Journal Une mise à jour de l'antivirus Crowdstrike bloque des milliers de postes Windows au démarrage

24
19
juil.
2024

Ce matin, une mise à jour d'un pilote noyau Windows de l'antivirus Crowdstrike a causé la panne de milliers de postes Windows et impacté des dizaines (centaines?) d'entreprises à travers le monde. Le contournement/correctif est de supprimer les pilotes "C-00000291*.sys" dans le dossier C:\Windows\System32\drivers\CrowdStrike… mais comment réaliser cette opération à distance si les machines échouent au démarrage de Windows ? Réparer la panne risque de prendre plusieurs jours/semaines pour corriger chaque poste impactés si l'opération ne peut pas être automatisée (…)

Enquête de l’UE sur Microsoft pour abus de position dominante avec Teams

Posté par  (site web personnel) . Édité par Ysabeau 🧶 et palm123. Modéré par Pierre Jarillon. Licence CC By‑SA.
35
27
juin
2024
Justice

La Commission européenne a publié un avis préliminaire selon lequel Microsoft aurait enfreint les règles antitrust de l’UE en liant Teams à ses suites bureautiques, Office 365 et Microsoft 365, avec pour effet de limiter la concurrence sur le marché des outils de communication et de collaboration.

La Commission a constaté que Microsoft est en position dominante sur le marché mondial des suites bureautiques SaaS pour un usage professionnel. Elle s’inquiète du fait que, depuis au moins avril 2019, Microsoft inclut Teams dans ses suites bureautiques en SaaS, restreignant ainsi la concurrence sur le marché des produits de communication et de collaboration. Cette stratégie empêche les concurrents de Teams de rivaliser efficacement, réduisant ainsi l’innovation au détriment des clients dans l’Espace économique européen.

La Commission juge insuffisants les changements apportés par Microsoft à la distribution de Teams après l’ouverture de l’enquête en juillet 2023. Si ces accusations sont confirmées, elles constitueraient une violation de l’article 102 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE), qui interdit l’abus de position dominante. La Commission pourrait alors interdire ces pratiques et imposer une amende pouvant atteindre 10 % du chiffre d’affaires annuel mondial de l’entreprise, ainsi que des remèdes pour rétablir la concurrence.