rewind a écrit 3425 commentaires

  • # Clang tout seul

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal [bookmark] Clang générerait certains binaires plus petits que MSVC en étant ABI-compatible. Évalué à 3.

    À noter, pour accomplir ce fait Clang dépendrais de MSVC, et la compilation est plus lente (à peu près 15%), mais tout ça est expliqué quand le lien quivabien.

    En fait, non. C'est bien Clang tout seul qui est utilisé, et sa version clang-cl.exe qui peut remplacer cl.exe présent dans MSVC (avec les mêmes options). Pour l'édition de lien, là encore, on peut utiliser link.exe fourni avec MSVC ou ldd.exe fournit par le projet LLVM.

  • [^] # Re: Types

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Portage de TapTempo en Wren. Évalué à 4.

    En fait, tous les nombres sont des réels en Wren. J'ai fait une différence mais au final toutes ces variables ont le type Num.

  • [^] # Re: Lourd

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Portage de TapTempo en Wren. Évalué à 10.

    1. C'est un journal, tu n'es pas obligé de lire
    2. Ça permet de (re)découvrir des langages de programmation
    3. Ce n'est pas si souvent qu'il y a des journaux techniques sur LinuxFr
  • [^] # Re: Portage du vendredi

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Portage de TapTempo en Wren. Évalué à 4.

    J'y ai pensé mais j'ai vite abandonné. Celui qui réussira aura toute ma considération.

  • [^] # Re: Deviner l’intérêt du langage

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Portage de TapTempo en Wren. Évalué à 10.

    Je ne suis même pas sûr que ça soit si populaire que ça. En effet, ça se place sur la même niche que Lua, mais c'est plus orienté objet que Lua. C'est une alternative intéressante, à mon avis, pour ceux qui cherchent un langage à embarquer facilement et avec une syntaxe simple. Et le code est suffisamment clair pour pouvoir être adapté s'il le faut. Maintenant, en dehors de ça, je dirais que c'est une question de goût et de couleur.

    L'auteur est très prolifique, c'est déjà son deuxième langage (son premier était à base de prototype), et il en a un troisième pour faire des expérimentations. Il a aussi écrit le livre Game programming patterns qui est plutôt bien fait. Et il est en train d'écrire un autre bouquin Crafting interpreters qui donne envie.

    Donc, voilà, ça permet de faire un peu de pub pour ce langage et cet auteur.

  • [^] # Re: Retour d'expérience sur 10 ans

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche G’MIC : 2.2, v’là les filtres !. Évalué à 8.

    Je ne peux qu'être d'accord avec toi. Ces normes comptables m'exaspèrent au quotidien et au CNU. Ça biaise tout le jugement qu'on devrait avoir sur des travaux scientifiques dans toutes leurs dimensions. Mais, parce qu'il y a un mais de taille, c'est la moins pire des solutions.

    En fait, le CNU n'évalue pas les activités de recherche, il se contente de chercher et compiler les indicateurs d'une activité de recherche pour produire un jugement ou un classement. C'est très différent ! Si on devait évaluer réellement une activité de recherche, on y passerait beaucoup plus de temps (puisqu'il faudrait comprendre l'objet des recherches, évaluer leur pertinence, évaluer les résultats obtenus, etc) et ce temps, nous ne l'avons pas. Sans compter que nous n'avons sans doute pas les compétences pour le faire pour tous les collègues. Un article publié, en revanche, donne une indication : ce chercheur a été évalué par des pairs et son travail a été validé pour être publié. Doit-on refaire le travail du comité de lecture ? Ça dépend de ce qu'on cherche à faire. Si on voulait réellement évaluer, alors il faudrait (mais il faudrait également d'autres méthodes et d'autres moyens pour le faire correctement). Mais ce n'est pas la tâche qui a été assignée au CNU, donc on ne le fait pas, on se contente de l'indicateur.

    Dans ce cadre, un logiciel, c'est compliqué à intégrer dans la fiche de notes. Parce qu'il y a assez peu d'indicateurs pertinents du point de vue de la recherche. Je les ai donné auparavant : nombre d'utilisateurs, nombre de téléchargements, etc. Mais ça n'indique pas la qualité de la recherche, juste sa diffusion. Là encore, si on faisait réellement un travail d'évaluation, on pourrait décortiquer le logiciel et se rendre compte qu'il contient des algorithmes originaux non-triviaux (qui peuvent avoir fait l'objet d'une publication ou non) et que c'est bien une production scientifique à part entière. Et comme tu le dis, vu le temps qu'on peut y passer, ça vaudrait largement des publications en plus du côté utilisabilité (parce qu'une publication vient rarement avec le bout de code qui va bien, et même pire, il est souvent difficile de refaire le bout de code en lisant la publication, ce qui est un comble).

    Bref, on ne trouvera pas la solution ici mais je ne désespère pas de convaincre des collègues au fur et à mesure (beaucoup le sont déjà même s'ils continuent de «jouer le jeu»).

  • [^] # Re: Retour d'expérience sur 10 ans

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche G’MIC : 2.2, v’là les filtres !. Évalué à 8. Dernière modification le 21 février 2018 à 22:10.

    Par ailleurs, on a la forte impression que l'activité de développement de logiciels (libres en particulier) n'est que très peu valorisé lors de l'évaluation de notre activité de recherche par nos pairs. Si encore le logiciel générait des revenus (vente de licence d'exploitation à une entreprise par ex), alors ça serait surement mieux perçu. Mais pour du logiciel libre… J'entends souvent dire qu' "un logiciel compte comme une publication", ce qui fait un peu mal au coeur, car si on compare le temps passé à écrire une publi, et à développer/s'occuper d'un logiciel (comprenant la maintenance et toute l'activité autour)…

    Étant élu au CNU en section 27, je peux te répondre là dessus. Un logiciel ne compte comme une publication que pour les jeunes docteurs qui demandent la qualif (ça vient de l'ambiguïté du terme «travaux» utilisés dans les textes officiels qui peut se comprendre comme publication mais aussi comme tout autre résultat de la recherche, y compris les logiciels).

    Pour les permanents, un logiciel est valorisé indépendamment des publications (comprendre que ce n'est pas la même case dans les fiches de prise de notes). Les logiciels peuvent compter comme du rayonnement quand le candidat donne des chiffres de téléchargements et d'utilisateurs (ça indique que les résultats de sa recherche sont utilisés par d'autres). Ils peuvent compter comme de la production scientifique au même titre qu'un brevet (déposer son logiciel à l'APP peut être une bonne idée dans ce cas), mais pas tout à fait au même niveau qu'une publication. Dans le cas particulier de G'MIC, on peut aussi argumenter de son âge vénérable qu'atteignent assez peu les logiciels produits dans la recherche. Pour moi, c'est valorisable, ça indique une continuité et une évolution dans la thématique de recherche. En plus, il est utilisé dans des logiciels grand public, ce qui indique de la vulgarisation à grande échelle.

    Tu as un collègue dans l'équipe MAD qui est également au CNU (et que j'apprécie beaucoup au passage), tu peux aller lui poser la question mais je pense qu'il te dira la même chose que moi.

    Edit: je m'aperçois maintenant que tu es CR, et je ne connais pas les critères dans ce cas, mais bon je laisse le commentaire quand même, ça peut aider ;)

  • [^] # Re: NIH ?

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Publication de bibliothèques c++ sous licence libre. Évalué à 2.

    Globalement, je suis d'accord avec tout ce que tu dis ici, et je suis souvent confronté à ce même problème. J'ai parfois fait des choix sur lesquels je suis revenu ensuite : par exemple, l'UI en mode immédiat, au départ j'ai utilisé un truc simple que j'avais pioché dans un projet quasi-mort mais qui marchait, mais il manquait des fonctionnalités et au final, ça me semblait être une tâche trop ardue d'implémenter ça correctement et rapidement. Au final, j'ai intégré Nuklear qui avait bien plus de fonctionnalités et qui correspondait mieux à ce que je voulais. Mais la question se pose à chaque fois. Je me suis aussi retrouvé à devoir implémenter des petits trucs qui vont venir dans la bibliothèque standard, comme std::string_view.

    De toute façon, si je grossis le trait, j'ai fait une implémentation de SFML en prenant SDL comme base, mais j'ai repris beaucoup de code de SFML. Ce qui veut dire qu'il faut suivre les évolutions de SFML (et/ou les corrections de bugs) tout en ajoutant ce dont j'ai besoin. Et je ne parle même pas des morceaux de SFML que j'ai modifiés à ma sauce parce que je trouvais l'implémentation originale moyenne.

    Pour répondre à ta question sur la gestion des dépendances, j'essaie d'en avoir le moins possible. Mais ce n'est pas toujours gagné. J'ai deux sortes de dépendances. Premièrement, des dépendances que j'importe directement (via git submodule). Ça concerne en particulier des bibliothèques qui ne sont que des en-têtes et qu'il est plus facile d'utiliser de cette manière (on peut planquer l'implémentation dans un fichier source sans la mettre dans une interface). J'ai stb et Nuklear qui sont comme ça. Ensuite, j'ai des parsers de formats particuliers que je préfère intégrer directement de cette manière plutôt que de passer par une dépendance affichée, je cherche alors des bibliothèques simples (un seul fichier source). J'ai TinyXML et RapidJson dans cette catégorie. Et j'envisage sérieusement de supprimer ces deux dépendances bientôt et de ne passer que par un seul format d'entrée (j'en parlerai peut-être dans un journal bientôt). Et enfin, j'ai GameControllerDB qui contient des données uniquement et Google Test où c'est la manière recommandée de procéder.

    Deuxièmement, j'ai des dépendances externes affichées. Là, j'essaie d'en avoir le minimum. J'ai SDL2, Freetype, Boost (seulement certaines parties) et récemment j'ai ajouté Zlib. Pour celles là, j'utilise mon gestionnaire de paquet préféré quand je suis sur Linux et j'utilise l'excellent vcpkg quand je suis sur Windows (j'inclus les plateformes de CI dans ces descriptions). Et ça marche plutôt bien. Je trouve vcpkg très bien foutu, en une seule ligne, on a tout ce qu'il faut prêt à l'emploi. On a une impression d'être à la maison (Linux) tellement c'est simple. En revanche, je déteste Conan cordialement. Je trouve le concept fumeux de base.

  • [^] # Re: NIH ?

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Publication de bibliothèques c++ sous licence libre. Évalué à 3.

    Oui beaucoup d'éléments sont déjà présents dans d'autres libs. Pour les exemples std::integer_sequence et std::make_unique que tu cites c'est tout simplement que notre développement est calé sur c++ 11 et tout cela n'est dispo qu'à partir de c++ 14, donc indisponible pour nous.

    De nos jours, les grands compilateurs sont compatibles avec C++14, qui est une petite évolution par rapport à C++11. Mais bon, je peux comprendre. En revanche, pourquoi ne pas avoir utilisé des morceaux de libc++ par exemple (qui a une licence permissive) plutôt que de réimplémenter ?

  • # NIH ?

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Publication de bibliothèques c++ sous licence libre. Évalué à 5.

    Je trouve que dans beaucoup d'endroits, il y a plein de choses qui sont en doublon par rapport à la bibliothèque standard ou qui sont réimplémentées un peu différemment et du coup, on perd de l'intérêt ou des fonctionnalités.

    Dans le module meta, je prend l'exemple de remove_const_reference qui aurait pu être implémenté plus simplement:

    template<typename T>
    struct remove_const_reference {
      using type = typename std::remove_const<std::remove_reference<T>::type>::type;
    };

    Et en plus, vous aviez la gestion des rvalue references (celles avec un &&) alors que l'implémentation proposée n'enlève pas la référence dans ce cas.

    Il y a aussi indices et make_indices dont on voit mal la différence avec std::integer_sequence et std::make_integer_sequence.

    Et dans le module memory, c'est un peu pareil. make_unique est réimplémenté mais sans prendre en compte les tableaux. Et donc, si je fais iscool::memory::make_unique<int[]>(4), ça ne compile même pas (alors que la version dans la bibliothèque standard compile et fait bien ce qu'on attend d'elle).

    Et dans le module random, random_generator fait quasiment la même chose que std::discrete_distribution sauf qu'en plus, ça ne peut pas prendre n'importe quelle source de hasard (alors que la bibliothèque standard est plutôt bien conçue à ce niveau).

    Je pourrais continuer mais je vais m'arrêter là. Tout ça me laisse une impression plus que mitigée à la lecture du code. Ça laisse penser que le syndrôme NIH n'est pas loin et donc, qu'il n'y a que peu d'intérêt à utiliser cette bibliothèque.

  • [^] # Re: Que pensez-vous de la spécification IPv10 ?

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche La fin des IPv4 est très proche ! Les ennuis aussi…. Évalué à 0.

    Quand on est l'État, on n'est pas censé avoir besoin d'un monopole sur des fréquences pour imposer son point de vue!

    Oui, on peut demander gentiment, ça marche… ou pas. On devrait essayer de demander gentiment à tous les évadés fiscaux de revenir, ou alors on devrait essayer de demander gentiment aux automobilistes de rouler à 80 au lieu de 90.

  • [^] # Re: Que pensez-vous de la spécification IPv10 ?

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche La fin des IPv4 est très proche ! Les ennuis aussi…. Évalué à 4.

    Mince, l'ARCEP n'existe pas ! Les opérateurs font vraiment tout ce qu'ils veulent, sans plan.

    L'ARCEP ne peut rien faire au plan mondial, elle peut s'occuper des opérateurs français et encore. Quand on voit l'état du déploiement de la fibre, on se dit que l'ARCEP se fait marcher sur les pieds. L'IPv6, c'est pas uniquement au niveau français que ça doit se décider.

    C'est fou, Orange a obtenu ses fréquences mobiles unilatéralement, sans contraintes, et il n'y absolument aucun plan national (et même européen) pour avoir la THD partout.

    En quoi est-ce contradictoire avec ce que j'ai dit ? J'ai bien dit que les fréquences appartenaient à l'État. Mais on parle d'IPv6 là, pas du mobile. Mais après, on peut parler du déploiement de l'ADSL ou de la 4G et aller dans des coins très sympathiques, mais dépourvus de la moindre antenne ou du moindre DSLAM. Donc, le «partout» est sans doute un peu trop fort.

  • [^] # Re: Ha la mauvaise foi...

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche La fin des IPv4 est très proche ! Les ennuis aussi…. Évalué à 10.

    l'auto-hébergement existe aussi chez un hébergeur

    Du coup, ça ne s'appelle plus un auto-hébergement, mais un hébergement tout court…

  • [^] # Re: Que pensez-vous de la spécification IPv10 ?

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche La fin des IPv4 est très proche ! Les ennuis aussi…. Évalué à 7.

    Il faudrait une volonté politique comme pour la télévision afin d'avoir une bonne transition. Malheureusement nos dirigeants sont dans leur grande majorité des littéraires qui pensent ce ce ne sont que des "détails techniques". Façon simple d'éluder un problème qu'ils ne comprennent pas.

    Mauvaise analyse. Dans le cas de la télévision, tu as un truc qui s'appelle l'État, qui est propriétaire des fréquences et des antennes, qui a pu impulser le truc, faire un calendrier et dire à tout le monde : ça va se passer comme ça. Autrefois, on appelait ça un plan. Dans le cas d'Internet, tu n'as pas une autorité supérieure chargé de l'intérêt général, tu as juste la main invisible du marché qui alloue les ressources de manière optimale (enfin, c'est ce qu'on raconte) mais qui est surtout la somme des intérêts individuels de chacun des acteurs (et dans ce cas là, ils sont très nombreux). Voilà le résultat.

  • # Installée !

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Freeteuse - Télécommande pour Freebox. Évalué à 5.

    J'ai un bug. Les barres de menus (en haut et en bas) restent affichés, et je ne peux pas accéder aux boutons du bas. En gros, ça me coupe la dernière rangée de boutons.

  • [^] # Re: Il faut bien lire ce qu'on lit!

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Le retour de la vengeance de la virgule flottante. Évalué à 6.

    L'informatique est une branche des mathématiques.

    Ça, c'est la conception française de l'informatique (qui me convient bien). Mais en anglais, on ne dit pas «information science», on dit «computer science». Et dans le monde anglo-saxon, les départements d'informatique des universités ont été (ou sont encore) des émanations des départements d'électronique. En France, le plus souvent, l'informatique est accolé aux maths (appli), même si on trouve des endroits où l'informatique est accolé à l'électronique (mais c'est plus rare).

  • [^] # Re: Pas si vite :)

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Le retour de la vengeance de la virgule flottante. Évalué à 6.

    En fait, ce que je trouve "amusant" dans tous ces échanges, c'est qu'on démontre en faisant un tout petit peu de math, que le souhait d'exactitude est impossible à atteindre, mais que certains veulent continuer à y croire. Comme si la démonstration n'avait pas valeur de vérité. En gros, on revient inlassablement à des problèmes de compréhension des concepts en math.

    Est-ce si étonnant à l'heure où des gens croit (j'allais écrire pense mais en fait non) que la Terre est plate ?

  • # Heu...

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Fake Macron. Évalué à 4.

    Je n'y crois pas une seule seconde. Ça reviendrait à fermer à peu près tous les sites de la fachosphère qui sont des spécialistes du genre. Et Macron doit quand même sa victoire à son (absence d')opposante au second tour. J'attends de voir ce que ça va donner mais je n'attends vraiment rien de paroles en l'air de cette nature.

  • [^] # Re: Rien de surprenant

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal [Humour] vers un monde différent. Évalué à 2.

    Faut reconnaitre que sur un exemple comme ça, ça fait tout de même tâche. Ce serait pas mal d'activer une bibliothèque en précision infinie par défaut. Ensuite, si tu fais un soft qui demande bcp de calculs, à toi de passer en flottant "natif", mais quand il s'agit d'additionner ou de soustraire des valeurs "simples", c'est dommage de tomber sur ça.

    Erreur de raisonnement. Ce qui te paraît «simple» ne l'est pas pour l'ordinateur et inversement. Un ordinateur, il calcule en faisant une erreur mais en fait, on s'en fout dans 95% des cas. Par exemple, pour les calculs 3D dans les jeux, tous les calculs se font en flottants 32 bits et même avec toutes ces erreurs horribles, ça suffit. Bon, parfois, ça peut donner quelques glitchs mais dans l'ensemble, rien ne justifie de passer à 64 bits pour avoir plus de précision.

  • [^] # Re: Puisqu'on est dans le sujet…

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal [Humour] vers un monde différent. Évalué à 4.

    What Every Computer Scientist Should Know About Floating-Point Arithmetic (pdf)

    Why don’t my numbers add up?: très bon site qui dit notamment comment comparer de manière raisonnable deux flottants (oui, == sur des flottants, ça ne marche pas).

  • [^] # Re: J’achète mais ...

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal L’écriture neutre. Évalué à 8.

    J'ai du mal à comprendre d'où ça vient, qui est derrière cette écriture inclusive, quels intérêts ça sert et comment le monde va devenir meilleur.

    Ça sert à compartimenter les gens. Depuis que Sarkozy a lancé son ministère de l'identité nationale, tout le monde se demande de quelle identité il est (problème qu'on avait assez peu avant, en fait). Et donc, on a créé plein de petites cases pour que chacun trouve son identité. Et même quand on veut pas, on se retrouve à être dans une identité assignée. À la télé, ça donne «musulmans», «fonctionnaires», «assistés», «premiers de cordée», etc. Et sur les rézosocios, ça donne «cisgenres», «pansexuels», «gauchistes», etc.

  • [^] # Re: Moi, oracle

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Conséquences sociales des cryptomonnaies - 2. Évalué à 7.

    Encore une fois je suis sans doute quelqu'un de naïf sur ces questions là

    Quand tu dis «revendre dans la même journée», en fait, de nos jours, ça serait plutôt «revendre dans la même seconde». Avec le trading haute fréquence, l'idée est de pouvoir faire des micro bénéfices sur des volumes gigantesques et donc d'échanger en permanence. Ta vision de l'actionnaire qui aide une entreprise à investir relève du romantisme, un peu comme le chercheur dans sa cave.

  • [^] # Re: Je pense que …

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Conséquences sociales des cryptomonnaies - 2. Évalué à 5.

    Bien au contraire ! En ces temps de complotisme, pour que ça fonctionne pleinement, il faut que la masse y croit et qu'il y ait plein de témoignages de personnes lambda qui disent que ça marche. Un témoin Bloomberg, tu sens qu'il essaie de t'enfler, alors là, NumOpen de LinuxFR, on peut avoir confiance.

  • [^] # Re: Je pense que …

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Conséquences sociales des cryptomonnaies - 2. Évalué à 10.

    Plus sérieusement, il y en a qui spéculent sur la valeurs des crytpos, et toi tu spécule sur l'avenir de celles-ci. Mais quels sont tes arguments, en dehors bien sûr de ce que te dit ta boule de cristal ?

    Il fait de la prédiction auto-réalisatrice. En disant que ça va monter, il essaie de convaincre d'autres personne que ça va monter et donc, ces personnes vont acheter des bitcoins et donc le cours va monter et donc, sa prédiction se réalisera. En fait, il a des bitcoins et il essaie de se convaincre qu'il n'a pas jeté son argent dans le chaos binaire.

  • [^] # Re: bronson

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Johnny bronsonisé. Évalué à 5.

    En fait, tu n'as juste pas d'humour… Désolé, pardon aux familles, toussa.