kantien a écrit 1198 commentaires

  • [^] # Re: Hum…

    Posté par  . En réponse à la dépêche Faites votre promo avec CoLibre (appel à projets tuteurés). Évalué à 3.

    C'est parce que les compétences acquises via cette formation permettent d'amener les projets vers des sommets ! :-P

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

    Posté par  . En réponse à la dépêche Michel Rocard : un ami des logiciels libres nous a quittés. Évalué à 4.

    Il y a enfin un xkcd qui lui sied parfaitement :

    forme fléchie

    :-)

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Vu ailleurs

    Posté par  . En réponse au journal Cozy cloud, maif et licenciement du CTO???. Évalué à 4. Dernière modification le 20 juillet 2016 à 21:48.

    Je ne connaissais pas ce terme, je connaissais les polyomininos mais pas les polyformes. Il fallait bien trouver un mot pour rendre le concept, polymorphe et multiforme étant déjà pris et n'ayant pas la même signification. Cela étant, il n'est pas rare de trouver de mots qui mélangent des racines grecques et latines comme dans ton exemple de « bicéphale ».

    Chez les xyloglottes, certaines expressions peuvent faire polémique : doit on dire « capillotétratomie », « tétrapilectomie » ou bien « quadricapillosection » ? Tout ceci est quelque peu céphalocaptatoire ! :-P

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Vu ailleurs

    Posté par  . En réponse au journal Cozy cloud, maif et licenciement du CTO???. Évalué à 10.

    PS : je sais, le mot multicéphale n'existe pas.

    Mais le mot polycéphale, lui, existe — poly c'est le préfixe d'origine grecque, multi est d'origine latine.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Je n'aime pas la SFML

    Posté par  . En réponse à la dépêche SDL ou SFML ? Ne choisissez plus, prenez Gamedev Framework (gf). Évalué à 3.

    Je ne suis pas grand connaisseur du C++, mais j'aime bien ton approche. :-)

    En OCaml, on utilise le type polymorphe 'a option = None | Some of 'a (c'est l'équivalent de : un pointeur null ou un pointeur sur un objet de type 'a) pour faire cela. Je préfère également cette approche à celle par gestion des exceptions. La bibliothèque standard à tendance à utiliser des exceptions, là où la version de jane street fournit les fonctions en deux exemplaires : avec exception ou avec un type 'a option en retour.

    J'avais eu une discussion sur le sujet avec Perthmâd (où je l'illustrais par le calcul du prédécesseur sur les entiers naturels, et la façon de gérer le cas n = 0), et selon lui cela correspond à une transformation logique connue sous le nom de Friedman's trick. Moi je le vois comme une façon de rester purement constructif, et d'éviter d'avoir à raisonner par l'absurde.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Assembleur

    Posté par  . En réponse au journal Code source de Apollo 11. Évalué à 3. Dernière modification le 19 juillet 2016 à 10:00.

    Jean-Raymond Abrial, le chercheur à l'origine de la méthode B, a présenté l'historique et les principes de celle-ci dans cette conférence au collège de France : Spécification, construction et vérification de programmes : le parcours d'une pensée scientifique sur une trentaine d'années.

    Cette présentation est celle d’un chercheur vieillissant qui porte un regard historique sur les trente dernières années de son travail.

    Il y a deux sortes de chercheurs : les prolifiques et les monomaniaques. Je fais partie de la seconde catégorie, car j'ai toujours pratiqué le même genre d’investigations, à savoir la spécification et la construction vérifiée de systèmes informatisés.

    Ce travail, autant théorique que pratique, s’est concrétisé au cours de toutes ces années dans trois formalismes voisins : Z, B et Event-B (dont je ne suis pas, loin de là, le seul contributeur). Je vais tenter d’expliciter comment les idées que contiennent ces formalismes et les outils correspondants ont lentement émergés de façon parfois erratique.

    Je tenterai aussi de préciser les multiples influences qui ont participé à cette évolution. En particulier, je montrerai comment plusieurs réalisations industrielles ont permis de progresser dans ce domaine. Mais je soulignerai aussi les échecs et parfois les rejets de la part de communautés tant universitaires qu’industrielles.

    Pour finir, je proposerai quelques réflexions et approches pour le financement de recherches telles que celle-ci.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

    Posté par  . En réponse à la dépêche Michel Rocard : un ami des logiciels libres nous a quittés. Évalué à 7.

    La condition de femme n’est pas biologique mais sociale, ça date de Simone de Beauvoir ça.

    Et il ne t'est pas venu à l'idée que tout être humain ne partage pas toutes les thèses soutenues par Simone de Beauvoir sur le sujet ? Ce qui n'en fait pas pour autant des personnes qui sont dans l'erreur — sous-entendu que Simone de Beauvoir, au contraire, détenait la Vérité.

    — Écrit en azerty selon l'orthographe de je m'en fous ! :-P

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

    Posté par  . En réponse à la dépêche Michel Rocard : un ami des logiciels libres nous a quittés. Évalué à 7.

    Certes mais peut-on écrire « elle nous a prises de court » ?

    Dans un contexte qui permet de déterminer que le pronom « nous » est du genre féminin, c'est tout à fait possible.

    Par exemple, on peut imaginer une locutrice écrivant : « L'autre jour, avec ma sœur Sophie nous voulions nous rendre chez notre amie Émilie. Celle-ci nous avait prises de court : au moment où nous sortions de chez nous, elle allait frapper à notre porte. »

    P.S : c'est d'ailleurs une faute d'accord que grammalecte ne détecte pas. J'ai essayé sans mettre le « s » qui marque le pluriel et il ne détecte pas d'erreur, alors que la présence du « nous » rend la marque du pluriel obligatoire. Pour le féminin ce n'est pas déterminable automatiquement dans ce cas-ci.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

    Posté par  . En réponse à la dépêche Michel Rocard : un ami des logiciels libres nous a quittés. Évalué à 3. Dernière modification le 05 juillet 2016 à 12:56.

    Non, l'accord est avec « nous » qui est le COD de la phrase, comme l'a expliqué microlinux. Lorsque le COD est antéposé (placé avant l'auxiliaire avoir), on accorde le participe passé en genre et en nombre avec le COD.

    Par exemple, on écrit : « elle nous a pris de court » et non « elle nous a prise de court », ce qui serait le cas si l'accord se faisait avec le sujet, comme tu le proposes.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Eat your own dog food

    Posté par  . En réponse au journal Bibliothèque d'Alexandrie des logiciels libres. Évalué à 10. Dernière modification le 03 juillet 2016 à 11:50.

    Effectivement, j'ai mal interprété le bout de code que tu donnais en lien : il semble juste être un template classique visant à supprimer le binaire après une désinstallation sur une Debian.

    Mais dans le fond, c'est le sens de ton premier commentaire que je n'ai pas saisi. À commencer par son titre : « eat your own dog food ». Je le vois comme une critique du projet, fondé en partie sur la présence de certains acteurs dans son financement, et une lecture pressée m'avait fait conclure que ce code était une sorte de blague expliquant ce qu'il fallait faire après avoir désinstallé une Debian pour y mettre un Windows.

    Cela étant je n'ai toujours pas compris où tu veux en venir, ni cette pique sur l'État français qui financerait mais ne mettrait pas de code. Alors je vais développer un peu plus ma réponse. Pour commencer, sur la page des membres du projet, l'on trouve dans l'organigramme aux postes éxécutifs :

    • Roberto Di Cosmo en tant que fondateur et CEO ;
    • Stefano Zachhiroli en tant que fondateur et CTO.

    Le premier s'est fait connaître des libristes français à la fin des années 90 pour son pamphlet Piège dans le cyberespace où il déplorait, entre autre, l'hégémonie de Microsoft Word, et défendait la nécessité de recourir à des formats ouverts et l'intéropérabilité entre les systèmes informatiques. Il a également créé et dirigé le projet de recherche européen Mancoosi pour améliorer la gestion d'une grande base de logiciels (comme peut l'être le projet Debian qui a grandement profité des apports du projet), il dirige actuellemnt l'IRILL (Initiative de Recherche et Innovation sur le Logiciel Libre), et a été un chercheur impliqué lors de la consultation citoyenne sur le projet de loi numérique. Pour le second, il ne doit pas être nécessaire de le présenter : il a été Debian Project Leader pendant trois ans de 2010 à 2013.

    Pour répondre à ton «  dans ce super machin où il veut que nous, on mette le notre ». Premièrement Mircosoft ne veut rien, ils ne font que participer au financement du projet. Deuxièmement, pour le moment, comme je l'ai dit dans mon précédent message, l'archive est ainsi constituée :

    The archive currently includes:

    • public, non-fork repositories from GitHub
    • source packages from the Debian distribution (as of August 2015, via the snapshot service)
    • tarball releases from the GNU project (as of August 2015)

    source

    Enfin, pour réagir à ton propos selon lequel tu n'aurais pas trouvé de code contribué par l'État français, contrairement à Crosoft (sic). Je me permets de rappeler, par exemple, que l'INRIA est un établissement public à caractères scientifique et technologique qui œuvre et a œuvré dans le développement de logiciels libres comme :

    OCaml (langage de programmation).
    Coq (assistant de preuves).
    Scilab, un logiciel de calcul numérique, comparable à Matlab et à Octave.
    SmartEiffel, un compilateur pour le langage Eiffel.
    GNU MPFR, une bibliothèque de calcul flottant multiprécision.
    CGAL, une plateforme de calcul géométrique.
    SOFA, un framework de simulation physique.

    source

    Si tu ne les a pas trouvé dans l'archive Debian, qui compose en partie l'archive du journal, c'est que tu as très mal cherché.

    Je pourrais également citer le projet G'MIC qui est, je pense, familier aux personnes fréquentant linuxfr. Il est développé au GREYC (le G de G'MIC ;-) qui est une Unité Mixte de Recherche.

    Où as-tu donc vu que l'État français ne contribue pas aux logiciels libres, via ses organismes publics, et donc in fine à l'archive Software Heritage ?

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Eat your own dog food

    Posté par  . En réponse au journal Bibliothèque d'Alexandrie des logiciels libres. Évalué à 1. Dernière modification le 02 juillet 2016 à 15:48.

    alors que l'État Français (oui, majuscule dans le cas d'une institution, genre Bell Labs) non :p

    Et la source principale de financement de l'INRIA, c'est ? Tu veux la liste des codes libres produits à l'INRIA que l'on trouve sur github ou dans le projet Debian ?

    The archive currently includes:

    • public, non-fork repositories from GitHub
    • source packages from the Debian distribution (as of August 2015, via the snapshot service)
    • tarball releases from the GNU project (as of August 2015)

    source

    Je ne sais pas d'où tu sors ce code foireux qui fait rm -f /usr/bin, mais regarde le nom de la deuxième personne parmi les fondateurs du projet. ;-)

    Tu as un problème particulier avec l'État français ?

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Compréhension

    Posté par  . En réponse au journal Urbit - Le nouveau MultiDeskOS aka le retour de Jayce ?. Évalué à 1. Dernière modification le 30 juin 2016 à 19:04.

    Le problème est surtout qu'il ne soutient pas les propos qui tu lui prêtes.

    Dans cet article — en particulier la partie « version longue » plutôt que celle TLDR — il expose, me semble-t-il, en détail ses conceptions et celles de son double Moldbug; et je dois dire que je ne vois pas ce qu'il y a de raciste là-dedans.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Compréhension

    Posté par  . En réponse au journal Urbit - Le nouveau MultiDeskOS aka le retour de Jayce ?. Évalué à 3. Dernière modification le 30 juin 2016 à 17:24.

    Donc pourquoi utiliser un terme péjoratif pour désigner ses opposants (ça vaut aussi pour kantien ci-dessus) ? Ou alors on est un SJW dès qu'on s'oppose à quoi que ce soit ?

    Dans mon cas, je ne faisais que rapporter le terme employé par Eric S. Raymond dans son article. On ne tire pas sur le messager. ;-)

    Cela étant, Eric emploie bien ce terme dans un sens péjoratif. Ils semblent leur reprocher de ne pas juger ce travail-ci de Curtis Yarvin sur un plan strictement technique — ce qui pour lui devrait être le cas vu l'objectif et le thème de la conférence — mais de vouloir l'en exclure pour ses positions politiques. Pour lui, ce sont des moralistes bien pensant, et ça le fait chier et il les emmerde.

    Sur le sujet je ne prends nullement position, je ne connais rien des prises de positions passées des différents protagonistes. On peut toutefois noter, également, que dans les commentaires de l'article une personne demande des preuves historiques du fait que les régimes stalliniens et maoïstes étaient tyranniques, despotiques et liberticides.

    Au final je ne sais que penser de tout cela : bullshit ware ? illuminés qui croient dans leur projet ? combat de trolls de compet' ? …

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Compréhension

    Posté par  . En réponse au journal Urbit - Le nouveau MultiDeskOS aka le retour de Jayce ?. Évalué à 2.

    Cela se pourrait, mais je reste dans le doute tout de même.

    Je ne connais pas la LambdaConf (une conférence sur la programmation fonctionnelle), mais Curtis Yarvin y a présenté Urbit le vendredi 27 mai dans la catégorie « advanced ».

    La citation de Eric Raymond est issue d'un article qu'il a écrit pour l'occasion, car des SJW voulaient que la présentation de Yarvin soit annulée puis ont mené des actions auprès des sponsors, suite au refus des organisateurs, pour que la conf soit annulée faute de moyens financiers. Apparemment, s'en est suivie une campagne IndieGoGo pour recueillir des fonds et maintenir la conférence.

    Je n'ai strictement rien compris à Urbit, il se pourrait bien que tout ceci soit une vaste plaisanterie, mais je ne sais toujours pas ce que je dois en penser.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Compréhension

    Posté par  . En réponse au journal Urbit - Le nouveau MultiDeskOS aka le retour de Jayce ?. Évalué à 5. Dernière modification le 29 juin 2016 à 21:14.

    C'est pas de l'elfique, c'est de l'alien ! :-P

    Urbit also invents a lot of alien technical jargon. We admit that this is annoying. Abstractly, it’s is part of the clean-slate program: words smuggle in a lot of assumptions.

    Urbit Withepaper, section 2.

    Le fondateur du projet semble bien barré et assez controversé outre-atlantique :

    Et une citation de Eric S. Raymond a son sujet :

    his writing seems designed to leave a reader guessing as to whether he's really serious or executing the most brilliantly satirical long-term troll-job in the history of the Internet.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Je me suis réveillé dans une dimension parallèle

    Posté par  . En réponse au sondage Ce que je préfère en informatique / programmation / codage c'est... . Évalué à 2.

    Il faut dire que le Doc' c'est l'archétype du Hacker tout de même ! :-D

    Il y a toute de même de la redondance dans les propositions entre :

    • faire une preuve de programme
    • faire des preuves en Coq
    • vérifier les types

    Et avec les quelques grammar nazi qui traînent par ici, je suis étonné qu'il n'y en ait pas plus qui ait voté pour « vérifier les types ». Comme je l'ai déjà dit, faire du type checking ou de la correction grammaticale : c'est du pareil au même — dixit Gérard Huet qui fût le directeur de thèse de Thierry Coquand (l'auteur de Coq) et de Xavier Leroy (le BDFL OCaml).

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • # Ça tombe bien, il y en a une en rédaction...

    Posté par  . En réponse au journal À lire ... Supercalculateur, Chine et Brexit. Évalué à 6.

    qui pourrait tout à fait être une dépêche d'ici.

    Il y en a justement une dans la tribune de rédaction. ;-)

    Pour ceux qui auraient des informations à donner sur le sujet.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Représentations intermédiaires du compilateur OCaml

    Posté par  . En réponse au journal Malfunction: réutiliser la représentation intermédiaire du compilateur OCaml. Évalué à 1. Dernière modification le 26 juin 2016 à 22:25.

    Merci ! Ça répond exactement à ma question. J'aurais du regarder directement là

    Ma réponse du dessous tombe à l'eau, maintenant. :-P

    Cependant on peut quand même se poser quelques questions parce que ce n'est pas vraiment rassurant de lire ensuite :

    So, I conjecture that OCaml will not miscompile any Malfunction program, or at least that when it does, it will also miscompile a sufficiently contrived OCaml program.

    Cela montre surtout qu'il reste encore du travail à faire dessus, mais tout comme lui, sa conjecture me semble plus que vraisemblable. Et il ajoute qu'en cas de problème cela révélerai surtout un bug dans le compilateur OCaml : ce qui est fort possible, il n'a pas été certifié.

    Cela étant, il me semble que dans la famille des compilateurs C, seul CompCert est certifié et a résisté aux tests Csmith.

    Pour ce qui est de la famille des compilateurs de la famille ML, j'ai cru comprendre que Jacques Garrigue avait certifié certaines implémentations.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Représentations intermédiaires du compilateur OCaml

    Posté par  . En réponse au journal Malfunction: réutiliser la représentation intermédiaire du compilateur OCaml. Évalué à 3. Dernière modification le 26 juin 2016 à 22:07.

    La question était : pourquoi ocaml ? […] Juste pourquoi le mec qui fait malfunction utilise ocaml. C'est tout.

    En même temps, si tu ne lis pas les raisons données par le principal intéressé :

    Why re-use OCaml's back-end specifically, when there are plenty of other compilers available? The central issues are efficiency and garbage collection.

    Extrait de son abstract de présentation pour le ML Workshop, seconde partie : Why OCaml ?. ;-)

    Il aborde même la solution de Scheme à laquelle il objecte :

    Dynamic languages, such as Scheme, Smalltalk or Javascript, are easy to compile to and have reasonably fast implementations. However, when running statically typed functional programs, time is wasted on runtime type checks.

    Malfunction s'adresse aux personnes qui veulent obtenir rapidement un compilateur performant pour des langages fonctionnels statiquement typé (ce pourquoi ce langage est essentiellement du lambda-calcul non typé). Les systèmes de typage statique semble être le sujet d'étude de l'auteur, et l'exemple qu'il fournit pour Idris (écrit en Haskell) correspond à un langage avec types dépendants. Le développeur du langage peut alors se concentrer uniquement sur son type checker et sa compilation vers Malfunction qui se chargera alors de passer la main au back-end OCaml.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Représentations intermédiaires du compilateur OCaml

    Posté par  . En réponse au journal Malfunction: réutiliser la représentation intermédiaire du compilateur OCaml. Évalué à 1. Dernière modification le 26 juin 2016 à 18:39.

    Oui, donc il faut encore plus une syntaxe spécifiée, c'est à dire, avec une spécification. Parce que bon, dépendre d'un truc qui peut casser à tout moment je trouve que c'est pas super. Ou alors il faut que ocaml puisse garantir une certaine stabilité de cette représentation intermédiaire, ce qui apparement n'est pas à l'ordre du jour.

    La syntaxe (et la sémantique !) de Malfunction est spécifiée.

    Pour le reste de tes interrogations, la lecture de sa présentation pour le ML Workshop t'éclairera peut être.

    Malfunction is an untyped program representation intended as a compilation target for functional languages, consisting of a thin wrapper around OCaml's Lambda intermediate representation.
    Compilers targeting Malfunction convert programs to a simple s-expression-based syntax with clear semantics, which is then compiled to native code using OCaml's back-end, enjoying both the optimisations of OCaml's new flambda pass, and its battle-tested runtime and garbage collector.

    J'ai l'impression que Malfunction, dans l'esprit de son auteur, est dans la lignée d'un LLVM mais pour des langages fonctionnels statiquement typés avec gestion automatique de la mémoire. Scheme comme langage cible, par exemple, est exclus à cause de ses vérifications dynamiques de typage ce qui est une perte de temps pour des langages dont le bon typage est déjà vérifié à la compilation.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: 18 ans de DLFP

    Posté par  . En réponse au journal Quake. Vingt ans déjà. Évalué à 1.

    Je suis allé faire un tour sur le site du jeu, cela me semble prometteur ! :-) Une bonne pastiche d'une série genre X-Files.

    J'avais suivi les jeux Lucas Arts jusqu'à Grim Fandago, on y retrouvait l'humour et les délires propres de cet éditeur mais j'ai été déçu du choix d'abandonner le principe du pur point&click (dans ce type de jeu, on s'en fout de pouvoir se déplacer comme on le souhaite dans un univers 3D à la manière d'un FPS).

    Dans le genre aventure en mode point&click avec une bonne dose d'humour, j'ai également bien aimé la série des Chevaliers de Baphomet1 ou celle des Runaway. Et dans le genre casse-tête point&click en vue à la première personne, mais sans la touche humoristique, il y a l'inégalée — et inégalable ! — série des Myst.


    1. Par exemple, et de mémoire, dans le deuxième volet il y a une énigme où il faut compter en base… 20 :-D 

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: 18 ans de DLFP

    Posté par  . En réponse au journal Quake. Vingt ans déjà. Évalué à 1.

    En fouillant bien dans mon bordel, je devrais pouvoir retrouver les disquettes 3''1/2 de certains d'entre eux. Sinon, je suppose qu'ils ne sont pas passés en abandonware ?

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: 18 ans de DLFP

    Posté par  . En réponse au journal Quake. Vingt ans déjà. Évalué à 3.

    Day of the tentacle

    Lucas Arts Games a sorti une série des jeux splendides sur SCUMM : les monkey island, maniac mansion, dott, sam & max… j'ai passé des heures sur ces jeux, ils étaient à mourir de rire entre leur scénario foldingue et les combinaisons improbables d'objets à effectuer. Ce type de jeu manque aujourd'hui.

    Ils ont sorti une version remasterisée de Day of the tentacle cette année. Elle est sur steam mais seulement pour Windows, et la configuration matérielle minimale a bien évoluée :

    Minimum:

    Système d'exploitation : Windows 7
    Processeur : 1.7 GHz Dual Core
    Mémoire vive : 2 GB de mémoire
    Graphiques : NVIDIA GeForce GTX 260, ATI Radeon 4870 HD, Intel HD 3000, or equivalent card with at least 512 MB VRAM

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: 18 ans de DLFP

    Posté par  . En réponse au journal Quake. Vingt ans déjà. Évalué à 3.

    Mon premier jeu sur PC : castle adventure, et la machine : IBM PC et ses disquettes molles 5''1/4. Putain, j'suis vieux !

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Mais moi aussi je veux jouer !

    Posté par  . En réponse au journal Coup de boost sur le pilote graphique Intel. Évalué à 3.

    $ apt-cache search teapot
    libglu1-mesa - Mesa OpenGL utility library (GLU)
    
    $ apt-cache show libglu1-mesa
    [...]
    Description-en: Mesa OpenGL utility library (GLU)
     GLU offers simple interfaces for building mipmaps; checking for the
     presence of extensions in the OpenGL (or other libraries which follow
     the same conventions for advertising extensions); drawing
     piecewise-linear curves, NURBS, quadrics and other primitives
     (including, but not limited to, teapots); tesselating surfaces; setting
     up projection matrices and unprojecting screen coordinates to world
     coordinates.
     .
     On Linux, this library is also known as libGLU or libGLU.so.1.
     .
     This package provides the SGI implementation of GLU provided by the
     Mesa project (ergo the "-mesa" suffix).
    

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.