Cette semaine, Google a annonce l'arrivee de ChromeOS
Cette annonce est ce que je considere comme la 1ere avancee serieuse vers ce que l'on appelle le cloud computing, qui consiste a avoir ses applications et donnees non plus en local, mais dans "le nuage", avec un "simple" terminal permettant d'y acceder de n'importe quel endroit.
Un des elements importants de ce systeme est donc que l'utilisateur n'installe pas vraiment le soft sur sa machine, les differents elements clients sont telecharges sur la machine, le plus souvent temporairement(= ils seront effaces si vous videz le cache du browser), et une bonne partie se trouve sur les serveurs de la societe. Il y a des choses comme Google Gears et autre, mais cela ne represente souvent pas l'application complete loin de la.
La GPL a, selon mon interpretation, pour but de donner aux gens les "cles" des applications qu'ils utilisent, ce que bcp de gens appellent les 4 libertes.
Hors, dans un systeme centralise type cloud computing, on peut tout a fait imaginer que les editeurs pourront creer une suite office dont la partie serveur repose sur du GPL, et la partie client non. La partie client sera par contre totalement dependante de la partie serveur et est totalement inutile sans elle.
Cela me donne l'impression que ce systeme "cloud computing" enleve pas mal le tapis sous les pieds de la GPL, en permettant aux editeurs d'utiliser du code GPL un peu comme ils le veulent, et ne pas avoir a le distribuer aux utilisateurs, vu qu'ils ne distribuent pas le soft mais juste une petite partie client.
Vous en pensez quoi ?
# hmmmmmmmm
Posté par flashball . Évalué à -10.
[^] # Re: hmmmmmmmm
Posté par pasBill pasGates . Évalué à 9.
[^] # Re: hmmmmmmmm
Posté par Etienne Bagnoud (site web personnel) . Évalué à -2.
"It was a bright cold day in April, and the clocks were striking thirteen" - Georges Orwell
[^] # Re: hmmmmmmmm
Posté par Psychofox (Mastodon) . Évalué à 0.
# AGPL
Posté par Octabrain . Évalué à 10.
[^] # Re: AGPL
Posté par patrick_g (site web personnel) . Évalué à 10.
La GPL à été écrite un certain moment et peut-être que l'évolution technologique va la rendre obsolète (cloud computing et autres).
Ce qui ne change pas c'est le but philosophique qui est à l'origine de la GPL : rendre la liberté aux utilisateurs de logiciels, leur permettre de contrôler les programmes qu'ils exécutent, de les partager avec autrui, etc.
Si demain le cloud computing généralisé se révèle être une entrave à ce but philosophique alors il faudra utiliser d'autres licences (et l'AGPL est le candidat le plus évident).
[^] # Re: AGPL
Posté par Thomas Douillard . Évalué à 10.
Tu peux certe monter ton propre serveur, le top étant que l'interropérabilité soit garantie. Mais dans ce genre de service réparti, tu ne peux toujours pas tout contrôler, tu dois respecter les différents protocole, tu peux être limité par les implémentations des serveurs avec qui tu communiques.
Bref, à mon avis, dans ce genre de cas, ce qui prends une place prépondérante, c'est les protocoles utilisés, leur extensibilité, leur "ouverture" dans le sens ou l'idéal étant de pouvoir communiquer avec n'importe qui, et pas avec un sous ensemble de très gros serveur.
La deuxième grosse problématique, pour beaucoup sans doute plus importante que la liberté du code, est celle du contrôle de tes données. Elle n'est pas neuve, certe, mais ça risque de s'amplifier. Tu les confies à un tiers, quelle garanti à tu de les retirer définitivement ? de les retrouver tout court ? de les changer de fournisseurs ? Quid de la sécurité d'accès ? Le contrat d'utilisation, comment le tiers en question va les utiliser, ... A quel prix ?
# Pourquoi utiliser un terme anglais?
Posté par LeJulien . Évalué à 9.
[^] # Re: Pourquoi utiliser un terme anglais?
Posté par Thomas Douillard . Évalué à 4.
[^] # Re: Pourquoi utiliser un terme anglais?
Posté par Gof (site web personnel) . Évalué à 5.
Bien sûr, pouvoir utiliser un webmail ou des service que l'on administre sois même ou fait administrer par quelqu'un de confiance est une bonne chose.
Par contre, confier ses données à un site web est encore pire que le logiciel proprio d'après RMS. (Avec le logiciel proprio on n'a pas les sources, mais au moins on a un binaire, ce que l'on a même pas avec un service on-line)
[^] # Re: Pourquoi utiliser un terme anglais?
Posté par alice . Évalué à 5.
[^] # Re: Pourquoi utiliser un terme anglais?
Posté par B16F4RV4RD1N . Évalué à 10.
Cette semaine, Microsoft annonce Office 2010 en ligne gratuit :
http://www.20minutes.fr/article/338764/High-Tech-La-version-(...)
http://macbidouille.com/news/2009/07/14/office-2010-en-ligne(...)
Tous les moyens sont bons pour rendre captifs les utilisateurs...
Only wimps use tape backup: real men just upload their important stuff on megaupload, and let the rest of the world ~~mirror~~ link to it
[^] # Re: Pourquoi utiliser un terme anglais?
Posté par LeJulien . Évalué à 3.
[^] # Re: Pourquoi utiliser un terme anglais?
Posté par thedude . Évalué à 3.
Je suis a peu pres certain que le webmail existait deja en 2003.
C'est grosso merdo l'interface d'outlook normal legerement webifiee.
[^] # Re: Pourquoi utiliser un terme anglais?
Posté par Axioplase ıɥs∀ (site web personnel) . Évalué à 3.
[^] # Re: Pourquoi utiliser un terme anglais?
Posté par gUI (Mastodon) . Évalué à 7.
Depuis que le patron de FDN a sorti ça, j'ai l'impression que tout le monde se réveille... du mauvais côté du lit !
Je trouve très naïf de croire que tout un chacun peut héberger ses propres services. Dans l'exemple du petit blog pour les photos du gamin, où est l'interêt de garder une machine allumée, d'apprendre à créer un blog, alors qu'il existe des serveurs bien faits qui proposent un service clé en main ?
Je suis le premier à dire que c'est une belle utopie, mais je refuse de critiquer à tout va ce qui ne va pas dans ce sens.
Je ne veux en aucun cas crétiniser toute la terre, mais je fais partie des gens qui vont acheter le pain chez un boulanger, alors que oui, c'est vrai, je pourrais me le faire moi-meme, la recette est disponible partout, les ingrédients sont basiques.
Internet est à l'image de notre société : un recueil de services à la disposition de notre fainéantise, et je trouve ça bien.
En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.
[^] # Commentaire supprimé
Posté par Anonyme . Évalué à 8.
Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.
[^] # Re: Pourquoi utiliser un terme anglais?
Posté par Diagonale de Cantor (site web personnel) . Évalué à 6.
OK c'est marrant, mais le débit montant est mauvais, en cas de déménagement ce n'est pas pratique, il faut avoir un ordi à disposition. Et il doit être de plus silencieux et consommer peu...
Ne serait t-il pas plus efficace (tout en restant dans l'esprit web), de faire des associations de petites tailles pour s'héberger ?
Pas forcement l'association qui héberge 2367 personnes, mais plutôt quelque chose comme une(/deux) dizaine(s) de personne qui s'organise pour s'acheter 3/4 serveurs qu'on virtualise pour les partager avec tous avec un bon débit montant. On propose de plus à ceux qui veulent pas gérer leurs serveurs, la possibilité de faire juste un blog, un site internet ou d'avoir accès à une boite mail ?
La question c'est est-ce que financièrement et techniquement c'est envisageable ?
[^] # Commentaire supprimé
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.
[^] # Re: Pourquoi utiliser un terme anglais?
Posté par Diagonale de Cantor (site web personnel) . Évalué à 7.
Je pense que tu n'as pas bien lu mon post, tout spécialement, la partie qui parle de l'esprit web :
Et tu as lu le mien ?
Je parle de petit hébergement associatif d'une dizaine de personne.
Maintenant c'est par parce qu'on refuse un monopole qu'on est obligé de se dem*rder seul dans son coin. L'union fait la force et il me semble qu'on pourrait avoir un hébergement de meilleur qualité par le biais de petite association local que seul chez soi.
Faut pas devenir parano et parler de minitel dès que le serveur n'est pas dans notre appartement. (Quoi t'es hébergé chez ton meilleur ami ? => Minitel 2.0)
[^] # Commentaire supprimé
Posté par Anonyme . Évalué à -1.
Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.
[^] # Re: Pourquoi utiliser un terme anglais?
Posté par Diagonale de Cantor (site web personnel) . Évalué à 5.
Les capitaux viennent de l'association mais pas l'essentiel de l'infrastructure.
Eh bien si justement ! C'est ce que je propose.
Relis ce que j'ai écrit:
qui s'organise pour s'acheter 3/4 serveurs qu'on virtualise
J'ai dit acheter pas louer chez VOH/Gandi/...
Il y a une différence entre une entreprise comme voh, et une association d'une dizaine de personnes qui achètent leurs propres matériels qui payent leur propre connexion dans leur propre garage. Mais ils mutualisent leurs ressources et leur savoir faire, au lieu d'être seul dans son quoi avec son vieil ordi dans sa chambre qui fait un bruit de malade et peuvent peut-être se payer une connexion avec un vrai débit montant (donc pas de l'adsl qui est surtout un débit descendant).
[^] # Commentaire supprimé
Posté par Anonyme . Évalué à 2.
Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.
[^] # Re: Pourquoi utiliser un terme anglais?
Posté par dinomasque . Évalué à 0.
Ou alors il faut "étendre" internet avec un maillage de réseaux Wifi.
BeOS le faisait il y a 20 ans !
[^] # Re: Pourquoi utiliser un terme anglais?
Posté par gUI (Mastodon) . Évalué à 2.
Je dis oui !!!
J'ai un dédié depuis qques mois, et je dois bien héberger une 10aine de micro sites (à l'origine c'était pour 2 sites à moi). Des trucs totalement futiles pour certains (ils verront 1000 clics à tout casser dans toute leur vie), mais qui n'auraient jamais existé si j'avais pas dit "si tu veux je te l'héberge ton truc".
En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.
[^] # Re: Pourquoi utiliser un terme anglais?
Posté par BohwaZ (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.
Ceci dit ça ne veux pas dire que l'hébergement à domicile est inutile non plus. C'est complémentaire.
« Je vois bien à quels excès peut conduire une démocratie d'opinion débridée, je le vis tous les jours. » (Nicolas Sarkozy)
[^] # Re: Pourquoi utiliser un terme anglais?
Posté par Thomas Douillard . Évalué à 1.
Le côté "infrastructure" et le côté "applicatif" entre autre. Genre pour Gandi, c'est pas parce que c'est une seule entreprise que leurs réseaux sont pas conçus pour être robustes et plus ou moins décentralisés (je dis ça, j'en sais à peu prêt rien)
Je sais pas à quoi tu fais référence quand tu parles de "point à point".
Pour le reste, pas complètement sûr que les gens soient plus content avec de l'hébergement perso. Comment tu comptes monter ton services de VOD avec pleins de bande passante, en négociant avec les majors pour que tout le monde puisse enregistrer ? Je pense qu'à l'heure actuelle, il est encore carrément possible d'utiliser eudora ou outlook avec gmail par exemple.
[^] # Re: Pourquoi utiliser un terme anglais?
Posté par Gniarf . Évalué à 6.
> OS -> Ms
> Traitement de texte -> MS
> Recherche web -> Google
> Mail -> Google, MS
> Serveur perso -> OVH, free
> DNS -> Gandi
...
bon alors d'une part, au niveau mail il y a encore pas mal de monde (dont Yahoo) parce que les gens ne changent pas facilement de webmail
ensuite, "DNS" (registrar) et serveurs persos euh... faudrait sortir de France ou de Bruxelles. ce sont des little zob. des touts petits.
et d'autre part, je vais t'exprimer le vrai souci :
OS -> MS
Traitement de texte -> MS
Recherche web -> MS
Mail -> MS
Serveur perso -> MS
DNS -> MS
++++
Navigateur Internet -> MS
Encyclopedie -> MS
Musique -> MS
Films, Télé -> MS
Jeux -> MS
Informations -> MS
Blogs -> MS
Cartes -> MS
Sites Recommandés -> MS
Publicité -> MS
et j'en passe...
ce qui n'est d'ailleurs guère différent de :
OS -> Google
Traitement de texte -> Google
Recherche web -> Google
Mail -> Google
Serveur perso -> Google
DNS -> Google
++++
Navigateur Internet -> Google
Encyclopedie -> Google
Musique -> Google
Films, Télé -> Google
Jeux -> Google
Informations -> Google
Blogs -> Google
Cartes -> Google
Sites Recommandés -> Google
Publicité -> Google
y'a du bon (si, si) mais ça peut également poser des soucis. de GROS soucis.
et puis bon, à une époque c'était AOL, puis Yahoo, Microsoft a eu sa période avec MSN... en France on a même eu quelques clowns pour tenter la même chose (Infonie ! bwaaahahahahah)
alors oui, Google parait encore gentil pour l'instant, et il aide le Libre (tm). bah euh juste quasi n'importe quelle grosse boite aura quelques activités caritatives à coté, ou un patron qui fait des dons : je ne suis donc pas exactement impressionné.
et pour tout dire, un site qui réclamerait Google Browser et Google Media Framework (donc Google OS en fait) m'emmerderait tout autant qu'un site nécessitant IE et Silverlight 3 ou 4, donc Vista ou Seven...
[^] # Re: Pourquoi utiliser un terme anglais?
Posté par Jean Roc Morreale . Évalué à 2.
[^] # Re: Pourquoi utiliser un terme anglais?
Posté par Axioplase ıɥs∀ (site web personnel) . Évalué à 3.
Nan, là, ça marche plus, ils vont jamais réussir à se financer avec adsense s'ils font eux-même leur pub ^^
[^] # Re: Pourquoi utiliser un terme anglais?
Posté par gUI (Mastodon) . Évalué à 2.
Mouais.
Evidemment, je vois très bien ce que tu veux dire mais n'oublie pas un truc : ils ne font rien, eux. Ils ne produisent rien. Il mettent à ta disposition des moyens, c'est tout.
Internet n'a pas été créé autour d'une grande idée. Point de barbus complètement fumés, juste des mecs qui veulent interconnecter des ordis. Point.
Dans un 2e temps on s'est rendu compte de la formidable révolution culturelle que ça engendrait.
Mais quoi qu'on en dise, Microsoft ou Google sont des gros monstres certes, mais le web d'aujourd'hui, c'est le blog de Kevin. Qu'il soit hébergé par Pierre ou Paul, je trouve ça vraiment secondaire comme soucis.
En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.
[^] # Commentaire supprimé
Posté par Anonyme . Évalué à 1.
Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.
[^] # Re: Pourquoi utiliser un terme anglais?
Posté par psychoslave__ (site web personnel) . Évalué à 4.
Sur le même modèle du «si on ne mange plus de pain, un jour il n'y en aura plus», on pourrait dire «si plus personne ne fait du pain maison, un jour plus personne ne pourra faire son pain maison». Et de la même manière, «si plus personne ne fait de l'internet, un jour il n'y en aura plus».
L'important ce n'est pas tant que tout le monde fasse de l'internet, mais qu'on ne descendre pas sous une masse critique qui le ferait disparaître.
[^] # Commentaire supprimé
Posté par Anonyme . Évalué à 3.
Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.
[^] # Re: Pourquoi utiliser un terme anglais?
Posté par thedude . Évalué à -2.
C'est bien la le pb justement.
Quand t'as pas de machine a pain, que tu veux te faire un bon pain, tu vas chercher une bonne recette de bon pain sur 'ternet, tu vas avoir, dans l'immense majorite:
- 250g de farine
- sel
- bla
- foo
- mettre tout ca dans la machine, lancer le mode 2 et revenir 10 minutes plus tard
- cuire 30 minutes.
Ca t'avances bien d'avoir la recette dans ce cas si tu peux pas le faire manuellement.
Source: complainte de ma tendre et douce, moi j'suis une tanche en cuisine.
[^] # Commentaire supprimé
Posté par Anonyme . Évalué à 3.
Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.
# AGPL
Posté par psychoslave__ (site web personnel) . Évalué à 10.
Pour l'instant google utilise des standards ouverts, participe activement au libre (par exemple les SOC) et n'a pas l'air de chercher à enfermer l'utilisateur avec des solutions volontairement non interopérable et compatible uniquement avec les autres solutions qu'elle publie.
Loin de moi l'idée de les considérer comme des bons samaritains, ils s'agit toujours de monopoliser un max de ressources, mais force est de constater que leur modèle économique leur permet d'être très amicale avec le libre.
J'ai utilisé gmail pendant un moment, et quand j'ai voulu migrer je n'ai eu aucune barrière m'empèchant de le faire. Les fonction d'export sont facile d'accès, et derrière le bousin, c'est des protocoles ouverts.
À coté de ça, microsoft ou apple sont bien plus emmerdant à vouloir tout verrouiller, faire de la vente lié (ms), des produits compatibles qu'entres eux… Ils ont décidé de se baser sur un modèle économique où l'enfermement du pigeon est primordial, en conséquence de quoi, ils ne peuvent pas se permettre d'être aussi amicale avec le libre.
La vente lié est un problème bien plus préoccupant que le «cloud computing», à mon humble avis. Faut pas oublier que ce terme marketeux désigne un concept vieux comme l'ordinateur. Les clients légers, ça à ses avantages et ses inconvénients.
J'attend de voir ce que donne leur «google wav», et si effectivement ils fourniront aussi bien le coté client que serveur.
[^] # Re: AGPL
Posté par Thomas Douillard . Évalué à 5.
Peu importe de ne pas avoir de serveur (niveau code) si le protocole est connu et documenté, de ce que je comprends de google wave, de ce côté ça garantie l'interopérabilité entre serveur et tout. C'est à comparer avec gchat je pense : leur serveur n'est pas (à ma connaissance) libre, mais c'est pas forcément l'essentiel.
Pour le côté "qui possède les données" pour wave, je sais pas trop, je pense que c'est comparable au mail. Je suis même pas sûr que le serveur ait besoin de tout stocker si les données sont effectivement présentes chez le client. Histoire d'implémentation, je pense.
[^] # Re: AGPL
Posté par Octabrain . Évalué à 1.
[^] # Re: AGPL
Posté par Thomas Douillard . Évalué à 2.
Le serveur ne devrait avoir qu'à stocker les "deltas" entre les waves, d'après moi.
[^] # Re: AGPL
Posté par Octabrain . Évalué à 1.
On doit peut-être trouver une réponse là : http://www.waveprotocol.org/
[^] # Re: AGPL
Posté par Thomas Douillard . Évalué à 3.
Cela dit, d'après
http://www.waveprotocol.org/draft-protocol-spec les waves sont stockés par les serveurs des participants, et se synchronisent entre eux.
On peut arriver au résultat que j'indiquais en ayant chacun son propre serveur, ce qui est tout à fait possible, avec les mêmes inconvénients que l'autohébergement de son mail ;)
Pour avoir une authentification du contenu de manière sure, de toute façon il faudrait mettre en place un système avec de la cryto et un système genre GPG, cryptage du hash et tout, de toute façon, le serveur pouvant t'attribuer ce qu'il veut potentiellement comme parole si il fait référence. Je sais pas si wave prévoit ça.
[^] # Re: AGPL
Posté par Thomas Douillard . Évalué à 3.
Les messages sont signés par les serveurs, par des certificats privés.
# cloud computing != web 2.0
Posté par TImaniac (site web personnel) . Évalué à 6.
Tu ne maîtrises plus les ressources, mais tu maîtrises toujours ton application qui reste ta propriété (ou tu la loues à un éditeur comme d'habitude).
Ce que propose Google, enfin ce que tu décris, c'est pas du cloud computing (même si Google peut s'appuyer dessus derrière), c'est juste du Web 2.0 tel qu'il existe depuis un bon moment, avec on peut l'imaginer avec ChromeOS moins de possibilité sur la machine locale malheuresement (bref c'est pas ce que j'appelle une avancée).
Les dangers restent les mêmes que pour le web 2.0 : tes données, google te les suces.
[^] # Re: cloud computing != web 2.0
Posté par Octabrain . Évalué à 1.
[^] # Re: cloud computing != web 2.0
Posté par smc . Évalué à 2.
Donc l'OS qui fait tourner véritablement les applications Web, c'est, chez Google, le Google App Engine, mais pas forcément bien entendu (n'importe quel site web).
A priori, Google Chrome OS est uniquement Google Chrome packagé dans un OS basé sur Linux avec un support offline (Gears) et un meilleur niveau d'intégration entre les applications et l'environnement graphique.
[^] # Re: cloud computing != web 2.0
Posté par ckyl . Évalué à 7.
Amazon ne te fournit pas que des serveurs virtuels (EC2 + EBS). Tu as d'autres services associés comme simpleDB ( = bigTable chez goggle), SQS ou elastatic map/reduce basé sur Hadoop.
Chez amazon tu peux te construire une appli assez indépendante de la plateforme. Si t'aimes pas leur elastic map/reduce tu te déploies un cluster hadoop en 10 minutes, si t'aimes pas SQS tu installes ton service de messaging. Chez google, c'est du code pour google, avec un gros lock-in. Après faut pas rêver, une aplli un peu complexe sur EC2 + EBS + S3 + SimpleDB + SQS migrera pas en une journée...
http://aws.amazon.com/simpledb/
http://aws.amazon.com/sqs/
http://aws.amazon.com/elasticmapreduce/
[^] # Re: cloud computing != web 2.0
Posté par gUI (Mastodon) . Évalué à 2.
Le Google App engine ce serait plutot une architecture client/serveur, avec serveur lourd (c'est à dire qu'il fait des traitements, bcp plus évolué donc qu'un browser).
Cela dit, Google te propose d'utiliser GoogleApp en hébergeant la partie serveur sur du cloud computing.
GoogleApp engine s'éloigne parfaitement du concept de base du web (production d'un document, lisible partout), alors que le cloud computing n'est qu'un "détail technique". On peut parfaitement imaginer du bon vieux web 1.0 hébergé sur une plateforme cloud computing.
En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.
# Réciprocité ?
Posté par Pol' uX (site web personnel) . Évalué à 1.
Le «cloud computing» offre une relation (et donc l'analyse qui en découle) beaucoup plus compliquée, dans la mesure où il s'agit d'une relation de service entre personnes. Je ne crois pas circonscrire le problème, mais voici quelques idées en vrac :
* Le cloud computing n'est pas mauvais en soi. J'utilise des webmails depuis 10 ans, et je ne crois pas avoir eu l'impression d'avoir été enchainé à aucun moment (sous réserve que les systèmes ne prennent pas les données en otage).
* Le cloud computing nécessite une confiance, une réciprocité entre les tiers. Cette relation de confiance pourrait être amorcée, renforcée, par des règles strictes : publication du code source de l'application en ligne ; et illégalité (stricte !) d'un accès à la base de données via des méthodes non publiées.
* Les données UGC doivent appartenir aux utilisateurs. Cela implique le droit de les détruire.
* Le fournisseur de service devrait s'engager à intégrer les évolutions sur son système, à l'issue d'une consultation des utilisateurs (peut être restreint à des évolutions déjà disponibles sous forme de code).
* À partir de ça, et constatant le pouvoir conséquent que je souhaite allouer à l'utilisateur du service, il semble peu probable de compter sur des services gratuits offerts par des gentilles multinationales pour retrouver ce genre de CGU. Sinon, payer, donc.
Bon. Vous voulez comparer avec les conditions d'utilisation de pas mal de services ? J'ai migré récemment mon webmail vers Gandi, et je peux dire que je suis franchement déçu du niveau de service.
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
# Vous en pensez quoi ?
Posté par Sten Spårvagnhög (site web personnel) . Évalué à 9.
En plus c'est pas compliqué à retenir, "hors" c'est "hors de", comme "dehors", ça fait un moyen mnémotechnique à la portée même des wesh-zyvas qui ne comprennent que le verlan.
# Sécurité des données
Posté par alice . Évalué à 3.
Pour résoudre ce dernier problème, je vois une possibilité :
- la partie cliente de l'application hébergée doit être libre, signée pour éviter d'exécuter une version non publique.
- les données personnelles doivent être chiffrées
- seule la partie client doit être en mesure de les déchiffrer.
[^] # Re: Sécurité des données
Posté par Babelouest (site web personnel) . Évalué à 3.
la partie cliente de l'application hébergée doit être libre, signée pour éviter d'exécuter une version non publique.
Je vois là une contradiction. Si l'appli cliente est libre (au sens de RMS est un homme libre), ca veut dire que le quidam a le droit de modifier et d'utiliser une version modifiée du client. Donc à chaque modification du client, il faudrait le faire valider par le serveur ? ca me paraît soit pas très libre, soit trop chiant à gérer...
Je verrais plus simplement un protocole entre le client et le serveur ouvert et sans entraves. Ca laisse à n'importe quelle appli cliente la possibilité de se connecter au serveur, faut juste qu'elle respecte les specs quoi. un peu comme HTTP, HTTPS, IRC, tout ca quoi.
Merde, je viens de réinventer le net avec au moins 30 ans de retard...
[^] # Re: Sécurité des données
Posté par Octabrain . Évalué à 3.
- les données personnelles doivent être chiffrées
- seule la partie client doit être en mesure de les déchiffrer.
"
Le concept des en:Zero-knowledge_web_applications est intéressant mais malheureusement pas encore très répandu.
# GPL V4
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 2.
Que tu as parfaitement raison. Le problème avait été évoqué dés la création de la GPL V3. Mais les effets de bords de toutes règles contre ce genre de pratique n'ont pas été accepté (au même titre que les règles anti-brevet).
L'AGPL est cité plus haut.
"La première sécurité est la liberté"
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