Quoique, dans le cas de la politique, on pratique actuellement une forte discrimination pour y augmenter artificiellement la proportion de femmes.
N'importe quoi ! Le fait d'avoir des listes paritaires qui imposent l'alternance entre candidats masculins et féminins n'est pas une «forte discrimination», c'est simplement faire le constat que la politique et les décisions qui seront prises par les élu(e)s concernent une population dans laquelle il y a autant de femmes que d'hommes, donc qu'on devrait avoir une représentation qui respecte cette parité. Et je dirais que ça n'a rien à voir avec les experts à la télé, qui ne sont pas élus et qui souvent, ne représentent bien qu'eux même.
Quel est ce raisonnement étrange qui te fait parler de «discrimination forte» dans ce cas ? Explique moi parce que là, pour le coup, tu ne peux pas te retrancher derrière le pseudo argument qu'il y aurait plus d'hommes que de femmes concernés.
Dire qu'y a en effet 80% d'hommes expert dans l'informatique pour seulement 20% de femmes, c'est pas sexiste, c'est juste une vérité, et ca amène à avoir majoritairement des hommes apellés comme expert au lieu de femme : c'est pas sexiste, c'est la réalité qui fait qu'on en arrive là.
Elle est où la loi de la nature qui fait que la proportion d'experts d'un sexe à la télé doit respecter la proportion d'experts dans la discipline ?
on risque de choisir une femme qui pourrait etre moins qualifié qu'un homme sur le meme sujet
Elles sont moins nombreuses donc elles sont moins qualifiées ? Ça sort d'où ça ? Vu le nombre d'experts invités, on peut trouver une femme, même dans un domaine où les hommes sont surreprésentés, qui mettra une tannée à une grande majorité d'experts homme. Et si les experts hommes étaient invités pour leurs compétences dans leur domaine d'expertise, ça se saurait !
Il y a plus que ça dans cette phrase (et celles qui sont autour), il y a implicitement le fait que les hommes seraient plus experts en «science, politique, faits divers, diplomatie» et que les femmes seraient plus expertes en «cuisine, art ou médecine». Et donc, c'est normal qu'on les voit moins puisqu'on en parle moins à la télé…
Or justement, à mon sens, la façon actuelle de procéder, qui consiste sans doute à choisir le premier expert, homme ou femme, qu'on trouve, ou celui qui semple le plus pertinent ou le plus compétent sur le sujet auquel on s'intéresse, n'est justement pas sexiste mais neutre.
C'est tout sauf neutre ! C'est le résultat de plein de facteurs, dont les représentations sociales qui tendent à ce qu'un homme représente le savoir (et je ne dis pas que je suis d'accord avec ça hein). Après, je ne dis pas que la «solution» proposée ici me conviennent. Mais il ne faut pas croire que la disproportion actuelle n'ait quoi que ce soit de neutre. Elle n'est que le résultat d'un rapport de force social entre hommes et femmes, et ne fait que perpétrer ce rapport de force et ces représentations.
Deux poids, deux mesures. Faut surtout avoir la conclusion en premier, et après on cherche à y arriver sans faire attention à être cohérent et honnête.
Bravo ! Tu viens de décrire ton propre comportement dans à peu près 90% des conversations ! Tu y ajoutes un peu d'arrogance et une répétition pas comique du tout et tu comprendras pourquoi tu te prends des moinssage alors qu'auparavent, tu avais un peu plus de considération.
1) Vous n'avez pas le droit d'utiliser l'invention (puisqu'elle est dans un brevet)
2) Sous les conditions suivantes, vous pouvez quand même l'utiliser
Ce que tu décris, ce n'est pas le libre, c'est le mécanisme de la propriété intellectuelle. Le libre, c'est que les conditions autorisent par défaut, pour tous les usages, plutôt que d'interdire.
Mais selon ton point de vue, une license comme la GPL ou la MIT est beaucoup trop restrictive et complètement inacceptable?
Rien à voir. De mon point de vue, un code source n'a besoin de rien d'autre qu'une licence, que ce soit MIT ou GPL. Tout autre ajout de propriété intellectuelle (marques, brevets) cache des restrictions qui n'ont plus rien à voir avec le libre. Quand le libre sera pourri par le droit des marques comme il est pourri par les brevets, il ne faudra pas venir se plaindre.
C'est ce que tu as dis. Je n'ai fait que modifié le journal initial. En tout cas, tu as utilisé chacun de ces mots. Oh ! Et comme c'est du CC-BY-SA, il faut quand même que je cite l'auteur original : Rewind. Maintenant, est-ce que tu crois que l'utilisateur lambda il va aller voir le ChangeLog pour savoir qu'elles sont les modifications que j'ai apporté à tes propos ? Ben non. Pour lui, tu auras dis ça et c'est TON image qui sera terni.
Tu remarqueras que cette modification n'apparaît pas dans mon journal mais dans ton message. C'est ton droit de modifier le journal, mais tu deviens un des auteurs du journal modifié (parce que contrairement à ce que tu affirmes, je ne suis plus le seul auteur et si tu appliques la licence, tu dois mettre ton nom, ce que tu as modifié et dire d'où vient l'original). Maintenant, ce que tu fais, ça ne s'appelle pas de l'application d'une licence, ça s'appelle de la diffamation et tu remarqueras que je n'ai pas besoin d'avoir une marque rewind pour m'en protéger. Enfin, faire un parallèle entre le nom d'un logiciel et le nom d'une personne me semble un peu osé. Un logiciel peut changer de nom, une personne ne peut pas. Il n'y a bien que le monde propriétaire qui est attaché aux noms des choses (les marques).
Prends le problème dans l'autre sens. Il le recompile et le distribue sous le même nom en y ajoutant des crapware (petit clin d'oeil à SourceForge). Qui aurait été lésé ? Ceux qui le distribue ? Non ! XChat bien sur !
Le cas que je te cite est réel, le tien est purement fictif. Mais si tu veux, on peut jouer à la fiction. Le détenteur de la marque meurt subitement, et ses héritiers ne veulent plus que le projet porte ce nom et donc, les autres développeurs légitimes sont impuissants. Ou alors, la fondation qui s'occupe de la marque oublie de la renouveler et un méchant la redépose, il interdit alors à la fondation d'utiliser la marque. On continue ? À partir du moment où on introduit des arguments de logiciels propriétaires, on s'expose à tous les dangers du logiciel propriétaire. Je préfère conserver les potentialités du libre plutôt que de m'exposer à un enfermement propriétaire.
Belle exemple de double pensée. Tu ne fais que confirmer ce que je dis dans mon journal. Tu autorises la modification de code alors que tu interdis d'utiliser le nom par défaut. Tu utilises des arguments exactement inverse pour l'un et pour l'autre. Pour la marque, tu invoques tous les arguments traditionnels des logiciels propriétaires : le contrôle et la protection. Contre qui ? Contre des utilisateurs potentiellement malveillants. Mais le libre, ça a toujours été la liberté de l'utilisateur et en invoquant ces arguments, tu es clairement dans du non-libre, tu restreint la liberté de tes utilisateurs. Certes, ils peuvent forker et utiliser le code, mais tu leur as enlevé une liberté, celle de garder le nom.
Avec de tels raisonnements, XChat pour Windows n'aurait pas pu exister. Pour rappel, les développeurs de XChat vendaient la version Windows, mais des gens ont compilé une version Windows à partir des sources et la distribuaient sous le même nom. Avec une marque XChat, ils auraient dû l'appeler autrement et il aurait été beaucoup plus difficile de trouver cette version pour Windows. Et pourtant, ils n'ont fait que mettre en pratique les quatre libertés du logiciel libre. Aurait-il fallu contrôler et se protéger de ces gens ? Auraient-ils eu la permission de le faire ?
Tu n'as pas bien compris l'ampleur du problème. Si tu ne protège pas ta marque, cela veux dire que n'importe qui peut redistribuer ton logiciel avec des modifications qui peuvent être indésirables.
Il y a quelques années, quand on reprochait aux linuxiens que les terroristes utilisaient Linux, ça faisait rire tout le monde. Parce que tout le monde comprenait bien que le libre ne protège pas contre des utilisation frauduleuse ou abusive ou je ne sais quoi du code. Mais là, patatras, ça ne devrait plus être possible. Dire qu'on ne veut pas de modifications indésirables sur un logiciel libre, c'est comme dire que les terroristes ne devraient pas utiliser Linux. Ça fait mauvais genre dans les deux cas. Sauf qu'en disant ça, on est clairement dans le non-libre. Si tu permets les modification, tu permets aussi les modifications indésirables.
Les utilisateurs n'auront aucun moyen de savoir si c'est ton logiciel ou un dérivé avec le même nom.
Le ChangeLog, c'est pas fait pour les chiens.
Si tu veux faire ta version du soft, c'est pas un problème dans le libre mais il faut assumer et changer le nom du projet.
Pas du tout. C'est requis par certaines licences mais pas par les plus utilisées (GPL, MIT, BSD). Mettre du droit des marques par dessus, c'est ajouter une restriction qui n'existait pas. La LPPL par exemple requiert un changement de nom, mais elle n'est pas approuvée par l'OSI (qui est quand même très large sur le sujet).
Le fait que RedHat le fasse depuis 20 ans ne contredit en rien mon argument. Parce que RedHat le ferait, il faudrait ne pas interroger cette pratique qui se répand de plus en plus ? Je veux dire, ça tient quand même de l'argument d'autorité là.
J'y vois une protection et une responsabilisation.
Dans toutes les licences libres, il y a une mention qui dit "ça peut faire de la merde", souvent écrite en majuscule. Cette mention n'est pas mise là pour rien.
Comme vu avec The Gimp, si tout est libre, même le logo et le nom, rien n'empêche n'importe quel quidam de les utiliser.
Oui, ça s'appelle le libre.
Typiquement, une nouvelle plateforme d'hébergement de code s'ouvre, le quidam se crée un compte, upload un projet entier et rajoute un adware. Si le nom, le logo et le code sont tous explicitement entièrement libre, aucun recours légal n'est possible. Et si on imagine le pire, le monsieur donne du pognon à google pour monter dans les résultats et le tour est joué.
Oui, et à l'inverse, un contributeur peut arriver, compiler une version avec des options de compil différente qui permettent d'améliorer les perfs sur une archi particulière et mettre ça en téléchargement sur son site en appelant ça The Gimp. L'histoire montre que le cas que je décris est plus courant que celui que tu décris. Et les deux sont permis ou interdits en même temps.
Si demain une grosse boite style adobe, reprend le code de gimp, fait quelques modifications mineurs (par exemple les raccourcis, ajoute des exports vers les fichiers proprios avec du code pourri et mal intégré et volontairement complexe (peut être des bouts d'asm, peut êtres des fonctions qui changent de place pour complexifier la diff-ification), le renomme open manipulation image for cs12, castre une partie des fonctionnalités (pour le bien de l'utilisateur parce que sinon c'est trop complexe) et le distribue gratuitement à tous en donnant un lien vers les sources modifiés, un bon gros tar.gz complet (pas de diff), ils seront toujours dans leur droit, mais est-ce que cela sera "bien", c'est une excellente question. Je n'ai pas de réponse, mais j'aimerais un vraie réponse et pas un truc à l'emporte pièce.
Pour moi, le libre n'a jamais été qu'une question juridique. Donc, oui ils sont dans leur droit, c'est permis, c'est le libre. Et oui c'est de la merde. Maintenant, si on veut lutter contre ça, on ne le fait pas avec les armes de l'ennemi (le droit des marques). Le libre n'a jamais empêché de faire de la merde, mais il autorise à faire des choses sympas et c'est ce qui compte, c'est ce qui a fait son succès avec les années et qui a permis de bâtir l'énorme éco-système qu'on connaît actuellement. Avec du droit des marques, on restreint cette possibilité, on va à l'encontre de l'esprit. Que ce soit copyleft ou pas d'ailleurs.
On peut rapprocher ça du débat sur le NC dans les Creative Commons. Le NC n'est pas libre, personne ne dira le contraire. Et actuellement, si je prend n'importe quel logiciel libre, je peux le vendre tel quel, sans avertir l'auteur, sans même le rétribuer, c'est permis (c'est discutable d'un point de vue moral). Avec un droit des marques sur un logiciel libre, ce n'est plus le cas, je ne peux plus le vendre tel quel. Quelle est la différence entre un NC et le second cas ? Pour moi, aucun. Dans les deux cas, on a ajouté des éléments de propriété intellectuelle qui rendent le truc non-libre.
Des risques juridiques sur l'activité de l'entreprise peuvent faire baisser le prix de l'action (ou le cours d'entrée en bourse), peu importe que ça concerne le libre ou une usine de conserve de poisson.
La SG a fait une analyse hyper rapide de ces transactions pour accuser Kerviel et lui faire porter le chapeau. Ou alors, ils n'en ont rien à foutre et ont charger Kerviel sans preuve.
Raté ! Les moteurs de jeux vidéos ont besoin de pouvoir aller jusque dans les entrailles du système, en particulier sur le point sensible de l'allocation mémoire. Quasiment tous les jeux modernes utilisent plusieurs allocateurs mémoire maison pour optimiser l'utilisation de la mémoire. Juste ce point fait que Rust n'est pas un candidat pour un jeu vidéo d'envergure. Je te renvoie par exemple à la présentation Parallelizing the Naughty Dog Engine Using Fibers où l'orateur montre les modifications qui ont été faite pour la version Remastered de The Last of Us, en particulier sur la mémoire (dans la deuxième partie de la présentation). Je doute très fortement que tout ça soit possible à faire avec Rust.
Rust n'est pas dans un mode de fonctionnement à la C++ ou le comité de normalisation est un "vrai" comité au sens ISO ou autre où là effectivement il y a une lourdeur importante à la participation.
La situation que tu décris n'existe plus depuis quelques années. Tout le monde peut participer, le site du comité explique comment on peut faire une proposition pour le langage ou pour la bibliothèque standard. Ensuite, ces propositions sont discutées dans les réunions auxquelles tout le monde peut participer pour donner son avis. Il existe également des listes de discussions ouvertes à tous sur lesquelles plein de gens font des propositions. Bref, pas de lourdeur, juste un processus qui se rapproche de ce qui se fait ailleurs via des RFC/PEP/WTF, le standard ISO en plus à la fin.
Et ça marche, il y a des choses qui arrivent qui sont proposés par des aficionados du C++, comme A Proposal for the World’s Dumbest Smart Pointer (un pointeur pas intelligent du tout mais qui apporte de la sémantique) ou Source-Code Information Capture (qui permet d'écrire assert comme une fonction sans aucune macro !).
En fait depuis le début j'ai l'impression que quand les gens écrivent "Rust est peut-être le C++ du futur", tu lis "le C++ c'est de la merde, et les devs C++ sont des idiots" : ce n'est absolument pas le cas !
J'aimerais juste qu'on me décrive Rust sans utiliser le mot C++, qu'on me dise ce que Rust peut faire, qu'on me donne ses fonctionnalités sans forcément devoir comparer à un autre langage dès le premier paragraphe alors que ça n'a pas de sens de le faire.
[^] # Re: Usage ?
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Annuaire d'Expertes. Évalué à 1.
N'importe quoi ! Le fait d'avoir des listes paritaires qui imposent l'alternance entre candidats masculins et féminins n'est pas une «forte discrimination», c'est simplement faire le constat que la politique et les décisions qui seront prises par les élu(e)s concernent une population dans laquelle il y a autant de femmes que d'hommes, donc qu'on devrait avoir une représentation qui respecte cette parité. Et je dirais que ça n'a rien à voir avec les experts à la télé, qui ne sont pas élus et qui souvent, ne représentent bien qu'eux même.
Quel est ce raisonnement étrange qui te fait parler de «discrimination forte» dans ce cas ? Explique moi parce que là, pour le coup, tu ne peux pas te retrancher derrière le pseudo argument qu'il y aurait plus d'hommes que de femmes concernés.
[^] # Re: Usage ?
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Annuaire d'Expertes. Évalué à 5.
Elle est où la loi de la nature qui fait que la proportion d'experts d'un sexe à la télé doit respecter la proportion d'experts dans la discipline ?
Elles sont moins nombreuses donc elles sont moins qualifiées ? Ça sort d'où ça ? Vu le nombre d'experts invités, on peut trouver une femme, même dans un domaine où les hommes sont surreprésentés, qui mettra une tannée à une grande majorité d'experts homme. Et si les experts hommes étaient invités pour leurs compétences dans leur domaine d'expertise, ça se saurait !
[^] # Re: Usage ?
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Annuaire d'Expertes. Évalué à -1.
Il y a plus que ça dans cette phrase (et celles qui sont autour), il y a implicitement le fait que les hommes seraient plus experts en «science, politique, faits divers, diplomatie» et que les femmes seraient plus expertes en «cuisine, art ou médecine». Et donc, c'est normal qu'on les voit moins puisqu'on en parle moins à la télé…
[^] # Re: Usage ?
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Annuaire d'Expertes. Évalué à -2.
Ho les beaux clichés !
[^] # Re: Usage ?
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Annuaire d'Expertes. Évalué à 4.
C'est tout sauf neutre ! C'est le résultat de plein de facteurs, dont les représentations sociales qui tendent à ce qu'un homme représente le savoir (et je ne dis pas que je suis d'accord avec ça hein). Après, je ne dis pas que la «solution» proposée ici me conviennent. Mais il ne faut pas croire que la disproportion actuelle n'ait quoi que ce soit de neutre. Elle n'est que le résultat d'un rapport de force social entre hommes et femmes, et ne fait que perpétrer ce rapport de force et ces représentations.
# Dommage !
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal OpenMW passe d'Ogre3D à OpenSceneGraph. Évalué à 10.
Dommage pour la news en souffrance dans la tribune de rédaction : http://linuxfr.org/redaction/news/openmw-une-implementation-libre-du-moteur-du-jeu-de-role-morrowind
[^] # Re: Tu étais où ces derniers temps ?
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal LibreOffice vs Apache OpenOffice. Évalué à 10.
Bravo ! Tu viens de décrire ton propre comportement dans à peu près 90% des conversations ! Tu y ajoutes un peu d'arrogance et une répétition pas comique du tout et tu comprendras pourquoi tu te prends des moinssage alors qu'auparavent, tu avais un peu plus de considération.
[^] # Re: Un autre exemple
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Quand le libre est un faux nez pour de la vraie propriété intellectuelle. Évalué à 1.
ça marche pareil pour un brevet :
1) Vous n'avez pas le droit d'utiliser l'invention (puisqu'elle est dans un brevet)
2) Sous les conditions suivantes, vous pouvez quand même l'utiliser
Ce que tu décris, ce n'est pas le libre, c'est le mécanisme de la propriété intellectuelle. Le libre, c'est que les conditions autorisent par défaut, pour tous les usages, plutôt que d'interdire.
Rien à voir. De mon point de vue, un code source n'a besoin de rien d'autre qu'une licence, que ce soit MIT ou GPL. Tout autre ajout de propriété intellectuelle (marques, brevets) cache des restrictions qui n'ont plus rien à voir avec le libre. Quand le libre sera pourri par le droit des marques comme il est pourri par les brevets, il ne faudra pas venir se plaindre.
[^] # Re: Un autre exemple
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Quand le libre est un faux nez pour de la vraie propriété intellectuelle. Évalué à 0.
Tu remarqueras que cette modification n'apparaît pas dans mon journal mais dans ton message. C'est ton droit de modifier le journal, mais tu deviens un des auteurs du journal modifié (parce que contrairement à ce que tu affirmes, je ne suis plus le seul auteur et si tu appliques la licence, tu dois mettre ton nom, ce que tu as modifié et dire d'où vient l'original). Maintenant, ce que tu fais, ça ne s'appelle pas de l'application d'une licence, ça s'appelle de la diffamation et tu remarqueras que je n'ai pas besoin d'avoir une marque rewind pour m'en protéger. Enfin, faire un parallèle entre le nom d'un logiciel et le nom d'une personne me semble un peu osé. Un logiciel peut changer de nom, une personne ne peut pas. Il n'y a bien que le monde propriétaire qui est attaché aux noms des choses (les marques).
Le cas que je te cite est réel, le tien est purement fictif. Mais si tu veux, on peut jouer à la fiction. Le détenteur de la marque meurt subitement, et ses héritiers ne veulent plus que le projet porte ce nom et donc, les autres développeurs légitimes sont impuissants. Ou alors, la fondation qui s'occupe de la marque oublie de la renouveler et un méchant la redépose, il interdit alors à la fondation d'utiliser la marque. On continue ? À partir du moment où on introduit des arguments de logiciels propriétaires, on s'expose à tous les dangers du logiciel propriétaire. Je préfère conserver les potentialités du libre plutôt que de m'exposer à un enfermement propriétaire.
[^] # Re: Un autre exemple
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Quand le libre est un faux nez pour de la vraie propriété intellectuelle. Évalué à 1.
Belle exemple de double pensée. Tu ne fais que confirmer ce que je dis dans mon journal. Tu autorises la modification de code alors que tu interdis d'utiliser le nom par défaut. Tu utilises des arguments exactement inverse pour l'un et pour l'autre. Pour la marque, tu invoques tous les arguments traditionnels des logiciels propriétaires : le contrôle et la protection. Contre qui ? Contre des utilisateurs potentiellement malveillants. Mais le libre, ça a toujours été la liberté de l'utilisateur et en invoquant ces arguments, tu es clairement dans du non-libre, tu restreint la liberté de tes utilisateurs. Certes, ils peuvent forker et utiliser le code, mais tu leur as enlevé une liberté, celle de garder le nom.
Avec de tels raisonnements, XChat pour Windows n'aurait pas pu exister. Pour rappel, les développeurs de XChat vendaient la version Windows, mais des gens ont compilé une version Windows à partir des sources et la distribuaient sous le même nom. Avec une marque XChat, ils auraient dû l'appeler autrement et il aurait été beaucoup plus difficile de trouver cette version pour Windows. Et pourtant, ils n'ont fait que mettre en pratique les quatre libertés du logiciel libre. Aurait-il fallu contrôler et se protéger de ces gens ? Auraient-ils eu la permission de le faire ?
[^] # Re: Il faut protéger son projet, même en libre.
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Quand le libre est un faux nez pour de la vraie propriété intellectuelle. Évalué à 2.
Il y a quelques années, quand on reprochait aux linuxiens que les terroristes utilisaient Linux, ça faisait rire tout le monde. Parce que tout le monde comprenait bien que le libre ne protège pas contre des utilisation frauduleuse ou abusive ou je ne sais quoi du code. Mais là, patatras, ça ne devrait plus être possible. Dire qu'on ne veut pas de modifications indésirables sur un logiciel libre, c'est comme dire que les terroristes ne devraient pas utiliser Linux. Ça fait mauvais genre dans les deux cas. Sauf qu'en disant ça, on est clairement dans le non-libre. Si tu permets les modification, tu permets aussi les modifications indésirables.
Le ChangeLog, c'est pas fait pour les chiens.
Pas du tout. C'est requis par certaines licences mais pas par les plus utilisées (GPL, MIT, BSD). Mettre du droit des marques par dessus, c'est ajouter une restriction qui n'existait pas. La LPPL par exemple requiert un changement de nom, mais elle n'est pas approuvée par l'OSI (qui est quand même très large sur le sujet).
[^] # Re: Retour vers le futur
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Quand le libre est un faux nez pour de la vraie propriété intellectuelle. Évalué à -6.
Le fait que RedHat le fasse depuis 20 ans ne contredit en rien mon argument. Parce que RedHat le ferait, il faudrait ne pas interroger cette pratique qui se répand de plus en plus ? Je veux dire, ça tient quand même de l'argument d'autorité là.
[^] # Re: Responsabilisation
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Quand le libre est un faux nez pour de la vraie propriété intellectuelle. Évalué à -10.
Dans toutes les licences libres, il y a une mention qui dit "ça peut faire de la merde", souvent écrite en majuscule. Cette mention n'est pas mise là pour rien.
[^] # Re: Usurpation
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Quand le libre est un faux nez pour de la vraie propriété intellectuelle. Évalué à -4.
Oui, ça s'appelle le libre.
Oui, et à l'inverse, un contributeur peut arriver, compiler une version avec des options de compil différente qui permettent d'améliorer les perfs sur une archi particulière et mettre ça en téléchargement sur son site en appelant ça The Gimp. L'histoire montre que le cas que je décris est plus courant que celui que tu décris. Et les deux sont permis ou interdits en même temps.
[^] # Re: C'est vrai que c'est abusif comme termes
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Quand le libre est un faux nez pour de la vraie propriété intellectuelle. Évalué à 3.
Il me semble que l'installeur de Debian n'a rien à voir avec celui d'Ubuntu
Debian ne reprend pas les thèmes d'Ubuntu par défaut
???
Debian LTS n'est pas du tout financé par Ubuntu.
Heureusement !
[^] # Re: C'est vrai que c'est abusif comme termes
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Quand le libre est un faux nez pour de la vraie propriété intellectuelle. Évalué à 2.
Pour moi, le libre n'a jamais été qu'une question juridique. Donc, oui ils sont dans leur droit, c'est permis, c'est le libre. Et oui c'est de la merde. Maintenant, si on veut lutter contre ça, on ne le fait pas avec les armes de l'ennemi (le droit des marques). Le libre n'a jamais empêché de faire de la merde, mais il autorise à faire des choses sympas et c'est ce qui compte, c'est ce qui a fait son succès avec les années et qui a permis de bâtir l'énorme éco-système qu'on connaît actuellement. Avec du droit des marques, on restreint cette possibilité, on va à l'encontre de l'esprit. Que ce soit copyleft ou pas d'ailleurs.
On peut rapprocher ça du débat sur le NC dans les Creative Commons. Le NC n'est pas libre, personne ne dira le contraire. Et actuellement, si je prend n'importe quel logiciel libre, je peux le vendre tel quel, sans avertir l'auteur, sans même le rétribuer, c'est permis (c'est discutable d'un point de vue moral). Avec un droit des marques sur un logiciel libre, ce n'est plus le cas, je ne peux plus le vendre tel quel. Quelle est la différence entre un NC et le second cas ? Pour moi, aucun. Dans les deux cas, on a ajouté des éléments de propriété intellectuelle qui rendent le truc non-libre.
[^] # Re: De l'eau dans le gaz ?
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal L'Ubuntu Community Council dit au leader de Kubuntu d'arrêter. Évalué à 4.
Des risques juridiques sur l'activité de l'entreprise peuvent faire baisser le prix de l'action (ou le cours d'entrée en bourse), peu importe que ça concerne le libre ou une usine de conserve de poisson.
[^] # Re: De ce que je sache
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal de l'utilité des formats ouverts. Évalué à 6.
La SG a fait une analyse hyper rapide de ces transactions pour accuser Kerviel et lui faire porter le chapeau. Ou alors, ils n'en ont rien à foutre et ont charger Kerviel sans preuve.
[^] # Re: Rythme de mise à jour oO
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse à la dépêche Rust 1.0, entrée dans la période stable. Évalué à 2.
Même pas. Sortir une nouvelle version et avoir des fonctionnalités ne sont pas nécessairement synonymes.
[^] # Re: Licence des données ?
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal OpenRTS, un moteur de jeux-vidéo open-source en Java. Évalué à 3.
Dans ce cas, ce n'est pas libre du tout. Restreindre l'usage rend ces œuvres non-libres.
[^] # Re: «Il concurrence donc directement les langages C et C++.»
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse à la dépêche Rust 1.0, entrée dans la période stable. Évalué à 2.
Raté ! Les moteurs de jeux vidéos ont besoin de pouvoir aller jusque dans les entrailles du système, en particulier sur le point sensible de l'allocation mémoire. Quasiment tous les jeux modernes utilisent plusieurs allocateurs mémoire maison pour optimiser l'utilisation de la mémoire. Juste ce point fait que Rust n'est pas un candidat pour un jeu vidéo d'envergure. Je te renvoie par exemple à la présentation Parallelizing the Naughty Dog Engine Using Fibers où l'orateur montre les modifications qui ont été faite pour la version Remastered de The Last of Us, en particulier sur la mémoire (dans la deuxième partie de la présentation). Je doute très fortement que tout ça soit possible à faire avec Rust.
[^] # Re: «Il concurrence donc directement les langages C et C++.»
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse à la dépêche Rust 1.0, entrée dans la période stable. Évalué à 2.
La situation que tu décris n'existe plus depuis quelques années. Tout le monde peut participer, le site du comité explique comment on peut faire une proposition pour le langage ou pour la bibliothèque standard. Ensuite, ces propositions sont discutées dans les réunions auxquelles tout le monde peut participer pour donner son avis. Il existe également des listes de discussions ouvertes à tous sur lesquelles plein de gens font des propositions. Bref, pas de lourdeur, juste un processus qui se rapproche de ce qui se fait ailleurs via des RFC/PEP/WTF, le standard ISO en plus à la fin.
Et ça marche, il y a des choses qui arrivent qui sont proposés par des aficionados du C++, comme A Proposal for the World’s Dumbest Smart Pointer (un pointeur pas intelligent du tout mais qui apporte de la sémantique) ou Source-Code Information Capture (qui permet d'écrire
assert
comme une fonction sans aucune macro !).[^] # Re: «Il concurrence donc directement les langages C et C++.»
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse à la dépêche Rust 1.0, entrée dans la période stable. Évalué à -1.
J'aimerais juste qu'on me décrive Rust sans utiliser le mot C++, qu'on me dise ce que Rust peut faire, qu'on me donne ses fonctionnalités sans forcément devoir comparer à un autre langage dès le premier paragraphe alors que ça n'a pas de sens de le faire.
[^] # Re: «Il concurrence donc directement les langages C et C++.»
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse à la dépêche Rust 1.0, entrée dans la période stable. Évalué à 1.
C++ évolue encore (et pas qu'un peu), il n'est pas figé dans le marbre jusqu'à la nuit des temps.
[^] # Re: «Il concurrence donc directement les langages C et C++.»
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse à la dépêche Rust 1.0, entrée dans la période stable. Évalué à -5.
Il ne faut pas que commencer, il faut continuer dans le temps.