J'espère que tu as conscience qu'une telle question, même aussi sibylline, est au troll ce que la bombe atomique est aux armes de destruction massive. En principe, on ne les pose qu'en environnement contrôlé et sécurisé.
SystemD est le daemon qui doit remplacer SysVInit, donc le processus « init » et tout le système d'initialisation des services et des runlevels. Autrement dit, c'est la racine de tout le système après le noyau lui-même. C'est censé apporter tout un tas d'améliorations, certes attendues de (très) longue date, mais au prix d'une grande complexité et surtout d'une compatibilité limitée avec l'existant.
C'est également l'un des bébés de Lennart Poettering (avec PulseAudio) qui est un personnage très controversé également : c'est une sorte de Jayce à qui on aurait donné d'authentiques capacités et un poste-clé chez l'éditeur de l'une des plus importantes distributions de la scène. Son pouvoir de production est proprement impressionnant et, à parler franchement, à la limite de l'autisme. Seulement, en toute bonne foi, il semble également avoir un horizon très limité et ne tenir aucun compte ni de l'existant, ni de ce que peuvent penser qui ont déjà beaucoup d'expérience et qui, surtout, utilisent le système au quotidien (voire : sont obligés de s'en porter garants).
Autrement dit, il joue à ré-écrire un O.S. tel que lui le voit et dans l'instant présent. Techniquement, ses arguments sont valables mais honnêtement, à tout remplacer et à vouloir intégrer des trucs comme udev, il joue aux apprentis sorciers. Ça risque vraiment à terme de compromettre à la fois la stabilité et la sécurité qui ont fait la réputation du système. Ça pose aussi une question : est-ce que les distributions de Linux doivent rester des unixoïdes ? Quand on utilise des distribs comme Fedora, on finit vraiment par se poser la question. Mais quitte à tout changer, autant repartir directement sur un nouveau modèle et concevoir sérieusement l'O.S. qui servira de modèle pour quarante nouvelles années comme l'a fait UNIX. Mais ça, c'est un travail de fond qui doit impliquer la communauté entière. Il ne s'agit pas de satisfaire les lubies d'un individu très prolifique mais un poil trop mégalomane.
PS : par contre, j'ai pas trop compris ce que tu essayes de dire. Il faut faire des phrases, c'est à dire : Majuscule, sujet, verbe, complément, point. Et essayer de les organiser en quelque chose de cohérent.
Ça a beau être pertinent, ça rendrait service à tout le monde si tu évitais les « NON ! », « FAUX », « mathématiquement FAUX » (souvent associés) et autres invectives.
Loin d'aider à faire admettre ton point de vue, ça ne fait que te rendre désagréable. Quand on a besoin d'aboyer pour convaincre, c'est généralement signe que le discours est creux sur le fond.
J'ajoute qu'en tant que développeur, il m'est arrivé assez vite de dépasser mon taux horaire pour différentes raisons : deadline à tenir, un module que aimerait boucler pendant que je suis dans le bain, ou tout simplement le fait que je préfère laisser passer le trafic : pour faire Évry (proximité) <-> Boulogne-Billancourt, il me fallait 1h45 en RER et pareil pour en revenir, soit 3h30 par jour. J'ai fini par venir en bagnole quand même et payer le parking tout les jours mais en arrivant vers 10h30 et en repartant vers 20h00, j'arrivais à rallier les deux destinations en 40 minutes. Donc, au final, beaucoup moins crevé et plus productif.
Tout cela pour dire que si tu es du genre à ne pas compter tes heures, autant être comptabilisé sur 39h et les récupérer sous forme de congés RTT. Si on te laisse en placer la majeure partie, ça te permet par exemple de faire le pont entre Noël et le jour de l'an, ce qui est confortable, surtout en famille.
Quel genre de messages obtiens-tu quand tu essaies de supprimer ta partition avec fdisk ?
Pour info, il faut lancer fdisk en root (ou au moins avoir les droits complets sur le périphérique spécial) avec « fdisk /dev/hda », puis taper « d » et « entrée » pour demander à effacer une partition, puis « 1 » et « entrée » pour choisir la bonne, et enfin faire « w » (_write_) et « entrée » pour que les modifications soient appliquées et que fdisk se termine de lui-même.
Et ensuite, évidemment, il faut recréer une partition à la taille qui t'intéresse (fût-ce le disque entier), et lancer mkfs sur cette partition (_a priori_ /dev/hda1) et pas sur le périphérique spécial du disque entier (/dev/hda).
À raison de 1024 octets par bloc, ça donne respectivement :
— 3000592982016 octets pour le disque entier, soit 3,0005 Tera-octets décimaux ; — 801569953792 octets pour la partition 1, soit 801,56 Giga-octets décimaux ;
Ce sont donc exactement les chiffres que tu nous as donnés. A priori, donc, ton disque fonctionne.
Je ne comprends pas trop ta problématique ! « mkfs » signifie « Make Filesystem ». Il s'agit donc d'un formattage purement logique ! À dire vrai, il ne fait que construire le système de fichier. Si tu l'as interrompu avant la fin, il est normal qu'il ne voie que la partie qu'il a initialisé. Et encore, c'est presque étonnant que ça fonctionne quand même.
Pourquoi tu ne relances pas simplement mkfs.ext3 en le laissant aller jusqu'à son terme ?
C'est sûr que c'est très ennuyeux. Cela dit, si tu es un lecteur régulier (et qu'il ne reste plus qu'un magasine disponible de ce genre une fois disparus ceux que tu cites), tu dois avoir la possibilité de t'abonner. Dans ce cas, tu devrais pouvoir te faire livrer en Belgique sans problème. Cela reste contraignant, j'en conviens.
Il ne faut pas oublier non plus que tu peux contribuer au libre autrement qu'en codant : les traductions, par exemple, sont un vrai boulot qui demande de la culture, qui est semé d'embûches et qui reste très important pour avoir un système de qualité, tant aux yeux des décideurs que des utilisateurs lambdas. Tu peux aussi ajouter du contenu à une ressource existante, par exemple en créant des jeux d'icônes ou bien des C.S.S. pour le site, ce qui est également chronophage si tu veux faire quelque chose d'un minimum travaillé.
Autrement, si tu en as les compétences et le courage, tu peux toujours t'adonner au reverse engineering et écrire pour Linux ou un autre noyau les pilotes des périphériques qui sortent en permanence dans le commerce. Là, pour le coup, il y aura toujours de quoi faire.
Donc en gros pour trouver ce genre de problèmes un petit coup de lsof et de awk derrière avec les options qui vont bien pour lister par taille.
Il vaut mieux même commencer par faire un grep sur ceux qui sont marqués comme « (deleted) ». Même si c'est autorisé, il s'agit quand même dans la plupart des cas d'une irrégularité.
c'est plus malin donc de d'abord stopper le processus, puis effacer son fichier de log que le contraire où on oublie de stopper le processus.
Ça va sans dire, mais personne n'efface volontairement un fichier de log sans arrêter le processus quand on ne sait pas ce que l'on fait. D'abord, un processus ne devrait pas garder un fichier ouvert en permanence. Ensuite, rien ne t'indique dans un ls ou un find si un fichier est actuellement utilisé ou pas. Ce genre de problème arrive justement lorsque l'on efface d'emblée un fichier sans savoir à quoi il sert.
À noter qu'il existe un deuxième cas, pourtant élémentaire, qui peut causer ce genre de surprise : les liens durs. Tout le monde aujourd'hui est habitué à coller des liens symboliques pour tout et n'importe quoi, et à délaisser l'usage des liens durs. Je pense que c'est principalement dû à un effet de mimétisme lorsque l'on provient d'autres systèmes où ce concept n'existe pas. Moralité : on tombe sur un gros fichier qui fait 2To, on l'efface et là, l'espace n'est pas libéré. Gros moment de solitude de l'admin débutant s'il ne pense pas à cette possibilité très simple.
Je ne comprend pas bien le rapport avec le fichier effacé mais pas ferm**É**.
C'est un grand classique de l'administration système qui te donne l'impression d'avoir de la « matière noire » sur ton disque dur. Lorsque tu effaces un fichier, celui-ci n'est réellement retiré du disque que lorsque plus aucun lien dur ne le référence ET lorsque plus aucun processus en cours d'exécution ne possède un handle ouvert le concernant. Si une de ces deux conditions n'est pas remplie, il continue d'exister tout-à-fait normalement et son i-node est toujours valide. Le système de fichiers fait automatiquement le ménage quand elles le deviennent. Créer un nouveau fichier portant le même nom n'a alors aucune incidence : son i-node sera différent et il s'agira bien d'un fichier distinct.
Heureusement que ça fonctionne ainsi d'ailleurs, sinon détruire un fichier suffirait à faire planter un processus. C'est aussi ce qui te permet de mettre tes bibliothèques à jour sans avoir à passer en mode dégradé : les processus existants continuent leur tâche comme si de rien était et tout nouveau processus lancé après la mise à jour référence le nouveau fichier.
Il arrive souvent que des processus qui tiennent un log deviennent fous et entrent dans une boucle infinie dans laquelle ils écrivent sans relâche la même ligne. Donc, le log grossit jusqu'à occuper tout l'espace. Quand on est tout d'un coup confronté à ça, le réflexe humain est de faire un find pour trouver les plus gros fichiers et quand on voit que le responsable est un seul gros fichier de log qu'on lit une fois l'an, on l'élimine en général aussi sec. Et là, « c'est le drame ». :-) Le fichier a bien disparu mais l'espace n'est pas libéré. Pire, il continue à fuir. Là, en principe, une partie substantielle de la communauté des admins envisagent une réinstallation complète, voire une cyber-attaque terroriste en provenance des antipodes.
En gros ma question c'est surtout comment on évite de se trouver dans des situations comme celle-là.
Il suffit de terminer le ou les processus qui tiennent ce fichier ouvert, tout simplement. Voire même, lorsque c'est possible, leur demander gentiment de le refermer. Et là, miracle. On récupère d'un coup une quantité d'espace que même le BOFH n'aurait jamais osé annoncer.
C'est bien le cas, et les tailles semblent correspondre à ce que tu cherches : 1,28To + 587Go ≈ 1,7-1,8 To, « à une vache près » comme dirait Astier. Le numéro qui suit est l'inode.
[^] # Re: pourquoi ?
Posté par Obsidian . En réponse au journal Le saviez vous ?. Évalué à 10.
Du coup, je propose de l'appeler « pasGrosBill pasGrosGates ».
[^] # Re: pourquoi ?
Posté par Obsidian . En réponse au journal Le saviez vous ?. Évalué à 7.
Même au second degré, je pense que tu n'as pas essayé…
[^] # Re: McAfee
Posté par Obsidian . En réponse au journal La drôle d'histoire de John McAfee. Évalué à 5.
Il a dû se planquer chez Hans Reiser. Effectivement, ils vont avoir du mal à remettre la main dessus…
# ( ͡° ͜ʖ ͡°)
Posté par Obsidian . En réponse au journal ( ͡° ͜ʖ ͡°). Évalué à 7.
Ça fait du bien de voir des gens sourire en ces temps de crise…
# Ça va troller chérie.
Posté par Obsidian . En réponse au message Pourquoi tout ce bruit autour de systemd ?. Évalué à 10.
Bonsoir,
J'espère que tu as conscience qu'une telle question, même aussi sibylline, est au troll ce que la bombe atomique est aux armes de destruction massive. En principe, on ne les pose qu'en environnement contrôlé et sécurisé.
Lis déjà ceci :
http://linuxfr.org/news/un-entretien-avec-lennart-poettering
http://0pointer.de/blog/projects/systemd-docs.html
SystemD est le daemon qui doit remplacer SysVInit, donc le processus « init » et tout le système d'initialisation des services et des runlevels. Autrement dit, c'est la racine de tout le système après le noyau lui-même. C'est censé apporter tout un tas d'améliorations, certes attendues de (très) longue date, mais au prix d'une grande complexité et surtout d'une compatibilité limitée avec l'existant.
C'est également l'un des bébés de Lennart Poettering (avec PulseAudio) qui est un personnage très controversé également : c'est une sorte de Jayce à qui on aurait donné d'authentiques capacités et un poste-clé chez l'éditeur de l'une des plus importantes distributions de la scène. Son pouvoir de production est proprement impressionnant et, à parler franchement, à la limite de l'autisme. Seulement, en toute bonne foi, il semble également avoir un horizon très limité et ne tenir aucun compte ni de l'existant, ni de ce que peuvent penser qui ont déjà beaucoup d'expérience et qui, surtout, utilisent le système au quotidien (voire : sont obligés de s'en porter garants).
Autrement dit, il joue à ré-écrire un O.S. tel que lui le voit et dans l'instant présent. Techniquement, ses arguments sont valables mais honnêtement, à tout remplacer et à vouloir intégrer des trucs comme udev, il joue aux apprentis sorciers. Ça risque vraiment à terme de compromettre à la fois la stabilité et la sécurité qui ont fait la réputation du système. Ça pose aussi une question : est-ce que les distributions de Linux doivent rester des unixoïdes ? Quand on utilise des distribs comme Fedora, on finit vraiment par se poser la question. Mais quitte à tout changer, autant repartir directement sur un nouveau modèle et concevoir sérieusement l'O.S. qui servira de modèle pour quarante nouvelles années comme l'a fait UNIX. Mais ça, c'est un travail de fond qui doit impliquer la communauté entière. Il ne s'agit pas de satisfaire les lubies d'un individu très prolifique mais un poil trop mégalomane.
[^] # Re: Enfin!
Posté par Obsidian . En réponse au message bonnes résolutions et normes. Évalué à 2.
« LOL ! » :-)
# « Sa majesté » ?
Posté par Obsidian . En réponse au message bonnes résolutions et normes. Évalué à 2.
Et ?
Ok. Il n'y a toujours rien à voir ici, donc. :-)
[^] # Re: droit du travail, convention, rtt, etc
Posté par Obsidian . En réponse au message Salaire: 38k pour 35h VS 38k pour 39h. Évalué à 5.
Ça a beau être pertinent, ça rendrait service à tout le monde si tu évitais les « NON ! », « FAUX », « mathématiquement FAUX » (souvent associés) et autres invectives.
Loin d'aider à faire admettre ton point de vue, ça ne fait que te rendre désagréable. Quand on a besoin d'aboyer pour convaincre, c'est généralement signe que le discours est creux sur le fond.
[^] # Re: droit du travail, convention, rtt, etc
Posté par Obsidian . En réponse au message Salaire: 38k pour 35h VS 38k pour 39h. Évalué à 2. Dernière modification le 14 novembre 2012 à 15:53.
Message très pertinent, merci ! +1.
J'ajoute qu'en tant que développeur, il m'est arrivé assez vite de dépasser mon taux horaire pour différentes raisons : deadline à tenir, un module que aimerait boucler pendant que je suis dans le bain, ou tout simplement le fait que je préfère laisser passer le trafic : pour faire Évry (proximité) <-> Boulogne-Billancourt, il me fallait 1h45 en RER et pareil pour en revenir, soit 3h30 par jour. J'ai fini par venir en bagnole quand même et payer le parking tout les jours mais en arrivant vers 10h30 et en repartant vers 20h00, j'arrivais à rallier les deux destinations en 40 minutes. Donc, au final, beaucoup moins crevé et plus productif.
Tout cela pour dire que si tu es du genre à ne pas compter tes heures, autant être comptabilisé sur 39h et les récupérer sous forme de congés RTT. Si on te laisse en placer la majeure partie, ça te permet par exemple de faire le pont entre Noël et le jour de l'an, ce qui est confortable, surtout en famille.
# Record battu !
Posté par Obsidian . En réponse au journal Enfin !!!!. Évalué à 1.
+254 à l'heure où j'écris. Je crois qu'aucun journal n'a fait mieux !
[^] # Re: Non libre
Posté par Obsidian . En réponse au message Ctrl + C pendant un mkfs.ext3 ... Pas glop !. Évalué à 2.
Quel genre de messages obtiens-tu quand tu essaies de supprimer ta partition avec fdisk ?
Pour info, il faut lancer fdisk en root (ou au moins avoir les droits complets sur le périphérique spécial) avec «
fdisk /dev/hda
», puis taper « d » et « entrée » pour demander à effacer une partition, puis « 1 » et « entrée » pour choisir la bonne, et enfin faire « w » (_write_) et « entrée » pour que les modifications soient appliquées et que fdisk se termine de lui-même.Et ensuite, évidemment, il faut recréer une partition à la taille qui t'intéresse (fût-ce le disque entier), et lancer mkfs sur cette partition (_a priori_ /dev/hda1) et pas sur le périphérique spécial du disque entier (/dev/hda).
[^] # Re: défectueux
Posté par Obsidian . En réponse au message Ctrl + C pendant un mkfs.ext3 ... Pas glop !. Évalué à 4.
Pour info, le « Ç » se trouve sur la touche « 9 ». :-)
[^] # Re: Non libre
Posté par Obsidian . En réponse au message Ctrl + C pendant un mkfs.ext3 ... Pas glop !. Évalué à 3.
À raison de 1024 octets par bloc, ça donne respectivement :
— 3000592982016 octets pour le disque entier, soit 3,0005 Tera-octets décimaux ;
— 801569953792 octets pour la partition 1, soit 801,56 Giga-octets décimaux ;
Ce sont donc exactement les chiffres que tu nous as donnés. A priori, donc, ton disque fonctionne.
[^] # Re: Non libre
Posté par Obsidian . En réponse au message Ctrl + C pendant un mkfs.ext3 ... Pas glop !. Évalué à 2.
Que te donne un
cat /proc/partitions
?# Pourquoi du low level ?
Posté par Obsidian . En réponse au message Ctrl + C pendant un mkfs.ext3 ... Pas glop !. Évalué à 10.
Je ne comprends pas trop ta problématique ! « mkfs » signifie « Make Filesystem ». Il s'agit donc d'un formattage purement logique ! À dire vrai, il ne fait que construire le système de fichier. Si tu l'as interrompu avant la fin, il est normal qu'il ne voie que la partie qu'il a initialisé. Et encore, c'est presque étonnant que ça fonctionne quand même.
Pourquoi tu ne relances pas simplement mkfs.ext3 en le laissant aller jusqu'à son terme ?
[^] # Re: Le retour...
Posté par Obsidian . En réponse au journal Si on commençait un nouvel OS libre de bureau aujourd'hui.... Évalué à 3.
Décidément, les backronyms, ça peut devenir redoutable, parfois…
[^] # Re: Canard PC
Posté par Obsidian . En réponse au journal MER7 en faillite. Évalué à 5.
C'est sûr que c'est très ennuyeux. Cela dit, si tu es un lecteur régulier (et qu'il ne reste plus qu'un magasine disponible de ce genre une fois disparus ceux que tu cites), tu dois avoir la possibilité de t'abonner. Dans ce cas, tu devrais pouvoir te faire livrer en Belgique sans problème. Cela reste contraignant, j'en conviens.
# Bit supérieur
Posté par Obsidian . En réponse à la dépêche 1024: l’initiative un courrier de sensibilisation des acteurs locaux par jour passe au bit supérieur. Évalué à 6.
Et en 2048, surtout ! :-)
# Y a pas que le code dans la vie
Posté par Obsidian . En réponse au journal Pourquoi je n’arrive pas à contribuer au logiciel libre.. Évalué à 8.
Il ne faut pas oublier non plus que tu peux contribuer au libre autrement qu'en codant : les traductions, par exemple, sont un vrai boulot qui demande de la culture, qui est semé d'embûches et qui reste très important pour avoir un système de qualité, tant aux yeux des décideurs que des utilisateurs lambdas. Tu peux aussi ajouter du contenu à une ressource existante, par exemple en créant des jeux d'icônes ou bien des C.S.S. pour le site, ce qui est également chronophage si tu veux faire quelque chose d'un minimum travaillé.
Autrement, si tu en as les compétences et le courage, tu peux toujours t'adonner au reverse engineering et écrire pour Linux ou un autre noyau les pilotes des périphériques qui sortent en permanence dans le commerce. Là, pour le coup, il y aura toujours de quoi faire.
[^] # Re: ?
Posté par Obsidian . En réponse au journal Ubuntu 12.10 veut ma mort. Évalué à 2.
Je pense que par un malheureux concours de circonstances, son lien a dû l'envoyer d'emblée vers la Tribune. :-)
# Poetric ou Poésique
Posté par Obsidian . En réponse au message Poetric ou Poésique. Évalué à 2.
J'attendais le jeu de mots avec « Poettering » mais non. Déçu, je suis. :-)
[^] # Re: lsof ?
Posté par Obsidian . En réponse au message espace disque qui est grignoté. Évalué à 2.
Il vaut mieux même commencer par faire un grep sur ceux qui sont marqués comme « (deleted) ». Même si c'est autorisé, il s'agit quand même dans la plupart des cas d'une irrégularité.
Ça va sans dire, mais personne n'efface volontairement un fichier de log sans arrêter le processus quand on ne sait pas ce que l'on fait. D'abord, un processus ne devrait pas garder un fichier ouvert en permanence. Ensuite, rien ne t'indique dans un ls ou un find si un fichier est actuellement utilisé ou pas. Ce genre de problème arrive justement lorsque l'on efface d'emblée un fichier sans savoir à quoi il sert.
À noter qu'il existe un deuxième cas, pourtant élémentaire, qui peut causer ce genre de surprise : les liens durs. Tout le monde aujourd'hui est habitué à coller des liens symboliques pour tout et n'importe quoi, et à délaisser l'usage des liens durs. Je pense que c'est principalement dû à un effet de mimétisme lorsque l'on provient d'autres systèmes où ce concept n'existe pas. Moralité : on tombe sur un gros fichier qui fait 2To, on l'efface et là, l'espace n'est pas libéré. Gros moment de solitude de l'admin débutant s'il ne pense pas à cette possibilité très simple.
[^] # Re: lsof ?
Posté par Obsidian . En réponse au message espace disque qui est grignoté. Évalué à 3.
La clé du mystère, c'est que tu peux aussi les arrêter APRÈS ! Mais il faut penser à le faire.
[^] # Re: lsof ?
Posté par Obsidian . En réponse au message espace disque qui est grignoté. Évalué à 10.
C'est un grand classique de l'administration système qui te donne l'impression d'avoir de la « matière noire » sur ton disque dur. Lorsque tu effaces un fichier, celui-ci n'est réellement retiré du disque que lorsque plus aucun lien dur ne le référence ET lorsque plus aucun processus en cours d'exécution ne possède un handle ouvert le concernant. Si une de ces deux conditions n'est pas remplie, il continue d'exister tout-à-fait normalement et son i-node est toujours valide. Le système de fichiers fait automatiquement le ménage quand elles le deviennent. Créer un nouveau fichier portant le même nom n'a alors aucune incidence : son i-node sera différent et il s'agira bien d'un fichier distinct.
Heureusement que ça fonctionne ainsi d'ailleurs, sinon détruire un fichier suffirait à faire planter un processus. C'est aussi ce qui te permet de mettre tes bibliothèques à jour sans avoir à passer en mode dégradé : les processus existants continuent leur tâche comme si de rien était et tout nouveau processus lancé après la mise à jour référence le nouveau fichier.
Il arrive souvent que des processus qui tiennent un log deviennent fous et entrent dans une boucle infinie dans laquelle ils écrivent sans relâche la même ligne. Donc, le log grossit jusqu'à occuper tout l'espace. Quand on est tout d'un coup confronté à ça, le réflexe humain est de faire un find pour trouver les plus gros fichiers et quand on voit que le responsable est un seul gros fichier de log qu'on lit une fois l'an, on l'élimine en général aussi sec. Et là, « c'est le drame ». :-) Le fichier a bien disparu mais l'espace n'est pas libéré. Pire, il continue à fuir. Là, en principe, une partie substantielle de la communauté des admins envisagent une réinstallation complète, voire une cyber-attaque terroriste en provenance des antipodes.
Il suffit de terminer le ou les processus qui tiennent ce fichier ouvert, tout simplement. Voire même, lorsque c'est possible, leur demander gentiment de le refermer. Et là, miracle. On récupère d'un coup une quantité d'espace que même le BOFH n'aurait jamais osé annoncer.
[^] # Re: lsof ?
Posté par Obsidian . En réponse au message espace disque qui est grignoté. Évalué à 2.
C'est bien le cas, et les tailles semblent correspondre à ce que tu cherches : 1,28To + 587Go ≈ 1,7-1,8 To, « à une vache près » comme dirait Astier. Le numéro qui suit est l'inode.
Yapukafaukon,