Cette dépêche est tirée du journal de patrick_g.
Le web commence à bouillonner au sujet des téléphones Motorola Droid X (basés sur le noyau Linux) et qui sont supposés s'autodétruire si on tente de flasher le système. Tout est parti de cet article sur le site Mydroidworld.com. L'info a ensuite été reprise sur Mobilecrunch.com puis sur Slashdot et maintenant Harald Welte (spécialiste des smartphones s'il en est) en parle sur son blog.
De quoi est-ce qu'il s'agit ?
Une puce (eFUSE) est chargée de vérifier le processus de boot du téléphone. Si tout est correct, c'est à dire si rien n'a changé par rapport au code d'origine Motorola, alors le boot continue normalement. En revanche si la puce détecte que le code du firmware a été modifié (à la suite d'un flashage par exemple) alors elle envoie une commande qui empêchera de façon permanente le démarrage du téléphone. Il ne pourra plus jamais s'allumer. Comme disent nos amis anglo-saxons : votre téléphone devient une brique ! "If the eFuse failes to verify this information then the eFuse receives a command to "blow the fuse" or "trip the fuse". This results in the booting process becoming corrupted and resulting in a permanent bricking of the Phone."
Seul Motorola connait les spécifications de la puce eFUSE et peut éventuellement réactiver le téléphone. Donc pour l'utilisateur c'est mort, il peut jeter son téléphone à la poubelle ou le transformer en coûteux presse-papiers. On connaissait déjà les puces de contrôle qui empêchent simplement le boot mais c'est, à ma connaissance, la première fois qu'on découvre un mécanisme d'autodestruction placée sciemment au coeur du hardware par un constructeur pour interdire le flashage de ses téléphones.
Bien entendu ça fait encore plus mal au coeur de savoir que ces téléphones sont basées sur Linux c'est à dire sur du logiciel libre devant posséder les 4 libertés classiques définies dans la licence GPL. C'est encore plus rageant quand on lit la prose de Lori Fraleigh sur le blog officiel des téléphones Motorola : "L'utilisation de logiciels open source, comme le noyau Linux ou la plateforme Android, dans une machine, n'oblige pas le téléphone faisant tourner ce code à permettre le flashing. Nous respectons les licences, y compris la GPLv2, pour chacun des packages open source de nos téléphones";.
C'est évidemment un argument massue en faveur de la licence GPLv3 qui interdit explicitement cette "tivoisation". Et en attendant n'achetez pas un téléphone Motorola car, comme le dit un commentaire sur Slashdot, "vous pouvez légalement acheter un pistolet qui ne tire que dans la direction de la personne pressant la détente, mais ça ne veut pas dire que c'est une bonne idée".
NdM : Attention cette information émane d'une seule source donc prudence. Voir également ce commentaire de SOULfly_B sur le journal d'origine.
Il était une fois les RMLL par Pierre Jarillon
Les Rencontres Mondiales du Logiciel Libre sont un évènement majeur dans l'écosystème du libre en France. Itinérante depuis 2003, elles parcourent la France d'Amiens à Mont-de-Marsan, de Bordeaux à Strasbourg, ville où auront lieu les RMLL 2011.
Pierre Jarillon, Président de l'ABUL, Association Bordelaise des Utilisateurs de Logiciels libres, et co-créateur de ces RMLL, nous conte la petite histoire de cet évènement qui commença par "Un jour deux gars ont eu une idée...".
NdM : Bordeaux (2000 à 2002), Metz (2003), Bordeaux (2004), Dijon (2005), Vandoeuvre-lès-Nancy (2006), Amiens (2007), Mont de Marsan (2008), Nantes (2009), Bordeaux (2010), Strasbourg (2011), Liège (2012)
Pierre Jarillon, Président de l'ABUL, Association Bordelaise des Utilisateurs de Logiciels libres, et co-créateur de ces RMLL, nous conte la petite histoire de cet évènement qui commença par "Un jour deux gars ont eu une idée...".
NdM : Bordeaux (2000 à 2002), Metz (2003), Bordeaux (2004), Dijon (2005), Vandoeuvre-lès-Nancy (2006), Amiens (2007), Mont de Marsan (2008), Nantes (2009), Bordeaux (2010), Strasbourg (2011), Liège (2012)
Concours LinuxFr.org sur les séries : les gagnants
Ça y est, le concours permettant de gagner deux livres « Linux, Solutions de Haute Disponibilité » de Sébastien Rohaut est terminé depuis quelques jours et nous avons deux gagnants qui ont chacun réalisé une série de trois dépêches sur trois jours consécutifs :
Notons que sur la même période, Bruno, Florent et Nÿco ont respectivement réalisé une série de 5, 3 et 2 jours... mais ils étaient hors concours ! Maintenant que nous avons les moyens de repérer automatiquement les séries sur une période donnée, nous allons réserver au minimum un prix mensuel (livre ou abonnement) à la plus grande série de dépêches validées du mois (avec un minimum de 3 dépêches). C'est un minimum : si plusieurs séries se démarquent, rien ne nous interdit de récompenser plusieurs sérial-contributeurs sur le mois donné. N'oubliez pas qu'il y a entre 10 et 12 livres ou abonnements à gagner chaque mois en contribuant à LinuxFr.org !
- Guillaume Teissier avec les dépêches suivantes
- _seb_ avec les dépêches suivantes
Notons que sur la même période, Bruno, Florent et Nÿco ont respectivement réalisé une série de 5, 3 et 2 jours... mais ils étaient hors concours ! Maintenant que nous avons les moyens de repérer automatiquement les séries sur une période donnée, nous allons réserver au minimum un prix mensuel (livre ou abonnement) à la plus grande série de dépêches validées du mois (avec un minimum de 3 dépêches). C'est un minimum : si plusieurs séries se démarquent, rien ne nous interdit de récompenser plusieurs sérial-contributeurs sur le mois donné. N'oubliez pas qu'il y a entre 10 et 12 livres ou abonnements à gagner chaque mois en contribuant à LinuxFr.org !
La pénurie d'adresse IPv4 sera-t-elle pour le 12/12/2012 ?
Tout le monde sait que la fin du monde est pour le 12/12/2012, mais pour les adresses IPv4, le rythme actuel fait que la fin est bien plus proche. L'IANA, l'organisme qui s'occupe de la gestion de l'espace d'adressage IP, estime qu'au rythme où vont les attributions, la pénurie d'adresse sera pour la fin de l'année, une autre estimation annonce un peu moins d'une année. Une très forte demande en provenance de la zone Asie-Pacifique a fait que durant les six premiers mois de l'année 2010 plus d'adresses ont été attribuées que durant toute l'année 2009.
Il ne reste actuellement que 6 % des adresses disponibles.
Il apparaît donc essentiel que la transition de l'IPv4 vers l'IPv6 se fasse rapidement, mais est-ce que tout le monde est prêt ? C'est le cas pour Google, dont tous les services sont accessibles en IPv6, YouTube a d'ailleurs été le dernier à avoir été adapté. Du côté de l'Europe, ça bouge, un plan d'action a été proposé et ce n'est pas le boulot qui manque : selon RIPE NCC (Réseaux IP européens), 72 % des entreprises étudiées ne sont pas prêtes au passage à la version 6 de l'IP. Toute l'ampleur du problème est aussi au niveau des logiciels qui ne sont pas adaptés (stockage d'adresse en v4 seulement, traitement des requêtes depuis des adresses v4 uniquement, etc.).
Au niveau des infrastructures, il existe des outils pour faciliter la transition : il s'agit des RFC 5569 (6rd) et 3056 (6to4). Stéphane Bortzmeyer propose une explication de la première qui a permis à Free de rendre les requêtes IPv6 possibles sur son réseau.
Il ne reste actuellement que 6 % des adresses disponibles.
Il apparaît donc essentiel que la transition de l'IPv4 vers l'IPv6 se fasse rapidement, mais est-ce que tout le monde est prêt ? C'est le cas pour Google, dont tous les services sont accessibles en IPv6, YouTube a d'ailleurs été le dernier à avoir été adapté. Du côté de l'Europe, ça bouge, un plan d'action a été proposé et ce n'est pas le boulot qui manque : selon RIPE NCC (Réseaux IP européens), 72 % des entreprises étudiées ne sont pas prêtes au passage à la version 6 de l'IP. Toute l'ampleur du problème est aussi au niveau des logiciels qui ne sont pas adaptés (stockage d'adresse en v4 seulement, traitement des requêtes depuis des adresses v4 uniquement, etc.).
Au niveau des infrastructures, il existe des outils pour faciliter la transition : il s'agit des RFC 5569 (6rd) et 3056 (6to4). Stéphane Bortzmeyer propose une explication de la première qui a permis à Free de rendre les requêtes IPv6 possibles sur son réseau.
Sortie d'openSUSE 11.3
Ce jeudi 15 juillet, la communauté de la distribution au caméléon vous annonce la sortie de la toute nouvelle mouture d'openSUSE. Cette version 11.3 apporte son lot d'applications desktop mises à jour, ainsi qu’une suite complète de logiciels serveurs et une riche sélection d’outils de développement open source. Parmi les principaux paquets, on retrouve :
Proposant les principaux bureaux et profitant de l'une des meilleures intégrations actuellement disponibles, openSUSE représente une très bonne alternative parmi les distributions qui ciblent l'utilisateur final, qu'il soit débutant ou averti.
openSUSE 11.3 est disponible pour les architectures x86 et x86_64, en diverses versions DVD, Live-CD et Live-USB téléchargeables. Une version boîte contenant un DVD double couche, un manuel papier et un support à l’installation de 90 jours sera prochainement proposée à la vente (60 €). Elle inclura également un Live-DVD contenant une image spéciale plasma-netbook qui donne un aperçu des dernières avancées en termes d'interfaces au format netbook. Les mises à jour de sécurité seront assurées pendant 18 mois.
Notez que si vous êtes de passage à Nüremberg dans la soirée du 15, des saucisses et de la bière vous attendront à partir de 19h au quartier général de la distribution au caméléon, afin de fêter ce lancement avec les développeurs et la communauté comme il se doit.
- Noyau Linux 2.6.34.x ;
- Bureaux KDE 4.4.4 (par défaut) et GNOME 2.30.1 ;
- Serveur X.org 1.8 ;
- GCC 4.5, GDB 7.1 ;
- Mozilla Firefox 3.6.6 et Thunderbird 3.0.5 ;
- OpenOffice 3.2.1.
Proposant les principaux bureaux et profitant de l'une des meilleures intégrations actuellement disponibles, openSUSE représente une très bonne alternative parmi les distributions qui ciblent l'utilisateur final, qu'il soit débutant ou averti.
openSUSE 11.3 est disponible pour les architectures x86 et x86_64, en diverses versions DVD, Live-CD et Live-USB téléchargeables. Une version boîte contenant un DVD double couche, un manuel papier et un support à l’installation de 90 jours sera prochainement proposée à la vente (60 €). Elle inclura également un Live-DVD contenant une image spéciale plasma-netbook qui donne un aperçu des dernières avancées en termes d'interfaces au format netbook. Les mises à jour de sécurité seront assurées pendant 18 mois.
Notez que si vous êtes de passage à Nüremberg dans la soirée du 15, des saucisses et de la bière vous attendront à partir de 19h au quartier général de la distribution au caméléon, afin de fêter ce lancement avec les développeurs et la communauté comme il se doit.
Meilleurs contributeurs LinuxFr : Les gagnants de juin 2010
On continue sur notre lancée de récompenser ceux qui chaque mois contribuent positivement au site LinuxFr (dépêche, commentaire, logo, journaux, etc.). Vous n'êtes pas sans risquer de gagner un abonnement à Linux Magazine France, OpenSource Magazine ou encore un livre des éditions Eyrolles, ENI et InLibroVeritas. Voici les gagnants du mois de juin 2010 :
Abonnement d'un an à MISC ou OpenSource Magazine
Livres des éditions Eyrolles, ENI et InLibroVeritas
Certains gagnants n'ont pas pu être joints ou n'ont pas répondu. N'oubliez pas de mettre une adresse email valable dans votre compte ou lors de la proposition d'une dépêche. En effet, c'est notre seul moyen de vous contacter, que ce soit pour les lots ou des questions sur votre dépêche lors de sa modération. Tous nos remerciements aux contributeurs du site ainsi qu'à MISC (remplaçant ce mois-ci Linux Magazine France), OpenSource magazine (lien archive.org) et aux éditions Eyrolles, InLibroVeritas (lien archive.org) et ENI. Les livres sélectionnés sont dans la seconde partie de la dépêche.
Enfin, sachez que le concours pour gagner deux livres « Linux, Solutions de Haute Disponibilité » est terminé depuis samedi dernier. Nous vous communiquerons les résultats sous peu. Et n'oubliez pas de contribuer ; LinuxFr vit pour vous et par vous !
Abonnement d'un an à MISC ou OpenSource Magazine
- Laurent Wandrebeck pour sa présentation de MooseFS, un système de fichier réparti à tolérance de panne
- linuxpause a détaillé la sortie de Sabayon 5.3, montrant qu'il existe une vie en dehors des grosses distributions
Livres des éditions Eyrolles, ENI et InLibroVeritas
- Malicia a détaillé la résolution des problèmes de licence de WebM. Elle a d'ailleurs été particulièrement active en mai et juin.
- Cédric Brun a profité de la sortie d'Eclipse 3.6 - Helios pour en faire une présentation très complète
- oliviosu suit pour nous la sortie d'OGD1, carte graphique libre
- mackwic s'adresse aux Aficionados de la console : Google pense à vous et sort Google CL tools
- marahi nous explique sournoisement pourquoi Python « çaymal »
- Jean Gabes a présenté Shinken, la refonte de Nagios en Python
- steckdenis s'est intéressé à la sortie d'ownCloud 1.0
- Enfin antistress a fait le tour de quelques outils pour générer des fichiers WebM
Certains gagnants n'ont pas pu être joints ou n'ont pas répondu. N'oubliez pas de mettre une adresse email valable dans votre compte ou lors de la proposition d'une dépêche. En effet, c'est notre seul moyen de vous contacter, que ce soit pour les lots ou des questions sur votre dépêche lors de sa modération. Tous nos remerciements aux contributeurs du site ainsi qu'à MISC (remplaçant ce mois-ci Linux Magazine France), OpenSource magazine (lien archive.org) et aux éditions Eyrolles, InLibroVeritas (lien archive.org) et ENI. Les livres sélectionnés sont dans la seconde partie de la dépêche.
Enfin, sachez que le concours pour gagner deux livres « Linux, Solutions de Haute Disponibilité » est terminé depuis samedi dernier. Nous vous communiquerons les résultats sous peu. Et n'oubliez pas de contribuer ; LinuxFr vit pour vous et par vous !
Synthèse de la table ronde politique des RMLL
La traditionnelle table ronde politique des RMLL s'est tenue le jeudi 8 juillet 2010, entre 14h40 et 18h. Elle était animée par Benjamin Bayart, l'élégance geek personnifiée avec sa cravate XKCD, et comprenait 2 parties.
La première était un échange sur le rôle du Parlement dans le cadre de votes de lois ayant trait aux libertés numériques ; les intervenants étaient Tangui Morlier, membre actif de l'initiative Regards citoyens, et Nicolas Dupont-Aignan, député et maire d'Yerres (Essonne).
La seconde partie était une mise à jour des dossiers « qui nous intéressent » pour reprendre l'expression de Benjamin Bayart. Les intervenants étaient : Frédéric Couchet, délégué général de l'April, Jérémie Zimmermann, porte-parole et cofondateur de La Quadrature du Net, Jérôme Relinger, responsable national TIC auprès du Parti Communiste Français (PCF), Hervé Le Crosnier (maître de conférences, Université de Caen) et, par vidéo, Catherine Trautmann, député européenne PS et rapporteuse du Paquet Télécom. Voici un bref résumé de cette table ronde n'incluant pas les questions-réponses ayant suivi.
La première était un échange sur le rôle du Parlement dans le cadre de votes de lois ayant trait aux libertés numériques ; les intervenants étaient Tangui Morlier, membre actif de l'initiative Regards citoyens, et Nicolas Dupont-Aignan, député et maire d'Yerres (Essonne).
La seconde partie était une mise à jour des dossiers « qui nous intéressent » pour reprendre l'expression de Benjamin Bayart. Les intervenants étaient : Frédéric Couchet, délégué général de l'April, Jérémie Zimmermann, porte-parole et cofondateur de La Quadrature du Net, Jérôme Relinger, responsable national TIC auprès du Parti Communiste Français (PCF), Hervé Le Crosnier (maître de conférences, Université de Caen) et, par vidéo, Catherine Trautmann, député européenne PS et rapporteuse du Paquet Télécom. Voici un bref résumé de cette table ronde n'incluant pas les questions-réponses ayant suivi.
Fiction documentaire de 16 min « Libre à vous »
Le BTS audiovisuel du lycée Suger (Saint-Denis) a réalisé une fiction documentaire de 16 minutes sur le logiciel libre intitulée « Libre à vous ». Ce travail, encadré par Diane Vattolo, est disponible sous licence Creative Commons By-Sa 2.0.
Il a été projeté lundi 5 juillet lors de la réunion April pendant les RMLL 2010 à Bordeaux.
La version Flash chez Blip.tv semble avoir quelques soucis, mais la version OGV fonctionne très bien (conteneur Ogg, vidéo Theora 720x576 24bpp 25 fps, audio Vorbis, 239 Mo).
La partie fiction raconte l'histoire d'un éditeur propriétaire se faisant prendre des parts de marché par le logiciel libre : une consultante vient présenter le logiciel libre, et proposer divers plans de réaction (l'ignorer, en faire, le combattre).
La partie documentaire comporte des interviews de dirigeants d'entreprise du libre durant Solutions (GNU/)Linux 2010 (Fabien Potencier de Sensiolab, Boris Auché de Bull, Michaël Rémond de Process One, Gwenaël Saint-Genest, Open Pattern) et une interview d'Alix Cazenave, alors responsable des affaires publiques à l'April.
Libre à vous... d'en assurer la promotion et la diffusion.
Il a été projeté lundi 5 juillet lors de la réunion April pendant les RMLL 2010 à Bordeaux.
La version Flash chez Blip.tv semble avoir quelques soucis, mais la version OGV fonctionne très bien (conteneur Ogg, vidéo Theora 720x576 24bpp 25 fps, audio Vorbis, 239 Mo).
La partie fiction raconte l'histoire d'un éditeur propriétaire se faisant prendre des parts de marché par le logiciel libre : une consultante vient présenter le logiciel libre, et proposer divers plans de réaction (l'ignorer, en faire, le combattre).
La partie documentaire comporte des interviews de dirigeants d'entreprise du libre durant Solutions (GNU/)Linux 2010 (Fabien Potencier de Sensiolab, Boris Auché de Bull, Michaël Rémond de Process One, Gwenaël Saint-Genest, Open Pattern) et une interview d'Alix Cazenave, alors responsable des affaires publiques à l'April.
Libre à vous... d'en assurer la promotion et la diffusion.
Sortie de Scala 2.8 !
La version finale de Scala 2.8 est sortie !
Scala est un langage de programmation très évolué. Il se compile en bytecode Java ou en .Net. La compatibilité avec Java est telle qu'il est possible d'utiliser des classes écrites en Java à partir de Scala et vice-versa.
Ce langage intègre de façon naturelle des fonctionnalités issues des langages orientés-objets et des langages fonctionnels. Les apports de la programmation fonctionnelle aux langages objets, plus répandus, sont multiples et deviennent rapidement indispensables une fois qu'on y est habitué.
En particulier, il est maintenant possible d'écrire des codes à la fois très concis, comme en Ruby ou Python, tout en ayant beaucoup plus de sûreté grâce à un typage statique fort. Cela est rendu possible grâce à un système très avancé de gestion et d'inférence des types.
Plus d'infos sur cette nouvelle version dans la suite de la dépêche.
NdM : Le code source de Scala est sous une licence propre au projet mais semblable à la licence BSD.
Scala est un langage de programmation très évolué. Il se compile en bytecode Java ou en .Net. La compatibilité avec Java est telle qu'il est possible d'utiliser des classes écrites en Java à partir de Scala et vice-versa.
Ce langage intègre de façon naturelle des fonctionnalités issues des langages orientés-objets et des langages fonctionnels. Les apports de la programmation fonctionnelle aux langages objets, plus répandus, sont multiples et deviennent rapidement indispensables une fois qu'on y est habitué.
En particulier, il est maintenant possible d'écrire des codes à la fois très concis, comme en Ruby ou Python, tout en ayant beaucoup plus de sûreté grâce à un typage statique fort. Cela est rendu possible grâce à un système très avancé de gestion et d'inférence des types.
Plus d'infos sur cette nouvelle version dans la suite de la dépêche.
NdM : Le code source de Scala est sous une licence propre au projet mais semblable à la licence BSD.
Revue de presse de l'April pour la semaine 27 de l'année 2010
Cette revue de presse est régulièrement éditée par les membres de l'association. Elle couvre l'actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s'agit donc d'une sélection d'articles de presse et non de prises de position de l'association de promotion et de défense du logiciel libre.
Sommaire
Sommaire
- [francophonie.org] 11es Rencontres mondiales du logiciel libre
- [boingboing.net] Brazil's copyright law forbids using DRM to block fair use
- [numerama.com] Brevets : une société menace plusieurs fabricants de mobiles
- [pcinpact.com] Hadopi, moyen de sécurisation et motif de non-sécurisation
- [pcinpact.com] La perception des faiblesses d'Hadopi, la faiblesse de la perception de Copé
- [numerama.com] Plus que 16 signatures à réunir pour la déclaration anti-ACTA
- [programmez.com] Alveole, une nouvelle plateforme collaborative de production de logiciels libres solidaires et responsables
- [ledevoir.com] Vive le logiciel libre!
- [pcinpact.com] La présidente d'Hadopi a du mal à oublier la Cour de cassation
- [numerama.com] La loi DADVSI toujours incomplète quatre ans après sa promulgation
- [pcinpact.com] Le Traité de l'Art Juste de Fabriquer des Adresses Hypées
- [numerama.com] Enquête : Oxford se penche sur la gouvernance mondiale et la propriété intellectuelle
- [infos-du-net.com] Pirate Bay hébergé au parlement suédois
- [linuxfr.org] La plainte des fournisseurs de logiciels libres contre le contrat de gré-à-gré avec Microsoft n'est pas recevable
- [silicon.fr] Jean-Noël de Galzain reprend Mandriva en main
- [sudouest.fr] Rencontres du Logiciel Libre à Bordeaux : le logiciel libre a la cote
- [numerama.com] Hadopi : il n'est plus question de tribunaux spéciaux en région
- [yahoo.com] Téléchargement illégal : les mails d'avertissements inefficaces ?
- [numerama.com] Le vote du rapport Gallo sur la contrefaçon reporté à la rentrée
- [numerama.com] Un étrange processus secret prépare à la riposte graduée en Norvège
- [zdnet.fr] Berga inaugure une rue "Logiciel Libre"
- [courrierinternational.com] A l'école du piratage (Moldavie)
- [numerama.com] Très petit score pour le Parti Pirate aux législatives de Rambouillet
TerraStore : le dépôt JSON distribué
Plus besoin de les présenter, les Facebook, Twitter, etc. sont les applications qui font le web d'aujourd'hui ! Mais s'il est évident de voir les nouveaux usages qu'elles apportent, qu'en est-il côté technologie ? Cette nouvelle race d'applications se distingue des applications web plus traditionnelles par le format des données qu'elles manipulent. Fini les données fortement structurées ou les schémas fixes : les applications du web de demain veulent de la flexibilité, de l'évolutivité, de la mise à l'échelle et les outils qui vont avec. Et c'est exactement le créneau de TerraStore, un entrepôt de documents au format JSON.
TerraStore se positionne dans la même catégorie que CouchDB et Cassandra de la fondation Apache, même si ces derniers endossent plus franchement le rôle de base de données. Les fonctionnalités que TerraStore propose sont celles d'un véritable entrepôt de données textuelles accessibles directement en HTTP ce qui justifie son intérêt pour des applications massivement en ligne. On plonge là au coeur du thème très en vogue du NoSQL.
De plus, l'application est conçue sur une architecture en cluster afin d'assurer un service sous fortes charges. Deux types de composants sont présents : le serveur qui stocke directement les données ou plutôt leurs fragments et le master, responsable de la répartition des données et de la charge sur les serveurs. Une installation de TerraStore suit donc l'habituel schéma des serveurs à l'écoute du ou des maître(s) qui gère(nt) l'application en grappe. L'accent est aussi mis sur les performances réseau : les traitements sur les données sont ainsi effectués sur le serveur même qui héberge les données. Encore un point essentiel pour des applications fortement orientées web.
Le nom de TerraStore témoigne de l'utilisation sous-jacente de Terracotta, solution Open Source de clustering de JVM. Malgré cet empilement de couches, TerraStore reste d'une simplicité d'installation et d'utilisation assez déconcertante comme en témoigne ce tutoriel de quelques lignes qui met en place un master et deux serveurs via Apache Ant. Malgré sa jeunesse (version 0.4.2 en téléchargement), TerraStore présente des fonctionnalités visiblement très abouties : possibilité de monitoring via console JMX, fonctionnalités de sauvegarde des serveurs et aussi capacité de gestion orientée évènements.
Les ambitions de solutions telles que CouchDB et TerraStore ne sont peut-être pas de révolutionner le monde des bases de données, mais l'effort reste très intéressant et prometteur. Ces solutions sont donc à surveiller, car elles pourraient être une autre preuve de la théorie de l'évolution, mais cette fois-ci dans le domaine de l'informatique.
TerraStore se positionne dans la même catégorie que CouchDB et Cassandra de la fondation Apache, même si ces derniers endossent plus franchement le rôle de base de données. Les fonctionnalités que TerraStore propose sont celles d'un véritable entrepôt de données textuelles accessibles directement en HTTP ce qui justifie son intérêt pour des applications massivement en ligne. On plonge là au coeur du thème très en vogue du NoSQL.
De plus, l'application est conçue sur une architecture en cluster afin d'assurer un service sous fortes charges. Deux types de composants sont présents : le serveur qui stocke directement les données ou plutôt leurs fragments et le master, responsable de la répartition des données et de la charge sur les serveurs. Une installation de TerraStore suit donc l'habituel schéma des serveurs à l'écoute du ou des maître(s) qui gère(nt) l'application en grappe. L'accent est aussi mis sur les performances réseau : les traitements sur les données sont ainsi effectués sur le serveur même qui héberge les données. Encore un point essentiel pour des applications fortement orientées web.
Le nom de TerraStore témoigne de l'utilisation sous-jacente de Terracotta, solution Open Source de clustering de JVM. Malgré cet empilement de couches, TerraStore reste d'une simplicité d'installation et d'utilisation assez déconcertante comme en témoigne ce tutoriel de quelques lignes qui met en place un master et deux serveurs via Apache Ant. Malgré sa jeunesse (version 0.4.2 en téléchargement), TerraStore présente des fonctionnalités visiblement très abouties : possibilité de monitoring via console JMX, fonctionnalités de sauvegarde des serveurs et aussi capacité de gestion orientée évènements.
Les ambitions de solutions telles que CouchDB et TerraStore ne sont peut-être pas de révolutionner le monde des bases de données, mais l'effort reste très intéressant et prometteur. Ces solutions sont donc à surveiller, car elles pourraient être une autre preuve de la théorie de l'évolution, mais cette fois-ci dans le domaine de l'informatique.
Le prix de l'innovation des assises de la sécurité est attribué à un logiciel libre
Depuis 2001, les Assises de la Sécurité et des Systèmes d’Information réunissent un millier de professionnels : 600 DI, DSI, RSSI, Risk managers et experts sont présents, soit la quasi-totalité des décisionnaires grands comptes stratégiques des secteurs publics et privés.
Le Lauréat 2010 est le logiciel Digital Forensics Framework développé par la société ArxSys spécialisée dans l'informatique légale.
L'article bien documenté de l'AFUL insiste particulièrement sur le fait que c'est la première fois en près de dix ans qu'un logiciel libre est primé par cette institution. Cela montre non seulement que les logiciels libres sont performants (nous le savions déjà !) mais aussi que leur crédibilité a atteint les milieux d'affaires privés et publics.
NdM : on peut traduire le nom du logiciel par « ensemble d'outils numériques pour la criminalistique », donc l'étude après-coup des fichiers après erreur ou plantage, la recherche et l'analyse d'éléments de preuves.
Le Lauréat 2010 est le logiciel Digital Forensics Framework développé par la société ArxSys spécialisée dans l'informatique légale.
L'article bien documenté de l'AFUL insiste particulièrement sur le fait que c'est la première fois en près de dix ans qu'un logiciel libre est primé par cette institution. Cela montre non seulement que les logiciels libres sont performants (nous le savions déjà !) mais aussi que leur crédibilité a atteint les milieux d'affaires privés et publics.
NdM : on peut traduire le nom du logiciel par « ensemble d'outils numériques pour la criminalistique », donc l'étude après-coup des fichiers après erreur ou plantage, la recherche et l'analyse d'éléments de preuves.
Sortie de Frogatto 1.0
David White, le génial initiateur et créateur de "The Battle for Wesnoth", a encore frappé ! Cette fois-ci il s'agit d'un jeu de plate-forme dont le code source est sous licence GPL v2 : Frogatto.
Ce jeu, mêlant arcade et un peu d'aventure, d'exploration et de réflexion, est sorti dans sa version 1.0 le 13 juillet 2010. Il est basé sur les technologies OpenGL, GLEW, SDL et existe pour Linux, Windows, Mac OS X, iPhone.
Ce jeu, mêlant arcade et un peu d'aventure, d'exploration et de réflexion, est sorti dans sa version 1.0 le 13 juillet 2010. Il est basé sur les technologies OpenGL, GLEW, SDL et existe pour Linux, Windows, Mac OS X, iPhone.
L'université Paris-Dauphine s'ouvre au logiciel libre
L'AFUL vient de passer une convention avec l'université Paris-Dauphine. Elle définit une collaboration concernant l'enseignement et les travaux de recherche pour le master MBC (Master Business Consulting). Grâce à ce partenariat, les étudiants connaîtront la gestion des systèmes d’information utilisant les logiciels libres, en particulier le logiciel de gestion ERP5. De leur côté, les chercheurs apporteront leur contribution à l'écosystème des logiciels libres.
De manière similaire, depuis le 7 avril 2006, l'école d'ingénieurs ESIEA fait appel à la communauté. L'AFUL assure depuis 2007 cette présence dans l'école. Il s'agit dans ce cas d'un accord informel, aucune convention n'ayant été établie.
Marc-Aurèle Darche est le principal artisan de ces accords. Sachons l'imiter, il y a encore beaucoup d'autres écoles à sensibiliser !
De manière similaire, depuis le 7 avril 2006, l'école d'ingénieurs ESIEA fait appel à la communauté. L'AFUL assure depuis 2007 cette présence dans l'école. Il s'agit dans ce cas d'un accord informel, aucune convention n'ayant été établie.
Marc-Aurèle Darche est le principal artisan de ces accords. Sachons l'imiter, il y a encore beaucoup d'autres écoles à sensibiliser !
Debian crée un Derivatives Front Desk
Dans le monde des distributions Linux, Debian est presque la plus âgée encore en activité, de plus elle bénéficie d'une réputation de (trop) grande stabilité. Cela a créé un large éventail de distributions dérivées, citons pour les plus connues : Ubuntu, KNOPPIX, Sidux, Damn Small Linux..., malheureusement, certains se plaignent que les développeurs de ces distributions ne font pas remonter leurs améliorations au projet source, provoquant dans certains cas une certaine antipathie de la part de développeurs Debian à l'égard de certaines de ces distributions.
Cette absence de communication étant, entre autres, due à une certaine difficulté à trouver des informations, cela pouvant donc passer pour une grosse perte de temps, Debian a créé un point de contact dédié à ces distributions dérivées, le Derivatives Front Desk. Concrètement, une équipe de volontaires se chargera d'aiguiller ceux qui voudraient faire profiter de leur travail vers les bonnes personnes ou de leur expliquer la procédure afin que Debian et les autres distributions dérivées puissent profiter ce de travail. Pour faciliter ce travail, une page de wiki a été mise en place, ainsi qu'une mailing-list.
Cette absence de communication étant, entre autres, due à une certaine difficulté à trouver des informations, cela pouvant donc passer pour une grosse perte de temps, Debian a créé un point de contact dédié à ces distributions dérivées, le Derivatives Front Desk. Concrètement, une équipe de volontaires se chargera d'aiguiller ceux qui voudraient faire profiter de leur travail vers les bonnes personnes ou de leur expliquer la procédure afin que Debian et les autres distributions dérivées puissent profiter ce de travail. Pour faciliter ce travail, une page de wiki a été mise en place, ainsi qu'une mailing-list.