Profitant de l'ouverture de l'évènement développeurs d'Apple, la WWDC06, Ernest Prabhakar, responsable de l'open source chez le constructeur américain a annoncé lundi la publication régulière des sources pour processeur Intel de son noyau hybride XNU, à commencer par la version correspondant au noyau présent dans Mac OS X 10.4.7, présentant les excuses de la firme de Cupertino pour le retard de cette mise à disposition sous licence APSL 2.0 (licence libre au sens de la FSF et opensource au sens de l'OSI).
Il annonce, en forme d'assurance qu'Apple renouvelle son engagement envers l'open source, qu'outre la naissance de MacForge, dont l'ambition est d'accueillir les projets libres ou open source après la dissolution d'OpenDarwin (dont Webkit), que la partie serveur d'iCal, évoquée justement lors de la présentation de Leopard, est libérée sous licence Apache, tandis que Bonjour et Launchd jusque là sous licence APSL, sont republiés sous cette même licence Apache.
OpenDarwin éteint la lumière
OpenDarwin a annoncé mardi soir dans un message posté sur sa page d'accueil sa fin de vie.
Le projet communautaire OpenDarwin avait été créé en 2002 en vue de fournir un environnement de développement pour compiler et développer les élément libres de Mac OS X, mais aussi de développer un système d'exploitation à part entière basé sur Darwin.
Alors que le projet espérait être une communauté de développement et d'expérimentation sur Mac Os X et Darwin, dont des développements pourraient être repris par Apple pour inclusion dans les sources officielles, après 4 ans d'existence, aucun de ses espoirs n'a pris réalité, et chaque semaine qui s'écoulait éloignait un peu plus OpenDarwin d'y parvenir. Les membres d'OpenDarwin, s'en rendant à l'évidence, ont donc décidé l'extinction du projet.
OpenDarwin était devenu principalement, au lieu des buts qu'il poursuivait, un lieu d'hébergement de projets liés à Darwin et Mac Os X, réalité insatisfaisante. Par ailleurs, la disponibilité irrégulière des sources, la difficulté à traquer leurs évolutions, à les compiler et un manque d'intérêt tant de la marque à la pomme que de la communauté ont mené à cette décision.
Le projet communautaire OpenDarwin avait été créé en 2002 en vue de fournir un environnement de développement pour compiler et développer les élément libres de Mac OS X, mais aussi de développer un système d'exploitation à part entière basé sur Darwin.
Alors que le projet espérait être une communauté de développement et d'expérimentation sur Mac Os X et Darwin, dont des développements pourraient être repris par Apple pour inclusion dans les sources officielles, après 4 ans d'existence, aucun de ses espoirs n'a pris réalité, et chaque semaine qui s'écoulait éloignait un peu plus OpenDarwin d'y parvenir. Les membres d'OpenDarwin, s'en rendant à l'évidence, ont donc décidé l'extinction du projet.
OpenDarwin était devenu principalement, au lieu des buts qu'il poursuivait, un lieu d'hébergement de projets liés à Darwin et Mac Os X, réalité insatisfaisante. Par ailleurs, la disponibilité irrégulière des sources, la difficulté à traquer leurs évolutions, à les compiler et un manque d'intérêt tant de la marque à la pomme que de la communauté ont mené à cette décision.
IBM-SCO: IBM offre son baptême du feu à la GPL
Dans les audiences préparatoires du procès IBM-SCO, IBM est ces derniers jours dans une phase offensive réclamant au juge pour chacun des volets des plaintes un "summary judgement" en sa faveur, sorte de jugement expéditif basé sur le manque de preuve de la partie adverse ou l'inutilité patente d'un procès.
Si l'une des motions requiert rien moins que la déclaration de non-lieu concernant les accusations de SCO, une autre vise à faire condamner cette dernière pour la diffusion de code IBM sous GPL dans ses distributions Linux après que la compagnie de Darl McBride ait calomnié et renié la GPL, en la jugeant sans valeur légale.
Ce sera donc après le jugement allemand du 19 mai dernier, le second test légal de la licence, et d'importance puisque devant la justice américaine. Sans préjuger du jugement, la motion d'IBM semble si claire qu'il sera difficile à SCO de convaincre le juge de ne pas l'accorder. Ce serait alors la fin du principal FUD sur cette licence.
Si l'une des motions requiert rien moins que la déclaration de non-lieu concernant les accusations de SCO, une autre vise à faire condamner cette dernière pour la diffusion de code IBM sous GPL dans ses distributions Linux après que la compagnie de Darl McBride ait calomnié et renié la GPL, en la jugeant sans valeur légale.
Ce sera donc après le jugement allemand du 19 mai dernier, le second test légal de la licence, et d'importance puisque devant la justice américaine. Sans préjuger du jugement, la motion d'IBM semble si claire qu'il sera difficile à SCO de convaincre le juge de ne pas l'accorder. Ce serait alors la fin du principal FUD sur cette licence.