Le jeudi 19 mai 2005, de 13h à 17h, les étudiants en DESS Droit Public des Nouvelles Technologies et Systèmes d'Information de l'Université de Paris X Nanterre ont organisé une rencontre intitulée « Le libre: la porte ouverte au téléchargement? ».
Le programme abordait
- les aspects purement juridiques, avec Maître Antoine Gitton, avocat de droit d'auteur, pour un état bien entendu non-exhaustif de la jurisprudence dans ce domaine,
- la licence légale, avec Guillaume Gomis, membre du comité éditorial de juriscom.net,
- une ouverture vers le logiciel libre, avec Ludovic Pénet, vice président de l'APRIL (Association pour la Promotion et la Recherche en Informatique Libre)
- et enfin le point de vue de la SACEM, avec Hubert Tilliet, directeur juridique dans cette société civile.
La réunion était animée et modérée par Alexandre Piquard, journaliste très au fait de ces questions. C'était une réunion au sommet de l'intelligence, au sens de l'entente mutuelle et cordiale, empreinte d'une volonté commune de faire converger les points de vue, au sein d'un débat démocratique, précis et constructif. L'état de la jurisprudence
Maître Antoine Gitton, avocat de droit d'auteur à la cour, se proposait d'établir un état de la jurisprudence, en ce qui concerne le téléchargement, le peer-to-peer (p2p) et le droit d'auteur. Se fondant sur les affaires emblématiques, telle que la décision du 2 février 2005 du Tribunal de Grande Instance de Pontoise, portant sur plus de 10000 fichiers échangés.
Maître Gitton ancrait son exposé dans la réalité des tribunaux, et affirmait ainsi que la tendance observable est plutôt à la condamnation. Le circuit, assez classique, passant par des plaintes, en général issues des syndicats professionnels, puis par des enquêtes de police ou de l'Armée (gendarmerie dans le cas de Pontoise), ne retire pas à ces affaires leur spécificité. En effet, le droit d'auteur est un des domaines les plus conflictuels du droit. Autrefois, les auteurs, les éditeurs, et les producteurs étaient majoritairement concernés. Avec l'apparition des réseaux, et des réseaux d'échange de pair-à-pair, les simples utilisateurs sont de plus en plus impliqués dans des affaires de ce type. Maître Gitton rappelait que le p2p n'entre en aucun cas dans le cadre de la loi Godfrain de 1989, punissant les intrusions dans des systèmes informatiques. Il insistait également sur le fait que les logiciels de p2p eux-mêmes ne peuvent être incriminés, mais bien la matière elle-même, c'est-à-dire les fichiers échangés, et encore pas tous.
D'autre part, même si la tendance est à la condamnation, les magistrats, fondamentalement garants des libertés individuelles, ont aussi tendance à modérer la loi pénale, en considérant Internet, avant tout, comme un « merveilleux outil/lieu d'échange et de communication » Il fallait aussi évoquer les exceptions légales prévues par le Code de la Propriété Intellectuelle, à l'article L.122-5, la copie privée, le droit de représentation dans le cercle familial et le droit de courte citation, pour en arriver aux fameux Digital Right Management, et autres mesures techniques de Protection. Selon la 4ième Chambre de la Cour d'Appel de Paris, dans une affaire opposant UFC-Que Choisir et des consommateurs à Canal +, ces DRM constituent une entrave à l'exercice de ces exceptions par les utilisateurs (notamment la copie privée), et ce, malgré une décision précédente en tribunal de Grande Instance qui justifiait ces protections techniques. Le producteur fut condamné, entre autre au retrait des supports incriminés, et au remplacement par des support ne mettant pas d'obstacles à un exercice paisible des exceptions légales. On le voit, la propriété intellectuelle, dans le droit français en tout cas, ne doit pas aller à l'encontre des droits élémentaires des utilisateurs, en réduisant, par exemple, les libertés individuelles.
Reste qu'en l'état, selon maître Gitton, le diffusion d'oeuvres protégées par le droit d'auteur sur Internet, sans l'accord des titulaires des droits, et même dans un cadre non monétisé, dans une économie du troc et de la mutualisation des ressources, à de fortes chances d'être jugée comme illicite devant les tribunaux. Il était aussi temps de signaler que, bien sûr, tous ces problèmes n'avaient plus lieu d'être dès lors que les auteurs diffusaient leurs oeuvres avec des licences Creative Commons par exemple.
En conclusion, la question était posée de savoir si les mécanismes de cession automatiques dans le cadre du droit d'auteur ne sont pas en fait des obstacles au lien et à l'échange entre les créateurs et leurs publics. Il faut aussi signaler qu'en juin 2005 aura lieu à l'Assemblée Nationale un débat portant sur les peines encourues en cas de « déplombages » de dispositifs DRM, qui pourraient être assimilés à de la contrefaçon. Un étudiant, évoquant les techniques permettant aux internautes de masquer leurs adresses IP lors d'échanges p2p, posait la question de l'attitude de la loi face à de telles pratiques. Pour Maître Gitton, il ne s'agit là que de problèmes de techniques informatiques qui ne sauraient changer l'approche juridique de la question.
La licence légale est-elle possible?
Guillaume Gomis, membre du comité éditorial de juriscom.net, se proposait d'expliciter la genèse de la licence légale, et d'en exposer les éventuels problèmes ou incompatibilités. C'était une occasion de rappeler ce qui fait réellement l'originalité du p2p, par rapport au système de diffusion « classique » Avec celle-ci, en effet, c'est le diffuseur qui choisit de délivrer tel ou tel contenu à tel ou tel moment. Avec les réseaux p2p, c'est bien l'inverse qui se passe. C'est l'internaute qui choisit les contenus, et le moment auquel il souhaite en disposer!
Dans le cadre de cette fameuse licence « légale », faut-il donc créer une exception propre au p2p, compte-tenu de sa spécificité et de son originalité? Cette exception p2p poserait quand même un certain nombre de problèmes, au vu des exceptions légales existantes et surtout du cadre dans lequel elles peuvent s'appliquer (cadre familial notamment...) Ou bien faut-il créer une espèce de « gestion collective obligatoire », passant par l'instauration d'un montant prélevé sur les abonnements aux Fournisseurs d'Accès Internet (FAI)? Cette taxe « légale » serait négociée sans l'intervention des pouvoirs publics, entre associations de consommateurs, sociétés civiles, ayant-droit et FAI, ces derniers devenant par là-même des sortes d'intermédiaires financiers. Mais si cette taxe « légale » entrait en vigueur, cela voudrait dire que les auteurs seraient contraints de voir leurs oeuvres circuler sur les réseaux p2p, d'accord ou pas d'accord, puisqu'il s'agit là de « gestion collective obligatoire »! Il s'agirait là d'une contradiction, une incompatibilité avec le droit d'auteur et sa conception personnaliste, dans laquelle l'auteur est seul souverain quant aux utilisations pouvant être faites ou non de ses oeuvres.
Que des sociétés civiles comme l'ADAMI ou la SPEDIDAM réfléchissent à des solutions qui ne visent pas seulement à éradiquer purement et simplement le p2p est tout de même très positif, et ces discussions et recherches de terrains d'entente doivent se poursuivre. D'autant que d'un point de vue technique, vouloir interdire la copie et la circulation de fichiers via les ordinateurs reviendrait à interdire...le numérique!
La libre circulation du savoir
Ludovic Pénet, vice président de l'APRIL (Association pour la Promotion et la Recherche en Informatique Libre), et directeur technique d'une start-up informatique, présentait les principes généraux du logiciel libre, et les enjeux y afférant. C'est la science économique qui dit que le commerce, tel que nous le connaissions jusqu'à présent, est basé sur le principe de « rareté » des biens de consommation. A l'ère du numérique, la capacité première des ordinateurs de créer des copies, puis des copies des copies, etc. remet en cause ce principe de rareté. Selon Ludovic Pénet, le développement et l'utilisation industrielle des Mesures Techniques de Protection et des Digital Right Management sur les fichiers et supports numériques ne vise qu'un seul objectif: rétablir la rareté, permettant ainsi au commerce traditionnel de se poursuivre indéfiniment. C'est malheureusement (ou heureusement!) sans compter avec la technique elle-même. En effet, plus les industriels inventent de nouveaux dispositifs de protection, plus les utilisateurs, souvent anonymes, inventent de nouveaux moyens de les contourner, de les « déplomber ». Les contrôles d'usage ne peuvent donc en aucun cas fonctionner, ce qui pousse les industriels à faire pression pour que le législateur pénalise le « déplombage » des DRM, de manière à, coûte que coûte, rétablir la rareté. Si l'on ajoute à cela l'extension continue des droits patrimoniaux (de 50 ans après la mort de l'auteur on est aujourd'hui à 70 ans, et on parle de 90 ans!), on est devant une volonté de contrôle absolu, y compris en ce qui concerne les idées elles-mêmes, et plus encore, les idées des idées, ou méta-idées! Ce processus de brevets à tout crin, qui fait courir un grand danger à la création et à l'inventivité dans le domaine logiciel, est une porte ouverte à un contrôle des contenus, incompatible avec nos démocraties.
Le logiciel libre, de son coté, assure et confère aux utilisateurs quatre libertés fondamentales:
1.la liberté d'utiliser le programme
2.la liberté de l'étudier, et de l'adapter à ses propres besoins
3.la liberté de le redistribuer
4.la liberté de l'améliorer, et de diffuser ses améliorations faisant ainsi profiter l'ensemble des utilisateurs. Ceci impliquant évidemment l'accès libre au code source des programmes.
Il s'agit bien de rendre le savoir et les ressources accessibles au plus grand nombre. Plutôt que des Mesures Technique de Protection, parfaitement vaines, on l'a vu, il faut s'appliquer à rendre les outils compatibles, c'est ce que l'on appelle l' « interopérabilité » Plutôt que de plate formes propriétaires et verrouillées, il est nécessaire d'installer des infrastructures « neutres », aussi bien dans le domaine des réseaux que du stockage, etc... Il s'agit là d'un véritable effort d'ouverture dans lequel le bien public, le service au public et les droits des utilisateurs sont plus que pris en compte: ils sont au centre de la problématique.
L'enjeu citoyen est en effet extrêmement important, notamment en ce qui concerne l circulation du savoir et de la connaissance. L'enjeu économique est également très présent, car l'économie du libre existe, et se décline dans toute sa diversité. Il s'agit également d'éviter les situations de monopole, toujours malsaines pour l'économie. Enfin, les enjeux juridiques sont nombreux, et, pour la plupart, visent à équilibrer les droits des auteurs et les droits des utilisateurs. Concernant la diffusion et les échanges de fichiers musicaux et de contenus autres que logiciels, Mr. Pénet pense que le débat devrait se poursuivre entre Creative Commons, art-libre et les autres, dans un esprit constructif et démocratique.
La SACEM et le p2p
Hubert Tilliet, directeur juridique à la SACEM venait ensuite exposer la position de sa société sur la question du p2p et du téléchargement. En guise d'introduction, Mr. Tilliet tenait à dire que, de son point de vue, le titre même de la réunion, « Le libre: la porte ouverte au téléchargement », pouvait prêter à confusion. En effet, cela peut s'appliquer à la circulation d'oeuvres protégées sur les réseaux p2p, mais cela peut aussi désigner la libre diffusion d'oeuvres sous licence Creative Commons, par exemple. La SACEM, non seulement connaît maintenant le phénomène de la libre diffusion, mais est aussi capable d'en parler avec une relative acuité.
Logiquement, Mr. Tilliet donnait ensuite l'objet social de la SACEM, qui est de gérer collectivement les droits des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique, et ce, pour tous types d'utilisations. La SACEM a par ailleurs signé plus de 80 accords avec des sociétés étrangères, ce qui explique que la très grande majorité des oeuvres diffusées sur les réseaux traditionnels (télédiffusion, radiodiffusion, etc.) figure à son répertoire. Par contre, la SACEM ne gère pas les droits des artistes interprètes en général gérés par les producteurs et les syndicats professionnels, ou d'autres sociétés civiles.
La position de la SACEM, en matière de p2p, est très claire, et sans surprise: si l'on doit parler de libertés, il faut se demander si celles des utilisateurs sont forcément compatibles avec celles des auteurs, des compositeurs et celles des éditeurs. D'autre part, on assiste, toujours selon la SACEM, avec le développement des réseaux p2p, à une atteinte au droit d'auteur et aux exceptions légales, notamment la copie privée. Selon Mr. Tilliet, la mise à disposition de fichiers, non acquis ou acquis, sur lesquels les utilisateurs n'ont aucun droit de diffusion, sans autorisation des titulaires des droits, est proprement illégale. Ainsi, selon la conception classique, l'analyse consistant à assimiler le téléchargement à de la copie privée est fortement contestable.
Compte-tenu des éléments qui précèdent, la SACEM ne souhaite pas mener uniquement des actions judiciaires. Elle continuera de le faire, sur des affaires emblématiques et des infractions caractérisées, mais elle fera porter ses efforts aussi sur la communication auprès du public. C'est notamment dans le cadre de la Charte signée en juillet 2004 avec les FAI, le ministère de l'économie et le ministère de la culture, et en attente de l'accord de la CNIL, que la SACEM souhaite mettre en place un système qui permettrait de délivrer aux internautes « en train » de télécharger ou de partager des fichiers des messages d'avertissement, portant sur les dangers encourus, et le tort faits aux ayant-droit, etc. La SACEM compte aussi sur les FAI pour intégrer une information fiable sur leurs sites en direction des abonnés, et pour que cette information figure à leurs Conditions générales d'Utilisation. Enfin, la SACEM mène un effort constant en vue d'augmenter de manière significative le catalogue des plate formes « propriétaires ». ce catalogue aurait augmenté d'environ 40% ces derniers mois, selon Mr. Tilliet. Concernant la licence légale, la SACEM n'y voit bien sûr que des inconvénients, dont le premier, et pas des moindres, serait la disparition pure et simple des plate formes « propriétaires » sur lesquelles elles compte beaucoup.
La bonne surprise, c'est le long moment consacré par Mr. Tilliet à Creative Commons, et l'analyse qu'il peut en faire. Selon lui, ces licences demeurent « un peu compliquées », et posent quelques problèmes, notamment sur le fait que les auteurs, paroliers, compositeurs, éditeurs et producteurs doivent être tous d'accord pour qu'un morceau commun soit diffusé sous licence Creative Commons. Concernant la possibilité pour un auteur adhérent à la SACEM de diffuser des oeuvres sous une de ces licences, la réponse est catégoriquement non, pour plusieurs raisons, ayant trait à l'objet social de la SACEM:
C'est de gestion collective qu'il s'agit, et l'analyse au cas par cas auteur par auteur, oeuvre par oeuvre sortirait de ce cadre collectif cette gestion, pour être collective, est ainsi rendue relativement simple, ce qui ne serait plus le cas dans l'optique d'autorisations particulières.
Un auteur SACEM qui souhaiterait diffuser des oeuvres sous Creative Commons, ou autre d'ailleurs, n'a pour l'instant que deux possibilités: renoncer à son projet ou démissionner de la SACEM! Celle-ci n'envisage d'ailleurs pas d'appuyer un quelconque projet qui viserait à modifier le droit d'auteur, et encore moins à modifier ses propres statuts. L'ordre du jour est bien plutôt à la transposition des directives européennes.
Un débat ouvert et détendu
Lors des questions des étudiants, un dialogue ouvert s'est installé entre les intervenants, auquel Mr. Tilliet a participé de manière tout à fait détendue et cordiale. Il est extrêmement positif et agréable de pouvoir échanger avec un représentant de la SACEM, qui plus est directeur juridique, sur ces importants aspects de la vie en société, sur les alternatives de libre diffusion, le logiciel libre ou encore Creative Commons. Comme il l'a précisé, la société qu'il représente est constituée sur un objet social, qu'il n'est pour l'instant pas question de remettre en cause. Ceci étant, le dialogue et le débat, dans une saine confrontation des positions et des idées, doivent toujours être encouragés. C'est exactement le cadre dans lequel s'est déroulée cette rencontre. Gageons que les négociations à venir, immanquablement, se dérouleront dans le même esprit d'entente cordiale.
Dominique Godon
20 mai 2005
Aller plus loin
- Le cabinet de maitre Gitton (2 clics)
- le site de l'APRIL (0 clic)
- jamendo (0 clic)
- musique-libre.org (1 clic)
- L'ADAMI (1 clic)
- La SPEDIDAM (0 clic)
# le raport entre le libre et le p2p ?
Posté par Erwann Robin (site web personnel) . Évalué à -4.
ca ressemble plus à un débat sur le téléchargement sur Internet que sur les licences libres.
à part eMule et gnutella je voit meme pas le lien entre le p2p et les contenus libres ...
et ca parle meme pas de wikipédia, lamentable !
[^] # Re: le raport entre le libre et le p2p ?
Posté par domo . Évalué à 1.
Le rapport entre wikepédia et le p2p je le voit moins par contre.
[^] # Re: le raport entre le libre et le p2p ?
Posté par briaeros007 . Évalué à 4.
[^] # Re: le raport entre le libre et le p2p ?
Posté par Antoine . Évalué à 10.
Bien sûr, la plupart des utilisateurs de licences Creative Commons sont sincères dans leur engagement. Mais le flou général dans le discours tenu sur ces licences entraîne de gros malentendus facilement exploitables.
[^] # Re: le raport entre le libre et le p2p ?
Posté par albert . Évalué à 2.
Et oui, meme si le droit international prime (ce qui a permis de faire valoir la gpl en allemagne), la CC est elle conforme au droit français et à 100%. Et ceci grace au CERSA ( http://www.cersa.org/(...) )
[^] # Re: le raport entre le libre et le p2p ?
Posté par Dominique Godon . Évalué à 0.
:o))
[^] # Re: le raport entre le libre et le p2p ?
Posté par Antoine . Évalué à 1.
(en passant, je trouve curieux qu'on donne crédit au CERSA pour réaliser une traduction de textes juridiques, mais qu'on ne fasse pas confiance aux juristes comme Mélanie Clément-Fontaine qui considèrent la GPL comme tout à fait utilisable sur le territoire français)
Or, pour ce qui est du flou hors-juridique, il suffit de lire un peu la liste cc-fr pour voir que beaucoup se posent des questions et qu'une clause comme "non-commerciale" ne fait pas l'objet d'une interprétation claire et partagée par tous :
http://lists.ibiblio.org/pipermail/cc-fr/2005-March/000335.html(...) (lire le thread en entier)
Et aussi un très intéressant thread sur la liste nettime (en anglais) :
http://amsterdam.nettime.org/Lists-Archives/nettime-l-0501/msg00006(...)
Mais bon, il faut d'abord avoir envie de s'échapper du discours soporifique sur le texte juridique des licences et la compatibilité-de-la-licence-Blabla-avec-le-droit-français (un des trolls favoris des gens qui ne s'intéressent qu'aux licences).
[^] # Re: le raport entre le libre et le p2p ?
Posté par Barnabé . Évalué à 6.
Pour l'instant, nous avons la liberté d'échanger du contenu libre par les réseaux de pair à pair, cette liberté est menacée car certains en usent pour échanger des fichiers de manière illégale, et quelques gros ayant-droit confondent le vol avec les moyens employés pour le commettre. C'est maintenant que se décide le devenir de cette liberté.
Tu as raison, il est nul cet article, il ne parle même pas de ma belle mère.
[^] # Re: le raport entre le libre et le p2p ?
Posté par Bruce Le Nain (site web personnel) . Évalué à 2.
Il s'agit d'un échange de données entre deux ou plusieurs unités (dans la majorité des cas des ordinateurs), sans que l'un devienne serveur.
Dans le cas du ftp, une machine lance un service ftp et les autres se connectent en tant que client. Ce n'est pas du p2p mais du client serveur.
Dans les données échangées il peut y avoir en effet des fichiers statiques, mais aussi des données dynamiques (comme de la voix sur IP)
Sachant que les données libres ont tout intérêt à être largement diffusées, la transmission de ces fichiers en pair à pair contribue à augmenter leur accessibilité, leur diffusion et leur durée de vie. En effet elle ne dépende plus (ou beaucoup moins, les données bittorent se servent d'un tracker par exemple) des capacités d'un serveur (souvent bénévole ou assiciatif). Les données propriétaires, elles, elles doivent avoir une diffusion contrôlée, limitée. Elles ont au intérêt à être conservées sur un serveur, contrôlé par le propriétaire de ces données, voire même à être inaccessible sur le réseau.
Le débat est le suivant : d'une manière générale le p2p est favorable au libre mais pas au propriétaire (pour skype, cette techno lui est plutôt favorabe). L'idéal serait que le p2p ne soit utilisé qu'à des fins légales. Mais ce n'est pas le cas. La question est : doit on défavoriser le libre en s'attaquant au p2p afin de protéger le propriétaire ou repenser la conception du propriétaire pour ne pas perdre les avancées du libre. La réponse semble être : faire prendre conscience des enjeux réels du p2p, ainsi que du piratage, et trouver des solutions en se défaisant du bourrage de crâne systé-médiatique qui associe le mots p2p et piratage
[^] # Re: le raport entre le libre et le p2p ?
Posté par Erwann Robin (site web personnel) . Évalué à 4.
pour moi c le meilleur exemple de documentation libre non ?
et puis, encore une fois, les contenus échangés en p2p sont souvent illégaux et le titre était fortement orienté la dessus
# Un enregistrement ?
Posté par Nicolas BENOIT (site web personnel) . Évalué à 5.
[^] # Re: Un enregistrement ?
Posté par Dominique Godon . Évalué à 2.
# Une vrais protection des droits de auteurs
Posté par Dalton joe . Évalué à 9.
Il y a des tas d'auteurs que je n'aurais jamais connu autrement.
De plus c'est une bonne méthode de sauvegarde et de diffusion de la culture, pas de toute les cultures, mais c'est déjà un plus qu'un moins.
Le problème avec cette répression c'est qu'elle ce place au dessus de tout, et qu'elle est aveugle.
Allez, mes 2 petits liens pour télécharger de la musique librement.
http://www.delcamp.net(...)
http://www.vynograd.net/html/sound_frameset.htm(...)
Y en a plein internet de comme ça.
# Le Glas Du Paf
Posté par Bruno Coudoin (site web personnel) . Évalué à 10.
Moi ce qui m'interpelle c'est le refus de la SACEM sous couvert de complexité de permettre aux auteurs de diffuser leurs oeuvres comme ils l'entendent. Avec la SACEM c'est tout ou rien, marche ou crève et pour la plupart des artistes, c'est même marche pas et crève.
Comment expliquer, pour le cas de Godon et de la licence qu'ils ont choisit qu'ils ne peuvent pas avoir droit à la protection de la SACEM. En quoi cela complique les choses de la SACEM. C'est clair, Godon utilise la licence NC (Non Commercial). La sacem ne gère que les diffusions commerciales de la musique (même si elle voudrait contrôler les diffusions non commerciales (le DRM, procès P2P), ne n'est que difficilement les cas.
Pourquoi si une radio diffuse Godon ne devraient-t-il pas être rémunéré par la SACEM. Ne le pouvant pas, ils doivent alors gérer les droits eux mêmes, compter les passage de disques, relancer les radios... impossible pour un groupe, c'est un métier et c'est plus de la musique.
On est devant un vrais casse tête, une radio ne peut diffuser Godon car elle n'a pas les droits et Godon ne peut pas donner simplement les droits parce que c'est trop compliqué.
On le voit, la SACEM roule pour les majors, pas question de casser la machine a billet même si elle est injuste et ne permet qu'à une infime partie d'en vivre. Pas question aux auteurs de vivre, de se faire connaître, en dehors de leurs griffes.
Comment sortir de cette situation, je ne sais pas mais ce dont je suis sûr c'est qu'il faut encourager les groupes ayant cette démarche. C'est une lueur d'espoir, dans le système médiatique actuel.
C'est le glas du paf.
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par erik_lallemand . Évalué à 5.
Question serveurs et programmation avancée, j'admets tout de suite être une chèvre... donc ne m'en veuillez pas pour l'innocence des propos suivants :
n'est-il pas possible de mettre au point un serveur de licence, ou serveur de musique qui transmet et comptabilise des droits de licences à destination des radios?
Est-ce qu'une association (type loi 1901) ne pourrait pas gérer un tel serveur, en prélevant sur les revenus le strict nécessaire pour ses frais de fonctionnement, avant de redistribuer le reste des revenus selon un mode accepté par les artistes partenaires?
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par briaeros007 . Évalué à 4.
est ce que c'est par exemple
chaque radio se connecte au serveur avec un login/mdp
Elle download ce qu'elle veut. et a la fin du mois la facture tombe , suivant bien entendu le prix de chaque chanson , et differents tarifs de groupes possibles (si ils ont diffuse un album complet alors moins cher etc...).
Ensuite la repartition des revenus entre les artistes et l'assoc c'est une question qui n'est pas informatique :-D , mais il est tout a fait possible de savoir aussi a la fin du mois combien doit recevoir chaque artiste.
Ca oui c'est possible ; mais il y a un problème c'est que pour diffuser les radios ne paient pas tout le temps; les majors leurs font ce cadeau pour permettre de faire leurs pubs (qui a dis du bourrage de crane?).
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par erik_lallemand . Évalué à 2.
C'est effectivement ce que j'avais en tête.
Si les majors font des cadeaux (ca ne me choque pas... c'est normal comme technique marketing), une association telle que décrite plus haut pourrait faire de même. En tant qu'assoc' loi 1901, ses frais son + réduits et elle doit pouvoir faire face. Par ailleurs, l'état a instauré des quotas sur les chansons francaises.
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par renoo . Évalué à 1.
http://www.diogene.ch/fuckshowbiz/index.php?2005/04/02/47-demission(...)
Sur les pratiques de ces sociétés.. peut etre que la contre-facon n'est pas la ou on la cherche : et si l'indic était le coupable ?
http://www.01net.com/article/171713.html?rub=(...)
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Thomas Petazzoni (site web personnel) . Évalué à 6.
Ce qui est critiqué, ce n'est pas le choix de la licence en lui-même : chacun est libre d'utiliser la licence qui lui convient pour distribuer ses créations, qu'elle soit libre ou non.
Ce qu'on reproche à la licence Creative Commons by-nc-nd, c'est de surfer sur la vague du Libre, alors qu'il ne s'agit pas d'une licence Libre, ni du point de vue de la FSF, ni du point de vue de l'OSI, ni du point de vue de Debian. Godon a tout à fait le droit de distribuer sa musique sous by-nc-nd, c'est une excellente chose, mais je trouve dommage qu'il déclare faire de la musique Libre.
Le Libre a pu fonctionner parce que les créations étaient modifiables et améliorables par d'autres, et que la redistribution de ces modifications était autorisée. Avec la musique de Godon, cette ouverture n'existe pas.
Bref, encore une fois, ce qui me gêne, ce n'est pas le choix de la licence en lui-même, c'est de faire croire et de s'appuyer sur la mode du Logiciel Libre pour promouvoir ses créations. Mais je ne jette pas la pierre à Godon en particulier, c'est tout le mouvement Creative Commons qui fait cet amalgame.
Comme je le disais sur mon modeste blog (http://thomas.enix.org/Blog-20050114001919-Libre(...) ), une musique qu'on peut librement redistribuer mais pas modifier se rapproche beaucoup plus du freeware que du Logiciel Libre.
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Dominique Godon . Évalué à 4.
Des le départ, on a reproché à Godon de se planquer derriere des licences libres pour faire sa promo. Que cet argument ressorte aujourd'hui est plus que surprenant quand on connaît l'engagement du groupe sur le front de la "musique en libre diffusion"
Voilà. A aucun moment, jamais, en aucun cas, le groupe n'a dit faire de la "musique libre". la musique est en libre diffusion, c'est ce que nous permettent les licences Creative Commons. mais ça ne s'entend pas dans le son lui-même, et heureusement. La musique en libre diffusion n'est pas un "style" de musique. C'est un mode de diffusion.
Que des Antoine pitrou dénigrent de manière systématique en essayant de faire passer le groupe pour ... euh ... je sais pas pourquoi d'ailleurs, quelquefois j'ai la sensation que c'est dénigrer pour dénigrer, je le déplore, mais franchement je n'en tiens plus compte. et je ne vais pas aller faire un panorama des messages de dénigrement du même sur ..... bon allez soyons sérieux tout le monde s'en fout...
Sur le fait que l'on ne puisse pas modifier la musique de Godon, c'est aussi faux.
Dantan, revolution Sound records, se sont penchés sur le bazar et ont pondu lurs trucs, alors bon, on aime on aime pas, mais on ne nie pas l'existence, à moins que ce ne soit pas la même planète!!
a écouter là: http://godon.org/popups/jukebox.php(...)
c'est de faire croire et de s'appuyer sur la mode du Logiciel Libre pour promouvoir ses créations. Mais je ne jette pas la pierre à Godon en particulier, c'est tout le mouvement Creative Commons qui fait cet amalgame.
mais c'est quand même incroyable cette parano! Alors je résume: en fait, Creative Commons est une entreprise (probablement commerciale à vos yeux) planétaire, qui permet aux musiciens groupes artistes écrivains en devenir de faire leur promotion sous couvert des principes du logiciel libre, alors qu'en fait z'en ont rien à faire du logiciel libre, ce qui les interesse, c'est la gloire, l'argent et la drogue, parce que le rock'n'roll etc....
pardonnez-moi, je dois vraiment avoir les pieds sur terre, mais je ne trouve pas cela tres serieux :o)
ceci dit, s'il y en a qui doute de l'engagement de godon en général et du mien en particulier, let's discute de tout cela autour d'un verre un de ces quatre.... apres un concert de "musique en libre diffusion" par exemple...
@+
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 5.
Non, un CC "nc"n'est _pas_ libre de diffusion. C'est même un frein énorme à la diffusion.
Parce que nc est vague et par exemple interdit :
- la diffusion sur CD lié avec un magasine
- la diffusion sur un site web qui fait de la pub pour vivre
Bref, c'est du niveau d'un freeware avec quasi interdiction de redistribution (sauf à ses amis quoi). Parce des intermédiares qui ne sont pas un tout petit peu commercial, je ne connais pas.
Mais bon, comme dis plus haut, tu fais ce que tu veux avec tes licences.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Dominique Godon . Évalué à 2.
je me pose une question, en passant: as-tu lu la fameuse licence qui selon toi freine la diffusion? et accessoirement, les 31000 fichiers téléchargés sur godon.org, c'est le webmaster, tout les matins qui fait tourner le compteur, à la mano? ah d'accord, je vois je vois...
Parce que nc est vague et par exemple interdit :
- la diffusion sur CD lié avec un magasine
- la diffusion sur un site web qui fait de la pub pour vivre
Non non non et non!! mais c'est quand même pas compliqué de s'enfoncer dans le crâne que rien n'est interdit!! c'est soumis à autorisation de l'auteur. mais dans quel pays vivez-vous? personnellement je vis dans un état de droit, et de droit d'auteur. dans nos juridictions, l'auteur est souverain sur les utilisations pouvant être faites de ses oeuvres. Vous allez bientôt faire passer cc pour la SACEM!! ah mais en fait je savais pas, c'est la même chose en fait, SACEM CC même combat, n'est-ce pas? Et donc, la clause cc permet, oui, je dis bien, permets aux auteurs de vivre. il y a peut-être un probleme avec le fait que des auteurs puissent vivre?
en fait, je ne comprends pas bien où vous voulez en venir. quel est le but, exactement?
@+
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Antoine . Évalué à 3.
Oui, et alors ? C'est exactement la même chose pour Lorie et Jean-Jacques Goldman...
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Dominique Godon . Évalué à 1.
il y a une différence: eux n'accordent jamais d'autorisations, car au départ, ce que la SACEM devait faire c'était gérer les droits de ses auteurs sous mandat. elle était mandatée pour cela. petit à petit le mandat s'est transformé en une dépossession pure et simple des droits, et les auteurs n'ont plus leur mot à dire...
dans le monde cc et de la libre diffusion, les auteurs accordent les autorisations et plutôt deux fois qu'une, d'ailleurs. D'ailleurs, comme tu le dis, magnatune n'existe pas vraiment en fait c'est une entreprise de propagande planétaire pour faire passer les vessies pour des lanternes... (je pousse un peu mais bon...)
MDR
j'aime quand tu sors de l'attaque personnelle pour aller sur un terrain que tu connais bien, Antoine, la musique, le droit d'auteur, les statuts de la SACEM, la jurisprrudence, etc... ça change :o))
@+
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Antoine . Évalué à 2.
Hein ? Merci de ne pas me mettre dans la bouche des paroles que je n'ai pas prononcées...
Pour le reste, cf. la réponse de Nico en-dessous.
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Dominique Godon . Évalué à -2.
ça devient ridicule, donc bon...
:)
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 6.
Tu as adore le mix on dirait...
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 6.
Si tu ose sortir un truc pareil, c'est que tu n'a rien mais rien de rien compris au libre.
Ce que tu viens de sortir comme argument, c'est un peu comme si tu disais pour ouvrir un porte, il suffit d'appuyer dessus.
Dans le copyright, évidement que tu fais ce que tu veux avec accord de l'auteur. Tout passe par lui !!! Mais le principe d'une licence libre est de ne _pas_ dépendre de la bonne volonté de l'auteur !
Le fait que tu mets toutes les licences CC dans le même panier montre également que tu mélanges tout. Je parlais strictement et exclusivement des licences Creative Common NON COMMERCIAL (nc doit être trop petit pour être lu)
en fait, je ne comprends pas bien où vous voulez en venir. quel est le but, exactement?
On n'aime pas que l'on mélange torchon et serviette. Je signal juste que les clauses nc rendent la licence non libre _et_ rend l'oeuvre chiant à diffuser.
Que tu inclus ma remarque avec les autres critiques, c'est ton problème. Je signal juste que toutes les licences CC ne se valent absolument pas. Et je signal aussi que tu fais ce que tu veux de tes oeuvres mais comme dis plus haut , cela ressemble plus à du shareware qu'au libre.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Dominique Godon . Évalué à -3.
:)
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par renoo . Évalué à 1.
Je ne vois absolument pas le rapport avec un état de droit. D'autre part, il y a des limitations à la souveraineté et aux caprices des auteurs (discrimination ...) et heureusement. Les droits d'auteur ne sont pas un droit fondamental ils ne sont la que pour favoriser la création artistique, ces droits sont un choix politique et ils peuvent toujours être remis en cause.
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par BohwaZ (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4.
Bon quand vous aurez finit de blablater dans le vide en hurlant à droite à gauche que CC c'est pas libre (tiens ça c'est un scoop) et de vous plaindre que vous pouvez pas repiquer le boulot des autres à des fins commerciales sans demander l'autorisation (oooohhh c'est toujours très dur d'envoyer un mail/passer un coup de tél surtout que des fois le mail est plus valide dieux du ciel!), vous pourrez ptet passer votre temps à produire vous-même du contenu libre, puisque les autres "ils font que du pas libre les méchants".
Faut comprendre que la liberté c'est aussi la liberté de demander avant de piquer. On appelle ça le dialogue, mais bon c'est vrai c'est trop long/compliqué...
Quand on est pas content de ce que font les autres, on le fait soi-même. Tiens vous voulez de la musique libre au sens GPL, ben y'en a plein ici: http://bohwaz.free.fr/(...) Ah ah oui ça vaux pas grand chose mais si cette musique avait une seule chance de faire des sous, elle serait sous CC-nc parce que bon, moi mon boulot j'aime bien qu'on l'écoute mais j'aime pas qu'on le vende sans me reverser quoi que ce soit ni me demander l'autorisation (pour moi c'est du vol).
Bref, plutôt que de répandre votre propagande, bougez-vous, produisez du contenu, ça sera plus positif que troller pour trois bouts de ficelle.
« Je vois bien à quels excès peut conduire une démocratie d'opinion débridée, je le vis tous les jours. » (Nicolas Sarkozy)
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Antoine . Évalué à 3.
Je me demande comment feraient Debian et Wikipédia s'il fallait demander l'autorisation à chaque fois qu'on reprend un contenu "libre" dans une compilation vendue par exemple à prix coûtant, ou qu'on veut en réaliser une oeuvre dérivée.
et de vous plaindre que vous pouvez pas repiquer le boulot des autres à des fins commerciales
Ou comment voir le problème par le bout de la lorgnette. Reprendre un contenu pour le modifier, le packager et/ou le redistribuer, ce n'est pas simplement "repiquer le boulot des autres". Ou alors tu n'utilises pas de distributions Linux parce que tu penses que ce sont des projets parasites ?
Bref, plutôt que de répandre votre propagande, bougez-vous, produisez du contenu, ça sera plus positif que troller pour trois bouts de ficelle.
Voilà vraiment le degré zéro de l'argumentation. En passant, si tu penses que c'est un argument valable, tu devrais peut-être te l'appliquer...
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par BohwaZ (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.
Ou comment voir le problème par le bout de la lorgnette. Reprendre un contenu pour le modifier, le packager et/ou le redistribuer, ce n'est pas simplement "repiquer le boulot des autres". Ou alors tu n'utilises pas de distributions Linux parce que tu penses que ce sont des projets parasites ?
Je te parle d'utilisations commerciales. Pour moi faire du commercial c'est pas contribuer au truc. De même, une compile à prix coûtant n'est pas du commercial à mon sens. Par contre si c'est une compile de pub pour les chips Vico (C) (R) TM je serais moins enclin à dire oui, même en étant payé en retour, parce que mes créations sont un acte politique aussi.
Voilà vraiment le degré zéro de l'argumentation. En passant, si tu penses que c'est un argument valable, tu devrais peut-être te l'appliquer...
Heu c'est bien ce que je fait. La musique que je fait, je la fait parce que personne ne l'as déjà faite. Et je la diffe sous art libre parce que c'est plus simple pour une création qui n'a aucun potentiel commercial. De même je fait des logiciels sous licence GPL, des logiciels sous licence CC By-Nc-Sa en fonction du temps que je passe dessus et de leur utilisation. Je me vois mal passer le logiciel sur lequel je bosse depuis maintenant 3 ans plusieures heures par semaine sous une licence libre au sens GPL, je refuse que quelqu'un fasse du fric avec mon boulot, qu'il paye un dév pour faire un équivalent ça sera plus juste amha.
Mais troller en disans "bla bla c'est pas libre gna gna gna" ça apporte rien, zéro, que dalle.
« Je vois bien à quels excès peut conduire une démocratie d'opinion débridée, je le vis tous les jours. » (Nicolas Sarkozy)
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Antoine . Évalué à 1.
Pour toi peut-être. Mais au sens de la clause "commercial" des CC, ça l'est probablement (si j'en comprends bien les termes).
Par contre si c'est une compile de pub pour les chips Vico (C) (R) TM je serais moins enclin à dire oui, même en étant payé en retour, parce que mes créations sont un acte politique aussi.
Dans ce cas ne fais pas du libre, y compris en logiciel. :)
Le libre est un acte politique, mais pas du genre d'actes qui se résume à vouloir interdire à ses ennemis ce qu'on autorise à ses amis.
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Éric (site web personnel) . Évalué à 4.
> résume à vouloir interdire à ses ennemis ce qu'on autorise à ses
> amis.
Euh .... pourtant c'est un peu le principe du copyleft : autoriser à ceux qui font pareil que toi et refuser aux autres.
"On" lui fait bien dire tout et son contraire au "libre" sur ce site. Le jour où les gens arrêteront de dire "le libre c'est ...." en parlant de leur philosophie qu'ils mettent derrière, on aura fait un grand pas dans la compréhension mutuelle.
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par William Steve Applegate (site web personnel) . Évalué à 2.
Mais le Libre, ce n'est pas que le copyleft : Apache, X11, *BSD, tout ça c'est libre aussi.
> "On" lui fait bien dire tout et son contraire au "libre" sur ce site
Hélas :-(
> Le jour où les gens arrêteront de dire "le libre c'est ...." […] on aura fait un grand pas
C'est pourquoi il y a d'excellentes définitions qui existent déjà : les « quatre libertés » de la FSF, l'OSD, les DFSG sont très bien AMHA, et elles évitent les amalgâmes avec des trucs comme les CC-NC ou CC-ND. Et si on s'en tenait à elles ?
Envoyé depuis mon PDP 11/70
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Antoine . Évalué à 2.
Tu n'as pas l'impression de répondre à côté de la plaque ?
J'ai dit : "pas du genre d'actes qui se résume à vouloir interdire à ses ennemis ce qu'on autorise à ses amis".
Tes amis sont uniquement ceux qui font pareil que toi, et tes ennemis sont ceux qui ne font pas pareil que toi ?
Bohwaz parlait d'interdire à Vico d'utiliser ses oeuvres. Il ne précisait pas "en les passant sous une licence non-libre".
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par lin986 . Évalué à 0.
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Thomas Petazzoni (site web personnel) . Évalué à 9.
Ce qui me dérange un peu dans Creative Commons, c'est qu'on met dans un même sac plusieurs licences qui n'offrent pas du tout les mêmes libertés. Bien sûr, chacun peut se faire son avis, choisir la licence en fonction de l'oeuvre à distribuer. Mais pour beaucoup de nouveaux venus, il est très difficile de comprendre toutes ces histoires de licence, et beaucoup sont attirés par les licences de type non-commercial ou non-modifiable, tout en pensant qu'ils font des choses dans l'esprit du Libre.
Toi, tu sais très bien ce que tu fais, tu fais de la libre diffusion, c'est une excellente chose. Mais beaucoup pensent à mon avis faire du "Libre" avec une licence NC ou ND. C'est juste un manque d'information que je regrette, pas l'existence des Creative Commons.
Au contraire, j'ai au départ trouvé l'initiative Creative Commons excellente : plusieurs licences pour faire son choix, des explications claires et simples sur les droits associés à chaque licence. Je trouve toujours que l'initiative est intéressante, je reproche juste un manque d'information sur les conséquences de l'utilisation de NC et ND, que les auteurs puissent choisir en connaissance de cause.
Encore une fois, je n'ai rien contre Godon, je respecte tout à fait ton choix de licence, tu l'as fait en connaissant les tenants et abouttissants de la question. J'essayais simplement de répondre à Bruno sur les fameuses critiques faites aux licences CC, apparemment, je me suis mal exprimé ;-)
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par LeRat . Évalué à 3.
Je sais, j'ai qu'à contribuer, mais je trouve que ce serait le minimum d'indiquer au premier regard de quelle licence il s'agit, tant elles sont éloignées...
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Antoine . Évalué à 5.
Allons sur la page officielle de Godon (http://www.godon.org/).(...)
Le titre de la page d'accueil est :
« Le groupe Godon, musique libre, rock libre, rock français »
Le descriptif de cette page (dans les champs meta) est :
« Le groupe de rock libre Godon, grace aux licences libres creative commons, encourage au libre telechargement de la musique et des contenus. »
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Dominique Godon . Évalué à 1.
par contre licence libre creative commons oui ça c'est daans la description parce que je le pense vraiment, ce sont des licences libres, par rapport au modèle propriétaire, il n'y a pas photos. Et sincèrement, et encore une fois, je ne reconnais pas à debian ou à la fsf une quelconque autorité pour me dire quand je peux dire le mot libre ou non.
je ne suis pas programmeur.
je suis musicien.
qu'on se le dise...
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Jean-Sébastien Samson . Évalué à 6.
oui, alors Antoine, il se trouve que godon.org est un site web, et que le but c'est que des internautes le visitent. Et cette fréquence du mot libre dans le titre de la page permet une bonne indexation par les moteurs, entre autres google.
J'espere que c'est ironique (ca ne me semble pas evident).
mais je t'entends d'ici dire oui tu te sers du libre pour faire du blé et pour faire ta promo!!!
Si le paragraphe plus haut n'etait pas de l'ironie, je dirais que Antoine a dans ce cas parfaitement raison.
par contre licence libre creative commons [...] Et sincèrement, et encore une fois, je ne reconnais pas à debian ou à la fsf une quelconque autorité pour me dire quand je peux dire le mot libre ou non
Pour la musique, pourquoi pas. Pour ce qui est des licences, certainement pas.
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Dominique Godon . Évalué à -1.
je suis un homme libre, tu as un problème avec ça?
tu crois, après ce que j'ai dit, que je vais m'en remettre à Antoine pour me demander si ce que le groupe pratique sur son site web est éthique ou pas?
Pour la musique, pourquoi pas
donc, restons-en là stp
@+
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Guillaume Knispel . Évalué à 6.
je fais du rock libre, tu as un problème avec ça?
je suis un homme libre, tu as un problème avec ça?
Tout à fait d'accord,
Or :
licences libres creative commons
Que tu emplois le mot libre à ta guise pour ce qui est de ton statut et de ta musique, pourquoi pas, mais concernant des licences ce mot à un sens précis. Dire d'une licence NC qu'elle est libre est un contre-sens. T'a cas inventé un autre mot pour désigner ce que tu souhaite désigner, pcq employer le mot libre va engendrer des problème de communication entre ce que tu souhaite dire, et ce que les gens comprennent qui est différent de la réalité.
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Éric (site web personnel) . Évalué à 3.
Ce mot a un sens. Il n'est pas précis, c'est une notion, avec son lot de subjectivité. Cette notion s'applique à tout et n'importe quoi, licences comprises.
Que quelqu'un, fut-ce la FSF, se soit essayé à définir en critère objectif ce que pour lui voulait dire le mot "libre" appliqué aux licences, ne "réserve" certainement pas le terme. Ce n'est pas une marque commerciale.
> T'a cas inventé un autre mot pour désigner ce que tu souhaite désigne
C'est exactement ça, si la FSF voulait avoir un terme qui ne prête pas à interprétation et qu'on ne puisse pas lui "prendre" c'est à elle d'utiliser un mot nouveau, une marque. Ce n'est certainement pas à tous les autres d'éviter d'utiliser un terme aussi important générique et chargé de sens que "libre".
Autant quand on s'adresse à des informaticiens je veux bien que le contexte fasse que "logiciel/licence libre" se prenne dans le sens strict de la FSF, autant quand on s'adresse à monsieur tout le monde il est hors de question qu'on évite la notion "libre" uniquement parce que quelqu'un a voulu décider ce que ça voulait dire pour lui.
Non, la FSF n'a pas le monopole de la liberté.
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Jean-Sébastien Samson . Évalué à 3.
Deux poids, deux mesures...
--
JS
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Éric (site web personnel) . Évalué à 1.
Quant à moi, ton exemple est probablement un peu trop virtuel, mais je pense avoir suffisament montré ici que oui, si MS avait utilisé ce même mot dans un contexte acceptable, j'aurai refusé la critique de la même manière.
Bref, je ne comprend pas le "deux poids deux mesures" de ton commentaire. A qui fais tu référence ? sur quelles bases ?
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Jean-Sébastien Samson . Évalué à 2.
Ben, justement. Je pense qu'il y en aurait eu beaucoup d'autres (en plus des mêmes parce que sinon, là, je comprends plus rien).
Sur le fond, je pense effectivement que RMS s'est approprié le mot libre et que c'est un qualificatif partisan (le meme genre d'usurpation que RMS denonce d'ailleurs dans l'emploi des termes "propriete intellectuelle" ou "piratage") qui pourrait être utilisé avec une autre acception.
Mais ca fait un bout de temps que le terme existe, dans un domaine assez restreint finalement et que les gens assimilent clairement à la FSF et consorts. Dans ce contexte, utiliser le mot libre pour un sens différent, c'est un peu profiter de l'effet de pub pour faire passer des choses différentes et c'est un peu malhonnête.
C'est un peu comme si Leclerc (par exemple) sortait des produits "équitables" en précisant (en toutes petites lettres) que ca signifie que les prix des produits sont tellement bas que tout le monde a les moyens de les acheter. Oui, c'est équitable mais ce n'est pas ce que l'on entend généralement par commerce équitable.
Quant à moi, [...] oui, si MS avait utilisé ce même mot dans un contexte acceptable, j'aurai refusé la critique de la même manière.
Bref, je ne comprend pas le "deux poids deux mesures" de ton commentaire [...]
Bon ben tu es cohérent, je t'en félicite. J'ai mal supposé et retire donc cette phrase. Je ne suis cependant pas sûr que tout le monde aurait eu cette cohérence.
--
JS
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Guillaume Knispel . Évalué à 7.
Encore une fois il y a tentative de retourner le débat par l'argument fallacieux que la notion de libre n'est pas reservé alors meme que je NE PARLE PAS de la notion de libre.
Monsieur tout le monde parle couremment de licences / logiciels libres ?
C'est uniquement sur ce point que ce terme est rentré dans l'usage de manière totalement non ambigue a mon avis, avec les 4 lois. Je n'ai jamais prétendu que le mot était reservé ou quoi que ce soit, mais l'employer pour désigner autre chose que sa signification courante dans ce contexte n'est a mon avis pas une bonne idée car cela peut porter à confusion (et c'est ce que ca fait en se moment meme apres tout !!!). Quand à conseiller à la FSF de changer de mot 20 ans apres alors que des millions de personnes l'utilisent avec ce sens dans CE contexte (je repete que je ne parle que des licences / logiciels), c'est du foutage de gueule et de la mauvaise fois.
Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas se contenter de dire que la musique en question est librement / gratuitement téléchargeable, ou encore librement partageable, ou que sais-je, sans se referer a cette notion de licence libre qui pour la majorité des personnes sachant ce qu'est une licence libre va creer un contre sens dans leur esprit. Si demain MS décide d'appeler "libre" son programme de licences shared source en disant que le mot n'est pas reservé, vous reagiriez comment ?
Plus précisement pour cette raison je crains que l'emploi de cette designation de licence libre ne vise justement qu'a creer une telle confusion, étant donné que ca ne sert à rien pour les personnes ne sachant pas ce qu'est une licence libre et que ca necessite des pages et des pages de commentaires pour en préciser le sens pour les personnes qui savent ce qu'est une licence libre.
Est ce si honteux que cela de dire que la CC nc n'est pas une licence libre ? C'est un simple détail technique. Ca n'hote rien à l'interet de la licence en question, bien plus permissive que les modes de distribution habituels de la musique. Si c'est le choix de l'auteur il faut le respecter, et personellement je ne peux que l'encourager à continuer à diffuser ce qu'il fait d'une manière au moins aussi sympa, mais je ne vois pas en quoi le fait de contester la désignation technique de libre en ce qui concerne cette licence soit quelque chose de scandaleux et fasse de moi ou de quiquonque un monopolisateur de la _notion_ entière de liberté.
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Éric (site web personnel) . Évalué à 2.
Non, mais monsieur tout le monde, s'il sait ce qu'est une licence, peut être capable de se faire sa propre représentation de ce qu'est la notion de "libre" accolée au terme licence.
Je dirai même qu'il y a de bonnes chances que monsieur tout le monde quand il lit "licence libre" comprenne à peu près ce qui a été exprimé ici et pas ce qu'entend par là la FSF.
> autre chose que sa signification courante dans ce contexte
Sauf que justement, tu l'as dit plus haut : monsieur tout le monde ne parle pas courrament de ça. Il n'y a pas de signification courante en dehors du cercle des informaticiens.
Les gens comprendront la connotation du terme libre, pas la définition de la FSF, et c'est justement ce qu'a voulu exprimer l'auteur.
> Quand à conseiller à la FSF de changer de mot
J'ai dit ça ? non, j'ai dit que s'ils voulaient réserver un usage il auraient du choisir un terme nouveau. Là ils utilisent un terme très générique et très chargé, ils se doivent d'accepter qu'il soit utilisé comme tel indépendament de ce que eux ont voulu mettre derrière.
> Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas se contenter de dire
> que la musique en question est librement / gratuitement
> téléchargeable
Moi non plus. C'est certainement une solution acceptable par tous. Mais ce n'est pas pour ça qu'il faut affirmer que le terme licence libre est là pour faire l'amalgame et surfer sur le libre version FSF (d'autant plus que tu dis toi mêem que monsieur tout le monde ne connait pas courrament les licences libres, donc on ne peut pas surfer sur quelque chose qu'il ne connait pas).
> Plus précisement pour cette raison je crains que l'emploi de cette
> designation de licence libre ne vise justement qu'a creer une telle
> confusion, étant donné que ca ne sert à rien pour les personnes ne
> sachant pas ce qu'est une licence libre et que ca necessite des
> pages et des pages de commentaires pour en préciser le sens
> pour les personnes qui savent ce qu'est une licence libre.
J'aurai dit le contraire. Pour monsieur tout le monde ça a un sens, qui n'est pas celui de la FSF mais ça a un sens tout de même. Pour eux il est tout à fait justifiable de marquer licence libre.
Pour les informaticiens qui connaissent la FSF, je pense que très très peu d'entre eux ne connaissent pas CC, et ne se rendent pas compte que ça ne respecte pas les notions de la FSF. Il n'y a aucune confusion pour eux.
Où est ta confusion ? ce qui apporte la confusion ce sont plutot les gens comme toi qui viennent dire "non ce n'est pas libre" en faisant référence à la FSF, et où là il faut des explications sur ce qu'on appelle libre, pourquoi, le contexte ...
> Est ce si honteux que cela de dire que la CC nc n'est pas une licence libre ?
Certainement pas. Et quand je lis ca sur linuxfr je comprend très bien ce que ça veut dire (pas suivant les règles de la FSF). Mais sur un site généraliste qui ne s'adresse pas à un publique informaticien et en dehors du contexte de la FSF, ce n'est pas honteux non plus d'utiliser le terme libre dans sa définition "normale" sans forcément faire référence à la FSF.
> C'est un simple détail technique
Technique ? mais pour 99.99% des gens le terme "libre" n'a rien de technique justement. Et je ne veux pas limiter l'usage des 99.99% juste parce que quelques informaticiens ont décidé de règles concrête sur ce que doit ou ne doit pas être le libre dans les licences/logiciels.
> je ne vois pas en quoi le fait de contester la désignation technique
> de libre en ce qui concerne cette licence soit quelque chose de
> scandaleux et fasse de moi ou de quiquonque un monopolisateur
> de la _notion_ entière de liberté.
Parce que tu n'es pas en train de dire "ce n'est pas libre (suivant la FSF)", ça tout le monde est d'accord. Tu es en train de dire "on ne doit pas utiliser le terme libre pour une licence/logiciel si ça ne respecte pas ce qu'a dit al FSF". Ce n'est pas ça monopoliser le terme de libre ?
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Antoine . Évalué à 3.
Monsieur tout le monde ne sait absolument pas ce qu'est une "licence" (mis à part le diplôme). Je suis à peu près sûr que la compréhension de la notion de licence juridique est restreinte aux milieux où c'est un outil militant, c'est-à-dire le milieu du libre et les milieux connexes.
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par briaeros007 . Évalué à 3.
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Psychofox (Mastodon) . Évalué à 5.
Tout ce que je peux dire, c'est que c'est vraiment désolant de voir 15km de troll à propos d'un groupe qui fait une telle soupe ^_^. Non seulement la musique est mauvaise, mais en plus c'est mal mixé à en faire baver des enceintes...Pis je vois pas l'interêt de fournir les paroles en double ormat openoffice et word alors que le texte n'est même pas formaté. oh si, le titre est souligné, en gras et au milieu, ooouaaaaoooouuu ;). C'est si dur de proposer un simple fichier texte ?
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Psychofox (Mastodon) . Évalué à 4.
C'est terrible de dire ça quand on fait une pâle copie du rock pleurnichard français dont on nous bassine les oreilles depuis presque 10 ans...
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Dominique Godon . Évalué à -2.
que tu n'aimes pas Godon, soit, tant mieux tant pis, mais encore une fois, je ne vois pas bien ce que viennent faire tes attaques frontales ici. Tu n'es pas obligé de lire le dossier de presse, si tu n'aimes pas le fait que divers formats de documents soient proposés, c'est ton droit le plus strict, y a pas de soucis.
mais dis-le au bon endroit, s'il te plaît. donc pas ici, dans ce thread-là. ou alors c'est pour jeter un discrédit sur le travail du groupe, pour aller dans le sens du troll, genre "non seulement ils utilisent une licence "palibosensfsf", mais en plus, je n'aime pas ce qu'ils font, donc, j'ai raison, nous avons raisons, nous sommes les meilleurs".. 'scuse, mais on peut l'entendre comme ça...
@+
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 2.
Par contre licence libre creative commons oui ça c'est daans la description parce que je le pense vraiment, ce sont des licences libres,
Tu viens d'avouer ce que l'on te reproche ! Tu joues l'amalgame à fond pour tirer partir de l'image du libre, et surtout pas pour fournir plus de contenu (vraiment) libre.
Tu peux utiliser la licence que tu veux mais pas vendre des vessies pour des lanternes. Au début, je pensais que l'amalgames venait d'une méconnaissance du problème. Maintenant, j'ai l'impression que tu ne vaut pas tellement plus que tous ses sociétés qui mettent "open" à toutes les sauces.
par rapport au modèle propriétaire, il n'y a pas photos.
Certe. tout comme il n'y a pas photo entre shareware et les logiciels habituels proprio. Mais un shareware n'est _pas_ du libre.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par kra . Évalué à 2.
libre de quoi?
Aller, je met les deux pieds dedans :
toi tu joues sur l'amalgame libre/FSF, pour tirer parti de l'image du libre et pas pour fournir plus de contenu (vraiment) libre.
'fin bref, arretez d'enculer des mouches sur du vocabulaire, arretez de croire que le Libre de Stallman est la Seule Alternative Libre et surtout la seule definition qu'on puisse donner au mot libre, surtout que "libre" est un nom commun, pas une marque deposee.
La bsd n'est pas libre au sens FSF, la gpl n'est pas libre au sens bsd, rien n'est libre dans l'absolu.
Et surtout, le mot libre EST libre justement (d'utilisation et d'interpretation).
le bonhomme, il fait de la musique, pas du soft, qu'est ce qu'on en a a bellek de la definition de la FSF dans ce cadre?
<ironie>
c'est quoi la prochaine etape? gueuler contre les parkings qui annoncent "50 places libres" sous pretexte qu'on n'a pas le droit de redistribuer/etudier/modifier/utiliser la place?
</ironie>
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Yusei (Mastodon) . Évalué à 8.
Si. (je sais, c'est hors-sujet, mais bon...)
qu'est ce qu'on en a a bellek de la definition de la FSF dans ce cadre?
Pas grand chose, en effet. Mais d'un autre cote, c'est clair que les licences CC surfent sur la vague initiee par le logiciel libre, et j'ai un peu de mal a croire que l'utilisation du mot "libre" en parlant d'oeuvre sous une licence CC soit vraiment completement independante de la notion definie par la FSF.
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Antoine . Évalué à 2.
La licence BSD est officiellement libre au sens de la FSF. Quant à "libre au sens BSD", cela n'existe pas.
http://www.fsf.org/licensing/licenses/(...)
le bonhomme, il fait de la musique, pas du soft, qu'est ce qu'on en a a bellek de la definition de la FSF dans ce cadre?
Certains en ont "suffisamment a bellek" pour avoir repris grosso modo la définition de la FSF pour la création d'oeuvres d'art :
http://artlibre.org/(...)
http://culturelibre.net/(...)
c'est quoi la prochaine etape? gueuler contre les parkings qui annoncent "50 places libres" sous pretexte qu'on n'a pas le droit de redistribuer/etudier/modifier/utiliser la place?
La différence, c'est que les parkings ne cherchent pas à jouer sur l'amalgame avec les licences du logiciel libre pour vendre leur soupe.
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par William Steve Applegate (site web personnel) . Évalué à 3.
Hélas, c'est l'éternel problème : chacun semble avoir une conception différente de ce qui est libre ou pas. Alors, où faut-il s'arrêter ? Est-ce que devoir redistribuer ses modifications (comme pour toutes les licences à copyleft) est libre ? Est-ce que devoir annoncer qui est l'auteur original (comme dans l'ancienne licence BSD) est libre ? Est-ce que ne pas pouvoir (en partie) faire des modifications ou des suppressions (comme dans la FDL) est libre ? Est-ce que ne pas pouvoir faire de l'argent ou ne pas pouvoir faire des modifs du tout (comme dans certaines licences CC) est libre ? En fin de compte, le problème est très bien résumé par Stallman lui-même : il faut s'accorder sur une définition minimale et s'y tenir, autrement on accepte une petite entorse, puis une autre, et une autre, et en fin de compte, il n'y a plus rien de libre. Et tout est à recommencer.
Le problème des licences CC, c'est qu'elles sont à la fois une opportunité et un piège : elles sont l'opportunité de voir plus de gens distribuer des contenus sous licence libre, mais elles font aussi courir le risque que d'autres voient le Libre avec une définition tellement large et fourre-tout qu'elle en devient inutilisable. Que les gens soient par nature portés à garder le plus de contrôle possible sur leurs créations, je n'en doute pas un instant, et c'est leur droit le plus strict (même si, disons-le clairement, je suis partisan de laisser bien plus de liberté aux utilisateurs finaux. Une possibilité de redistribution gratuite devrait être présente par défaut, AMHA). En revanche, la dilution sémantique du Libre dans des licences plus ou moins permissives me frappe comme étant un piège à long terme.
> je ne suis pas programmeur. je suis musicien. qu'on se le dise...
Je viens de me le dire, et bizarrement, je ne vois pas du tout ce que cela pourrait changer. Un programmeur, c'est quelqu'un qui produit des idées. Comme un ingénieur, mais aussi comme un écrivain, comme un dessinateur, comme un musicien. Le résultat final est le même : une suite d'octets. Modifiable, copiable à volonté. J'avoue être incapable de comprendre pourquoi les libertés que je souhaiterais avoir avec une suite d'octets ne serait pas les mêmes qu'avec une autre&hellip
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[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Boa Treize (site web personnel) . Évalué à 4.
Et c'est pour cela que tu n'es pas un artiste et que ne comprends pas forcément leurs motivations.
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 2.
Et ta phrase peut être tout à fait retourner sans problème.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 1.
C'était pas ça le problème. Le problème était la pratique : il est impraticable de nommer tout le monde (enfin de rendre cela obligatoire, il y a toujours le nom des auteurs dans les soft libres).
C'est pour cette raison pratique que le FSF n'a pas inclus cette obligation dans la GPL. RMS s'est battu contre cette obligation pour que la GPL devienne compatible avec la BSD.
Est-ce que ne pas pouvoir (en partie) faire des modifications ou des suppressions (comme dans la FDL) est libre ?
Ce n'est pas du libre mais pour une raisons précise : il n'y a aucun sens à modifier un texte d'opinion. Les fameux close d'invariant était un moyen pour la fsf de mettre des textes explicatifs sur le libre sans risquer de se les faire changer. C'est l'équivalent du "toute copie autorisé cette mention incluse" mixé avec la GPL pour le reste du texte.
Est-ce que ne pas pouvoir faire de l'argent ou ne pas pouvoir faire des modifs du tout (comme dans certaines licences CC) est libre ?
L'argent est un problème secondaire. Pas de modif du tout, n'est clairement pas du libre.
De mon point de vue, cela n'est pas souhaitable pour les textes d'opinions. Jusqu'à rescement, je considèrais très semblable le fait d'écrire un programme et de créer une oeuvre donc les contraintes pourraient être les mêmes pour faire du libre. La différence, qui m'a fait modifier mon opinion est que les softs sont des outils à la différence des oeuvres.
Un outil peut s'améliorer sans cesse. Une oeuvre ne peut être réutiliser que pour créer une autre oeuvre, pas pour être améliorer. Donc, les contraintes peuvent être différentes.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par William Steve Applegate (site web personnel) . Évalué à 4.
Tu as raison, mon raccourci était un peu rapide. Désolé :-(
> il n'y a aucun sens à modifier un texte d'opinion.
Pas d'accord. On peut avoir de nombreuses raisons de modifier un texte d'opinion : poursuivre un raisonnement qui n'est qu'ébauché dans celui-ci, adapter d'éventuels exemples à son audience pour les rendre plus parlants, incorporer un argument qui te semble excellent au texte original (ou au contraire, en virer un qui te semble contre-productif), etc. Plusieurs fois, en lisant un texte, je me suis dit « mais pourquoi donc l'auteur ne donne-t-il pas tel exemple très frappant » ou « pourquoi n'extrapole-t-il pas sur son argument ? Il y a des choses à en tirer »…
> Les fameux close d'invariant était un moyen pour la fsf de mettre des textes explicatifs sur le libre sans risquer de se les faire changer.
Il y a des manières plus intelligentes pour éviter les dérives. Par exemple, indiquer que sauf autorisation des auteurs originaux, les produits dérivés doivent être renommés. Ça évite que quelqu'un fasse passer ses opinions pour les tiennes, sans lui enlever sa liberté de changer ce qu'il désire.
> L'argent est un problème secondaire.
Je n'en suis pas aussi sûr. En fait, j'aurais tendance à penser que ce qui a fait le succès du Libre en premier lieu (par rapport à d'autres types de programmes à sources ouvertes), c'est qu'on pouvait l'utiliser dans un contexte commercial. Si cela n'avait pas été le cas, peu d'entreprises y auraient vu un intérêt et, même s'ils ne sont pas des anges, il faut reconnaître que Red Hat, Novell, IBM et toute la bande apportent leur contribution au Libre (entre autres, en payant des développeurs).
> La différence, qui m'a fait modifier mon opinion est que les softs sont des outils à la différence des oeuvres.
Bon, là on est visiblement en désaccord ;-) Pour moi, cette caractérisation du programme informatique en tant qu'« outil » est artificielle. Il y a de nombreux contre-exemples de logiciels qui rélèvent plus (AMHA) du domaine artistique que de l'utilitaire. On peut citer les démos (de ce genre-là, hein : [http://www.mlab.uiah.fi/~eye/demos/(...)]), mais d'autres s'en rapprochent : greffons de visualisation XMMS, Meta-X doctor dans Emacs, « fictions interactives »…
> Un outil peut s'améliorer sans cesse. Une oeuvre ne peut être réutiliser que pour créer une autre oeuvre, pas pour être améliorer.
J'ai exposé mon opinion en ce qui concerne les textes… d'opinion justement, plus haut : on peut les améliorer et les adapter (soit dit en passant, même un texte d'opinion est un outil : il sert à persuader son lecteur de la justesse d'une position). Et on peut appliquer ceci à tous les types d'½uvres : combien de fois n'as-tu pas pensé que tel passage d'un roman était franchement bateau et méritait une réécriture ? Ou que tel groupe aurait bien fait de ne pas placer ce riff hideux dans son dernier titre ? D'ailleurs, certains auteurs au fil du temps remanient leurs textes, remasterisent leurs chansons, voire modifient leurs films vieillissants à coups d'images de synthèse. Pourtant, Star Wars ne devient pas une autre ½uvre parce que les chasseurs X-Wing ont un cockpit refait en 3D, mais simplement une version différente, améliorée. La liberté de modification me semble donc tout autant d'actualité pour ces créations « non-programmatiques » (désolé pour le barbarisme, je trouve pas le mot adéquat).
Envoyé depuis mon PDP 11/70
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 2.
Pour la non modification de texte d'opinion je ne suis pas d'accord. Il y a un risque énorme de travestissement de l'information.
De plus une opinion est par définition quelques choses de très personnelles, cela ne se modifie pas comme cela . Tu donnes l'exemple de modification d'un roman mais un roman a beaucoup de chance de ne pas être un texte d'opinion. Franchement, tu te voix modifier le droit de lire de RMS ?
Concernant les "améliorations" des oeuvres dont tu parles, je ne suis pas d'accord. Je trouve que les ajout en 3D dans les anciens star wars jure avec le reste. Certe l'auteur à le droit de modifier son oeuvre mais je prèfaire l'ancienne qui est lié à des souvenirs. Par exemple, ne pas voir l'homme des glaces qui attaque luc permet de tout imaginer. Maintenant, on le voit plus et il est beaucoup moins effraiyant. Bref, je veux que l'on me rende le film de mes souvenirs.
Idem, pour ET, ou certaine scène non politiquement correct ont été viré.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par William Steve Applegate (site web personnel) . Évalué à 3.
Là encore, ça se discute : beaucoup d'½uvres sont utilitaires (un bouquin de géographie, par exemple, mais aussi un traité philosophique). Et comme je disais, en fin de compte, même un texte d'opinion sert un but. Un outil, ce n'est pas forcément quelque chose qui agit directement sur son environnement : il peut agir par mandataire (ex : Zola publie J'accuse, un tollé se lève, Dreyfus est réhabilité. L'article a été un outil dans la réhabilitation de Dreyfus¹).
> Pour la non modification de texte d'opinion je ne suis pas d'accord. Il y a un risque énorme de travestissement de l'information.
C'est ce que disait RMS, et j'avoue être peu convaincu. Même si c'est bien le cas, il est tout aussi simple pour atteindre un tel objectif néfaste de reprendre juste la structure d'un texte en paraphrasant, il n'y a pas besoin de trafiquer le texte original. Le seul intérêt que je verrais à une telle man½uvre, c'est une atteinte à l'image de l'auteur original (lui prêter des propos qu'il n'a pas eus, comme l'a fait récemment AdTI en prenant des citations hors-contexte de Torvalds, ESR, etc.). Ceci peut être évité en demandant que les modifications soient clairement indiquées et que le texte ne réflète probablement plus les vues de l'auteur original (les licences CC exigent que l'auteur original puisse voir son nom purgé si une modif lui plaît pas justement).
> De plus une opinion est par définition quelques choses de très personnelles, cela ne se modifie pas comme cela
C'est personnel, oui, comme tout ce qui est subjectif. Ça me rappelle cette scène où un artiste moderne faisant des toiles avec des trous refuse catégoriquement d'un percer un autre selon le gré d'un acheteur car ça choque son sens esthétique, jusqu'à ce que sa femme arrive, perce un trou d'office, et vende la toile :-) Ne pas vouloir être associé avec les mots des autres, je comprends parfaitement. Vouloir leur empêcher d'utiliser ses mots, je comprends moins.
> Tu donnes l'exemple de modification d'un roman mais un roman a beaucoup de chance de ne pas être un texte d'opinion.
Tu serais étonné de voir où vont se nicher les opinions ;-) Pas plus tard que la semaine dernière, j'ai fini de lire Au tréfonds du ciel. Un simple roman de SF, n'est-ce pas ? Certes, mais en le lisant, j'ai parfois eu l'impression de tenir un pamphlet de propagande libérale (c'est criant par moments, avec un peuple de commerçants interstellaires qui apportent la démocratie là où ils vont, des hauts faits techniques réalisés — insiste l'auteur — grâce à des fonds privés, il y a même un vaisseau nommé la Main invisible :-)². C'est bien sûr plus subliminal que La richesse des nations, mais tout aussi orienté. Alors, où s'arrête le roman, et où commence l'essai d'opinion ?
> Franchement, tu te voix modifier le droit de lire de RMS ?
Va savoir. Maintenant, je n'y vois pas d'intérêt, mais s'il advenait que de nouvelles évolutions (par exemple, une nouvelle loi restrictive) rendent souhaitable une modification/un élargissement du texte, ça pourrait être utile ; celui-ci indique d'ailleurs qu'il a été mis à jour en 2002. Tu me diras, l'auteur original peut continuer à le mettre à jour. Oui, mais, et s'il ne veut/ne peut plus ? Donc oui, même le Droit de lire a AMHA un intérêt à être libre (avec des garde-fous).
> Bref, je veux que l'on me rende le film de mes souvenirs.
Autrement dit, ce que tu voudrais, c'est diverger de la vision qu'a actuellement l'auteur de son ½uvre, c'est… la modifier :-))
Ne te fâche pas pour l'effet de style ci-dessus, hein ; je sais que tu ne vois pas ça comme une demande de modification puisque l'½uvre que tu veux existe déjà. Mais ça pointe un autre cas de figure possible : l'auteur répudiant une de ses premières ½uvres (il me semble que Lucas a retiré de la circulation un vieux téléfilm sur SW assez ridicule) ou les dénaturant aux yeux de certains. Encore un autre argument pour la liberté de modification, à mon sens…
¹ L'affaire Dreyfus est bien sûr plus complexe que ça ; ce n'est qu'un exemple.
² Il n'en reste pas moins que je l'ai trouvé assez bon (opinion perso).
Envoyé depuis mon PDP 11/70
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 2.
" (un bouquin de géographie, par exemple, mais aussi un traité philosophique)"
Tu ne peux pas mettre les 2 sur le même plan. Un bouquin de géographie se veut d'abord, un ensemble de fait scientifique. Un bouquin de philo s'est l'auteur qui essait de faire comprendre ses idées. Je ne penserais jamais aller modifier ses trucs là.
Pour le cas d'opinion à ne pas modifier, tu prends le problème à l'envers. C'est l'auteur qui décide s'il s'agit d'un texte d'opinion ou d'un roman améliorable. Je ne proposait pas une licence qui dit ça c'est un romain, on peut y toucher, etc...
Modifier le droit de lire n'a pas de sens. Comment y faire référence ensuite ? tu écris des numero de version ? Si des nouvelles lois apparait tu écris toi même une nouvelle pas besoin de modifier le texte original. L'effet en final sera un jolie flou et on ne saura plus de quoi on parle.
Pour l'histoire de Star Wars, Lucas voudra nous faire croire que les 2 versions d'une même oeuvre, la 1er version ne devant plus exister. Je ne suis pas d'accord ! C'est de la bidouille de mémoire ça.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Juke (site web personnel) . Évalué à 2.
Oui il peut en ecrire une nouvelle. Mais si il n'a pas envie/pas le niveau, si il veut juste apporter ce qu'*il* qualifie comme une amelioration, si il veut le traduire, rajouter des elements etc...
Ne croit tu pas que ce serait du temp perdu d'en ecrire une nouvelle ? ne crois tu pas que le temps qu'il passe a en ecrire une nouvelle version il ne pourrait pas le passer à "ameliorer" (selon lui) l'existant (comme pour les logiciels libres) ?
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 3.
Le risque est aussi de dénaturer le texte d'origine mais en étant de bonne fois (cas du mec qui veut bien faire mais qui n'a pas tout compris aux problèmes)
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Jean-Sébastien Samson . Évalué à 4.
Et pourtant le livre le plus édité au monde (La Bible) est l'oeuvre de nombreux contributeurs (et je parle bien de réécritures de textes pas simplement d'ajouts - elle n'a été fixée qu'aux alentours du 4eme siècle si je ne me trompe).
Je crois de même que la Torah et le Coran, sont (ou ont été) évolutifs (avec les commentaires des rabbins ou imams insérés dans le texte).
Je sais que ce sont des livres d'un type particulier, mais pourquoi faudrait-il sacraliser les auteurs d'oeuvres profanes alors que les livres sacrés eux-mêmes ne suivent pas cette règle ?
--
JS
PS: D'ailleurs la notion d'auteur est récente a l'échelle de l'histoire écrite (je parle bien d'auteur et pas de droit d'auteur ou là c'est encore plus récent).
PS2: Toutefois, il est vrai que l'émergence de cette notion s'est accompagnée d'une montée en puissance de la culture. Mais se prononcer sur la nature de cette relation (cause ou conséquence ?) est AMHA un pari risqué.
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Antoine . Évalué à 3.
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par briaeros007 . Évalué à 1.
Je suis desole la bible n'est pas amha une oeuvre sacre ; c'est une oeuvre religieuse. De meme pour tous les autres livres religieux.
Je sais bien que le concept de sacre est inherent a la culture mais pourquoi mettre sur un pied d'estal un ouvrage parmis tant d'autre sous pretexte qu'une partie non negligeable de la population mondiale crois son histoire?
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Jean-Sébastien Samson . Évalué à 1.
Ben sinon, c'est quoi que tu veux appeler sacré ? Et puis ca me semble etre juste une question de vocabulaire, donc peu importe.
[...] pourquoi mettre sur un pied d'estal un ouvrage parmis tant d'autre [...] ?
Alors là, je réfute. Tu ne peux pas mettre sur le même plan les livres saints (on les appelle comme ca, d'ailleurs pas livres religieux, il doit bien y avoir une raison) et la litterature classique. Ce n'est pas une question de piedestal; ca serait tout aussi ridicule que de comparer un roman au code pénal par exemple*.
--
JS
*: Ca ne change pas mon commentaire plus haut, j'avais bien conscience de la difference de nature entre une oeuvre profane et une oeuvre religieuse.
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par briaeros007 . Évalué à 2.
Ce que j'essayais de dire c'est que effectivement c'est quelquechose d'important pour des personnes croyantes, je le renie pas.
Mais pour les personnes qui ne croit pas en un dieu ou en une religion, la bible n'est ni plus ni moins qu'une jolie histoire d'amour et d'eau fraiches; avec quelques tragedies toussa.
Qui les apellent les livres saints? ceux qui croient justement.
Comme je disais Je sais bien que le concept de sacre est inherent a la culture.
En parlant de piedestal (merci pour l'orthographe ;)) je parlais justement de cette difference qu'on l'on attribue a ce genre d'ouvrage.
"On" considère que c'est un livre qui a quelquechose de plus qu'un simple ouvrage ; d'ou l'attribution de nombreux qualificatifs elogieux : sacre , saint , mais cette consideration n'es dut qu'a notre environnement/culture.
Encore une fois je respecte tout a fait que des personnes ai un sentiment different pour ces ouvrages que pour d'autre, mais ce n'est pas forcement le cas de tout le monde , et que donc ces personnes respectent aussi les autres qui considere que pour elle ce n'est pas le cas.
Pour la comparaison roman code penal , la seule difference que je puisse voir c'est que le roman raconte une histoire, tandis que le code penal est un livre de reference.
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Jean-Sébastien Samson . Évalué à 0.
Oui. Mais ca ne serait pas la premiere fois que ca arrive...
Mais pour les personnes qui ne croit pas en un dieu ou en une religion, la bible n'est ni plus ni moins qu'une jolie histoire d'amour et d'eau fraiches; avec quelques tragedies toussa.
Qui les apellent les livres saints? ceux qui croient justement.
Excuse-moi, mais ce que tu dis est n'importe quoi. Tu peux très bien être athée et reconnaitre le caractère particulier de ces livres (et le fait que je parle au pluriel alors que je ne peux suivre au plus qu'une de ces religions illustre bien mes propos). De la même manière, tu peux très bien respecter le cérémonial boudhiste sans croire à la réincarnation et y voir autre chose qu'une simple gestuelle dénuée de sens. Dénigrer les idées ou croyances des autres* sous prétexte qu'on ne les partage pas est un aveu d'immaturité.
--
JS
*: Dénigrer au sens de justement leur retirer ce caractère sacré et de les mettre sur un même plan que les oeuvres profanes.
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par briaeros007 . Évalué à 0.
Ca va les chevilles?
Et d'ailleurs je denigre tellement que j'ai dis au moins deux fois que je respecter tout a fait les croyances de tout un chacun.
Je suis athé , que ca te plaise ou pas, ce n'est pas mon problème.
Je te laisse croire ce que tu veux ; alors ne viens pas me dire ce vers quoi je dois m'incliner , ni ce que je dois reconnaitre comme etant particulier (ce qui correspond exactement a la meme chose).
Pour moi les ouvrages religieux reste cela , des ouvrages religieux, des petits caracteres ecris sur du papier. Rien qui me transcende.
Pour d'autres ca les transcendera et je suis tres content pour eux si ils ont reussis a trouver leurs reponses grace a ca.
Mais ne viens surtout pas me dire en ce que je dois croire.
Pour eux cet ouvrage sera sacre , representera quelquechose a leurs yeux. Pour moi il represente ce que j'ai dis plus haut des caracteres sur un bout de papier.
Non en disant ca je ne manque pas de respect a leurs religion. Ou ai je dit qu'ils ne devaient pas penser que c'etait sacre? nulle part.
Ou ai je dit que je savais ce qui etait vrai ? nulle part.
J'ai juste dit que ce qui etait sacre pour certains ne l'etait pas pour d'autre, et donc d'arreter de considere vos opinions comme etant LA veritee sous laquelle tout le monde doit s'incliner; ce que selon toute vraisemblance tu essaie de faire.
Pour reprendre ton exemple de ceremonie boudhiste : pour moi ca represente rien , excepte une gestuelle denuee de sens ET une ceremonie que certains respecte. Je ne considere pas cela comme "sacre" a mes yeux ne t'en deplaise. Je ne vois pas pourquoi sous pretexte que certains aient du respect envers quelquechose je devrais faire de meme.
Le seul ici qui ne respecte pas les croyance de tout en chacun ; c'est celui qui traite d'immature celui qui estime qu'il est libre de choisir ce qui est sacre a ses yeux.
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Psychofox (Mastodon) . Évalué à 1.
T'es bien placé pour parler d'immaturité. Depuis quand y'a une obligation à avoir tes idées, sous peine de devenir immature ?
Je suis athé et je considère que les religions ne sont que des inventions des hommes pour contrôler d'autres êtres humains. Et je précise hommes vu le contenu sexiste de quasimment toutes les religions. Pour moi, elles ne sont la que pour assoir une autorité de certaines personnes que ça arrange. D'ailleurs, les soit-disant livres sacrés que sont la bibles et le coran n'ont pas été écrits par des gourous comme Jesus ou Mohammed, mais par des gens qui avaient besoin de mettre des lois sur papier et de pouvoir les diffuser facilement, en jouant sur les peurs des gens (de la mort de ce qui suit ou ne suit pas, des autorités religieuses) et des valeurs morales douteuses pour les forcer à se comporter d'une façon ou d'une autre.
Je ne suis pas immature, j'y ai réféchis tu vois, et c'est mon opinion. Maintenant je ne l'impose pas aux autres, mais j'ai tout de même le droit de le donner.
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Éric (site web personnel) . Évalué à 1.
Elle a donné *sa* définition d'un *logiciel* libre. Il ne s'agit que de sa définition et elle n'a été faite que pour les logiciels Il n'y a heureusement rien qui empêche les autres d'utiliser ce terme.
Je ne vois dans ce que tu cite aucune assimilation au mouvement du logiciel libre ou la ce que dit la FSF. Ils utilisent le mot libre, dans un contexte largement correct.
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par albert . Évalué à 1.
c'est évidement leur choix
mais tout comme Dominique Godon ou d'autres encore, je pense que le libre, c'est plus que cela...
les CC et les licences dites libres de l'OSI ( http://www.opensource.org/(...) ) me semblent plus proche de la réalité economique et sociale...
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Thomas Petazzoni (site web personnel) . Évalué à 5.
Extraits de http://www.opensource.org/docs/definition.php(...) :
The license shall not restrict any party from selling or giving away the software
The license must allow modifications and derived works
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Antoine . Évalué à 3.
La définition du libre donnée par l'OSI est équivalente à celle donnée par la FSF, ainsi que celle donnée par Debian. Ce serait bien de se renseigner avant de dire des bêtises...
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Dominique Godon . Évalué à -2.
- FSF: http://www.fsf.org/licensing/essays/free-sw.html(...)
- OSI: http://www.opensource.org/docs/definition.php(...)
Origins: Bruce Perens wrote the first draft of this document as "The Debian Free Software Guidelines", and refined it using the comments of the Debian developers in a month-long e-mail conference in June, 1997. He removed the Debian-specific references from the document to create the "Open Source Definition."
Il a juste viré les références spécifiques à debian. il faut être pointilleux avec l'Antoine, que j'ai trouvé particulièrement hargneux sur cette page, non?
D'où lui vient ce besoin de presque blesser les gens qui viennent poster, s'interesser au logiciel libre et à la libre diffusion?
Antoine, tu es aller faire un tour sur le site du jeune homme, pour lui dire "ouais, t'as qu'à le faire c'que tu dis, he lui l'aut' eh!! c'est pas un peu "cours de récré, je veux avoir raison a tout prix", non? Ton post en réponse à Ludovic sur escape, franchement, tu pousse, Antoine, tu rends le sujet désagréable et repoussant, comme si tu prenais plaisir à rabaisser ou à je le redis blesser. je sais maintenant que c'est loin d'être la règle, et notamment entre fsf debian osi et cc.
tout le monde a envie de discuter calmement, de faire avancer les choses pour que cela tourne au bien commun. tu parlait de politique, non? Ah oui, en disant que le logiciel libre est politique... peux-tu préciser ta pensée, éventuellement écrire un article dans lequel tu ferais ton "outing", comme cela, nous saurions à qui nous nous adressons. es-tu plutôt gauche, extreme-gauche? Que penses-tu d'Action Rouge? Quelle sont tes opinions à propos de l'Europe libre? Que penses-tu de la Résistance? nous aimerions vraiment que tu nous expliques la vie, Antoine, la vraie, la vraie vie selon Pitrou, tu vois?
Sans rire, si tu fais pas gaffe, tu vas bientôt te retrouver tout seul dans ton coin à râler, bien aigri, plein de remords et de rancoeur, répétant à l'envi "cc c'est pas libre, sa pu, y z'essaient de se planquer derriere pour faire du blé les enfoirés, je sais que je suis le seul à détenir l'ultime vérité, je vais leur montrer moi comment il faut faire"
j'aimerais aussi dire que, de même que j'utilise Linux et que je n'ai aucun besoin de modifier quoique ce soit, vu que je ne suis pas développeur, de nombreuses personnes qui écoutent nos morceaux n'ont pas besoin de les modifier, parce qu'elles les aiment comme ils sont, et ne sont pas spécialement musiciens. A mon sens, dis-moi, surtout, si je me trompe, un utilisateur de logiciel libre n'est pas *obligé* de modifier, adapter ou vendre ou redistribuer celui-ci! il peut l'utiliser, voilà, y a ça aussi qu'on peut faire, l'utiliser! si on veut on peut le modifier. Et pareil pour la musique.
Et j'ai la correction de ne pas dire ce que je pense de TA soupe....
:o))
Amicalement?
mmmh....
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Antoine . Évalué à 2.
Juste un truc :
A mon sens, dis-moi, surtout, si je me trompe, un utilisateur de logiciel libre n'est pas *obligé* de modifier, adapter ou vendre ou redistribuer celui-ci! il peut l'utiliser
Qu'il ait envie de le faire ou non, l'important est que l'utilisateur de logiciels libres peut modifier ses logiciels, les redistribuer (modifiés ou non), y compris moyennant finances. C'est toute la différence avec une oeuvre soumise à une licence, disons, by-nc-nd...
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Dominique Godon . Évalué à -3.
posons donc la question à ceux qui ont modifier les oeuvres de Godon. A moins que tu les réfutes aussi!! MDR
'tain ça me rappelle un autre Antoine qui disait ailleurs que "les licences Creative Commons ne sont pas."
Sérieux et tout, sans rire!! mais en terrain conquis quand même, hein y faut pas déconner
SANNNNNS BLAAAAAAAAAAAAAGUE
MEEEEEEEEEEEEEEERDE!!
dis-moi Antoine, t'aimes bien Coluche? non comme ça, j'esaie d'en apprendre un peu plus sur le personnage, quand même, t'en a assez mis plein la gueule au monde entier aujourd'hui....
et tu dis "répondre à de telles bêtises"...
j'en déduis que tu n'es pas encore prêt à faire ton "outing"; pourtant c'est si bon de dire qui on est vraiment, ce qu'on pense VRAIMENT, tu vois, je crois que tu passes à côté de quelque chose, là..
on peut se lacher un peu non!!
Que moi j'ai dit que les licences Creative Commons?....non, non non, vraiment! Et je dis pas ça parce que tes copains sont restés et les miens sont partis..
'tain j'aimerais bien savoir ce que tu penses de Coluche. et par la même occase ce serait super que Coluche nous dise ce qu'il pense de ces putains de trolls interminables et inbitables pour ceusses qui connaissent pas et qui viennent là pour se renseigner...
allez, sans....euh, c'est quoi, déjà?...euh ah ouais *rancune*, ouais c'est ça, c'est un truc que j'ai pas, ça, la rancune!!
eh!
M.D.R.
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par TeXitoi (site web personnel) . Évalué à 2.
Juste pour préciser : losque tu as dans tes mains une oeuvre sous cc-nc-nd, tu n'as pas la garantie de pouvoir modifier l'oeuvre. En effet, il te faut l'accord de l'auteur, mais rien n'empeche l'auteur de te refuser cette autorisation. Ce qui est contre le libre au sens FSF/OSI/Debian.
Pour conclure et mettre, je pense tout le monde d'accord, les licences cc(-nc|-nd)+ ne sont pas libre au sens FSF/OSI/Debian. Ne pas oublier qu'on est sur linuxfr, et donc que libre possède générallement cette conotation en sous-entendu.
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par Antoine . Évalué à 2.
J'ai un doute, là... J'espère honnêtement que c'est un sketch monté de toutes pièces, sinon il faudrait vraiment songer à prendre du repos.
[^] # Re: Le Glas Du Paf
Posté par samo . Évalué à 2.
Eh bien, pourquoi ne pas -- je crois sérieusement en ce que je dis -- "cloner" la structure intégrale de la Sacem, à une échelle raisonnable mais pouvant grandir (on ne sait jamais le succès que cela aura, peut-être cela dépassera même la Sacem puisque la nouvelle en est une "généralisation") en y ajoutant ou en ôtant le nécessaire ?
Bien sûr pour être lancée (au début il n'y a pas d'artistes, donc les fonds sont vides) il faudra adopter le modèle d'une entreprise couplée à une association, comme cela existe pour certaines mutuelles. Les salariés sont tous membres et les profits servent intégralement à équilibrer le compte de l'association. Le système est répandu et fonctionne.
Autre idée : réunir d'abord suffisament d'auteurs intéressés pour démarrer avec un fond qui rend possible l'acquisition du matériel, locaux et la rémunération du personnel.
Point sur lequel je reviens : ainsi la nouvelle société gérerait les mêmes types d'oeuvres que la Sacem mais en plus toutes les autres.
(hinhin... je suis en train de penser qu'à terme la Sacem pourrait vraiment disparaître de cette manière... devenue inutile)
(mais cela ressemble un peu à la dite disparition de Microsoft;
s'il vous plaît cette dernière remarque est là juste comme une pensée en l'air, ne trollez pas dessus et dites-moi plutôt ce que vous pensez du paragraphe qu'il y a au dessus)
# Merci
Posté par Marcopolo (site web personnel) . Évalué à 7.
L'attitude de la SACEM est très intéressante, après avoir oeuvré de manière radicale on sent unne grande évolution dans le discours, maintenant on met la forme, qui peut paraitre plus modéré.
Mais le fond est toujours là. Dans un premier temps Hubert Tilliet tente d'opposer utilisateur et auteur, en préconisant la predominance des libértés des auteurs.
Et au final il rappelle que les auteurs n'ont aucune liberté et que celle-ci doit se plier au bon vouloir des producteurs...
# Comment remunerer les auteurs sans penaliser les consommateurs.
Posté par oursoye . Évalué à 3.
[^] # Re: Comment remunerer les auteurs sans penaliser les consommateurs.
Posté par Éric (site web personnel) . Évalué à 2.
Quant-à ta somme tu parles donc d'une musique produite directement par l'artiste. Pas de frais de musicien, de studio, de production ... ben oui, tout ça ça coute aussi. Tu oublies aussi le cout de gestion et de redistribution de ces droits. Même si c'est géré par un soft libre, il y a un cout largement non négligeable si la SACEM prend autant ce n'est pas uniquement pour faire raler, il y en a une partie qui sert.
Sinon j'ai peur que pour la plupart des gens 10 centimes ou même 1 centime ce soit toujours trop cher par rapport à la possibilité de télécharger gratuitement.
[^] # Re: Comment remunerer les auteurs sans penaliser les consommateurs.
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 2.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Comment remunerer les auteurs sans penaliser les consommateurs.
Posté par BohwaZ (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 1.
Cette idée elle est plus ou moins en cours de réalisation: http://altermusique.org/(...)
« Je vois bien à quels excès peut conduire une démocratie d'opinion débridée, je le vis tous les jours. » (Nicolas Sarkozy)
[^] # Re: Comment remunerer les auteurs sans penaliser les consommateurs.
Posté par oursoye . Évalué à 1.
Pour le prix de 10 centimes, ca peut eventuellement etre un peu plus faut voir. Mais en tout cas, rien a voir avec l'euro demande maintenant.
Quand tu dis 10 centimes ou meme 1 centime, c'est trop cher, je partage pas ton avis. Les consommateurs sont prets a payer. Le probleme est qu'aujourd'hui, c'est purement et simplement du racket. Si on offre un service raisonnable a un prix raisonnable, les consommateurs payent. Dans mon domaine scientifique, il y a une quinzaine d'annees, il y avait des bouquins a 1000 francs que les gens photocopiaient patiemment. Aujourd'hui, vers 40 ou 50 euros, personne s'amuse a faire des photocop. De meme pour les livres de poche. Qui fait des photocopies? Il y a un service (l'impression) que les gens sont prets a payer. Aujourd'hui, dans la musique en ligne, comme je l'ai dit c'est du racket. 15 euros un CD a la fnac (cout du pressage, du materiel, du transport, du stockage, de la creation artistique de la jacquette....) Sur les plateformes payantes, 10 euros le contenu sans support materiel, sans pressage, sans jacquette, sans stockage... Et cerise sur le gateau, DRM et musique compressee de moins bonne qualite que sur un CD.
Des mecs qui veulent rien payer, oui, y'en aura toujours, mais c'est pas la majorite. Beaucoup payent canal+ alors que c'est tres facile a pirater. Pour des sommes bien moins importantes que le prix d'un abonnement a Canal, les magouilles seraient peu nombreuses.
[^] # Re: Comment remunerer les auteurs sans penaliser les consommateurs.
Posté par Éric (site web personnel) . Évalué à 2.
C'est comme si tu comparais le fait de faire des photocopies en payant et le fait de faire les mêmes photocopies sans payer. Je t'assure que les gens ne vont pas payer.
> Pour des sommes bien moins importantes que le prix d'un abonnement a Canal, les
> magouilles seraient peu nombreuses.
Tout est histoire de rapport entre l'emmerdement de la solution gratuite et le cout de la solution payante, savoir si ça vaut le coup de payer pour éviter l'emmerdement. Dans ton modèle l'emmerdement est le même, donc ça ne vaudra jamais le coup de payer (c'est du moins la reflexion que feront beaucoup, je pense)
[^] # Re: Comment remunerer les auteurs sans penaliser les consommateurs.
Posté par briaeros007 . Évalué à 3.
Un systeme associatif et international peux etre largement plus interessant que le p2p :
le service systeme centralise , bande passante importante , catalogue precis (pas de fichier "un coup je te vois , un coup je te vois pas" ni de fichier "tu veux m'avoir? ben tu m'auras pas" ).
Une possibilite de backup simple (pas besoin de faire 30 sauvegardes; si on a perdu le fichier il suffit de le redl).
Le fait que ce soit legal.
Le fait que ce soit a l'artiste que l'on verse la somme, et pas 40% a la fnac !
[^] # Re: Comment remunerer les auteurs sans penaliser les consommateurs.
Posté par Éric (site web personnel) . Évalué à 2.
Ok, je dois être simplement bien plus pessimiste que toi. Déjà actuellement les dons ne compensent pas le quart du tiers des projets libres. Je ne pense pas que se reposer sur la volonté des gens à payer puisse être une solution pour l'instant.
A mon avis tu es bien trop optimiste sur la nature des gens et leur attitude.
[^] # Re: Comment remunerer les auteurs sans penaliser les consommateurs.
Posté par briaeros007 . Évalué à 2.
Il y a des gens qui sont pret a payer pour ce qu'ils estiment leurs apporter un service.
Ensuite qu'il y ait des parasites, ca c'est vrai partout. Mais ce n'est pas en ce concentrant sur cette masse qu'on fera evoluer le systeme ; parce que par definition ; il essaieront de le parasiter.
Ah qui s'adressera ce genre de plateformes : aux ados prepuberes qui estiment que parce qu'ils n'ont pas d'argent ils ont le droit de tout faire parce qu'ils sont des "rebelz" ? je ne pense pas.
De toute facon on n'attends pas qu'ils donnent vu qu'il y a un tarif de base .
Il est vrai que je suis peut etre optimiste ; mais ce n'est pas en partant vaincu d'avance qu'on avancera ;)
[^] # Re: Comment remunerer les auteurs sans penaliser les consommateurs.
Posté par oursoye . Évalué à 2.
>gratuite et le cout de la solution payante,
Oui, exactement, c'est ca le probleme. C'est qu'aujourd'hui le service offert par les offres en lignes est quasi-nul pour un cout prohibitif.
Comme l'a bien explique briaeros007, y'aurait pas mal d'avantage a un systeme officiel. J'ajoute a sa liste le fait que pourrait s'organiser un contenu editorial autour de cette offre, avec des liens qui te permettent d'ecouter des extraits dans la presentation de la musique, la possiblite pour les producteurs de contenu editorial de vendre eux-memes la musique par un simple clic. On peut aussi imaginer la possibilite de creer une playlist en ligne et on t'enverrait un CD chez toi correspondant a cette playlist. Bref, si l'offre est officielle, on peut imaginer un vrai service cree autour de cette offre.
Tu es tres pessimiste sur la possibilite d'inciter les gens a payer leur musique. Moi j'ai plutot la sensation contraire, mais of course ce n'est qu'une sensation, pas un argument. Ce qui est clair, c'est qu'en ce moment y'a pas d'offre digne de ce nom. Donc en tout cas, il faut essayer. Y'aura des parasites, mais y'aura aussi des gens qui veulent payer. La situation serait de toute facon meilleure que la situation actuelle ou on telecharge sans rien reverser aux auteurs.
[^] # Re: Comment remunerer les auteurs sans penaliser les consommateurs.
Posté par briaeros007 . Évalué à 3.
Si on veux faire quelquechsoe de bien , il faut faire un systeme qui permettte de retelecharger la musique sans la repayer , et donc un systeme de proctetion des mdp pour eviter qu'un petit malin achete une musique , puis passe son mdp a tout le monde. Il a recup sa chanson , il fait "ce qu'il veux" avec sa chanson ; mais faut quand meme eviter les surcouts sur le serveur etc...
# Dommage...
Posté par ragoutoutou . Évalué à 6.
... Par exemple, en Europe, à cause de la directive EUCD, il est maintenant illégal de contourner la protection CSS des DVD's pour les lire sur Linux.
[^] # Re: Dommage...
Posté par albert . Évalué à 1.
Si ma mémoire est bonne la décision devrait etre pris vers le 15 Juin en France, non ?
[^] # Re: Dommage...
Posté par ragoutoutou . Évalué à 4.
La France n'a de toutes façons pas le choix, elle implémentera ou devra faire face à des sanctions. Il n'y a pas de recours nationnaux contre une directive européenne, si les politiciens ne font pas leur boulot au niveau européen, personne ne le fera.
# j'hallucine un peu
Posté par hervé Couvelard . Évalué à 5.
il est hallucinant de vivre dans une société ou les magouilles des puissants semblent être entrées dans les moeurs à tel point qu'on regarde comment taxer les internautes (même ceux qui ne font pas de choses illégales) pour allimenter la pompe à magouille.
Personne pour demander une VERITABLE remise à plat du fonctionnement de ces truands AVANT d'aller plus loin ?
Personne pour se pencher sur les ayants droits sur les plate forme LEGALES AVANT de s'attaquer au piratage ?
Personne pour demander à monsieur Tillet des comptes sur sa gestion des flux financier de la SACEM ?
On vit bien un drole de monde, je trouve. Celui de la magouille institutionalisée, et le plus grave c'est personne n'en parle, c'est un fait établit et il faut faire avec.
Je suis dégouté
hervé
[^] # Re: j'hallucine un peu
Posté par ragoutoutou . Évalué à 3.
Ok, la sacem manque horriblement de transparence, mais encore heureux qu'elle existe, sinon ce serait une jungle à l'Américaine.
De là à les traiter de truands, il y a un pas que je ne franchirais pas. Tu as vu Universal? Le RIAA? Franchement, oui, la sacem mérite des coups de pieds au cul, mais c'est mieux que de laisser les associations de l'industrie du disque faire la loi.
[^] # Re: j'hallucine un peu
Posté par briaeros007 . Évalué à 3.
Entre deux maux on choisi le moins pire?
Moi je prefere en choisir aucun , et avoir un systeme qui respecte tout le monde ; plutot qu'un systeme qui tend a enrichir les riches et a appauvrir les pauvres (si vous cherchez bien il y a troll sur la constitution et toussa :-D)
Le mieux c'est que les artistes n'aient pas a etre force pendant 10 ans a soumettre TOUTES leurs oeuvres a un systeme non transparent , et presque obligatoire de fait (en gestion des droits musicaux et consors en france il y a la sacem et puis pas grand chose a cote).
On aime pas l'abus de position dominante de microsoft. On ne dis pas que "oui mais si ils etaient completement en monopole en faisant des proces a tout crin ca serait pire".
[^] # Re: j'hallucine un peu
Posté par ragoutoutou . Évalué à 3.
Dans le système américain, l'auteur n'existe pas, il y a le propriétaire, mais pas l'auteur. De plus, ce sont les maisons de disques qui dictent tout et il n'y a rien en dehors de ce qu'elles négocient, pas de protection juridique pour les auteurs.
Si, il ya la possibilité de laisser la gestion de tes droits à ta maison de disques... comme aux usa... D'ailleurs il y a de plus en plus d'incitations de la part des grosses prod pour que les auteurs/compositeurs ne passent pas par la sacem et s'en remettent directement à eux.
La sacem a besoin d'un bon décrassage, c'est certain, mais il faudrait être fou pour croire que sans elle ou un organisme équivalent, ce serait mieux.
Maintenant, si tu n'es pas content, libre à toi de créer une nouvelle structure de protection des droits d'auteur, et de te battre pour la légitimiser. Je serai le premier à applaudire.
Par contre, je suis pas de l'avis de casser pour ensuite reconstruire, il vaut mieux construire à côté de l'existant et lui prouver que le système doit changer.
Sinon, pour ceux qui veulent, vous pouvez toujours déposer en Belgique à la SABAM, qui est un équivalent à la sacem mais avec beaucoup moins de dérives.
[^] # Re: j'hallucine un peu
Posté par hervé Couvelard . Évalué à 3.
Putain c'est quoi cette mentalité de merde : il y a des lois, tout le monde doit les respecter. La sacem ne les respecte pas et si il y avait un controle fiscal à la manière de ceux fait sur les PME (et pas les grands groupes) la moitié (peut être plus, peut être moins) des administrateurs de haut niveaux seraient en taule à l'heure qu'il est, ou au moins leurs biens saisies.
Pourquoi un patron de pme se voit réintégrer le plein d'essence qu'il a fait un dimanche sur la voiture société (parce qu'un dimanche n'est pas un jour travaillé) et que les 5700 euros de frais de Mme trucChose ne sont pas passé au peigne fin ?
En plus, en temps que pequin moyen, ces 5700 euros ne me reviennent pas, ils doivent revenir aux chanteurs, c'est donc les chanteurs que la sacem et consort spolie - je ne parle pas du sytème de partage, je parle de détournement de rémunération.
Comment tu peux défendre un organisme qui spolie les chanteurs et qui vient regarder comment augmenter son assiete de rémunération (taxe sur les accès internet - même sur ceux qui n'utilise internet QUE pour les besoins professionnels) soit disant pour la justice des ayant droits.
Je ne parle pas de casser (ton amalgame est foireux) je parle de faire respecter la JUSTICE EGALE pour tout le monde.
Ce qui se passe à la sacem, ce n'est pas autre chose (dans un autre contexte) que l'affaire ELF.
Il n'y a pas à prouver que le système doit changer, il suffit de regarder ou vont les 15-20% de frais de fonctionnement et SANCTIONNER si il y a des dérives : comment peut on traiter 1200 dossiers de subvention dans une après-midi ?
une pile avec les copains d'un coté les autes de l'autres ? ou il y a déja les montants à verser dessus ?
"Si t'es pas content fais autre chose", c'est passablement nul comme réponse.
hervé
[^] # Re: j'hallucine un peu
Posté par ragoutoutou . Évalué à 2.
[^] # Re: j'hallucine un peu
Posté par briaeros007 . Évalué à 2.
Et tu veux porter plainte sous quel motifs? tu n'est pas directement une victime non?
[^] # Re: j'hallucine un peu
Posté par ragoutoutou . Évalué à 2.
[^] # Re: j'hallucine un peu
Posté par briaeros007 . Évalué à 2.
[^] # Re: j'hallucine un peu
Posté par briaeros007 . Évalué à 2.
Pourquoi 1?
J'ai jamais dit "sans organisme equivalent" ; mais si il y en a seul c'est pareil qu'avec la sacem.
Ca serait mieux avec une vrai concurrence. Pourquoi la sacem as besoin d'un bon decrassage? parce qu'elle est (presque)toute seul sur le marche (tout du moins pour la majorite des auteurs) et qu'elle beneficie de traitements de faveur impressionnants de la part du gouvernement.
Si il y avait deux boites de taille semblable sur le meme marche ; soumis aux meme regles que toutes les autres pme; tu verras que finalement ce domaine peux tres bien marche sans avoir a racketter ET les utilisateurs ET les auteurs .
[^] # Re: j'hallucine un peu
Posté par ragoutoutou . Évalué à 2.
[^] # Re: j'hallucine un peu
Posté par briaeros007 . Évalué à 2.
http://www.pcinpact.com/actu/news/La_France_a_la_SACEM_la_Belgique_(...)
ca a l'air vachement mieux.
Et puis j'ai aucune idee si elle est competente sur le territoire francais (sans repasser par la sacem etc...)
[^] # Re: j'hallucine un peu
Posté par ragoutoutou . Évalué à 2.
[^] # Re: j'hallucine un peu
Posté par briaeros007 . Évalué à 2.
Et si la sacem (par exemple) a decide de ne pas te les donner (voir le temoignage d'un auteur qui est sortis de la sacem ; donne dans un lien sur cette page ) ben le resultat risque d'etre le meme.
[^] # Re: j'hallucine un peu
Posté par ragoutoutou . Évalué à 2.
Possible, mais la Sabam reste un interlocuteur bien plus gros que toi pour exiger des sous à la sacem.
De toutes façons, tu peux pas tout avoir. Prendre la Sabam aura aussi des désavantages, mais tu engraissera moins la sacem et tu ne sera pas lié à ses exigeances. Faut faire des sacrifices pour être libre.
# peace & love
Posté par lin986 . Évalué à -3.
ce qui est important c'est que les mentalités changent. Et c'est pas en jouant vos réac' que vous y participerez. alors peut être que vous êtes plus libres que les autres, mais vous êtes plus imbéciles aussi.
Profitez de la musique, c'est ca dont il est question, pas de trolls ineptes.
[^] # Re: peace & love
Posté par briaeros007 . Évalué à 4.
C'est pas parce que les opinions de cette personnes; tu les juge trop extremiste ; que c'est forcement le cas, et ca ne t'autorise encore moins pour la juger publiquement.
Je vois plutot qu'un message de paix ; une declaration ouverte de guerre/troll.
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