- Se tromper d'ennemi ;
- Ennuyer le monde avec des histoires de logiciels ;
- Se contenter d'imiter d'autres systèmes d'exploitation ;
- Se méfier des nouveaux venus ;
- Accorder aux développeurs un statut privilégié ;
- Passer son temps à cracher sur Microsoft ;
- Prendre comme modèle de croissance le mode de développement des entreprises commerciales ;
- Placer les parts de marché en tête des priorités ;
- Se contenter d'un système d'exploitation qui ne soit pas complètement libre.
Et de conclure ainsi : « Le message que je veux vraiment faire passer, c'est que le libre a tellement gagné en importance, et si vite, qu'il n'a pas eu le temps de se demander si les comportements des débuts étaient encore pertinents ou si les nouvelles approches s'accordaient avec ses valeurs essentielles. Avant de croître davantage, la communauté doit se pencher sur ses modes de fonctionnement et les évaluer. Si elle ne le fait pas, elle risque, sinon de s'effondrer sous le poids des contradictions, du moins de se créer sans nécessité de lourds handicaps. »
NdM : il est intéressant de comparer cette chronique avec l'interview de Jeroen van Meeuwen - Fedora Project Vice President Fedora EMEA publiée récemment.