Zatalyz a écrit 506 commentaires

  • [^] # Re: Contradictions

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Au revoir, LinuxFR. Évalué à 3.

    Eingousef est une tomate, il (elle ?) l'a dit plus haut (je ne sais pas comment on détermine le genre d'une tomate). Et rouge, visiblement.

  • [^] # Re: Regardons la définition

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Bénévalibre, un logiciel libre pour faciliter la valorisation du bénévolat. Évalué à 6.

    Je comprend donc que l'argent soit la et que c'est le moyen d'avoir un peu de sous, mais du coup j'ai l'impression que l’État s'amuse à détruire le bénévolat réel (sans rétribution) et juste trouvant un moyen pas cher de faire le taf social sans payer un vrai salaire…

    J'ai aussi cette impression. Il me semble que la démarche politique actuelle est de faire que "le social rapporte". Et si ça rapporte pas, on peut supprimer. Et si au passage on peut remplacer des boulots payés par du bénévolat ou des statuts plus précaires, c'est tout aussi bien. Il y a un vrai piège là-dedans pour certaines assos. Je pense entre autre à une amie qui est bénévole dans une asso de réinsertion des ex-taulard, et je compare ce qu'elle fait au job d'une autre amie, travailleuse sociale dont la mission est similaire. La première est toute contente quand son asso a une subvention qui leur permet d'acheter une dizaine de livres, la seconde voit ses conditions de travail se détériorer depuis plusieurs années… C'est évidement moins coûteux pour la collectivité de donner une subvention que de payer des salariées qualifiées à temps plein et en nombre suffisant. Je ne me suis pas amusée à les faire se rencontrer, je crois que ça serait un peu trop cruel.

    Maintenant, attention ici aussi à ne pas tout confondre. Le bénévolat valorisé ne sert pas qu'à ça (il y a quelques exemples positifs dans les autres commentaires). Et en tant qu'asso, on peut vouloir voir l'engagement de nos bénévoles, sans forcément servir la soupe à des politiques destructives. Là aussi, c'est l'intérêt de Bénévalibre : chaque asso pourra s'assurer de la façon dont elle souhaite utiliser l'outil.

    il évite que ce genre d'outil se retrouve uniquement géré par des entreprises privées

    une SCIC est une entreprise privée, donc si c'est CLISS 21 qui gère (le repo de code est chez eux), cet outil est géré par une entreprise privée donc tu as uniquement des entreprises privées.
    Société coopérative d'intérêt collectif
    "C'est une société anonyme (SA), une société par actions simplifiée (SAS) ou une société à responsabilité limitée (SARL) […]"

    La, tu y met une idéologie qui n'a rien à voir, le libre ou le coopératif n'a rien contre les entreprises privées.

    En lisant jusqu'au bout ce que je dit, il me semblait pourtant être assez claire sur le fait que oui, je considère que certaines entreprises peuvent faire les choses bien :) (même si je ne considère pas que c'est automatique).

    Je vais donc essayer de clarifier mes mots. Car je ne prétendrais pas opposer gentilles assos/libres et méchantes entreprises/pas libre. Je n'y crois pas donc ça serait dommage qu'on me prête ce genre d'intention :D

    Mon problème serait plus qu'il n'existe que des outils non-libre pour gérer ce genre de chose, ce qui obligerait forcément à passer par quelques entreprises ayant les moyens de développer et entretenir un tel service. Qui pourraient avoir un fonctionnement éthique, ou pas. Pour moi le grand avantage du libre, ici, c'est que je ne suis pas obligée de faire confiance à des inconnus pour gérer ce service : je peux prendre le code et l'installer sur un de mes serveurs, ou bien choisir un organisme en qui je place ma confiance qui héberge ce service. Et là, asso, entreprise… tout est possible, ce qui compte est surtout la confiance qu'on peut avoir dans les acteurs en question, ce qui est une question d'individu et non de statut.

    Après, même s'il y a des entreprises qui font les choses avec éthique, il me semble y avoir un biais de base dans la notion même d'entreprise. Le but d'une entreprise, ce n'est pas de faire de l'éthique, d'apporter des services, de changer le monde, mais de faire de l'argent. Ça n'empêche pas le reste, mais le premier impératif d'une entreprise pour qu'elle survive est d'avoir un bilan positif, de dégager des bénéfices. Et ce n'est pas mal en soi (ça marche même assez bien), mais cela amène toujours le risque qu'à un moment un dirigeant décide qu'il y a une façon plus simple de gagner des sous, qui n'est pas forcément éthique (mais légale). Et évidement l'éthique se discute : pour pleins de gens il n'y a aucun mal à vendre les données que les utilisateurs posent sur leurs plateformes.

    Encore une fois, le libre est décorrélé de cette potentielle éthique. On peut avoir uniquement des logiciels libres et revendre quand même les données de ses utilisateurs à qui est prêt à les payer. La seule différence, c'est que si le logiciel est libre, on peut proposer les mêmes services dans un autre cadre. Et le libre est aussi pertinent pour les entreprises que pour les associations : là-dessus, je ne fait pas de différence :)

  • [^] # Re: Regardons la définition

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Bénévalibre, un logiciel libre pour faciliter la valorisation du bénévolat. Évalué à 7. Dernière modification le 16 septembre 2019 à 00:43.

    Ce logiciel libre répond à un truc mis en place par le gouvernement : le compte engagement citoyen. De plus, pour les assos d'une certaine taille, valoriser le bénévolat permet de pouvoir demander de l'argent (subventions en particulier) et de "prouver" qu'elles ont une activité et que ce n'est pas juste brasser de l'argent, ce qui peut être utile au delà d'un certain chiffre d'affaire pour éviter les questions gênantes du commissaire aux comptes.

    Je suis un peu cynique parce que cette valorisation me met assez mal à l'aise. J'en comprends l'intérêt pour le gouvernement, pour les grosses assos et même pour les individus (youpi, des clopinettes pour se former), je comprends bien les arguments de celles et ceux qui jugent que cela permet de montrer que le "travail" n'est pas qu'une question de rémunération, que l'activité associative est importante, etc, mais pour moi ça reste du flicage et une façon de transformer en chiffre nos engagements. Si tout peut se comptabiliser, tout peut se prévoir.

    Maintenant, Bénévalibre a pour moi un gros intérêt : il évite que ce genre d'outil se retrouve uniquement géré par des entreprises privées, qui auront uniquement un intérêt lucratif à l'exploitation de ces données. Certaines feront probablement bien les choses, mais je préfère avoir une alternative où on sait un peu plus comment les données sont utilisées, à qui elles sont transmises. Remplir son bénévalo est un passage un peu obligatoire quand on fait partie de certaines assos, et lorsque c'est le cas, je préfère vraiment passer par du libre hébergé par des gens que je connais.

  • [^] # Re: Cette émission a l'air prometteuse

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche « Libre à vous ! » : la Gendarmerie nationale, première invitée de la saison — bande‑annonce vidéo. Évalué à 2.

    Merci pour ce lien, c'est instructif.

  • [^] # Re: C'est dans l'idée du nouveau design :-)

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal J'aime le Télétype. Évalué à 8.

    Lato pour les titres, pourquoi pas, encore que son style me donne l'impression d'être sur un blog littéraire. Mais bon, c'est lisible, et certains ont des prétentions littéraires donc ça peut passer.

    Par contre Lato Light pour le contenu est vraiment pas simple à lire. Passer à Lato (pas light) améliore déjà bien les choses ; font-size en 1.2em au moins aussi, parce qu'à 0.1em de différence on passe de "j'ai besoin de lunettes" à "j'arrive à lire".

    On est visiblement quelques-uns à ne pas suivre le suivi :P

    Merci pour le travail en cours pour faire évoluer Linuxfr.org. C'est un sacré boulot qui est lancé.

  • [^] # Re: mèl

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Dépôt public de photos. Évalué à 3.

    Le souci potentiel du mail c'est la taille des pièces jointes. Suivant les serveurs, ça va passer plus ou moins, certains limitent à 2Mo de pièces jointes par mail, d'autres ont des limites plus hautes. Avec les résolutions des appareils actuels, ça veut dire faire pleins de mails si on veut envoyer une centaine de photo. Et il y a le risque que ça bloque chez certaines personnes suivant leur fournisseur. C'est envisageable s'il y a peu de photos et si les personnes savent les mettre au bon format (compresser un peu, éviter le raw).

    Sur un serveur type nextcloud/jirafeau/etc, ça va surtout dépendre de la limite par fichier paramétré sur le serveur web. Ça me semble plus simple à paramétrer pour que ça marche chez tout le monde et pour recevoir beaucoup de photos.

  • [^] # Re: file drop

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Dépôt public de photos. Évalué à 2.

    Pour un besoin similaire (récupérer des photos auprès de personnes pas très douées en informatique) j'avais aussi choisi Nextcloud, avec une subtilité : j'ai créé les comptes pour les gens (je ne sais pas pourquoi, les gens galèrent avec ça) et j'ai fait un tutoriel avec des captures d'écrans et des grosses flèches rouges sur "où cliquer". Tout le monde a réussi à m'envoyer les photos !

    Mais j'avais déjà un Nextcloud en place, qui me sert pour pleins de choses…

    Je note file drop pour une autre fois :)

    À noter que le plugin de galerie sous Nextcloud (pour voir les photos) fonctionne très bien ; il faut juste penser à générer le cache quand on a toutes les photos (ligne de commande, précisé dans la doc), ça accélère pas mal la consultation et ça devient très fluide. Si ça peut aider pour la suite…

  • [^] # Re: pas cool les gens

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Appel de plusieurs organisations à imposer un minimum d'interopérabilité pour les GAFA. Évalué à 4.

    Voui, j'aime bien laisser les gens chercher un peu. Et puis le but n'était pas non plus de faire de la pub pour Khaganat, j'essaie de ne pas tout ramener à ma monomanie ! ;)

  • [^] # Re: XMPP

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Appel de plusieurs organisations à imposer un minimum d’interopérabilité pour les GAFA. Évalué à 9.

    Je serais curieuse de savoir quelles décisions ont réellement motivé l'abandon de XMPP par ces grosses plate-formes. Un code fermé correspond mieux à une politique de propriété intellectuelle ? L'interopérabilité est le problème de fond ? Des raisons techniques ? Tout autre chose ?

    Si quelqu'un a des sources sur le sujet, ça m'intéresse.

  • [^] # Re: pas cool les gens

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Appel de plusieurs organisations à imposer un minimum d'interopérabilité pour les GAFA. Évalué à 4.

    Je n'ai pas vu de partisan de l'écriture inclusive essayer la suggestion faite systématiquement de tout mettre au féminin.

    Y'en a. Personnellement, l'écriture inclusive ne me dérange pas et même, je trouve ça assez fun à présent que j'y suis habituée (ou pire, je n'y fais plus vraiment attention), je peut donc être classée dans les "partisanes". Je suis loin d'être prosélyte pour autant, j'entends bien les résistances, et je ne vais pas imposer ça à tout les publics. En même temps, je fais partie d'une asso qui fait le choix d'accorder au féminin et dont les communications publiques suivent cette règle. C'est souvent moi qui rédige les textes en question. Et avec d'autres personnes qui utilisent l'écriture inclusive, il nous arrive régulièrement de jouer avec le français dans nos échanges, de passer de la règle traditionnelle à de l'inclusif, au féminin, à des néologismes assez bizzares, etc.

    Il y a des extrémistes de l'écriture inclusive, mais ça reste une minorité (qui parle fort, ok). Il y a surtout beaucoup de gens qui se posent des questions, qui expérimentent, qui tentent d'autres choses.

    Essaie sur un journal et je suis à peu près sûr qu'il n'y aura pas ou peu de commentaires dessus.

    Hum… Pas ou peu, c'est quand ça reste en dessous de 200 commentaires ? :P

  • # Échanger avec les utilisateurs

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Sur le compromis entre l'anonymat et l'observation du comportement des utilisateurs. Évalué à 5.

    Il y a déjà pas mal de remarques intéressante sur la gestion des statistiques, et ton journal aborde quelques autres aspects qui me semblent compléter ce respect des utilisateurs.

    On sort de l'anonymat lorsqu'on échange avec les utilisateurs puisqu'on a l'avis de personnes bien identifiées, mais cet avis est donné avec un vrai consentement de fait, et ça permet de compléter les stats. Donc, il y a bien un respect de l'utilisateur, même sans anonymat.

    Sur l'exemple de la place à libérer pour le bouton : faire des sessions avec les utilisateurs, discuter avec eux de ce qu'ils font, de ce qu'ils utilisent, de ce qu'ils veulent, permet de valider que "oui, ce bout d'interface, personne ne le regarde". D'autant que le souci des stats informatiques c'est qu'on ne peut pas tout mesurer à moins d'allumer la webcam : la souris peut ne pas passer sur une zone, mais le regard y être régulièrement (cas typique dans les jeux vidéos).

    Même si les études de marchés sont lourdes à mettre en place, ça reste aussi profitable de lancer quelques sondages, même imparfaits, afin d'avoir une idée d'où on va. Du moins quand il y a des enjeux financiers ; si le but est de faire un truc pour son plaisir personnel, peu importe que cela rencontre un public ou non. Là encore, ça veut dire des interactions avec des humains, afin de trouver les bonnes questions, de laisser de la place pour des réponses libres, etc.

    Ces interactions ont des biais : les personnes qui vont donner leur avis et participer ne représentent pas forcément tout le panel final de tes utilisateurs. Généralement ça représentent les personnes les plus engagées dans l'utilisation du logiciel.

    Et puis ça prends du temps ; c'est envisageable en entreprise, plus complexe à mettre en place sur des projets bénévoles (ceci dit c'est ce qui se fait lors de certains contribateliers, donc même en bénévole on peut le faire). Cela demande aussi quelques compétences spécifiques pour avoir des retours utiles, mais c'est pas plus compliqué qu'apprendre à poser des marqueurs statistiques et à les interpréter.

    C'est aussi pour ça que je trouve intéressant de mettre en place des solutions pour recueillir les retours d'utilisateurs, et les inciter, ce qui veut dire animer sa communauté. Je suis un peu vieux jeu à apprécier les forums :) Sur certains projets je vois les gens gérer ça très bien avec Mastodon, voir même Github pour les publics de dev, et peut importe l'outil tant qu'il correspond à nos utilisateurs.

    Pour moi, ces échanges sont aussi essentiels que des stats bien faites ; je pense même qu'on peut plus facilement se passer des stats sur les petits projets, que des retours directs. Ça semblera assez évident à certaines personnes, mais aussi complètement farfelu à d'autres et c'est pourquoi ça me semblait intéressant de soulever cet aspect.

  • [^] # Re: Je ne comprends pas

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche ./play.it 2.11 : Gentoo, Flatpak et jeux vidéos. Évalué à 6.

    Je vais apporter une réponse de joueuse (je ne contribue pas au code de ./play.it).

    Déjà à propos de Steam et compagnie, pour moi c'est juste niet sur mon linux. Si je veux me faire pister, je rallume ma xbox ou windows, mais si j'ai choisi d'avoir pour OS principal un linux, c'est en partie pour limiter les indiscrétions des grosses entreprises. C'est un choix personnel, mais tout ce qui me permet d'éviter les solutions de type Steam me vont bien. Certes, j'installe des jeux propriétaires sur mon joli linux mais vu leur âge je crains pas trop que les jeux en question me pistent !

    Et c'est quand même confortable de pouvoir jouer à Caesar tout en profitant de mon environnement de bureau favori.

    Ensuite, par rapport PlayOnLinux (je n'ai pas testé Lutris), ou même les installateurs "linux" sur Gog, j'apprécie justement ce côté gestionnaire de paquet. En passant par ./play.it, je sais que toutes les données du jeu sont installées d'une façon cohérente sur mon système, je sais où aller chercher les config et le jour où je veux désinstaller, c'est les commandes de base de mon gestionnaire de paquet donc facile. Il m'est arrivé d'installer des jeux gog sans passer par ./play.it (puisqu'il y avait un installateur linux, un joli .sh) et ça a généralement été le bordel ensuite, parce que wine était mal configuré, parce que des dossiers bizarres apparaissaient n'importe où, et parce que pour désinstaller ce bazar… bah je retrouve encore des miettes ici et là. Pour moi, que le jeu soit un paquet comme un autre, c'est en accord avec la façon de gérer mon ordi. Mais là aussi, je conçois qu'on s'en moque, tout le monde n'a pas les mêmes lubies ;)

    Par rapport à AUR, peut-être qu'effectivement le comportement de ./play.it pourrait être inclus dans AUR (c'est assez proche), mais ça sent le yakafokon : "yaka trouver des mainteneurs pour le faire". Il est même probable que ça ne demande pas trop de boulot, à partir du moment où on s'y connait ; là aussi, "yaka" proposer. En attendant, les scripts de ./play.it ont des fonctionnements assez similaires, et ce que j'ai installé via ./play.it est listé par trizen donc ça fait pas grosse différence pour moi…

  • [^] # Re: Baikal

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Synchronisation Thunderbird–Android. Évalué à 6.

    J'avais tenté d'installer et paramétrer Baikal (et quelques autres) pour les calendriers et contacts, à un moment, sans arriver à quoi que ce soit. Peut-être que ces expériences m'ont permis de monter en compétence, en tout cas après ça l'installation de Nextcloud m'a paru super simple. C'est un peu une machine à gaz, mais finalement il me permet de couvrir la plupart de mes besoins au fil du temps. Dernièrement j'ai eu besoin d'une solution pour partager des photos à des proches, après avoir bidouillé du Photoshow, je suis allée voir le plugin "Galerie" dans Nextcloud et ça répond à mon besoin… L'installation de base et les ressources que ça prend sont compensés par la simplicité pour ajouter des fonctionnalités, via les plugins.

    Bref, dans l'absolu, je suis d'accord, un système plus simple peut aussi répondre au besoin, et si on sait faire, pas de problème. Dans la pratique, Nextcloud est un couteau suisse vraiment génial pour se dégafamiser, et le bagage technique pour gérer une instance basique est assez abordable. Ce qui amène à des pseudos-CHATONS : je n'ai pas renseigné mon serveur chez eux, mais j'héberge finalement déjà 14 personnes sur mon nextcloud :)

  • [^] # Re: Et?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Dino, le client XMPP, est disponible sur plusieurs distributions GNU/Linux. Évalué à 7.

    Pour moi, c'est une interface qui utilise les éléments à la mode, justement. Ça doit avoir des noms pour les graphistes, mais je ne les connnais pas ; à un moment on parlait de "flat" pour les icônes par exemple. Fond blanc, police grise "noto" ou similaire, interface cherchant à être relativement épurée, icônes en mode font-awesome ; peu de couleurs (blanc, gris, gris foncé, liens en bleu, en gros), pas d'ombrage ni d'effet de style. Voilà les éléments que je repère.

    Au passage, je n'associe pas forcément cette modernité à du "bien". C'est à la mode, c'est tout, et c'est dans ce sens que je l'entends. Dans le cas de Dino c'est assez efficace donc j'accepte :D

  • [^] # Re: Et?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Dino, le client XMPP, est disponible sur plusieurs distributions GNU/Linux. Évalué à 8.

    Je l'ai testé il y a quelques mois. À ce moment, il y avait encore divers petits bugs qui me compliquaient les échanges mais les fonctionnalités de base qu'on attends d'un chat étaient en place.

    L'interface est moderne et ça rappelle un peu ce qu'on peut avoir avec le client Android Conversations : c'est configuré de base pour qu'on n'aie pas de questions à se poser et que ça marche. Une relative simplicité qui était au détriment de certaines fonctions avancées (comme la gestion des salons, disponible sur Gajim, ou la gestion multi-compte, parce que je cumule plus d'un compte XMPP), mais cela évolue probablement.

    J'avais aussi été un peu rebutée dans mes tests parce qu'il fallait le compiler, là ça va me permettre de le tester à nouveau.

    Pour moi, Dino et Conversations sont deux clients XMPP qui ont fait un énorme effort sur l'UX et qui proposent des logiciels agréables à prendre en main, utilisables dès l'installation finie et sans passer des heures à comprendre.

    Je vais aller mettre mes connaissances à jour :)

  • # Excellent projet

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Soirée fundthecode.org du 19 mars 2019 : appel à projets libres et à participation. Évalué à 4.

    C'est une chouette expérimentation pour financer le logiciel libre. Trouver des sponsors est un boulot en soi et probablement la façon la plus efficace de récolter de l'argent, et ce que vous proposez semble être un bon intermédiaire, déchargeant les projets libres de cette recherche.

    Je croyais que c'était la première édition (peu d'info sur le site même) mais sur celui de Without Model il est indiqué que c'est la 4e édition, c'est possible d'avoir un retour sur les précédentes ?

    Est-ce qu'on peut avoir une idée des montants répartis ? Genre : max X projets par soirée, Y € récoltés chez les sponsors pour cette édition/les éditions précédentes… Je suis curieuse de savoir ce que ça peut financer, si en tant que projet on participe en espérant un budget pour payer des frais de déplacements ou si on peut même espérer payer un salaire quelques mois.

    Il manque aussi quelques infos sur le type de structure dans "qui peut candidater". Pour les associations et entreprises du libre, il y a une structure permettant de recevoir des dons (encore que suivant le type d'entreprise ou les statuts de l'association c'est pas forcément évident), mais il y a aussi pas mal de projets libres sans structure officielle, une bande de dev qui agit de concert, et dans ce cas ça se passe comment ?

    En suivant les liens sur les sites, je tombe aussi sur https://hackadon.org, pourquoi un autre site ? Quelle différence avec le hackadon ?

  • [^] # Re: exporter un compte

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Movim 0.14 « Scotty ». Évalué à 2.

    D'autre part, on peut garder la même adresse email toute sa vie sans dépendre d'un serveur : en ayant son propre domaine.

    Sur cet aspect, je peux apporter la réponse : ça peut fonctionner pareil, tant que tu connais des admins qui vont gérer ça. Par exemple, Khaganat est passé à XMPP il y a quelques temps. Nous avons préféré déléguer la gestion de XMPP à Jabberfr.org, parce que ça reste assez technique de faire un serveur XMPP avec les divers services utiles. Le serveur XMPP tout seul est simple à mettre en place, mais si on veut des copies carbones, la prévisualisation des images, partager la musique qu'on écoute à ses contacts et milles autres fonctionnalités un peu fancy, ça devient vite technique. Vu que Khaganat reste une petite asso, on a préféré déléguer. Mais on voulait aussi que les gens se connectent à un salon avec notre nom de domaine. Il a suffit de changer une règle DNS sur un sous-domaine, et voilà. Si un jour la gestion du serveur XMPP est reprise par quelqu'un d'autre, on changera cette redirection, mais pour les gens qui nous connaissent, l'adresse ne changera pas, ce sera toujours "chat.khaganat.net".

    Un truc aussi que je trouve très cool avec XMPP, c'est que le couple identifiant/mot de passe permet de se connecter sur tout l'écosystème. Concrètement, j'ai depuis quelques années mon identifiant en movim.eu, mais avec ça je peux me connecter au webchat de conversejs.org, à l'instance movim hébergée par jabberfr.org, ou sur le site movim.eu aussi. Et sur chaque service, je retrouve mes contacts, mon historique, etc. Et le jour où j'ai envie de tester SàT ou un énième client, pas besoin de refaire un compte.

  • # Faciliter l'adoption du logiciel

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Donner du peps à LibreOffice : de l’art de la personnalisation de la suite bureautique libre. Évalué à 6.

    Merci pour ces liens. J'avoue que je ne m'étais jamais interrogé sur la possibilité de personnaliser l'interface. J'avais vu qu'on pouvait paramétrer sa barre d'outil, mais comme l'interface par défaut me convenait, je ne suis pas allé chercher plus.

    Cependant, en lisant ton article, cela me fait prendre conscience que c'est effectivement une façon de compenser certaines critiques esthétiques adressées à cet excellent logiciel. J'ai en particulier des gens de mon entourage qui restent sur la suite de Microsoft pour des questions de "je suis habituée à l'interface, LibreOffice c'est moche en plus". Là, je le rends compte que je peux leur simplifier le test et au moins virer cet argument en tentant de donner un air de famille "Microsoft" à LibreOffice. Je sais, c'est un peu une hérésie, mais si cela peut favoriser l'adoption de logiciel libre, j'aurais quand même avancé dans mon évangélisation ;)

    Il me reste à voir si ce genre de travail n'a pas déjà été fait. Je ne suis pas très motivée pour passer des heures à comparer les interfaces donc si quelqu'un a déjà réalisé ce genre de chose, ça m'intéresse.

  • [^] # Re: Auto-hébergement

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Bye bye définitif au fameux 29,99 €/mois. Évalué à 10.

    Je ne sais pas si c'est grand public, et mon usage en autohébergement est assez basique (accéder à mon syncthing en déplacement et quelques trucs web), mais j'ai trouvé les bidouilles confortables chez OVH Télécom. Leur pub cible les pro, mais ils ne refusent pas les particuliers, et après quelques années d'utilisation, j'en suis bien satisfaite. Les quelques fois où j'ai eu des soucis, c'était bien agréable d'avoir des vrais techniciens sur le support. Leur offre ne correspondra pas à tout le monde (pas de télé, pas d'illimité vers les mobiles) mais ça peut quand même satisfaire du monde : j'aime bien, justement, qu'on ne me fasse pas payer un abonnement télé quand que je n'ai pas de téléviseur.

  • # Un peu mieux qu'une redirection

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal The Minimum Viable Pull-request. Évalué à 10.

    C'est alléchant. Sauf que j'ai la flemme de lire en anglais quand je viens sur Linuxfr (c'est le "fr", ça me fait cet effet là). Ton journal gagnerait soit à pointer vers un article en français (encore que, rédigé comme ça, ça fait un peu réclame), soit à enrichir le lien en nous proposant ici la traduction. Ou au moins un résumé. Mais peut-être que tout est résumé dans cette phrase :

    La priorité d'une première contribution Open Source n'est donc pas le code, mais d'établir au plus vite la communication avec les mainteneurs du projet.

    Si c'est le cas, désolé pour le bruit :)

  • [^] # Re: Questions

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche ./play.it 2.10 : Debian, Gentoo et jeux vidéo. Évalué à 10.

    La plupart des contributeurs à ./play.it sont des maniaques de l’organisation, qui ne supportent pas qu’un logiciel colle ses fichiers dans le premier répertoire qui lui tombe sous la main. ./play.it permet d’éviter ça en standardisant les chemins d’installation des jeux (en se basant sur des standards existants et majoritairement utilisés par nos distributions).

    Cette aspect "maniaque" des contributeurs, je le trouve fort appréciable ; il m'arrive d'avoir des jeux qui ne tournent pas ou mal avec ./play.it mais au moins je peux les gérer facilement, et les désinstaller en entier. Les mêmes jeux en passant directement par wine ou les scripts ne tournent pas mieux (mon souci c'est mon ordi…) mais ensuite c'est la misère pour virer les crasses mises un peu partout.

  • [^] # Re: mirroir cyanogenmod

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal LineageOS. Évalué à 7.

    Oui, plutôt qu'un serveur, simplement utiliser le torrent si c'est déjà sur un disque avec un ordinateur allumé de temps en temps. Cyanogen étant libre, ça a même sa place sur https://www.freetorrent.fr/. Pas grave si ce n'est pas en ligne 24h/24, hein, du moment que ça offre une chance de récupérer le truc… Rien n'empêche d'autres d'héberger aussi sur un serveur pour rajouter des seeds à l'occasion.

    Et effectivement ça peut dépanner sur des vieux machins… d'autant que sur les vieux machins, la version "android+surcouche du fabricant+surcouche du revendeur, le tout pas à jour car plus maintenu" ne me semble pas forcément une meilleure garantie de sécurité.

  • # Retour utilisatrice

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Movim, mode d’emploi — Première partie : l’architecture. Évalué à 10.

    J'ai commencé à utiliser Movim un peu par hasard, parce que j'avais besoin de communiquer sur un projet et après avoir fait les médias sociaux classiques, on m'a dit "va voir Movim, c'est cool".

    Et c'est effectivement très cool. Pour moi l'une des grandes réussite de ce logiciel c'est son visuel : c'est beau, c'est propre, c'est attractif ; on ne cherche pas trop lors de la première prise en main pour trouver comment poster un message, paramétrer un peu son compte, et le fait que ce soit lié à XMPP est transparent ; pour tout dire il m'a fallu quelques semaines avant de percuter que mon identifiant Movim pouvait me servir sur XMPP (ou que j'aurais pu me servir de mon ancien compte XMPP sur movim… à ce moment de ma vie, XMPP était un truc très vague pour moi).

    J'apprécie bien le fait que ça propose aussi une façon différente de gérer son réseau : ce n'est pas un facebook-like, il y a des spécificités movim et c'est intéressant. C'est plus adapté à un vrai réseau (comprendre : échanger avec ses contacts) qu'à du "média" (c'est à dire procrastiner en suivant des flux d'informations) : contrairement à Diaspora, je ne fais pas vraiment de découvertes de nouvelles sources via Movim. Ce qui remet un peu en cause mon objectif initial puisque la com pour mon projet se réduit sur Movim à mes contacts et que je touche moins d'inconnus que si je fais la même communication sur Diaspora, tout en étant très bien adapté à la communication vers un public déjà impliqué dans le projet en question.

    Ça donne vraiment du sens à toutes les possibilités de XMPP, en les enrobant dans un joli paquet. Maintenant que je commence à avoir plus de contacts sur XMPP, c'est fort sympathique.

    Merci pour ce beau travail :)

  • [^] # Re: GIMP Fundation ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche GIMP 2.10.4 : on garde le rythme !. Évalué à 7.

    En fait le problème n'est pas la fondation : comme tu le dis, elle existe déjà, que ce soit via Gnome ou LILA, il y a les moyens de récupérer des fonds et de s'en servir pour payer des gens à bosser sur GIMP. Le problème n'est pas non plus le capital sympathie de GIMP (fondamental pour espérer récolter des dons), car comme tu le dis, GIMP est mieux perçu depuis quelques années, et à mon avis ton travail de com autour du logiciel n'y est pas pour rien… autant que votre travail de fond sur le développement du logiciel. Bref, les bases me semblent saines, et le souhait d'arriver à financer le développement de GIMP et au delà de la création libre ne semble pas impossible.

    Par contre, lever des fonds puis les gérer, ça demande pas mal de boulot. Il s'agit de trouver quelqu'un qui a énormément de temps à consacrer à cet aspect. Les gens ne donnent pas facilement de l'argent "comme ça", il faut aller les chercher, il faut surtout aller chercher ceux qui ont des sous et la possible envie de les donner. Pourquoi autant de crowdfunding échouent ? Parce que les personnes qui l'organisent ne savent pas forcément gérer cet aspect-là. Et le financement au long cours, s'il me semble plus sain, n'est pas plus simple à motiver. C'est un aspect qui est très mal compris dans le libre et qui explique pourquoi si peu de projets arrivent à récolter des fonds. Mettre un bouton pour dire qu'on accepte les dons, c'est bien, c'est même un très bon début ; communiquer sur le besoin d'argent, c'est bien aussi, c'est la suite (et vous en voyez les effets sur The Marmot, avec un financement encore faible mais existant). Le problème c'est que pour que les donations augmentent et finissent par payer des vrais salaires, il faut y consacrer encore plus de temps, en faisant les bons choix, et c'est un temps qui n'est plus consacré au code ou au dessin. Le plus "simple" est de trouver quelqu'un qui a envie de se consacrer à ça et qui a les savoirs-faire associés (ou est capable de les acquérir). Je vous souhaite de trouver cette personne ; aujourd'hui la plupart des projets libres qui arrivent à récolter assez de sous pour payer des salaires ont, à un moment où un autre, trouvé quelqu'un qui a mis toute son énergie dans ce genre de job, qui tient à la fois de l'animation de communauté, de la gestion de projet et d'un certain talent marketing (non ce n'est pas un gros mot).

    Pour moi, vous êtes vraiment sur la bonne voie avec tout ce qui est mis en place ces dernières années, que ce soit avec Gimp ou The Marmot. J'espère que vous trouverez des renforts pour que ces financements puissent se débloquer :)

  • [^] # Re: C'est une tuerie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie d’OpenMW 0.44. Évalué à 6.

    J'ai essayé d'y jouer mais je n'ai pas le jeu original. Je me demande quand on pourra avoir une version d'OpenMW qui n'a plus du tout besoin des assets originaux. C'est pas que 15€ sont impossibles à fournir pour un jeu de cet ampleur, juste par principe j'aurai aimé avoir un jeu 100% libre, qu'on puisse même installer à partir des dépôts de sa propre distribution/OS.

    100% libre ça va être difficile, sauf si Bethesda libère son univers, l'histoire, les quêtes, etc… Ce qui serait surprenant, l'univers étant encore exploité commercialement. Le fait d'acheter le jeu est justement une façon de limiter les possibles accusations de contrefaçon : OpenMW permet de jouer sous Linux, mais ne "vole" pas le jeu original. Il s'agit cependant d'une tolérance de l'éditeur, le droit d'auteur classique s'applique sur Morrowind, qui n'est pas libre. Tout bidouillage se fait en sachant que l'éditeur peut le condamner du jour au lendemain. Il y a peu de risque, mais quand même… C'est un des grands apports du libre : donner explicitement le droit de regarder le code, le modifier, partager ces modifications. C'est pas libre ? C'est pas autorisé.

    Ce qui peut être un jeu 100% libre un jour, c'est d'utiliser le moteur d'OpenMW pour faire un autre monde sans rapport avec les Elder Scrolls, et avec des assets libres. Mais ce ne sera plus Morrowind !

    Quoi qu'il en soit, c'est un beau projet et c'est chouette de voir le chemin parcouru en quelques années. Je vais peut-être bien partir en quête de mon vieux CD de Morrowind :)