Alors qu'on pensait que les DRM (Digital Rights/Restrictions Management) étaient en voie de disparition, voilà qu'une nouvelle menace se profile à l'horizon pour les utilisateurs.
La norme UltraViolet qui vient d'être révélée est conçue pour permettre d'unir toutes les entreprises autour d'un seul système de gestion numérique des droits. Ce nouveau système se veut moins contraignant et plus facile à utiliser que les anciens verrous numériques.
Plus de détails dans la suite de la dépêche.
NdM : Sun avait déjà promis en 2005 un DRM universel interopérable libre, qui est resté un vaporware ; ils avaient juste oublié de définir comment ils comptaient faire un client compatible libre... Répétons le, un DRM est une solution qui techniquement ne peut pas marcher (d'où le besoin de passer des lois type DADVSI), un DRM interopérable est une fumisterie et un DRM libre est un oxymore.
Sortie de SOGo 1.3.0
Inverse, société québécoise spécialisée en développement et déploiement de logiciels libres, annonce la sortie de quelques-uns de ses développements :
Le tout est disponible sur le site officiel du projet SOGo.
- SOGo version 1.3.0 est un collecticiel — ou serveur collaboratif — libre, fondé sur OpenGroupware.org (OGo) et le Skyrix Object Publishing Environment (SOPE) ; il permet de partager ses agendas, carnets d'adresses et courriels. La version 1.3.0 possède de nombreuses améliorations dont possibilité d'inviter des groupes de contacts à des réunions, de partager des calendriers à des usagers externes au système, le chargement progressif des courriels, plusieurs améliorations de performance et bien plus encore.
- Mozilla Lightning « Inverse Edition » v0.11. Cette version, destinée à Mozilla Thunderbird 2, propose un ensemble de correctifs et améliorations par rapport à la dernière version stable disponible pour Thunderbird 2 (la version 0.9). Plusieurs correctifs, surtout au niveau de la performance, ont été appliqués dans cette nouvelle version. Une version pour Thunderbird 3.1 est actuellement en développement et devrait être disponible vers la fin du mois.
- Le connecteur Funambol v1.0.8. Ce connecteur permet la synchronisation des calendriers et carnets d'adresses avec une multitude d'appareils mobiles. Cette nouvelle version supporte dorénavant la version 8.5 de Funambol et permet la synchronisation des photos des contacts.
Le tout est disponible sur le site officiel du projet SOGo.
La fourberie des perles
Cette dépêche est tirée du journal de jbbourgoin.
Nous vivons des temps très excitants. Les perles sont fourbes, elles ne sont jamais là où nous les attendons, et pointent les bouts de leur orbe n'importe quand. Deux perles très rusées sont en passe de venir nous titiller la concupiscence : Guile 2.0 et Rakudo Star (Perl 6).
Rakudo Star
Rakudo Star (a "usable Perl 6") to be released by July 29
Submitted by pmichaud on Sat, 06/19/2010 - 11:09
Rakudo Star, c'est le nom de la première sortie officielle de Rakudo Perl, une implémentation de Perl 6.
Perl 6, c'est un gros langage. On pourrait presque dire que c'est une famille de langages à lui tout seul. Il permet la programmation dans beaucoup de sous-langages, dont le nouveau moteur d'expressions rationnelles fait partie.
Deux et trois choses amusantes dans Perl 6 :
Beaucoup d'autres choses : des bidules pour faciliter la programmation concurrentielle, les jonctions etc.
Pour ceux qui préfèrent l'aspect historique, le journal de darkhad (et les commentaires) revient sur une affaire de mugs, comme quoi ça fait déjà 10 ans que les produits dérivés de perl 6 existent.
Guile 2.0
2010-06-01
GNU Guile 1.9.11 (beta) released. This may be the last release before 2.0 comes out.
Guile 2.0 c'est l'implémentation de Scheme du projet GNU qui avait pour objectif de devenir le langage « glue » du monde libre et, au passage, de remplacer Emacs LISP.
Si le premier est depuis longtemps compromis par les Python, les Perl et même les Javascript, le second est en passe de devenir une réalité !
Guile permet depuis la version 1.9.0 de compiler scheme en du bytecode pour une machine virtuelle dédiée. Guile supporte déjà ECMAScript mais aussi... Elisp ! Le support de R6RS est quasiment complet.
Au passage, je tiens à signaler que PLT Scheme devient Racket, et qu'Emacs 24 continue de grandir joyeusement.
Nous vivons des temps très excitants. Les perles sont fourbes, elles ne sont jamais là où nous les attendons, et pointent les bouts de leur orbe n'importe quand. Deux perles très rusées sont en passe de venir nous titiller la concupiscence : Guile 2.0 et Rakudo Star (Perl 6).
Rakudo Star
Rakudo Star (a "usable Perl 6") to be released by July 29
Submitted by pmichaud on Sat, 06/19/2010 - 11:09
Rakudo Star, c'est le nom de la première sortie officielle de Rakudo Perl, une implémentation de Perl 6.
Perl 6, c'est un gros langage. On pourrait presque dire que c'est une famille de langages à lui tout seul. Il permet la programmation dans beaucoup de sous-langages, dont le nouveau moteur d'expressions rationnelles fait partie.
Deux et trois choses amusantes dans Perl 6 :
- Expressions rationnelles : elles deviennent un véritable sous-langage de Perl 6. Il y a plein de trucs qui ont l'air très chouette, mais comme je ne connais pas grand chose au domaine, je vais me contenter d'exprimer mon étonnement ;)
- Contextes multiples et invariance du sigil : Enfin, dirons certains, le sigil est invariant ! Ne vous réjouissez pas trop vite, il l'est moins par soucis de se conformer aux autres langages que parce que les contextes sont beaucoup plus abondants qu'en Perl 5 et auraient rendu la variance du sigil un enfer...
- typage : typage dynamique, mais aussi statique ;
- Macros : type C ( simple substitution textuelle), type LISP (modification de l'arbre syntaxique) ;
- OO : L'OO classique et l'OO basée sur les prototypes sont possible. Les "roles" ( mixins, interfaces, traits dans d'autres langages...).
Beaucoup d'autres choses : des bidules pour faciliter la programmation concurrentielle, les jonctions etc.
Pour ceux qui préfèrent l'aspect historique, le journal de darkhad (et les commentaires) revient sur une affaire de mugs, comme quoi ça fait déjà 10 ans que les produits dérivés de perl 6 existent.
Guile 2.0
2010-06-01
GNU Guile 1.9.11 (beta) released. This may be the last release before 2.0 comes out.
Guile 2.0 c'est l'implémentation de Scheme du projet GNU qui avait pour objectif de devenir le langage « glue » du monde libre et, au passage, de remplacer Emacs LISP.
Si le premier est depuis longtemps compromis par les Python, les Perl et même les Javascript, le second est en passe de devenir une réalité !
Guile permet depuis la version 1.9.0 de compiler scheme en du bytecode pour une machine virtuelle dédiée. Guile supporte déjà ECMAScript mais aussi... Elisp ! Le support de R6RS est quasiment complet.
Au passage, je tiens à signaler que PLT Scheme devient Racket, et qu'Emacs 24 continue de grandir joyeusement.
Revue de presse de l'April pour la semaine 28 de l'année 2010
La revue de presse de l'April est régulièrement éditée par les membres de l'association. Elle couvre l'actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s'agit donc d'une sélection d'articles de presse et non de prises de position de l'association de promotion et de défense du logiciel libre.
Sommaire
Sommaire
- [linuxfr.org] Les résultats du LHC sous licence Creative Commons
- [numerama.com] Hadopi : l'arrêt du pillage d'abord, le développement de l'offre légale ensuite
- [brest-ouvert.net] Quelle transformation écologique de l'économie ?
- [pcinpact.com] De drôles d'artistes français soutiennent un rapport pro ACTA
- [linuxfr.org] Motorola : une nouvelle étape dans l'ignominie ?
- [ledessousdescartes.blogspot.com] Les secrets de Skype rendus publics ?
- [numerama.com] Le Chili vote une loi sur la neutralité du net, une première mondiale
- [pcinpact.com] Publication d'une nouvelle version consolidée de l'ACTA
- [linuxfr.org] Fiction documentaire de 16 min « Libre à vous »
- [nzcs.org] It's official: Software will be unpatentable in NZ
- [toolinux.com] Signature d'une convention AFUL - Master MBC de Paris-Dauphine
- [numerama.com] Vimeo introduit les licences Creative Commons pour ses vidéos. Et YouTube ?
- [lemonde.fr] Aux États-Unis, la lutte contre le téléchargement illégal coûte cher
- [arstechnica.com] French legislators have second thoughts on three strikes law
- [groklaw.net] Sanity From the 1st Post-Bilski Decision from BPAI: In Re Proudler
- [zdnet.fr] ACTA : les divisions européennes ne sont toujours pas tranchées
- [numerama.com] Neutralité du net : l'ARCEP ne peut pas éluder la question des libertés fondamentales
- [toolinux.com] FSF : "Une technologie propriétaire est un gaspillage financier"
- [numerama.com] À l'abordage ! Une BD sur la propriété intellectuelle dans le cyberespace
- [dadall.eu] Économie ? Larguer Microsoft et utiliser les alternatives libres
- [pcinpact.com] Pôle Emploi : le logiciel libre, un choix massif et pragmatique
- [huffingtonpost.com] ASCAP's attack on Creative Commons
Big Brother 2.0
Cela fait plusieurs semaines que des quotidiens en ligne et papier publient des articles parlant de comment mettre une muselière à la bête qu'est Internet. Donc, plus ou moins directement, une volonté est affirmée de limiter autant que possible la liberté d'expression offerte par le réseau.
L'enregistrement pour Software Freedom Day 2010 est lancé
Pour la septième année consécutive Software Freedom Day (SFD) a finalement réussi à ouvrir l'enregistrement pour les équipes voulant organiser un évènement pour l'occasion, et recevoir des CD gratuitement.
Pour les personnes ne connaissant pas SFD, il s'agit d'un évènement mondial qui se passe le troisième samedi du mois de septembre (le 18 cette année) dont l'objectif est d'aller à la rencontre du public non familier avec le logiciel libre afin de lui montrer les possibilités et de discuter de l'éthique sous-jacente. Non content d'avoir regroupé environ 800 équipes locales en 2009 sur plus de 90 pays, l'organisation derrière SFD, Software Freedom International espère atteindre la barre des mille équipes organisatrices cette année, pouvant ainsi échanger avec des centaines de milliers d'individus de par le monde la même journée. En effet, moins de 24 heures après l'ouverture de l'enregistrement, il y a déjà plus de 100 équipes répertoriées !
Alors, allez-vous, vous aussi, vous joindre à cette communauté de passionnés et participer à leurs efforts de conquête de la planète ?
Pour les personnes ne connaissant pas SFD, il s'agit d'un évènement mondial qui se passe le troisième samedi du mois de septembre (le 18 cette année) dont l'objectif est d'aller à la rencontre du public non familier avec le logiciel libre afin de lui montrer les possibilités et de discuter de l'éthique sous-jacente. Non content d'avoir regroupé environ 800 équipes locales en 2009 sur plus de 90 pays, l'organisation derrière SFD, Software Freedom International espère atteindre la barre des mille équipes organisatrices cette année, pouvant ainsi échanger avec des centaines de milliers d'individus de par le monde la même journée. En effet, moins de 24 heures après l'ouverture de l'enregistrement, il y a déjà plus de 100 équipes répertoriées !
Alors, allez-vous, vous aussi, vous joindre à cette communauté de passionnés et participer à leurs efforts de conquête de la planète ?
Wine, JavaFX, OpenStack, Dell et les OS
La torpeur de l'été dans l'hémisphère nord nous fait oublier qu'il y a des nouvelles dans les mondes du libre et des sujets voisins.
Wine 1.2
Entre deux barbecues et son vin rosé, voici un autre « wine » tout frais, j'ai nommé Wine 1.2. C'est du cru été 2010. Après deux ans de développement, ayant résulté en pas moins de 23000 changements et 3000 bugs corrigés, l'accent a été mis sur les applications 64 bits et les graphiques Tango. De nombreux changements ont été introduits dans le cœur, l'interface utilisateur, l'intégration à l'environnement de bureau, les graphiques, l'audio, le réseau, Direct3D, les applications intégrées, les performances, l'environnement de build, etc.
Wine, c'est bon, mangez-en sans modération.
Pétition pour libérer JavaFX
Encore une pétition pour ouvrir et libérer du code source. Cette fois-ci, il s'agit de JavaFX, la fratrie de logiciels pour les applications Internet riches (RIA). L'opportunité du changement de main de Sun à Oracle a été saisie au vol. À vous de décider de la signer, ou pas.
OpenStack : wannabe-standard ouvert pour le cloud
Le projet OpenStack a pour but de produire une infrastructure libre pour le Cloud Computing, que ce soit privé ou public, simple et scalable (« To produce the ubiquitous OpenSource Cloud Computing platform that will meet the needs of public and private clouds regardless of size, by being simple to implement and massively scalable. »). Le projet publie sont code sous licence Apache 2.0.
Dans la catégorie « logique implacable », Dell a osé nous sortir un comparatif indiscutable entre Windows et Ubuntu. Il faut le voir pour le croire. Petite sélection de perles :
Wine 1.2
Entre deux barbecues et son vin rosé, voici un autre « wine » tout frais, j'ai nommé Wine 1.2. C'est du cru été 2010. Après deux ans de développement, ayant résulté en pas moins de 23000 changements et 3000 bugs corrigés, l'accent a été mis sur les applications 64 bits et les graphiques Tango. De nombreux changements ont été introduits dans le cœur, l'interface utilisateur, l'intégration à l'environnement de bureau, les graphiques, l'audio, le réseau, Direct3D, les applications intégrées, les performances, l'environnement de build, etc.
Wine, c'est bon, mangez-en sans modération.
Pétition pour libérer JavaFX
Encore une pétition pour ouvrir et libérer du code source. Cette fois-ci, il s'agit de JavaFX, la fratrie de logiciels pour les applications Internet riches (RIA). L'opportunité du changement de main de Sun à Oracle a été saisie au vol. À vous de décider de la signer, ou pas.
OpenStack : wannabe-standard ouvert pour le cloud
Le projet OpenStack a pour but de produire une infrastructure libre pour le Cloud Computing, que ce soit privé ou public, simple et scalable (« To produce the ubiquitous OpenSource Cloud Computing platform that will meet the needs of public and private clouds regardless of size, by being simple to implement and massively scalable. »). Le projet publie sont code sous licence Apache 2.0.
- Le premier projet « OpenStack Object Storage », dont le code est disponible à ce jour, est un magasin d'objets (object store) complètement distribué, basé sur Cloud Files de Rackspace.
- Le second projet « OpenStack Compute », dont le code devrait être disponible avant la fin de l'année, est un moteur scalable de provisionning, basé sur NASA Nebula cloud.
Dans la catégorie « logique implacable », Dell a osé nous sortir un comparatif indiscutable entre Windows et Ubuntu. Il faut le voir pour le croire. Petite sélection de perles :
- « UBUNTU is not a Microsoft Windows operating system »
- Choose UBUNTU if: You do not plan to use Microsoft WINDOWS ».
MBF : une boîte à outils pour la bioinformatique, par Microsoft
Le 9 juillet 2010, Microsoft a annoncé la sortie d'une boîte à outils informatiques pour la biologie et plus spécialement pour les analyses de génomes. Une présentation officielle semble également avoir été faite lors de la conférence de la Société Internationale de Bioinformatique (International Society for Computational Biology, ISCB), qui s'est tenue du 9 au 13 juillet 2010 à Boston. Selon la page officielle, la suite logicielle est sous licence dite libre.
Dans la suite de la dépêche, les détails, le diable, toussa.
Dans la suite de la dépêche, les détails, le diable, toussa.
Brignoles - 83 Opération '' SOLIDARITÉ 83 '' le dimanche 25 juillet 2010
Dans le cadre de l'opération SOLIDARITÉ 83 au profit des communes sinistrées du Var (Inondations du Mois de juin 2010), organisée par L'association les Amis du haut Brignoles et la mairie de Brignoles.
L'association GULLIVAR (Groupe d'Utilisateurs de Logiciels Libres de l'Intérieur du Var) tiendra un stand dédié aux logiciels libres où vous pourrez venir vous divertir autour de jeux en réseaux libres et vous initier aux logiciels et systèmes d'exploitation libres. Des ordinateurs « PC » équipés de système d'exploitation GNU/LINUX seront aussi proposés à la vente au profit des sinistrés.
Cette Manifestation a lieu le dimanche 25 juillet 2010 de 17h à Minuit au Jardin Suau à Brignoles (Var).
L'association GULLIVAR (Groupe d'Utilisateurs de Logiciels Libres de l'Intérieur du Var) tiendra un stand dédié aux logiciels libres où vous pourrez venir vous divertir autour de jeux en réseaux libres et vous initier aux logiciels et systèmes d'exploitation libres. Des ordinateurs « PC » équipés de système d'exploitation GNU/LINUX seront aussi proposés à la vente au profit des sinistrés.
Cette Manifestation a lieu le dimanche 25 juillet 2010 de 17h à Minuit au Jardin Suau à Brignoles (Var).
Les résultats du LHC sous licence Creative Commons
L'accélérateur de particules LHC (Large Hadron Collider) monte doucement en puissance et les chercheurs du CERN commencent à produire des résultats scientifiques exploitables à partir des premières données.
Sous quelles licences ces articles de recherche sont-ils publiés ? Quelle est la politique officielle du CERN à ce sujet ?
Plus d'infos sur ces questions dans la suite de la dépêche.
Sous quelles licences ces articles de recherche sont-ils publiés ? Quelle est la politique officielle du CERN à ce sujet ?
Plus d'infos sur ces questions dans la suite de la dépêche.
« HADOPI, ça marche »
Ce matin, l'invité de l'émission « Médiaboliques » de France Inter était le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand. La question de la loi Création et Internet, dite HADOPI, été abordée. Quelques réflexions en vrac suite à cette émission...
Les négociations d'ACTA se poursuivent dans une transparence irréprochable
Le 14 juillet 2010, un leak du texte consolidé d'ACTA produit suite aux négociations de Lucerne (Suisse) a été publié sur le site de La Quadrature du Net. Soyez rassuré(e)s : ce qui a fuité ne sortira pas d'Internet.
Le Traité Commercial Anti-Contrefaçon (ACTA, Anti-Counterfeiting Trade Agreement) occupe beaucoup les négociateurs de quelques pays : régulièrement, ceux-ci se rassemblent à divers endroits pour écrire ce qui sera le nouvel ordre commercial mondial et asseoir une extension disproportionnée de la propriété intellectuelle. Ces réunions de travail sont célèbres pour leur transparence : le huis clos est permanent, empêchant ainsi toute discussion démocratique du document. Une publication d'un brouillon du texte avait eu lieu en avril ainsi que quelques leaks.
Quelques jours avant le dernier tour de négociations, des représentants de l'April et de La Quadrature du Net ont rencontré les négociateurs français de cet accord. La rencontre n'a pas donné un résultat rassurant. Le neuvième tour de négociation a eu lieu à Lucerne (Suisse), entre le 28 juin et le 2 juillet 2010. Les gouvernements y ayant participé n'ont pas fait l'effort de rendre public le document qui en est sorti. Qui plus est, la Commission Européenne s'est entretenue avec des membres du Parlement Européen lors d'une rencontre tenue secrète le 12 juillet ; le lendemain, Karel de Gucht, le Commissaire européen en charge du commerce, a donné publiquement quelques explications de l'état d'avancement du document et des changements introduits (pour les détails, voir le billet du blog de Christian Engström, député européen du Parti Pirate suédois).
Apparemment, ces explications n'ont pas été jugées suffisantes : une copie du document consolidé issu des négociations a fuité. Le pdf peut être lu ici et le 14 juillet au soir, nous avons été quelques bénévoles à faire sa transcription.
Enfin, le texte le plus récent pourra être lu et analysé : comme cela doit pouvoir se faire dans le cadre d'un processus démocratique. En attendant le prochain tour (fin juillet) prévu à Washington DC où le Parlement Européen compte discuter l'inclusion de ses marques géographiques (par exemple, Champagne) : selon de Gucht, sans la reconnaissance de ces marques par les États-Unis, l'Europe a peu à gagner d'ACTA.
Le Traité Commercial Anti-Contrefaçon (ACTA, Anti-Counterfeiting Trade Agreement) occupe beaucoup les négociateurs de quelques pays : régulièrement, ceux-ci se rassemblent à divers endroits pour écrire ce qui sera le nouvel ordre commercial mondial et asseoir une extension disproportionnée de la propriété intellectuelle. Ces réunions de travail sont célèbres pour leur transparence : le huis clos est permanent, empêchant ainsi toute discussion démocratique du document. Une publication d'un brouillon du texte avait eu lieu en avril ainsi que quelques leaks.
Quelques jours avant le dernier tour de négociations, des représentants de l'April et de La Quadrature du Net ont rencontré les négociateurs français de cet accord. La rencontre n'a pas donné un résultat rassurant. Le neuvième tour de négociation a eu lieu à Lucerne (Suisse), entre le 28 juin et le 2 juillet 2010. Les gouvernements y ayant participé n'ont pas fait l'effort de rendre public le document qui en est sorti. Qui plus est, la Commission Européenne s'est entretenue avec des membres du Parlement Européen lors d'une rencontre tenue secrète le 12 juillet ; le lendemain, Karel de Gucht, le Commissaire européen en charge du commerce, a donné publiquement quelques explications de l'état d'avancement du document et des changements introduits (pour les détails, voir le billet du blog de Christian Engström, député européen du Parti Pirate suédois).
Apparemment, ces explications n'ont pas été jugées suffisantes : une copie du document consolidé issu des négociations a fuité. Le pdf peut être lu ici et le 14 juillet au soir, nous avons été quelques bénévoles à faire sa transcription.
Enfin, le texte le plus récent pourra être lu et analysé : comme cela doit pouvoir se faire dans le cadre d'un processus démocratique. En attendant le prochain tour (fin juillet) prévu à Washington DC où le Parlement Européen compte discuter l'inclusion de ses marques géographiques (par exemple, Champagne) : selon de Gucht, sans la reconnaissance de ces marques par les États-Unis, l'Europe a peu à gagner d'ACTA.
Tatoeba.org, base de données de phrases d'exemple
Toute personne apprenant une langue s'est retrouvée un jour face à la question « Mais comment diable utilise-t-on ce mot/cette expression ? ». Le projet Tatoeba a été fondé pour répondre au besoin de pouvoir rapidement trouver des phrases illustrant un mot ou une expression. Le tout s'articule autour d'un site web [http://tatoeba.org], où chacun peut venir piocher des phrases dans les langues qui l'intéressent et, une fois inscrit, ajouter ses propres phrases, mais aussi traduire, corriger celles déjà existantes.
C'est d'ailleurs dans cet aspect collaboratif que réside tout l'intérêt de Tatoeba : l'ensemble des phrases a été créé/traduit par des êtres humains. Ainsi, on peut non seulement trouver des phrases « naturelles », mais aussi poser des questions sur les phrases déjà présentes, afin de savoir si telle ou telle variation est correcte, dans quel cas on utiliserait cette phrase plutôt qu'une autre, etc.
Nous avons pour l'instant plus de 400 000 phrases réparties sur 53 langues et environ 4000 audios qui proviennent d'une collaboration avec le projet Shtooka. Pour ce qui est des licences, l'ensemble des phrases et audios sont sous CC-BY2.0/FR et le site en lui même est sous AGPL v3.
C'est d'ailleurs dans cet aspect collaboratif que réside tout l'intérêt de Tatoeba : l'ensemble des phrases a été créé/traduit par des êtres humains. Ainsi, on peut non seulement trouver des phrases « naturelles », mais aussi poser des questions sur les phrases déjà présentes, afin de savoir si telle ou telle variation est correcte, dans quel cas on utiliserait cette phrase plutôt qu'une autre, etc.
Nous avons pour l'instant plus de 400 000 phrases réparties sur 53 langues et environ 4000 audios qui proviennent d'une collaboration avec le projet Shtooka. Pour ce qui est des licences, l'ensemble des phrases et audios sont sous CC-BY2.0/FR et le site en lui même est sous AGPL v3.
PacketFence 1.9.0 - Un puissant contrôleur d'accès au réseau
Inverse, société spécialisée en développement et déploiement de logiciels libres, annonce la sortie de la version 1.9.0 de PacketFence. Ce dernier est une solution de conformité réseau (NAC) entièrement libre, supportée et reconnue. Procurant une liste impressionnante de fonctionnalités telles un portail captif pour l'enregistrement ou la remédiation, une gestion centralisée des réseaux filaire et sans fil, le support pour le 802.1X, l'isolation niveau-2 des composantes problématiques, l'intégration au détecteur d'intrusions Snort et au détecteur de vulnérabilités Nessus - elle peut être utilisée pour sécuriser efficacement aussi bien des réseaux de petite taille que de très grands réseaux hétérogènes.
PacketFence possède un grand nombre de fonctionnalités. Parmi celles-ci, on retrouve :
PacketFence est une solution non-intrusive qui fonctionne avec une multitude d'équipements réseaux (filaire ou sans fil) tels ceux de Cisco, Aruba, Nortel, Hewlett-Packard, Enterasys, Accton/Edge-corE/SMC, 3Com, D-Link, Intel, Dell et plus encore.
PacketFence supporte dorénavant les contrôleurs sans fil WiSM, la série 1800 ISR, ainsi que les commutateurs 3750 et 4500 de Cisco. Le commutateur Foundry FastIron 4802 est dorénavant supporté avec téléphonie IP et les commutateurs HP ProCurve 3400cl, SMC8824M et SMC8848M sont maintenant supportés. De nouvelles fonctionnalités telles la catégorisation de composantes réseau pour l'assignation dynamique de VLAN ainsi que la prise en charge du matériel flottant ont été ajoutées. Des paquets pour Red Hat Enterprise Linux (ou CentOS) sont disponibles sur le site officiel du projet ainsi qu'une version pré-configurée dans une image de type VMWare.
PacketFence possède un grand nombre de fonctionnalités. Parmi celles-ci, on retrouve :
- L'enregistrement des composantes réseau grâce à un puissant portail captif ;
- Le blocage automatique, si souhaité, des appareils indésirables ;
- L'enrayement de la propagation de vers et virus informatiques ;
- Le freinage des attaques sur vos serveurs ou diverses composantes réseaux ;
- La vérification de la conformité des postes présents sur le réseau (logiciels installés, configurations particulières, etc.).
PacketFence est une solution non-intrusive qui fonctionne avec une multitude d'équipements réseaux (filaire ou sans fil) tels ceux de Cisco, Aruba, Nortel, Hewlett-Packard, Enterasys, Accton/Edge-corE/SMC, 3Com, D-Link, Intel, Dell et plus encore.
PacketFence supporte dorénavant les contrôleurs sans fil WiSM, la série 1800 ISR, ainsi que les commutateurs 3750 et 4500 de Cisco. Le commutateur Foundry FastIron 4802 est dorénavant supporté avec téléphonie IP et les commutateurs HP ProCurve 3400cl, SMC8824M et SMC8848M sont maintenant supportés. De nouvelles fonctionnalités telles la catégorisation de composantes réseau pour l'assignation dynamique de VLAN ainsi que la prise en charge du matériel flottant ont été ajoutées. Des paquets pour Red Hat Enterprise Linux (ou CentOS) sont disponibles sur le site officiel du projet ainsi qu'une version pré-configurée dans une image de type VMWare.
Open source technology center by Microsoft - interview of Tom Hanrahan
Une dernière interview de Solutions Linux avant de passer à celle des RMLL. L'interview est celle de Tom Hanrahan qui est le responsable de la plateforme technologique open source chez Microsoft. Mr Hanrahan revient sur les raisons de la création de ce projet et le positionnement de Microsoft dans le domaine.
Historiquement, Tom Hanrahan a été le responsable de l’ingénierie à la Linux Foundation jusqu'en 2007, année où il a quitté la structure pour rejoindre discrètement Microsoft. Il compte à son actif une longue expérience du monde de l’open source, avec par exemple une carrière chez IBM avant de rejoindre OSDL (Open Source Development Labs).
La première mission de Mr Hanrahan a notamment consisté à diriger la division « Linux Interoperability » avec à la clé la direction du laboratoire qui devait être créé conjointement par Microsoft et Novell. Dans ce laboratoire, Hanrahan supervise l’ensemble des projets qui ont pour but de faire interagir les systèmes d’exploitation et les solutions logicielles de Microsoft et les logiciels open source en général et Linux Red Hat en particulier.
Historiquement, Tom Hanrahan a été le responsable de l’ingénierie à la Linux Foundation jusqu'en 2007, année où il a quitté la structure pour rejoindre discrètement Microsoft. Il compte à son actif une longue expérience du monde de l’open source, avec par exemple une carrière chez IBM avant de rejoindre OSDL (Open Source Development Labs).
La première mission de Mr Hanrahan a notamment consisté à diriger la division « Linux Interoperability » avec à la clé la direction du laboratoire qui devait être créé conjointement par Microsoft et Novell. Dans ce laboratoire, Hanrahan supervise l’ensemble des projets qui ont pour but de faire interagir les systèmes d’exploitation et les solutions logicielles de Microsoft et les logiciels open source en général et Linux Red Hat en particulier.