Apollinaire dans le domaine public 94 ans et 272 jours après sa mort !

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53
2
oct.
2013
Culture

Véronique Boukali (Romaine Lubrique), Alexis Kauffmann (Framasoft, Romaine Lubrique) et Lionel Maurel (SavoirsCom1, La Quadrature du Net) ont publié dans Libération du 30 septembre une tribune sur l'entrée le jour-même de Guillaume Apollinaire dans le domaine public.

Le cas Apollinaire est en effet intéressant parce qu'il dépasse la période classique des 70 ans après la mort de l'auteur de par la double exception de la prorogation des Guerres Mondiales et de la « Mort pour la France ». Il est aussi révélateur dans le sens où sans héritier direct, c'est avant tout l'éditeur Gallimard qui a bénéficié de ces « bonus », comme nous l'explique Lionel Maurel sur son blog.

L'occasion de vous présenter également « Romaine Lubrique », nouveau projet soutenu par Framasoft qui, comme son nom l'indique avec plus ou moins de bonheur, se donne pour objet de valoriser le domaine public. Le site propose déjà un certain nombre de ressources comme par exemple un ePub du recueil Alcools ou une lecture audio des Onze mille verges. À l'occasion de cet événement, l'équipe du projet a récemment participé à deux émissions de radio, chez Polémix et La Voix Off et sur Divergence FM.

Notons enfin qu'aura lieu le 31 octobre prochain une journée d'étude sur le domaine public à l'Assemblée nationale à l'initiative de la députée Isabelle Attard et de SavoirsCom1 (entrée libre et gratuite mais inscription obligatoire).

MusOpen réunit 75 000 dollars pour libérer Chopin, et cela ne fait que commencer !

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62
20
sept.
2013
Audiovisuel

MusOpen est, comme écrit sur leur site web, une association à but non lucratif qui œuvre à rendre accessible la musique en créant des ressources libres et du matériel pédagogique, fournir des enregistrements, partitions et manuels scolaires, sans restriction de droit d'auteur.

En quelques mots, leur mission est de libérer la musique.

Là où MusOpen s'illustre particulièrement, c'est dans l'enregistrement et la publication d'interprétation libre d'œuvre musicale, en prenant les moyens nécessaires à une qualité exigeante.

Et le nouveau projet de MusOpen, c'est d'enregistrer l'œuvre de Frédéric Chopin, tout Frédéric Chopin !

NdM : Dans les commentaires Xavier G. signale également l'initiative Kickstarter visant à enregistrer une interprétation libre de l'oeuvre de Bach, Le Clavier bien tempéré.

Éblouissants Reflets, une exposition impressionniste à Rouen

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30
14
juin
2013
Culture

Festival Normandie Impressionniste

En ce moment et jusqu'à fin septembre, le festival Normandie Impressionniste regroupe de nombreuses collections de tableaux et d'œuvres d'art diverses liées à l'impressionnisme dans les nombreux musées normands qui participent à cette opération.

Pour l'édition 2013, le thème général du festival est celui de l'eau, « un élément cher aux artistes et indissociable de la Normandie » comme le décrit la brochure de l'exposition.

Exposition Éblouissants Reflets

J'ai eu l'occasion d'aller visiter l'exposition Éblouissants Reflets, au musée des beaux-arts de Rouen, qui participe à ce festival.

Cette exposition précise le thème général, en adoptant celui des reflets, qui a marqué l'impressionnisme, à commencer par le tableau Impression soleil levant qui a donné son nom à ce mouvement, et jusqu'au néo-impressionnisme qui l'a prolongé.

Entrée du port de Trouville, de Claude Monet

Journal Politiques publiques et droit d'auteur, quels points de réforme essentiels ?

30
21
mai
2013

Sommaire

Journal De la finalité du droit d'auteur

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15
30
mar.
2013

Un arme de guerre un peu désuète à l'encontre d'un public impénitent s'acharnant à pirater des baguettes de pain. Voilà peu ou prou ce à quoi les années nous avaient lentement amenés à réduire le droit d'auteur. Or, voici que présentement se joue à l'occasion de la mise en pratique de la Loi sur les indisponibles un intéressant renversement de perspective. Comme une sorte de rappel historique, c'est en effet aux éditeurs et à l'État qu'on l'oppose cette fois, c'est (…)

Les journaux LinuxFr.org les mieux notés de janvier 2013

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8
4
fév.
2013
LinuxFr.org

LinuxFr.org propose des dépêches et articles, soumis par tout un chacun, puis revus et corrigés par l'équipe de modération avant publication. C'est la partie la plus visible de LinuxFr.org, ce sont les dépêches qui sont le plus lues et suivies, sur le site, via Atom/RSS, ou bien via partage par messagerie instantanée, par mail, ou encore via médias sociaux.

Ce que l’on sait moins, c’est que LinuxFr.org vous propose également à tous de tenir vos propres articles directement publiables, sans validation a priori des modérateurs. Ceux-ci s'appellent des journaux. Voici un florilège d'un dizaine de ces journaux parmi les mieux notés par les utilisateurs… qui notent. Lumière sur ceux du mois de janvier passé.

Journal L'ebook reader des moules ?

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14
31
jan.
2013

Salut cher journal,

Si je m'intéresse de près aux livres électroniques, j'avoue ne jamais avoir craqué pour un Kindle car l'idée qu'on puisse effacer à distance un livre que je lis me rebute au plus haut point.

Je reste donc un fervent utilisateur de FBReader ( http://fbreader.org/ ) et me contente pour le moment des livres disponibles sur le projet Gutenberg ( http://www.gutenberg.org/ ), ce qui est déjà pas mal. Je lis tout cela sur mon téléphone.

Les problèmes :

Journal Non à la privatisation du domaine public par la Bibliothèque nationale de France !

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41
19
jan.
2013

Bon, c'est un journal bookmark, ou un retweet, ou ce que vous voulez… Le fait est que je n'ai pas vu l'information relayée ici, alors je m'y colle.

En 2 mots : c'est un énième remake de "comment déposséder la communauté pour se faire du pognon et en refiler à ses copains". Plutôt que de faire de la paraphrase autant citer la quadrature du net:

Le ministère de la Culture a annoncé la conclusion de deux accords, signés entre la (…)

Naissance du collectif SavoirsCom1

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27
19
sept.
2012
Culture

Un mouvement pour soutenir les droits aux citoyens d’accéder à une culture pour tous s’est tout récemment mis en place. Il s’agit donc d’aider à la diffusion des biens communs, qui sont définis ainsi par le mouvement :

Par Biens Communs, nous entendons plusieurs choses : il s’agit d’abord de ressources que nous voulons partager et promouvoir, que celles‐ci soient naturelles — une forêt, une rivière, la biosphère —, matérielles — une machine‐outil, une imprimante — ou immatérielles — une connaissance, un logiciel, l’ADN d’une plante ou d’un animal. Il s’agit aussi des formes de gouvernance associées à ces ressources, qui vont permettre leur partage, le cas échéant leur circulation, leur valorisation sans destruction, leur protection contre ceux qui pourraient atteindre à leur intégrité. Les Biens Communs sont donc à la fois une approche alternative de la gestion de biens et de services, qui bouscule le modèle économique dominant basé sur la propriété, et un imaginaire politique renouvelé.

Cette création fait suite au travail de sape continu des rentiers de l’industrie culturelle pour mettre à mal le domaine public, l’expression « tomber dans le domaine public » et la connotation négative qui l’accompagne en sont un parfait exemple. Lionel Maurel, sur son blog « :: S.I.Lex :: », met régulièrement en avant les délires de différents intervenants de la diffusion du savoir ou de la culture sur leurs volontés de s’arroger des droits ou d’en retirer aux autres. Cette démarche symptomatique trouve illustration dans un journal concernant l’acquisition et la numérisation d’un livre ancien par la BnF.

La création de ce collectif se fait en parallèle de la parution de la synthèse du groupe de travail Open Glam sur les blocages à l’ouverture des données et contenus culturels en France et la proposition de solutions. Ce rapport peut être consulté sur le site donnéeslibres.info.

Journal Le Livre d'heures de Jeanne de France : une arnaque !

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Étiquettes :
63
4
sept.
2012

Il y a quelque jours Tanguy a posté sur son blog un article intéressant au sujet d'un appel aux dons lancé par la Bibliothèque Nationale de France.
Je vous invite à aller lire son billet avant de poursuivre ce journal.

Bon comme je sais qu'il y a des fortes têtes réfractaires par ici je fais quand même un micro-résumé:
La BNF souhaite acquérir un magnifique livre d'heures ayant appartenu à Jeanne de France. Un appel aux dons est donc (…)

Du Domaine Public à la Musique Libre : au salon Solution (GNU) Linux

Posté par  . Édité par baud123, patrick_g, claudex et tuiu pol. Modéré par claudex.
9
16
juin
2012
Culture

À l’heure où tout tend à faire « des œuvres musicales numérisées » des DRM, empêchant le partage, au détriment d’une culture collective, pour pérenniser l’économie rentière de l’industrie musicale, Libre Accès et Musiques Tangentes organisent des concerts de 18h à 19h, le 20 juin 2012 dans le cadre du salon solution linux/Open Source et des mix de musiques libres à partir de 19h00 sur le plateau TV.

Une invitation à découvrir et à s'intéresser aux nombreuses œuvres élevées au domaine public et à la musique libre.

Au programme :

  • Musique Gnawa avec Sliman Kouidri – Guimbri ;
  • Jazz et Gospel avec le duo Audrey Le Quilliec et Hélène Payen-Merle accompagné par Alexandre Perroud au clavier ;
  • Musique Kleizmer avec Christine Massetti ;
  • Live electro-libre avec Aumguy.

PS : petite dépêche publiée en licence Art Libre

Les Variations Goldberg dans le domaine public

Posté par  (site web personnel) . Édité par Florent Zara, Benoît Sibaud et NeoX. Modéré par Florent Zara. Licence CC By‑SA.
53
30
mai
2012
Culture

À la lecture de ce titre vous devriez normalement hausser les sourcils. Après tout quoi de plus normal qu'une œuvre vieille de 272 ans soit dans le domaine public ?

La partition des Variations Goldberg, ce chef-d’œuvre absolu de Jean-Sébastien Bach, a été écrite en 1740. L'auteur est mort en 1750 et, si on ajoute les 70 ans réglementaires, on en déduit que l’œuvre a du s'élever dans le domaine public en 1820. C'est donc une drôle d'idée de faire une dépêche pour annoncer cette banalité vieille de 192 ans.

Pourtant vous verrez dans la suite de cette dépêche que la nouvelle est plus inattendue qu'il n'y parait.

Journal Suppression des droits d'auteurs

Posté par  .
12
5
avr.
2012

Bonjour,

Je n'ai rien vu passer sur le sujet donc je bookmark :
http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/suppression-des-droits-d-auteur-113680

Et je cite :
"Depuis le 1er mars 2012, après un vote obtenu à la nuit tombée par une poignée de députés de la majorité présidentielle, les droits d'auteur sur les oeuvres publiées avant le 1er janvier 2001 et non rééditées sont supprimés dans le cas d'une diffusion numérique…"
Donc en gros, les même qui nous ont sorti la loi Hadopi pour lutter contre le piratage, (…)

Pourquoi investir sur des auteurs vivants quand les morts sont aussi rentables ?

Posté par  . Édité par baud123, Nÿco et Benoît Sibaud. Modéré par baud123.
86
22
fév.
2012
Culture

L’exploitation des auteurs morts par les Majors de la culture nuit à la création, empêchant la diffusion d’une traduction, ou la représentation d’une pièce de théâtre.
Le domaine public est en train de disparaître, on le cède irrationnellement à des Majors. Les licences libres constituent-elles la seule alternative pour les auteurs qui ne souhaitent pas que « leur mort nuise » à l’exploitation de leurs œuvres et au domaine public ? Il y a urgence à soutenir de nouveaux entrepreneurs innovants sur de nouveaux modèles de diffusion, respectueux des auteurs et de leur public.

La licence CC-Zero : une licence en faveur du domaine public

Posté par  . Édité par claudex, Nÿco, Florent Zara, Lucas Bonnet et baud123. Modéré par Lucas Bonnet. Licence CC By‑SA.
19
26
jan.
2012
Internet

À l'occasion de la journée du Domaine Public, nous vous proposons d'évoquer la licence Creative Commons Zero, ou « CC-0 ».

Le texte qui suit est sous licence CC-by-sa et est fortement inspiré de ce texte de Issuepédia. Au sommaire :

  • La licence CC-Zero : une licence en faveur du domaine public
  • La problématique
  • La solution CC0