La fondation Wikimedia va recevoir un don de 100.000 dollars de la part de Mozilla afin de coordonner un travail d'amélioration sur les codecs Theora et Vorbis. On sait tous qu'une des grandes nouveautés de la future version de Firefox (la 3.1) sera la gestion des éléments < audio > et < video >. Avec ça il deviendra ridiculement facile d'inclure du son ou de la vidéo dans les pages web et c'est donc une belle avancée.
Les formats reconnus par Firefox seront les codecs libres Theora (pour la vidéo) et Vorbis (pour l'audio). Après tout vous n'avez nul besoin de télécharger un plugin ou de payer des droits quand vous visualisez une image JPEG ou PNG dans une page web. Pourquoi en serait-il autrement avec le son ou la vidéo ? C'est donc un bon choix que de soutenir les codecs libres Theora et Vorbis... mais il faut que la qualité soit au rendez-vous !
C'est ce qui explique que Mozilla fasse ce don de 100.000 dollars pour améliorer les codecs et les outils associés. L'annonce de la fondation Wikimedia évoque en particulier une bibliothèque pour faciliter l'avance rapide et le retour rapide quand on lit un flux réseau (network seeking). Mike Shaver, vice-président de l'engineering chez Mozilla, annonce sur son blog que "ces améliorations bénéficieront aux futures versions de Firefox et à tout ceux qui soutiennent la vidéo libre sur le web".
NdM : Merci à patrick_g pour son journal à l'origine de cette dépêche.
Une vidéo sur les dangers de l'allongement des droits des artistes-interprètes en Europe
En mars dernier, une dépêche DLFP évoquait la question de l'allongement des droits des artistes-interprètes, que certains voudraient voir porter de 50 à 95 ans en Europe. L'Open Rights Group et l'EFF Europe avaient alors lancé la campagne SoundCopyright pour refuser cette proposition qui avantagerait bien plus l'industrie musicale que les artistes.
Cette campagne est toujours d'actualité et l'Open Rights Group a récemment diffusé une vidéo expliquant en quoi cet allongement était néfaste et devait être combattu.
Cette vidéo a été sous-titrée par Framasoft qui en fait de même avec une interview du chanteur Curt Smith (ex-Tears for Fears) justifiant clairement son choix d'avoir placé sous dernier album sous licence Creative Commons BY-NC-SA.
Cette campagne est toujours d'actualité et l'Open Rights Group a récemment diffusé une vidéo expliquant en quoi cet allongement était néfaste et devait être combattu.
Cette vidéo a été sous-titrée par Framasoft qui en fait de même avec une interview du chanteur Curt Smith (ex-Tears for Fears) justifiant clairement son choix d'avoir placé sous dernier album sous licence Creative Commons BY-NC-SA.
ext4 et Btrfs pour Fedora 11
La prochaine version de la distribution GNU/Linux Fedora prévue pour le mois de mai devrait proposer le système de fichier ext4 par défaut lors de l'installation. Ceci à été décidé par le comité de direction (FESCo) de la distribution lors d'une de leur rencontre sur IRC.
Pour rappel, ext4 est le successeur du système de fichier ext3 utilisé par la majeur partie des distributions GNU/Linux. ext4 a été jugé stable peu avant la publication de Fedora 10 il n'a donc pas pu être proposé pour cette version bien qu'il soit possible de l'utiliser dans l'utilitaire d'installation en option.
ext4 est considéré par ses créateurs comme une version de transition en attendant le prochain système de fichier dit de nouvelle génération : Btrfs. Celui-ci à été intégré au noyau depuis sa version 2.6.29 et sera proposé en option dans la nouvelle version de la distribution.
La distribution Fedora continue donc de suivre sa direction première en se voulant être la vitrine des nouvelles technologies libres. L'équipe du projet attend avec impatience les premières versions de tests afin de savoir si le choix du système de fichier ext4 est le bon. Dans le cas contraire, un plan de secours sera mis en place pour retourner a ext3.
NdM : rappelons que Fedora ne sera pas la seule distribution à proposer ces nouveaux systèmes de fichiers en standard. Mandriva Linux, OpenSUSE, Ubuntu (pour ne citer qu'elles) ont des feuilles de route les incluant à court terme dans leurs prochaines versions.
Pour rappel, ext4 est le successeur du système de fichier ext3 utilisé par la majeur partie des distributions GNU/Linux. ext4 a été jugé stable peu avant la publication de Fedora 10 il n'a donc pas pu être proposé pour cette version bien qu'il soit possible de l'utiliser dans l'utilitaire d'installation en option.
ext4 est considéré par ses créateurs comme une version de transition en attendant le prochain système de fichier dit de nouvelle génération : Btrfs. Celui-ci à été intégré au noyau depuis sa version 2.6.29 et sera proposé en option dans la nouvelle version de la distribution.
La distribution Fedora continue donc de suivre sa direction première en se voulant être la vitrine des nouvelles technologies libres. L'équipe du projet attend avec impatience les premières versions de tests afin de savoir si le choix du système de fichier ext4 est le bon. Dans le cas contraire, un plan de secours sera mis en place pour retourner a ext3.
NdM : rappelons que Fedora ne sera pas la seule distribution à proposer ces nouveaux systèmes de fichiers en standard. Mandriva Linux, OpenSUSE, Ubuntu (pour ne citer qu'elles) ont des feuilles de route les incluant à court terme dans leurs prochaines versions.
Les logiciels libres: une réponse aux besoins des entreprises
Le Campus numérique francophone de Niamey (Niger) organise les 27 et 28 février 2009 un ensemble d'activités sur le thème : "Les logiciels libres : une réponse aux besoins des entreprises"
La cible principale de cet événement est le collège d'entreprises privées, publiques et parapubliques de la ville de Niamey à qui sera présenté le concept de Logiciels Libres, ainsi que des éléments pertinents en réponse à leurs besoins internes au quotidien.
La cible principale de cet événement est le collège d'entreprises privées, publiques et parapubliques de la ville de Niamey à qui sera présenté le concept de Logiciels Libres, ainsi que des éléments pertinents en réponse à leurs besoins internes au quotidien.
Freedom Walk
Le Kérala, état du Sud Ouest de l'Inde, vient d'être le théâtre d'un voyage à pieds de 1200 kilomètres pour prêcher la bonne parole du logiciel libre. Du 2 octobre au 14 novembre 2008, quatre marcheurs ont rencontré étudiants, universitaires, amateurs ou journalistes lors d'une cinquantaine de séminaires.
Inspiré de Gandhi, le groupe d'activistes a voyagé dans les conditions les plus simples, dormant où ils le pouvaient dans des lieux publics, évitant les hôtels et les repas copieux.
En couvrant les 14 districts du Kérala, l'aventure a permis de relier les différentes communautés locales : les interventions du groupe étaient organisées par les associations de logiciels libres qui se sont reliées pour assurer le succès de l'opération.
Les séminaires, assurés devant un public s'étendant de 15 curieux à plus de 500 personnes, étaient composés de trois parties : un message à propos des changements du monde que l'équipe souhaitait incarner, une introduction au concept de logiciel libre et pourquoi ce mouvement pourrait participer à accomplir ces changements et enfin comment faire pour joindre le mouvement, contribuer aux logiciels et faire carrière dans le domaine.
L'histoire au jour le jour et les 8000 photos du voyage sont disponibles en ligne.
Inspiré de Gandhi, le groupe d'activistes a voyagé dans les conditions les plus simples, dormant où ils le pouvaient dans des lieux publics, évitant les hôtels et les repas copieux.
En couvrant les 14 districts du Kérala, l'aventure a permis de relier les différentes communautés locales : les interventions du groupe étaient organisées par les associations de logiciels libres qui se sont reliées pour assurer le succès de l'opération.
Les séminaires, assurés devant un public s'étendant de 15 curieux à plus de 500 personnes, étaient composés de trois parties : un message à propos des changements du monde que l'équipe souhaitait incarner, une introduction au concept de logiciel libre et pourquoi ce mouvement pourrait participer à accomplir ces changements et enfin comment faire pour joindre le mouvement, contribuer aux logiciels et faire carrière dans le domaine.
L'histoire au jour le jour et les 8000 photos du voyage sont disponibles en ligne.
Hello, I'm Linux
Depuis quelques temps les campagnes publicitaires vantant les mérites de tel ou tel système d'exploitation font fureur sur les sites de partage de vidéos. Apple a attaqué le premier avec sa série "I'm a Mac". Microsoft a répliqué avec ses propres spots "I'm a PC". Mais quid de Linux ?
Pour combler ce manque, la Linux Foundation a décidé de sponsoriser la création d'une publicité sur le système d'exploitation libre. Son thème : "I'm Linux". Linux étant basé sur la coopération et l'émulation de ses communautés, cette campagne de promotion prend la forme d'une compétition. Le spot a deux objectifs à atteindre :
Pour combler ce manque, la Linux Foundation a décidé de sponsoriser la création d'une publicité sur le système d'exploitation libre. Son thème : "I'm Linux". Linux étant basé sur la coopération et l'émulation de ses communautés, cette campagne de promotion prend la forme d'une compétition. Le spot a deux objectifs à atteindre :
- Expliquer pourquoi le réalisateur a choisi d'utiliser un système libre ;
- Inspirer les spectateurs à essayer Linux
Revue de presse de l'April pour la semaine 4
La revue de presse de l'April est régulièrement éditée par les membres de l'association. Elle couvre l'actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s'agit donc d'une sélection d'articles de presse et non de prises de position de l'association de promotion et de défense du logiciel libre.
- [silicon.fr] 55.000 collégiens équipés d’un ordinateur portable dans l'Oise
- [ecrans.fr] La retraite des vieux chanteurs connus mobilise l’Europe
- [numerama.com] Filtrage du P2P au Canada : "cette vision d’Internet est inacceptable"
- [lefigaro.fr] Informatique : offrez-vous du gratuit
- [lobservateur.ma] La philosophie du «libre» non partagée au Maroc
- [pcinpact.com] Loi anti-piratage : interview d'Édouard Barreiro (UFC-Que Choisir)
- [zdnet.fr] Wizzgo demande à Nicolas Sarkozy un droit à la copie privée en ligne
- [LMI.fr] Microsoft livre du code à un projet SOA de la fondation Apache
- [neteco.com] "Sept prévisions pour l’open source en 2009", une tribune de Roger Burkhardt
- [lemagit.fr] Les développeurs Open Source séduits par le Cloud Computing, même fermé
- [pcinpact.com] Les FAI refusent d’anticiper le projet Création et Internet
- [lemagit.fr] Adobe ouvre le protocole de streaming de Flash
- [numerama.com] Riposte graduée : l'Italie signe un accord avec la France
- [ecrans.fr] Europe : Inquiétudes autour de la protection de la vie privée
- [numerama.com] Filtrage : tous les gros FAI brident le P2P au Canada
- [pcinpact.com] Une étude estime que le P2P est un bienfait pour la société
- [framasoft.org] Logiciel libre et éducation : quand le Royaume-Uni montre le chemin...
- [atelier.fr] Malgré la crise, l'open source tire son épingle du jeu
- [pcinpact.com] Patrick Bloche :« Le projet Hadopi est un pari perdu d’avance »
- [lemagit.fr] Réactions : Nathalie Kosciusko-Morizet bien accueillie et attendue sur des faits
- [Écrans.fr] L’Europe tacle la position dominante d’Internet Explorer
- [numerama.com] Albanel veut que la loi sur la riposte graduée soit anticipée par les FAI
- [belgiquemobile.be] Framasoft et la FSF ont trouvé 5 raisons d’éviter l'iPhone 3G
L’utilisation du cadastre français autorisée pour OpenStreetMap
Le projet OpenStreetMap qui, rappelons-le, a pour objectif de cartographier la terre entière, vient d’obtenir l’autorisation par la DGFiP d’utiliser le cadastre français en ligne comme source de données.
Que cela change-t-il ? Tout un chacun peut désormais contribuer très facilement à l’édition de la carte de la France, même s’il ne possède pas de GPS.
Que cela change-t-il ? Tout un chacun peut désormais contribuer très facilement à l’édition de la carte de la France, même s’il ne possède pas de GPS.
Faire-part de naissance : FusionForge
FusionForge : encore une nouvelle forge ? Non. Un renommage de GForge, un système de gestion de développement collaboratif de logiciel.
Pour pérenniser l'effort de maintenance de la version libre de GForge (4.x), les principaux développeurs de ce code ont décidé de le renommer en FusionForge, ceci afin d'éviter la confusion possible (et même fréquente) avec les versions 5.x, qui s'appellent techniquement "GForge AS" et pas "GForge", mais qui ne sont de toute façon plus des logiciels libres.
Cette prise de distance par rapport au GForge Group permettra en outre de faciliter les collaborations avec des forks qui ont déjà eu lieu, en espérant les résorber si possible.
Pour pérenniser l'effort de maintenance de la version libre de GForge (4.x), les principaux développeurs de ce code ont décidé de le renommer en FusionForge, ceci afin d'éviter la confusion possible (et même fréquente) avec les versions 5.x, qui s'appellent techniquement "GForge AS" et pas "GForge", mais qui ne sont de toute façon plus des logiciels libres.
Cette prise de distance par rapport au GForge Group permettra en outre de faciliter les collaborations avec des forks qui ont déjà eu lieu, en espérant les résorber si possible.
Cloonix : création graphique de réseaux virtuels
Cloonix permet de créer à la volée par glisser-déposer des machines virtuelles et de les connecter par manipulations graphiques.
La machine virtuelle par défaut est basée sur User Mode Linux ; comme celle-ci tourne entièrement dans le monde utilisateur, un démon dans le monde utilisateur peut jouer un rôle de manager et de switch pour les connecter. Le switch ayant une interface de commande indigeste, une interface graphique GTK+ basée sur cairo et crcanvas permet une manipulation graphique de la topologie du réseau.
Cloonix est sous licence GPL v3.
La machine virtuelle par défaut est basée sur User Mode Linux ; comme celle-ci tourne entièrement dans le monde utilisateur, un démon dans le monde utilisateur peut jouer un rôle de manager et de switch pour les connecter. Le switch ayant une interface de commande indigeste, une interface graphique GTK+ basée sur cairo et crcanvas permet une manipulation graphique de la topologie du réseau.
Cloonix est sous licence GPL v3.
Événements autour du libre dans l'Hérault
Le LUG de Montpellier, Montpel'libre, organise dans les jours à venir un certain nombre d'événements du côté de l'Hérault.
Tous les détails dans la suite de la dépêche.
- Last jeudi le 29 janvier prochain au Café du Théatre à Montpellier, soirée conviviale autour du thème des logiciels libres ;
- Discussion autour du partenariat entre l'association Montpel'libre et l'Espace Culture Multimédia Kawenga sur Divergence FM, toujours le 29 janvier ;
- Démonstration d'un Live-CD personnalisé, produit en commun par Montpel'libre et Kawenga le 6 février après midi.
Tous les détails dans la suite de la dépêche.
Conférence VideoLAN le 29 janvier
Le jeudi 29 janvier à 16h se déroulera dans les locaux de l'Epitech à Paris une conférence exceptionnelle pour la sortie prochaine de VLC 1.0.0.
Cet événement organisé par le Lab'Free (laboratoire Logiciel Libre de l'école), recevra Jean-Baptiste Kempf, développeur et président de l'association VideoLAN (nouvellement créée). Pour l'occasion l'ensemble de la conférence sera retransmise en direct dans les 11 Epitech françaises à l'aide de VLC.
Pour vous y rendre:
14 - 16, rue Voltaire
94270 Le Kremlin Bicêtre
Métro Porte d'Italie
Cet événement organisé par le Lab'Free (laboratoire Logiciel Libre de l'école), recevra Jean-Baptiste Kempf, développeur et président de l'association VideoLAN (nouvellement créée). Pour l'occasion l'ensemble de la conférence sera retransmise en direct dans les 11 Epitech françaises à l'aide de VLC.
Pour vous y rendre:
14 - 16, rue Voltaire
94270 Le Kremlin Bicêtre
Métro Porte d'Italie
Initiation à SCRIBUS en Seine & Marne
Samedi 14 février 2009 à 14h00 au Club du Libre - local informatique de la MJC 87, rue des Prés Saint Martin, à Pontault-Combault (77) (au sein de l'ensemble d'immeubles de l'OCIL).
Renseignements : 01 60 28 62 40
SCRIBUS, la PAO (Publication Assistée par Ordinateur) Open Source
Scribus existe pour Linux/Unix, MacOSX et Windows.
Scribus n'est pas un traitement de texte. Scribus appartient à la famille des applications de mise en page, aussi connues sous l'appellation de programmes de PAO (publication assistée par ordinateur) permet de positionner des objets tels des textes, images, logos, etc. avec une grande précision et beaucoup de souplesse.
Exemples d'utilisation
Renseignements : 01 60 28 62 40
SCRIBUS, la PAO (Publication Assistée par Ordinateur) Open Source
Scribus existe pour Linux/Unix, MacOSX et Windows.
Scribus n'est pas un traitement de texte. Scribus appartient à la famille des applications de mise en page, aussi connues sous l'appellation de programmes de PAO (publication assistée par ordinateur) permet de positionner des objets tels des textes, images, logos, etc. avec une grande précision et beaucoup de souplesse.
Exemples d'utilisation
- Mises en page pour des journaux, des documents d'entreprise, des affiches, et d'autres documents qui nécessitent une mise en page flexible ou une manipulation d'image évoluée, ainsi qu'un contrôle typographique.
- Produire des tirages chez un imprimeur commercial, ou encore d'adapter les documents pour impression interne en format PDF ou pour des présentations.
Open Web Server 1.0 est libéré
Le 13 janvier dernier était annoncé par l'intermédiaire de Jyri Virkki, ingénieur chez Sun, la libération d'un des produits du groupe.
Publié sous licence BSD, Open Web Server est la version libre de Sun Java System Web Server, anciennement connu sous d'autres noms tels que Sun ONE Web Server, iPlanet Web Server, ou Netscape Enterprise Server.
Open Web Server est particulièrement adapté aux applications des entreprises. Il comprend un moteur HTTP et permet la gestion de contenu dynamique grâce à SHTML, CGI, FastCGI, ou à l'aide de son interface NSAPI. Il permet également l'authentification par l'intermédiaire de LDAP ou via SSL.
Il est cependant essentiel de noter qu'il ne s'agit pas d'une libération totale du code. La nouvelle dénomination du projet intervient afin de le différencier du "Sun Java System Web Server" classique. En effet, les interfaces d'administration ou la prise en charge de contenus dynamiques crées à l'aide de Java tels que JSP manquent à l'appel. Une comparaison des fonctionnalités entre les deux projets est disponible sur une page dédiée.
Publié sous licence BSD, Open Web Server est la version libre de Sun Java System Web Server, anciennement connu sous d'autres noms tels que Sun ONE Web Server, iPlanet Web Server, ou Netscape Enterprise Server.
Open Web Server est particulièrement adapté aux applications des entreprises. Il comprend un moteur HTTP et permet la gestion de contenu dynamique grâce à SHTML, CGI, FastCGI, ou à l'aide de son interface NSAPI. Il permet également l'authentification par l'intermédiaire de LDAP ou via SSL.
Il est cependant essentiel de noter qu'il ne s'agit pas d'une libération totale du code. La nouvelle dénomination du projet intervient afin de le différencier du "Sun Java System Web Server" classique. En effet, les interfaces d'administration ou la prise en charge de contenus dynamiques crées à l'aide de Java tels que JSP manquent à l'appel. Une comparaison des fonctionnalités entre les deux projets est disponible sur une page dédiée.
L'IPv6 débarque chez FDN
Depuis le temps qu'on l'attendait, il arrive enfin : un accès « natif » en IPv6, avec un préfixe /48 par utilisateur, pour les abonnés ADSL de chez FDN !
Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, French Data Network est une association de loi 1901 qui a pour but la promotion, l'utilisation et le développement des réseaux Internet et Usenet. Il a été créé en 1992 et offrait à l'époque différents services liés à ces réseaux informatiques. Plus tard est arrivé un service de connexion à Internet par réseau RTC, et depuis septembre 2005 par ADSL.
Le service de FDN est différent des autres fournisseurs d'accès à Internet car ses « abonnés » ne sont pas des clients, mais des membres à part entière de l'association. Elle se base sur l'entraide et l'engagement de ses membres dans le fonctionnement de l'association et de son infrastructure. FDN n'a pas de visées commerciales, et ses membres ne sont pas des numéros !
L'accès ADSL fonctionne depuis le début en IPv4, mais depuis quelques temps il était question d'y adjoindre l'IPv6 car le fournisseur de FDN, Gitoyen, dispose depuis l'année dernière d'un fournisseur de transit IPv6. Après un petit temps de mise en place, l'accès fonctionne aujourd'hui pour tous ceux qui le souhaitent (une demande d'activation est nécessaire pour l'instant).
Contrairement à la mise en œuvre actuelle de l'IPv6 chez Free, utilisant 6rd, FDN offre à ses abonnés une connexion native. Cela veut dire que l'abonné route son trafic directement en IPv6 à travers PPP, et que les serveurs de FDN sont connectés à un fournisseur de transit IPv6. Chez Free, la Freebox crée une sorte de tunnel 6to4 pour traverser son infrastructure qui est seulement en IPv4, jusqu'au POP qui fera ressortir le trafic en v6.
Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, French Data Network est une association de loi 1901 qui a pour but la promotion, l'utilisation et le développement des réseaux Internet et Usenet. Il a été créé en 1992 et offrait à l'époque différents services liés à ces réseaux informatiques. Plus tard est arrivé un service de connexion à Internet par réseau RTC, et depuis septembre 2005 par ADSL.
Le service de FDN est différent des autres fournisseurs d'accès à Internet car ses « abonnés » ne sont pas des clients, mais des membres à part entière de l'association. Elle se base sur l'entraide et l'engagement de ses membres dans le fonctionnement de l'association et de son infrastructure. FDN n'a pas de visées commerciales, et ses membres ne sont pas des numéros !
L'accès ADSL fonctionne depuis le début en IPv4, mais depuis quelques temps il était question d'y adjoindre l'IPv6 car le fournisseur de FDN, Gitoyen, dispose depuis l'année dernière d'un fournisseur de transit IPv6. Après un petit temps de mise en place, l'accès fonctionne aujourd'hui pour tous ceux qui le souhaitent (une demande d'activation est nécessaire pour l'instant).
Contrairement à la mise en œuvre actuelle de l'IPv6 chez Free, utilisant 6rd, FDN offre à ses abonnés une connexion native. Cela veut dire que l'abonné route son trafic directement en IPv6 à travers PPP, et que les serveurs de FDN sont connectés à un fournisseur de transit IPv6. Chez Free, la Freebox crée une sorte de tunnel 6to4 pour traverser son infrastructure qui est seulement en IPv4, jusqu'au POP qui fera ressortir le trafic en v6.