué à 5.
Analyser la sortie de la commande
ls
c'est le mal absolu: il faut utiliser la commandefind
ou les globbing patterns du shell, mais la commandels
est à réserver à l'usage interactif. (Et pourls -l
il faut utiliserstat
ou bien une combinaison defind
etstat
.)[^] # Re: shell touch
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal La sortie de `ls` vient de changer. Évalué à 2.
On peut utiliser
:> fichier
.# Corrélations fortuites
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Debunking sur le virus Zika. Évalué à 4.
Merci pour cet effort pédagogique. Je complète en ajoutant un lien vers un explorateur de corrélations fortuites.
[^] # Re: Souveraineté numérique ?
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un système d’exploitation français pour la souveraineté numérique. Évalué à 8.
Mais je ne pense pas qu'aux français, il y a aussi des allemands, des hollandais, des suisses, des italiens, et probablement des penseurs et écrivains de tous les pays européens qui ont poussé le progrès du libéralisme intellectuel depuis la Réforme.
Si on sort des structures sociales les plus petites, comme les familles ou les villes, pour lesquelles l'identification à un groupe relève en principe d'une expérience sensible quotidienne, les identités sociales sont bâties par les artefacts culturels: l'appartenance au groupe plus large est essentiellement abstraite ou une vue de l'esprit, elle ne devient une expérience concrète qu'à travers l'apprentissage de l'histoire commune (qu'au passage on écrit en partie pour qu'elle remplisse cette fonction, et elle s'en tire assez mal d'ailleurs: si nos ancêtres sont les “gaulois” comment peut-on considérer Charlemagne comme un français?). Conclusion: si un corse, un breton, et un alsacien se sentent tous français aujourd;hui en dépit de leurs cultures régionales très différentes, c'est en partie grâce à l'école, aux quotidiens et médias nationaux, aux livres, aux films, etc. C'est uniquement à cause de son importance dans la production des artefacts culturels que la langue revêt une certaine importance car elle délimite la portée des artefacts culturels qui la véhiculent. Renforcer le sentiment d'appartenance à l'Europe demanderait l'existence de médias et d'artefact culturels de portée européenne. Ceux qui existent remportent un certain succès (Eurovision! ☺) et on peut même remarquer l'intérêt relatif que portent les français aux élections européennes (abstention équivalente à celle des régionales). L'Europe a une histoire qui gagnerait à être racontée, il semblerait qu'en France personne ne veuille se donner cette peine. (Peut-être que cela gênerait les partis politiques-carrier managers de raconter que chez nos voisins, on ne pratique plus le cannibalisme depuis longtemps.)
(Voir aussi Peter Sloterdijk “Im selben Boot”.)
Pas du tout, seulement dans beaucoup de domaines (pas tous ☺) de la connaissance, il est largement dépassé!
[^] # Re: Souveraineté numérique ?
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un système d’exploitation français pour la souveraineté numérique. Évalué à 10.
Au contraire, l'Europe a une identité culturelle très forte, certes plusieurs langues mais presque tous les européens parlent plusieurs langues, et une histoire commune très importante.
Des traits caractéristiques de la culture européenne sont par exemple le libéralisme intellectuel, la philosophie des lumières (contenu en gerne dans la Réforme) pour parler de “la grande culture” et des arts de vivre métissés par des flux migratoires très intenses au cours de toute l'histoire. De plus, dans les domaines des sciences, des arts, et du commerce, les européens ont souvent ou presque toujours été en contact avec leurs pairs d'autres pays: beaucoup de ces gens ont souvent vécu dans des pays qui ne sont pas ceux qui les ont vu grandir – pour vivre soit près de leurs mécènes, de leurs pairs, ou de leurs centres d'intérêts.
Non pas du tout, le problème vient surtout de la culture politique en France et la pratique de la démocratie, qui sont, pour rester poli, très moyen-âgeuses. Les partis politiques français principaux (LR, PS) sont des gros tas amorphes qui n'ont presque aucune force de proposition politique, sont des appareil de carrière et voient l'Europe et son parlement non comme un champ d'action à conquérir et fertiliser mais comme une voie de garage commode pour virer des gens sans trop les froisser (comme Dati ou Désir) et le bouc-émissaire des maux de tous les français.
[^] # Re: C'est quoi la question du sondage au final ?
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au sondage Quelle est votre distribution préférée ?. Évalué à 3.
Astuce du samedi soir: Tu peux utiliser Virtual Box (par exemple) pour les essayer dans un bac à sable.
[^] # Re: Employeur
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Claude en fait trop. Évalué à 2.
J'ai effectivement joué avec cette idée pendant un moment, mais ce n'est pas facile de trouver des gens bosseurs et courageux!
[^] # Re: Employeur
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Claude en fait trop. Évalué à 9.
Pas exactement, les grosses boîtes de conseil (PWC, KPMG, TÜV, p.ex.) sont très viables et ont une structure, en peigne disons, plutôt que pyramidale. En gros elles sont organisées comme des universités (pas les universités françaises, plutôt comme en Allemagne): le senior partner (le prof dans le modèle univ) gère son équipe de 5-15 personnes, fait de l'acquisition de projet etc. comme une toute petite boîte de conseil. Tous ces groupes sont agrégés de façon lâche dans une grosse méta-structure qui s'occupe de l'infrastructure, de la comm, de la gestion des compétences, de la formation etc. Et chaque groupe doit être rentable!
Ce type d'organisation est très efficace, car il réduit les problèmes de décision inhérents aux très grosses structures. Les sociétés de développement peuvent s'en inspirer, en divisant les logiciels qu'elles écrivent en petits-projets.
[^] # Re: Employeur
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Claude en fait trop. Évalué à 10.
Certainement pas avec le budget du CNRS! :)
[^] # Re: Employeur
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Claude en fait trop. Évalué à 6.
Dans mon précédent poste j'ai démissionné parceque je ne trouvais pas grand sens de mon travail (mon chef était un Shadock, il voulait juste pomper!). Boîte de 35 salariés avec 4M€ de CA, salaires pas super, je vous laisse faire le calcul de rentabilité! :)
Autant dans des grosses structures pyramidales il est inévitable que certains se retrouvent à ne rien carrer, autant il est incompréhensible que des structures de cette taille se retrouvent avec un service de 10 personnes qui ne travaille pratiquement pas et affiche une santé économique insolente!
[^] # Re: Contribuer au projet sans GitHub
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le retour de la Méthode R.A.C.H.E. Évalué à 6.
Ça fait dix minutes que je ris comme une otarie, merci hein!
[^] # Re: Méthode testée et approuvée
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le retour de la Méthode R.A.C.H.E. Évalué à 4.
Ce n'est pas forcément facile pout tout le monde d'avoir autant de barbe!
[^] # Re: Travail admirable
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse à la dépêche Joyce Reynolds est morte :-(. Évalué à 1.
Il y a aussi auteure.
Ce n'est pas ce qui m'a poussé dans cette discussion, raisons que j'ai mentionnées ailleurs.