Le développeur peut toucher rapidement un très grand nombre d'utilisateurs (si l'application est trop récente, elle n'est pas disponible dans les différentes distributions et si elle ne devient pas suffisamment populaire, rien ne garantit que les distributions la packageront…)
Si l'application n'est pas populaire, c'est par définition que personne ne l'utilise. Si elle est populaire, alors elle sera dans les distributions.
Paquet officiel par le développeur, qui peut proposer son application telle qu'il l'entend (pour respecter les brevets logiciels ou une certaine philosophie, certaines distributions peuvent désactiver certaines fonctionnalités…)
Il est bien connu que les développeurs sont les meilleurs empaqueteurs (non).
On bénéficie des dernières versions dès leur disponibilité, sans avoir besoin d'attendre six mois, voir deux ans sur certaines distributions
Toutes les distributions (même Debian) ont des moyens de distribuer des versions récentes des logiciels les plus utilisés ou ceux qui nécessitent d'être à jour.
Les Flatpak fonctionnent à l'identique sur toutes les distributions (si ça fonctionne chez le développeur, ça fonctionnera chez l'utilisateur). Les bugs sont par la même plus faciles à reproduire et donc à corriger
Ça, c'est la promesse. Java aussi disait «write once, run anywhere».
Les Flatpak utilisant les Portails de l'environnement de bureau de l'utilisateur, les applications disposent d'une meilleure intégration (par exemple, une application KDE utilisée dans un environnement GNOME utilisera le sélecteur de fichiers de GNOME pour ouvrir / sauvegarder plutôt que celui de KDE…)
C'est déjà le cas.
Désinstallation parfaitement propre si on le souhaite (ne laisse pas traîner des fichiers de configuration ou de cache)
C'est déjà le cas (ou alors il faut changer de distribution).
Pour qui ? Dire que les stores sont des bonnes choses (surtout étant donné ceux que je cite)… J'aurais jamais cru lire ça sur linuxfr.
Je ne vois pas où l'utilisateur a moins de liberté, mais au moins par défaut le comportement est plus sain et plus conforme aux besoins des utilisateurs qui ne s'y connaissent pas techniquement. Car leur demander de sécuriser correctement leur système par défaut, bon courage hein.
La sécurité, bien souvent, c'est pas un problème technique mais un problème humain. Prétendre résoudre un problème humain avec une solution technique, c'est ne pas avoir compris le problème. Parce qu'il ne faut pas faire comme s'il n'existait pas déjà tout un tas de garde-fou avec Linux. Déjà le système de droits qui limite quand même bien ce qu'on peut faire, et ensuite des solutions type AppArmor, qui viennent se greffer encore par dessus. Sauf que toutes ces solutions, y compris celles proposées dans ce journal se heurtent à l'humain qui, quand une application va lui demander des droits pour pouvoir fonctionner, va sans doute appuyer sur oui sans bien comprendre les implications. Aucune solution technique ne peut résoudre ce problème. Pas plus les anciennes que les nouvelles.
Ah c'est sûr quand on balaye d'un revers de la main les avantages de ce système et qu'on minimise les problèmes de l'approche traditionnelle, il n'y a pas un grand intérêt effectivement.
En fait, je ne vois pas bien les avantages de ce système. Il n'apporte pas grand chose de plus par rapport à l'existant. Et en revanche, je vois bien les inconvénients, dont certains me paraissent assez contradictoires avec les buts premiers des logiciels libres en général.
Le fait de pouvoir installer facilement des logiciels sans droits administrateurs (et donc avec un impact réduit sur le système en cas de défaillance aussi) est également un bénéfice qui a de nombreux cas d'usage.
Comme si c'était une nouveauté… On peut déjà le faire aujourd'hui ça. Ça donne vraiment l'impression qu'on réinvente la roue carrée.
On est quelques uns à être dubitatif sur le sujet parce que les exemples cités donnent plutôt l'impression d'enfermer l'utilisateur plutôt que de le libérer. Mais c'est pour son bien, paraît-il ! C'est la logique d'Android, c'est la logique de MS et de bien d'autres : limiter ce que peut faire l'utilisateur pour des raisons de «sécurité», et in fine le faire passer par des stores officiels.
Mais grande nouvelle, on peut avoir le même effet avec la liberté en plus, ça s'appelle une distribution Linux, ça existe depuis des lustres. Bref, je ne vois pas l'intérêt du truc non plus.
En fait, on voit bien la contradiction interne du truc : au départ, on crée snap/flatpak/wtf parce que «ouais mais je pouvais pas installer la dernière version de ce logiciel précis parce que ma distrib était pas à jour donc c'est trop bien snap/flatpak/wtf», et puis ça se transforme en «ok, on ne va plus installer que comme ça», et à la fin, «ha merde, on ne peut plus installer tout un tas d'autres trucs qu'on pouvait installer avant». Donc, retour case départ, mais au passage on a perdu en liberté pour l'utilisateur.
Alors, grosse nouvelle, l'argent public, ça sert en premier lieu à financer tout un tas de services publics. Que peut apporter une IA dans un service public ? C'est ça la vraie question.
Dans mon cas, c'est un conseil régional dont les deux principales missions (en termes budgétaires) sont les lycées (les murs et les personnels hors enseignants) et les transports (le train essentiellement). Donc, on va mettre des IA à la place des CPE dans les lycées ? Ou encore mieux à la place des conseillers d'orientation ! Vu les biais connus dans les IA, je suis sûr qu'on va vers le mieux sur le sujet. Ou alors, on va mettre une IA pour remplacer le contrôleur du train. Bon, je caricature, mais on voit bien que, pour une collectivité, l'IA n'a aucune application concrète sérieuse parce que la collectivité gère un service public, et que le public, il préfère souvent parler à un humain qu'à une machine. Donc quand je dis «servir à quelque chose», je parle bien de ça.
Que les gens qui veulent miser sur Open AI claquent leur pognon en actions de la dite entreprise (ou d'une autre), je m'en cogne complètement, ils font bien ce qu'ils veulent de leur argent. Mais dans le cas d'une collectivité publique, ça me gène un peu plus parce que ce sont mes impôts (et les tiens) qui financent tout ça et qu'il y a déjà suffisamment de choses qui me semblent plus importante à financer (comme par exemple, refaire l'isolation de tous les lycées, acheter et maintenir du matériel ferroviaire, etc) et que la collectivité n'a déjà pas assez d'argent pour le faire.
Enfin, avant l'IA, les décideurs très haut placés dans les ministères nous ont déjà montré qu'en matière d'informatique, c'était pas très brillant (Louvois toussa). Donc croire que grâce à leur super intelligence, ils ne vont pas tomber dans divers panneaux, c'est leur accorder beaucoup de crédit.
Tu inverses : les arguments m'amènent à la conclusion. J'ai déjà vu d'autres arguments en faveur de l'IA qui amènent à d'autres conclusions mais ils m'ont paru largement moins convaincant. Peut-être parce qu'ils ne reposaient pas sur des faits mais sur des suppositions absolument non-fondées (généralement, ça se résume à «l'IA va nous sauver» ou «l'IA va faire ça à notre place» sans aucune espèce de preuve sinon la méthode coué).
Et si tu préfères que l'argent public finance des trucs qui ne servent à rien, ce n'est pas mon cas. Donc, fais ta propre analyse si tu veux, et partage là pour qu'on voit la différence. Tiens, voici une conférence de Xavier Leroy, tu sais, un obscur informaticien pas très connu. Regarde ce qu'il dit de l'IA et tous les exemples qu'il cite. Réfute tout ça et après, on pourra rediscuter sérieusement.
Au contraire, j'en veux encore. Je suis en train, grâce à linuxfr, de me constituer une bonne quantité d'arguments et de justifications pour construire une présentation à destination de décideurs pressés sur le sujet de l'intelligence artificielle. Parce que si on veut que la mode passe rapidement, il faut assécher les revenus, en particulier les milliards d'argent public qui ont été annoncés il y a peu. Et comme pour les NFT, s'il n'y a pas d'argent à la base, ça s'arrêtera tout seul, parce que ça ne répond à aucun besoin et/ou que ça répond très très mal au besoin.
je dois perpétuellement me référer à la série d’articles
Tu parles de cette série d'articles ? J'attends la troisième partie avec tellement d'impatience, j'ai un projet en suspend depuis des mois parce que je me dis que cette partie va sans doute m'apprendre ce qu'il faut pour le faire correctement.
Une femme que je connais très bien (puisque je suis marié avec) était en concurrence sur un poste avec un gars. Le patron a choisi le gars, au prétexte que : «son mari a déjà un salaire». Dans une autre boîte, elle a aussi eu droit au coup des enfants, et on lui a refusé le poste pour ça (bon après vu l'ambiance toxique dans cette boîte, c'est sans doute pas plus mal).
Pas plus tard que la semaine dernière, j'appelle un grand constructeur automobile français dont le nom commence par R pour faire réparer un bout de carrosserie. Le standard me bascule sur l'atelier carrosserie, ça décroche pas. Je rappelle, le standard me bascule à nouveau sur l'atelier carrosserie, ça ne décroche toujours pas. Je rappelle le standard en expliquant que ça ne répond pas et là, il me dit : «ouais, ça ferme à 18h00, ils doivent être en train de préparer la fermeture». Il était 17h30…
Combien de questionnaires dans ce genre les candidats reçoivent-ils ? Des dizaines sans doute. Et hormis les partis thématiques qui s'intéressent à cette question, les autres n'ont simplement pas le temps ou pas l'intérêt pour tous ces questionnaires. Et après ? Ben on s'en fout, parce que la vie, et les choix politiques, ce n'est pas la «souveraineté numérique». La question est importante, mais elle n'est pas décisive dans la vie des gens, surtout pour leur choix dans l'isoloir. Si j'en crois les sondages actuels, c'est plutôt «détester les gens pas comme nous» qui semble être décisif, hélas.
Est-ce qu'il faut voter pour le PP ou Volt ? Ben si on veut que son vote ne compte pour rien, on peut. Parce que le score de ces deux partis va être au mieux anecdotique et ne changera pas le point de vue des décideurs pressés et des politiques. C'est pas un questionnaire ou des partis thématiques qu'il faut, c'est une vision assez étriquée de l'action politique.
Je suis peut-être un peu cru dans mon propos, mais franchement, si ce genre d'initiative marchait et avait un quelconque impact, ça se saurait depuis longtemps.
PVS-Studio a un certain talent (pour être gentil) pour faire des articles qui ressemble à des articles mais qui sont de la publicité déguisée pour leur outil. Souvent, ça se résume à : «Regardez ce code tout pas beau avec un bug très difficile à trouver ! Avec PVS-Studio, on le trouve très facilement !»
Pour la gestion des dépendances (et tout le reste aussi), je suis passé à xmake. Ça fait tout, bien mieux que CMake, en moins de ligne, avec un vrai langage si besoin (Lua), mais heureusement on en a rarement besoin. C'est un outil de build, c'est un outil qui gère les dépendances (avec un dépôt public très bien fourni, et la possibilité de faire des dépôts personnels), c'est un outil qui est capable de construire les dépendances avec beaucoup d'autres outils de build (CMake, SCons, Meson, etc). Il peut même ne rien installer s'il voit que le paquet correspondant de la distribution est déjà présent. Il fait de la cross compilation facilement. Le seul bémol, c'est sa documentation qui est très complète mais pas très bien organisée, mais il y a un outil de recherche qui aide bien (mais bon, comparativement à la doc de CMake, ça se vaut).
Bref, maintenant, quand je dois me retaper du CMake, je pleure. Je migre tous mes projets petit à petit vers xmake et je pense que le voyage sera sans retour.
Autre gros plus, le projet fournit une action Github pour l'installer dans l'environnement. Et donc plus besoin de devoir configurer plusieurs workflow en fonction du fait qu'on est sur Windows avec vcpkg (quel enfer ça aussi) ou sur Ubuntu avec des paquets. Là, j'utilise le même workflow sur toutes les configurations, xmake installe tout comme il faut comme un grand, ça juste marche.
Le problème a été créé quand la loi a supprimé le classement des candidats. Par classement, je veux dire celui qui était entré sur la plateforme par le candidat, pas celui que le candidat a seulement dans sa tête. Étant donné qu'on avait le classement des candidats et le classement des établissements, on pouvait appliquer sans aucun problème l'algorithme des mariages stables. Et d'ailleurs, à l'époque, le premier round était fin juin et attribuait 80% des places en une seule fois. Et après deux ou trois rounds, c'était fini, on avait casé quasiment tout le monde. Maintenant, on commence en avril-mai et ça finit en juillet-août.
Avec un classement inconnu de la plateforme, on peut se retrouver avec des situations où le candidat A a classé l'établissement X en premier et l'établissement Y en deuxième, le candidat B a classé l'établissement Y en premier et l'établissement X en deuxième. Seulement l'établissement X a classé le candidat B en premier et A en deuxième, et l'établissement Y a classé le candidat A en premier et B en deuxième. Dans ce cas, la plateforme va proposer l'établissement X à B et l'établissement Y à A. Les candidats se retrouvent tous les deux avec leur deuxième choix lors qu'en inversant, ils auraient tous les deux leur premier choix (c'est ce qui se passait avant). À noter, qu'il y a stabilité dans les deux cas, mais dans l'algorithme des mariages stables, on peut privilégier un des deux côtés. Avec la procédure actuelle, ce sont les établissements qui sont privilégié, pas les candidats.
Reprocher à Delors de ne pas avoir pu renforcer le côté "social" de l'Union c'est complètement à côté de la plaque.
On peut sans doute lui reprocher de ne pas avoir essayé ! Il ne croyait pas au programme commun, il a été l'artisan du «tournant de la rigueur» (en tant que ministre de l'économie), il croyait à la concurrence libre et non-faussée, il a été l'artisan de l'Acte Unique en Europe qui a mis fin à l'illusion de l'Europe sociale (étant donné que désormais plus rien ne pouvait s'opposer à la concurrence libre et non-faussée, et notamment pas des mesures protectrices des salariés). Donc, ce n'est pas un problème de ne pas avoir pu, c'est un problème de l'avoir prêché sans y croire et d'avoir fait l'exact contraire de ce qu'il aurait fallu faire.
En fait l'astuce ne vient pas des règles du jeu, mais des données elles-mêmes, qui sont conçues pour que les fantômes tournent en rond. Je ne vous en dit pas plus.
Si les données n'étaient pas bien conçues, si je ne dis pas de bêtise, il faudrait utiliser le théorème des restes chinois pour résoudre le problème, ce qui enverrait ce problème dans une autre dimension niveau difficulté.
Vous savez si on peut s'inscrire à plusieurs leaderboards privés ? Je suis déjà sur un leaderboard privé que je ne veux pas quitte, mais j'aimerais bien m'inscrire sur celui de linuxfr !
En quoi avoir sa page sur Wikipedia est une autopromotion ? Il me semble que tous les liens sont en nofollow sur Wikipedia. Ça ne dérange personne que Kevin Tartempion fasse sa page sur Wikipedia, c'est pas ça qui va le faire connaître.
Donc en gros, parce que Microsoft a chié sur les standards pendant des années, un projet (et sans doute d'autres) est obligé de rester sur une version du langage qui a 34 ans plutôt que de passer à une version du langage qui a 24 ans…
[^] # Re: Je ne comprends pas l’engouement autour de flatpak ou snap
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse à la dépêche GNOME OS comme Linux idéal, partie 1 : la promesse de l'atomique. Évalué à 4 (+2/-1).
Si l'application n'est pas populaire, c'est par définition que personne ne l'utilise. Si elle est populaire, alors elle sera dans les distributions.
Il est bien connu que les développeurs sont les meilleurs empaqueteurs (non).
Toutes les distributions (même Debian) ont des moyens de distribuer des versions récentes des logiciels les plus utilisés ou ceux qui nécessitent d'être à jour.
Ça, c'est la promesse. Java aussi disait «write once, run anywhere».
C'est déjà le cas.
C'est déjà le cas (ou alors il faut changer de distribution).
[^] # Re: Je ne comprends pas l’engouement autour de flatpak ou snap
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse à la dépêche GNOME OS comme Linux idéal, partie 1 : la promesse de l'atomique. Évalué à 2 (+1/-2).
Pour qui ? Dire que les stores sont des bonnes choses (surtout étant donné ceux que je cite)… J'aurais jamais cru lire ça sur linuxfr.
La sécurité, bien souvent, c'est pas un problème technique mais un problème humain. Prétendre résoudre un problème humain avec une solution technique, c'est ne pas avoir compris le problème. Parce qu'il ne faut pas faire comme s'il n'existait pas déjà tout un tas de garde-fou avec Linux. Déjà le système de droits qui limite quand même bien ce qu'on peut faire, et ensuite des solutions type AppArmor, qui viennent se greffer encore par dessus. Sauf que toutes ces solutions, y compris celles proposées dans ce journal se heurtent à l'humain qui, quand une application va lui demander des droits pour pouvoir fonctionner, va sans doute appuyer sur oui sans bien comprendre les implications. Aucune solution technique ne peut résoudre ce problème. Pas plus les anciennes que les nouvelles.
En fait, je ne vois pas bien les avantages de ce système. Il n'apporte pas grand chose de plus par rapport à l'existant. Et en revanche, je vois bien les inconvénients, dont certains me paraissent assez contradictoires avec les buts premiers des logiciels libres en général.
Comme si c'était une nouveauté… On peut déjà le faire aujourd'hui ça. Ça donne vraiment l'impression qu'on réinvente la roue carrée.
[^] # Re: Je ne comprends pas l’engouement autour de flatpak ou snap
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse à la dépêche GNOME OS comme Linux idéal, partie 1 : la promesse de l'atomique. Évalué à 7 (+6/-2).
On est quelques uns à être dubitatif sur le sujet parce que les exemples cités donnent plutôt l'impression d'enfermer l'utilisateur plutôt que de le libérer. Mais c'est pour son bien, paraît-il ! C'est la logique d'Android, c'est la logique de MS et de bien d'autres : limiter ce que peut faire l'utilisateur pour des raisons de «sécurité», et in fine le faire passer par des stores officiels.
Mais grande nouvelle, on peut avoir le même effet avec la liberté en plus, ça s'appelle une distribution Linux, ça existe depuis des lustres. Bref, je ne vois pas l'intérêt du truc non plus.
En fait, on voit bien la contradiction interne du truc : au départ, on crée snap/flatpak/wtf parce que «ouais mais je pouvais pas installer la dernière version de ce logiciel précis parce que ma distrib était pas à jour donc c'est trop bien snap/flatpak/wtf», et puis ça se transforme en «ok, on ne va plus installer que comme ça», et à la fin, «ha merde, on ne peut plus installer tout un tas d'autres trucs qu'on pouvait installer avant». Donc, retour case départ, mais au passage on a perdu en liberté pour l'utilisateur.
[^] # Re: Nationalité du logiciel?
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Il y a du chemin avant que nos dirigeants intègrent la notion de souveraineté à l'heure du numérique. Évalué à 9 (+6/-0).
Il n'y a pas que Windows. Généralement, un «cloud» à base de MS, ça va être Teams. Et va savoir ce que fait Teams !
[^] # Re: Marre
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal LLM (encore), effondrement et travail humain. Évalué à 7 (+4/-0).
Alors, grosse nouvelle, l'argent public, ça sert en premier lieu à financer tout un tas de services publics. Que peut apporter une IA dans un service public ? C'est ça la vraie question.
Dans mon cas, c'est un conseil régional dont les deux principales missions (en termes budgétaires) sont les lycées (les murs et les personnels hors enseignants) et les transports (le train essentiellement). Donc, on va mettre des IA à la place des CPE dans les lycées ? Ou encore mieux à la place des conseillers d'orientation ! Vu les biais connus dans les IA, je suis sûr qu'on va vers le mieux sur le sujet. Ou alors, on va mettre une IA pour remplacer le contrôleur du train. Bon, je caricature, mais on voit bien que, pour une collectivité, l'IA n'a aucune application concrète sérieuse parce que la collectivité gère un service public, et que le public, il préfère souvent parler à un humain qu'à une machine. Donc quand je dis «servir à quelque chose», je parle bien de ça.
Que les gens qui veulent miser sur Open AI claquent leur pognon en actions de la dite entreprise (ou d'une autre), je m'en cogne complètement, ils font bien ce qu'ils veulent de leur argent. Mais dans le cas d'une collectivité publique, ça me gène un peu plus parce que ce sont mes impôts (et les tiens) qui financent tout ça et qu'il y a déjà suffisamment de choses qui me semblent plus importante à financer (comme par exemple, refaire l'isolation de tous les lycées, acheter et maintenir du matériel ferroviaire, etc) et que la collectivité n'a déjà pas assez d'argent pour le faire.
Enfin, avant l'IA, les décideurs très haut placés dans les ministères nous ont déjà montré qu'en matière d'informatique, c'était pas très brillant (Louvois toussa). Donc croire que grâce à leur super intelligence, ils ne vont pas tomber dans divers panneaux, c'est leur accorder beaucoup de crédit.
[^] # Re: Marre
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal LLM (encore), effondrement et travail humain. Évalué à 4 (+2/-1).
Tu inverses : les arguments m'amènent à la conclusion. J'ai déjà vu d'autres arguments en faveur de l'IA qui amènent à d'autres conclusions mais ils m'ont paru largement moins convaincant. Peut-être parce qu'ils ne reposaient pas sur des faits mais sur des suppositions absolument non-fondées (généralement, ça se résume à «l'IA va nous sauver» ou «l'IA va faire ça à notre place» sans aucune espèce de preuve sinon la méthode coué).
Et si tu préfères que l'argent public finance des trucs qui ne servent à rien, ce n'est pas mon cas. Donc, fais ta propre analyse si tu veux, et partage là pour qu'on voit la différence. Tiens, voici une conférence de Xavier Leroy, tu sais, un obscur informaticien pas très connu. Regarde ce qu'il dit de l'IA et tous les exemples qu'il cite. Réfute tout ça et après, on pourra rediscuter sérieusement.
[^] # Re: Marre
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal LLM (encore), effondrement et travail humain. Évalué à 10 (+11/-0). Dernière modification le 16 février 2025 à 10:14.
Au contraire, j'en veux encore. Je suis en train, grâce à linuxfr, de me constituer une bonne quantité d'arguments et de justifications pour construire une présentation à destination de décideurs pressés sur le sujet de l'intelligence artificielle. Parce que si on veut que la mode passe rapidement, il faut assécher les revenus, en particulier les milliards d'argent public qui ont été annoncés il y a peu. Et comme pour les NFT, s'il n'y a pas d'argent à la base, ça s'arrêtera tout seul, parce que ça ne répond à aucun besoin et/ou que ça répond très très mal au besoin.
# Rust ?
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal UV un énième packageur python. Évalué à 8.
Comme ça, plutôt que de devoir installer une toolchain, il faut en installer deux !
# Série d'articles
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal UV un énième packageur python. Évalué à 10.
Tu parles de cette série d'articles ? J'attends la troisième partie avec tellement d'impatience, j'ai un projet en suspend depuis des mois parce que je me dis que cette partie va sans doute m'apprendre ce qu'il faut pour le faire correctement.
[^] # Re: État d’esprit
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal cherche nouveau boulot. Évalué à 5.
Une femme que je connais très bien (puisque je suis marié avec) était en concurrence sur un poste avec un gars. Le patron a choisi le gars, au prétexte que : «son mari a déjà un salaire». Dans une autre boîte, elle a aussi eu droit au coup des enfants, et on lui a refusé le poste pour ça (bon après vu l'ambiance toxique dans cette boîte, c'est sans doute pas plus mal).
[^] # Re: Les grosses boites peuvent avoir des moyens
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal cherche nouveau boulot. Évalué à 6.
Après, faut avoir envie de bosser pour un «assureur» (et sans doute un des pires).
[^] # Re: Entre startup et grosse boite
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal cherche nouveau boulot. Évalué à 9.
Pas plus tard que la semaine dernière, j'appelle un grand constructeur automobile français dont le nom commence par R pour faire réparer un bout de carrosserie. Le standard me bascule sur l'atelier carrosserie, ça décroche pas. Je rappelle, le standard me bascule à nouveau sur l'atelier carrosserie, ça ne décroche toujours pas. Je rappelle le standard en expliquant que ça ne répond pas et là, il me dit : «ouais, ça ferme à 18h00, ils doivent être en train de préparer la fermeture». Il était 17h30…
# Ça se comprend...
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse à la dépêche La souveraineté numérique, grande absente de la campagne pour les Européennes en France. Évalué à 4.
Combien de questionnaires dans ce genre les candidats reçoivent-ils ? Des dizaines sans doute. Et hormis les partis thématiques qui s'intéressent à cette question, les autres n'ont simplement pas le temps ou pas l'intérêt pour tous ces questionnaires. Et après ? Ben on s'en fout, parce que la vie, et les choix politiques, ce n'est pas la «souveraineté numérique». La question est importante, mais elle n'est pas décisive dans la vie des gens, surtout pour leur choix dans l'isoloir. Si j'en crois les sondages actuels, c'est plutôt «détester les gens pas comme nous» qui semble être décisif, hélas.
Est-ce qu'il faut voter pour le PP ou Volt ? Ben si on veut que son vote ne compte pour rien, on peut. Parce que le score de ces deux partis va être au mieux anecdotique et ne changera pas le point de vue des décideurs pressés et des politiques. C'est pas un questionnaire ou des partis thématiques qu'il faut, c'est une vision assez étriquée de l'action politique.
Je suis peut-être un peu cru dans mon propos, mais franchement, si ce genre d'initiative marchait et avait un quelconque impact, ça se saurait depuis longtemps.
[^] # Re: Article traduit par un ou une humain.e ?
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Traduction | Doit-on vérifier le pointeur pour NULL avant d'appeler la fonction free ?. Évalué à 10.
En cherchant un peu, je pense qu'on peut affirmer que l'auteur mari.h est Mariya Hlopova qui travaille chez PVS-Studio en tant que traductrice.
https://pvs-studio.com/fr/blog/posts/?author=mariya-hlopova
PVS-Studio a un certain talent (pour être gentil) pour faire des articles qui ressemble à des articles mais qui sont de la publicité déguisée pour leur outil. Souvent, ça se résume à : «Regardez ce code tout pas beau avec un bug très difficile à trouver ! Avec PVS-Studio, on le trouve très facilement !»
# xmake
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Bim! On parle de dev de jeu mobile, de gestion de projet, de dépendances, etc.. Évalué à 8.
Pour la gestion des dépendances (et tout le reste aussi), je suis passé à xmake. Ça fait tout, bien mieux que CMake, en moins de ligne, avec un vrai langage si besoin (Lua), mais heureusement on en a rarement besoin. C'est un outil de build, c'est un outil qui gère les dépendances (avec un dépôt public très bien fourni, et la possibilité de faire des dépôts personnels), c'est un outil qui est capable de construire les dépendances avec beaucoup d'autres outils de build (CMake, SCons, Meson, etc). Il peut même ne rien installer s'il voit que le paquet correspondant de la distribution est déjà présent. Il fait de la cross compilation facilement. Le seul bémol, c'est sa documentation qui est très complète mais pas très bien organisée, mais il y a un outil de recherche qui aide bien (mais bon, comparativement à la doc de CMake, ça se vaut).
Bref, maintenant, quand je dois me retaper du CMake, je pleure. Je migre tous mes projets petit à petit vers xmake et je pense que le voyage sera sans retour.
Autre gros plus, le projet fournit une action Github pour l'installer dans l'environnement. Et donc plus besoin de devoir configurer plusieurs workflow en fonction du fait qu'on est sur Windows avec vcpkg (quel enfer ça aussi) ou sur Ubuntu avec des paquets. Là, j'utilise le même workflow sur toutes les configurations, xmake installe tout comme il faut comme un grand, ça juste marche.
[^] # Re: Parcoursup
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse à la dépêche Claire Mathieu et les algorithmes. Évalué à 9.
C'est tout à fait ça !
Le problème a été créé quand la loi a supprimé le classement des candidats. Par classement, je veux dire celui qui était entré sur la plateforme par le candidat, pas celui que le candidat a seulement dans sa tête. Étant donné qu'on avait le classement des candidats et le classement des établissements, on pouvait appliquer sans aucun problème l'algorithme des mariages stables. Et d'ailleurs, à l'époque, le premier round était fin juin et attribuait 80% des places en une seule fois. Et après deux ou trois rounds, c'était fini, on avait casé quasiment tout le monde. Maintenant, on commence en avril-mai et ça finit en juillet-août.
Avec un classement inconnu de la plateforme, on peut se retrouver avec des situations où le candidat A a classé l'établissement X en premier et l'établissement Y en deuxième, le candidat B a classé l'établissement Y en premier et l'établissement X en deuxième. Seulement l'établissement X a classé le candidat B en premier et A en deuxième, et l'établissement Y a classé le candidat A en premier et B en deuxième. Dans ce cas, la plateforme va proposer l'établissement X à B et l'établissement Y à A. Les candidats se retrouvent tous les deux avec leur deuxième choix lors qu'en inversant, ils auraient tous les deux leur premier choix (c'est ce qui se passait avant). À noter, qu'il y a stabilité dans les deux cas, mais dans l'algorithme des mariages stables, on peut privilégier un des deux côtés. Avec la procédure actuelle, ce sont les établissements qui sont privilégié, pas les candidats.
[^] # Re: Mouais
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Disparition de Jacques Delors. Évalué à 10.
On peut sans doute lui reprocher de ne pas avoir essayé ! Il ne croyait pas au programme commun, il a été l'artisan du «tournant de la rigueur» (en tant que ministre de l'économie), il croyait à la concurrence libre et non-faussée, il a été l'artisan de l'Acte Unique en Europe qui a mis fin à l'illusion de l'Europe sociale (étant donné que désormais plus rien ne pouvait s'opposer à la concurrence libre et non-faussée, et notamment pas des mesures protectrices des salariés). Donc, ce n'est pas un problème de ne pas avoir pu, c'est un problème de l'avoir prêché sans y croire et d'avoir fait l'exact contraire de ce qu'il aurait fallu faire.
# bronsonisé
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Disparition de Jacques Delors. Évalué à 10.
Genre bronsonisé, c'est pas français…
[^] # Re: Compliquai
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse à la dépêche L'installation et la distribution de paquets Python (2/4). Évalué à 7.
À côté de ça, même compiler à la main des sources en C ou C++ est KISS.
# Rendez-nous DLFP en Templeet !
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au sondage Depuis quand suivez vous LinuxFr.org ?. Évalué à 8.
Non, je déconne…
[^] # Re: Partie 2
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Advent of Code 2023, day 8. Évalué à 5.
Si les données n'étaient pas bien conçues, si je ne dis pas de bêtise, il faudrait utiliser le théorème des restes chinois pour résoudre le problème, ce qui enverrait ce problème dans une autre dimension niveau difficulté.
# Plusieurs leaderboards privés ?
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Advent of code 2023. Évalué à 5.
Vous savez si on peut s'inscrire à plusieurs leaderboards privés ? Je suis déjà sur un leaderboard privé que je ne veux pas quitte, mais j'aimerais bien m'inscrire sur celui de linuxfr !
[^] # Re: Post-Mortem
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Une idée pour financé les retraites . Évalué à 9.
Depuis quand faut-il des arguments rationnels pour justifier une loi ?
[^] # Re: le petit bout de la lorgnette
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal si on ne fait rien, Xonotic va disparaitre de wikipedia FR. Évalué à 0.
En quoi avoir sa page sur Wikipedia est une autopromotion ? Il me semble que tous les liens sont en nofollow sur Wikipedia. Ça ne dérange personne que Kevin Tartempion fasse sa page sur Wikipedia, c'est pas ça qui va le faire connaître.
[^] # Re: Déploiement des nouvelles versions
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse à la dépêche Nouveautés du langage C dans sa prochaine version C23. Évalué à 10.
Donc en gros, parce que Microsoft a chié sur les standards pendant des années, un projet (et sans doute d'autres) est obligé de rester sur une version du langage qui a 34 ans plutôt que de passer à une version du langage qui a 24 ans…