Parce que moi, je vois plutôt une n-ième attaque contre le libre, genre avec "If you are an enterprise, there is at least a moral obligation to contribute back" --> Quand on commence avec la morale, c'est signe qu'on n'apprécie pas la règle… Non, il n'y a pas d'obligation, légal ou moral, dans le libre à contribuer. Et qu'on ne me dise pas que c'est parce que je veux tout gratuit, je suis développeur en libre et donc de l'autre côté, celui qui recevrait, c'est juste foireux de dire "c'est libre" et après de dire "mais bon, hein, ta liberté elle me fait chier, contribue en retour hein", non si c'est libre on n'a pas à faire pression sur celui qui utilise les droits du libre.
Ensuite, j'ai l'impression de mélange entre du non commercial (l'hébergement du projet) et le commercial (le développement), mais les 2 sont séparé justement car il y a une différence… Mozilla a 2 entités par exemple. On peut faire une entité commercial unique (c'est mon choix perso pour mes projets, il y a des avantages et des inconvénients), mais il faut alors que les gens possédant la marque / repo soient d'accord sur cette direction.
Bref, j'ai surtout l'impression que du commercial se plaint que du non commercial possède le nom et le repo principal, et qu'attaquer comme ça le non commercial va surtout braquer les gens… Curieux de connaître ton analyse.
Lit l'article, c'est l'histoire du mec qui à 25 dev libreoffice (la grosse majorité), qui vit de la version cloud. La fondation qui ne peut pas payer de dev veut mettre en avant une version en ligne, l'auteur a peur pour son business à court terme.
Qu'est-ce qui te fait dire que je n'ai pas lu avant de commenter, à part tes préjugés car je n'aurai pas commenté "comme il faut" (dans ton sens)?
C'est logique non ?
Ben non : c'est libre, donc tout à fait possible et tout à fait "moral" si on veut mettre de la morale dedans (vu que c'est libre et que le "mec qui à 25 dev libreoffice" a dit, par la licence, "oui tu peux le faire, je t'autorise explicitement").
une personne X veut utiliser les droits donnés par Y, pourquoi Y se plaint alors que X utilise les droits donnés par lui-même? Désolé, je ne comprend pas ta logique.
l'auteur a peur pour son business à court terme.
Si l'auteur fait du libre en imaginant un business non libre, à qui la faute?
Bref, tu ne m'as toujours pas dit où est le problème, à part sous-entendre que le libre ça pue. Peux-tu expliciter la logique que tu as en tête et ce que tu penses du libre? Parce que perso je n'ai pas compris où est le problème que la fondation non commerciale mette une version en ligne d'un truc libre (je mets en gras le mot important).
Encore une fois, je suis preneur d'analyse différente, mais il faut alors jouer carte sur table, dire ce qu'on pense du libre si l'usage des droits du libre gène, pour un débat honnête.
Parce que perso je n'ai pas compris où est le problème que la fondation non commerciale mette une version en ligne d'un truc libre (je mets en gras le mot important).
Il doit changer son business model. Il a peur. Il râle parce que cela vient pas de n'importe qui mais de l'organisme qu'il soutient. Organisme qui refuse de financer des devs.
Cela n'a rien à voir avec le libre. Mais de l'équilibre à changer avec ces revenues.
Je comprend ça. Ça explique mais n'excuse pas l'attaque contre la fondation. C'est la vie, et la liberté du libre que d'avoir un challengeur sur une rente qu'on se fait (le libre n'aime pas les rentes en pratique :) ).
Il râle parce que cela vient pas de n'importe qui mais de l'organisme qu'il soutient.
En quoi est-ce mal? Tu n'expliques pas ça.
pour toi, la licence libre devrait être "c'est libre sauf pour l'organisme que je soutiens"? Explicite s'il te plaît…
Organisme qui refuse de financer des devs.
Hors sujet, à part pour forcer (moralement?) des gens à dépenser des sous là où ils ne souhaitent pas.
Et encore en quoi est-ce mal? Tu n'expliques pas ça.
Et je ne comprend en fait pas ta logique : "il soutient", ben il peut arrêter de soutenir et rediriger le soutien vers encore plus de dev en interne, plutôt que de donner un soutien puis demander un soutien (plus grand?) en retour. Je m'y perd dans ta logique, peux-tu expliciter?
Cela n'a rien à voir avec le libre.
Ben si, car la fondation utilise les droits du libre pour faire un truc que la personne ne souhaite pas qu'elle fasse.
Tu évites de donner une explication claire au "problème" que tu vois, j'ai l'impression que c'est parce que trop expliciter serait justement attaquer le libre… Mais je t'en prie, explicite ton opinion (qu'est-ce qui est mal) pour que je comprenne que ça n'a rien à voir avec le libre.
J'imagine qu'il faut passer à autre chose, vu que tu ne veux pas jouer cartes sur table et expliciter ton opinion sur le libre et/ou ce qui est mal… Il restera une n-ième attaque contre le libre, la liberté des gens à utiliser des droits qu'on leur donne (donner = ne rien demander en échange…).
Le sujet de la page est "beyond utterly broken", mon commentaire initial cherchait à comprendre le pourquoi cette attaque et je ne voyais aucune raison à cette attaque à part une personne qui se fait "challenger" sur son business (rien de négatif ni cassé donc).
Si je comprend bien, on est bien en phase que l'attaque "beyond utterly broken" est pas correcte, car il n'y a rien de mal (ni de "broken"), juste une personne qui se plaint que le libre laisse trop de libertés à son goût.
Je n'avais pas compris ça dans tes réponses (surtout la première), qui me faisait penser que tu pensais que mon analyse initiale était mauvaise et que j'avais loupé quelque chose, qu'il y avait quelque chose vraiment "beyond utterly broken" (le "Lit l'article", j'avoue ne toujours pas le comprendre du coup, si c'est juste pour confirmer mon analyse en donnant juste des trucs en plus qui ne font que confirmer ce que j'écris sans dire que quelque chose est mal chez la fondation).
En lisant l'article, j'ai vu que le mec avait peur. Je l'ai aussi écrit dans mon 1er commentaire. C'est aussi pourquoi que je t'ai dis de "lire l'article" puisque tu avais l'air de partir dans ton mode standard "il n'aime pas le libre en faite". Le type vient du projet Gnome, ce n'est donc pas le sujet.
Munich fournit (fournissait) 5 développeurs, et c'est moins chère que Word. Imagines combien pourrait fournir un état. D'ailleurs, SUN avait acheté OpenOffice car cela coutait moins que leurs licences Microsoft Office.
D'ailleurs, si l'état est incapable de trouver les bon dev, peut-être que la fondation pourrait les trouver pour eux. Par exemple, notre gendarmerie national pourrait payer un dev ou 2 pour leur besoin.
La fondation qui ne peut pas payer de dev veut mettre en avant une version en ligne
Non d'après l'article la fondation veut facilité la possibilité d'auto hébergement:
_ a proposal that TDF should do more to package and promote the cloud version of LibreOffice on its site to make it easier for users to self-host _
Je comprend vaguement son anxiété mais pas sa pseudo logique de comptoir. Si c'est libre, c'est libre et ce qu'il perçoit comme un danger fait partie du contrat depuis le départ. Il parle de manque d´éthique des entreprises qui utilisent libreoffice sans souscrire de contrat de support. Mais vouloir faire de l'obfuscation de doc ou de packaging juste pour pas compliquer la tâche aux gens qui veulent s'autohéberger, c'est pas vraiment éthique non plus à mon sens.
Du reste:
- ce n'est pas parce que tout le monde peut installer son serveur nextcloud/jitsi/mastodon/openoffice online/mail/gitlab que tout le monde le fait ou a envie de s'improviser ingénieur système.
- des potentiels concurrents ont toujours pu et proposent déjà des versions de openoffice online en autohébergement.
- son plus grand ennemi c'est essentiellement office 365
Je crois que derrière tout ça il aimerait que la TDF change ses status pour pouvoir sponsoriser son entreprise.
IL me semble que c'est un problème récurrent avec les fondations. On veut éviter qu'elles n'engagent des développeurs pour ne pas faire concurrence aux boîtes mais aussi pour éviter d'avoir à choisir entre les développeurs (pourquoi engager Machin et pas Truc, pourquoi développer telle fonctionnalité qui favorise telle boîte). Mais c'est la fondation qui fait vitrine et donc qui récupère les dons.
Même la Linux Foundation qui engage des gens n'engage au final que des mainteneurs (Linus, GKH), qui font consensus et c'est un écosystème qui marche très bien.
« Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche
En quoi est-ce un problème?
Perso je vois surtout une différence claire de budget :
- Fondation : récupère les dons pour la gestion quotidienne (au pire quelques mainteneurs, gestion de la façade non commerciale, payer quelques déplacements et location salle pour des meeting annuels etc)
- Développeurs : commercial, payés pour faire des évolutions ou corrections de bugs, en concurrence (c'est libre! que le meilleur gagne)
Ca me parait être un avantage plutôt qu'un problème, à part pour les gens voulant récupérer un peu de sous de la fondation, ou qui voudraient transformer une fondation en entité commerciale, pour des choses que eux veulent.
Surtout que les dons, ce n'est quand même pas ça qui fait vivre les développeurs…
Posté par bubar🦥 (Mastodon) .
Évalué à 4.
Dernière modification le 17 juillet 2020 à 22:24.
Merci pour ces liens.
Il y a de l'émotion dans cet article (et je laisse l'analyse de savoir si cela justifie les mots parfois employés, ou pas, à d'autres, plus affutés sur le sujet), oui. En tout cas cela fait forcément penser à différents modèles possibles :
En premier celui cité par Claudex< : une fondation employant des mainteneurs qui font consensus, auquel j'ajouterai "et qui œuvrent aussi sur la ligne à garder, la feuille de route"
En second une autre réussite : celui de la vente des binaires, tout simplement. Mais si pour Ardour c'est une réussite, c'est plus compliqué pour LibreOffice. Les distributions peuvent intégrer Ardour, et les gens l'utiliser ainsi, mais les gros utilisateurs ou passionnées n'hésitent pas à payer pour une version empaquetée toute prête par le projet logiciel lui-même.
En troisième un modèle qui est souvent controversé à juste titre (perso je le nomme le fauxpen source) celui de l'écosystème payant autour d'une solution libre. Mais pour LibreOffice, lié au précédent cela pourrait être intéressant : avoir dans le paquet payant fourni par le projet de très nombreux modèles prêts à être utilisés, ainsi que des macros, .. bref des outils pratiques, sans pour autant aller vers un type de "greffons payants"
Enfin, on voit que c'est compliqué pour LibreOffice : il y a maintenant clairement OnlyOffice Desktop Edition qui, s'il n'est en rien comparable, suffit largement aux usages courants et dispose d'une interface graphique tellement mieux faite ! A côté de cela, la version "en ligne" avec un modèle payant, où il n'y a pas beaucoup de remarques négatives sur "les fonctionnalités tronquées" de la version en ligne. Et LOOL fait maintenant de même : une version "sans toutes les possibilités mais installable en 2 clicks sur nextcloud" (alors que se monter soi même un LOOL, surtout avec plusieurs domaines qui utilisent le même, c'est long)
Le développement de versions amoindries "en ligne" ne heurtent donc pas, visiblement (absence de remarques négatives à ce sujet) alors peut être qu'il faut raison garder quant aux critiques sur une version "desktop" qui ferait pareil ?
Mais perso je pense qu'un modèle de plus-values intégrées, et adossé à une vente de binaire, est bien plus pertinent et il adresse tout les utilisateurs.
# le même sans AMP c'est mieux non ?
Posté par Anonyme . Évalué à 8. Dernière modification le 16 juillet 2020 à 18:20.
https://www.theregister.com/2020/07/16/libreoffice_ecosystem_beyond_utterly_broken/
à moins que ça ne fasse pas vraiment de différence … ?
# Complainte plutôt contre le libre et/ou le non commercial?
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 3. Dernière modification le 17 juillet 2020 à 09:03.
Quelle est ton interprétation?
Parce que moi, je vois plutôt une n-ième attaque contre le libre, genre avec "If you are an enterprise, there is at least a moral obligation to contribute back" --> Quand on commence avec la morale, c'est signe qu'on n'apprécie pas la règle… Non, il n'y a pas d'obligation, légal ou moral, dans le libre à contribuer. Et qu'on ne me dise pas que c'est parce que je veux tout gratuit, je suis développeur en libre et donc de l'autre côté, celui qui recevrait, c'est juste foireux de dire "c'est libre" et après de dire "mais bon, hein, ta liberté elle me fait chier, contribue en retour hein", non si c'est libre on n'a pas à faire pression sur celui qui utilise les droits du libre.
Ensuite, j'ai l'impression de mélange entre du non commercial (l'hébergement du projet) et le commercial (le développement), mais les 2 sont séparé justement car il y a une différence… Mozilla a 2 entités par exemple. On peut faire une entité commercial unique (c'est mon choix perso pour mes projets, il y a des avantages et des inconvénients), mais il faut alors que les gens possédant la marque / repo soient d'accord sur cette direction.
Bref, j'ai surtout l'impression que du commercial se plaint que du non commercial possède le nom et le repo principal, et qu'attaquer comme ça le non commercial va surtout braquer les gens… Curieux de connaître ton analyse.
[^] # Re: Complainte plutôt contre le libre et/ou le non commercial?
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 2.
Lit l'article, c'est l'histoire du mec qui à 25 dev libreoffice (la grosse majorité), qui vit de la version cloud. La fondation qui ne peut pas payer de dev veut mettre en avant une version en ligne, l'auteur a peur pour son business à court terme.
C'est logique non ?
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Complainte plutôt contre le libre et/ou le non commercial?
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 3. Dernière modification le 17 juillet 2020 à 10:08.
Qu'est-ce qui te fait dire que je n'ai pas lu avant de commenter, à part tes préjugés car je n'aurai pas commenté "comme il faut" (dans ton sens)?
Ben non : c'est libre, donc tout à fait possible et tout à fait "moral" si on veut mettre de la morale dedans (vu que c'est libre et que le "mec qui à 25 dev libreoffice" a dit, par la licence, "oui tu peux le faire, je t'autorise explicitement").
une personne X veut utiliser les droits donnés par Y, pourquoi Y se plaint alors que X utilise les droits donnés par lui-même? Désolé, je ne comprend pas ta logique.
Si l'auteur fait du libre en imaginant un business non libre, à qui la faute?
Bref, tu ne m'as toujours pas dit où est le problème, à part sous-entendre que le libre ça pue. Peux-tu expliciter la logique que tu as en tête et ce que tu penses du libre? Parce que perso je n'ai pas compris où est le problème que la fondation non commerciale mette une version en ligne d'un truc libre (je mets en gras le mot important).
Encore une fois, je suis preneur d'analyse différente, mais il faut alors jouer carte sur table, dire ce qu'on pense du libre si l'usage des droits du libre gène, pour un débat honnête.
[^] # Re: Complainte plutôt contre le libre et/ou le non commercial?
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 8.
Il doit changer son business model. Il a peur. Il râle parce que cela vient pas de n'importe qui mais de l'organisme qu'il soutient. Organisme qui refuse de financer des devs.
Cela n'a rien à voir avec le libre. Mais de l'équilibre à changer avec ces revenues.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Complainte plutôt contre le libre et/ou le non commercial?
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 3. Dernière modification le 17 juillet 2020 à 10:30.
Je comprend ça. Ça explique mais n'excuse pas l'attaque contre la fondation. C'est la vie, et la liberté du libre que d'avoir un challengeur sur une rente qu'on se fait (le libre n'aime pas les rentes en pratique :) ).
En quoi est-ce mal? Tu n'expliques pas ça.
pour toi, la licence libre devrait être "c'est libre sauf pour l'organisme que je soutiens"? Explicite s'il te plaît…
Hors sujet, à part pour forcer (moralement?) des gens à dépenser des sous là où ils ne souhaitent pas.
Et encore en quoi est-ce mal? Tu n'expliques pas ça.
Et je ne comprend en fait pas ta logique : "il soutient", ben il peut arrêter de soutenir et rediriger le soutien vers encore plus de dev en interne, plutôt que de donner un soutien puis demander un soutien (plus grand?) en retour. Je m'y perd dans ta logique, peux-tu expliciter?
Ben si, car la fondation utilise les droits du libre pour faire un truc que la personne ne souhaite pas qu'elle fasse.
Tu évites de donner une explication claire au "problème" que tu vois, j'ai l'impression que c'est parce que trop expliciter serait justement attaquer le libre… Mais je t'en prie, explicite ton opinion (qu'est-ce qui est mal) pour que je comprenne que ça n'a rien à voir avec le libre.
J'imagine qu'il faut passer à autre chose, vu que tu ne veux pas jouer cartes sur table et expliciter ton opinion sur le libre et/ou ce qui est mal… Il restera une n-ième attaque contre le libre, la liberté des gens à utiliser des droits qu'on leur donne (donner = ne rien demander en échange…).
[^] # Re: Complainte plutôt contre le libre et/ou le non commercial?
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 5.
Justement, il n'y rien de "mal". Ta question "qu'est-ce qui est mal" n'a pas de sens, ici.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Complainte plutôt contre le libre et/ou le non commercial?
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 3. Dernière modification le 17 juillet 2020 à 11:22.
Le sujet de la page est "beyond utterly broken", mon commentaire initial cherchait à comprendre le pourquoi cette attaque et je ne voyais aucune raison à cette attaque à part une personne qui se fait "challenger" sur son business (rien de négatif ni cassé donc).
Si je comprend bien, on est bien en phase que l'attaque "beyond utterly broken" est pas correcte, car il n'y a rien de mal (ni de "broken"), juste une personne qui se plaint que le libre laisse trop de libertés à son goût.
Je n'avais pas compris ça dans tes réponses (surtout la première), qui me faisait penser que tu pensais que mon analyse initiale était mauvaise et que j'avais loupé quelque chose, qu'il y avait quelque chose vraiment "beyond utterly broken" (le "Lit l'article", j'avoue ne toujours pas le comprendre du coup, si c'est juste pour confirmer mon analyse en donnant juste des trucs en plus qui ne font que confirmer ce que j'écris sans dire que quelque chose est mal chez la fondation).
[^] # Re: Complainte plutôt contre le libre et/ou le non commercial?
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 7. Dernière modification le 17 juillet 2020 à 12:32.
En lisant l'article, j'ai vu que le mec avait peur. Je l'ai aussi écrit dans mon 1er commentaire. C'est aussi pourquoi que je t'ai dis de "lire l'article" puisque tu avais l'air de partir dans ton mode standard "il n'aime pas le libre en faite". Le type vient du projet Gnome, ce n'est donc pas le sujet.
Munich fournit (fournissait) 5 développeurs, et c'est moins chère que Word. Imagines combien pourrait fournir un état. D'ailleurs, SUN avait acheté OpenOffice car cela coutait moins que leurs licences Microsoft Office.
D'ailleurs, si l'état est incapable de trouver les bon dev, peut-être que la fondation pourrait les trouver pour eux. Par exemple, notre gendarmerie national pourrait payer un dev ou 2 pour leur besoin.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Complainte plutôt contre le libre et/ou le non commercial?
Posté par Psychofox (Mastodon) . Évalué à 7.
Non d'après l'article la fondation veut facilité la possibilité d'auto hébergement:
_ a proposal that TDF should do more to package and promote the cloud version of LibreOffice on its site to make it easier for users to self-host _
Je comprend vaguement son anxiété mais pas sa pseudo logique de comptoir. Si c'est libre, c'est libre et ce qu'il perçoit comme un danger fait partie du contrat depuis le départ. Il parle de manque d´éthique des entreprises qui utilisent libreoffice sans souscrire de contrat de support. Mais vouloir faire de l'obfuscation de doc ou de packaging juste pour pas compliquer la tâche aux gens qui veulent s'autohéberger, c'est pas vraiment éthique non plus à mon sens.
Du reste:
- ce n'est pas parce que tout le monde peut installer son serveur nextcloud/jitsi/mastodon/openoffice online/mail/gitlab que tout le monde le fait ou a envie de s'improviser ingénieur système.
- des potentiels concurrents ont toujours pu et proposent déjà des versions de openoffice online en autohébergement.
- son plus grand ennemi c'est essentiellement office 365
Je crois que derrière tout ça il aimerait que la TDF change ses status pour pouvoir sponsoriser son entreprise.
# Problème des fondations
Posté par claudex . Évalué à 5.
IL me semble que c'est un problème récurrent avec les fondations. On veut éviter qu'elles n'engagent des développeurs pour ne pas faire concurrence aux boîtes mais aussi pour éviter d'avoir à choisir entre les développeurs (pourquoi engager Machin et pas Truc, pourquoi développer telle fonctionnalité qui favorise telle boîte). Mais c'est la fondation qui fait vitrine et donc qui récupère les dons.
Même la Linux Foundation qui engage des gens n'engage au final que des mainteneurs (Linus, GKH), qui font consensus et c'est un écosystème qui marche très bien.
« Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche
[^] # Re: Problème des fondations
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 17 juillet 2020 à 11:29.
En quoi est-ce un problème?
Perso je vois surtout une différence claire de budget :
- Fondation : récupère les dons pour la gestion quotidienne (au pire quelques mainteneurs, gestion de la façade non commerciale, payer quelques déplacements et location salle pour des meeting annuels etc)
- Développeurs : commercial, payés pour faire des évolutions ou corrections de bugs, en concurrence (c'est libre! que le meilleur gagne)
Ca me parait être un avantage plutôt qu'un problème, à part pour les gens voulant récupérer un peu de sous de la fondation, ou qui voudraient transformer une fondation en entité commerciale, pour des choses que eux veulent.
Surtout que les dons, ce n'est quand même pas ça qui fait vivre les développeurs…
# débat public
Posté par Jean-Baptiste Faure . Évalué à 5.
Les discussions sur ce sujet chez TDF sont publiques, vous pouvez consulter les échanges sur la liste de discussion du board :
Interface Nabble : http://document-foundation-mail-archive.969070.n3.nabble.com/Board-Discuss-f1783306.html
Archive : https://listarchives.documentfoundation.org/www/board-discuss/
Il y a aussi ce rapport de bug à propos de la mention « Personal Edition » qui a fait son apparition sur la RC1 de LibreOffice 7.0 à paraître début août : https://bugs.documentfoundation.org/show_bug.cgi?id=134486
C'est cette mention « Personal Edition » qui a déclenché le débat. Nextinpact a publié une brève à ce sujet : https://www.nextinpact.com/brief/libreoffice-7-0---une-release-candidate-et-une-confusion-nee-d-une-edition-personnelle-13015.htm
[^] # Re: débat public
Posté par bubar🦥 (Mastodon) . Évalué à 4. Dernière modification le 17 juillet 2020 à 22:24.
Merci pour ces liens.
Il y a de l'émotion dans cet article (et je laisse l'analyse de savoir si cela justifie les mots parfois employés, ou pas, à d'autres, plus affutés sur le sujet), oui. En tout cas cela fait forcément penser à différents modèles possibles :
Enfin, on voit que c'est compliqué pour LibreOffice : il y a maintenant clairement OnlyOffice Desktop Edition qui, s'il n'est en rien comparable, suffit largement aux usages courants et dispose d'une interface graphique tellement mieux faite ! A côté de cela, la version "en ligne" avec un modèle payant, où il n'y a pas beaucoup de remarques négatives sur "les fonctionnalités tronquées" de la version en ligne. Et LOOL fait maintenant de même : une version "sans toutes les possibilités mais installable en 2 clicks sur nextcloud" (alors que se monter soi même un LOOL, surtout avec plusieurs domaines qui utilisent le même, c'est long)
Le développement de versions amoindries "en ligne" ne heurtent donc pas, visiblement (absence de remarques négatives à ce sujet) alors peut être qu'il faut raison garder quant aux critiques sur une version "desktop" qui ferait pareil ?
Mais perso je pense qu'un modèle de plus-values intégrées, et adossé à une vente de binaire, est bien plus pertinent et il adresse tout les utilisateurs.
Mes deux cents.
[^] # Re: débat public
Posté par Jean-Baptiste Faure . Évalué à 2.
L'introduction de la mention «Personal Edition» ou d'une mention analogue a été repoussée à plus tard : https://blog.documentfoundation.org/blog/2020/07/20/update-on-marketing-and-communication-plans-for-the-libreoffice-7-x-series/
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