Au soir du 24 décembre, le supercalculateur Jean Zay du CNRS s’était lancé dans un calcul imprévu, qui occupait toutes ses ressources ; plus le moindre cycle CPU, plus le moindre octet de RAM n’étaient disponibles. Les ingénieurs d’astreinte n’y comprenaient rien, et n’avaient plus la main sur le système.
« Devons-nous le débrancher ? », se demandèrent-ils, mais dans l’expectative, ils préférèrent ne rien faire.
Et tout à coup, à minuit, le calcul s'arrêta ; et sur le terminal (…)