freedom est une solution d'entreprise (ECM) qui permet de créer tout type d'application ayant pour objectif la mise à disposition d'information ou de document.
Grâce à la communauté grandissante de freedom, les versions stables s'enchaînent avec pour objectif la v3 qui promet d'être l'ultime framework ECM. En effet elle devrait permettre la mise à disposition d'un atelier de création d'application entièrement via l'interface freedom ce qui permettra à la communauté de partager ses créations.
freedom est majoritairement développé en PHP 5, sa base de données est PostgreSQL 8.2.
[Toulibre] Présentation d'XMPP/Jabber et rencontre
Toulibre organise une rencontre autour des Logiciels Libres le mercredi 21 janvier, de 19h à 23h au Centre Culturel Bellegarde, 17 rue Bellegarde à Toulouse.
À 20 heures, Simon Chemouil et Geoffroy Youri présenteront XMPP/Jabber. La présentation couvrira dans un premier temps les intérêts et possibilités du protocole ouvert de messagerie instantanée XMPP, ses différentes extensions et applications possibles et notamment la plus connue : Jabber, en détaillant les moyens pratiques pour sa prise en main aisée (création de compte, choix du client et des services, etc.). Aucun pré-requis technique particulier n'est nécessaire pour assister à la présentation.
La présentation sera filmée et les vidéos seront par la suite mises à disposition sur le site de Toulibre.
Par ailleurs, comme lors de chaque rencontre, le centre Bellegarde sera ouvert à partir de 19h et pendant toute la soirée pour accueillir toute personne désireuse d'échanger ou de trouver de l'aide sur des Logiciels Libres. Vous pouvez si besoin apporter votre ordinateur. Dans ce cas ainsi que pour toute demande d'aide particulière, merci de nous adresser un courrier électronique au préalable à contact at toulibre.org en décrivant vos besoins pour que nous puissions vous répondre efficacement.
À 20 heures, Simon Chemouil et Geoffroy Youri présenteront XMPP/Jabber. La présentation couvrira dans un premier temps les intérêts et possibilités du protocole ouvert de messagerie instantanée XMPP, ses différentes extensions et applications possibles et notamment la plus connue : Jabber, en détaillant les moyens pratiques pour sa prise en main aisée (création de compte, choix du client et des services, etc.). Aucun pré-requis technique particulier n'est nécessaire pour assister à la présentation.
La présentation sera filmée et les vidéos seront par la suite mises à disposition sur le site de Toulibre.
Par ailleurs, comme lors de chaque rencontre, le centre Bellegarde sera ouvert à partir de 19h et pendant toute la soirée pour accueillir toute personne désireuse d'échanger ou de trouver de l'aide sur des Logiciels Libres. Vous pouvez si besoin apporter votre ordinateur. Dans ce cas ainsi que pour toute demande d'aide particulière, merci de nous adresser un courrier électronique au préalable à contact at toulibre.org en décrivant vos besoins pour que nous puissions vous répondre efficacement.
QCad : DAO pour tous
QCad est un logiciel de DAO (Dessin Assisté par Ordinateur) qu'il ne faut pas confondre avec la CAO. On peut dire que le DAO est la planche à dessin moderne.
Le premier livre sur l'utilisation de la version libre Qcad Community vient de paraître chez Eyrolles et en plus sa version originale est en français.
Connu pour ses très nombreux articles sur les logiciels graphiques libres, André Pascual a rédigé cet ouvrage très didactique qui s'adresse aux curieux, aux néophytes comme aux habitués du DAO qui ne connaissent cependant pas QCad, aux dessinateurs occasionnels ou professionnels, aux formateurs et aux enseignants. Pour obtenir ce très large éventail de lecteurs et mettant à profit sa longue expérience de l'enseignement du dessin technique, André Pascual a conçu cet ouvrage de telle sorte qu'il permette plusieurs modes de lecture en fonction des connaissances déjà acquises.
Riche de près de 200 illustrations originales et résolument pratique, on peut espérer que cet ouvrage permettra enfin que l'Éducation Nationale daigne s'intéresser à un logiciel libre.
Le premier livre sur l'utilisation de la version libre Qcad Community vient de paraître chez Eyrolles et en plus sa version originale est en français.
Connu pour ses très nombreux articles sur les logiciels graphiques libres, André Pascual a rédigé cet ouvrage très didactique qui s'adresse aux curieux, aux néophytes comme aux habitués du DAO qui ne connaissent cependant pas QCad, aux dessinateurs occasionnels ou professionnels, aux formateurs et aux enseignants. Pour obtenir ce très large éventail de lecteurs et mettant à profit sa longue expérience de l'enseignement du dessin technique, André Pascual a conçu cet ouvrage de telle sorte qu'il permette plusieurs modes de lecture en fonction des connaissances déjà acquises.
Riche de près de 200 illustrations originales et résolument pratique, on peut espérer que cet ouvrage permettra enfin que l'Éducation Nationale daigne s'intéresser à un logiciel libre.
Palm « pré » : smartphone sous Linux et standards du web
Palm a annoncé en grande pompe son tout nouveau smartphone, le Palm « pré ». Il s'agit d'un format à coulisse (slider) légèrement recourbé avec un clavier qwerty et un écran tactile (multitouch), dont le prix est encore inconnu (estimé entre 300 et 400 $ selon les analystes). Sprint sera le premier opérateur à proposer l'engin, à la mi 2009.
Jon Rubinstein qui a présenté le « pré » au CES 2009 (Consumer Electronics Show de Las Vegas) est un ancien d'Apple, ayant travaillé sur l'iPod et l'iMac. Voici un petit aperçu du matériel utilisé :
Pourquoi parler d'un énième smartphone dans ces colonnes ? Tout simplement parce qu'il fonctionne sous un système Linux et qu'il réserve d'autres surprises. La plate-forme se nomme « webOS » (avec un « web » minuscule et un « OS » majuscule), et la marque webOS est déposée. Ne pas confondre avec un « WebOS », les simulations de bureaux d'OS dans un navigateur. Le tout est propriétaire. L'originalité de cette plateforme logicielle se situe dans le type des applications : elles reposent sur les standards du web, donc (X)HTML, CSS et Javascript, JSON, choix judicieux de la part de Palm.
Jon Rubinstein qui a présenté le « pré » au CES 2009 (Consumer Electronics Show de Las Vegas) est un ancien d'Apple, ayant travaillé sur l'iPod et l'iMac. Voici un petit aperçu du matériel utilisé :
- Processeur Texas Instrument OMAP (ARM) ;
- 8 Go de stockage interne ;
- Écran tactile de 3.1 pouces et de résolution de 320x480 pixels ;
- Appareil photo 3 millions de pixels avec flash DEL (LED) ;
- Wifi 802.11 b/g ;
- GPS ;
- EVDO (3G ou plutôt 3,5G) ;
- Bluetooth ;
- Accéléromètre ;
- Haut-parleur ;
- Prise MicroUSB (USB 2.0) ;
- Masse de 136 g ;
- Batterie remplaçable ;
- Chargeur à induction magnétique ;
- Prise audio jack 3.5 mm.
Pourquoi parler d'un énième smartphone dans ces colonnes ? Tout simplement parce qu'il fonctionne sous un système Linux et qu'il réserve d'autres surprises. La plate-forme se nomme « webOS » (avec un « web » minuscule et un « OS » majuscule), et la marque webOS est déposée. Ne pas confondre avec un « WebOS », les simulations de bureaux d'OS dans un navigateur. Le tout est propriétaire. L'originalité de cette plateforme logicielle se situe dans le type des applications : elles reposent sur les standards du web, donc (X)HTML, CSS et Javascript, JSON, choix judicieux de la part de Palm.
Fully Automated Nagios (FAN) est disponible en version 1.1
Fully Automated Nagios (FAN) est disponible en version 1.1 depuis le 6 janvier 2009.
Pour rappel, FAN est une distribution GNU/Linux basée sur CentOS et dédiée à la supervision Nagios. FAN a pour but de simplifier l'installation de Nagios et surtout de tous les outils liés à Nagios :
- Centreon ;
- Les plugins officiels Nagios ;
- Les autres plugins Nagios (NRPE, NSCA...) ;
- NagVis ;
- NaReTo.
Les mises à jour sont essentiellement :
- Des mises à jour de paquets : Nagios 2.12, Centreon 1.4.2.7, NagVis 1.3.2, Plugins Nagios 1.4.13 ;
- Des corrections dans le packaging ;
- L'apparition de Dokuwiki ;
- La mise à jour de la page web d'accueil pour être plus proche du site officiel.
yum updatemet à jour l'ensemble de la distribution.
L'équipe de FAN travaille déjà sur la version 2.0. Celle-ci devrait être disponible avant la fin mars 2009 et intégrer Nagios 3 et Centreon 2.
Sortie de la version 0.5.0 de Teeworlds
Teeworlds (anciennement Teewars) est un jeu libre qui tourne nativement sous Windows, GNU/Linux et Mac OS X.
Souvent appelé un "Worms temps réel" ou bien un FPS en 2D, Teeworlds vous permet d'incarner un Tee, une petite boule féroce armée d'un crochet qui passe son temps à affronter ses adversaires sur différents types de jeux (DeathMatch, en équipe ou bien Capture The Flag).
Teeworlds n'a rien à envier à la qualité des jeux professionnels : sa réalisation est exemplaire. La version 0.5.0 amène son lot de nouveautés : améliorations de performance réseau, passage sous SDL (meilleure intégration avec le desktop sous GNU/Linux), changements sur les armes, 7 nouveaux niveaux officiels, sans compter les dizaines créés par les fans, etc.
Teeworlds existe maintenant depuis plusieurs années, et sa stabilité et sa réalisation correspondraient pour un jeu propriétaire à une version 2.0 ou 3.0 : n'hésitez donc pas à l'essayer.
NdM : Cette dépêche nous a été envoyée du futur. Merci à smc pour son journal (et cette sortie, vivement la 0.5.1 !).
Souvent appelé un "Worms temps réel" ou bien un FPS en 2D, Teeworlds vous permet d'incarner un Tee, une petite boule féroce armée d'un crochet qui passe son temps à affronter ses adversaires sur différents types de jeux (DeathMatch, en équipe ou bien Capture The Flag).
Teeworlds n'a rien à envier à la qualité des jeux professionnels : sa réalisation est exemplaire. La version 0.5.0 amène son lot de nouveautés : améliorations de performance réseau, passage sous SDL (meilleure intégration avec le desktop sous GNU/Linux), changements sur les armes, 7 nouveaux niveaux officiels, sans compter les dizaines créés par les fans, etc.
Teeworlds existe maintenant depuis plusieurs années, et sa stabilité et sa réalisation correspondraient pour un jeu propriétaire à une version 2.0 ou 3.0 : n'hésitez donc pas à l'essayer.
NdM : Cette dépêche nous a été envoyée du futur. Merci à smc pour son journal (et cette sortie, vivement la 0.5.1 !).
Revue de presse de l'April pour la semaine 2
La revue de presse de l'April est régulièrement éditée par Lionel Allorge avec quelques contributeurs, elle couvre l'actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s'agit donc d'une sélection d'articles de presse et non de prises de position de l'association de promotion et de défense du logiciel libre. Cette revue de presse sera dorénavant régulièrement publiée sur LinuxFr.org.
Sommaire de la revue de presse de l'April pour la semaine 2 :
Sommaire de la revue de presse de l'April pour la semaine 2 :
- [Numerama.com] Albanel estime que le retrait des DRM doit conduire à la riposte graduée
- [ZDNet] La fondation OLPC licencie et restructure son activité
- [Ecrans.fr] Des « Assises du piratage » à sens unique à l’Assemblée Nationale
- [Ecrans.fr] Nine Inch Nails, gratuit et best-seller
- [pcworld.f] Microsoft brevette l'informatique à la demande
- [numerama.com] Pascal Nègre promu Chevalier de la Légion D'Honneur
- [linformaticien.com] Wikipédia est sauvé !
- [LeMagIT] L'état du monde IT : l'Open Source, vers une logique business
- [ZDNet] Dix tendances IT à suivre en 2009
- [01Net] De la fin des empires logiciels
- [Cnet] Android adapté sur un Eee PC, un potentiel énorme
- [LeMagIT] IE et Windows perdent du terrain au profit de Firefox et Mac OS X
Revue de presse - janvier 2009
Vous avez pu trouver la plupart de vos magazines préférés dès la fin de l'année dernière. Les éditions Diamonds ont apparemment reçu un HTC G1 avec Android dessus et vous en font profiter. Ils n'oublient cependant pas les cartes à puces, on retrouve quelques articles de ci de là complétant les précédents hors-série. Quant à DPPresse, un petit nouveau a fait son apparition aux côtés de Planète Linux : Distri Linux qui propose Ubuntu 8.10 pour son premier numéro.
Bonne lecture et surtout Bonne Année 2009 !
Bonne lecture et surtout Bonne Année 2009 !
Qt 4.5 sera sous licence LGPL 2.1
Ce 14 janvier 2009, Qt Software (une branche de Nokia créée suite au rachat de Trolltech en janvier 2008), la fondation FreeQt et KDE e.V. sont fiers d'annoncer que la version 4.5 de Qt, dont la sortie est prévue pour le premier trimestre 2009, ne sortira pas seulement sous les licences "habituelles" GPL 2/3 ou QPL, mais aussi sous la licence LGPL 2.1. Cela permettra donc par exemple de réaliser des applications propriétaires utilisant Qt sans devoir pour autant disposer d'une licence commerciale de Qt. Il s'agit là de la fin définitive d'un troll vieux de plus de 10 ans sur les licences de Qt.
Rappel : Qt est la bibliothèque de base de l'environnement graphique KDE, programmée en C++ et disponible sur la majorité des plate-formes du marché (X11, Microsoft Windows, MacOS X, en embarqué via Qtopia sur GNU/Linux ou encore Windows CE…).
NdM : signalons aussi que la bibliothèque GTK+, considérée comme l'autre grande bibliothèque graphique, est également sous licence LGPL 2.1. Et merci à GeneralZod qui a aussi proposé une dépêche sur le sujet.
Rappel : Qt est la bibliothèque de base de l'environnement graphique KDE, programmée en C++ et disponible sur la majorité des plate-formes du marché (X11, Microsoft Windows, MacOS X, en embarqué via Qtopia sur GNU/Linux ou encore Windows CE…).
NdM : signalons aussi que la bibliothèque GTK+, considérée comme l'autre grande bibliothèque graphique, est également sous licence LGPL 2.1. Et merci à GeneralZod qui a aussi proposé une dépêche sur le sujet.
Traitement d'images : Quand G'MIC 1.3.0 s'invite dans GIMP
La version 1.3.0 de G'MIC (GREYC's Magic Image Converter) est sortie.
G'MIC est un interpréteur de macros de traitements d'images : il permet de charger, convertir, visualiser, traiter des données images 2D, 3D et multi-spectrales. Un de ses principaux attraits est sa grande flexibilité dans l'enchaînement de commandes, permettant d'élaborer des pipelines de traitements divers et complexes sur des données images génériques. G'MIC est développé dans l'équipe IMAGE du laboratoire GREYC (CNRS UMR 6072) de Caen en France.
La grande nouveauté de cette version 1.3.0 est l'intégration de G'MIC dans un greffon pour le logiciel de retouche d'images GIMP. Les fonctionnalités de G'MIC s'ouvrent donc à un public plus large, pas forcément adepte de la ligne de commande.
Ce greffon permet non seulement d'appliquer divers effets et filtres sur des images, mais il est surtout extensible : chacun peut très facilement créer ses propres filtres comme des enchaînements de macros G'MIC, et les ajouter à la liste des filtres disponibles. L'écriture de tels filtres G'MIC se réalise en général en quelques lignes seulement.
G'MIC est multi plate-forme, et distribué sous licence libre CeCILL.
G'MIC est un interpréteur de macros de traitements d'images : il permet de charger, convertir, visualiser, traiter des données images 2D, 3D et multi-spectrales. Un de ses principaux attraits est sa grande flexibilité dans l'enchaînement de commandes, permettant d'élaborer des pipelines de traitements divers et complexes sur des données images génériques. G'MIC est développé dans l'équipe IMAGE du laboratoire GREYC (CNRS UMR 6072) de Caen en France.
La grande nouveauté de cette version 1.3.0 est l'intégration de G'MIC dans un greffon pour le logiciel de retouche d'images GIMP. Les fonctionnalités de G'MIC s'ouvrent donc à un public plus large, pas forcément adepte de la ligne de commande.
Ce greffon permet non seulement d'appliquer divers effets et filtres sur des images, mais il est surtout extensible : chacun peut très facilement créer ses propres filtres comme des enchaînements de macros G'MIC, et les ajouter à la liste des filtres disponibles. L'écriture de tels filtres G'MIC se réalise en général en quelques lignes seulement.
G'MIC est multi plate-forme, et distribué sous licence libre CeCILL.
Rétrospective LinuxFR 2008 du logiciel libre
2008 a encore vu les lignes sacrément bouger pour le monde du logiciel libre ou bien de l'Open Source. Nous vous proposons ici, comme chaque début d'année, une petite rétrospective de l'année passée. Les commentaires sont à votre disposition si vous souhaitez ajouter des précisions ou combler un oubli. Nous ne nous hasarderons pas aux pronostics pour 2009, mais libre à vous de le faire.
Côté « business », des entreprises toujours plus grandes continuent d'investir dans le libre, démontrant sa viabilité sur le long terme. Sun a acheté MySQL A.B., éditrice du SGBD libre éponyme ainsi que Innotek, éditrice de VirtualBox et Nokia s'est emparé de Trolltech, éditeur de la célèbre bibliothèque Qt, sur laquelle repose KDE. Et Mozilla a créé la société Mozilla Messaging qui se concentrera sur Thunderbird afin de le libérer de l'ombre trop imposante de Firefox.
La direction de grandes entreprises liées au libre a aussi évolué. Jim Whitehurst, John Lilly et Hervé Yahi ont été nommés à la tête de respectivement RedHat, Mozilla Corp et Mandriva. Au passage, cette dernière a d'ailleurs perdu un des principaux liens avec sa communauté, Adam Williamson. La communauté Mandriva s'est structurée autour de l'association francophone des utilisateurs de Mandriva Linux (mandrivafr) et est toujours mobilisée pour trouver une solution.
Indépendamment des affaires (et c'est ce qui fait sa force), les logiciels libres ont continué à évoluer, en suivant pour la plupart la devise « release early, release often ». On a ainsi pu voir débarquer en 2008 de nombreuses versions majeures de logiciels incontournables : PostgreSQL 8.3, Schrödinger 1.0 (codec Dirac), GNOME 2.22 et 2.24, KDE 4.0 et 4.1, GCC 4.3.0, Mercurial 1.0 et 1.1, OpenOffice.org 2.4 et 3.0 (passé sous LGPLv3), Wine 1.0, Firefox 3, Samba 3.2.0 (GPLv3), X.org 7.4, GIMP 2.6, Python 2.6 et 3.0, Theora 1.0, MySQL 5.1, etc.
Le noyau Linux a vu lui aussi un certain nombre d'incréments, en passant du 2.6.24 au 2.6.28 et apportant un grand nombre d'améliorations. Nous ne saurions trop vous suggérer de vous reporter aux dépêches de patrick_g (2.6.24, 2.6.25, 2.6.26, 2.6.27, 2.6.28).
Afin d'amener le tout à l'utilisateur final, l'important travail d'intégration des distributions GNU/Linux et des BSD est indispensable. Ces dernières sont plutôt bien rodées désormais et ont sorti une à deux versions dans l'année, chacune selon un rythme qui leur est propre :
Du côté des faits marquants, on retiendra de manière partiale et non exhaustive :
Côté « business », des entreprises toujours plus grandes continuent d'investir dans le libre, démontrant sa viabilité sur le long terme. Sun a acheté MySQL A.B., éditrice du SGBD libre éponyme ainsi que Innotek, éditrice de VirtualBox et Nokia s'est emparé de Trolltech, éditeur de la célèbre bibliothèque Qt, sur laquelle repose KDE. Et Mozilla a créé la société Mozilla Messaging qui se concentrera sur Thunderbird afin de le libérer de l'ombre trop imposante de Firefox.
La direction de grandes entreprises liées au libre a aussi évolué. Jim Whitehurst, John Lilly et Hervé Yahi ont été nommés à la tête de respectivement RedHat, Mozilla Corp et Mandriva. Au passage, cette dernière a d'ailleurs perdu un des principaux liens avec sa communauté, Adam Williamson. La communauté Mandriva s'est structurée autour de l'association francophone des utilisateurs de Mandriva Linux (mandrivafr) et est toujours mobilisée pour trouver une solution.
Indépendamment des affaires (et c'est ce qui fait sa force), les logiciels libres ont continué à évoluer, en suivant pour la plupart la devise « release early, release often ». On a ainsi pu voir débarquer en 2008 de nombreuses versions majeures de logiciels incontournables : PostgreSQL 8.3, Schrödinger 1.0 (codec Dirac), GNOME 2.22 et 2.24, KDE 4.0 et 4.1, GCC 4.3.0, Mercurial 1.0 et 1.1, OpenOffice.org 2.4 et 3.0 (passé sous LGPLv3), Wine 1.0, Firefox 3, Samba 3.2.0 (GPLv3), X.org 7.4, GIMP 2.6, Python 2.6 et 3.0, Theora 1.0, MySQL 5.1, etc.
Le noyau Linux a vu lui aussi un certain nombre d'incréments, en passant du 2.6.24 au 2.6.28 et apportant un grand nombre d'améliorations. Nous ne saurions trop vous suggérer de vous reporter aux dépêches de patrick_g (2.6.24, 2.6.25, 2.6.26, 2.6.27, 2.6.28).
Afin d'amener le tout à l'utilisateur final, l'important travail d'intégration des distributions GNU/Linux et des BSD est indispensable. Ces dernières sont plutôt bien rodées désormais et ont sorti une à deux versions dans l'année, chacune selon un rythme qui leur est propre :
- FreeBSD : 7.0 ;
- OpenBSD : 4.3 et 4.4 ;
- Mandriva Linux : Spring 2008.1 et 2009.0 ;
- Ubuntu : 8.04 LTS Hardy Heron et 8.10 Intrepid Ibex ;
- Slackware : 12.1 et 12.2 ;
- Fedora : 9 et 10 ;
- OpenSUSE : 11.0 et 11.1 ;
- Gentoo Linux : 2008.0 ;
- OpenSolaris 2008.05 et 2008.11.
Du côté des faits marquants, on retiendra de manière partiale et non exhaustive :
- En tout premier lieu, l'explosion des événements liés au libre, qui rencontrent de plus en plus de succès, dont Solutions Linux, les RMLL, Paris Capitale du Libre, le premier Forum Mondial du Libre, et toutes les manifestations locales que vous organisez. L'augmentation du contenu de l'Agenda du Libre (AdL) est là pour en témoigner ;
- La grande bataille au sein de l'ISO pour la (non) approbation du format OOXML issu de Microsoft ;
- La téléphonie mobile qui se libère progressivement : OpenMoko vend le Neo Freerunner, LiMo et LiPS fusionnent et Google libère Android qui est accessible au grand public via le HTC Dream G1, qui semble le premier d'une longue série au vu de la liste des entreprises qui ont rejoint l'Open Handset Alliance ;
- Les ultraportables, petits ordinateurs sous GNU/Linux à faible prix, souvent équipés de clefs 3G et subventionnés par des opérateurs. Ils ont forcé Microsoft à réagir en prolongeant la durée de vie de Windows XP et surtout en mettant plus cruellement en valeur les défauts de Windows Vista ;
- Les premiers projets labellisés par le groupe thématique Logiciel Libre (présidé par Roberto Di Cosmo) du pôle de compétitivité System@TIC ont été financés par le Fond Unique Interministériel ;
- Nokia rachète Symbian et promet d'unifier les interfaces et de libérer le tout (Symbian OS, S60, UIQ et MOAP(S)), de nombreux acteurs rejoignent l'initiative ;
- Wikipedia lance un appel aux dons à hauteur de six millions de dollars, les contributeurs (vous sans doute) atteignent les objectifs, ceci devrait permettre de faire fonctionner les infrastructures de l'encyclopédie libre sur l'exercice 2008-2009 ;
- L'opération « Give One, Get One », qui consiste à vendre deux OLPC (XO) dont un est envoyé à un enfant d'un pays en voie de développement, est relancée, cette fois-ci pas seulement aux États-Unis d'Amérique, mais étendu à l'Europe avec Amazon à la logistique ;
- L'April qui prend de l'importance en tant qu'« advocacy », augmente son indépendance et s'arrange de plus en plus pour être au cœur du débat et de la promotion du libre, notamment auprès des politiques par exemple, avec l'initiative Candidats.fr, le paquet Telecom, Hadopi, etc.
Sortie de la version initiale de Foswiki - fork de TWiki
La version 1.0 de Foswiki a été rendue publique le 9 Janvier 2009. Foswiki (Free and Open Source Wiki) est une plateforme wiki essentiellement destinée au travail collaboratif, à la conduite de projets ou à la gestion de bases de connaissances.
Fin octobre 2008, les contributeurs clés et actifs de TWiki ont créé le projet Foswiki afin de poursuivre les buts premiers de la communauté. Les causes du fork sont détaillées sur une page en lien ci-après. En résumé, TWiki est né il y a dix ans lorsque Peter Thoeny a décidé de procéder à un fork de JosWiki. Depuis, TWiki s'est imposé comme un puissant moteur de wikis structurés, principalement grâce à une communauté nombreuse et active... jusqu'à ce que la société TWiki.net, fondée mi 2007 par Peter Thoeny, ne manifeste, courant 2008, sa volonté de mainmise sur le développement du logiciel et l'usage de la marque TWiki.
En novembre et décembre, l'équipe de Foswiki a travaillé dur en révisant le logiciel pour en améliorer la stabilité, les performances, la robustesse et la maintenance ; et au final livrer cette version initiale.
Fin octobre 2008, les contributeurs clés et actifs de TWiki ont créé le projet Foswiki afin de poursuivre les buts premiers de la communauté. Les causes du fork sont détaillées sur une page en lien ci-après. En résumé, TWiki est né il y a dix ans lorsque Peter Thoeny a décidé de procéder à un fork de JosWiki. Depuis, TWiki s'est imposé comme un puissant moteur de wikis structurés, principalement grâce à une communauté nombreuse et active... jusqu'à ce que la société TWiki.net, fondée mi 2007 par Peter Thoeny, ne manifeste, courant 2008, sa volonté de mainmise sur le développement du logiciel et l'usage de la marque TWiki.
En novembre et décembre, l'équipe de Foswiki a travaillé dur en révisant le logiciel pour en améliorer la stabilité, les performances, la robustesse et la maintenance ; et au final livrer cette version initiale.
Sortie d'OpenVAS 2.0.0 (fork de Nessus)
La version 2 d'OpenVAS, le principal fork de Nessus, vient de sortir un peu plus d’un an après la première version stable.
À mon sens le changement de version ne se justifiait pas, aucune fonctionnalité substantielle n’ayant été ajoutée dans l’intervalle. En effet, OpenVAS utilise encore largement le code originel de Nessus et une partie importante du travail consiste à auditer les sources.
Cette nouvelle version intègre néanmoins pas mal de nouveautés intéressantes :
À mon sens le changement de version ne se justifiait pas, aucune fonctionnalité substantielle n’ayant été ajoutée dans l’intervalle. En effet, OpenVAS utilise encore largement le code originel de Nessus et une partie importante du travail consiste à auditer les sources.
Cette nouvelle version intègre néanmoins pas mal de nouveautés intéressantes :
- Amélioration du client graphique ;
- Support partiel d'OVAL (Open Vulnerability Assessment Language). OVAL est un langage -indépendant du projet OpenVAS malgré les similitudes de consonance- de création de tests de vulnérabilités. Un test développé en OVAL est utilisable par tous les outils supportant ce langage, contrairement par exemple à un plugin NASL (Nessus Attack Scripting Language) qui est “propriétaire” Nessus ;
- Création du protocole OTP (OpenVAS transfert protocol) en remplacement du protocole originel NVT (Nessus transfert protocol). Ces protocoles sont utilisés pour les communications entre les clients et le serveur ;
- Nouveau format d'identifiants pour les tests de vulnérabilités (OID) ;
- Support des architectures 64 bits ;
- Sans compter pas mal de corrections de bogues.
Nouvelles rencontres forges logicielles à Paris
Dans la lignée des rencontres précédentes, la communauté des « forgerons francophones » organise une rencontre physique pendant 2 jours, à « La Cantine » (Paris) les 21 et 22 janvier.
L'objectif sera de faire le point entre différents acteurs du domaine des « forges de développement logiciel », autour de thèmes comme :
Les développeurs des diverses forges dont on a parlé ici récemment (Redmine, Indefero, CodingTeam, etc.) sont les bienvenus, notamment pour rencontrer des acteurs plus anciens (GForge, Codendi, LibreSource, etc.).
L'objectif sera de faire le point entre différents acteurs du domaine des « forges de développement logiciel », autour de thèmes comme :
- L'intégration avec les outils d'ALM (Application Lifecycle Management), le cycle de vie des logiciels et le poste client ;
- L'interopérabilité sémantique ;
- La sécurité, la confidentialité, la gestion des identités ;
- etc.
Les développeurs des diverses forges dont on a parlé ici récemment (Redmine, Indefero, CodingTeam, etc.) sont les bienvenus, notamment pour rencontrer des acteurs plus anciens (GForge, Codendi, LibreSource, etc.).
Publication d'un micrologiciel libre pour les cartes Broadcom 4306 et 4318
Francesco Gringoli, de l'université de Brescia à annoncé le 9 janvier dernier la publication d'un micrologiciel libre (GPLv2) pour les cartes Wi-Fi basés sur les chipsets Broadcom 4306 et 4318.
Il s'agit là des instructions chargées sur la carte Wi-Fi au démarrage, et pas d'un pilote pour le noyau. Le noyau Linux possède déjà des pilotes (b43 et b43legacy) pour faire fonctionner ces cartes Wi-Fi, mais il nécessitait jusque là de se procurer un micrologiciel non-libre. Le nouveau micrologiciel libre est pleinement compatible avec les pilotes inclus dans le noyau Linux et ne nécessite donc aucune modification du système pour être utilisé.
Il s'agit là des instructions chargées sur la carte Wi-Fi au démarrage, et pas d'un pilote pour le noyau. Le noyau Linux possède déjà des pilotes (b43 et b43legacy) pour faire fonctionner ces cartes Wi-Fi, mais il nécessitait jusque là de se procurer un micrologiciel non-libre. Le nouveau micrologiciel libre est pleinement compatible avec les pilotes inclus dans le noyau Linux et ne nécessite donc aucune modification du système pour être utilisé.