Obsidian a écrit 5299 commentaires

  • [^] # Re: Sauvegarde ?

    Posté par  . En réponse au message RAID 5 sans spare => changement préventif de disque. Évalué à 2.

    Non. La "copie de sauvegarde" te sert à récupérer tes données à un instant T, sans se poser de question sur la raison pour laquelle elle a disparu.

    Une copie de « sauvegarde » sert à « sauvegarder » son contenu. C'est-à-dire éviter de le perdre en cas de pépin. L'image à un instant T, c'est plutôt le travail des systèmes de snapshot ou des logiciels de versionning. Et ces images s'apparentent alors justement aux archives dont tu parles un peu plus loin.

    Bien sur que si ça a du sens … Comme justement. Toutes les données n'ont pas la même criticité. Comme on a de plus en plus de choses sur nos machines, c'est difficile de tout sauvegarder. Il faut faire des choix et un tri pour pouvoir s'en sorti sans que ça ne coute trop cher.

    C'est ce que je disais avec mes boîtes mail et mes documents officiels, en effet, mais qu'est-ce qui t'empêche de faire du RAID 5 à côté pour éviter d'avoir à choisir quels documents sacrifier ? Là encore, c'est bien de préservation des données qu'il s'agit et pas de disponibilité.

    Dans ce cas, c'est que tu ne t'es pas posé la question de savoir pourquoi tu gardes ces données. Si tu sais pourquoi tu gardes tes données et combien de temps, tu décideras ensuite de l'endroit ou tu les rangeras.

    Oui, mais au bout d'un moment, avec ce genre de raisonnement, on en arrive à dire : « bon, ben en fait, tu n'as pas à conserver de données du tout », ce qui résout de fait le problème de la sauvegarde, puisqu'il n'y a rien à sauvegarder.

    Comme je l'ai dit plus haut, l'utilisateur est moins fiable que le hardware ou le noyau. Mais sinon il me semble qu'à une époque il y avait un méchant bug sur XFS qui te corrompait méchamment la table d'inodes. Le truc c'est que ton FS pouvait sembler continuer à bien fonctionner mais dans les faits, tu ne t'en rendais compte que lorsque tu redémarrais ta machine, ou lorsque tu essayais de relire tes données.

    Il s'agit d'un cas extrêmement particulier qui ne concerne pas la majorité des utilisateurs. Et même dans cette situation, si je décidais à un moment donné d'essayer un système de fichier expérimental, je procéderais bien sûr à une sauvegarde exceptionnelle mais en temps normal, la probabilité que le ton disque de sauvegarde tombe lui-même en panne sans que tu le saches est plus élevée que celle de se retrouver confronté à ce problème en particulier. Surtout s'il a dormi six ans sous la poussière et que tu le remets brutalement en service parce que tu as besoin de ce qu'il y a dessus.

    Et surtout, si ton système corrompt sournoisement tes données, alors tes sauvegardes le seront aussi.

    Si tu fais des sauvegardes rgulières, pas de problème. Tu n'auras qu'à copier que le delta ar rapport à ta dernière sauvegarde avant de changer le disque. Et un risque peu probable n'est pas un risque inexistant : le jour ou ça arrive, et que tu n'a pas pris de précautions, tu pleures.

    Et si tu es RAID 5, le delta est nul et tu n'as rien d'autre à faire que brancher ton nouveau disque. Avantage supplémentaire non négligeable, tu n'as pas besoin de vérifier toi-même ce qui tu aurais éventuellement perdu.

    Tu fais comme tu veux. Mais si tu perds ta machine en raison d'une surtension (orage ou mauvaise manip sur le réseau électrique), tu risque de perdre beaucoup.

    Encore une fois, comment vas-tu t'y prendre pour sauvegarder régulièrement tes données ? Soit tu branches occasionnellement un disque dur externe USB, tu le mets à jour à coup de rsync et là, le delta risque de devenir très vaste entre deux mises à jour, soit tu le laisses branché à demeure, tu fais un script cron pour le mettre à jour et là, tu te retrouves confronté exactement aux mêmes risques qu'avec un disque interne en mirroring, surtension comprise.

    Pour ma part je n'archive que ce que je ne pourrai pas retrouver : photos, documents administratifs et documents que j'ai produit, sur disque externe. Au final, ça ne représente pas tant de données que ça. Par contre je reconnais que si on fait de la vidéo, ça peut vite monter.

    Cela va sans dire. Personnellement, j'ai monté ma machine en 2008 avec trois disques de 500 Go. Je fais un RAID 5 logiciel uniquement pour /home en commençant par trois partitions identiques de 100 Go, ce qui me permet de l'étendre relativement facilement au besoin, et conserve tout le reste sur des partitions ordinaires, comme le système d'exploitation et les jeux Steam qui ont besoin d'accès rapides au disque. J'aurais pu faire du mirroring sur ces derniers pour éviter d'avoir à me re-télécharger plusieurs gigas de jeux vidéos en cas de crash, mais honnêtement, j'avais autre chose à faire. :-)

    Je ne suis pas encore passé à ce stade, mais j'envisage de me procurer des disques durs externes et de les confier à une personne de confiance pour la sauvegarde/archivage, en établissant un roulement. A mon avis pour être efficace, il faudrait 3 disques au moins (mêm 4 si je garde un exemplaire chez moi) avec un truc de ce genre.Il faut que j'y réfléchisse sérieusement.

    Voila, on y arrive : c'est effectivement le NAS décentralisé qui est le plus intéressant en environnement professionnel et semi-professionnel et au moment d'appliquer un plan de reprise d'activité.

    Pour le reste, tu te retrouves, comme tu le dis, à jongler avec trois ou quatre disques à la fois, qui n'aimeront probablement pas être trimbalés à tout bout de champ. Cela avec le fait que tu ne vas probablement pas te pointer tous les jours chez ce tiers de confiance, le matin pour récupérer tes disques et les mettre à jour, et le soir pour les remettre à l'abri. Et de toutes façons, même si tu le faisais, tu passerais une partie conséquente de ta journée à le faire, tant au niveau des manipulations et du transport que du temps que va prendre le transfert des données proprement dit.

    Avec cela, on parle ici de nos propres cas, mais il ne faut pas oublier ceux de l'utilisateur lambda dont l'informatique n'est pas le métier. Il est de fait que l'on a tous un proche que l'on a aidé à prendre son PC en main. En général, il n'y a qu'un seul disque dur à l'intérieur. Lors du crash, ce qui est déjà un drame pour la personne en question, il y a deux possibilités. Soit tu lui dis :

    « – Ah ben c'est de ta faute, tu n'as pas fait de sauvegardes. »
    « — Ouais mais tu ne m'as jamais montré à les faire et surtout, j'avais ÉNORMÉMENT de données ! »
    « — Ah ben c'est de ta faute, tu n'avais qu'à ne pas en conserver autant. »

    Soit, tu lui installes dès le départ un RAID 5 et tu ne t'en soucies plus pendant des années et si une panne se produit, tu te ramènes avec un disque neuf, tu n'as presque rien à faire et tu t'en tires avec les honneurs en lui indiquant que son volume est en train de se reconstruire tout seul et que ce sera revenu à la normale avant la fin de la journée.

    Je caricature mais là où je veux en venir, c'est au fait que l'augmentation du volume des disques et la démocratisation de l'informatique a rendu critique le besoin de sauvegarde mais paradoxalement, rien n'a été fait pour rendre cela facile et régulier pour l'utilisateur. Avec cela, les méthodes traditionnelles (copie de disquettes, puis archivage sur CD/DVD) sont devenues nettement moins efficaces avec l'augmentation en volume des disques et l'inflation des données personnelles du grand public et de fait, il n'y a guère que des disques durs pour sauvegarder le contenu d'autres disques durs. Avec cela, il faut compter le temps que peut prendre un tel transfert. Même en incrémental, il faudra conserver un résumé des contenus sur les deux supports et si tu viens de finir de télécharger un film de plusieurs gigas octets, il faudra un certain temps pour le dupliquer sur le disque à travers l'interface externe.

    On en arrive alors à la conclusion que, tout doucement, il devient moins difficile de sécuriser le volume de stockage des données que d'assurer la migration de celles-ci.

    Si, parallèlement, on examine les risques d'une protection sommaire par RAID et d'une sauvegarde occasionnelle sur un disque externe, on a :

    — Incendie ou inondation : rigoureusement les mêmes si la sauvegarde n'est pas déportée sur un autre site ;
    — Vol : un point pour les archives CD/DVD, mais les PC de bureau deviennent moins attractifs au profit des machines mobiles, donc le risque est faible. En outre, un cambrioleur a beaucoup plus de chances d'embarquer un disque externe dans sa poche qu'une tour de bureau, surtout qu'il en aurait personnellement l'utilité ;
    — Surtensions : elles sont elles-mêmes sommes toutes peu fréquentes et les disques endommagés à cause d'elles le sont encore plus. Par contre, quand elles se produisent, le risque de claquer deux disques sur trois n'est pas négligeable. Cependant, le risque est le même pour un disque interne et un disque externe branché à demeure. Il reste que les risques kérauniques sont très bien mesurés sur le territoire et que si l'on se trouve en zone à risque, une prise avec parasurtenseur plus un parafoudre au tableau électrique, posés au départ et une fois pour toutes, suffit à rendre ce risque négligeable. C'est d'ailleurs une protection a prendre a fortiori quand on n'a qu'un seul disque dans sa machine ;
    — Effacement accidentel : les utilisateurs lambda aujourd'hui n'utilisent plus la ligne de commande et les fichiers à effacer font l'objet d'un message de confirmation puis se retrouvent dans la corbeille. Il faut franchir un grand nombre d'étapes avant qu'elles disparaissent complètement. Ça arrive encore bien sûr, mais beaucoup moins souvent, et ça ne justifie plus un besoin de sauvegarde fréquent. Les utilisateurs avancés, eux, savent en principe ne pas faire de « rm -rf » à tout bout de champ. Pour les « rm » normaux (sans corbeille), j'ai un alias « rm=rm -i » posé par défaut par pratiquement toutes les distributions que j'ai utilisées. Pour les données critiques et semi-archivées, un « chattr +i » me protège contre tous les accidents plausibles en utilisation normale provoqués par l'utilisateur ;
    — Malwares : peu probables sous Linux, et nécessité de travailler en root pour contourner les protections chattr ;
    — Malveillance : À rapprocher des malwares, là, c'est effectivement quelque chose à prendre en compte. Mais du coup, c'est plutôt sur cette cible que l'analyse de risque doit se faire, plutôt que sur la manière dont on fait ses sauvegardes. C'est à prendre en compte en cas d'attaque à distance. In situ, par contre, on n'est protégé que si l'on a pris le soin de mettre ses sauvegardes à l'abri.
    — Maladresse : tout casser en bidouillant son système est effectivement possible, mais il faut faire une sauvegarde exceptionnelle à ce moment là, et empêcher la possibilité de commettre ces maladresses en temps normal.

    Tous ces risques sont donc finalement faibles par rapport à la probabilité d'une panne disque et, en outre, si tu considères que les données réellement importantes se résument à un sous-ensemble très restreint par rapport à la taille totale du volume, alors tu peux en faire des images automatiques à intervalles réguliers sur ce même volume et les protéger comme expliqué ci-dessus. Ça se faisait dans mon ancienne compagnie.

    Le seul vrai problème qui demeure, à mon avis, est le fait que tout soit rassemblé au même endroit. Mais si tu te retrouves à jongler avec trois ou quatre disques en rotation à déposer un site secondaire, autant s'en servir pour monter un second RAID déporté et y accéder par le réseau. Pour les gens normaux, en revanche, je pense que c'est le système lui-même qui devrait se charger de protéger automatiquement les données de l'utilisateur.

    Reste le cas des archives longue durée : il y a beaucoup de choses qui me prennent effectivement de la place et que je ne toucherai plus avant très longtemps. J'ai bien envie de les retirer de mon disque où elles ne servent plus et de les déposer sur des médias en lecture seule mais au final, si c'est pour me retrouver avec une quantité impressionnante de DVD qui me prendront physiquement de la place, qui me coûteront cher et qui risquent de vieillir quand même, ou si c'est pour les coller sur un disque dur dont je ne serai pas sûr de l'état ni de la compatibilité dix ans plus tard, je me demande si, au final, le mieux n'est pas encore de dimensionner suffisamment mes disques de travail pour y prévoir les partitions d'archivage longue durée, car je sais que je monitore ces disques en permanence puisque je travaille avec tout les jours. Je leur porte donc une surveillance permanente et les remplace immédiatement en cas de signe de fatigue (ce qui n'est encore jamais arrivé, cela dit). Et lorsque je change de machine, j'investis dans la foulée dans des disques plus grands et je n'ai qu'à dupliquer leur contenu pour transférer immédiatement mes sauvegardes, archives et données de travail sur des disques neufs et, en principe, pérennes pour quelques années supplémentaires.

  • [^] # Re: Sauvegarde ?

    Posté par  . En réponse au message RAID 5 sans spare => changement préventif de disque. Évalué à 2.

    Un RAID quelq qu'il soit ne te préservera jamais d'un rm au mauvais endroit, ou de l'écrasement d'un fichier par un autre par erreur.

    Personne n'a dit le contraire. Relis bien.
    Par contre, ça te protège contre une panne de disque dur, qui est un risque beaucoup plus élevé qu'un rm -rf, notamment à cause du fait qu'elle est indépendante des précautions que pourrait prendre l'utilisateur. Et là on ne parle pas de disponibilité, mais bien d'éviter la perte du contenu du disque.

    D'ou l'intérêt de faire de l'incrémental.

    De l'incrémental vers QUEL support ? Tout le problème est là.
    Ensuite, tu fais ton incrémental avec quel infrastructure ? Tu utilises un disque dur USB rangé à côté de ton PC ? Et surtout, tu les fais à quelle fréquence ?

    Sinon, l'intéret est de savoir pourquoi on garde ces données, et à quelle fréquence elles bougent.

    Ça, c'est prendre le problème à l'envers. Ça peut avoir du sens dans certains cas, mais ce n'est pas ce qui nous occupe ici. Par exemple, entre autres choses, j'ai 37 gigas de photographies de la naissance de mes nièces. Il est évident qu'elles sont immuables et que je ne veux pas les perdre non plus. Il n'empêche que je ne vais pas graver une dizaine de DVD pour celles-là en plus du reste. À partir du moment où j'ai une grosse quantité de données à conserver, il n'y a guère que les disques durs pour le faire efficacement.

    L'intérêt de faire une « copie de sauvegarde » est quand même en premier lieu de protéger contre une défaillance du médium concerné et pour cela, il n'y a rien de mieux que le RAID à mon avis. Pour le « rm -rf », si tes données sont des archives, tu fais un « chattr +i » dessus. Pour le feu et l'inondation, ça n'a de sens que si tu mets tes sauvegardes à l'abri. Et il est de fait qu'en général, ces sauvegardes se retrouvent bien rangés sur l'étagère à côté du PC, ce qui revient donc exactement au même. Reste le vol, bien sûr, et effectivement, il n'y a que peu de chances qu'un cambrioleur te pique tes archives en plus de ton PC, mais c'est surtout les appareils mobiles qui sont en vogue, maintenant. On pourrait à la limite envisager un hypothétique bug du noyau qui irait corrompre directement toute ta partition mais, là encore, c'est quand même extrêmement peu probable.

    Il en reste que ces quatre risques sont très peu probables et en principe, ne doivent pas arriver. Un disque dur défaillant, en revanche, c'est arrivé à toute personne ayant utilisé un ordinateur suffisamment longtemps. Et quand le disque en question commence à présenter des signes de faiblesse, c'est en général trop tard pour faire une copie. Cependant, c'est une panne qui reste peu fréquente (heureusement), si bien que lorsqu'elle se produit, on a en général perdu l'habitude de faire ses sauvegardes régulières.

    Naturellement, je finis quand même par archiver mes données les plus critiques comme mon répertoire de documents administratifs et la boîte mail de mon client courrier (je n'utilise pas le webmail). Mais du coup, je le fais à intervalles beaucoup plus larges, par exemple quand je change de distribution et, surtout, ça me laisse le temps de faire un tri efficace dans ce que j'ai à sauvegarder ou à abandonner. J'ai 110 Go dans mon /home actuellement, c'est long à auditer.

  • [^] # Re: Sauvegarde ?

    Posté par  . En réponse au message RAID 5 sans spare => changement préventif de disque. Évalué à 2.

    Que dire de plus trivial que de faire une bonne sauvegarde avant d'intervenir sur ton raid ?

    Peut-être bien mais en admettant que son volume logique soit presque plein, ça lui fait deux disques sur trois entièrement consacrés aux données. Ça veut dire qu'il lui faudrait deux disques pour faire la sauvegarde plus un troisième à rajouter en spare. Donc trois disques supplémentaires en tout. À ce compte là, et en considérant que son RAID commence à avoir de l'âge puisqu'il commence à se soucier de la santé de ses disques, autant réinverstir dans des disques de grandes capacité actuels pour le prix auquel il a acheté les anciens et reconstruire un nouveau RAID flambant neuf trois ou quatre fois plus gros.

    D'ailleurs tu devrais déjà en avoir une…

    Oui, mais l'intérêt du RAID 5 chez un particulier, c'est quand même de limiter le besoin de sauvegarde à tout bout de champ. La continuité de service, c'est bien en entreprise mais à titre personnel, c'est quand même beaucoup moins important.

    Évidemment, ça ne protège pas du feu, ni du vol, ni surtout de la corruption de données. Il en reste que même en faisant du tri, j'ai encore 100 Go de données dans mon /home. Sur quoi je puis sauvegarder cela autrement que sur un autre disque dur, en combien de temps, et surtout à quelle fréquence ? Si c'est tous les six mois, je perds mes données récentes, qui peuvent être les plus importantes.

  • [^] # Re: BSOD

    Posté par  . En réponse au journal Microsoft empêche les gens d'avoir les pieds sur terre. Évalué à 4.

    C'est la version moderne de la Tour Infernale, quoi. :-)

  • [^] # Re: Saucisse

    Posté par  . En réponse au journal Les nouvelles versions du noyau seront publiées en .xz. Évalué à 5.

    Je pense que c'était fait exprès mais ça reste drôle. :-)

  • [^] # Re: J'aime...

    Posté par  . En réponse au message Passer de Fedora 20 à Windows Seven. Évalué à 3.

    Fais gaffe à la crise de foie quand même ! ;-)

  • [^] # Re: restaurer le backup

    Posté par  . En réponse au message 'Voilà j'ai crashé mon site internet ce matin'. Évalué à 1.

    peut-etre simplement en restaurant le backup que tu avais fait juste avant tes modifs.

    Mouarf ! :-)

  • # WZS

    Posté par  . En réponse au message Je cherche une chanson / un artiste.... Évalué à 1.

    Tu peux aussi essayer WatZatSong pour ce genre de demande, si tu te souviens de l'air…

  • [^] # Re: Deux précisions

    Posté par  . En réponse au message Questionnement sur une opportunité d'enseigner l'informatique. Évalué à 3.

    As-tu une idée du niveau actuel en programmation de tes candidats et si le groupe est homogène ou hétérogène ? C'est en fonction de cela que tu pourras décider quel genre de support tu vas produire et, personnellement, je ne serais pas capable d'avancer une estimation fiable sans savoir cela…

  • [^] # Re: Deux précisions

    Posté par  . En réponse au message Questionnement sur une opportunité d'enseigner l'informatique. Évalué à 5.

    Hello,

    Il n'y a pas de secret : les premiers cours vont être très chronophages. Tu vas probablement avoir l'impression d'y passer la semaine entière, si bien que cela cumulé au temps et aux coûts de transports, cela va te sembler non rentable. À cela, ajoute le fait que la programmation et l'informatique en général sont extrêmement coûteuses en temps, en elles-mêmes. De mon propre point de vue, j'ai l'impression que le temps passe environ 6 fois plus vite devant un écran qu'ailleurs. Si je décide de consacrer une dizaine de minutes à régler un problème administratif, ça va en général me prendre une heure. Un bon quart d'heure pour se concentrer sur un cas ? Il se transforme en une heure et demi. (Faites le test chez vous et donnez-nous votre ratio personnel).

    Tu vas aussi te rendre compte que, comme dans tous les domaines, même avec la meilleure volonté du monde, il y aura beaucoup de choses qui vont te paraître implicites et sur lesquelles il faudra revenir une fois face à tes élèves. Ceci va encore allonger le temps qu'il te faudra.

    Par contre, à force de répéter tes cours, ceux-ci vont naturellement se structurer, et assez vite. En 2004, je travaillais dans un petit bureau de bioinformatique au sein de la structure par laquelle j'étais embauché. j'avais donné non pas un cours mais une petite conférence lors de la Fête de la Science. J'avais préparé une trame, qui était naturellement maladroite la première fois que je l'ai exposée, mais nous avons eu plusieurs groupes successifs (programmés à peu près à heures fixes), si bien que je l'ai présentée cinq ou six fois en une journée avec 1/4 d'heure de pause entre chaque séance. À la fin de la journée, je la maîtrisais parfaitement, je parlais de façon posée et fluide, et donnait l'impression d'être un professionnel confirmé de longue date alors que je connaissais mon métier (la programmation), mais que je ne possédais que des bribes de bio-informatique. Et ce, avant la fin de la journée. Ceci pour dire, donc, que ce n'est pas rentable dans les premières séances mais que cela le devient très vite.

    Avec ça, souviens-toi qu'il est très difficile de faire tenir un cours, un exposé ou une soutenance dans un temps raisonnable. Tous les étudiants qui ont présenté leur thèse ou leur mémoire de fin d'études le savent : on est rivé sur l'horloge et une heure entière se passe alors qu'on a l'impression que l'on vient seulement de commencer. À titre indicatif, il faut environ 5 minutes pour réciter un texte couvrant une page A4, en taille 11 ou 12pt. À l'inverse, quand on est auditeur, on a l'impression que le temps n'avance plus. Tu disposes de 10 minutes avant que tes étudiants commencent à piquer du nez. D'autant que dans ton cas, ils vont être pressés de passer aux travaux pratique et de s'installer derrière leur clavier. Efforce-toi, donc, de placer l'essentiel dans les deux ou trois premiers paragraphes de ton cours.

    Ensuite, en programmation : tu auras un public très hétérogène. Tu auras d'un côté des étudiants qui n'ont jamais touché une souris de leur vie et d'un autre, des geeks qui maîtrisent cela parfaitement. Tu peux partir du principe qu'il y aura toujours un étudiant dans ta classe qui en sait plus que toi. C'est plus simple si c'est un fait admis dès le départ.

    Tout cela pour dire : essaie de ne pas faire un cours monolithique. Considère qu'il te faudra une journée pour arriver à leur faire afficher « Hello world » à l'écran. Tu prévois ensuite des « marches » supplémentaires à leur faire faire à chaque fois qu'ils ont fini la précédente. Cela t'évite de te retrouver dépourvu s'ils y arrivent plus vite que prévu et ça évite aussi, surtout, de refaire faire deux ou trois fois le même exercice à quelqu'un qui le maîtrise déjà pour combler le vide jusqu'à la prochaine étape.

  • [^] # Re: Le même avec…

    Posté par  . En réponse à la dépêche Debian France choisit son nouveau logo. Évalué à 8.

    Tu oublies le béret et la baguette…

  • # Gestionnaire de session ?

    Posté par  . En réponse au message Problème d'écran noir suite à une update de ubuntu 13.04 à 13.10. Évalué à 3.

    Hello,

    Si tu obtiens un écran avec le curseur en forme de croix et que tu es capable de changer de console avec Ctrl+Alt+Fx, c'est que le serveur X lui-même fonctionne. Pas la peine de le réinstaller ni de vérifier les pilotes graphiques bas niveau. Je penche plutôt pour une défaillance de ton bureau, Gnome ou KDE j'imagine, qui doit s'emmêler les pinceaux avec l'ancienne configuration présente dans ton /home.

    Est-ce que le problème survient juste après le démarrage, au moment de passer en mode graphique ou est-ce que c'est lorsque tu essaies de te loguer avec ton compte utilisateur ? Dans le deuxième cas, Essaie d'ajouter un utilisateur tout neuf avec « adduser -m toto » et vois si en te loguant avec, ça fonctionne mieux. Si c'est le cas, il faudra peut-être simplement renommer/effacer le sous-répertoire correspondant à l'ancienne config dans ton home.

  • [^] # Re: ma procédure

    Posté par  . En réponse au message Read only. Évalué à 2.

    Dans ce cas, il faudra la démonter (umount /dev/sda), puis refaire la procédure.

    Pas forcément : il n'y a qu'à se rendre directement dans le répertoire où elle est déjà montée.

  • [^] # Re: ma procédure

    Posté par  . En réponse au message Read only. Évalué à 3.

    Re-bonjour,

    mount -t ntfs-3g /dev/sda1
    réponse : can't find /dev/sda1 in /etc/fstab

    Il faut passer à mount deux paramètres : la partition à monter (le /dev) et l'endroit où tu veux la monter. Si tu n'en passes qu'un seul, « mount » va considérer que c'est un volume qu'il est censé déjà connaître et va le chercher dans le fichier /etc/fstab.

    j'ai également essayé ensuite
    mount -t ntfs-3g /dev/sda1 /mnt/Windows/System32
    réponse : failed : no such file or directory

    C'est ça qu'il faut faire mais le répertoire /mnt/Windows/System32 doit probablement ne pas encore exister. À la limite, ne t'embêtes pas trop à respecter le nom exact. Assure-toi que tu travailles en root puis tapes « cd /mnt », puis « mkdir partition », puis « mount /dev/sda1 /mnt/partition ». Pas la peine de spécifier « -t ntfs-3g » car cela sert à indiquer le format de la partition lorsque mount ne parvient pas à le détecter seul (ce qui est une anomalie avec les systèmes de fichiers répandus). Si tu forces le type à utiliser de cette façon, mount va se plaindre si ça ne correspond pas exactement à ce qu'il voit.

  • # Chntpw

    Posté par  . En réponse au message Read only. Évalué à 9.

    Linuxien hyper débutant, je dois utiliser linux pour la première fois afin d'accéder à l'ordinateur de mon fils décédé.

    Je ne pense qu'on ne m'en voudra pas trop de parler au nom du groupe mais nous t'apportons tout notre soutien et notre sympathie dans cette épreuve qui doit être extrêmement difficile.

    Ça fait un bon moment que je n'utilise plus Windows également mais je pense que « chmod 777 utilman.exe » ne peut pas fonctionner. La gestion des droits Windows est différente de celle d'UNIX. Il existe en revanche chntpw (« Change NT Password ») qui est livré de série avec plusieurs distributions (mais qui nécessite peut-être d'installer explicitement le package). Ça permet de déverrouiller les machines Windows récentes et je m'en sers pour débloquer les PC des voisins qui me demandent de l'aide (et depuis que les machines deviennent massivement portable, j'ai collé une Knoppix sur une carte SD et la trimballe dans mon portefeuille).

    Il faut trouver le bon fichier *.SAM en dessous de « C:\Windows » (il ne devrait y en avoir que quelques uns) puis lancer la commande « chntpw -i LeFichierEnQuestion ». L'option « -i » signifie « interactive » : le programme te posera alors une liste de questions et tu n'auras qu'à te laisser guider.

    Bon courage.

  • [^] # Re: Busybox

    Posté par  . En réponse au journal Systemd va gagner une console système, un bootsplash et un login-screen. Évalué à 3.

    Entre Chrome, Android, Firefox OS, System D et même « FreeboxOS » qui a remplacé la chouette interface précédente de ma Freebox V6, les années 2010 seront celles de la guerre des aspirants OS. :-)

    J'ai bien peur qu'ils ne fassent tous qu'essayer de s'entretuer et qu'il ne se dégage rien de positif à l'issue de tout cela. Juste des centaines de miettes à gérer pour les gens qui travaillent dans le secteur…

  • # En temps ou en distance ?

    Posté par  . En réponse au message Postuler à l'étranger. Évalué à 6.

    A moins de 2h de chez moi il y a Cologne, Düsseldorf et Aachen. Il vaut peut-être mieux commencer par là ?
    Quelqu'un a déjà essayé de postuler un peu loin, à l'étranger ? Quelqu'un a-t-il déjà fait des gros déplacements comme ça pour rien ?

    Il me faut 1h45 pour aller d'Évry à Boulogne-Billancourt. Ça compte ? :-)

  • [^] # Re: Quand la religion bloque le progres...

    Posté par  . En réponse au journal Disséquer du binaire sous linux. Évalué à 7.

    Oui au mariage pour tous adjectifs !

  • # Maquereaux

    Posté par  . En réponse au journal [trolldi] filtrage contre les maquereaux. Évalué à 10.

    Je m'interroge sur la faisabilité technique de cette loi…

    Ben si : avec des macros…

    →[]

  • [^] # Re: Précisions nécessaires

    Posté par  . En réponse au journal Développeur, ou comment sur-évaluer ses compétences. Évalué à 9. Dernière modification le 22 novembre 2013 à 22:17.

    Oui, mais pas seulement :

    D'abord parce que, jusqu'à une certaine limite, cette « baisse » est compensée par l'expérience de la programmation en général qui t'apporte naturellement les bons réflexes pour aller chercher l'info là où elle se trouve et te fait gagner beaucoup de temps.

    Ensuite, c'est très fatiguant pour l'esprit. Il m'est arrivé plusieurs autres choses à côté qui jouent aussi sur le psychique, mais à l'approche de la quarantaine, la mémoire commence tout doucement à décliner : non seulement ça devient difficile d'acquérir une nouvelle technologie depuis zéro comme on l'avait fait auparavant mais on commence à douter de ses propres connaissances, ne serait-ce que parce qu'elles commencent elles-mêmes à prendre de l'âge.

    Avec ça, à part « l'expérience générale de la programmation » dont je parlais juste au-dessus, on ne peut pas s'appuyer sur un solide bagage comme on le ferait en physique ou en mathématiques par exemple : certes ces disciplines progressent comme les autres, mais les théorèmes enseignés et les lois de la physique, sauf bouleversement majeur, restent en principe valides tout au long d'une vie. En informatique, ça a beau être vrai aussi, la forte obsolescence repousse rapidement la majeure partie des technologies aux oubliettes dans un temps relativement court.

    Par exemple, étant ado, j'ai fait énormément de Minitel : je connaissais les codes Vidéotex par cœur à force de les pratiquer, on savait à quoi servait la séquence « Esc 9 g », et je m'étais même bricolé un câble pour piloter le mien à travers le port cassette (ou crayon optique, je ne sais plus) de mon TO8D qui n'était pas équipé d'un UART en standard. Pendant très longtemps, le Minitel a été la norme un peu partout, tant en entreprise que dans les foyers français. Aujourd'hui, c'est une somme de connaissances qui ne me sert à rien.

    Enfin, il faut se rendre compte que les technologies évoluent et se complexifient. Quand j'avais commencé l'informatique, les technologies passées me paraissaient ridiculement simples par rapport à ce qui se faisait à mon époque, alors qu'il ne devait y avoir en fait que 15 ans d'écart entre les deux. Cette escalade se perpétue jusqu'à un point qui finit par dépasser nos capacités. Nos parents disaient cela de nous quand ils nous voyaient manipuler nos ordinateurs avec aise, nous allons visiblement connaître le même sort à notre tour.

    Ça a toujours été vrai mais là, on assiste en une demi-carrière à quelque chose qui prend 100 ans dans le reste de l'industrie. Ça demande de s'y investir à 100 % sachant qu'à moins d'être très doué, il faudra se reconvertir, et ça va devenir un problème de société à mon avis.

  • [^] # Re: mmh

    Posté par  . En réponse au message Enquête universitaire sur la mobilisation contre la loi HADOPI. Évalué à 3.

    Merci beaucoup pour avoir pris le temps de nous transmettre toutes ces informations ! C'est assez rare avec les enquêtes Google Docs.

    Personnellement je pense mettre mon mémoire en ligne en libre accès une fois fini.

    Il m'a été donné d'en lire un ou deux. J'ai bien hâte de lire celui-ci.

    Donc non il ne s'agit pas de les vendre (qui en voudrait ?).

    Un certain nombre de structures seraient intéressées, je pense. Même si elles ne proviennent pas directement d'un organisme de sondage, la manière dont elle a été menée et l'aspect universitaire leur donnent du crédit. Ça ne veut pas dire qu'elles te les achèteraient très cher mais a contrario, cela a été un sujet très sensible, et autant un cas politique qu'un phénomène de société. La loi a été très controversée même au sein de l'UMP (jusqu'à ce qu'on prie gentiment les dissidents de se taire jusqu'à la fin des débats) et le précédent président lui-même, qui l'a poussée avec force, l'a évoquée dans ses vœux télévisés de fin d'année. Ça concerne donc l'intégralité des français, qu'ils soient geeks ou non.

    Donc une telle enquête est très pertinente et tes données ont de la valeur. D'autre part, cette loi a maintenant quatre ans (ça passe vite) et habituellement, les gens ont la mémoire courte parce que chaque événement en chasse un autre. Quand on se souvient qu'elle a donnée lieu a des « sittings » à l'assemblée, qu'elle a été retoquée une fois, et qu'elle a été déclarée partiellement anticonstitutionnelle, il est intéressant de savoir si la grogne a fini par retomber ou si elle est toujours aussi virulente.

  • # Précisions nécessaires

    Posté par  . En réponse au journal Développeur, ou comment sur-évaluer ses compétences. Évalué à 10.

    Bonsoir,

    En résumé, je pense qu'il y a une très très grosse surestimation de niveau pour les dev du marché. Et je pense que malheureusement, ils n'en sont même pas réellement conscient, et ça m'inquiète pas mal, de voir à quel point on peu se déclarer "développeur expérimenté", en ayant a peine quelques bases. Et d'autre s'en foutent carrément, car si ils trouvent une boîte où il sont entouré de "médiocrité", ça permet de masquer la leur.

    Je pense qu'il y a une bonne dose de fausse modestie dans ton post, caractéristique des gens qui commencent à avoir effectivement un peu de bouteille mais pas encore assez pour inspirer l'humilité, ni pour voir leurs connaissances commencer à vieillir et à décliner. Ce parce que la programmation intensive est une forme d'athlétisme à mon goût et qu'à l'instar de la plupart des sports de haut niveau, on ne peut pas la pratiquer efficacement jusqu'à l'âge légal de la retraite. J'ai donc quelques questions à te poser :

    — Quel âge as-tu ?
    — Quel âge en moyenne ont les postulants à ton poste ?
    — Quel est le salaire que tu estimes correct à ce poste (celui que tu exigerais, pas celui que tu proposes) ?
    — D'où sort ce test ? Tu comprends que si c'est toi qui l'a écrit, tes conclusions seront forcément biaisées, même si (« surtout » devrais-je dire) si tu t'estimes impartial ;
    — Quel niveau estimes-tu avoir en C++ ? Je pensais moi-même en avoir fait pratiquement le tour (en lisant un certain nombre de cours) je me suis rendu compte qu'en définitive, je ne savais rien ou presque (j'exagère mais à peine) ;

    … et surtout :

    — Dans quelles conditions fais-tu passer ce test ? En situation, avec une machine dûment équipée, un café, et trois heures de tranquillité après lesquelles tu reviens voir tes candidats ou bien dans une salle d'examen sur papier, voire même sous forme d'interrogatoire avec un feutre et un tableau blanc ?
    — Tes candidats ont-ils accès à la doc quand ils passent le quiz ? La programmation est quand même devenue une activité dans laquelle il vaut mieux savoir chercher que tout retenir par cœur (surtout quand on sait à quelle vitesse les connaissances deviennent obsolètes).

    J'ai moi-même commencé à écrire mes premiers programmes en BASIC autour de 10 ans peu avant d'entrer au collège. J'en ai aujourd'hui 37. Cela fait donc 27 ans que j'écris des logiciels par passion ou professionnellement. Plusieurs accidents de parcours m'ont obligé à plusieurs reprises à quitter le circuit scolaire et à y revenir jusqu'à suivre une formation d'ingénieur en partenariat il y a un peu plus de cinq ans, que je n'ai malheureusement pas pu conclure car j'ai perdu mon emploi peu avant la fin. Il se trouve que depuis que je travaille, j'ai fait face à pas mal de situations différentes. Après avoir fait mon service national et quelques petits boulot, j'ai fait un certain nombre de mission en SSII comme pas mal d'entre nous (et comme pas mal d'entre nous, j'ai fini par claquer la porte). J'ai occupé mon avant-dernier poste pendant six ans à l'issue duquel mes collègues proches avaient une haute estime de moi, mais où pratiquement tous les autres pensaient que j'étais un stagiaire (même après six de boîte, oui).

    Mon dernier employeur, en revanche, était une boîte de sécurité informatique dont le nom est assez connu dans leur secteur d'activité : il se trouve que j'ai été recruté avant même d'avoir postulé, par réputation, par un membre de l'équipe assez bien placé lui aussi et qui me connaissait simplement par les messages que je déposais depuis plusieurs années sur le forum que l'on fréquentait tous les deux. Je connaissais son pseudo de visu mais nous n'avions jamais pris contact avant cela. J'ai été pratiquement accueilli avec le tapis rouge par son superviseur qui visiblement me considérait également comme un « bon ». Je n'ai donc jamais rien prétendu et heureusement parce que mon recruteur m'a voué un respect tout au long de ma mission alors qu'objectivement, il était meilleur que moi ! À aucun moment je n'ai été franchement dépassé mais à aucun moment non plus je n'ai dominé un développeur de l'équipe de mon savoir et il a fallu que je travaille sans relâche pour me maintenir à niveau.

    Or, il se trouve que cette personne a été chargé, comme toi, de faire du recrutement ou au moins de participer aux entretiens. Comme il était très intransigeant sur ses propres connaissances, il l'a été également dans ses évaluations et là, objectivement, je pense que je n'aurais pas été capable de les passer.

    J'avais moi-même également écrit mes propres tests d'évaluation, notamment en C++, il y a huit à dix ans, avec pas mal de pièges syntaxiques et de petites subtilités que j'avais moi-même rencontrées, en effet. Sauf qu'il ne s'agissait pas de procéder à un écrèmage systématique mais plutôt de voir facilement, en un coup d'œil, si la personne que j'avais en face de moi était capable de s'en sortir avec un peu de doc ou si elle était en mesure de me donner des leçons.

    Ceci pour dire que je me reconnais totalement dans tes propos lorsque tu cherches à écrire le code le plus propre possible. Tu as entièrement raison de le faire et ne supporte pas les gens qui sont volontairement approximatifs quand ils exercent. Tu es probablement très compétent mais malgré cela, je pense que même toi, tu ne serais pas capable de passer un test de même niveau écrit directement par un programmeur de l'équipe que tu souhaites intégrer. D'une part parce qu'il serait lui-même très pointu dans son domaine et d'autre part parce qu'il serait au fait des problématiques rencontrées dans son secteur alors que tu ne le saurais pas encore à ce moment. C'est à cela que servent les périodes d'essai.

    À la limite, si tu peux te le permettre, essaie d'envoyer par mail un exercice de second niveau à un candidat volontaire mais qui n'aurait pas forcément le niveau à l'entretien et laisse lui deux ou trois jours pour le mener à bien. Ça se faisait dans ma dernière compagnie. En général, on a de belles surprises de la part des personnes qu'on a jugé en premier lieu. Ça leur permet aussi de se relire, de déboguer et de prendre le temps d'examiner à tête reposée toutes les approches possibles pour choisir la meilleure .Et c'est bien ce que l'on attend d'eux, en définitive, lorsqu'ils sont en activité.

  • [^] # Re: Real men log as root

    Posté par  . En réponse au journal Contre la phobie du root. Évalué à 3.

    l'avis de Gary Hood

    En fait, c'est « Gary's Hood ». :-) Ça se traduirait à peu près en « du côté de chez Gary »…

  • [^] # Re: L'expérience d'un convaincu

    Posté par  . En réponse au journal Contre la phobie du root. Évalué à 3.

    « Moi, mon DSI il a marché sous une échelle sur lequel il y avait un chat noir, et ben 6 mois plus tard il a eu un accident de voiture !
    - Jésus Marie Joseph ! Quel inconscient ! C'est vraiment bien fait pour lui… »

    En même temps, il l'a bien cherché aussi… :-)

  • [^] # Re: 65 cm

    Posté par  . En réponse au message Quelle hauteur pour un bureau ?. Évalué à 2.

    C'est ma faute ! J'ai fait une faute de frappe. Je voulais dire « AU MOINS la largeur du clavier », bien sûr ! :-) Et évidemment, c'est mieux s'il y a de l'espace devant pour éviter d'avoir les yeux collés à l'écran et pour pouvoir pousser son clavier devant soi et utiliser une feuille de papier.

    Sinon, à l'usage, la meilleure hauteur est bien 70 cm plutôt que 65. J'avais mesuré la hauteur du bureau de mon ancien travail où j'étais particulièrement bien assis mais, pris d'un doute, j'ai re-mesuré mon bureau actuel qui est plutôt une grande table sur tréteaux et qui est un peu plus bas en pratique.