> Et donc les partis occidentaux qui soutenaient le régime d'ex-URSS ne pouvaient pas prétendre au titre de "partis communistes", ou bien?
Je tiens à rappeller que pendant très longtemps, les exactions du régime soviétique n'étaient pas connus du grand public. Beaucoup de communistes convaincus se sont désolidarisés de l'ex URSS à la découverte des exactions soviétiques que ce soit des compagnons de routes comme Gide, Sartre ou Camus ou au sein même du PCF.
Bien évidemment, il y avait des crétins finis comme Aragon qui chantait les bienfaits du goulag, ou bien l'irréductible Georges Marchais qui a égayé les émissions politiques de ma tendre enfance.
Une pirouette du même genre: est-ce que les partis occidentaux soutenant les USA peuvent prétendre au titre de partis démocratiques alors que ceux-ci ont soutenus voire aidé à s'installer certaines des dictatures les plus sanguinaires au monde.
> Tu confonds équivalence et implication. Ce n'est pas parce que le régime d'ex-URSS bafouait les droits de l'homme que tous ceux qui bafouent les droits de l'homme ont la même idéologie que l'ex-URSS.
Pourtant, j'ai pris un soin malicieux à ne citer que des dictateurs qui avaient une horreur "sainte" du communisme. ;-)
L'idéologie soviétique n'a de communisme que le nom et de vagues références marxistes.
Le régime soviétique n'était pas un régime communiste.
Même les régimes du bloc de l'ex-URSS se désignait comme des "dictatures du prolétariat" ou "en route vers le communisme", voire certains parlaient de capitalisme d'Etat.
Le régime communiste c'est l'abolition des classes sociales, du salariat et de l'Etat et jusqu'à aujourd'hui, ça n'a jamais été mis en application ou même en bonne voie de l'être.
Et pour finir, je dirais que si le goulag et autres joyeuseté de ce gence était le propre du communisme, alors Franco, Pinochet et les autres caudillos d'opérettes devaient être plus communistes que Marx.
Sarközy n'a obtenu 31,18% au premier tour.
Le second tour consacre plus la défaite de Ségolène Royal que la victoire de Sarközy.
> Le score du NSDAP, 37% au plus haut, ne lui a pas permis d'être porté au pouvoir
Il était LA première force politique de l'Allemagne, la seule façon de l'évincer du pouvoir, c'était l'union sacrée de TOUTES les autres forces politiques, elles ne l'ont pas fait. Tu oublies également qu'après la dissolution du Reichtag, le NSDAP a rafflé 44% des sièges.
Même si Hitler ne disposait pas de la majorité absolue, celle-ci étant impossible, il était bel et bien le chancelier "légitime" car disposant d'une majorité relative. Tu oublies également que le NSDAP a formé une coalition avec les conservateurs du DNVP qui leur a apporté une courte majorité après la dissolution du Reichtag.
Là, où ça a commencé à devenir vraiment douteux, c'est quand Hitler a obtenu les pleins pouvoirs ce qui requiert l'accord de 2/3 du Reichtag ce qui était hors de portée de la courte majorité NSDAP/DNVP et de leurs alliés de circonstances de la droite et du centre fatigués de l'instabilité de la république de Weimar. Hitler a tout simplement "écarté" les députés socialistes et communistes par les moyens que l'on sait (internement, exil, pressions) pour qu'en leur absence "injustifié", le quorum des 2/3 soit atteint.
ça me rappelle les pratiques de certains gouvernements de droite qui depuis 2002 font voter des lois importantes en pleine période de vacances ou lors de séances nocturnes. C'est certes moins extrêmes que les pratiques hitlériennes mais tout autant un déni de démocratie.
Hitler est bel et bien arrivé démocratiquement au pouvoir, dans des conditions troublés, par la suite, il a bénéficié du soutien d'une majorité de la population allemande.
La théorié avancé par certains historiens qu'Hitler n'est pas arrivé démocratiquement au pouvoir sert surtout à dédouanner l'Allemagne d'une période de son histoire la plus monstrueuse qui soit et à la réintégrer au plus vite dans le concert des nations dans un contexte de guerre froide.
Le Général MacArthur a usé de la même technique au Japon en soutenant l'idée d'un empereur HiroHito faible et s'opposant à la clique militariste et écartant systématiquement tout témoignage s'opposant à cette image d'épinal. C'est certain, c'est plus facile de soumettre un pays en agitant la marionnette d'un empereur considéré comme un dieu vivant soit-disant prisonnier de méchants militaristes plutôt que de le juger comme le principal responsable qu'il était des exactions japonaises en Asie.
Le parrallèle Hitler/Sarközy dans leur ascension politique n'est pas totalement incongru. Ils représentent tout deux des lobbys industriels et financiers, ils ont fondés leur ascension vers la magistrature suprême sur un sentiment d'insécurité et un fond de crise financière, un semblant de culte de la personnalité, une main-mise forte sur leur parti (l'UMP n'a aucune indépendance vis à vis de l'omni-président). Sans oublier des adversaires politiques divisés, ridiculisés.
... un cerveau non plus pour les députés contrairement au compte offshore.
Pour dire des inepties pareilles et se ridiculiser à ce point, il a touché combien ?
Faudrait peut-être lui expliquer que sans interopérabilité, les éditeurs logiciels peuvent tenir les utilisateurs par les couilles. Pas d'intéropérabilité, ça signifie tout simplement l'annihilation totale de toute possibilité de concurrence que ce soit pour le logiciel libre ou les éditeurs propriétaires. Pour le consommateur, ça veut dire avoir autant de choix que dans un supermarché soviétique à l'époque de la Perestroïka.
Un exemple suffisamment simple à comprendre même pour un député attardé mental pré-pubère: comment migrer de suite bureautique, si on ne peut garantir l'intéropérabilité des formats de fichiers ? Impossible, on est donc lié à un éditeur qui fait la pluie et le beau temps au niveau des fonctionnalités et des tarifs. Plus vicieux encore, pour pouvoir échanger des documents, on oblige nos correspondants à utiliser la même suite. On glause sur la viralité du code source GPL, mais la viralité Microsoft Office est plus pernicieuse encore !
Ça revient à priver nos écoles, nos hopitaux et même nos entreprises de réaliser des économies substantielles, de faire travailler l'économie locale et d'avoir le choix.
Un comble pour un représentant de la Nation sensé défendre les intérêts de la Nation, curieux pour un partisan d'une économie libérale c-a-d au libre échange et à la libre échange.
Ce qui se trame autour de l'économie numérique est une honte, on pourrait en dire autant pour la politique générale de ce gouvernement et de cette assemblée introuvables sauf que le phénomène est amplifiée par leur crasse ignorance dans ce domaine.
On freine la libre circulation des idées, de la culture au nom des intérêts d'un petit nombre, au lieu d'essayer concilier l'intérêt de tous, que ce soit le producteur, le consommateur ou la société dans son ensemble.
C'est vrai pourquoi le consommateur devrait avoir le choix ?
Autant imposer le soviétisme néo-libéral où les entreprises d'Etat sont remplacés par des grands groupes. Au moins le communisme instaurait l'Homme au centre du système économique, mais le soviétisme néo-libéral en fait la vache à lait et le serf du système.
Premièrement, j'aimerais rappeler que bon nombre de logiciels libres sont souvent des "clones" de logiciels privateurs, ou implémentent des spécifications non moins privatrices.
Un exemple bien connu étant le projet GNU, GNU s'est inspiré d'Unix, le but étant de préserver une intéropérabilité avec l'existant, de faciliter le portage de logiciels (souvent de très bonne qualité), d'attirer les développeurs. Et GNU a réussi cela en apportant ses propres améliorations et en évitant le piège de la bête imitation. Les boites derrière les Unix propriétaires dans les années 80 n'étaient pas plus tendre que le Microsoft d'aujourd'hui.
Mono/Moonlight a pour but d'implémenter certes des technologies Microsoft qui sont reconnaissons-le pas mal chiadés. Oui, Mono/Moonlight est légérement à la traine derrière l'implémentation de Microsoft [1] mais Mono ne se limite pas à "copier" .Net. Il y a d'abord les bibliothèques spécifiques qui permettent qu'on puisse écrire une application parfaitement intégré aux environnements GNOME, OS X (et bientôt KDE via Qyoto), d'autres qui n'ont aucun équivalent dans le framework .Net (MonoTorrent, Mono.Simd, etc ...). Mono va également nettement plus loin que .Net grâce à son côté multiplateforme.
Il explose au niveau de l'embarqué (notamment sur iPhone grâce à la possibilité de compiler en natif), dans le domaine ludique (Second Life, des jeux sur Wii, etc ...), pour du développement multiplateforme ou spécifique, il est est plus attractif que .Net
Bref, Mono a fait ses preuves en tant que plateforme indépendamment de .Net, la compatibilité avec celui-ci étant surtout un bonus. Mono offre des outils pour faciliter le portage des applications (l'excellent Gendarme), ça encourage les développeurs à s'intéresser aux plateformes libres.
Quant à Moonlight, il ne se limite pas à une bête implémentation de Silverlight, il a même été conçu pour être utilisable en dehors de Mono comme l'a souligné l'auteur de la dépêche. On peut l'utiliser dans une application Gtk+ indépendamment de Mono, les deloppeurs de Novell ont même écrits un petit framework permettant l'écriture de desklets. http://tirania.org/blog/archive/2008/Apr-17.html
Reste le problème des brevets logiciels.
D'un côté, Microsoft collabore activement avec l'équipe Mono (même avant l'infâme accord avec Novell), de l'autre, ils entretiennent une certaine confusion autour de Mono.
Sans rentrer dans les détails, Mono (et bon nombre de projets libres dont le noyau Linux) est protégé par le consortium OIN qui dispose d'un portefeuille de brevets conséquents. Microsoft n'a clairement pas intérêt à se frotter à OIN et leur stratégie consiste principalement à maintenir une longueur d'avance sur Mono.
Après, reste à éclaircir le cas de Moonlight, est-il protégé par OIN ? est-il librement implémentable ? Quel est la légalité de l'utilisation des codecs microsoft ? y-a-t-il une alternative[2] ?
En tant que framework RIA, Moonlight me laisse dubitatif, d'une part il y a des technologies standards qui n'attendent qu'un peu d'amour (html5, svg, etc ...), de l'autre, un marché fortement concurrentiel flex+flash (supaire -_-), JavaFX (pas encore libéré ?), un silverlight bardé de DRMs (et une politique Microsoft mal définie vis à vis de Moonlight).
En revanche, c'est une technologie relativement sympa sur le bureau et la créativité des développeurs réussira surement à lui donner une place.
Avant de troller, attendons de voir comment évoluera la situation (et Moonlight) !
[1] Ce n'est pas systèmatiquement le cas, si je me souviens bien, Mono avait implémenté les generics avant Microsoft. Le modèle bazar de Mono lui permettant d'être un poil plus réactif que la cathédrale de Microsoft qui compense le fait que Mono c'est une dizaine de développeurs à temps pleins, .Net c'est probablement 10 à 50 fois plus.
[2] la réponse rapide est oui, Moonlight utilisait ffmpeg à ses débuts mais Novell n'a pas le droit de redistribuer Moonlight + ffmpeg. Je ne me suis pas penché sur la question, mais il semblerait que cette possibilité ait été conservée dans le code de Moonlight. http://tirania.org/blog/archive/2007/Sep-05.html
> Les specs de Flash viennent tout juste de sortir sans restrictions à la con
C'est très bien de la part d'Adobe (mais insuffissant comme tu l'as justement fait remarqué), mais la portée de ce geste reste beaucoup plus limité que tu ne sembles le croire. Je te laisse jeter un oeil à la réaction de Benjamin Otte le mainteneur actuel de swfdec à ce propos : http://lists.freedesktop.org/archives/swfdec/2008-May/001459(...)
1. À moins que tu ne fasses de la MAO, les "glitches" en question n'était pas génant. Si tu écoutes de la musique ou lis une vidéo, à moins que ta machine soit vraiment chargé ben pas de glitches.
2. C'est un choix et je t'accorde qu'il n'est pas forcément heureux mais ça reste cohérent.
Je ne répondrais pas à ton attaque personnel, c'est une perte de temps.
1. Tu oublies de préciser que PA n'a pas été réécrit parce qu'il était pourri mais parce que la nouvelle architecture temporelle apportait de nombreux avantages par rapport à l'architecture traditionnelle fondée sur les interruptions.
Le serveur son PulseAudio a été ré-écrit pour utiliser l'ordonnancement audio basé-temps à la place de l'approche traditionnelle basée-interruption. Cette approche a également été prise par d'autres systèmes comme CoreAudio d'Apple et le sous-système audio Windows Vista. L'ordonnancement audio basé-temps comprend un certain nombre d'avantages, dont la réduction de consommation électrique, la minimalisation des évanouissements de transmissions, et un ajustement flexible de la latence des besoins de l'application.
C'est un peu différent de ce que tu dis.
2. T'es vraiment lourd. Fedora a fait le choix de ne pas proposer paprefs (*) parce que ce n'est pas une option utilisée par Mr ToutLeMonde (ni même souhaitable pour certains), et non pas par manque de confiance comme tu l'insinues.
* Outil de configuration graphique pour certaines options avancées de PA dont le réseau.
PA = PulseAudio.
> ça évitera des catastrophes à la pulse audio qui transforment les utilisateurs en testeurs de logiciels mal conçu au départ.
En quoi PulseAudio est un logiciel mal conçu ? Je ne crois pas que ce soit l'avis des développeurs, de GNOME ou de la plupart des distributions.
De plus, la mauvaise réputation de PA vient surtout d'Ubuntu qui a baclé l'intégration ... Fedora l'a intégré 6 mois avant et ça marchait directement, idem pour Mandriva etc ...
Cf le blog de Lennart Poettering, mainteneur de PA. http://0pointer.de/blog/projects/jeffrey-stedfast.html
Nouvelles idées ? C'est clairement repompé sur Growl et Mark S. n'a même pas eu l'élégance de citer son inspiration.
> Mark Shuttleworth fait part sur son blog d'une proposition faite par son équipe, pas par lui tout seul.
Qu'il soit à l'origine ou non de cette idée, il se l'est vachement approprié vu son implication et la manière dont il nous la présente.
> Proposition qui a déjà été beaucoup discutée à l'UDS.
Tellement discuté que les participants ont surnommé cette conférence "Notification Bikeshed Summit". Le sujet n'est pas forcément inintéressant mais pas au point d'être le clou du spectacle comme l'a présenté Mark S. http://blogs.gnome.org/desrt/2008/12/14/uds/
> Moi au contraire je constate que les notifications ne servent à rien chez plein de nouveaux venus
Je veux bien discuter de l'opportunité des notifications pour les kikoololeries genre messagerie instantanée qui sont souvent intrusives, mais avoir un retour visuel sur la fin d'une opération du style téléchargement, de copie de documents, l'arrivée d'une machine sur le réseau etc ... c'est pas inutile que ce soit pour le débutant ou l'utilisateur plus avancé.
Comme tu peux le lire dans les commentaires précédemment postés, ce qui manque c'est un outil pour les configurer plus finement (niveau d'importance, regex pour filtrer etc ...)
> Alors qu'il y ait des actions
Quand j'ai fini de télécharger un pdf, j'aimerais bien pouvoir le lire tout de suite sans avoir à le "chercher" dans mon navigateur de fichiers. J'ai une opération de copie qui a foiré, j'aimerais pouvoir réessayer de suite.
Il y a quelques mois, j'ai découvert une fonctionnalité marrante: quand ma kernel a des ratés, j'ai une notification qui s'affiche et j'ai la possibilité d'envoyer directement un rapport de bogues sur kernel.org. C'est simple, efficace, ça permet à n'importe qui de faire des rapports de bogues sur le kernel.
> C'est marrant comme certaines personnes aiment que les autres payent... On dirait une sorte de vengeance ou de jalousie.
Tu as entendu parlé du principe de solidarité nationale ?
Les foyers les plus riches comme les plus pauvres profitent des mêmes infrastructures (routes, écoles, crèches, hopitaux etc ...), des mêmes lois etc ... Il est normal que les plus riches cotisent un peu plus, et l'intérêt général c'est d'éviter la sclérose sociale, quand un RMI-iste devient millionnaire, il paiera plus d'impôts et inversement.
Sinon, c'est la fin de l'égalité des chances et de la justice sociale.
> Sauf qu'il ne s'agit pas de subvention mais de prêt ou de garanti.
Ce qui est critiqué ce n'est pas l'intervention de l'Etat mais la manière.
Quand une banque nationale connait des turbulences, l'Etat courre systèmatiquement à sa rescousse. C'est bien, ça évite à des tas de personnes (pauvres ou riches) de tout perdre du jour au lendemain. Le soucis c'est que cette aide de l'Etat n'est pas conditionnée.
Or ces crises sont récurrentes car les causes du problème (spéculations, capitalisme post-fordien dérégulé complétement déconnecté de l'économie réelle) sont toujours présentes et elles deviennent de plus en plus fréquentes. Si une autre crise devait arriver dans les 5 ans, on ne pourrait probablement pas l'encaisser.
Il est donc essentiel que l'Etat impose des règles de "bonnes conduites" aux banques.
L'investissement boursier qui à l'origine était une prise de participation dans le capital d'une entreprise est devenu un véritable jeu de hasard, on on peut gagner/perdre beaucoup d'argent sans que cela ait une réelle valeur. Ça peut tout autant booster une entreprise que la pénaliser.
Des mesures concrètes:
* mettre les primes des traders dans des comptes fermés pendant une certaine durée (5 à 10 ans), et à les moduler en fonction des bénéfices/pertes sur cette période. ça obligerait les traders fous à avoir une gestion plus saine au lieu de chercher des bénéfices à court termes.
* Interdire les parachutes dorés pour les cadres dirigeants (pas seulement les PDG) dont les résultats ont été catastrophiques.
* assainir les conditions de crédits au particuliers.
* une obligation de prêt aux entreprises et à l'entrepreunariat. Sarközy l'a demandé mais pas imposé et au final, les banques refusent toujours de prêter à des entreprises qui connaissent des temps difficiles mais passagères. Résultat des boites qui ferment, des gens au chômage, et l'entrepreneur galère encore plus qu'avant.
* Création d'un fond mutuel bancaire, afin que les banques puissent se sortir elle-même de la caca sans que le contribuable ait à mettre la main dans les poches. Et il est probable qu'un fond mutuel soit plus persuasif que l'Etat pour obliger une banque à réformer ses mauvaise pratique.
Et également, que l'investissement de l'Etat doit intégrer une participation au capital. L'Etat comme tout investisseur privé partage les pertes mais bizarrement jamais les bénéfices.
Enfin, c'est pas la faute des banques, mais plutôt une très mauvaise gestion de l'Etat qui n'hésite pas à racheter des dettes colossales (Crédit Lyonnais qui a fait de beaux bénéfices ces dernières années), à privatiser sans gains des investissements lourds à peine rentabiliser (les autoroutes etc ...).
J'aimerais bien vivre dans ton utopie où l'actionnaire ne perdrait jamais d'argent et en gagnerait sans cesse. Les richesses étant plus ou moins limités, il est impossible que tout le monde gagne sauf dans une économie virtuelle et on a vu le résultat.
> oui, de manière communautaire, nous avons besoin d'investisseurs, quel que soit le canal : action (permet de prendre parti lors des votes), obligation, etc...
La différence avec la spéculation boursière, c'est qu'on ne te promet monts et merveilles et que l'argent est investi dans l'économie réelle, dans des infrastructures et non pas dans des titres boursiers complétements déconnectés de la réalité.
> oui, ça vaut peut-être le coup sinon de les protéger à 100%, de montrer un peu de solidarité avec les petits porteurs (je rappelle, on ne peut pas déclarer plus de 15 000€ de pertes)
J'aurais été d'accord avec toi mais y a comme un hic. Quand tu perds 15000€, c'est soit tu as perdus toute tes économies dans des placements complétement barjo, soit tu as un capital conséquent donc tu n'es pas un "petit porteur". Déjà, on commence à se demander si c'est bien pertinent cette mesure.
Sinon, l'amendement Mariani parle de 10700€, le reste étant imputable sur les 10 années suivantes.
Déjà rien que le plafond est frappadingue, on aurait remboursé dans une limite de 2000€ par exemple et sous certaines conditions de revenus, je veux bien.
> Ta façon de voir est complètement biaisée : tu vois d'un côté les gentils salariés, de l'autre les méchants actionnaires.
Ma pensée n'est pas aussi binaire que cela.
Je n'ai jamais dit que les actionnaires étaient des bêtes assoiffés du sang des gentils salariés mais que le comportement irresponsable de certains actionnaires était à la source de la crise.
C'est pas le petit actionnaire qui place ces économies qui va taper du poing quand ses actions lui rapporte que 6%. Les mauvais actionnaires c'est le système des fonds de pension américains, les héritiers qui passent leur temps à rien branler en vivant sur l'héritage de papa, maman. Le mauvais actionnaire, c'est celui qui veut toujours gagner de l'argent toujours et encore plus, qui refuse de se restreindre quand tout va mal.
C'est le problème inhérent au capitalisme financier post-fordien, il n'y a plus de limites.
> L'investissement dans une entreprise est le gagne pain des actionnaires,
L'actionnariat passif ce n'est pas et ce ne doit pas être un gagne-pain.
Si tu veux en faire un gagne pain, deviens entrepreneur, investis également du temps dans tes entreprises ! C'est trop facile de placer de l'argent, de passer tout les mois ramasser les sous et de pleurnicher quand t'en perds. Un entrepreneur, il se bouge le cul pour faire en sorte que son placement rapporte, il crée des richesses, il crée des emplois.
L'actionnaire passif qui veut des rendements à 2 chiffres et que l'Etat lui indemnise les pertes ne vaut pas plus qu'un proxénéte, il veut gagner à tout les coups au mépris de l'Homme et de la société.
L'économie financière loin d'être une source de richesse (sauf pour une petite oligarchie), n'est qu'une source de problèmes pour tous. Et ça depuis la fin du XVII siècle, plus on avance, plus les crises sont récurrentes, plus elles sont fréquentes, plus elles sont graves.
> il est arrivé, et il arrive encore que des actionnaire, au bord de la faillite personnelle
Tu crois que je vais les pleurer ? Ils ont perdus yacht, voitures de luxe et appart' sur la côte et alors ? Ils n'ont qu'à se trouver un vrai travail.
Les personnes qui ont été ruiné par l'affaire Madoff le méritaient amplement, au lieu d'essayer d'investir de l'argent dans l'économie réelle (des usines, des commerces, des sociétés de services etc ...), ils ont préféré la facilité de la spéculations boursières. Pendant que l'économie mondiale s'écroulait, pas un ne s'est posé la question de savoir comment madoff faisait pour avoir de tels rendements, forcément aveuglés par l'appat du gain.
Les fortunes se font et se défont, la seule chose sur laquelle on peut compter c'est son cerveau et la force de ses bras.
> Ce n'est pas ce qui a été proposé, tu caricatures
À peine, sachant que cette mesure a été hypocritement présenté comme étant destiné aux petits actionnaires alors qu'elle ne concerne principalement que les gros actionnaires autrement dit les rentiers.
> D'ailleurs, étonnant, mais ça existe déjà en fait : tu peux déclarer tes déficits sur les x années suivantes actuellement, la seule différence est donc que l'état te rembourse plus vite.
Tu oublies de préciser que l'imputation des déficits dans les impôts est très réglementé et que cela suppose que tes revenus ne peuvent pas absorber le déficit.
L'amendement Mariani est inique, car il revient à introduire dans la législation française un dangereux précédent consistant à privatiser les bénéfices et à socialiser les pertes.
> Déclarer ses pertes de rentrées d'argent me parait tout à fait normal.
C'est énorme, parce que cela signifierait que l'actionnaire ne serait jamais perdant. Très grossièrement!:
* l'entreprise gagne de l'argent ===> dividendes
* l'entreprise perd de l'argent ===> l'Etat (donc le contribuable) me rembourse mes pertes.
Pour l'employé, c'est:
* l'entreprise gagne de l'argent
===> (avant) je garde mon emploi et je peux espèrer une prime.
===> (actuellement) je garde mon emploi mais pas de prime (crise, toussa)
.... et si les bénéfices ne suffisent pas aux actionnaires ===> je risque de perdre mon travail.
* l'entreprise perd de l'argent ===> je risque de perdre mon travail, pas d'indemnités, mais les actionnaires eux seront remboursés par l'Etat.
D'un côté, tu as une personne qui investit de l'argent "supplémentaire" dans l'espoir de gagner plus, de l'autre tu as une personne qui met en jeu son "gagne-pain".
Si l'actionnaire perd son capital, il lui reste le minimum vital, si l'employé perd son emploi, il lui reste que ses yeux pour pleurer.
Cette crise financière est en partie du à des actionnaires/fonds de pensions irresponsables, ils veulent gagner à tout les coups, vite et beaucoup sans aucune éthique. Des placements irréfléchis (spéciale dédicace aux clients de Maddof, faut vraiment être cons pour mettre tout ses oeufs dans le même panier, vous n'avez eu que ce vous méritiez), une pression folle pour atteindre des rendements à 2 chiffres alors que les signaux d'alarmes sont déjà au rouge.
Résultat: une économie exsangue, une spéculation boursière atteignant des sommets dans l'absurde, un taux de chomage effarant, et un appauvrissement de la population.
Vouloir rembourser les pertes des actionnaires c'est aussi immoral que de vouloir rembourser les pertes d'un joueur au casino. Personne ne t'as mis un flingue sur la tempe, tu as pris des risques en toute connaissance de cause, tu avais d'autres possibilités de placements sûr (certes moins rentables) comme les épargnes, les obligations etc ...
J'ai perdu de l'argent au jeu, dans certains de mes placements, et pourtant, je crois que l'Etat a des problèmes plus importants que de rembourser mes "paris".
> Le medef a prit un engagement sur un critère de succès pour toucher les parachutes dorées. C'est entrain d'être mis en place.
Parole, parole, parole
Je me fierais pas au Medef
> Le paquet fiscal m'a permis de payer un peu moins d'impôt aussi.
Ce n'était pas le moment opportun pour faire passer cette baisse d'impôts. La baisse d'impôt a profité essentiellement à une frange de la population très aisée et qui pour autant n'a pas réinvesti cet argent.
> Et je trouve aussi normal de ne pas payer plus de 50% de ses revenues.
Je suis d'accord sur le principe, mais quand on a des écarts de salaires patron/employé qui flirtent autour de 400 voire beaucoup plus, il y a une certaine injustice. L'employé paiera p'tet "seulement" 10% de ses revenus mais il les sentira bien passer à la fin du mois, alors que le grand patron à 60% devra se contenter d'un Jet privé "moins" confortable.
Il aurait fallu plafonné ce paquet fiscal en faveur des classes populaires et moyennes. Non seulement, l'argent aurait été réinvesti dans l'économie via la consommation mais on ne serait pas en train d'essayer de faire des économies de bouts de chandelles.
> J'ai surtout l'impression que l'on aide les plus pauvre (RMI, CMU, APL,...)
C'est pas l'impression que j'ai quand je vois des retraités et des mères de familles fouiller dans les bennes derrière Carrefour pour pouvoir manger.
> mais que l'on oublie de plus en plus "les moyens"
Pourtant, Jospin et Chirac, les ont pas mal gâté avec les réductions d'impôts. De toute façon, on assiste à un appauvrissement global de la population, les classes populaires sont franchement à la limite de la pauvreté, les classes moyennes sont en train de prendre leur place.
Mais étrangement, au dessus, rien n'a changé.
Gérer une entreprise, je veux bien que ce soit un métier mais que la création d'entreprise soit un métier, j'ai du mal à avaler ça.
À la base, la création d'entreprise high-tech innovante, ça suppose d'avoir une idée et/ou un savoir-faire à vendre. Je ne crois pas qu'on apprenne ça en étude de gestion.
Rien n'oblige un scientifique ou un ingénieur qui crée son entreprise à abandonner totalement la science ou la technique. J'ai pas souvenir que Bill Joy ait arrêté de coder après avoir fondé Sun avec ses potes, pour citer un exemple connu.
Je sais que c'est le fantasme de beaucoup d'employés qui croient qu'en créant leur entreprise, ils seront leur propre patron, mais ce n'est pas toujours le cas. On peut très bien céder la partie gestion à un associé ou à un "employé", c'est même ce qui arrive la plupart du temps quand une société dépasse une masse critique.
> il s'agit toujours de diminuer la sécu, augmenter la précarité, etc... Mesure qui peuvent être salutaire à long terme (en diminuant le chômage) mais qui sont très dure dans l'immédiat.
Le problème, c'est que les mesures "difficiles" sont toujours supporté par les mêmes.
D'un côté, on fait le paquet fiscal (15 milliards d'euros en moins dans le budget) qui a eu un impact insignifiant dans notre économie, et de l'autre on sucre les aides sociales à des personnes qui peine à sortir la tête sous l'eau pour économiser quelques centaines de millions d'euros voire beaucoup moins.
Je ne vois pas qu'est-ce qui justifierait l'augmentation de la précarité quand l'écart entre les salaires les plus bas et les plus élévés se creuse, quand les patrons incompétents se tirent avec des beaux parachutes dorés etc ...
Se serrer la ceinture, je veux bien mais ça doit concerner tout le monde.
> Ton message fait un peu "La France n'a pas d'avenir".
Si on ne se reprends pas en main, on est bien parti pour.
Ce dont les gens ont besoin, c'est d'un bon coup de pied au cul et de changer le monde plutôt que d'attendre que d'autre le fassent à leur place.
Quant au modèle politique et social français, il a comme tu le soulignes ses qualités et ses défauts comme les autres. À nous de le rénover, de l'adapter à une réalité qui a changé, ça veut dire une politique volontariste (et non pas autoritaire), ça veut dire une réflexion collective pour faire évoluer les mentalités. Réveiller l'esprit d'entreprise, le goût du risque qu'on a perdu ces dernières décennies.
Actuellement, on a des citoyens qui se replient sur eux-même, mornes et mous et pour gouvernants des gestionnaires plus occupés à sauver les meubles au profit d'une oligarchie que de ressusciter le rêve républicain (notre American Dream bien de chez nous quoi :o ).
Les connectiques magnétiques d'alimentations sont antérieures au brevet d'Apple.
C'est très utilisé par les appareils de cuissons électroménager au Japon, donc le brevet d'Apple ne doit pas être difficile à contourner.
> C'est très souvent des histoires d'admin serveur, etc...
En même temps, GLMF est un magazine généraliste autour du logiciel libre, difficile de satisfaire tout le monde. C'est même remarquable que parmi une presse informatique française indigente, les éditions diamond réussissent à maintenir une aussi bonne qualité rédactionnelle. Puis il y a les HS qui permettent de couvre des domaines divers pas toujours bien développé (Python, Ruby, embarqué, BSD etc ...)
Après, il faut concilier l'intérêt du lecteur et rentabilité, il est rentable de créer un magazine dédié à la sécurité (Misc), il est rentable de créer un magazine dédié au grand public, mais est-il rentable de faire deux magazines dédié l'un aux admins et l'autre pour les développeurs ?
> Au moins avec un magasine comme "Programmez", qui a ses défaut, le développeur est comblé, là c'est plus rare.
Programmez, ça un public assez ciblé: le pisseur de code Windows avec une préférence pour le web, les frameworks d'entreprises bien lourdingue. Même si il y a de temps à autre des bons articles, la plupart sont soit des réclames pour des logiciels privateurs à peine déguisés, soit des piges faites à l'arrache, les articles de fonds et les séries sont denrées rares.
Depuis feu Login, il manque dans la presse francophone, un vrai magazine dédié aux développeurs. Il y a bien eu des tentatives de lancer des magazines dédiés aux développeurs (SDJ, LDJ, MSCoder) mais ça n'a pas marché malgré un contenu rédactionnel fort honorable.
Tu ne vois pas l'intérêt d'avoir une machine qui soit relativement compacte et légère sans pour autant rogner sur les performances ?
L'ultra-portable existait avant le NetBook, et même si les distinctions deviennent de plus en plus floues, il a toujours sa raison d'être. On peut même dire qu'Apple a atteint le sommet de l'art des ultra-portables avec le MBA et le prix est tout à fait cohérent avec la concurrence.
Ça a son public et visiblement, tu n'en fais pas partie. Ce n'est pas grave, ça ne fait pas de toi un has-been ou quoi-que soit d'autre.
[^] # Re: Et visiblement ...
Posté par GeneralZod . En réponse au journal Franck Riester : "L’interopérabilité n’est pas nécessaire pour les consommateurs". Évalué à 7.
Je tiens à rappeller que pendant très longtemps, les exactions du régime soviétique n'étaient pas connus du grand public. Beaucoup de communistes convaincus se sont désolidarisés de l'ex URSS à la découverte des exactions soviétiques que ce soit des compagnons de routes comme Gide, Sartre ou Camus ou au sein même du PCF.
Bien évidemment, il y avait des crétins finis comme Aragon qui chantait les bienfaits du goulag, ou bien l'irréductible Georges Marchais qui a égayé les émissions politiques de ma tendre enfance.
Une pirouette du même genre: est-ce que les partis occidentaux soutenant les USA peuvent prétendre au titre de partis démocratiques alors que ceux-ci ont soutenus voire aidé à s'installer certaines des dictatures les plus sanguinaires au monde.
> Tu confonds équivalence et implication. Ce n'est pas parce que le régime d'ex-URSS bafouait les droits de l'homme que tous ceux qui bafouent les droits de l'homme ont la même idéologie que l'ex-URSS.
Pourtant, j'ai pris un soin malicieux à ne citer que des dictateurs qui avaient une horreur "sainte" du communisme. ;-)
L'idéologie soviétique n'a de communisme que le nom et de vagues références marxistes.
[^] # Re: Et visiblement ...
Posté par GeneralZod . En réponse au journal Franck Riester : "L’interopérabilité n’est pas nécessaire pour les consommateurs". Évalué à 4.
Même les régimes du bloc de l'ex-URSS se désignait comme des "dictatures du prolétariat" ou "en route vers le communisme", voire certains parlaient de capitalisme d'Etat.
Le régime communiste c'est l'abolition des classes sociales, du salariat et de l'Etat et jusqu'à aujourd'hui, ça n'a jamais été mis en application ou même en bonne voie de l'être.
Et pour finir, je dirais que si le goulag et autres joyeuseté de ce gence était le propre du communisme, alors Franco, Pinochet et les autres caudillos d'opérettes devaient être plus communistes que Marx.
[^] # Re: Mais
Posté par GeneralZod . En réponse au journal Franck Riester : "L’interopérabilité n’est pas nécessaire pour les consommateurs". Évalué à 9.
Le second tour consacre plus la défaite de Ségolène Royal que la victoire de Sarközy.
> Le score du NSDAP, 37% au plus haut, ne lui a pas permis d'être porté au pouvoir
Il était LA première force politique de l'Allemagne, la seule façon de l'évincer du pouvoir, c'était l'union sacrée de TOUTES les autres forces politiques, elles ne l'ont pas fait. Tu oublies également qu'après la dissolution du Reichtag, le NSDAP a rafflé 44% des sièges.
Même si Hitler ne disposait pas de la majorité absolue, celle-ci étant impossible, il était bel et bien le chancelier "légitime" car disposant d'une majorité relative. Tu oublies également que le NSDAP a formé une coalition avec les conservateurs du DNVP qui leur a apporté une courte majorité après la dissolution du Reichtag.
Là, où ça a commencé à devenir vraiment douteux, c'est quand Hitler a obtenu les pleins pouvoirs ce qui requiert l'accord de 2/3 du Reichtag ce qui était hors de portée de la courte majorité NSDAP/DNVP et de leurs alliés de circonstances de la droite et du centre fatigués de l'instabilité de la république de Weimar. Hitler a tout simplement "écarté" les députés socialistes et communistes par les moyens que l'on sait (internement, exil, pressions) pour qu'en leur absence "injustifié", le quorum des 2/3 soit atteint.
ça me rappelle les pratiques de certains gouvernements de droite qui depuis 2002 font voter des lois importantes en pleine période de vacances ou lors de séances nocturnes. C'est certes moins extrêmes que les pratiques hitlériennes mais tout autant un déni de démocratie.
Hitler est bel et bien arrivé démocratiquement au pouvoir, dans des conditions troublés, par la suite, il a bénéficié du soutien d'une majorité de la population allemande.
La théorié avancé par certains historiens qu'Hitler n'est pas arrivé démocratiquement au pouvoir sert surtout à dédouanner l'Allemagne d'une période de son histoire la plus monstrueuse qui soit et à la réintégrer au plus vite dans le concert des nations dans un contexte de guerre froide.
Le Général MacArthur a usé de la même technique au Japon en soutenant l'idée d'un empereur HiroHito faible et s'opposant à la clique militariste et écartant systématiquement tout témoignage s'opposant à cette image d'épinal. C'est certain, c'est plus facile de soumettre un pays en agitant la marionnette d'un empereur considéré comme un dieu vivant soit-disant prisonnier de méchants militaristes plutôt que de le juger comme le principal responsable qu'il était des exactions japonaises en Asie.
Le parrallèle Hitler/Sarközy dans leur ascension politique n'est pas totalement incongru. Ils représentent tout deux des lobbys industriels et financiers, ils ont fondés leur ascension vers la magistrature suprême sur un sentiment d'insécurité et un fond de crise financière, un semblant de culte de la personnalité, une main-mise forte sur leur parti (l'UMP n'a aucune indépendance vis à vis de l'omni-président). Sans oublier des adversaires politiques divisés, ridiculisés.
# Et visiblement ...
Posté par GeneralZod . En réponse au journal Franck Riester : "L’interopérabilité n’est pas nécessaire pour les consommateurs". Évalué à 6.
Pour dire des inepties pareilles et se ridiculiser à ce point, il a touché combien ?
Faudrait peut-être lui expliquer que sans interopérabilité, les éditeurs logiciels peuvent tenir les utilisateurs par les couilles. Pas d'intéropérabilité, ça signifie tout simplement l'annihilation totale de toute possibilité de concurrence que ce soit pour le logiciel libre ou les éditeurs propriétaires. Pour le consommateur, ça veut dire avoir autant de choix que dans un supermarché soviétique à l'époque de la Perestroïka.
Un exemple suffisamment simple à comprendre même pour un député attardé mental pré-pubère: comment migrer de suite bureautique, si on ne peut garantir l'intéropérabilité des formats de fichiers ? Impossible, on est donc lié à un éditeur qui fait la pluie et le beau temps au niveau des fonctionnalités et des tarifs. Plus vicieux encore, pour pouvoir échanger des documents, on oblige nos correspondants à utiliser la même suite. On glause sur la viralité du code source GPL, mais la viralité Microsoft Office est plus pernicieuse encore !
Ça revient à priver nos écoles, nos hopitaux et même nos entreprises de réaliser des économies substantielles, de faire travailler l'économie locale et d'avoir le choix.
Un comble pour un représentant de la Nation sensé défendre les intérêts de la Nation, curieux pour un partisan d'une économie libérale c-a-d au libre échange et à la libre échange.
Ce qui se trame autour de l'économie numérique est une honte, on pourrait en dire autant pour la politique générale de ce gouvernement et de cette assemblée introuvables sauf que le phénomène est amplifiée par leur crasse ignorance dans ce domaine.
On freine la libre circulation des idées, de la culture au nom des intérêts d'un petit nombre, au lieu d'essayer concilier l'intérêt de tous, que ce soit le producteur, le consommateur ou la société dans son ensemble.
C'est vrai pourquoi le consommateur devrait avoir le choix ?
Autant imposer le soviétisme néo-libéral où les entreprises d'Etat sont remplacés par des grands groupes. Au moins le communisme instaurait l'Homme au centre du système économique, mais le soviétisme néo-libéral en fait la vache à lait et le serf du système.
Sarközy ou le fascisme néo-libéral.
# 2,3,4 Jean Pierre
Posté par GeneralZod . En réponse au journal Gloire aux journalistes. Évalué à 6.
[^] # Re: C'est la luuteee finaaale !
Posté par GeneralZod . En réponse à la dépêche Cuba lance sa propre distribution Linux. Évalué à -1.
# Le sage montre la lune et l'idiot regarde le doigt
Posté par GeneralZod . En réponse à la dépêche Sortie de Moonlight 1.0. Évalué à 4.
Un exemple bien connu étant le projet GNU, GNU s'est inspiré d'Unix, le but étant de préserver une intéropérabilité avec l'existant, de faciliter le portage de logiciels (souvent de très bonne qualité), d'attirer les développeurs. Et GNU a réussi cela en apportant ses propres améliorations et en évitant le piège de la bête imitation. Les boites derrière les Unix propriétaires dans les années 80 n'étaient pas plus tendre que le Microsoft d'aujourd'hui.
Mono/Moonlight a pour but d'implémenter certes des technologies Microsoft qui sont reconnaissons-le pas mal chiadés. Oui, Mono/Moonlight est légérement à la traine derrière l'implémentation de Microsoft [1] mais Mono ne se limite pas à "copier" .Net. Il y a d'abord les bibliothèques spécifiques qui permettent qu'on puisse écrire une application parfaitement intégré aux environnements GNOME, OS X (et bientôt KDE via Qyoto), d'autres qui n'ont aucun équivalent dans le framework .Net (MonoTorrent, Mono.Simd, etc ...). Mono va également nettement plus loin que .Net grâce à son côté multiplateforme.
Il explose au niveau de l'embarqué (notamment sur iPhone grâce à la possibilité de compiler en natif), dans le domaine ludique (Second Life, des jeux sur Wii, etc ...), pour du développement multiplateforme ou spécifique, il est est plus attractif que .Net
Bref, Mono a fait ses preuves en tant que plateforme indépendamment de .Net, la compatibilité avec celui-ci étant surtout un bonus. Mono offre des outils pour faciliter le portage des applications (l'excellent Gendarme), ça encourage les développeurs à s'intéresser aux plateformes libres.
Quant à Moonlight, il ne se limite pas à une bête implémentation de Silverlight, il a même été conçu pour être utilisable en dehors de Mono comme l'a souligné l'auteur de la dépêche. On peut l'utiliser dans une application Gtk+ indépendamment de Mono, les deloppeurs de Novell ont même écrits un petit framework permettant l'écriture de desklets.
http://tirania.org/blog/archive/2008/Apr-17.html
Reste le problème des brevets logiciels.
D'un côté, Microsoft collabore activement avec l'équipe Mono (même avant l'infâme accord avec Novell), de l'autre, ils entretiennent une certaine confusion autour de Mono.
Sans rentrer dans les détails, Mono (et bon nombre de projets libres dont le noyau Linux) est protégé par le consortium OIN qui dispose d'un portefeuille de brevets conséquents. Microsoft n'a clairement pas intérêt à se frotter à OIN et leur stratégie consiste principalement à maintenir une longueur d'avance sur Mono.
Après, reste à éclaircir le cas de Moonlight, est-il protégé par OIN ? est-il librement implémentable ? Quel est la légalité de l'utilisation des codecs microsoft ? y-a-t-il une alternative[2] ?
En tant que framework RIA, Moonlight me laisse dubitatif, d'une part il y a des technologies standards qui n'attendent qu'un peu d'amour (html5, svg, etc ...), de l'autre, un marché fortement concurrentiel flex+flash (supaire -_-), JavaFX (pas encore libéré ?), un silverlight bardé de DRMs (et une politique Microsoft mal définie vis à vis de Moonlight).
En revanche, c'est une technologie relativement sympa sur le bureau et la créativité des développeurs réussira surement à lui donner une place.
Avant de troller, attendons de voir comment évoluera la situation (et Moonlight) !
[1] Ce n'est pas systèmatiquement le cas, si je me souviens bien, Mono avait implémenté les generics avant Microsoft. Le modèle bazar de Mono lui permettant d'être un poil plus réactif que la cathédrale de Microsoft qui compense le fait que Mono c'est une dizaine de développeurs à temps pleins, .Net c'est probablement 10 à 50 fois plus.
[2] la réponse rapide est oui, Moonlight utilisait ffmpeg à ses débuts mais Novell n'a pas le droit de redistribuer Moonlight + ffmpeg. Je ne me suis pas penché sur la question, mais il semblerait que cette possibilité ait été conservée dans le code de Moonlight.
http://tirania.org/blog/archive/2007/Sep-05.html
[^] # Re: Moonlight est distribué sous la licence LGPL v2
Posté par GeneralZod . En réponse à la dépêche Sortie de Moonlight 1.0. Évalué à 1.
C'est très bien de la part d'Adobe (mais insuffissant comme tu l'as justement fait remarqué), mais la portée de ce geste reste beaucoup plus limité que tu ne sembles le croire. Je te laisse jeter un oeil à la réaction de Benjamin Otte le mainteneur actuel de swfdec à ce propos :
http://lists.freedesktop.org/archives/swfdec/2008-May/001459(...)
[^] # Re: le sujet
Posté par GeneralZod . En réponse au journal Notification à la Canonical. Évalué à 2.
2. C'est un choix et je t'accorde qu'il n'est pas forcément heureux mais ça reste cohérent.
Je ne répondrais pas à ton attaque personnel, c'est une perte de temps.
[^] # Re: le sujet
Posté par GeneralZod . En réponse au journal Notification à la Canonical. Évalué à 1.
Le serveur son PulseAudio a été ré-écrit pour utiliser l'ordonnancement audio basé-temps à la place de l'approche traditionnelle basée-interruption. Cette approche a également été prise par d'autres systèmes comme CoreAudio d'Apple et le sous-système audio Windows Vista. L'ordonnancement audio basé-temps comprend un certain nombre d'avantages, dont la réduction de consommation électrique, la minimalisation des évanouissements de transmissions, et un ajustement flexible de la latence des besoins de l'application.
C'est un peu différent de ce que tu dis.
2. T'es vraiment lourd. Fedora a fait le choix de ne pas proposer paprefs (*) parce que ce n'est pas une option utilisée par Mr ToutLeMonde (ni même souhaitable pour certains), et non pas par manque de confiance comme tu l'insinues.
* Outil de configuration graphique pour certaines options avancées de PA dont le réseau.
PA = PulseAudio.
[^] # Re: le sujet
Posté par GeneralZod . En réponse au journal Notification à la Canonical. Évalué à 4.
En quoi PulseAudio est un logiciel mal conçu ? Je ne crois pas que ce soit l'avis des développeurs, de GNOME ou de la plupart des distributions.
De plus, la mauvaise réputation de PA vient surtout d'Ubuntu qui a baclé l'intégration ... Fedora l'a intégré 6 mois avant et ça marchait directement, idem pour Mandriva etc ...
Cf le blog de Lennart Poettering, mainteneur de PA.
http://0pointer.de/blog/projects/jeffrey-stedfast.html
[^] # Re: le sujet
Posté par GeneralZod . En réponse au journal Notification à la Canonical. Évalué à 3.
> Mark Shuttleworth fait part sur son blog d'une proposition faite par son équipe, pas par lui tout seul.
Qu'il soit à l'origine ou non de cette idée, il se l'est vachement approprié vu son implication et la manière dont il nous la présente.
> Proposition qui a déjà été beaucoup discutée à l'UDS.
Tellement discuté que les participants ont surnommé cette conférence "Notification Bikeshed Summit". Le sujet n'est pas forcément inintéressant mais pas au point d'être le clou du spectacle comme l'a présenté Mark S.
http://blogs.gnome.org/desrt/2008/12/14/uds/
> Moi au contraire je constate que les notifications ne servent à rien chez plein de nouveaux venus
Je veux bien discuter de l'opportunité des notifications pour les kikoololeries genre messagerie instantanée qui sont souvent intrusives, mais avoir un retour visuel sur la fin d'une opération du style téléchargement, de copie de documents, l'arrivée d'une machine sur le réseau etc ... c'est pas inutile que ce soit pour le débutant ou l'utilisateur plus avancé.
Comme tu peux le lire dans les commentaires précédemment postés, ce qui manque c'est un outil pour les configurer plus finement (niveau d'importance, regex pour filtrer etc ...)
> Alors qu'il y ait des actions
Quand j'ai fini de télécharger un pdf, j'aimerais bien pouvoir le lire tout de suite sans avoir à le "chercher" dans mon navigateur de fichiers. J'ai une opération de copie qui a foiré, j'aimerais pouvoir réessayer de suite.
Il y a quelques mois, j'ai découvert une fonctionnalité marrante: quand ma kernel a des ratés, j'ai une notification qui s'affiche et j'ai la possibilité d'envoyer directement un rapport de bogues sur kernel.org. C'est simple, efficace, ça permet à n'importe qui de faire des rapports de bogues sur le kernel.
[^] # Re: Etonnement
Posté par GeneralZod . En réponse au journal "En France, les inventeurs peu reconnus et mal payés". Évalué à 5.
Tu as entendu parlé du principe de solidarité nationale ?
Les foyers les plus riches comme les plus pauvres profitent des mêmes infrastructures (routes, écoles, crèches, hopitaux etc ...), des mêmes lois etc ... Il est normal que les plus riches cotisent un peu plus, et l'intérêt général c'est d'éviter la sclérose sociale, quand un RMI-iste devient millionnaire, il paiera plus d'impôts et inversement.
Sinon, c'est la fin de l'égalité des chances et de la justice sociale.
> Sauf qu'il ne s'agit pas de subvention mais de prêt ou de garanti.
Ce qui est critiqué ce n'est pas l'intervention de l'Etat mais la manière.
Quand une banque nationale connait des turbulences, l'Etat courre systèmatiquement à sa rescousse. C'est bien, ça évite à des tas de personnes (pauvres ou riches) de tout perdre du jour au lendemain. Le soucis c'est que cette aide de l'Etat n'est pas conditionnée.
Or ces crises sont récurrentes car les causes du problème (spéculations, capitalisme post-fordien dérégulé complétement déconnecté de l'économie réelle) sont toujours présentes et elles deviennent de plus en plus fréquentes. Si une autre crise devait arriver dans les 5 ans, on ne pourrait probablement pas l'encaisser.
Il est donc essentiel que l'Etat impose des règles de "bonnes conduites" aux banques.
L'investissement boursier qui à l'origine était une prise de participation dans le capital d'une entreprise est devenu un véritable jeu de hasard, on on peut gagner/perdre beaucoup d'argent sans que cela ait une réelle valeur. Ça peut tout autant booster une entreprise que la pénaliser.
Des mesures concrètes:
* mettre les primes des traders dans des comptes fermés pendant une certaine durée (5 à 10 ans), et à les moduler en fonction des bénéfices/pertes sur cette période. ça obligerait les traders fous à avoir une gestion plus saine au lieu de chercher des bénéfices à court termes.
* Interdire les parachutes dorés pour les cadres dirigeants (pas seulement les PDG) dont les résultats ont été catastrophiques.
* assainir les conditions de crédits au particuliers.
* une obligation de prêt aux entreprises et à l'entrepreunariat. Sarközy l'a demandé mais pas imposé et au final, les banques refusent toujours de prêter à des entreprises qui connaissent des temps difficiles mais passagères. Résultat des boites qui ferment, des gens au chômage, et l'entrepreneur galère encore plus qu'avant.
* Création d'un fond mutuel bancaire, afin que les banques puissent se sortir elle-même de la caca sans que le contribuable ait à mettre la main dans les poches. Et il est probable qu'un fond mutuel soit plus persuasif que l'Etat pour obliger une banque à réformer ses mauvaise pratique.
Et également, que l'investissement de l'Etat doit intégrer une participation au capital. L'Etat comme tout investisseur privé partage les pertes mais bizarrement jamais les bénéfices.
Enfin, c'est pas la faute des banques, mais plutôt une très mauvaise gestion de l'Etat qui n'hésite pas à racheter des dettes colossales (Crédit Lyonnais qui a fait de beaux bénéfices ces dernières années), à privatiser sans gains des investissements lourds à peine rentabiliser (les autoroutes etc ...).
[^] # Re: Etonnement
Posté par GeneralZod . En réponse au journal "En France, les inventeurs peu reconnus et mal payés". Évalué à 2.
> oui, de manière communautaire, nous avons besoin d'investisseurs, quel que soit le canal : action (permet de prendre parti lors des votes), obligation, etc...
La différence avec la spéculation boursière, c'est qu'on ne te promet monts et merveilles et que l'argent est investi dans l'économie réelle, dans des infrastructures et non pas dans des titres boursiers complétements déconnectés de la réalité.
> oui, ça vaut peut-être le coup sinon de les protéger à 100%, de montrer un peu de solidarité avec les petits porteurs (je rappelle, on ne peut pas déclarer plus de 15 000€ de pertes)
J'aurais été d'accord avec toi mais y a comme un hic. Quand tu perds 15000€, c'est soit tu as perdus toute tes économies dans des placements complétement barjo, soit tu as un capital conséquent donc tu n'es pas un "petit porteur". Déjà, on commence à se demander si c'est bien pertinent cette mesure.
Sinon, l'amendement Mariani parle de 10700€, le reste étant imputable sur les 10 années suivantes.
Déjà rien que le plafond est frappadingue, on aurait remboursé dans une limite de 2000€ par exemple et sous certaines conditions de revenus, je veux bien.
[^] # Re: Etonnement
Posté par GeneralZod . En réponse au journal "En France, les inventeurs peu reconnus et mal payés". Évalué à 4.
Ma pensée n'est pas aussi binaire que cela.
Je n'ai jamais dit que les actionnaires étaient des bêtes assoiffés du sang des gentils salariés mais que le comportement irresponsable de certains actionnaires était à la source de la crise.
C'est pas le petit actionnaire qui place ces économies qui va taper du poing quand ses actions lui rapporte que 6%. Les mauvais actionnaires c'est le système des fonds de pension américains, les héritiers qui passent leur temps à rien branler en vivant sur l'héritage de papa, maman. Le mauvais actionnaire, c'est celui qui veut toujours gagner de l'argent toujours et encore plus, qui refuse de se restreindre quand tout va mal.
C'est le problème inhérent au capitalisme financier post-fordien, il n'y a plus de limites.
> L'investissement dans une entreprise est le gagne pain des actionnaires,
L'actionnariat passif ce n'est pas et ce ne doit pas être un gagne-pain.
Si tu veux en faire un gagne pain, deviens entrepreneur, investis également du temps dans tes entreprises ! C'est trop facile de placer de l'argent, de passer tout les mois ramasser les sous et de pleurnicher quand t'en perds. Un entrepreneur, il se bouge le cul pour faire en sorte que son placement rapporte, il crée des richesses, il crée des emplois.
L'actionnaire passif qui veut des rendements à 2 chiffres et que l'Etat lui indemnise les pertes ne vaut pas plus qu'un proxénéte, il veut gagner à tout les coups au mépris de l'Homme et de la société.
L'économie financière loin d'être une source de richesse (sauf pour une petite oligarchie), n'est qu'une source de problèmes pour tous. Et ça depuis la fin du XVII siècle, plus on avance, plus les crises sont récurrentes, plus elles sont fréquentes, plus elles sont graves.
> il est arrivé, et il arrive encore que des actionnaire, au bord de la faillite personnelle
Tu crois que je vais les pleurer ? Ils ont perdus yacht, voitures de luxe et appart' sur la côte et alors ? Ils n'ont qu'à se trouver un vrai travail.
Les personnes qui ont été ruiné par l'affaire Madoff le méritaient amplement, au lieu d'essayer d'investir de l'argent dans l'économie réelle (des usines, des commerces, des sociétés de services etc ...), ils ont préféré la facilité de la spéculations boursières. Pendant que l'économie mondiale s'écroulait, pas un ne s'est posé la question de savoir comment madoff faisait pour avoir de tels rendements, forcément aveuglés par l'appat du gain.
Les fortunes se font et se défont, la seule chose sur laquelle on peut compter c'est son cerveau et la force de ses bras.
> Ce n'est pas ce qui a été proposé, tu caricatures
À peine, sachant que cette mesure a été hypocritement présenté comme étant destiné aux petits actionnaires alors qu'elle ne concerne principalement que les gros actionnaires autrement dit les rentiers.
> D'ailleurs, étonnant, mais ça existe déjà en fait : tu peux déclarer tes déficits sur les x années suivantes actuellement, la seule différence est donc que l'état te rembourse plus vite.
Tu oublies de préciser que l'imputation des déficits dans les impôts est très réglementé et que cela suppose que tes revenus ne peuvent pas absorber le déficit.
L'amendement Mariani est inique, car il revient à introduire dans la législation française un dangereux précédent consistant à privatiser les bénéfices et à socialiser les pertes.
[^] # Re: Etonnement
Posté par GeneralZod . En réponse au journal "En France, les inventeurs peu reconnus et mal payés". Évalué à 8.
C'est énorme, parce que cela signifierait que l'actionnaire ne serait jamais perdant. Très grossièrement!:
* l'entreprise gagne de l'argent ===> dividendes
* l'entreprise perd de l'argent ===> l'Etat (donc le contribuable) me rembourse mes pertes.
Pour l'employé, c'est:
* l'entreprise gagne de l'argent
===> (avant) je garde mon emploi et je peux espèrer une prime.
===> (actuellement) je garde mon emploi mais pas de prime (crise, toussa)
.... et si les bénéfices ne suffisent pas aux actionnaires ===> je risque de perdre mon travail.
* l'entreprise perd de l'argent ===> je risque de perdre mon travail, pas d'indemnités, mais les actionnaires eux seront remboursés par l'Etat.
D'un côté, tu as une personne qui investit de l'argent "supplémentaire" dans l'espoir de gagner plus, de l'autre tu as une personne qui met en jeu son "gagne-pain".
Si l'actionnaire perd son capital, il lui reste le minimum vital, si l'employé perd son emploi, il lui reste que ses yeux pour pleurer.
Cette crise financière est en partie du à des actionnaires/fonds de pensions irresponsables, ils veulent gagner à tout les coups, vite et beaucoup sans aucune éthique. Des placements irréfléchis (spéciale dédicace aux clients de Maddof, faut vraiment être cons pour mettre tout ses oeufs dans le même panier, vous n'avez eu que ce vous méritiez), une pression folle pour atteindre des rendements à 2 chiffres alors que les signaux d'alarmes sont déjà au rouge.
Résultat: une économie exsangue, une spéculation boursière atteignant des sommets dans l'absurde, un taux de chomage effarant, et un appauvrissement de la population.
Vouloir rembourser les pertes des actionnaires c'est aussi immoral que de vouloir rembourser les pertes d'un joueur au casino. Personne ne t'as mis un flingue sur la tempe, tu as pris des risques en toute connaissance de cause, tu avais d'autres possibilités de placements sûr (certes moins rentables) comme les épargnes, les obligations etc ...
J'ai perdu de l'argent au jeu, dans certains de mes placements, et pourtant, je crois que l'Etat a des problèmes plus importants que de rembourser mes "paris".
[^] # Re: Etonnement
Posté par GeneralZod . En réponse au journal "En France, les inventeurs peu reconnus et mal payés". Évalué à 4.
[^] # Re: Mépris de la technique, un mal franco-français qui cache quoi ?
Posté par GeneralZod . En réponse au journal "En France, les inventeurs peu reconnus et mal payés". Évalué à 2.
Parole, parole, parole
Je me fierais pas au Medef
> Le paquet fiscal m'a permis de payer un peu moins d'impôt aussi.
Ce n'était pas le moment opportun pour faire passer cette baisse d'impôts. La baisse d'impôt a profité essentiellement à une frange de la population très aisée et qui pour autant n'a pas réinvesti cet argent.
> Et je trouve aussi normal de ne pas payer plus de 50% de ses revenues.
Je suis d'accord sur le principe, mais quand on a des écarts de salaires patron/employé qui flirtent autour de 400 voire beaucoup plus, il y a une certaine injustice. L'employé paiera p'tet "seulement" 10% de ses revenus mais il les sentira bien passer à la fin du mois, alors que le grand patron à 60% devra se contenter d'un Jet privé "moins" confortable.
Il aurait fallu plafonné ce paquet fiscal en faveur des classes populaires et moyennes. Non seulement, l'argent aurait été réinvesti dans l'économie via la consommation mais on ne serait pas en train d'essayer de faire des économies de bouts de chandelles.
> J'ai surtout l'impression que l'on aide les plus pauvre (RMI, CMU, APL,...)
C'est pas l'impression que j'ai quand je vois des retraités et des mères de familles fouiller dans les bennes derrière Carrefour pour pouvoir manger.
> mais que l'on oublie de plus en plus "les moyens"
Pourtant, Jospin et Chirac, les ont pas mal gâté avec les réductions d'impôts. De toute façon, on assiste à un appauvrissement global de la population, les classes populaires sont franchement à la limite de la pauvreté, les classes moyennes sont en train de prendre leur place.
Mais étrangement, au dessus, rien n'a changé.
[^] # Re: Mépris de la technique, un mal franco-français qui cache quoi ?
Posté par GeneralZod . En réponse au journal "En France, les inventeurs peu reconnus et mal payés". Évalué à 2.
À la base, la création d'entreprise high-tech innovante, ça suppose d'avoir une idée et/ou un savoir-faire à vendre. Je ne crois pas qu'on apprenne ça en étude de gestion.
Rien n'oblige un scientifique ou un ingénieur qui crée son entreprise à abandonner totalement la science ou la technique. J'ai pas souvenir que Bill Joy ait arrêté de coder après avoir fondé Sun avec ses potes, pour citer un exemple connu.
Je sais que c'est le fantasme de beaucoup d'employés qui croient qu'en créant leur entreprise, ils seront leur propre patron, mais ce n'est pas toujours le cas. On peut très bien céder la partie gestion à un associé ou à un "employé", c'est même ce qui arrive la plupart du temps quand une société dépasse une masse critique.
[^] # Re: Mépris de la technique, un mal franco-français qui cache quoi ?
Posté par GeneralZod . En réponse au journal "En France, les inventeurs peu reconnus et mal payés". Évalué à 7.
Le problème, c'est que les mesures "difficiles" sont toujours supporté par les mêmes.
D'un côté, on fait le paquet fiscal (15 milliards d'euros en moins dans le budget) qui a eu un impact insignifiant dans notre économie, et de l'autre on sucre les aides sociales à des personnes qui peine à sortir la tête sous l'eau pour économiser quelques centaines de millions d'euros voire beaucoup moins.
Je ne vois pas qu'est-ce qui justifierait l'augmentation de la précarité quand l'écart entre les salaires les plus bas et les plus élévés se creuse, quand les patrons incompétents se tirent avec des beaux parachutes dorés etc ...
Se serrer la ceinture, je veux bien mais ça doit concerner tout le monde.
[^] # Re: Mépris de la technique, un mal franco-français qui cache quoi ?
Posté par GeneralZod . En réponse au journal "En France, les inventeurs peu reconnus et mal payés". Évalué à 2.
Si on ne se reprends pas en main, on est bien parti pour.
Ce dont les gens ont besoin, c'est d'un bon coup de pied au cul et de changer le monde plutôt que d'attendre que d'autre le fassent à leur place.
Quant au modèle politique et social français, il a comme tu le soulignes ses qualités et ses défauts comme les autres. À nous de le rénover, de l'adapter à une réalité qui a changé, ça veut dire une politique volontariste (et non pas autoritaire), ça veut dire une réflexion collective pour faire évoluer les mentalités. Réveiller l'esprit d'entreprise, le goût du risque qu'on a perdu ces dernières décennies.
Actuellement, on a des citoyens qui se replient sur eux-même, mornes et mous et pour gouvernants des gestionnaires plus occupés à sauver les meubles au profit d'une oligarchie que de ressusciter le rêve républicain (notre American Dream bien de chez nous quoi :o ).
[^] # Re: Une lettre manque et l'entreprise peut s'effondrer...
Posté par GeneralZod . En réponse à la dépêche La FSFE lance une campagne pour les lecteurs PDF libres. Évalué à 5.
C'est très utilisé par les appareils de cuissons électroménager au Japon, donc le brevet d'Apple ne doit pas être difficile à contourner.
[^] # Re: Raison d'achat....
Posté par GeneralZod . En réponse au journal Sondage chez les éditions Diamond. Évalué à 3.
En même temps, GLMF est un magazine généraliste autour du logiciel libre, difficile de satisfaire tout le monde. C'est même remarquable que parmi une presse informatique française indigente, les éditions diamond réussissent à maintenir une aussi bonne qualité rédactionnelle. Puis il y a les HS qui permettent de couvre des domaines divers pas toujours bien développé (Python, Ruby, embarqué, BSD etc ...)
Après, il faut concilier l'intérêt du lecteur et rentabilité, il est rentable de créer un magazine dédié à la sécurité (Misc), il est rentable de créer un magazine dédié au grand public, mais est-il rentable de faire deux magazines dédié l'un aux admins et l'autre pour les développeurs ?
> Au moins avec un magasine comme "Programmez", qui a ses défaut, le développeur est comblé, là c'est plus rare.
Programmez, ça un public assez ciblé: le pisseur de code Windows avec une préférence pour le web, les frameworks d'entreprises bien lourdingue. Même si il y a de temps à autre des bons articles, la plupart sont soit des réclames pour des logiciels privateurs à peine déguisés, soit des piges faites à l'arrache, les articles de fonds et les séries sont denrées rares.
Depuis feu Login, il manque dans la presse francophone, un vrai magazine dédié aux développeurs. Il y a bien eu des tentatives de lancer des magazines dédiés aux développeurs (SDJ, LDJ, MSCoder) mais ça n'a pas marché malgré un contenu rédactionnel fort honorable.
[^] # Re: Une lettre manque et l'entreprise peut s'effondrer...
Posté par GeneralZod . En réponse à la dépêche La FSFE lance une campagne pour les lecteurs PDF libres. Évalué à 4.
L'ultra-portable existait avant le NetBook, et même si les distinctions deviennent de plus en plus floues, il a toujours sa raison d'être. On peut même dire qu'Apple a atteint le sommet de l'art des ultra-portables avec le MBA et le prix est tout à fait cohérent avec la concurrence.
Ça a son public et visiblement, tu n'en fais pas partie. Ce n'est pas grave, ça ne fait pas de toi un has-been ou quoi-que soit d'autre.
[^] # Re: Et c'est quand qu'ils disent la même chose au traders ?
Posté par GeneralZod . En réponse au journal "En France, les inventeurs peu reconnus et mal payés". Évalué à 5.