Le 24 juin 2010 est sortie la première version d'ownCloud, un projet de la grande famille KDE visant à offrir aux utilisateurs la possibilité de stocker leurs données chez eux, avec les avantages du stockage sur serveur distant (accessible aussi bien depuis un ordinateur que depuis un PDA, chez soi ou depuis l'extérieur), mais avec tout le contrôle et le respect de la vie privée nécessaires.
Cette version est la première version stable et apporte les fonctionnalités de base du projet.
ownCloud permet de stocker sur un serveur local ou distant des fichiers, puis d'y accéder depuis un point de montage WebDAV ou directement depuis l'interface web. Les transferts sont sécurisés au moyen de SSL si le serveur accueillant ownCloud (qui n'est qu'une simple application PHP) le prend en charge. Les futures versions permettront de stocker encore plus de choses (métadonnées Nepomuk, courriels et contacts Akonadi ainsi que les paramètres de configuration de KDE).
ITWS v1.0 pour réaliser vos sites web et plus...
Itaapy vient de sortir sa première version importante de itws : un logiciel permettant de réaliser simplement un site web ou un extranet.
Itws est le fruit des projets clients réalisés par Itaapy aussi bien pour des sites vitrines que des sites marchands, des sites dédiés à des projets particuliers ou des sites avec des fonctionnalités spécifiques.
L'idée est d'avoir une prise en main facile avec les fonctionnalités permettant de faire un site vivant : flux RSS, boîtes latérales, nuage de tags, actualité, bannières, sections composites, etc... le tout avec un référencement naturel fort.
Itws est basé sur iKaaro, un Système de gestion de contenu complet avec gestion de fichiers, recherche plein texte (fichiers binaires compris), agenda, gestion des pages multilingues, tracker, etc...
Les principales caractéristiques techniques du CMS sont :
Itws est le fruit des projets clients réalisés par Itaapy aussi bien pour des sites vitrines que des sites marchands, des sites dédiés à des projets particuliers ou des sites avec des fonctionnalités spécifiques.
L'idée est d'avoir une prise en main facile avec les fonctionnalités permettant de faire un site vivant : flux RSS, boîtes latérales, nuage de tags, actualité, bannières, sections composites, etc... le tout avec un référencement naturel fort.
Itws est basé sur iKaaro, un Système de gestion de contenu complet avec gestion de fichiers, recherche plein texte (fichiers binaires compris), agenda, gestion des pages multilingues, tracker, etc...
Les principales caractéristiques techniques du CMS sont :
Sortie de MailNG 0.8
Après quelques mois de développement, la nouvelle version de MailNG (outil prévu pour faciliter la gestion et l'utilisation d'une plate-forme d'hébergement de courriel) est disponible avec son lot de nouvelles fonctionnalités.
Au programme :
Cet outil est toujours écrit en Python, sous licence MIT, utilise le framework Django et intègre un peu de Javascript "évolué" grâce au framework Mootools.
Au programme :
- Un composant webmail, simple pour le moment ;
- Une gestion de préférences par utilisateur ;
- Une gestion des paramètres intégrée dans le composant d'administration ;
- Une nouvelle organisation graphique avec un style revisité ;
- L'utilisation de south pour le support des migrations du schéma SQL ;
- Une amélioration du composant de gestion de quarantaine amavis ;
- Beaucoup de modifications au niveau du code.
Cet outil est toujours écrit en Python, sous licence MIT, utilise le framework Django et intègre un peu de Javascript "évolué" grâce au framework Mootools.
UFO:AI 2.3 is out
Si vous avez passé une partie de votre jeunesse à traquer l'alien dans la série des X-COM, vous serez heureux d'apprendre qu'il existe un jeu libre reprenant le concept : UFO:Alien Invasion.
Bien au delà du jeu original, UFO:AI a su reprendre les bonnes idées de son aîné, et l'améliorer considérablement :
La version précédente estampillé 2.2.1 avait comme principal problème de ne pas finir (scénario incomplet), le ChangeLog de la version 2.3 me fait dire que ce n'est pas encore gagné. Néanmoins, c'est un très bon jeu à essayer !
Bien au delà du jeu original, UFO:AI a su reprendre les bonnes idées de son aîné, et l'améliorer considérablement :
- Licences GPLv2 et Creative Commons Attribution-ShareAlike (by-sa) ;
- Utilisation d'un moteur 3D (le moteur de Quake 2 lourdement modifié) ;
- Scénario revu et corrigé en perpétuelle évolution ;
- Possibilité de jouer à plusieurs en réseau ;
- Et des petits trucs comme l'impossibilité de sauvegarder pendant une bataille (c'est voulu, c'est nettement plus stressant quand on ne veut pas perdre son meilleur soldat) ;
- Et plein de choses encore...
La version précédente estampillé 2.2.1 avait comme principal problème de ne pas finir (scénario incomplet), le ChangeLog de la version 2.3 me fait dire que ce n'est pas encore gagné. Néanmoins, c'est un très bon jeu à essayer !
Firefox 3.6.4 intègre Electrolysis
La nouvelle version 3.6.4 du navigateur Firefox vient d'être publiée. Bien que cela soit une version mineure, elle incorpore la fonctionnalité très attendue des utilisateurs : la séparation en processus des greffons.
Firefox 3.6.4 fournit ainsi une navigation sans interruption pour les utilisateurs Windows et Linux après un plantage des greffons Adobe Flash, Apple Quicktime ou Microsoft Silverlight. Si un greffon cesse brutalement de fonctionner, cela n'affectera pas les autres onglets et fenêtres de Firefox. Vous aurez alors la possibilité d'actualiser la page pour redémarrer le greffon et ré-essayer (crash protection). Rappelons que Chrome, le navigateur de Google, utilise déjà ce système.
La séparation en différents processus de l'interface utilisateur du navigateur, l'affichage du contenu web et l'exécution des greffons repose sur la plate-forme Electrolysis, un sous-projet de la fondation Mozilla. Electrolysis devrait profiter également à Thunderbird, le client de messagerie électronique de Mozilla.
En outre cette version corrige de nombreuses anomalies ou problèmes de stabilité et quelques problèmes de sécurité.
Cette mouture du logiciel symbolise aussi la nouvelle politique de développement de la fondation Mozilla dévoilée en début d'année et qui consiste à intégrer de nouvelles fonctions à des mises à jour dites « mineures ».
NdM : la dépêche a été modifiée. Elle indiquait que chaque onglet utilisait un processus séparé, ce qui n'est pas encore le cas. Pour le moment, seuls les greffons tournent dans un processus séparé. Il faudra attendre la prochaine version de Firefox pour la mise en application complète d'Electrolysis.
Firefox 3.6.4 fournit ainsi une navigation sans interruption pour les utilisateurs Windows et Linux après un plantage des greffons Adobe Flash, Apple Quicktime ou Microsoft Silverlight. Si un greffon cesse brutalement de fonctionner, cela n'affectera pas les autres onglets et fenêtres de Firefox. Vous aurez alors la possibilité d'actualiser la page pour redémarrer le greffon et ré-essayer (crash protection). Rappelons que Chrome, le navigateur de Google, utilise déjà ce système.
La séparation en différents processus de l'interface utilisateur du navigateur, l'affichage du contenu web et l'exécution des greffons repose sur la plate-forme Electrolysis, un sous-projet de la fondation Mozilla. Electrolysis devrait profiter également à Thunderbird, le client de messagerie électronique de Mozilla.
En outre cette version corrige de nombreuses anomalies ou problèmes de stabilité et quelques problèmes de sécurité.
Cette mouture du logiciel symbolise aussi la nouvelle politique de développement de la fondation Mozilla dévoilée en début d'année et qui consiste à intégrer de nouvelles fonctions à des mises à jour dites « mineures ».
NdM : la dépêche a été modifiée. Elle indiquait que chaque onglet utilisait un processus séparé, ce qui n'est pas encore le cas. Pour le moment, seuls les greffons tournent dans un processus séparé. Il faudra attendre la prochaine version de Firefox pour la mise en application complète d'Electrolysis.
Bonita : Une solution open source de gestion de processus métier simple et puissante
Bonita est une solution Open Source (GPL) dédiée à l'automatisation de processus métier. Le projet de Bonita Software (BonitaSoft) a été co-fondé par Miguel Valdés Faura, un ancien ingénieur en informatique de l'Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique (INRIA) afin de proposer une alternative Open Source aux solutions existantes commerciales dans le domaine BPM (Business Process Managment).
Très rapidement remarqué, Bonita s'est vu décerner un prix "Open Innovation Awards" en 2009 (voir la dépêche linuxfr d'Open World Forum parue cette semaine) et rejoint le consortium OW2 où il est l'un des logiciels les plus téléchargés.
Cette solution logicielle s'articule autour de trois composants :
Très rapidement remarqué, Bonita s'est vu décerner un prix "Open Innovation Awards" en 2009 (voir la dépêche linuxfr d'Open World Forum parue cette semaine) et rejoint le consortium OW2 où il est l'un des logiciels les plus téléchargés.
Cette solution logicielle s'articule autour de trois composants :
- Un studio de modélisation de processus "Bonita Studio", qui tente de relever le défi du standard Business Process Management Notation (BPMN) avec une solution graphique "simple et intuitive", reprenant les concepts d'un tableau blanc.
Cet éditeur de processus s'accompagne également de nombreux connecteurs vers des bases de données (PostgreSQL, MySQL, Sybase...), des annuaires LDAP, des services web (SugarCRM, Twitter, Facebook, Google...) ainsi que vers d'autres solutions logicielles (Jboss Drools, Microsoft SharePoint, Microsoft Exchange, Alfresco...).
- Un moteur d'exécution des processus. Celui-ci est assez flexible pour s'adapter à diverses architectures de systèmes d'information et suffisamment extensible pour intégrer de nouveaux services ou standards qui peuvent émerger dans le BPM.
- Une interface utilisateur de contrôle permettant de lancer l'exécution de processus et de vérifier sous forme de boîte aux lettres de réception le résultat des processus.
lxBDPlayer, un lecteur libre de disques Blu-Ray sous Linux
Alors que VLC vient tout juste de sortir en version 1.1, sachez qu'il existe sous Linux un lecteur libre (GPLv3) dédié pour la lecture des disques optiques au format blu-ray : lxBDPlayer. Comme d'habitude, la communauté arrive avec brio à compenser les manques des industriels sous Linux. Dans ce cas, il s'agit d'élèves ingénieurs de l'ESIEA.
Développé en Java et basé sur dumpHD et mplayer pour la lecture, il permet de lire relativement simplement les disques Blu-ray. Cependant, il ne prend pas en charge les disques du commerce ayant une protection anticopie (AACS/BD+). Pour pouvoir les lire, il est nécessaire d'utiliser le mécanisme de greffon du lecteur pour installer makemkv afin de contourner la nouvelle protection MKB. Rappelons qu'en France, la loi DADVSI précise que « les mesures techniques ne doivent pas avoir pour effet d'empêcher la mise en œuvre effective de l'interopérabilité ».
Actuellement en version 0.2.1, l'équipe fournit par défaut un binaire Java, un tarball des sources et des fichiers .deb pour Ubuntu, mais vous trouverez sans souci sur le web un tas de tutoriels pour installer facilement lxBDPlayer d'une part et les greffons d'accès au contenu chiffré d'autre part.
Développé en Java et basé sur dumpHD et mplayer pour la lecture, il permet de lire relativement simplement les disques Blu-ray. Cependant, il ne prend pas en charge les disques du commerce ayant une protection anticopie (AACS/BD+). Pour pouvoir les lire, il est nécessaire d'utiliser le mécanisme de greffon du lecteur pour installer makemkv afin de contourner la nouvelle protection MKB. Rappelons qu'en France, la loi DADVSI précise que « les mesures techniques ne doivent pas avoir pour effet d'empêcher la mise en œuvre effective de l'interopérabilité ».
Actuellement en version 0.2.1, l'équipe fournit par défaut un binaire Java, un tarball des sources et des fichiers .deb pour Ubuntu, mais vous trouverez sans souci sur le web un tas de tutoriels pour installer facilement lxBDPlayer d'une part et les greffons d'accès au contenu chiffré d'autre part.
Nouvelles des logiciels de navigation web
Test Pilot 1.0 bêta
Test Pilot est une campagne des Mozilla Labs pour collecter des remontées d'informations de manière structurée. Elle fonctionne par le volontariat grâce à l'utilisation d'une extension Firefox. La version Test Pilot 1.0 beta a été récemment publiée.
Une fois l'extension installée, l'utilisateur peut prendre part aux différentes études proposées, inspecter les données collectées, et choisir de les envoyer. Si une nouvelle fonctionnalité est proposée, il est demandé la permission de l'installer. Les résultats de ces études sont - après anonymisation - publiées sous licences libres, et c'est relativement intéressant : l'utilisation des onglets, le stockage des mots de passes, les entrées de menu les plus utilisées...
Jetpack SDK 0.4
Jetpack, également issu des Mozilla Labs, a pour but de faciliter la création d'extensions, par l'utilisation des technologies web standards ouverts. Google Chrome et Apple Safari ont également proposé leur système d'extension plus récemment, également basé sur les standards ouverts du web.
Le SDK (Software Development Kit) de Jetpack est disponible en version 0.4, et nécessite Python 2.5 ou plus. Il devrait faciliter le développement d'extensions Jetpack.
Firefox for Maemo 1.1 RC 1
Bien que Maemo soit abandonné au profit de MeeGo, Mozilla continue le développement de Firefox pour Maemo : la version 1.1 RC 1 est disponible. Elle apporte l'auto-complétion dans l'assistant de formulaire, une refonte de la page d'accueil, la mise à jour automatique des extensions, un meilleur système de tapping (clic du doigt), le mode portrait sur N900, un menu contextuel, une mise à jour du thème de contenu web, un menu "site" amélioré, l'utilisation des boutons de volumes pour zoomer, la capacité de sauver la page au format PDF, et un rapporteur de crash.
WebSocket Protocol Updated
WebSocket, le protocole et API du futur, mieux que HTTP couplé à AJAX, évolue rapidement car en cours de standardisation. Google Chrome suit en effet de près les changements dans les spécifications. Ainsi, les développeurs peuvent apporter de vrais commentaires, basés sur des expérimentations. Il faut toutefois bien garder à l'esprit que les changements peuvent induire des cassures et autres incompatibilités.
Google Chrome Frame
Google Chrome Frame est disponible en version Bêta, depuis le 8 juin 2010. Google Chrome Frame est un greffon gratuit pour Internet Explorer (Internet Explorer 6, 7 and 8 sous Windows 7 / Vista / XP SP2). Des applications comme Google Wave, utilisent déjà Google Chrome Frame pour vous permettre d'utiliser certaines fonctionnalités dans de meilleures conditions.
Plutôt que d'ajouter de clinquantes nouvelles fonctionnalités, l'équipe de développement s'est "contentée" de corriger plus de 200 erreurs afin de rendre l'intégration à Internet Explorer transparente, tout en "améliorant la sécurité, la stabilité et la performance". Ainsi, Google Chrome Frame gère maintenant la fonctionnalité de "navigation privée", le "nettoyage du cache" et le blocage de cookie. De même, toutes les améliorations présentes dans Google Chrome 5.0 sont dans Google Chrome Frame. On pense évidemment HTML5 avec l'audio et la vidéo, canvas, la géolocalisation, les ("workers") et les bases de données.
Test Pilot est une campagne des Mozilla Labs pour collecter des remontées d'informations de manière structurée. Elle fonctionne par le volontariat grâce à l'utilisation d'une extension Firefox. La version Test Pilot 1.0 beta a été récemment publiée.
Une fois l'extension installée, l'utilisateur peut prendre part aux différentes études proposées, inspecter les données collectées, et choisir de les envoyer. Si une nouvelle fonctionnalité est proposée, il est demandé la permission de l'installer. Les résultats de ces études sont - après anonymisation - publiées sous licences libres, et c'est relativement intéressant : l'utilisation des onglets, le stockage des mots de passes, les entrées de menu les plus utilisées...
Jetpack SDK 0.4
Jetpack, également issu des Mozilla Labs, a pour but de faciliter la création d'extensions, par l'utilisation des technologies web standards ouverts. Google Chrome et Apple Safari ont également proposé leur système d'extension plus récemment, également basé sur les standards ouverts du web.
Le SDK (Software Development Kit) de Jetpack est disponible en version 0.4, et nécessite Python 2.5 ou plus. Il devrait faciliter le développement d'extensions Jetpack.
Firefox for Maemo 1.1 RC 1
Bien que Maemo soit abandonné au profit de MeeGo, Mozilla continue le développement de Firefox pour Maemo : la version 1.1 RC 1 est disponible. Elle apporte l'auto-complétion dans l'assistant de formulaire, une refonte de la page d'accueil, la mise à jour automatique des extensions, un meilleur système de tapping (clic du doigt), le mode portrait sur N900, un menu contextuel, une mise à jour du thème de contenu web, un menu "site" amélioré, l'utilisation des boutons de volumes pour zoomer, la capacité de sauver la page au format PDF, et un rapporteur de crash.
WebSocket Protocol Updated
WebSocket, le protocole et API du futur, mieux que HTTP couplé à AJAX, évolue rapidement car en cours de standardisation. Google Chrome suit en effet de près les changements dans les spécifications. Ainsi, les développeurs peuvent apporter de vrais commentaires, basés sur des expérimentations. Il faut toutefois bien garder à l'esprit que les changements peuvent induire des cassures et autres incompatibilités.
Google Chrome Frame
Google Chrome Frame est disponible en version Bêta, depuis le 8 juin 2010. Google Chrome Frame est un greffon gratuit pour Internet Explorer (Internet Explorer 6, 7 and 8 sous Windows 7 / Vista / XP SP2). Des applications comme Google Wave, utilisent déjà Google Chrome Frame pour vous permettre d'utiliser certaines fonctionnalités dans de meilleures conditions.
Plutôt que d'ajouter de clinquantes nouvelles fonctionnalités, l'équipe de développement s'est "contentée" de corriger plus de 200 erreurs afin de rendre l'intégration à Internet Explorer transparente, tout en "améliorant la sécurité, la stabilité et la performance". Ainsi, Google Chrome Frame gère maintenant la fonctionnalité de "navigation privée", le "nettoyage du cache" et le blocage de cookie. De même, toutes les améliorations présentes dans Google Chrome 5.0 sont dans Google Chrome Frame. On pense évidemment HTML5 avec l'audio et la vidéo, canvas, la géolocalisation, les ("workers") et les bases de données.
Sortie du jeu libre Newton Adventure 1.0
Newton Adventure est un jeu de plate-forme où le personnage principal n'est pas très rapide et ne saute pas très haut. Pour compenser sa faible forme physique, il possède un pouvoir particulier : il peut modifier la gravité et ainsi atteindre des plates-formes éloignées, faire tomber ses ennemis ou déplacer des objets. Sortie en version de démonstration il y a quelques mois, Newton Adventure est désormais un jeu complet.
Le jeu
Cette version 1.0 comprend un certain nombre de nouveautés. Newton, le héros du jeu, devra être prudent pour parcourir les six niveaux. Il lui faudra éviter des pièges cruels tels que des haches ou des canons et repousser les attaques de chauve-souris ou de zombies. Il se pourrait bien aussi que son voyage se termine par un affrontement avec un pharaon en colère.
Le développement
Newton Adventure est toujours écrit en Java avec les bibliothèques lwjgl pour l'affichage et phys2d pour la physique. L'éditeur de niveau (tiled) est désormais fourni, car l'auteur de tiled a décidé de passer son logiciel de Java à C++ rendant ainsi mon plugin incompatible avec la nouvelle version. Les sources de Newton Adventure sont sous licence BSD tandis que les graphismes et les données du niveau relèvent de la Creative Commons BY-SA 3.0 ou de simple autorisation d'utilisation de leur auteur.
Le futur
Si le jeu fonctionne bien, je vais essayer de le diffuser un peu plus largement sur internet et essayer de recruter un graphiste afin de donner au jeu une véritable identité.
Le jeu
Cette version 1.0 comprend un certain nombre de nouveautés. Newton, le héros du jeu, devra être prudent pour parcourir les six niveaux. Il lui faudra éviter des pièges cruels tels que des haches ou des canons et repousser les attaques de chauve-souris ou de zombies. Il se pourrait bien aussi que son voyage se termine par un affrontement avec un pharaon en colère.
Le développement
Newton Adventure est toujours écrit en Java avec les bibliothèques lwjgl pour l'affichage et phys2d pour la physique. L'éditeur de niveau (tiled) est désormais fourni, car l'auteur de tiled a décidé de passer son logiciel de Java à C++ rendant ainsi mon plugin incompatible avec la nouvelle version. Les sources de Newton Adventure sont sous licence BSD tandis que les graphismes et les données du niveau relèvent de la Creative Commons BY-SA 3.0 ou de simple autorisation d'utilisation de leur auteur.
Le futur
Si le jeu fonctionne bien, je vais essayer de le diffuser un peu plus largement sur internet et essayer de recruter un graphiste afin de donner au jeu une véritable identité.
Nouvelle version majeure de VLC media player : 1.1.0 « The luggage »
Le projet VideoLAN vient de sortir une nouvelle version 1.1.0 de son logiciel phare : VLC media player, nom de code « The luggage » en référence à la célèbre série de Terry Pratchett, « Le Disque Monde ». C'est un lecteur multimédia jouissant d'une très grande popularité car il est multi-plates-formes, libre (licence GPL) et accepte nativement en entrée/sortie et en diffusion (unicast ou multicast en IPv4 ou IPv6) un très grand nombre de formats vidéos, audios et sous-titres.
Quoi de neuf ?
Cette version est considérée comme une évolution majeure par l'équipe. Elle est le fruit d'un gros travail de réécriture du cœur du logiciel (la sortie vidéo). Ceci devrait faciliter les évolutions futures et améliorer la qualité des sous-titres. On notera aussi une grande cure d'amaigrissement avec un grand nettoyage dans le code (suppression de dizaines de modules obsolètes, non maintenus ou encore liés à des interfaces obsolètes, etc.), une réduction du nombre de threads et de la consommation mémoire. Un autre point notable est l'utilisation du GPU (sous Linux via VAAPI, et sous Windows Vista et 7 via DxVA 2.0) pour le décodage des vidéos en H.264. Tout le monde ne sera pas logé à la même enseigne, mais globalement, cela devrait améliorer significativement les performances de VLC pour le décodage de ce format HD qui monopolisait auparavant beaucoup de ressources mémoire et CPU.
Et du côté des formats pris en charge ?
Chaque nouvelle version apporte aussi son lot de nouveaux formats, codecs, protocoles supportés, et celle-ci ne fait pas exception. En tête de gondole, on trouvera le récent VP8 / WebM et les sous-titres PGS du Blu-Ray et HD-DVB, mais aussi l'amélioration des sous-titres plus classiques (srt et ssa) et les Atrac1, l'AMR-NB, Windows Media Speech (Voice), MPEG-4 ALS, les playlists au format .wpl et .zpl, l'accès en SFTP, etc. Consultez le changelog complet pour tous les détails.
Extensions de VLC
VLC media player 1.1 est livré désormais avec sa propre plate-forme d'extensions (comme Firefox, OOo, etc.) basée sur le framework Lua. Il sera donc possible de scripter facilement VLC en Lua pour, par exemple, accéder à des informations contextuelles (IMDb, Wikipédia, paroles, sous-titres etc.) sur le média joué directement depuis le lecteur ou encore contrôler VLC, récupérer des contenus sur des plates-formes type Jamendo, etc. Un script IMDb est fourni par défaut et la plate-forme est encore en rodage, mais cela augure plein de bonnes choses pour la suite.
NdM : merci à ivoire pour avoir également proposé une dépêche sur le sujet.
Quoi de neuf ?
Cette version est considérée comme une évolution majeure par l'équipe. Elle est le fruit d'un gros travail de réécriture du cœur du logiciel (la sortie vidéo). Ceci devrait faciliter les évolutions futures et améliorer la qualité des sous-titres. On notera aussi une grande cure d'amaigrissement avec un grand nettoyage dans le code (suppression de dizaines de modules obsolètes, non maintenus ou encore liés à des interfaces obsolètes, etc.), une réduction du nombre de threads et de la consommation mémoire. Un autre point notable est l'utilisation du GPU (sous Linux via VAAPI, et sous Windows Vista et 7 via DxVA 2.0) pour le décodage des vidéos en H.264. Tout le monde ne sera pas logé à la même enseigne, mais globalement, cela devrait améliorer significativement les performances de VLC pour le décodage de ce format HD qui monopolisait auparavant beaucoup de ressources mémoire et CPU.
Et du côté des formats pris en charge ?
Chaque nouvelle version apporte aussi son lot de nouveaux formats, codecs, protocoles supportés, et celle-ci ne fait pas exception. En tête de gondole, on trouvera le récent VP8 / WebM et les sous-titres PGS du Blu-Ray et HD-DVB, mais aussi l'amélioration des sous-titres plus classiques (srt et ssa) et les Atrac1, l'AMR-NB, Windows Media Speech (Voice), MPEG-4 ALS, les playlists au format .wpl et .zpl, l'accès en SFTP, etc. Consultez le changelog complet pour tous les détails.
Extensions de VLC
VLC media player 1.1 est livré désormais avec sa propre plate-forme d'extensions (comme Firefox, OOo, etc.) basée sur le framework Lua. Il sera donc possible de scripter facilement VLC en Lua pour, par exemple, accéder à des informations contextuelles (IMDb, Wikipédia, paroles, sous-titres etc.) sur le média joué directement depuis le lecteur ou encore contrôler VLC, récupérer des contenus sur des plates-formes type Jamendo, etc. Un script IMDb est fourni par défaut et la plate-forme est encore en rodage, mais cela augure plein de bonnes choses pour la suite.
NdM : merci à ivoire pour avoir également proposé une dépêche sur le sujet.
Sortie de Perroquet 1.1.0
Perroquet est logiciel éducatif dont le but est d'aider à améliorer sa compréhension orale des langues. L'originalité de Perroquet réside dans son utilisation de n'importe quel film accompagné de sous-titres comme support d'exercice. Les exercices prennent alors la forme de texte à trous.
La première version de Perroquet, sortie début janvier, a été l'objet d'une dépêche qui a généré un afflux massif de commentaires, rapports d'erreurs, suggestions et contributeurs. Par conséquent, le développement a été poursuivi avec l'aide de quelques contributeurs (à la base, il s'agit d'un projet personnel mais en parlant un peu trop fort et on se fait piéger bêtement...).
La version 1.1.0 vient donc de sortir. Malgré ce que laisse penser le numéro de version, il s'agit d'une version majeure. Le nombre de lignes de code a doublé et grâce à Matthieu Bizen le code est maintenant beaucoup plus propre et commenté.
Archlinux n'a pas volé sa réputation puisque qu'un paquet pour cette distribution était disponible deux heures après la publication de cette version. Un paquet pour Ubuntu est aussi disponible. Pour ceux des autres distributions, il est possible de lancer Perroquet sans compilation ni installation depuis le tarball.
La première version de Perroquet, sortie début janvier, a été l'objet d'une dépêche qui a généré un afflux massif de commentaires, rapports d'erreurs, suggestions et contributeurs. Par conséquent, le développement a été poursuivi avec l'aide de quelques contributeurs (à la base, il s'agit d'un projet personnel mais en parlant un peu trop fort et on se fait piéger bêtement...).
La version 1.1.0 vient donc de sortir. Malgré ce que laisse penser le numéro de version, il s'agit d'une version majeure. Le nombre de lignes de code a doublé et grâce à Matthieu Bizen le code est maintenant beaucoup plus propre et commenté.
Archlinux n'a pas volé sa réputation puisque qu'un paquet pour cette distribution était disponible deux heures après la publication de cette version. Un paquet pour Ubuntu est aussi disponible. Pour ceux des autres distributions, il est possible de lancer Perroquet sans compilation ni installation depuis le tarball.
RabbitMQ 1.8.0
RabbitMQ est une solution de messagerie d'entreprise complète et fiable, qui implémente le standard AMQP (Advanced Message Queuing Protocol). Elle est écrite en Erlang, publiée sous licence MPL et en concurrence avec Apache Qpid et ØMQ.
Le projet RabbitMQ comporte plusieurs composants :
La version 1.8.0, sortie récemment, est la première depuis le rachat de Rabbit Technologies Ltd. par SpringSource, une filiale de VMWare. Elle apporte de nouvelles API pour étendre le fonctionnement de RabbitMQ par des greffons, ainsi que diverses optimisations.
Le projet RabbitMQ comporte plusieurs composants :
- Le serveur, pièce maîtresse, en charge du routage des messages, des files d'attentes, de la gestion des droits, etc. ;
- Des passerelles pour les protocoles HTTP, XMPP et STOMP ;
- Des bibliothèques client AMQP pour Java et .Net (il existe de nombreuses bibliothèques pour les autres langages développées ailleurs) ;
- Des greffons comme Shovel (pour déplacer un message d'une instance de RabbitMQ vers une autre) ou rabbitmq-bql (un langage qui ressemble à du SQL pour interroger et configurer une instance de RabbitMQ).
La version 1.8.0, sortie récemment, est la première depuis le rachat de Rabbit Technologies Ltd. par SpringSource, une filiale de VMWare. Elle apporte de nouvelles API pour étendre le fonctionnement de RabbitMQ par des greffons, ainsi que diverses optimisations.
Les pouvoirs magiques d'Unicorn 1.0.0
Unicorn est un serveur applicatif HTTP en Ruby comparable à Mongrel ou à Thin, sous licence GPLv2. Il est utilisé notamment par Twitter et Github et vient d'atteindre la version 1.0.
Unicorn est compatible avec Rack, une interface entre les serveurs applicatifs et les frameworks. Il peut ainsi être utilisé pour servir des applications Ruby, dont celles écrites en Ruby on Rails. Il tourne avec Ruby 1.8, Ruby 1.9 et bientôt Rubinius. Rappelons que Rubinius est une implémentation alternative de Ruby dont la version 1.0 est sortie récemment.
Unicorn s'appuie au maximum sur les noyaux Unix pour éviter de réinventer la roue. Par exemple, la répartition des requêtes entre les différents processus se fait grâce à une socket partagée. Il est également possible de mettre à jour Unicorn, l'application ou l'interpréteur Ruby sans perdre la moindre connexion.
De même, Unicorn est optimisé pour servir des clients rapides. Il est donc très souvent utilisé derrière un reverse-proxy, qui pourra bufferiser les requêtes des clients lents.
A l'inverse, utiliser Unicorn pour des connexions longues comme du Comet (Comet désigne un ensemble de techniques où un serveur maintient des connexions HTTP ouvertes pour pouvoir pousser des contenus vers les clients) ou des websockets serait très inefficace, je vous conseille pour cela de regarder Rainbows : c'est un projet inspiré d'Unicorn qui vise justement à répondre à cette problématique particulère.
Unicorn est compatible avec Rack, une interface entre les serveurs applicatifs et les frameworks. Il peut ainsi être utilisé pour servir des applications Ruby, dont celles écrites en Ruby on Rails. Il tourne avec Ruby 1.8, Ruby 1.9 et bientôt Rubinius. Rappelons que Rubinius est une implémentation alternative de Ruby dont la version 1.0 est sortie récemment.
Unicorn s'appuie au maximum sur les noyaux Unix pour éviter de réinventer la roue. Par exemple, la répartition des requêtes entre les différents processus se fait grâce à une socket partagée. Il est également possible de mettre à jour Unicorn, l'application ou l'interpréteur Ruby sans perdre la moindre connexion.
De même, Unicorn est optimisé pour servir des clients rapides. Il est donc très souvent utilisé derrière un reverse-proxy, qui pourra bufferiser les requêtes des clients lents.
A l'inverse, utiliser Unicorn pour des connexions longues comme du Comet (Comet désigne un ensemble de techniques où un serveur maintient des connexions HTTP ouvertes pour pouvoir pousser des contenus vers les clients) ou des websockets serait très inefficace, je vous conseille pour cela de regarder Rainbows : c'est un projet inspiré d'Unicorn qui vise justement à répondre à cette problématique particulère.
WordPress 3.0 "Thelonious”
WordPress est un moteur de blog, écrit en PHP et publié sous licence GPLv2. Matt Mullenweg a annoncé la sortie immédiate de WordPress 3.0 au nom de code "Thelonious". Citons quelques chiffres : WordPress existe depuis 2003, la version 2.0 a été téléchargée plus de 10 millions de fois, le développement de la version 3.0 a pris six mois, 218 contributeurs ont été impliqués, 1217 améliorations apportées et bogues corrigés, et il s'agit de la 13ème version majeure.
Le changement majeur est la fusion de WordPress vanilla et MU (Multi-User) : ceci permet avec une seule installation de faire autant de blogs que la machine peut en supporter. Autre changement de taille, les nouvelles API pour développeurs de thèmes apportent la possibilité de gérer les fonds, entêtes, liens courts, menus, types de publications, et taxinomies. Le nouveau thème par défaut « Twenty Ten » exploite pleinement ces nouveautés. L'interface a été également revue et est plus légère, de l'aide contextuelle a été ajoutée sur tous les écrans, et il est possible de mettre à jour des plugins par lots.
D'autres améliorations ont été apportées sur le tableau de bord, l'édition de posts, le multimédia, les liens, les commentaires, l'apparence, les plugins, les outils, l'installation, le multi-site… Sont remis à plus tard la refonte des rôles et le téléversement de médias. Les développeurs principaux souhaitent désormais se concentrer sur l'écosystème, tout ce qui touche de près ou de loin à WordPress : showcase, Codex, forums, profils, API de mise à jour et de compatibilité, annuaires de thèmes et de plugins, mailing lists, wordcamp.org, etc.
Le changement majeur est la fusion de WordPress vanilla et MU (Multi-User) : ceci permet avec une seule installation de faire autant de blogs que la machine peut en supporter. Autre changement de taille, les nouvelles API pour développeurs de thèmes apportent la possibilité de gérer les fonds, entêtes, liens courts, menus, types de publications, et taxinomies. Le nouveau thème par défaut « Twenty Ten » exploite pleinement ces nouveautés. L'interface a été également revue et est plus légère, de l'aide contextuelle a été ajoutée sur tous les écrans, et il est possible de mettre à jour des plugins par lots.
D'autres améliorations ont été apportées sur le tableau de bord, l'édition de posts, le multimédia, les liens, les commentaires, l'apparence, les plugins, les outils, l'installation, le multi-site… Sont remis à plus tard la refonte des rôles et le téléversement de médias. Les développeurs principaux souhaitent désormais se concentrer sur l'écosystème, tout ce qui touche de près ou de loin à WordPress : showcase, Codex, forums, profils, API de mise à jour et de compatibilité, annuaires de thèmes et de plugins, mailing lists, wordcamp.org, etc.
Sortie de LyX 1.6.6 et LyX 2.0-α4
LyX est un logiciel permettant la saisie de texte structuré utilisant LaTeX pour faire le rendu et est disponible sur les trois principales plate-formes. L'interface utilisateur, en Qt, permet de se faire une idée de l'aspect de la sortie définitive. Plus commercialement parlant, il s'agit d'avoir la qualité du rendu de LaTeX sans avoir à en connaître le langage (toutefois la connaissance de la syntaxe ainsi que les mécanismes de placement des flottants est un plus). L'autre point fort du logiciel est qu'il est auto-documenté dans de nombreuses langues, un nouvel utilisateur peut donc facilement commencer son premier document.
Dernièrement, LyX a atteint le numéro 1.6.6 suivi d'une première révision pour corriger un bogue bloquant,
Le développement de LyX 2.0 se poursuit, une pré-version alpha4 a été publiée. Bien entendu, elle est réservée aux développeurs et il ne faut pas l'utiliser en production. La feuille de route prévoit une sortie définitive en septembre de cette année.
La suite de la dépêche abordera quelques points de l'utilisation de LyX, les nouveautés de cette version et de la version à venir.
Dernièrement, LyX a atteint le numéro 1.6.6 suivi d'une première révision pour corriger un bogue bloquant,
Le développement de LyX 2.0 se poursuit, une pré-version alpha4 a été publiée. Bien entendu, elle est réservée aux développeurs et il ne faut pas l'utiliser en production. La feuille de route prévoit une sortie définitive en septembre de cette année.
La suite de la dépêche abordera quelques points de l'utilisation de LyX, les nouveautés de cette version et de la version à venir.