• # Clairement, ce type de lien appelle à un journal, avec une opinion.

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

    C'est un site un peu étrange, déjà les traductions, on a aucune idée de qui les fait (j'ai dans l'idée que c'est Deepl ou un équivalent, mais rien n'est clairement annoncé), sans compter qu'elles ne sont pas terribles. Mais bon, ce type de procédé tend à faire croire que la traduction, c'est un processus neutre sans choix, interprétation ni point de vue… Et d'ailleurs, même si l'article en anglais n'est pas bien rédiger, ça ne change pas que la traduction n'est pas terrible.

    (Il va vraiment falloir un label sans IA, pour savoir comment interpréter ce qu'on lit.)

    Sinon, sur le fond de l'argumentation, je ne vais pas revenir point par point sur ce que dit l'article, mais la plupart des points me semblent assez fondés et ça ne donne pas envie d'utiliser Rocky Linux.

    PS: ceci était un commentaire sans IA.

    • [^] # Re: Clairement, ce type de lien appelle à un journal, avec une opinion.

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      C'est pas terrible, mais parfois, c'est ça ou revenir 2 ans plus tard en étant devenu capable de lire :/

      Ensuite, y a une discussion sur le fait d'avoir le site qui le fait une fois, ou le lectorat qui le fait plus d'une fois.

      Et en général, je trouve qu'en effet, les traductions automatiques de documentation (GCP par exemple) sonnent souvent fausses et formulaique, je repasse toujours en anglais.

    • [^] # Re: Clairement, ce type de lien appelle à un journal, avec une opinion.

      Posté par  . Évalué à 3.

      De quelle traduction parles-tu ?

    • [^] # Re: Clairement, ce type de lien appelle à un journal, avec une opinion.

      Posté par  . Évalué à 3.

      Je comprendrais ta critique pour une traduction par défaut où il faudrait aller chercher la version originale, mais là c'est une facilité pour l'anglophone. Ça fait le job pour tout ce qui n'est pas un texte véritablement littéraire.

      https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll

      • [^] # Re: Clairement, ce type de lien appelle à un journal, avec une opinion.

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        Non, ce n'est pas simplement que ça cache un travail complexe qui a été réalisé, c'est surtout que ça empêche d'interpréter correctement le texte (la traduction ici, et les processus qui ont amené à certains choix). Préciser que le texte a été rédigé en anglais, qui ou ce qui a fait la traduction est important pour pouvoir comprendre un texte. Et ce sont des détails, mais systématiquement préciser qui, quand et où un texte a été rédigé sont des points essentielles dans l'interprétation d'un texte.

        Et de manière générale, la traçabilité de l'IA dans les œuvres me semble une problématique essentielle pour mieux comprendre les objets/œuvres que l'on utilise. Je ne suis pas contre son utilisation, je dis simplement que dire quand une (ou plusieurs) IA a été utilisée permet de mieux comprendre l'œuvre que l'on consulte.

        • [^] # Re: Clairement, ce type de lien appelle à un journal, avec une opinion.

          Posté par  . Évalué à 2.

          Je ne comprends pas le texte est affiché dans sa langue originel par défait et il est indiqué que c'est la version d'origine. Qu'est-ce qui est caché ?

          https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll

          • [^] # Re: Clairement, ce type de lien appelle à un journal, avec une opinion.

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3. Dernière modification le 03 avril 2024 à 14:50.

            Ben à aucun moment ne sait-on comment la traduction a été réalisé. Le fait que les traductions soient aussi simplement présentées relève pour moi de l'idée que la traduction est une tache "mécanique", "neutre", qui n'a d'enjeux idéologiques, interprétatifs et artistiques. Ce qui est totalement absurde, mais c'est une idée que des outils tels que Deepl et consorts véhiculent. Alors qu'il ne faut que ces petites informations pour être moins aliénés par rapport aux textes qu'on nous présente.

            • [^] # Re: Clairement, ce type de lien appelle à un journal, avec une opinion.

              Posté par  . Évalué à 4. Dernière modification le 03 avril 2024 à 16:02.

              Le fait que les traductions soient aussi simplement présentées relève pour moi de l'idée que la traduction est une tache "mécanique", "neutre", qui n'a d'enjeux idéologiques, interprétatifs et artistiques.

              Elle n'est pas moins artistique, idéologique et interprétatifs quand c'est un ou plusieurs humains qui la fond. Que le biais soit le fait d'un humain ou d'un outils créé par un humain (qu'il s'agisse d'une IA, d'un dictionnaire, d'une table de traduction,…) qu'est-ce que ça change ?

              Regarde la page du contrat social Debian. Tu as aussi la version dans un paquet de langues. Mis à part que c'est au début ou à la fin du document, c'est tout aussi montré comme un élément neutre et mécanique que l'on peut changer à l'envi sans enjeux idéologiques, interprétatifs et/ou artistique. Le seul élément qui peut montrer que la version originale est l'anglaise c'est le fait que 2 termes ont leur version anglaise entre parenthèses, mais c'est à la fois implicite et imprécis (là en anglais ça va, mais si ça avait était du chinois de Chine ou de Hong Kong ou de Taiwan je n'aurais pas sû qu'elle version était l'originale). Tu n'a aucune idée de qui l'a fait ni de quelle méthodologie (outre l'aspect technique comment est-ce qu'ils se sont assurés que cela garde un sens exact parce qu'il est facile à coup de retouches de s'écarter de l'original pour de la beauté artistique par exemple). Est-ce que le ou la personne qui l'a traduit en gaélique a utilisé Google Trad puis à plus ou moins remis à sa sauce en suite ? Quel est son expertise pour comprendre le texte original ?

              Je comprends que ça saute plus aux yeux quand on pense à l'IA, mais c'est pas une question nouvelle et c'est bien pour ça que c'est un métier la traduction que ce soit littéraire ou dans des milieux comme l'UE ou l'ONU.

              Ne pas faire confiance à l'IA est une bonne chose, mais ne pas avoir trop de confiance en l'humain est aussi une nécessité.

              https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll

              • [^] # Re: Clairement, ce type de lien appelle à un journal, avec une opinion.

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                qu'est-ce que ça change ?

                Déjà, ce dont je me plains depuis mon premier commentaire, c'est que je voudrais que soit précisé d'où/de/de quoi est issue la traduction. Concernant Debian, il y a quelques différences au niveau de l'autorat. Il s'agit d'un texte collectif, issu d'un projet. En consultant la description de l'organisation du projet, on peut avoir ces informations. Là, dans hackernoon.com, même en lisant le code source de la page (qui est vraiment dégueux), ben on n'est pas plus avancé.

                Et ce que ça change, c'est déjà de savoir quelle langue utiliser pour discuter avec la personne qui a écrit le texte, c'est de comprendre d'où viennent les choix et les opinions que l'on perçoit dans le texte qu'on lit. Par exemple, il y a quelques années (avant la traduction automatique), j'avais écrit à une autrice dont le texte avait été publié en français sur un site en ligne. L'autrice avait été très étonné de recevoir un courriel en français, langue qu'elle ne connaissait pas. En fait, c'était des militants qui avaient traduis son texte en français sans la prévenir. S'en est suivi une dispute de mon côté avec ces militants.

                Ce n'est pas qu'une question de confiance, c'est surtout une question d'interprétation-compréhension d'un texte.

                • [^] # Re: Clairement, ce type de lien appelle à un journal, avec une opinion.

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  ce dont je me plains depuis mon premier commentaire, c'est que je voudrais que soit précisé d'où/de/de quoi est issue la traduction.

                  N'a pas grand chose à voir avec

                  Et ce que ça change, c'est déjà de savoir quelle langue utiliser pour discuter avec la personne qui a écrit le texte,

                  Et l'exemple c'est que sur hackermoon tu n'a pas besoin de comprendre le contexte ni de lire le code source, la version originale est présentée explicitement :

                  • c'est la version que tu vois par défaut
                  • dans la liste des langues il est dit que l'anglais est la version originale

                  Ensuite tu parle de problème de droit d'auteur, ici l'auteur a fait le choix d'un site qui a cette fonctionnalité.

                  Tu parlais d'un problème de présentation des traductions du fait que ça représente mal les enjeux.

                  https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll

  • # Larme de libriste en bidon

    Posté par  . Évalué à 1.

    La dose de seum dans cet article !

    On se demande pourquoi cette personne écrit anonymement !

    Peut-être que c’est elle qui fait du FUD envers Rocky Linux et son fondateur… En particulier en l’accusant d’hypocrisie quant au statut de sa société, on confondant allégrement "profit" et "benefit"… Et puis holala ! Trop méchant ! Il a fait de la pub pour sa distrib’ ! Comment ose-t-il ?!

    Ça prouve une chose: Rocky Linux est une distribution qui compte et comptera à l’avenir, quand bien même Alma Linux aurait une gouvernance plus ouverte et démocratique.

    • [^] # Re: Larme de libriste en bidon

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      Si on veut empiler les ad personam, on questionnera aussi par qui est employé la personne qui a posté ce lien.

      Cela dit, en survolant l'article (qui a l'air cohérent) et sans plus de contexte, ça ne m'inspire pas trop confiance dans Rocky Linux mais je me suis pas trop intéressé à cette saga.

      pertinent adj. Approprié : qui se rapporte exactement à ce dont il est question.

    • [^] # Re: Larme de libriste en bidon

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 7.

      Faire de la pub, c'est différent de se placer sur les recherches des autres projets avec un lien "réussissez votre migration de X à nous".

      Parce qu'en général on associe ce genre de message avec projet X ayant été racheté par broadcom, Oracle ou autre entreprise puante et est en voie de putréfaction, etc.

    • [^] # Re: Larme de libriste en bidon

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      Ça prouve une chose: Rocky Linux est une distribution qui compte et comptera à l’avenir,

      Pour l'avenir, j'ai perso un peu de doute, car ça semble la moins bien lotie sur le marché.

      Pour commencer, le dit marché est assez encombré. Il y a SUSE, Oracle EL, Alma, RHEL et Centos Stream. On peut séparer ça en plusieurs groupes:
      - les distros qui ont pas trop besoin de faire d'argent, comme Alma et Centos Stream. Aussi longtemps que quelqu'un paye/contribue, elles ont des chances d'être la.
      - les distros qui sont la pour faire de l'argent, mais sans trop de pression . OEL, RHEL, Suse rentre la dedans.

      et finalement Rocky, qui est ni dans l'un, ni dans l'autre.

      Rocky est largement financé par CIQ (c'est un peu le sujet du lien). Il n'y a rien de mal à ça, les autres sont globalement dans le même bateau. Par contre, la différence, c'est que CIQ a besoin de faire des thunes, vu qu'ils ont des investisseurs et ~100 employés.

      Si je suppose le coût d'un employé à 100k $ par an pour la boite (ce qui me semble relativement bas pour les US, mais je prends ça pour donner un ordre de grandeur, et parce que 100k est un chiffre rond plus facile à calculer pour mon petit cerveau), les dépenses de CIQ sont au minimum de l'ordre de 10 millions par an pour les salaires (100 employés d'aprés Linkedin). Donc l'apport de capital propose au maximum ~2.5 ans de financement avant de devoir être à l'équilibre. Le dernier deal en série A a été fait en mai 2022. Normalement, si tu es une startup en pleine croissance, après 1 an, tu refais un round (soit série A à nouveau, soit série B, il y a une différence, mais je suppose que ça change pas grand chose en pratique) pour soutenir la dite croissance.

      Par exemple, Gitlab a fait sa série A en 2015, la série B en 2016. Mongodb a fait 1 round de financement par an en 2010/2012. Pareil pour redis (sous le nom de l'époque). Le rythme est relativement bien établi de ce que j'ai vu.

      La, CIQ n'a rien fait (pour le moment et que je sache). Soit les investisseurs estiment qu'il n'y a plus de croissance possible (ce qui expliquerais que le nombre d'employé n'augmente plus, vu que c'était aussi 100 y a quelques temps quand j'ai regardé)), soit il y a des conditions macroéconomiques qui rendent ça plus compliqués. Dans les 2 cas, ça serait signe qu'il faut arriver à l'équilibre à moyen terme.

      Si les investisseurs avaient besoin de pousser à la rentabilité, on le verrait, par exemple, des projets libres passeraient sous licence proprio à la pelle, avec des limitations sur les trucs gratuits, etc.

      On le verrais aussi avec CIQ, qui tenterait le même genre de maneuvre que Redis/Hashicorp.

      Donc je pense que je suis assez confident dans mon analyse sur le besoin de rentabilité de CIQ à court/moyen terme. Sauf que le souci, c'est qu'ils sont coincés avec une offre de valeur qui est d'être une RHEL discount face à des distros qui sont moins cher et/ou mieux financés pour le long terme, et dans tout les cas, avec moins de pression.

      Ça ne veut pas dire que CIQ va mourir demain ou après demain, Canonical l'a montré, tu peux survivre longtemps sans être à l'équilibre. Mais bon, de tout le lot, c'est quand même Rocky Linux qui semble le plus à risque car son sponsor principal semble l'être.

      • [^] # Re: Larme de libriste en bidon

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

        Bon, je me réponds à moi même, vu que je me suis trompé.

        1) CIQ est passé de 77 à 100 personnes en ~1 an. Donc elle est encore en croissance d'aprés le seul chiffre qu'on peut voir facilement, le nombre d'employés approximatif sur Linkedin.

        2) CIQ a eu un round de financement de 10 millions via SUSE il y a 1 an.

        Du coup, ça rends d'autant plus curieux le fait de ne pas avoir choisi d'avoir du capital risque, car si la boite est encore en croissance (+25% de personnel), mais passe par ses concurrents pour se financer, c'est une manœuvre assez surprenante.

        On va voir si CIQ trouve du capital dans les mois qui suivent ou pas.

      • [^] # Re: Larme de libriste en bidon

        Posté par  (Mastodon) . Évalué à 5.

        Dans les faits, les devs almalinux sont presque tous des employés de cloudlinux.

        Après la différence c'est qu'ils avaient déjà un marché, faisaient déjà le même travail puisque cloudlinux était déjà une recompilation de RHEL, donc c'est juste un petit peu d'infra et du branding supplémentaire pour accepter des contributions externes.

        • [^] # Re: Larme de libriste en bidon

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

          Mais le board d'Almalinux semble plus indépendant que celui de la RESF, et travaille pour découpler les 2 depuis le début. Le patron de CloudLinux n'est plus le chef du board, même si il est encore présent comme invité, et comme trésorier, une tache chiante mais importante. Si on regarde le board maintenant, on est plus dans la situation de 2021 avec une majorité venant de CloudLinux.

          Et comme tu dis, CloudLinux est une boite qui marchait avant ce qui retire à mon avis la pression qui existe sur CIQ. De plus, vu qu'Almalinux s'autorise des modifications vis à vis de RHEL, il y a de la place pour avoir une communauté de contributeurs (ce qui toujours manqué à Centos, vu que la réponse était "on touche pas, faut aller voir RH").

          • [^] # Re: Larme de libriste en bidon

            Posté par  . Évalué à 3.

            Je réponds un peu tard mais bon, j’ai fait pire, et je ne crains pas le moinssage.

            Almalinux s'autorise des modifications vis à vis de RHEL, il y a de la place pour avoir une communauté de contributeurs (ce qui toujours manqué à Centos, vu que la réponse était "on touche pas, faut aller voir RH").

            Mais… vous voyez quand même la différence ?! C’est bien ça le principe, l’essence même de la distribution qu’était CentOS et qu’est (je le crois) Rocky Linux. C’est précisément sa raison d’être : bug for bug.

            Ceci dit loin de moi l’idée de dénigrer Alma Linux, si elle a une plus grande communauté c’est certainement qu’elle le mérite. Il n’y a certainement pas que l’ancienneté, et vous avez d’ailleurs donné d’autres raisons.

            Sachant de surcroît que reconnaissant la qualité des RHEL/Fedora/AlmaLinux/RockyLinux/… mon cœur balance volontiers plus vers Debian/Ubuntu/Mint/… je ne suis pas le plus au fait des subtilités des “RPM based”. Et dans le cas de Debian, on ne risque pas de voir une rebuild de Debian, de part la nature même de sa structure. Quand à une rebuild (stricto sensu j’insiste) d’Ubuntu, faudrait sûrement qu’elle atteigne au moins… disons un quart des PDM de RHEL pour que ce soit éventuellement du domaine de l’envisageable. ^^

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