Ce n'est pas un délire, ce n'est pas le libre par la privation, c'est un meilleur vecteur d'attaque: le pur loisir.
Soyons clair, quand nous libristes parlons libertés informatiques, ça ne touche le quidam moyen que selon la phrase "ça en touche l'une sans faire bouger l'autre". Car c'est bien beau les idées mais ça manque de concret, d'amusement, ça demande une mobilisation de l'intellect à une tâche précise. Si nous ne la trouvons pas ingrate, beaucoup de gens considère l'informatique comme étant Windows ou Mac, des systèmes où brancher le câble d'alim et internet fait tout marcher.
Je les comprends finalement, moi-même, une explication d'économie aussi bien pensée soit elle, va me barber.
Alors que là, c'est totalement vu comme étant un divertissement, même chez les serious-gameurs (professionels E-Sport, wannabe pro, tryhards, ragers et consort)
Pour moi, le client Steam est une démonstration: Si on désire toucher le quidam, il nous faut des jeux libres à 100%. Le but n'est pas de dire que c'est mieux le libre, mais d'entendre l'idée que c'est partout et que par la méthode de développement, c'est intrinsèquement meilleur.
Cependant, il a été pointé déjà que Desura ne payant plus ce qui est dû aux indés pendant et autres, il ne devrai pas du tout être cité comme exemple. Le Humble Bundle, oui (notamment car il existe un système simple pour savoir si c'est avec DRM ou non, et si c'est pour GNU/Linux ou non), GOG.com tout particulièrement, car sans DRM et avec une qualité de service rare.
Parler du DRM de Steam est important, certes, il n'existe pas de concurrent avec DRM sous linux, mais il est aussi à noter que c'est un DRM faible, il ne faut que forcer la demande à un serveur particulier pour savoir si le compte utilisé à le droit de lancer le jeu. Il ne fouille pas dans le disque dur des gens (hein, origin!) et le système anti-triche VAC est tout aussi moins intrusif que les autres équivalant du domaine (PunkBuster). Il s'agit certes d'une nuisance mais elle est bien inférieure à ce qui pourrait arriver d'autre si la plateforme comme plateforme de jeu décolle.
Et si le client Steam est mal foutu, il ne reste pas moins que par la gestion d'un OS orthonormé et aboutit, il est plus stable et influence moins sur les performances, étant un joueur de Dota2, j'ai pu faire le constat direct de la chose. (Même les jeux simplement enrobé dans Wine sont plus efficaces.)
Notons que Gabe Newell dans une interview concernant le nouveau moteur (Source2) de la société Valve (ceux derrière Steam) semble indiquer que tout développeurs ayant accès aux sources (qui risquent toujours d'être payante, puisque c'est le modèle de financement de ce moteur) sera libre de réutiliser du code et des méthodes d'approche dans son propre moteur. Alors qu'un moteur comme le Godot Game Engine ai accès aux sources de Source 2 serai une très bonne nouvelle et un bond en avant (peut-être plus coûteux que rentable) sur les techniques utilisées (même si je pense que nous pouvons faire confiance à Juan Linietsky pour savoir mener le projet)
# Long vie à Steam, on devrai en prendre de la graine!
Posté par MisterPaytwick . En réponse à la dépêche Bilan Steam et GNU/Linux aux ¾ de l’année 2015. Évalué à 3.
Ce n'est pas un délire, ce n'est pas le libre par la privation, c'est un meilleur vecteur d'attaque: le pur loisir.
Soyons clair, quand nous libristes parlons libertés informatiques, ça ne touche le quidam moyen que selon la phrase "ça en touche l'une sans faire bouger l'autre". Car c'est bien beau les idées mais ça manque de concret, d'amusement, ça demande une mobilisation de l'intellect à une tâche précise. Si nous ne la trouvons pas ingrate, beaucoup de gens considère l'informatique comme étant Windows ou Mac, des systèmes où brancher le câble d'alim et internet fait tout marcher.
Je les comprends finalement, moi-même, une explication d'économie aussi bien pensée soit elle, va me barber.
Alors que là, c'est totalement vu comme étant un divertissement, même chez les serious-gameurs (professionels E-Sport, wannabe pro, tryhards, ragers et consort)
Pour moi, le client Steam est une démonstration: Si on désire toucher le quidam, il nous faut des jeux libres à 100%. Le but n'est pas de dire que c'est mieux le libre, mais d'entendre l'idée que c'est partout et que par la méthode de développement, c'est intrinsèquement meilleur.
Cependant, il a été pointé déjà que Desura ne payant plus ce qui est dû aux indés pendant et autres, il ne devrai pas du tout être cité comme exemple. Le Humble Bundle, oui (notamment car il existe un système simple pour savoir si c'est avec DRM ou non, et si c'est pour GNU/Linux ou non), GOG.com tout particulièrement, car sans DRM et avec une qualité de service rare.
Parler du DRM de Steam est important, certes, il n'existe pas de concurrent avec DRM sous linux, mais il est aussi à noter que c'est un DRM faible, il ne faut que forcer la demande à un serveur particulier pour savoir si le compte utilisé à le droit de lancer le jeu. Il ne fouille pas dans le disque dur des gens (hein, origin!) et le système anti-triche VAC est tout aussi moins intrusif que les autres équivalant du domaine (PunkBuster). Il s'agit certes d'une nuisance mais elle est bien inférieure à ce qui pourrait arriver d'autre si la plateforme comme plateforme de jeu décolle.
Et si le client Steam est mal foutu, il ne reste pas moins que par la gestion d'un OS orthonormé et aboutit, il est plus stable et influence moins sur les performances, étant un joueur de Dota2, j'ai pu faire le constat direct de la chose. (Même les jeux simplement enrobé dans Wine sont plus efficaces.)
Notons que Gabe Newell dans une interview concernant le nouveau moteur (Source2) de la société Valve (ceux derrière Steam) semble indiquer que tout développeurs ayant accès aux sources (qui risquent toujours d'être payante, puisque c'est le modèle de financement de ce moteur) sera libre de réutiliser du code et des méthodes d'approche dans son propre moteur. Alors qu'un moteur comme le Godot Game Engine ai accès aux sources de Source 2 serai une très bonne nouvelle et un bond en avant (peut-être plus coûteux que rentable) sur les techniques utilisées (même si je pense que nous pouvons faire confiance à Juan Linietsky pour savoir mener le projet)