kantien a écrit 1194 commentaires

  • [^] # Re: Black book ?

    Posté par  . En réponse au journal Effort de traduction en français, c'est moi oui il y en a de moins en moins?. Évalué à 4. Dernière modification le 19 août 2016 à 12:33.

    Peut être le Graphics Programming Black Book de Michael Abrash.

    Edit : grillé mais j'ai donné un lien pour le consulter en ligne, et les sources sont sur github.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Tiptop le sexisme

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ouverture du site Libre Games Initiatives. Évalué à 2. Dernière modification le 14 août 2016 à 22:25.

    premier point: passionant, change rien… non contraignant

    deuxieme point: non contraignant non plus, change rien…

    En même temps, on ne vit pas en dictature. ;-)

    L’état civil, considéré simplement comme état juridique, est donc fondé à priori sur les principes suivants :

    I. La liberté de chaque membre de la société, comme homme.

    II. L’égalité entre tous les autres et lui, comme sujet.

    III. L’indépendance de chaque membre de la république, comme citoyen.

    Ces principes sont moins des lois promulguées par un État déjà fondé que celles qui seules permettent de fonder un État, conformément aux principes purement rationnels du droit extérieur des hommes en général. Donc :

    I. Liberté de tout membre de la société comme homme.
    J’exprime ainsi le principe qu’elle fournit à la constitution d’un État : nul ne peut me contraindre à etre heureux d’une certaine manière (de la manière dont il comprend le bonheur des autres hommes); mais chacun doit pouvoir chercher son bonheur par le chemin qui lui semble bon, pourvu qu’il ne porte pas atteinte à la liberté qu’ont les autres de tendre également à leurs propres fins, en tant que cette liberté peut s’accorder avec celle de chacun suivant une loi générale (c’est-à-dire au même droit dans autrui). — Un gouvernement fondé sur le principe d’une bienveillance à l’égard du peuple semblable à celle d’un père à l’égard de ses enfants, c’est à dire un gouvernement paternel (imperium paternale) , où les sujets, comme des enfants mineurs, qui ne peuvent distinguer ce qui leur est véritablement utile ou nuisible, sont réduits à un rôle purement passif, forcés qu’ils sont d’attendre du jugement de leur souverain, qu’il décide comment ils doivent être heureux, et de sa bonté, qu’il veuille bien s’occuper de leur bonheur : un tel gouvernement est le plus grand despotisme que l’on puisse concevoir (car il enlève aux sujets toute liberté, et ceux-ci n’ont plus aucune espèce de droits).

    Kant, Théorie et Pratique

    Tu as un problème avec la liberté individuelle ? Les couples ne sont pas libres de décider de la façon dont ils souhaitent gérer leurs congés parentaux. Non ! Il faut que Riendf leur impose sa façon de voir les choses1. Je comprends mieux pourquoi tu vantais les mérites de la politique maoïste (« le petit père du peuple ») du contrôle des naissances. Et vu la peine que tu réserves aux contrevenants, tu devrais t'expatrier au Venezuela : ils viennent d'instaurer les travaux forcés.


    1. le jour où tu viendras m'imposer une telle chose, ça ne va pas se régler pacifiquement. ;-) 

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Tiptop le sexisme

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ouverture du site Libre Games Initiatives. Évalué à 1.

    Ce n'est pas comme si la loi pour l'égalité réelle entre les hommes et les femmes n'avait pas été promulgué par le Président le 4 août 2014. Sur la question des congés parentaux, elle dispose que :

    • pour un couple avec un enfant, la mère bénéficie toujours d'un congé parental de 6 mois, et ce congé peut être allongé de 6 mois pour le couple s'il est pris par le second conjoint;

    • au-delà d'un enfant, le congé légal de 3 ans n'est accordé qu'à la condition que 6 mois minimum de celui-ci soient effectués par le second conjoint, sinon il est réduit à 2 ans et demi.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Tribune?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ouverture du site Libre Games Initiatives. Évalué à 4.

    Non. Je crois qu'il fait allusion à la tribune, une sorte de chat dont les habitués s'appellent moules entre eux, qui est accessible si tu veux te rendre compte des échanges.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Clé usb d'install

    Posté par  . En réponse au journal Retour d'expérience Achat PC portable LDLC SK1-I3-4-S1. Évalué à 4.

    Ça se fait aussi avec dd, ou même avec un cp suivi d'un sync comme l'a dit SCheveau. Voir, par exemple, la documentation Live System chez Debian. Je l'ai fait plus d'une fois avec l'ancien système live-build pour avoir des clés avec une partition persistante.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Rébus

    Posté par  . En réponse au journal Une charade. Évalué à 1.

    “On ne” manque
    Pas de “pré”
    Texte pour cou
    “Vrir ses fautes” omis
    Ni “stère”

    J'ai mis du temps à comprendre, effectivement c'est introuvable : je préfère mon cortex ! :-P

    Joli celui de l'abbé, pour l'autre je ne vois pas.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Je bloube aussi...

    Posté par  . En réponse au journal Une charade. Évalué à 2.

    Si l'on boit mon premier, à la vitesse d'une tortue pour mon second, pour finir à une place qui vaut de l'argent en troisième, alors la capitale de mon tout répond à la précédente charade.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Rébus

    Posté par  . En réponse au journal Une charade. Évalué à 2. Dernière modification le 11 août 2016 à 20:51.

    Cortex ?

    J’aimerai bien avoir les solutions des charades, cela dit

    Charade 1 : six gourmettes, huit verres -> Sigourney Weaver
    Charade 2 : six rots des rats bleus -> sirop d'érable

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Modération?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Unixcorn, trois mois plus tard : évolutions, remises en questions et stabilisation. Évalué à 3.

    Note que j'avais trouvé relativement compliqué la mise en forme sur linuxfr (bon s'était ma première fois aussi) comparé a phpbb dont j'ai l'habitude depuis tout pitit ^ ^

    C'est de la syntaxe markdown, elle est assez répandue et a même fait l'objet d'une rfc récemment. Pour chaque journal ou dépêche, tu peux télécharger le fichier markdown correspondant (extension .md) via un des deux liens en bas à droite : sur celui-ci, tu auras une illustration assez large (titre de section, lien, bloc de code, note de bas de page…).

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Modération?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Unixcorn, trois mois plus tard : évolutions, remises en questions et stabilisation. Évalué à 3. Dernière modification le 10 août 2016 à 17:03.

    CSS sur linuxfr

    y'a pas de quoi

    merci pour l'information

    De rien.

    les thèmes sombres

    Se qui fait qu'aujourd'hui je privilégies des fonds sombres permettant d'utiliser la plus part des couleurs vives dans le formatage du texte. (exemple ici comparé à quasi le même tuto sur LinuxFR).

    D'accord je comprends mieux. Moi c'est l'inverse, ces fonds et toutes ces couleurs cela me perd. Dans la liste des thèmes sur le site, il me semble qu'il y en a à composantes assombries.

    La syntaxe wiki sur linuxfr

    Dans ton journal, tu posais la question :

    PS : c'est mon premier journal, si quelqu'un sait comment virer la ligne d'espace vide entre les lignes de code, qu'il n'hésite pas à partager ;)

    Je ne sais pas si la réponse t'a été donnée mais pour le code, soit on le veut inline et on met des single-quoteautour, soit on le veut en block :

    alors on met des triple-quote
    avec une ligne vide avant et après
    

    Tu peux même avoir un sommaire généré automatiquement si tu utilises la syntaxe wiki adpatée : il faut mettre des # autour des titres de sections comme je l'ai fait dans cette réponse (cf. l'aide mémoire qui s'affiche à chaque fois que tu rédiges un message, ou cette page du wiki).

    Edit : le sommaire ne semble plus être généré automatiquement, je ne sais pas pourquoi : c'est peut être seulement pour les commentaires, dans les journaux cela doit toujours fonctionner je pense.

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  • [^] # Re: Modération?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Unixcorn, trois mois plus tard : évolutions, remises en questions et stabilisation. Évalué à 5. Dernière modification le 10 août 2016 à 15:14.

    Perso c'est le mono couleur (texte noir sur fond blanc) imposé qui casse l'envie de lire tout article de plus de deux paragraphes.

    Comment fais-tu avec des livres papier ? Les miens sont tous en noir sur fond blanc.

    Cela étant, pour un membre inscrit et connecté, il est possible de changer le CSS d'affichage. Bien que pour avoir un affichage comme tu le préférerais (changement de couleur entre les paragraphes), il faudrait peut être adapter aussi le html généré avec des classes ajoutées en attribut aux balises de paragraphes (à la manière des tableaux qui alternent les couleurs entre les lignes) pour que le CSS puisse les exploiter.

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  • [^] # Re: Clé usb d'install

    Posté par  . En réponse au journal Retour d'expérience Achat PC portable LDLC SK1-I3-4-S1. Évalué à 4.

    Avant on devait utiliser un outil comme unetbootin pour créer une clé d'installation.
    Maintenant un simple dd de l'iso suffit.

    J'ai toujours fait un dd de l'iso pour créer des live-usb ou des clés d'installations. Je suppose que unetbootin permet juste de faciliter le processus tout en incorporant d'autres fonctionnalités, mais il n'a jamais était nécessaire de l'utiliser. Le risque avec dd est si l'on se trompe de périphérique cible, ça peut faire mal ! :-P

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Faux problème (bis).

    Posté par  . En réponse à la dépêche Open Beauty Facts : que contiennent vraiment nos produits cosmétiques ?. Évalué à 3. Dernière modification le 09 août 2016 à 16:11.

    C'est sans doute pour cela que l'on distingue les végétariens, les végétaliens et les vegans. ;-) Les premiers groupes désignent essentiellement un régime alimentaire qui peut être fondé sur de multiples raisons distinctes selon les pratiquants, là où les vegans, eux, s'opposent à l'exploitation de l'animal par l'homme (ils ne porteront pas de vêtement à base de laine de mouton par exemple) ce qui va bien au-delà d'un simple régime alimentaire.

    P.S : je ne suis membre d'aucun de ces groupes, ai une alimentation omnivore et l'exploitation de l'animal par l'homme ne me pose aucun problème de conscience; mais moi aussi je me renseigne, et je ne les confonds pas. ;-)

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Si, il y a un remplaçant… malheureusement

    Posté par  . En réponse à la dépêche Unixcorn, trois mois plus tard : évolutions, remises en questions et stabilisation. Évalué à 3. Dernière modification le 08 août 2016 à 16:01.

    Bon je me suis mal relu et ait commis une faute qui peut porter à confusion : ce n'est pas tant sur son état civil que ma sœur a gardé son nom de jeune fille (il y reste de toute façon) mais sur tous les documents officiels : ce n'est pas madame X née Y mais madame X-Y. Je peux comprendre que l'on ne voit pas plus d'intérêt à la chose que l'écriture inclusive, mais c'était pour illustrer son féminisme.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Si, il y a un remplaçant… malheureusement

    Posté par  . En réponse à la dépêche Unixcorn, trois mois plus tard : évolutions, remises en questions et stabilisation. Évalué à 4.

    J'avais bien noté, au fil de tes différentes interventions, les trois points que tu cites. Je n'ai pas le temps, ni peut être dans le fond l'envie, de développer en détails mon approche sur les problématiques que tu soulèves, alors je vais faire court :

    • Effectivement je peux m'y faire dans le sens que cela ne perturbe pas trop mon déchiffrement du texte. Lorsque j'arrive sur un mot comme lecteur-ice-s, j'adapte mon « algorithme de parsing » comme suit : je garde lecteur (que j'identifie d'un coup d'œil), puis voyant le tiret (je suis sur mes gardes) je comprends que tout ce qui suit jusqu'au mot suivant n'est que du bruit rajouté par l'émetteur, qui n'ajoute rien à la sémantique usuelle de langue française, et qui révèle surtout l'ignorance crasse de l'auteur au sujet de la grammaire de la langue qu'il entend réformer.

    • Cette position victimaire qui relève pertinemment du stratagème XII cité dans un de mes précédents messages, puisque le qualificatif inclusif semble bien être celui que les partisans de cette graphie semble s'être donnés d'après le titre de ce commentaire de ariasuni ainsi que celui-ci d'un des membres de l'équipe de modération, a le don de m'énerver. Je te parlerais donc d'une de mes sœurs qui, lorsqu'elle s'est mariée, a tenu à garder son nom de jeune fille sur son état civil en plus de l'ajout de celui de son conjoint (et il me semble qu'il en est de même pour leurs enfants). Néanmoins elle trouve cette écriture profondément inepte, bien qu'elle doive parfois en faire usage suite à des directives hiérarchiques lorsqu'elle publie des offres d'emploi. Voilà ce que Michaël voulait désigner par « féminime de salon ». Elle connaît parfaitement sa grammaire, sait bien faire la distinction entre genre grammaticale et genre naturel, connaît le statut du genre non-marqué; mais lorsque qu'un principe similaire se situe sur le plan du droit, c'est à dire dans l'ordre du juridique et non du grammaticale, son action change du tout au tout.

    • je ne peux qu'abonder dans ton sens sur celui-ci.

    D'une manière générale, je n'apprécie que moyennement que l'on galvaude les problèmes d'égalité de droit et que l'on fasse des analogies douteuses sur le sujet.

    Une connaissance de cette espèce, c'est la connaissance par analogie, mot qui ne veut pas dire, comme on l'entend communément, une ressemblance imparfaite entre deux choses, mais bien la ressemblance parfaite de deux rapports entre des choses tout à fait dissemblables.

    Ainsi il y a une analogie entre le rapport juridique d'actions humaines et le rapport mécanique de forces motrices : je ne puis jamais rien faire contre autrui sans lui donner le droit d'en faire autant contre moi dans les mêmes conditions, exactement comme aucun corps ne peut agir sur un autre avec sa force motrice sans être par la même cause que cet autre corps réagisse d'autant contre lui. Dans cette exemple, droit et force motrice sont des choses tout à fait dissemblables, mais dans leur rapport il y a cependant une ressemblance complète.

    Kant, prolégomènes à toute métaphysique future qui pourra se présenter comme science.

    Dans la doctrine kantienne, ce qui fonde cette ressemblance complète entre le principe d'action-réaction de la dynamique et l'égalité juridique des hommes c'est la forme des jugements disjonctifs : les kantiens n'ont pas attendu Curry-Howard pour se servir de la forme logique des jugements comme principe de typage. ;-)

    Autre exemple issu de la Doctrine du droit :

    Tout État contient en soi trois pouvoirs, c'est-à-dire la volonté universellement unifiée en une triple personne (trias poiltica) : le pouvoir souverain (souveraineté) en la personne du législateur, le pouvoir exécutif en la personne du gouvernement (en conformité avec la loi) et le pouvoir judiciaire (en tant que capacité d'attribuer à chacun ce qui est sien d'après la loi) en la personne du juge (potestas legislatoria, rectoria et judiciaria) — semblable en cela aux trois propositions d'un syllogisme de la raison pratique : à la majeure, qui contient la loi de la volonté, à la mineure, qui contient le commandement de se conduire selon la loi, c'est à dire le principe de subsomption sous la majeure, et à la conclusion, qui contient l'arrêt de justice (la sentence), à savoir ce qui est de droit dans le cas concerné.

    Kant, doctrine du droit.

    Et de même que dans la pensée il ne faut jamais confondre le rôle de la raison et celui de l'entendement (statut de la majeur et de la mineur), dans le champ du politique il faut veiller à séparer les pouvoirs législatif et exécutif dans la constitution républicaine à la forme si sublime (sic) :

    1er article définitif en vue de la paix perpétuelle.
    La constitution civique de chaque État doit être républicaine.

    La constitution instituée premièrement d'après les principes de liberté des membres d'une société (comme hommes), deuxièmement d'après les principes de dépendance de tous envers une unique législation commune (comme sujets) et troisièmement d'après la loi de leur égalité (comme citoyens) — seule constitution qui provient de l'idée de contrat originaire sur laquelle doit être fondée toute législation de droit d'un peuple — est la constitution républicaine* . Par conséquent, en ce qui concerne le droit, elle est en elle-même celle qui est au fondement originaire de toutes les sortes de constitution civique et il ne reste plus maintenant que la question de savoir si elle est aussi la seule qui puisse conduire à la paix perpétuelle.

    * La liberté de droit (par suite extérieure) ne peut pas être définie, comme on a coutume de le faire, par l'autorisation de faire tout ce qu'on veut pourvu qu'on ne fasse pas de tort à autrui. Car que signifie autorisation ? La possibilité d'agir dans la mesure où l'on ne fait de tort à personne. Ainsi l'explication serait celle-ci : la liberté est la possibilité de l'action qui ne fait pas de tort à autrui. On ne fait de tort à personne (quoi qu'on fasse d'ailleurs) à condition de ne faire de tort à personne. Par suite c'est une tautologie vide. — Il faut au contraire définir ma liberté extérieure (de droit) ainsi : elle est l'autorisation de n'obéir à aucune loi extérieure que celles auxquelles j'ai pu donner mon assentiment. — De même l'égalité extérieure (de droit) dans un État est le rapport des citoyens selon lequel personne ne peut obliger l'autre, de droit, sans que, en même temps, il ne se soumette à la loi qui peut l'obliger réciproquement et de la meilleur manière. (Le principe de la dépendance de droit qui se trouve déjà dans le concept d'une constitution d'État en général n'a pas besoin d'explications.)

    Kant, Vers la paix perpétuelle.

    Bon finalement j'ai fait plus long que prévu. :-P Mais cela m'a permis d'illustrer, ce qu'en comparaison de cette écriture soi-disant inclusive, je considère comme sérieux sur le plan doctrinal dans le champ de la philosophie politique. ;-)

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Si, il y a un remplaçant… malheureusement

    Posté par  . En réponse à la dépêche Unixcorn, trois mois plus tard : évolutions, remises en questions et stabilisation. Évalué à 3.

    Ce n'était pas une affirmation mais une référence, la reprise (à but humoristique ici) d'un slogan de Mai 1968. J'ai laissé tombé depuis.

    Je ne connaissais pas la référence, le seul slogan qui me soit parvenu est le contradictoire (quoi que ?) : « il est interdit d'interdire ! ». Il est risqué, cependant, de tenter un trait d'humour en pleine controverse sans l'agrémenter d'un signe clair du ton que l'on emploie — comme peuvent le faire les smileys. ;-) D'autant que ce genre de thèse fut en partie au cœur de l'affaire Sokal qui impliqua, de fait, le courant des gender studies.

    Quoi qu'il en soit, et même si l'on peut à certains égards déplorer le ton des échanges, dans l'ensemble je me rangerais plus volontiers du côté de la position défendu par barmic, renault ou michaël (entre autres) et, in fine, dans ceux qui « rejettent » cette innovation orthographique sans que cela soit en quelque façon fondé sur des convictions politiques : le genre non-marqué remplie déjà parfaitement ce rôle et son usage ne signifie nullement que l'on parle d'un homme — entendre un individu mâle de l'espèce humaine au sens biologique.

    Pour être honnête, et comme tu as fais également la comparaison avec l'usage de différents langages pour programmer qui amènent à penser différemment, quand je vois ce genre de pull request ma réaction est analogue à celle de Xavier Leroy sur celle-ci1 : « It makes me want to curl up and cry » (« cela me donne envie de me recroqueviller et de pleurer », pour les non-anglophones).


    1. bien qu'à titre personnel, je n'ai aucun avis sur cette dernière. 

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: L’écriture inclusive

    Posté par  . En réponse à la dépêche Unixcorn, trois mois plus tard : évolutions, remises en questions et stabilisation. Évalué à 4.

    (Par ailleurs le problème de genre dans la langue existe aussi en anglais, puisqu'il n'y a pas de pronom neutre pour désigner une personne, ce qui conduit les gens à utiliser un "they" singulier que certains rejettent avec des argumentaires semblables à ceux d'ici.)

    En réalité, cet emploi du ”they” est une forme ancienne (cf. l'allemand “Sie”). Il y a aussi une forme de prénom neutre “one” qu'on emploie parfois comme dans “To solve this problem one could use…”.

    De toute façon les anglophones ont trouvé la solution utlime au problème des formes fléchies et des genres grammaticaux :

    formes fléchies

    :-P

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Si, il y a un remplaçant… malheureusement

    Posté par  . En réponse à la dépêche Unixcorn, trois mois plus tard : évolutions, remises en questions et stabilisation. Évalué à 5. Dernière modification le 07 août 2016 à 01:49.

    il faut résister à l’envie de répondre, sinon, c’est là que c’est interminable

    Cela est presque impossible, voire inévitable, une fois que la controverse est engagée : déposer les armes, laisser le dernier mot à l'adversaire c'est lui accorder la victoire; c'est là un des principes de base de l'Art d'avoir toujours raison. ;-)

    Le spectateur du duel a, par exemple, pu assister dans cette succession de commentaires au recours à deux stratagèmes élémentaires. Gasche, sans doute dans la précipitation, lance un malheureux : « tout est politique ». Quelle grossière maladresse ! Depuis quand prédique-t-on quelque chose du quantificateur universel ?1 Ce qui est du pain béni pour barmic qui riposte instantanément par le stratagème I

    Stratagème I : L’extension

    Il s’agit de reprendre la thèse adverse en l’élargissant hors de ses limites naturelles, en lui donnant un sens aussi général et large que possible et l’exagérer, tout en maintenant les limites de ses propres positions aussi restreintes que possible. Car plus une thèse est générale et plus il est facile de lui porter des attaques. Se défendre de cette stratégie consiste à formuler une proposition précise sur le puncti ou le status controversiæ.

    Gasche venait de laisser dans le flou le plus absolu le sujet de sa proposition qui peut aisément être lue comme « tout X est politique ». Barmic s'engouffre dans la brèche et substitue ce qu'il souhaite au sujet, ce qui donne :

    C'est ça ! Tout est égale ! Affirmer être pour la peine de mort et qu'il pleut aujourd'hui, c'est tout 2 de la politique. Si tu ne traite pas les 2 de la même manière c'est aussi de la politique.

    Tu pense arriver à noyer le poisson ?

    La thèse de gasche devient une thèse qui met sur le même plan une position politique au sujet de la peine de mort et la description d'un simple état de fait : un relativisme généralisé qui peut porter atteinte jusqu'à la notion même de vérité (thèse qui ferait la joie des sceptiques). Il conclue en exigeant un recentrage des termes du débat.

    Mais dans son message, gasche n'était pas en reste car il persistait et signait un recours au stratagème XII (qui n'avait pas leurrer flagos) en qualifiant de « plus ouverte » la position dont il entendait prendre la défense :

    Stratagème XII : Choisir des métaphores favorables

    Si la conversation porte autour d’une conception générale qui ne porte pas de nom mais requiert une désignation métaphorique, il faut choisir une métaphore favorable à votre thèse. Par exemple, les mots serviles et liberales utilisés pour désigner les partis politiques espagnols furent manifestement choisis par ces derniers.

    Le terme protestant fut choisi par les protestants, ainsi que le terme évangéliste par les évangélistes, mais les catholiques les appellent des hérétiques.

    En reprenant la totalité des échanges, il devrait être possible de relever la liste des stratagèmes utilisés.

    En ce qui me concerne, lorsque j'ai lu cette dépêche, alors qu'il n'y avait encore aucun commentaire, je me suis immédiatement dit : ça va partir en sucette cette histoire; je ne m'étais pas trompé.

    Cela étant je trouve cette graphie particulièrement laide et difficile à déchiffrer lorsque la densité des mots augmentent au-dessus d'un certain seuil. Je n'en ai toujours pas compris l'utilité, partageant les positions de Lévi-Strauss et Dumézil dans leur déclaration, au nom de l'Académie française, sur la féminisation des titres et des fonctions. Et le texte de Desprosges, qui sur le fond est identique mais ne s'en distingue que sur la forme satirique et sarcastique, m'a fait mourir de rire.


    1. gasche, comment as-tu pu énoncer une thèse de la forme « tout est P » ??? 

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Une excellente chose

    Posté par  . En réponse à la dépêche Open Beauty Facts : que contiennent vraiment nos produits cosmétiques ?. Évalué à 5.

    Non. Ce qui est plus ecologique c'est de definir le niveau de vie qu'on veut atteindre, etudier les ressources necessaires pour cela, et limiter le nombre d'individus pour que cela soit compatible.

    Du malthusianisme, pour résumé ? Comme Thomas Malthus était également pasteur anglican, effectivement, ta solution peut se rapprocher de la morale religieuse. :-)

    Ce qui est surtout difficilement compréhensible, de mon point de vue, c'est le nombre de personnes prétendant détenir l'omniscience (qualité nécessaire pour déterminer précisément, et pour toute l'humanité, le niveau de vie qu'elle souhaite atteindre, les ressources nécessaires à un tel objectif, ainsi que celles disponibles, pour en conséquence limiter la population à un niveau compatible), l'omnipotence (qualité nécessaire afin de mener à bien le plan que l'omniscience aura permis de mettre au point) ainsi que l'omniprésence (qualité nécessaire pour s'assurer que le plan est bien suivi à lettre en tout lieu et en tout temps). En fait, ce qui m'est difficilement compréhensible c'est le nombre de personnes qui se prennent pour Dieu ! ;-)

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Hum…

    Posté par  . En réponse à la dépêche Faites votre promo avec CoLibre (appel à projets tuteurés). Évalué à 2.

    par contre le faîte du toit ou d'un arbre en a un

    Pas nécessairement depuis la réforme de 1990, d'où la remarque de Benoit (sans accent, je suis la réforme :-P).

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Open Hardware

    Posté par  . En réponse au journal Et si on achetait de l'Open Hardware (v2) ?. Évalué à 4.

    Voir le journal du même auteur : de retour du 4e workshop RISC-V. ;-)

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Hum…

    Posté par  . En réponse à la dépêche Faites votre promo avec CoLibre (appel à projets tuteurés). Évalué à 3.

    C'est parce que les compétences acquises via cette formation permettent d'amener les projets vers des sommets ! :-P

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

    Posté par  . En réponse à la dépêche Michel Rocard : un ami des logiciels libres nous a quittés. Évalué à 4.

    Il y a enfin un xkcd qui lui sied parfaitement :

    forme fléchie

    :-)

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Vu ailleurs

    Posté par  . En réponse au journal Cozy cloud, maif et licenciement du CTO???. Évalué à 4. Dernière modification le 20 juillet 2016 à 21:48.

    Je ne connaissais pas ce terme, je connaissais les polyomininos mais pas les polyformes. Il fallait bien trouver un mot pour rendre le concept, polymorphe et multiforme étant déjà pris et n'ayant pas la même signification. Cela étant, il n'est pas rare de trouver de mots qui mélangent des racines grecques et latines comme dans ton exemple de « bicéphale ».

    Chez les xyloglottes, certaines expressions peuvent faire polémique : doit on dire « capillotétratomie », « tétrapilectomie » ou bien « quadricapillosection » ? Tout ceci est quelque peu céphalocaptatoire ! :-P

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Vu ailleurs

    Posté par  . En réponse au journal Cozy cloud, maif et licenciement du CTO???. Évalué à 10.

    PS : je sais, le mot multicéphale n'existe pas.

    Mais le mot polycéphale, lui, existe — poly c'est le préfixe d'origine grecque, multi est d'origine latine.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.