Dans le bon vieux temps de Charlie Hebdo (avant que Ph. Val soit passé du mauvais côté de la farce…)
Le bon vieux temps de Charlie Hebdo, c'était avant que Philippe Val arrive. Pour dater de manière catégorique, avant que Reiser meure. Ah le Charlie qu'on courait acheter et qu'on ouvrait vite fait à la page 5 pour voir ses dessins…
Essaie-le dans une machine virtuelle, avec une net-install. C'est ce que j'ai fait, et c'est vrai que c'est attrayant. KDE est très bien intégré, YAST que je découvrais est facile à utiliser et semble efficace. Esthétiquement, cela rejoint mes goûts : propre, sans fioritures même avant que les effets de bureau de KDE aient été désactivés, ce qui n'est pas une raison pour ne pas le faire… Après il y a quelques déceptions (ah, Scilab n'est pas dans les dépôts ?), mais ça me semble une option viable, même si je ne vois pas pourquoi changer de ma Debian habituelle, sauf pour avoir des softs dernier cri, certes, mais pas tous. En tant qu'environnement sur une deuxième machine, pourquoi pas ? sauf que, pour l'instant je n'en ai pas.
Pourquoi n'as tu pas intitulé ton journal Pourquoi je suis un libriste radical, au lieu d'intégriste, terme trop fortement connoté sur lequel toute une population s'en est donné à cœur joie ? J'aurais préféré cette nuance ressortissant au vocabulaire caractérisant les opinions et favorisant les analyses rationnelles, au détriment des tentatives de dénigrement des supposées croyances de ceux qui se laisseraient aller à l'intégrisme, fût-ce celui de la liberté.
On n'aurait peut-être pas lu, dans un sommet de confusion, écrire sur "le droit d'utiliser un logiciel qui fasse pas chier", en quelque sorte le droit du consommateur ou plutôt sa défense (sa défonce ?), faussement s'opposer aux droits collectifs réels que nous procure le simple fait de l'existence des logiciels libres, toutes obédiences (pardon ! nuances, on ne va pas recommencer…) confondues. Je lis parfois qu'on est libre de développer sous Windows grâce à Visual Studio Express, qui est gratuit (et je ne m'en prive pas pour certains usages), mais qu'en serait-il de sa gratuité, relativement récente d'ailleurs, si les compilateurs, les outils et les environnements de programmation libres n'existaient pas ?
Est-ce qu'il est décent pour certains d'aller cracher sur les outils sans lesquels ils n'auraient pas pu aussi commodément lancer leur (parfaitement légitime) petite affaire ?
Pour la réactivité, c'est moyen. C'est par rapport à cette contrainte que l'homme aurait un avantage sur le robot
Je ne crois pas que cela compense les énormes moyens supplémentaires à mettre en œuvre pour envoyer des êtres humains. Les moyens robotisés sont supposés avoir suffisamment d'autonomie et de réactivité par rapport à l'environnement qu'ils rencontrent pour exécuter les tâches demandées par la supervision depuis la terre. Pour une entreprise de longue haleine telle que l'exploration et l'exploitation spatiale, une supervision qui a un délai d'exécution de vingt minutes, ça me semble parfaitement acceptable. Pour une boucle de régulation exécutée depuis la Terre, c'est complètement rédhibitoire. En automatique, le retard est puissamment générateur d'instabilité.
J'en étais resté aux nouvelles de l'époque à laquelle il s'était écrasé. Donc triste, non, alcoolique, oui. Expérimentant un dérèglement des sens, je ne crois pas que c'était de la joie de vivre. Si tu veux dire qu'il n'est pas mort de son alcoolisme, en effet.
Il me semblait qu'il y a une grande amplitude thermique sur Mars, avec des températures très élevées et c'est le contraire. J'aurais mieux fait de ne rien dire.
J'avais douze ans quand la mission Apollo 11 fut lancée, et j'avais vécu ça comme un moment d'injustice. Quoi ? ils avaient osé faire ça sans moi ?
Il ne faut pas oublier que les motifs purement scientifiques ou économiques étaient maigres dans cette aventure, à côté des raisons de prestige. Les Soviétiques, camouflet ! avaient été les premiers à envoyer un homme dans l'espace, Youri Gagarine, mort triste et alcoolique, n'ayant probablement pas supporté de vivre comme un symbole d'héroïsme, ce dont Neil Armstrong semble s'être intelligemment bien gardé, et l'objectif atteignable le plus prestigieux pour l'époque étaient d'envoyer des hommes sur la Lune. Ils ont employé tous les moyens de leur temps, avec un budget faramineux et, cependant, certains aspects techniques du projet avaient un caractère artisanal, quasiment poétique vu de nos jours. Frédéric Dard (que décidément je cite souvent) y a consacré quelques pages dans La vieille qui marchait dans la mer, où il attire l'attention sur l'apparence surannée, désuète, artisanale des circuits imprimés du matériel électronique des missions Apollo qu'il avait pu voir au musée de la Nasa.
Mon opinion est que Neil Armstrong est mort après son époque et que les raisons de prestige qui avaient motivé le formidable projet d'envoyer des hommes sur la Lune ont elles aussi vécu, avec le Concorde et les voitures qui roulent à 200 km/h. Reste le TGV et consorts, mais l'avenir est au tramway. L'objectif suivant, après la Lune, peut-être atteignable pour un vol habité est Mars, mais vouloir que le vol soit habité complique colossalement les choses, pour un bénéfice discutable. Il ne faut pas oublier que les conditions à la surface de la Lune sont infiniment plus clémentes que sur celle de Mars. Pour ce qui est de pouvoir compter sur des ressources captées dans l'espace, pour le moment le bilan risque d'être extrêmement défavorable par rapport aux ressources terriennes à y affecter.
Non, je pense que pour le moment l'objectif le plus raisonnable, ce qui n'exclut pas la passion à y apporter est de cultiver notre jardin. La Terre.
Un cosmonaute, c'est russe après avoir été soviétique. Pour un Américain, il faut dire astronaute, pour un Français spationaute, un Chinois taïkonaute. La conquête spatiale a engendré une forme d'apartheid dans le langage, parce que les cosmonautes américains, oui on devrait dire cosmonaute vu que c'est le premier terme apparu, ne voulaient pas être confondus avec de vulgaires cosmonautes russes. Enfin, je dis les cosmonautes américains, vu que c'est eux qui risquent leur vie, et qu'ils doivent avoir une admiration mutuelle avec ceux d'autres nationalités, je schématise. Plutôt les politiques toujours friands de la récupération de leurs exploits, qu'ils ont certes financés mais, pondérons, avec l'argent de leurs contribuables.
J'ai été déçu quand la France a eu ses premiers cosmonautes, grâce à l'Union soviétique avec Jean-Loup Chrétien et grâce aux États unis d'Amérique avec Patrick Baudry, et qu'elle s'est crue obligée de forger un nouveau terme sans justification autre qu'un orgueil national mal placé et en singeant l'attitude de ses prédécesseurs. Vu le nombre de nationalités dont les citoyens peuvent potentiellement accéder au voyage dans l'espace, il va bientôt falloir prévoir des annexes aux dictionnaires pour rendre compte de cette diversité.
Je vais expliquer ce qui me semble évident. Le côté presque grotesque du détail est dû au fait qu'il est mentionné de manière explicitement incertaine. Certainement bon père de famille. Pourquoi le mentionner si, justement, cela ne l'est pas, certain ? Je pense que nous parlons la même langue, et qu'il est clair pour tout le monde que l'adverbe certainement, particularité de la langue française qui n'en manque pas, exprime justement l'incertitude. Or il s'agit d'une notice nécrologique, et mentionner une qualité du décédé dont, finalement, on ne sait rien, est une forme d'inconvenance. Pourquoi pas probablement bon cuisinier ou presque à coup sûr mari attentionné ?
Je ne vais pas faire dans le regret que la maîtrise de notre langue ne soit pas mieux partagée. Apparemment certains ne la pratiquent que dans l'invective ordurière, ce qui n'est pas ton cas, dans la totale incompréhension de mon propos, ce qui me semble être ton cas.
Je viens de te pertinenter. Frédéric Dard expliquait très bien la chose. À un garçon-limonadier qui venait de lui apporter un demi de bière avec la moitié en mousse dans un verre mal lavé, il avait laissé un très généreux pourboire, ce qui avait laissé le serveur interloqué. Le pauvre garçon ne savait pas qu'il existe beaucoup de manières de dire merde. Je te mettrais bien +10 d'un coup.
Tu viens de donner ton opinion et certainement pas une vérité intangible. Quand j'étais enfant, j'ai vu un gamin de quatorze ans littéralement sauter de joie à la mort de son père. Inutile de te décrire la vie que son père lui menait. C'est bien, la logique. Pour montrer qu'une assertion est vraie, il faut en faire la démonstration formelle. Pour montrer qu'elle est fausse, il suffit de trouver un cas où elle n'est pas vraie. Je pense qu'on peut trouver un contre-exemple à toutes tes affirmations.
Je m'arrête sur le détail qui jure. Le certainement peut se traduire par on n'en sait rien, et si l'on n'en sait rien, autant ne rien dire. Ça va comme ça ou faut-il que j'explique plus en détail ?
Tout ceci est une question d'esthétique. Si tu ne vois pas en quoi le détail que je souligne a un aspect quasiment grotesque, et que c'est regrettable car il s'agit de la nécrologie de quelqu'un de très estimable, c'est dommage. Cette dépêche provient de quelqu'un dont les écrits respectent une convention : ils se doivent obligatoirement de citer SuSE Linux. Tout le monde ici chambre à ce propos. Pour une fois, il n'y avait rien à redire à ce sujet. Nous aurions applaudi. Il est déplorable que cela pêche par un autre détail.
Du point de vue du style et de la forme, quand il s'agit d'un critère moral concernant une personne décédée, il ne faut jamais utiliser le conditionnel ou laisser planer l'incertitude et il faut ne citer que des faits avérés.
Certainement très poli avec le facteur, aussi. C'est terrible. Voilà une nécro qui tenait la route, avec des aspects techniques intéressants, où même SuSE est citée à bon escient et, patatras ! le détail qui tue…
Les hommes préhistoriques fêtaient le solstice d'hiver (Reiser a fait des dessins où ils se défonçaient avec de l'amanite tue-mouches). C'est en fêtant Noël à cette date approximative qu'elle a perdu son sens originel.
Tu n'es pas le seul. Ça donne aux moins éveillés l'occasion de se distinguer. Et voir un commentaire qui justifie la censure islamique en Tunisie me renforce dans cette opinion. Mais bon, celui-là, on le connaît. On ne peut pas dire qu'il illumine.
Ta nouvelle est très intéressante. Comme tu as laissé quelques fautes, dont certaines piquent très fort les yeux, je me permets de les indiquer ci-dessous.
Je ne vais pas parler dans ce journal du langage JavaScript lui même, des ses fonctionnalités, ni même discuter de sa qualité. JavaScript existe dans son état actuel, et son importance est telle sur le web qu'il est invraisemblable d'envisager un navigateur entièrement fonctionnel qui ne permette pas de l’exécuter.
Sans tomber dans un tutoriel complet de JavaScript (que je serais de toute manière incapable d'écrire), il y a quelques caractéristiques du langage qui jouent un rôle important dans les problèmes que peut représenterposer son implémentation.
Les variables n'ont pas de type associé, qui est connu statiquement. Les types sont associées aux valeurs, ce qui permet d'associer n'importe quelle valeur à n'importe quelle variable.
Un type est associé à "2" qui est un nombre à virgule floattante double précision et à "Hello world" qui est une chaîne de caractère.
Fonctions de premier ordre
Les fonctions sont traitées comme des valeurs. Elles peuvent être passée en argument, retourner commeun résultat, être assignées à une variable, etc.
ajout de deux entiers,
ajout de deux flo~~a~~**t**tants,
concaténation de deux chaines,…
L'interpréteur doit distinguer selon les cas pour décider quelle opération exécuter, et pour cela, il a besoin des types. Les valeurs doivent donc embarquer des informations sur leur type, encapsulerées dans une structure de donnerées. Une valeur encapsulerée contient donc sa valeur et son type.
Une variable ne peut contenir qu'une valeur encapsulée, pour permettre à l’interpréteur d'appeler les bonnes opérations sur leur valeur, mais pour effectuer l'opération elle même, il faut dé-encapsuler la valeur.
L'idée de la compilation à la volée (Just-in-time) est de compiler le bytecode vers du code natif avant de l’exécuter. Cette opération permet de gagner du temps, en effet, supposons que le JIT compile le bytecode vers du code machine, avecalors il ne reste plus qu'a exécuter ce code qui va :
Il y a deux réponse à cette question. La première est entièrement pragmatique, et c'est celle employée par la majorité des navigateurs. Le code JavaScript qui n'est exécuteé qu'une seule fois peut être lent, c'est triste, mais ce n'est pas dramatique. Par contre, il est utile d’optimiser du code important, qui est exécuteé plusieurs milliers de fois.
Seulement, même si cette technique àa de grandes chances de permettre de rester dans le code compilé, elle ne permet pas de supprimer les garde-fous.
Brian Hackett a donc écrit une inférence de types pour JavaScript. En analysant le code, et en appliquant des règles de typages, on peut prouver que certains variables ont un type donné, ou du moins un ensemble de types possible ! Le gros problème de JavaScript, c'est que son typage n'est pas déterministe, c'est à dire qu'on ne peut pas prouver le type de n'importe quelle variable en ne regardant que le code. C'est sûrement le plus gros défaut et problème de JavaScript en ce qui concerne la performance.
Si l'ont connaît le type exact des variables locales, alors, le code compilé pour effectuer une opération effectue les étapes suivantes :
Le principe des objets par prototypage entraîne un autre problème : l’accès aux propriétés d'un objet. Pour accéder à une propriété a, il faut chercher dans cet objet, puis potentiellement dans toute la chaine de ses prototypes. Encore quelque chose de lent… Une fois la propriété trouvée, il suffit d'en lire la valeur, ce qui est rapide.
La forme des objets est gardée en cache, et ce cache contient des méthodes optimisées pour accéder aux propriétés connues. Cette méthode peut s'avérer plus lente quand la chaîne des formes est assez longue et qu'on désire accéder à une propriété du prototype de base. Cela peut par exemple se produire dans les cas des clôtures imbriquées, ouù un nouvel objet est généré pour chaque clôture.
IonMonkey est un nouveau compilateur à la volée, encore en développement dans une branche à part. Son but est de produire du code bien plus optimisé que celui produit par JaëgerMonkey. Pour cela, il est construit selon une architecture classique des compilateurs. L'idée actuelle du pipeline est la suivante :
Enfin, la LIR est transformée en code machine, puis exécutée. Des points de restaurations sont placés dans le code, qui permette de retourner de manière correcte dans la machine virtuelle en cas d'invalidation.
L'autre problème fondamental de JavaScript est la gestion de la mémoire. Cette gestion n'est pas explicite dans le langage, elle doit être gérée par l’interpréteur. Quand un nouvel objet est créé sur le tas, de la mémoire est allouée pour le stocker. Tout le problème consiste à savoir quand libérer cette mémoire. Note : je fais ici quelques simplifications, notamment, je ne parle pas des Weak references, ni du fait que des objets JavaScript peuvent être liés à des objets C++ dans Firefox, ce qui complique encore les choses.
L'idée est de trouver les objets en mémoire qui ne sont plus référencées, pour pouvoir les supprimer.
A partir de ces pointeurs, appelés racines, on va marquéer tout les objets qui sont atteignable.
Le GC incrémental sépare donc les phases de marquage et de collection en plusieurs petites phases entre lesquelles s’intercale l’exécution du code du navigateur. La difficulté de cette approche consiste à gérer les modifications du tas qui ont lieu quand le GC est en pause. Il a fallut écrire toute un mécanisme de garde-fous qui surveille les écritures dans le tas et en informe le GC.
Une manière de le résoudre est d'implémenter un "Moving GC". C'est laà dessus que porte une partie du travail actuel.
L'implémentation d'un interpréteur JavaScript performant est donc loin d'être un problème trivial. Malgré les efforts des développeurs, la performance de JavaScript dépendant de beaucoup de choses, et la façon d'écrire un code peut influer beaucoup sur ses performances (beaucoup peut être un facteur 100 !). Si vous êtes développeurs JavaScript, il y a des bonnes pratiques à respecter, mais réjouissez vous, de nouveaux outils apparaissent pour vous aidezr, comme l'extension JITinspector ou le nouveau profiler
J'ai parfois l'impression qu'il y a des mécanismes bien huilés, ici. Procédures dissimulées ou simple réflexe reptilien de fanboys de patrick_g ? Pour l'importance que ça a…
Heureux de trouver quelqu'un qui assume ses goûts et est capable d'argumenter.
A ma grande honte je n'ai pas encore lu certains des classiques que tu cites, dont Salambô. Ne serait-ce pas plutôt L'accroche-cœurs de Salinger dont tu veux parler, que l'on m'a tant vanté et qui m'a tant déçu ? Mais peut-être faut-il le lire à la fin de l'adolescence, ou son époque est-elle définitivement passée ?
Là où je ne te suis pas du tout c'est pour De sang froid de Truman Capote, qui n'est pas vraiment un roman, mais un documentaire où, à travers un fait divers particulièrement tragique, un changement d'époque où commence à se dissoudre le lien social est mis en perspective à la manière d'un roman. Je l'ai lu récemment avec avidité et passion.
Chronologiquement, du Meilleur des mondes à 1984 conviendrait mieux, mais je suis assez d'accord avec ta conclusion. Même si ACTA n'est pas passée, et même si le logiciel libre était reconnu à sa juste valeur et adopté plus largement, les nombreux autres problèmes de notre monde n'en seraient pas pour autant résolus. Il faut continuer à râler et à se battre. Banzaï !
Finalement l'information est rassurante… Nous devions être un bon nombre à faire des complexes devant ta production, tant pour son abondance que pour sa qualité. Maintenant qu'il semble que tu aies un travail normal, tout va rentrer dans l'ordre.
Avis aux esprits chagrins : je n'ai pas mis les balises humour mais le cœur y est.
combien de Linux+FF sans extension? Beaucoup aussi
Alors ça c'est un argument qui me plaît ! Comment fais-tu l'estimation ? Au doigt mouillé ? À partir d'un échantillon représentatif de trois personnes que tu connais ?
Quand on voit les arguments qui sont censés nourrir tes démonstrations, on peut arrêter de se préoccuper de tout ce que tu veux démontrer, pour autant que ce soit possible à discerner. Et cette agressivité…
As-tu pensé à des cours d'alphabétisation ? La maîtrise du langage aide beaucoup à un raisonnement logique.
# Pas d'accord !
Posté par Philip Marlowe . En réponse au journal Et on créait une rubrique "on s'en fout" ?. Évalué à 10.
Le bon vieux temps de Charlie Hebdo, c'était avant que Philippe Val arrive. Pour dater de manière catégorique, avant que Reiser meure. Ah le Charlie qu'on courait acheter et qu'on ouvrait vite fait à la page 5 pour voir ses dessins…
[^] # Re: Retours ?
Posté par Philip Marlowe . En réponse à la dépêche openSUSE 12.2 officiellement disponible. Évalué à 1.
Essaie-le dans une machine virtuelle, avec une net-install. C'est ce que j'ai fait, et c'est vrai que c'est attrayant. KDE est très bien intégré, YAST que je découvrais est facile à utiliser et semble efficace. Esthétiquement, cela rejoint mes goûts : propre, sans fioritures même avant que les effets de bureau de KDE aient été désactivés, ce qui n'est pas une raison pour ne pas le faire… Après il y a quelques déceptions (ah, Scilab n'est pas dans les dépôts ?), mais ça me semble une option viable, même si je ne vois pas pourquoi changer de ma Debian habituelle, sauf pour avoir des softs dernier cri, certes, mais pas tous. En tant qu'environnement sur une deuxième machine, pourquoi pas ? sauf que, pour l'instant je n'en ai pas.
# Vocabulaire
Posté par Philip Marlowe . En réponse au journal Pourquoi je suis libriste intégriste.. Évalué à 6. Dernière modification le 03 septembre 2012 à 23:09.
Pourquoi n'as tu pas intitulé ton journal Pourquoi je suis un libriste radical, au lieu d'intégriste, terme trop fortement connoté sur lequel toute une population s'en est donné à cœur joie ? J'aurais préféré cette nuance ressortissant au vocabulaire caractérisant les opinions et favorisant les analyses rationnelles, au détriment des tentatives de dénigrement des supposées croyances de ceux qui se laisseraient aller à l'intégrisme, fût-ce celui de la liberté.
On n'aurait peut-être pas lu, dans un sommet de confusion, écrire sur "le droit d'utiliser un logiciel qui fasse pas chier", en quelque sorte le droit du consommateur ou plutôt sa défense (sa défonce ?), faussement s'opposer aux droits collectifs réels que nous procure le simple fait de l'existence des logiciels libres, toutes obédiences (pardon ! nuances, on ne va pas recommencer…) confondues. Je lis parfois qu'on est libre de développer sous Windows grâce à Visual Studio Express, qui est gratuit (et je ne m'en prive pas pour certains usages), mais qu'en serait-il de sa gratuité, relativement récente d'ailleurs, si les compilateurs, les outils et les environnements de programmation libres n'existaient pas ?
Est-ce qu'il est décent pour certains d'aller cracher sur les outils sans lesquels ils n'auraient pas pu aussi commodément lancer leur (parfaitement légitime) petite affaire ?
[^] # Re: La fin d'une époque
Posté par Philip Marlowe . En réponse au journal Neil Armstrong bronsonisé. Évalué à 3.
Je ne crois pas que cela compense les énormes moyens supplémentaires à mettre en œuvre pour envoyer des êtres humains. Les moyens robotisés sont supposés avoir suffisamment d'autonomie et de réactivité par rapport à l'environnement qu'ils rencontrent pour exécuter les tâches demandées par la supervision depuis la terre. Pour une entreprise de longue haleine telle que l'exploration et l'exploitation spatiale, une supervision qui a un délai d'exécution de vingt minutes, ça me semble parfaitement acceptable. Pour une boucle de régulation exécutée depuis la Terre, c'est complètement rédhibitoire. En automatique, le retard est puissamment générateur d'instabilité.
[^] # Re: La fin d'une époque
Posté par Philip Marlowe . En réponse au journal Neil Armstrong bronsonisé. Évalué à 1.
J'en étais resté aux nouvelles de l'époque à laquelle il s'était écrasé. Donc triste, non, alcoolique, oui. Expérimentant un dérèglement des sens, je ne crois pas que c'était de la joie de vivre. Si tu veux dire qu'il n'est pas mort de son alcoolisme, en effet.
Il me semblait qu'il y a une grande amplitude thermique sur Mars, avec des températures très élevées et c'est le contraire. J'aurais mieux fait de ne rien dire.
[^] # Re: La fin d'une époque
Posté par Philip Marlowe . En réponse au journal Neil Armstrong bronsonisé. Évalué à 9.
J'avais douze ans quand la mission Apollo 11 fut lancée, et j'avais vécu ça comme un moment d'injustice. Quoi ? ils avaient osé faire ça sans moi ?
Il ne faut pas oublier que les motifs purement scientifiques ou économiques étaient maigres dans cette aventure, à côté des raisons de prestige. Les Soviétiques, camouflet ! avaient été les premiers à envoyer un homme dans l'espace, Youri Gagarine, mort triste et alcoolique, n'ayant probablement pas supporté de vivre comme un symbole d'héroïsme, ce dont Neil Armstrong semble s'être intelligemment bien gardé, et l'objectif atteignable le plus prestigieux pour l'époque étaient d'envoyer des hommes sur la Lune. Ils ont employé tous les moyens de leur temps, avec un budget faramineux et, cependant, certains aspects techniques du projet avaient un caractère artisanal, quasiment poétique vu de nos jours. Frédéric Dard (que décidément je cite souvent) y a consacré quelques pages dans La vieille qui marchait dans la mer, où il attire l'attention sur l'apparence surannée, désuète, artisanale des circuits imprimés du matériel électronique des missions Apollo qu'il avait pu voir au musée de la Nasa.
Mon opinion est que Neil Armstrong est mort après son époque et que les raisons de prestige qui avaient motivé le formidable projet d'envoyer des hommes sur la Lune ont elles aussi vécu, avec le Concorde et les voitures qui roulent à 200 km/h. Reste le TGV et consorts, mais l'avenir est au tramway. L'objectif suivant, après la Lune, peut-être atteignable pour un vol habité est Mars, mais vouloir que le vol soit habité complique colossalement les choses, pour un bénéfice discutable. Il ne faut pas oublier que les conditions à la surface de la Lune sont infiniment plus clémentes que sur celle de Mars. Pour ce qui est de pouvoir compter sur des ressources captées dans l'espace, pour le moment le bilan risque d'être extrêmement défavorable par rapport aux ressources terriennes à y affecter.
Non, je pense que pour le moment l'objectif le plus raisonnable, ce qui n'exclut pas la passion à y apporter est de cultiver notre jardin. La Terre.
# Complications inutiles
Posté par Philip Marlowe . En réponse au journal Neil Armstrong bronsonisé. Évalué à 7.
Un cosmonaute, c'est russe après avoir été soviétique. Pour un Américain, il faut dire astronaute, pour un Français spationaute, un Chinois taïkonaute. La conquête spatiale a engendré une forme d'apartheid dans le langage, parce que les cosmonautes américains, oui on devrait dire cosmonaute vu que c'est le premier terme apparu, ne voulaient pas être confondus avec de vulgaires cosmonautes russes. Enfin, je dis les cosmonautes américains, vu que c'est eux qui risquent leur vie, et qu'ils doivent avoir une admiration mutuelle avec ceux d'autres nationalités, je schématise. Plutôt les politiques toujours friands de la récupération de leurs exploits, qu'ils ont certes financés mais, pondérons, avec l'argent de leurs contribuables.
J'ai été déçu quand la France a eu ses premiers cosmonautes, grâce à l'Union soviétique avec Jean-Loup Chrétien et grâce aux États unis d'Amérique avec Patrick Baudry, et qu'elle s'est crue obligée de forger un nouveau terme sans justification autre qu'un orgueil national mal placé et en singeant l'attitude de ses prédécesseurs. Vu le nombre de nationalités dont les citoyens peuvent potentiellement accéder au voyage dans l'espace, il va bientôt falloir prévoir des annexes aux dictionnaires pour rendre compte de cette diversité.
[^] # Re: Faut-il le béatifier ?
Posté par Philip Marlowe . En réponse à la dépêche Mort d'Andre Hedrick, ingénieur chez Cisco et contributeur au noyau Linux. Évalué à 3. Dernière modification le 15 août 2012 à 01:09.
Je vais expliquer ce qui me semble évident. Le côté presque grotesque du détail est dû au fait qu'il est mentionné de manière explicitement incertaine. Certainement bon père de famille. Pourquoi le mentionner si, justement, cela ne l'est pas, certain ? Je pense que nous parlons la même langue, et qu'il est clair pour tout le monde que l'adverbe certainement, particularité de la langue française qui n'en manque pas, exprime justement l'incertitude. Or il s'agit d'une notice nécrologique, et mentionner une qualité du décédé dont, finalement, on ne sait rien, est une forme d'inconvenance. Pourquoi pas probablement bon cuisinier ou presque à coup sûr mari attentionné ?
Je ne vais pas faire dans le regret que la maîtrise de notre langue ne soit pas mieux partagée. Apparemment certains ne la pratiquent que dans l'invective ordurière, ce qui n'est pas ton cas, dans la totale incompréhension de mon propos, ce qui me semble être ton cas.
[^] # Re: Faut-il le béatifier ?
Posté par Philip Marlowe . En réponse à la dépêche Mort d'Andre Hedrick, ingénieur chez Cisco et contributeur au noyau Linux. Évalué à 0.
Je viens de te pertinenter. Frédéric Dard expliquait très bien la chose. À un garçon-limonadier qui venait de lui apporter un demi de bière avec la moitié en mousse dans un verre mal lavé, il avait laissé un très généreux pourboire, ce qui avait laissé le serveur interloqué. Le pauvre garçon ne savait pas qu'il existe beaucoup de manières de dire merde. Je te mettrais bien +10 d'un coup.
[^] # Re: Faut-il le béatifier ?
Posté par Philip Marlowe . En réponse à la dépêche Mort d'Andre Hedrick, ingénieur chez Cisco et contributeur au noyau Linux. Évalué à 4.
Tu viens de donner ton opinion et certainement pas une vérité intangible. Quand j'étais enfant, j'ai vu un gamin de quatorze ans littéralement sauter de joie à la mort de son père. Inutile de te décrire la vie que son père lui menait. C'est bien, la logique. Pour montrer qu'une assertion est vraie, il faut en faire la démonstration formelle. Pour montrer qu'elle est fausse, il suffit de trouver un cas où elle n'est pas vraie. Je pense qu'on peut trouver un contre-exemple à toutes tes affirmations.
[^] # Re: Faut-il le béatifier ?
Posté par Philip Marlowe . En réponse à la dépêche Mort d'Andre Hedrick, ingénieur chez Cisco et contributeur au noyau Linux. Évalué à 7.
Je m'arrête sur le détail qui jure. Le certainement peut se traduire par on n'en sait rien, et si l'on n'en sait rien, autant ne rien dire. Ça va comme ça ou faut-il que j'explique plus en détail ?
[^] # Re: Faut-il le béatifier ?
Posté par Philip Marlowe . En réponse à la dépêche Mort d'Andre Hedrick, ingénieur chez Cisco et contributeur au noyau Linux. Évalué à 6. Dernière modification le 13 août 2012 à 11:23.
Tout ceci est une question d'esthétique. Si tu ne vois pas en quoi le détail que je souligne a un aspect quasiment grotesque, et que c'est regrettable car il s'agit de la nécrologie de quelqu'un de très estimable, c'est dommage. Cette dépêche provient de quelqu'un dont les écrits respectent une convention : ils se doivent obligatoirement de citer SuSE Linux. Tout le monde ici chambre à ce propos. Pour une fois, il n'y avait rien à redire à ce sujet. Nous aurions applaudi. Il est déplorable que cela pêche par un autre détail.
Du point de vue du style et de la forme, quand il s'agit d'un critère moral concernant une personne décédée, il ne faut jamais utiliser le conditionnel ou laisser planer l'incertitude et il faut ne citer que des faits avérés.
# Faut-il le béatifier ?
Posté par Philip Marlowe . En réponse à la dépêche Mort d'Andre Hedrick, ingénieur chez Cisco et contributeur au noyau Linux. Évalué à -8. Dernière modification le 13 août 2012 à 10:57.
Certainement très poli avec le facteur, aussi. C'est terrible. Voilà une nécro qui tenait la route, avec des aspects techniques intéressants, où même SuSE est citée à bon escient et, patatras ! le détail qui tue…
[^] # Re: Moi j'aime bien.
Posté par Philip Marlowe . En réponse au journal Mort aux fêtes religieuses fériées !. Évalué à 2.
Les hommes préhistoriques fêtaient le solstice d'hiver (Reiser a fait des dessins où ils se défonçaient avec de l'amanite tue-mouches). C'est en fêtant Noël à cette date approximative qu'elle a perdu son sens originel.
[^] # Re: trollreligionfr.org
Posté par Philip Marlowe . En réponse au journal Mort aux fêtes religieuses fériées !. Évalué à 7. Dernière modification le 12 août 2012 à 17:49.
Tu n'es pas le seul. Ça donne aux moins éveillés l'occasion de se distinguer. Et voir un commentaire qui justifie la censure islamique en Tunisie me renforce dans cette opinion. Mais bon, celui-là, on le connaît. On ne peut pas dire qu'il illumine.
# Petites corrections
Posté par Philip Marlowe . En réponse au journal JavaScript, performances, et Firefox. Évalué à 3.
Ta nouvelle est très intéressante. Comme tu as laissé quelques fautes, dont certaines piquent très fort les yeux, je me permets de les indiquer ci-dessous.
Je ne vais pas parler dans ce journal du langage JavaScript lui même, des ses fonctionnalités, ni même discuter de sa qualité. JavaScript existe dans son état actuel, et son importance est telle sur le web qu'il est invraisemblable d'envisager un navigateur entièrement fonctionnel qui ne permette pas de l’exécuter.
Sans tomber dans un tutoriel complet de JavaScript (que je serais de toute manière incapable d'écrire), il y a quelques caractéristiques du langage qui jouent un rôle important dans les problèmes que peut
représenterposer son implémentation.Les variables n'ont pas de type associé
, qui estconnu statiquement. Les types sont associées aux valeurs, ce qui permet d'associer n'importe quelle valeur à n'importe quelle variable.Un type est associé à "2" qui est un nombre à virgule flo
attante double précision et à "Hello world" qui est une chaîne de caractère.Fonctions de premier ordre
Les fonctions sont traitées comme des valeurs. Elles peuvent être passée en argument, retourner
commeun résultat, être assignées à une variable, etc.L'interpréteur doit distinguer selon les cas pour décider quelle opération exécuter, et pour cela, il a besoin des types. Les valeurs doivent donc embarquer des informations sur leur type, encapsul
erées dans une structure de donnerées. Une valeur encapsulerée contient donc sa valeur et son type.Une variable ne peut contenir qu'une valeur encapsulée, pour permettre à l’interpréteur d'appeler les bonnes opérations sur leur valeur, mais pour effectuer l'opération elle même, il faut dé-encapsuler la valeur.
L'idée de la compilation à la volée (Just-in-time) est de compiler le bytecode vers du code natif avant de l’exécuter. Cette opération permet de gagner du temps, en effet, supposons que le JIT compile le bytecode vers du code machine,
avecalors il ne reste plus qu'a exécuter ce code qui va :Il y a deux réponse à cette question. La première est entièrement pragmatique, et c'est celle employée par la majorité des navigateurs. Le code JavaScript qui n'est exécut
eé qu'une seule fois peut être lent, c'est triste, mais ce n'est pas dramatique. Par contre, il est utile d’optimiser du code important, qui est exécuteé plusieurs milliers de fois.Seulement, même si cette technique
àa de grandes chances de permettre de rester dans le code compilé, elle ne permet pas de supprimer les garde-fous.Brian Hackett a donc écrit une inférence de types pour JavaScript. En analysant le code, et en appliquant des règles de typages, on peut prouver que certains variables ont un type donné, ou du moins un ensemble de types possible ! Le gros problème de JavaScript, c'est que son typage n'est pas déterministe, c'est à dire qu'on ne peut pas prouver le type de n'importe quelle variable en ne regardant que le code. C'est sûrement le plus gros défaut et problème de JavaScript en ce qui concerne la performance.
Si l'ont connaît le type exact des variables locales, alors, le code compilé pour effectuer une opération effectue les étapes suivantes :
Le principe des objets par prototypage entraîne un autre problème : l’accès aux propriétés d'un objet. Pour accéder à une propriété a, il faut chercher dans cet objet, puis potentiellement dans toute la chaine de ses prototypes. Encore quelque chose de lent… Une fois la propriété trouvée, il suffit d'en lire la valeur, ce qui est rapide.
La forme des objets est gardée en cache, et ce cache contient des méthodes optimisées pour accéder aux propriétés connues. Cette méthode peut s'avérer plus lente quand la chaîne des formes est assez longue et qu'on désire accéder à une propriété du prototype de base. Cela peut par exemple se produire dans les cas des clôtures imbriquées, o
uù un nouvel objet est généré pour chaque clôture.IonMonkey est un nouveau compilateur à la volée, encore en développement dans une branche à part. Son but est de produire du code bien plus optimisé que celui produit par JaëgerMonkey. Pour cela, il est construit selon une architecture classique des compilateurs. L'idée actuelle du pipeline est la suivante :
Enfin, la LIR est transformée en code machine, puis exécutée. Des points de restauration
ssont placés dans le code, qui permette de retourner de manière correcte dans la machine virtuelle en cas d'invalidation.L'autre problème fondamental de JavaScript est la gestion de la mémoire. Cette gestion n'est pas explicite dans le langage, elle doit être gérée par l’interpréteur. Quand un nouvel objet est créé sur le tas, de la mémoire est allouée pour le stocker. Tout le problème consiste à savoir quand libérer cette mémoire. Note : je fais ici quelques simplifications, notamment, je ne parle pas des Weak references, ni du fait que des objets JavaScript peuvent être liés à des objets C++ dans Firefox, ce qui complique encore les choses.
L'idée est de trouver les objets en mémoire qui ne sont plus référencé
es, pour pouvoir les supprimer.A partir de ces pointeurs, appelés racines, on va marqu
éer tout les objets qui sont atteignable.Le GC incrémental sépare donc les phases de marquage et de collection en plusieurs petites phases entre lesquelles s’intercale l’exécution du code du navigateur. La difficulté de cette approche consiste à gérer les modifications du tas qui ont lieu quand le GC est en pause. Il a fallut écrire tout
eun mécanisme de garde-fous qui surveille les écritures dans le tas et en informe le GC.Une manière de le résoudre est d'implémenter un "Moving GC". C'est l
aà dessus que porte une partie du travail actuel.L'implémentation d'un interpréteur JavaScript performant est donc loin d'être un problème trivial. Malgré les efforts des développeurs, la performance de JavaScript dépend
antde beaucoup de choses, et la façon d'écrire un code peut influer beaucoup sur ses performances (beaucoup peut être un facteur 100 !). Si vous êtes développeurs JavaScript, il y a des bonnes pratiques à respecter, mais réjouissez vous, de nouveaux outils apparaissent pour vous aidezr, comme l'extension JITinspector ou le nouveau profiler# Pour des informations complémentaires
Posté par Philip Marlowe . En réponse au journal La RATP et l’Open Data. Évalué à 3.
http://embruns.net/logbook/2012/08/08.html#la-ratp-trempe-un-orteil-dans-lopen-data
Merci, Laurent Gloaguen, merci mon capitaine.
[^] # Re: Gloubi-boulga
Posté par Philip Marlowe . En réponse au journal Debian Wheezy passe à XFCE ?. Évalué à 2.
J'ai parfois l'impression qu'il y a des mécanismes bien huilés, ici. Procédures dissimulées ou simple réflexe reptilien de fanboys de patrick_g ? Pour l'importance que ça a…
[^] # Re: Gloubi-boulga
Posté par Philip Marlowe . En réponse au journal Debian Wheezy passe à XFCE ?. Évalué à 1.
Il y en a même qui sont assez vicelards pour faire semblant de prendre un commentaire ironique pour argent comptant. Le monde dans lequel on vit !
[^] # Re: Gloubi-boulga
Posté par Philip Marlowe . En réponse au journal Debian Wheezy passe à XFCE ?. Évalué à -2.
Faudrait rechercher dans les polémiques à propos de l'énergie nucléaire, après Fukushima qui avait montré sa totale innocuité.
[^] # Re: Orson Wells l'avait presque prédit !
Posté par Philip Marlowe . En réponse à la dépêche Nuageuse mise à jour des routeurs Cisco et premiers grondements. Évalué à 2.
Heureux de trouver quelqu'un qui assume ses goûts et est capable d'argumenter.
A ma grande honte je n'ai pas encore lu certains des classiques que tu cites, dont Salambô. Ne serait-ce pas plutôt L'accroche-cœurs de Salinger dont tu veux parler, que l'on m'a tant vanté et qui m'a tant déçu ? Mais peut-être faut-il le lire à la fin de l'adolescence, ou son époque est-elle définitivement passée ?
Là où je ne te suis pas du tout c'est pour De sang froid de Truman Capote, qui n'est pas vraiment un roman, mais un documentaire où, à travers un fait divers particulièrement tragique, un changement d'époque où commence à se dissoudre le lien social est mis en perspective à la manière d'un roman. Je l'ai lu récemment avec avidité et passion.
Chronologiquement, du Meilleur des mondes à 1984 conviendrait mieux, mais je suis assez d'accord avec ta conclusion. Même si ACTA n'est pas passée, et même si le logiciel libre était reconnu à sa juste valeur et adopté plus largement, les nombreux autres problèmes de notre monde n'en seraient pas pour autant résolus. Il faut continuer à râler et à se battre. Banzaï !
# Dans l'air du temps...
Posté par Philip Marlowe . En réponse au journal Aide demandée sur la dépêche noyau 3.5. Évalué à 5.
Avant c'était un hyperrédacteur, mais ça c'était avant. Maintenant c'est un rédacteur normal.
[^] # Re: Orson Wells l'avait presque prédit !
Posté par Philip Marlowe . En réponse à la dépêche Nuageuse mise à jour des routeurs Cisco et premiers grondements. Évalué à 4.
Tu cherches à te faire des copains cinéphiles, c'est ça ?
# Rassurant...
Posté par Philip Marlowe . En réponse au journal Aide demandée sur la dépêche noyau 3.5. Évalué à 2.
Finalement l'information est rassurante… Nous devions être un bon nombre à faire des complexes devant ta production, tant pour son abondance que pour sa qualité. Maintenant qu'il semble que tu aies un travail normal, tout va rentrer dans l'ordre.
Avis aux esprits chagrins : je n'ai pas mis les balises humour mais le cœur y est.
[^] # Re: Microsoft Office
Posté par Philip Marlowe . En réponse au journal Pourquoi plus aucune ville ne passe à Linux ?. Évalué à 2.
Alors ça c'est un argument qui me plaît ! Comment fais-tu l'estimation ? Au doigt mouillé ? À partir d'un échantillon représentatif de trois personnes que tu connais ?
Quand on voit les arguments qui sont censés nourrir tes démonstrations, on peut arrêter de se préoccuper de tout ce que tu veux démontrer, pour autant que ce soit possible à discerner. Et cette agressivité…
As-tu pensé à des cours d'alphabétisation ? La maîtrise du langage aide beaucoup à un raisonnement logique.