Pierre Jarillon a écrit 5761 commentaires

Et si on utilisait ces 10 M€ pour payer des développeurs, il y aurait de quoi payer près de 100 personnes pendant un an. C'est à dire le double de la capacité de développement de Mandrake.

Dans le même esprit, si l'on considère que Microsoft fait 90% de bénéfice et qu'il emploie 1000 personnes en France, on peut dire que Microsoft a supprimé ou empêché 9000 emplois de haut niveau en France.
De plus les emplois de MS en France sont essentiellement commerciaux et très peu techniques.

Pourvu que ce ne soit pas pour faire baisser le prix des licences Microsoft !

Et la mitoirde ? Dans le Poitou, elle se chasse la nuit avec un sac et un bâton.
Ah il faut aussi un rabateur... qui va tranquillement se coucher pendant que l'autre attend ;-)
J'en connais plein qui se sont fait engueuler le lendemain :-))

C'est bien le python, mais il faut être gentil avec lui : http://pjarillon.free.fr/pierre/python.jpg(...)

Le prompt, c'est un shell avec un environnement derrière, c'est déjà du GNU !

Ce qui fout les boules à RMS, c'est que Linux n'est pour Linus qu'un challenge technique alors que le projet GNU implique la notion de liberté.

C'est lui même qui me l'a dit et c'est pour cela qu'il insiste que l'on dise GNU/Linux pour que cette notion de liberté soit préservée.
Je lui ai répondu que la distinction entre un OS et un kernel demandait la compréhension de concepts techniques. J'ai ajouté qu'il m'était possible en quelques minutes de faire comprendre à n'importe qui ce qu'était un logiciel libre alors que faire comprendre les concepts techniques de noyau et d'OS était beaucoup plus difficile et souvent voué à l'échec.
D'après Richard, il peut s'agir d'une différence de culture entre USA et France. Je pense que ça vient surtout des gens qu'il fréquente...

Pour ma part, je parle toujours d'abord de Logiciels Libres et je ne m'embarque dans la suite Linux/GNU//XFree/Qt/KDE/OOo que si j'en ai le loisir et que ça intéresse mon interlocuteur.
Nous devons à RMS une vision de la liberté, défendue par la GPL , je pense que c'est plus important que le GNU qui n'en est que le moyen.
RMS a pour les Logiciels Libres le même rôle que le pape. C'est lui le gardien, il fait son travail sans concessions et il le fait bien. Il leur a même consacré sa vie.

Même qu'il y en avait deux fois plus que l'an dernier. Mais ça fait toujours pas beaucoup :-/

De l'autre côté de l'étiquette, on devrait faire de la pub pour Linuxfr ;-)

Ah, bon ! Quand je suis allé à New-York j'ai eu l'impression que le café, la bière et le coca-cola c'était pareil, juste la température qui changeait ;-))

vi ou elvis peut-être, mais gvim c'est le plus fort ;-))

N'empêche que Mandrake était sur le salon et ça faisait vraiment plaisir de les y revoir.
J'ai eu l'occasion de discuter longuement avec Gaël Duval et Jacques Le Marois qui ont retrouvé le moral et sont plus combatifs que jamais.

l l y avait aussi du personnel à payer et des locaux à louer (cher). L'accès aux conférences était ouvert aux exposants et les assos avaient droit à un nombre appréciable de badges exposants qui donnaient droit à toutes les conférences. Il était tout à fait possible pour un geek fauché et motivé de trouver un moyen d'assister aux conférences qu'il souhaitait vraiment voir..

Ce salon a encore une fois démontré l'importance de la communauté du logiciel libre. C'est tant mieux et pourvu que ça dure !

Dans quelques temps, nos descendants diront : "En 2004, il y avait des PC archaïques qui chauffaient, faisaient du bruit et surtout ne comprenaient même pas ce qu'on leur disait !"

Il est impossible de tester complètement un système qui a autant de degrés de liberté qu'un PC.
Tout ce que l'on peut espérer c'est qu'il ne subsiste que des erreurs peu probables mais pas totalement exclues. Il faudrait plusieurs milliers de machines différentes et autant de testeurs pendant des mois pour arriver à faire autant de tests que les ulilisateurs en quelques semaines.

Pour ceux qui ne peuvent pas aller à Solutions Linux, il y a les RMLL en juillet ! Une différnce, c'est que les conférences y sont gratuites ;-)

Exact, c'est légal, mais celui qui fait ça n'est jamais aussi crédible que le vrai mainteneur du logiciel. Je peux vendre Qt et MySQL qui sont en GPL.
Mais si quelqu'un cherche de l'aide, il s'adressera à MySQL-AB ou à Trolltech plutôt qu'à moi.
L'expérience montre que les auteurs d'un projet n'en perdent jamais la maîtrise tant qu'il est bien conduit.

Le basque est une langue pré-indo-européenne. C'est l'une des rares traces de la population initiale de l'Europe. Les hommes qui ont fait les peintures d'Altamira et de Lascaux sont les ancêtres directs des Basques.
Il est certain que si on pouvait les entendre parler, seuls les basques actuels pourraient espérer un peu les comprendre car toutes les langues évoluent.
En abrégé : On a découvert dans le cimetière de Larressore des tombes vieilles de 5000ans. Cela démontre la continuité de la population. Tous les préhistoriens s'accordent à dire que les basques étaient bien les premiers occupants de la région avec leur langue, leurs relations sociales, leur droit et leur république... abolie la nuit du 4 août.

On trouve des liens de parenté linguistique avec les Géorgiens les Etrusques, les ancêtres des Corses, des toponymes basques dans toute la chaine des Pyrénées. On parlait le basque à Albi au 8ème siècle et dans le val d'Aran au 11ème siècle. En remontant vers Bordeaux, Biscarosse est aussi un nom basque.

Pour la faute d'orthographe qui serait plutot une faute de grammaire, il faut relire la phrase :
"le texte se réfère au projet GNU ...., au projet ... fonds européens, ansi qu'aux décisions...".
D'accord, ma phrase était un peu longue, mais je n'y vois pas d'incorrection.

Oui, je l'ai vérifié dans le dictionnaire informatique "Informatika eta internet hiztegia". Il n'y avait pas de néologisme évident. On remarquera aussi que informatika a été pris au français.

En basque "logiciel libre" se dit "software libre". Le mot askatu ayant un sens de délivrance. Les basques sont très pointilleux sur cela. Rien à voir avec les anglophones pour lesquels "free" a au moins trois sens en basque ;-)

L'Académie Basque veille à la cohérence du vocabulaire. L'euskara a de grandes possibilités de création de néologismes. Mais il y a des cas où ce n'est pas heureux et il vaut mieux importer le mot.

Très bonne analyse. Rendre obligatoire des filtres c'est lutter contre les effets et pas contre les causes. Il vaut mieux prévenir que guérir, le préventif est toujours moins coûteux.
Un autre effet pernicieux, très bien décrit ici est que cela va rendre obligatoire les anti-spams tout comme les anti-virus sont obligatoires pour les utilisateurs de Windows. Il faudra les tenir à jour et cela est une source de revenus pour les marchands de filtres anti-spam. C'est ainsi que l'on peut entretenir un marché juteux, complètement artificiel et sans aucun intérêt pour la collectivité mondiale.
Il est probable que Monsieur Dionis du Séjour se soit fait abuser par ces marchands. Si ce n'est pas le cas, c'est beaucoup plus grave.

Justement, c'est parce qu'il n'y a pas grand chose à gérer que les personnes intéressées peuvent organiser des choses localement et c'est le principal. Pour la parerasse et les formalités on verra après.
Pour ma part, je trouve ce départ très encourageant, que ce soit pour le nombre de personnes concernées : la liste eusk compte une cinquantaine d'inscrits et chaque réunion à l'ESTIA a rassemblé de 30 à 40 personnes.
Si je me réfère aux débuts de l'ABUL, cinq ans plus tôt, c'est un départ en trombe.

Le fait de disposer d'une liste de diffusion, d'un agenda et d'un site sans avoir eu à faire un travail de création préalable est un gain de temps considérable. Pour l'instant, il n'a pas été question d'argent, de cotisation ou d'adhésion, faisons d'abord des choses utiles et concrètes. On verra ensuite :-)

Personnellement, je crois beaucoup à cette façon de faire. C'est aussi une façon de tisser des liens de solidarité durables dans une région. J'aimerais bien pouvoir en faire autant en Dordogne et dans le Lot et Garonne et pourquoi pas aider à dynamiser l'activité Landaise si bien entendu c'est souhaité par les intéressés.

Pour terminer, je ne prétend pas détenir LA solution, mais si cette voie d'expansion des logiciels libres peut fonctionner, elle vaut franchement la peine d'être essayée à condition que parrainage ne devienne pas jacobinisme. Avec l'ABUL il n'y a pas de craintes à avoir, nous sommes des girondins ;-)
<troll> Nota : Les jacobins sont au nord de la Loire. </troll>

Le résultat dépasse mes espérances ! Son site perso arrive en tête : http://www.google.fr/search?q=d%E9put%E9+liberticide(...)
C'est même à se demander s'il ne l'a pas fait exprès !

Jean Dionis du Séjour a surtout dû consulter les marchands d'outils de recherche automatisée de contenus illicites ! Pour avoir pu en discuter avec Philippe Jarlov, à l'origine de plusieurs logiciels anti-pédophiles, tous ces outils ne sont que des aides au travail des humains. Le travail quotidien de Philippe est cette traque. Elle ne saurait être conduite par des robots car la dérive serait pire que celle des radars automatiques de contrôle de la vitesse. Imaginez : vous avez publié un article dans lequel le robot a détecté les mots interdits, vous devez aller directement en prison pour un an et payer 10000€ d'amende. En cas d'erreur, vous pouvez faire une lettre de réclamation.
Je pense que Jean Dionis du Séjour a mis un pied dans cette dérive.

Et Ctrl Alt Esc ?
Au cas improbable où quelqu'un ne le saurait pas, ça transforme le curseur en tête de mort qui permet de tuer la fenêtre et l'applicatiion qui est dessous (xkill).

J'ai juste oublié une précision : cette création est un parrainage. C'est le terme et l'expression qui ont été approuvés lors de la réunion du 10 janvier à Bidart http://abul.org/article128.html(...) : « L'ABUL parraine la création d'un groupe d'utilisateurs des logiciels libres au Pays Basque ».