Je n'ai pas vu non plus de parseur qui échoue toujours dans attoparsec (dans parsec il y en a bien un). Ceci dit, si tu connais le type d'entrées qu'il peut y avoir, ça doit pas être trop dur d'en faire un quelconque qui ne matchera jamais en pratique dans ce cas du genre (string "linuxfr") (pas très propre, c'est sûr).
Ceci dit, à moins que tu aies besoin de grosses performances, parsec est probablement une meilleure idée (plus de fonctions, et de meilleurs messages d'erreur il me semble).
Edit : pas sûr que ça marche mon truc, d'ailleurs, car attoparsec backtraque.
Ce n'est pas comme ça que fonctionne open, je te conseille de lire un tutoriel quelconque dessus (ou juste perldoc -f open). La syntaxe c'est open my $descripteur, '<', $nom_du_fichier_a_ouvrir.
De plus, tu déclares avec my une variable ($file1) que tu as déjà utilisée avant (d'où ton message d'erreur), mais de toutes façons, tu confonds nom de fichier et descripteur de fichier. Tu voulais peut-être écrire plutôt :
Posté par anaseto .
En réponse au message boucle for .
Évalué à 3.
Dernière modification le 03 octobre 2015 à 18:23.
Si ta variable n'est pas initialisée, c'est que l'attribut en question n'a pas de valeur en ligne 77, donc que dans ton fichier xml cette entrée n'existe pas. Je ne sais pas quel est le comportement que tu veux dans ce cas, mais s'il s'agit d'une valeur qui peut apparaître ou ne pas apparaître, tu peut peut-être simplement mettre :
my$attr_value=$_->{'att'}->{'value'}//"";
en rajoutant donc // "" pour le cas où il n'y a rien.
Edit : grillé, c'est (presque) la même chose que proposé juste au-dessus.
C'est sûr que l'espagnol est plus simple que le français ou l'anglais pour ce qui est de l'écriture et de la prononciation, mais pour le reste, il hérite des mêmes limitations que ses langues voisines : masculin/féminin pour tous les noms communs, peu de liens logiques (ou un peu chaotiques) entre les mots avec des sens proches, etc. Et il y a quelques petites difficultés dans l'écriture : « v » et « b » se prononcent pareil, le « h » ne se prononce pas, et dans certains endroits ils ne différencient pas le « s » du « z », du coup ils se plantent avec ça aussi.
Et écrire les noms étrangers à l'espagnole, comme tu dis, est une avancée par rapport à l'écrire tel quel, car au moins on sait comment le prononcer, mais ça reste moins facile pour un enfant et plus bizarre qu'un mot comme balompié (même si en pratique, ce dernier est moins utilisé).
Je suis tout à fait d'accord que le basque est une langue particulièrement facile par rapport aux autres langues d'Europe. Je ne l'ai jamais vraiment appris (enfin, j'ai fait les maths en CP en basque, mais c'est tout), mais en tous cas, la prononciation est très facile (c'est facile d'apprendre des chansons sans très bien comprendre), l'écriture aussi, la grammaire est régulière et simple. En fait, la régularité c'est assez courant parmi les langues agglutinantes, auxquelles on peut ajouter le hongrois, le turc, le finnois, le japonais, etc., même si chacune à ses quelques petites difficultés.
En particulier, en basque, il y a quand même il me semble une poignée de verbes irréguliers qui se conjuguent tout seuls (peu, il est vrai), et bien que les autres suivent tous le même schéma nor-nori-nork avec l'auxiliaire, celui-ci est loin d'être assimilable très rapidement ; du moins, mettre en plus des infos sur qui à qui et des choses comme ça dans le verbe, ça complique par rapport à juste faire varier suivant les personnes et les temps, voire juste les temps en espéranto, et encore : en espéranto, les suffixes pour conjuguer (comme tous les autres types de suffixes), sont invariables et ne changent jamais la racine du mot, ils viennent juste se coller après, et peuvent même être utilisés indépendamment comme des vrais mots, et c'est un truc qui le distingue des langues agglutinantes comme le basque, hongrois ou turc, même s'il leur ressemble sur un fait important : un simple coup d'œil à la phrase permet de comprendre immédiatement le rôle grammatical de chaque mot.
Pour l'apprendre, il y a plein de manières. Tout d'abord, il y a des petites associations un peu partout (c'est très éparpillé), et en général elles proposent des cours et des réunions pour parler régulièrement. Après, il y a pas mal de sites qui proposent des cours en ligne plus ou moins interactifs, parfois il y a des trucs par correspondance aussi. Il y a aussi quelques radios, des films divers, ça peut être utile (même si la prononciation étant très facile, il en faut pas beaucoup pour apprendre). Bref, les moyens ne manquent vraiment pas, c'est plus facile de trouver des ressources que pour bien des petites langues.
Personnellement, j'ai appris en autodidacte : j'ai lu les règles du base du langage, puis ensuite principalement un petit roman instructif, qui ajoutait progressivement des mots au fur et à mesure des chapitres, tout en essayant de les répéter pédagogiquement. Après ça, je pouvais lire à peu près tout, avec l'aide occasionnelle d'un dictionnaire libre, assez vite on commence à penser en espéranto, et puis tout devient fluide.
Et les utilisations sont diverses. Certains l'utilisent pour voyager : ils se mettent en contact avec d'autres espérantistes, et ça leur permet de découvrir un pays et de découvrir sa culture plus à fond qu'avec un simple voyage touristique organisé. D'autres juste pour lire et communiquer plus facilement par internet avec des gens d'autres pays. Il y a aussi que c'est une langue très amusante à apprendre, et instructive (certains l'utilisent comme préliminaire pour apprendre d'autres langues), très agréable à utiliser (on arrive beaucoup plus vite au point où on peut facilement exprimer sentiments, humour, etc. que dans une autre langue), et très expressive. Bref, les raisons qu'ont les gens pour apprendre sont très variées.
Moi, ça m'a surtout permis de découvrir des textes que je n'aurais jamais lu autrement (soit parce que seulement en espéranto, soit parce que dans une langue que je ne connais pas), et de comprendre ce que signifie le mot « grammaire ». Je lis aussi des infos diverses et des articles. Les deux dernières années je ne l'ai pas beaucoup utilisé, mais cet été j'ai traduit tout un roman de plus de deux cent pages, et après ça plus relecture, je peux écrire avec bien plus d'assurance que je ne le pourrai jamais en français ou en espagnol (d'un point de vu grammatical, bien sûr, car il me manque du vocabulaire dans certains domaines encore) ; en fait, je ne me serais sans doute pas lancé à faire une telle traduction vers une langue comme le français, par peur de tout le temps qu'il me faudrait ensuite pour corriger les fautes.
C’est justement cette faculté d’absorption qui fait que cette langue est efficace.
Ce n'est pas de l'absorption, c'est de l'addition. Si tu dis « dentist » et que l'autre comprend pas, et du coup tu dis « toothist », ça reste un frein à la fluidité de la conversation. Et ça, c'est en supposant, qu'il te demande pas de répéter, car il a pas bien saisi ta façon de prononcer une des voyelles.
Penses-tu qu’il soit plus difficile d’apprendre bêtement un mot pour un concept ou bien d’assimiler une logique entre les mots (entre les concepts), logique qui de toutes façon donnera lieu à des exceptions (qu’il te faudra pour le coup apprendre par cœur) ?
Alors là, j'ai aucun doute : faire confiance à l'intelligence plutôt qu'à la mémoire permet de gaspiller bien moins d'énergie. Et les exceptions ne sont pas inévitables, il existe des langues, comme le turc (ou le chinois) où les exceptions grammaticales sont quasi-inexistantes. Par exemple, en turc il n'existe aucun verbe irrégulier, malgré le fait qu'il existe bien des conjugaisons. Je sais que c'est surprenant du point de vue de quelqu'un parlant une langue de l'europe occidentale, mais c'est loin d'être inévitable. En fait, dans les langues régulières, les irrégularités meurent d'elles même, car tout de suite on s'aperçoit que ça sonne bizarre (même un enfant le remarque), et puis l'irrégularité meurt dans l'œuf. Ce n'est que dans les langues où la logique est celle du par cœur (il y en a beaucoup, c'est vrai), que les irrégularités foisonnent, car plus rien ne paraît vraiment étrange à l'oreille après quelques répétitions, tellement on est habitué à ce qu'il n'y ait pas de logique.
Tu parles du globish, justement, seule une langue telle que l’anglais peut se prêter à cet exercice de réduction sémantique. De par sa structure « éponge »…
Je ne sais pas ce que tu entends par là. La réalité, c'est que quelqu'un qui connaît 1500 mots en anglais, ne maîtrisera pas vraiment la langue, et ne pourra pas s'exprimer naturellement sur beaucoup de sujets, ni lire beaucoup de textes, alors que quelqu'un connaissant 1000 mots en espéranto par exemple, en connaîtra en fait plusieurs milliers grâce à moins d'une vingtaine de règles de base, et pourra parler avec fluidité et lire à peu près n'importe quoi (et c'est pas une blague, j'en ai fait l'expérience).
Sud-ouest oui, mais je suis au Nord-ouest maintenant, et je dois avouer, que je n'ai jamais remarqué si les autres le prononçaient différemment ou non ici aussi, donc j'imagine que grâce au contexte ça ne crée jamais de vraie ambiguïté en pratique, ou alors je me suis habitué inconsciemment.
« vingt » ici on le prononce exactement comme « vin » ou « vain », à Marseille on entend le t :/
Cependant il faut noter que d’autres langues présentent d’autres genres de difficultés (pour un français), par exemple tout ce qui est déclinaisons…
Ah, mais j'ai jamais dit que d'autres langues ne sont pas aussi très difficile par bien des aspects : rien que les trois genres (féminin, neutre et masculin) en allemand et leurs effets sur les différentes déclinaisons, il y a de quoi s'arracher les cheveux. Ou l'anglais avec « touch, though, thought et thousand » où « ou » se prononce de quatre façons différentes. Ou les tons et l'écriture du chinois.
C’est pas pour rien que les créateurs de l’esperanto se sont si je ne m’abuse inspiré du Tchèque
Non, pas spécialement inspiré du Tchèque : en fait, la grammaire de l'espéranto n'a rien d'indo-européenne, et sous certains aspects ressemble plus au chinois : les particules sont toutes invariables et se combinent pour former d'autres mots, contrairement à des langues comme l'anglais, où ça fonctionne par addition (presque à chaque nouveau concept, un mot totalement nouveau est créé). Par exemple, à partir des pronoms personnels, tu peux déduire, comme en chinois, et contrairement au français ou l'anglais, tous les pronoms possessifs mécaniquement.
La première langue vivante que j’ai appris fût l’anglais, je continue d’apprendre bien évidemment. Je pense toujours que c’est certainement la langue la plus simple qui soit.
Eh bien, détrompe-toi, bien que sous certains aspects il soit bien plus simple que le français, c'est loin d'être une langue facile. Outre la prononciation, qui est probablement parmi les plus difficiles de toutes les langues au monde, par le nombre de sons de voyelles différentes impressionnant, le fait de devoir apprendre par cœur où se trouve la syllabe accentuée dans chaque mot, et d'apprendre par cœur l'orthographe de tout les mots, qui est impossible à déduire mécaniquement de la prononciation (et vice-versa), il y a le fait malheureux, que cette langue introduit principalement un mot totalement nouveau pour chaque concept, ce qui conduit à un nombre de mots à apprendre par cœur impressionnant, auxquels viennent s'ajouter d'innombrables synonymes. Et le plus souvent, il n'y a aucun lien grammatical entre mots de sens proche. Par exemple, en français (qui n'est pas non plus un bon élève), on dit « dentiste » à partir de « dent », alors qu'en anglais il n'y a aucun lien entre « dentist » et « tooth », et c'est quelque chose qui est général dans la langue : très peu de logique mnémotechnique, que du par cœur.
En pratique, la plupart des gens parlent un anglais restreint, un peu primitif, qui suffit pour aller acheter du pain dans une boulangerie sans trop faire le ridicule, mais pas à mener des conversations intéressantes de façon naturelle et équitable, car pour cela, le bagage nécessaire de mots complètement différents, et beaucoup plus important que dans la plupart des autres langues. Non, si l'anglais est aujourd'hui la langue « internationale » (ou plutôt le globish international), c'est pour des raisons politiques et économiques historiques.
Mais communiquer avec les autres, c'est pas faire de la science rigoureuse, c'est quelque chose que font même les enfants, c'est un terrain rempli d'intuition et d'à peu près, de contexte, d'ambiguités et d'imprécisions, d'intéraction pour les résoudre, de point de vue et de relativité etc. le but étant juste à la fin de réussir à échanger des informations plus ou moins complexes entre des cerveaux différents : l'essentiel est que le message passe, pas la pureté de la langue (parfois un simple geste ou un « Heu » suffit).
alors tu aurais fait l’effort d’apprendre et tu connaîtrais le nom des plantes…
Sans doute que je l'aurais fait par pragmatisme, après m'être fait jeté et grondé plusieurs fois, mais au fond de moi je continuerais à penser que je n'ai rien fait de si répréhensible et irrespectueux.
Ceci dit, il y a une différence importante entre mon exemple et celui des fautes, c'est que d'apprendre les noms de quelques plantes, ça prend moins de temps que d'apprendre une langue comme le français, qu'en pratique personne ne maîtrise totalement, comme tu sembles le remarquer, tellement les irrégularités de la langue compliquent la chose même pour ceux qui se débrouillent assez bien, alors imagine pour les autres.
C'est pourtant un fait, que la langue française est très difficile, et j'ai l'impression que beaucoup l'oublient. Le français est une des langues avec le plus de verbes irréguliers et des conjugaisons compliquées (au point que certains temps, comme le passé simple, disparaissent car trop difficiles), avec un décalage énorme entre écriture et prononciation (en grande partie inévitable à cause des homonymes, mais il reste quand même trop de lettres non prononcées), il faut acquérir énormément de contre-réflexes qui neutralisent la façon naturelle de généraliser les motifs de la langue (dire « faites » et pas « faisez », « être de l'avis de » mais pas « être de l'opinion de » etc.), écrire « honorer » mais « honneur », etc. Plus le masculin/féminin (par cœur), et des trucs vraiment fantastiques (il y a pas longtemps, j'ai lu quelqu'un expliquer que « savant aveugle » ne signifiait pas la même chose suivant si on fait la liaison avec le « t » ou pas, j'en suis resté pantois en voyant que c'était vrai). Bref, une fois plus ou moins appris, et avoir convaincu notre système nerveux d'exécuter des milliers de sous-programmes automatiquement dès que l'on veut dire quelque chose pour en avoir une version corrigée instantanément, on peut se surprendre de voir des fautes chez les autres, mais objectivement, le travail à fournir est immense, juste réparti normalement sur beaucoup d'années, dont tout le monde ne profite pas de la même façon pour une multitude de raisons, ce qui oblige logiquement à relativiser.
Heu, non, chez moi on fait la différence à l'oral entre « un » et « in ». Mais tu peux essayer avec un autre préfixe, comme « mal- » ou « non- », qui permettent aussi souvent de faire des antonymes.
Et qui sont autrement plus importante de savoir si idiot s'ecrit avec t a la fin ou pas.
C'est un phénomène culturel. La situation est un peu la même, que si la botanique faisait partie d'un des piliers centraux de la culture française, faisant partie du « bagage minimum » : alors ceux qui, comme moi, n'arrivent pas à se souvenir des noms de plantes et de fleurs, et disent des choses imprécises comme « petites fleurs bleus » et « arbuste épineux », et quand ils tentent quelque chose de plus précis ils se plantent une fois sur deux, seraient très mal vus, tout le monde penserait qu'ils se moquent du monde, qu'ils n'ont aucun respect, alors que c'est juste que ces trucs rentrent pas et que dans leur vie de tous les jours leur approche moins technique et plus impressionniste du sujet ne leur semble pas constituer une faute impardonnable, ni un obstacle un tant soi peu important pour la vie en société, auquel il faudrait nécessairement remédier.
Ils font volontairement l'impasse sur un minimum d'apprentissage « paske je nike la société ». Écrire bien c'est pour les cons qui ont fait des études, et pour les vieux.
Qui te dit qu'ils l'ont fait avec cet état d'esprit ? Peut-être que, tout simplement, leur entourage familial n'encourageait pas du tout à donner de l'importance à ces choses là. Bref, je trouve que cet a priori si négatif se fonde sur un point de vue trop restrictif, laissant sous-entendre que leur entourage et éducation se sont construits sur un même standard, et je n'ai pas l'impression que statistiquement ça se vérifie ; en tous cas, j'ai rarement eu l'impression, que ceux qui écrivaient vraiment mal sur le forum de linuxfr nous prenaient tous pour des cons, mais plutôt qu'ils atterrissaient en terrain nouveau (quand c'est pas de la dyslexie ou autre, bien sûr).
Une personne qui fout la merde avant même le début de l'entretien d'embauche (car n'a pas signalé qu'il est muet car il estime que le monde entier doit deviner et s'adapter), libre à toi de le garder :-)
Entre décider de garder quelqu'un ou non, et se sentir offensé, il y a un pas. De toutes façons, comme j'ai dit, ce cas est plus extrême que celui de la personne qui fait juste des fautes d'orthographe, qui avec son entourage d'enfance, n'a peut-être jamais senti de problème de communication à cause de ça probablement, et c'est seulement plus tard qu'il s'aperçoit que sa façon d'écrire plaît pas à une part significative de la population (et pas juste à quelques profs), qu'il rencontre assez tard en vrai finalement, un jour alors qu'il doit faire un devoir maison sur Linux, par exemple.
pour des raisons que personnellement je comprends mal
Eh bien oui, mais vu que c'est si courant, le fait de ne pas les comprendre, ne signifie pas qu'elles n'existent pas. Mais en dehors de vrais handicaps (que moi-même j'ai du mal à comprendre, mais ça n'empêche pas qu'ils existent), ou langue non natale, regarde juste le temps qu'il t'a fallu pour apprendre à écrire correctement (bien des années probablement), puis considère quelqu'un avec un peu moins d'aptitude pour les langues, un entourage familial peu lettré, ne donnant aucune importance à ces choses, et ayant suivi une éducation moins efficace : il me semble tout à fait possible (et la pratique semble le confirmer), que dans ces conditions moins optimales, l'éducation dans le temps imparti ne lui ait pas fourni une maîtrise de la langue française à un niveau suffisant suivant ton point de vue, et rattraper cela par la suite, c'est probablement pas évident sans quelque déclencheur.
À ce propos je cherche toujours l’antonyme de « physionomiste »…
Tu peux toujours dire « inphysionimiste », tout le monde comprendra : c'est une des difficultés artificielles de la langue france, que de ne pas pouvoir théoriquement généraliser les motifs de la langue, mais l'usage finit souvent par créer des mots naturels comme ceci :)
Je comprends ce que tu veux dire, mais mon ressenti n'est pas du tout le même, parce que lorsque je lis un message avec plein de fautes, ma première réaction, ce n'est pas de penser que c'est fait exprès par manque de respect. Et le plus souvent, c'est en effet le cas à mon avis, il n'y a aucun manque de respect voulu, juste une mauvaise maîtrise de l'écrit pour diverses raisons, la plus courante étant probablement simplement que le français, c'est difficile, auquel cas je ne peux pas humainement leur en vouloir. C'est injuste de demander un avertissement en préambule juste parce qu'une minorité le fait exprès. En plus, la personne pourrait très bien te mentir, dire qu'elle est dyslexique ou que ce n'est pas sa langue natale, puisque, par définition, si tu as besoin de l'avertissement, c'est que tu ne connais pas la personne. Bref, c'est juste un phénomène culturel, mais dans le fond ça n'a pas de sens de demander cela.
Ton histoire avec le muet n'est pas une comparaison très juste à mon avis : d'abord, les muets c'est beaucoup moins courant que les gens qui écrivent mal sans le faire exprès, et de deux, à la place de ton recruteur, je pense que si je me retrouve face à quelqu'un tranquille face à moi, qui ne me répond pas ou juste fait des gestes, je ne vais pas mal le prendre : peut-être juste que je n'arriverai pas à communiquer, ce qui théoriquement pourrait arriver aussi avec celui qui fait des fautes, mais jusqu'à présent, je n'ai jamais lu un texte tellement rempli de fautes, que la communication devienne impossible ; par contre, ça arrive que le problème soit très mal formulé, auquel cas parfois je passe mon chemin, mais en tous cas, je ne me sens pas non plus offensé (quel intérêt ?). Et ça vaut aussi pour ton histoire de nom/prénom et reconnaissance de visage (moi aussi je suis pas très fort là dessus) : celui qui a un problème, c'est celui qui se sent offensé par quelqu'un qui n'a fait au fond aucun vrai mal, tout au plus égratigner l'amour propre de quelqu'un se sentant en manque de reconnaissance, mais sans le faire exprès, c'est des choses qui arrivent, idéalement les deux personnes l'acceptent avec bonne humeur. Au fond, en prévenant que tu as du mal à te souvenir des noms du premier coup, tu contribues à donner de l'importance à quelque chose qui ne devrait pas en avoir, comme si le fait que tu te souviennes du nom de quelqu'un ou non doit être pris pour autre chose qu'une simple imperfection de la mémoire.
de manière générale, si, pour une raison ou une autre (autre langue maternelle, dyslexie etc.) tu ne maîtrises pas la langue dans laquelle tu t'exprimes à l'écrit sur un forum, indique-le en introduction de ton premier message.
Alors, c'est peut-être une bonne idée malheureusement, mais ça ne me semble pas du tout normal : le fait de devoir indiquer explicitement une chose pareille et la porter telle une marque distinctive est discriminatoire, comme si, plutôt que de compter sur la compréhension et tolérance des autres, on devait s'excuser de ne pas être français, d'avoir un handicap, ou tout simplement de ne pas être bon en français, une des langues où oral et écrit sont presque deux langues à part, et la maîtrise du deuxième demande beaucoup d'années même pour les plus réceptifs en la matière, malgré une maîtrise de l'oral depuis l'enfance…
De plus, je trouve que la maîtrise de la langue, c'est surtout la maîtrise de l'oral et de la grammaire ; l'écrit en français est juste un ensemble de conventions de notations, donc ce n'est pas très précis de parler de ne pas maîtriser la langue pour quelqu'un qui fait juste des fautes d'orthographe (avec coupures entre mots respectées, phonétique respectée quasiment).
Tu n'as jamais fait de l'autocorrection où tu mets une note aux autres pour faciliter la correction au prof ? :) Sinon, je te concède : l'école c'est pire, car le vote est non seulement obligatoire, il est aussi inégalitaire : il n'y a que le prof qui peut d'habitude décider ce que vaut ce que tu fais sur dix (ou vingt) ! Mais au final, on échappe pas aux notes dans les deux cas ; enfin, sur linuxfr on peut presque, en changeant la css, mais de temps en temps un commentaire ou un sondage vient te rappeler leur existence.
Je ne vote jamais, parce qu'on n'est plus à l'école :)
Personnellement, je trouve les résultats du sondage assez amusants, moi qui croyais naïvement que le pertinent/inutile était respecté religieusement par tous les linuxfriens votants (ou presque), car à chaque débat sur le sujet, il y a des oh non, d'accord/pas d'accord presque personne ne le fait, le système marche du tonnerre et remplit ses objectifs ;)
Moi aussi je préfère quand c'est écrit dans un dialecte proche du mien, je remarque juste que d'un point de vue pragmatique (et moral si l'on veut donner à tout le monde la même chance d'être lu), une seule solution est possible : apprendre à lire du texte avec des fautes. Après, si l'on arrive à être convaincu que c'est fait exprès par pure fainéantise, c'est autre chose… mais des textes bien écrits et clairs, mais avec plein de fautes, ça arrive inévitablement souvent, donc faut s'y faire avec bonne humeur (à moins d'être masochiste et préférer enrager à chaque fois).
Et le commentaire de gUI a beau être ironique, cette ironie se fonde sur le fait malheureux qu'il est sans doute possible d'en trouver des bien capables d'écrire une chose pareille au premier degré…
Une façon d'éviter ce problème de communication, c'est de s'exercer à prononcer dans sa tête quand on lit, comme s'il s'agissait d'une vraie conversation orale, ça permet de lire et comprendre de manière fluide ce genre d'écriture (lorsque la coupure entre mots n'est pas respectée ça peut freiner un peu parfois quand même). L'autre façon, serait de faire en sorte que tous les autres écrivent suivant un même standard, mais ce n'est pas réalisable en pratique avec une langue comme le français, hé.
Alors là, faut pas chercher à comprendre sur ce sujet : tu es sur Linuxfr :) Ça peut être quelqu'un qui s'est senti offensé pour une quelconque obscure raison, ou tout simplement qui s'est planté à force de cliquer sur pertinent et inutile et qui ne sait plus ce qu'il fait, haha.
# Pas vu de parseur qui échoue non plus…
Posté par anaseto . En réponse au message Parser du GCode avec Attoparsec (en Haskell). Évalué à 3. Dernière modification le 07 octobre 2015 à 20:54.
Je n'ai pas vu non plus de parseur qui échoue toujours dans attoparsec (dans parsec il y en a bien un). Ceci dit, si tu connais le type d'entrées qu'il peut y avoir, ça doit pas être trop dur d'en faire un quelconque qui ne matchera jamais en pratique dans ce cas du genre
(string "linuxfr")
(pas très propre, c'est sûr).Ceci dit, à moins que tu aies besoin de grosses performances, parsec est probablement une meilleure idée (plus de fonctions, et de meilleurs messages d'erreur il me semble).
Edit : pas sûr que ça marche mon truc, d'ailleurs, car attoparsec backtraque.
# Plusieurs trucs bizarres…
Posté par anaseto . En réponse au message références aux dossiers parents. Évalué à 2.
Ce n'est pas comme ça que fonctionne
open
, je te conseille de lire un tutoriel quelconque dessus (ou justeperldoc -f open
). La syntaxe c'estopen my $descripteur, '<', $nom_du_fichier_a_ouvrir
.De plus, tu déclares avec
my
une variable ($file1
) que tu as déjà utilisée avant (d'où ton message d'erreur), mais de toutes façons, tu confonds nom de fichier et descripteur de fichier. Tu voulais peut-être écrire plutôt :mais c'est difficile à savoir.
[^] # Re: Who gives a f*ck about la note ?
Posté par anaseto . En réponse au sondage Comment la note d'un contenu vous influe-t-elle ?. Évalué à 5.
Il y a une solution assez simple pour alléger l'interface, c'est d'utiliser le css suivant :
C'est sans doute améliorable, mais ça fait le minimum pour cacher les notes des commentaires et les boutons en trop.
# Non initialisée
Posté par anaseto . En réponse au message boucle for . Évalué à 3. Dernière modification le 03 octobre 2015 à 18:23.
Si ta variable n'est pas initialisée, c'est que l'attribut en question n'a pas de valeur en ligne 77, donc que dans ton fichier xml cette entrée n'existe pas. Je ne sais pas quel est le comportement que tu veux dans ce cas, mais s'il s'agit d'une valeur qui peut apparaître ou ne pas apparaître, tu peut peut-être simplement mettre :
en rajoutant donc
// ""
pour le cas où il n'y a rien.Edit : grillé, c'est (presque) la même chose que proposé juste au-dessus.
[^] # Re: [HS] Espéranto (WAS Re: ça voir ecrire !)
Posté par anaseto . En réponse au sondage Sur LinuxFr.org, quand je vote pertinent/inutile, en fait je vote.... Évalué à 2.
C'est sûr que l'espagnol est plus simple que le français ou l'anglais pour ce qui est de l'écriture et de la prononciation, mais pour le reste, il hérite des mêmes limitations que ses langues voisines : masculin/féminin pour tous les noms communs, peu de liens logiques (ou un peu chaotiques) entre les mots avec des sens proches, etc. Et il y a quelques petites difficultés dans l'écriture : « v » et « b » se prononcent pareil, le « h » ne se prononce pas, et dans certains endroits ils ne différencient pas le « s » du « z », du coup ils se plantent avec ça aussi.
Et écrire les noms étrangers à l'espagnole, comme tu dis, est une avancée par rapport à l'écrire tel quel, car au moins on sait comment le prononcer, mais ça reste moins facile pour un enfant et plus bizarre qu'un mot comme balompié (même si en pratique, ce dernier est moins utilisé).
[^] # Re: [HS] Espéranto (WAS Re: ça voir ecrire !)
Posté par anaseto . En réponse au sondage Sur LinuxFr.org, quand je vote pertinent/inutile, en fait je vote.... Évalué à 1.
Je suis tout à fait d'accord que le basque est une langue particulièrement facile par rapport aux autres langues d'Europe. Je ne l'ai jamais vraiment appris (enfin, j'ai fait les maths en CP en basque, mais c'est tout), mais en tous cas, la prononciation est très facile (c'est facile d'apprendre des chansons sans très bien comprendre), l'écriture aussi, la grammaire est régulière et simple. En fait, la régularité c'est assez courant parmi les langues agglutinantes, auxquelles on peut ajouter le hongrois, le turc, le finnois, le japonais, etc., même si chacune à ses quelques petites difficultés.
En particulier, en basque, il y a quand même il me semble une poignée de verbes irréguliers qui se conjuguent tout seuls (peu, il est vrai), et bien que les autres suivent tous le même schéma nor-nori-nork avec l'auxiliaire, celui-ci est loin d'être assimilable très rapidement ; du moins, mettre en plus des infos sur qui à qui et des choses comme ça dans le verbe, ça complique par rapport à juste faire varier suivant les personnes et les temps, voire juste les temps en espéranto, et encore : en espéranto, les suffixes pour conjuguer (comme tous les autres types de suffixes), sont invariables et ne changent jamais la racine du mot, ils viennent juste se coller après, et peuvent même être utilisés indépendamment comme des vrais mots, et c'est un truc qui le distingue des langues agglutinantes comme le basque, hongrois ou turc, même s'il leur ressemble sur un fait important : un simple coup d'œil à la phrase permet de comprendre immédiatement le rôle grammatical de chaque mot.
[^] # Re: [HS] Espéranto (WAS Re: ça voir ecrire !)
Posté par anaseto . En réponse au sondage Sur LinuxFr.org, quand je vote pertinent/inutile, en fait je vote.... Évalué à 7. Dernière modification le 21 septembre 2015 à 18:46.
Ça dépend beaucoup des gens.
Pour l'apprendre, il y a plein de manières. Tout d'abord, il y a des petites associations un peu partout (c'est très éparpillé), et en général elles proposent des cours et des réunions pour parler régulièrement. Après, il y a pas mal de sites qui proposent des cours en ligne plus ou moins interactifs, parfois il y a des trucs par correspondance aussi. Il y a aussi quelques radios, des films divers, ça peut être utile (même si la prononciation étant très facile, il en faut pas beaucoup pour apprendre). Bref, les moyens ne manquent vraiment pas, c'est plus facile de trouver des ressources que pour bien des petites langues.
Personnellement, j'ai appris en autodidacte : j'ai lu les règles du base du langage, puis ensuite principalement un petit roman instructif, qui ajoutait progressivement des mots au fur et à mesure des chapitres, tout en essayant de les répéter pédagogiquement. Après ça, je pouvais lire à peu près tout, avec l'aide occasionnelle d'un dictionnaire libre, assez vite on commence à penser en espéranto, et puis tout devient fluide.
Et les utilisations sont diverses. Certains l'utilisent pour voyager : ils se mettent en contact avec d'autres espérantistes, et ça leur permet de découvrir un pays et de découvrir sa culture plus à fond qu'avec un simple voyage touristique organisé. D'autres juste pour lire et communiquer plus facilement par internet avec des gens d'autres pays. Il y a aussi que c'est une langue très amusante à apprendre, et instructive (certains l'utilisent comme préliminaire pour apprendre d'autres langues), très agréable à utiliser (on arrive beaucoup plus vite au point où on peut facilement exprimer sentiments, humour, etc. que dans une autre langue), et très expressive. Bref, les raisons qu'ont les gens pour apprendre sont très variées.
Moi, ça m'a surtout permis de découvrir des textes que je n'aurais jamais lu autrement (soit parce que seulement en espéranto, soit parce que dans une langue que je ne connais pas), et de comprendre ce que signifie le mot « grammaire ». Je lis aussi des infos diverses et des articles. Les deux dernières années je ne l'ai pas beaucoup utilisé, mais cet été j'ai traduit tout un roman de plus de deux cent pages, et après ça plus relecture, je peux écrire avec bien plus d'assurance que je ne le pourrai jamais en français ou en espagnol (d'un point de vu grammatical, bien sûr, car il me manque du vocabulaire dans certains domaines encore) ; en fait, je ne me serais sans doute pas lancé à faire une telle traduction vers une langue comme le français, par peur de tout le temps qu'il me faudrait ensuite pour corriger les fautes.
[^] # Re: ça voir ecrire !
Posté par anaseto . En réponse au sondage Sur LinuxFr.org, quand je vote pertinent/inutile, en fait je vote.... Évalué à 4.
Ce n'est pas de l'absorption, c'est de l'addition. Si tu dis « dentist » et que l'autre comprend pas, et du coup tu dis « toothist », ça reste un frein à la fluidité de la conversation. Et ça, c'est en supposant, qu'il te demande pas de répéter, car il a pas bien saisi ta façon de prononcer une des voyelles.
Alors là, j'ai aucun doute : faire confiance à l'intelligence plutôt qu'à la mémoire permet de gaspiller bien moins d'énergie. Et les exceptions ne sont pas inévitables, il existe des langues, comme le turc (ou le chinois) où les exceptions grammaticales sont quasi-inexistantes. Par exemple, en turc il n'existe aucun verbe irrégulier, malgré le fait qu'il existe bien des conjugaisons. Je sais que c'est surprenant du point de vue de quelqu'un parlant une langue de l'europe occidentale, mais c'est loin d'être inévitable. En fait, dans les langues régulières, les irrégularités meurent d'elles même, car tout de suite on s'aperçoit que ça sonne bizarre (même un enfant le remarque), et puis l'irrégularité meurt dans l'œuf. Ce n'est que dans les langues où la logique est celle du par cœur (il y en a beaucoup, c'est vrai), que les irrégularités foisonnent, car plus rien ne paraît vraiment étrange à l'oreille après quelques répétitions, tellement on est habitué à ce qu'il n'y ait pas de logique.
Je ne sais pas ce que tu entends par là. La réalité, c'est que quelqu'un qui connaît 1500 mots en anglais, ne maîtrisera pas vraiment la langue, et ne pourra pas s'exprimer naturellement sur beaucoup de sujets, ni lire beaucoup de textes, alors que quelqu'un connaissant 1000 mots en espéranto par exemple, en connaîtra en fait plusieurs milliers grâce à moins d'une vingtaine de règles de base, et pourra parler avec fluidité et lire à peu près n'importe quoi (et c'est pas une blague, j'en ai fait l'expérience).
[^] # Re: en quel langage ?
Posté par anaseto . En réponse au message Écrivez votre propre fonction.... Évalué à 3.
Sud-ouest oui, mais je suis au Nord-ouest maintenant, et je dois avouer, que je n'ai jamais remarqué si les autres le prononçaient différemment ou non ici aussi, donc j'imagine que grâce au contexte ça ne crée jamais de vraie ambiguïté en pratique, ou alors je me suis habitué inconsciemment.
Je prononce pas le « t » non plus.
[^] # Re: ça voir ecrire !
Posté par anaseto . En réponse au sondage Sur LinuxFr.org, quand je vote pertinent/inutile, en fait je vote.... Évalué à 4.
Ah, mais j'ai jamais dit que d'autres langues ne sont pas aussi très difficile par bien des aspects : rien que les trois genres (féminin, neutre et masculin) en allemand et leurs effets sur les différentes déclinaisons, il y a de quoi s'arracher les cheveux. Ou l'anglais avec « touch, though, thought et thousand » où « ou » se prononce de quatre façons différentes. Ou les tons et l'écriture du chinois.
Non, pas spécialement inspiré du Tchèque : en fait, la grammaire de l'espéranto n'a rien d'indo-européenne, et sous certains aspects ressemble plus au chinois : les particules sont toutes invariables et se combinent pour former d'autres mots, contrairement à des langues comme l'anglais, où ça fonctionne par addition (presque à chaque nouveau concept, un mot totalement nouveau est créé). Par exemple, à partir des pronoms personnels, tu peux déduire, comme en chinois, et contrairement au français ou l'anglais, tous les pronoms possessifs mécaniquement.
Eh bien, détrompe-toi, bien que sous certains aspects il soit bien plus simple que le français, c'est loin d'être une langue facile. Outre la prononciation, qui est probablement parmi les plus difficiles de toutes les langues au monde, par le nombre de sons de voyelles différentes impressionnant, le fait de devoir apprendre par cœur où se trouve la syllabe accentuée dans chaque mot, et d'apprendre par cœur l'orthographe de tout les mots, qui est impossible à déduire mécaniquement de la prononciation (et vice-versa), il y a le fait malheureux, que cette langue introduit principalement un mot totalement nouveau pour chaque concept, ce qui conduit à un nombre de mots à apprendre par cœur impressionnant, auxquels viennent s'ajouter d'innombrables synonymes. Et le plus souvent, il n'y a aucun lien grammatical entre mots de sens proche. Par exemple, en français (qui n'est pas non plus un bon élève), on dit « dentiste » à partir de « dent », alors qu'en anglais il n'y a aucun lien entre « dentist » et « tooth », et c'est quelque chose qui est général dans la langue : très peu de logique mnémotechnique, que du par cœur.
En pratique, la plupart des gens parlent un anglais restreint, un peu primitif, qui suffit pour aller acheter du pain dans une boulangerie sans trop faire le ridicule, mais pas à mener des conversations intéressantes de façon naturelle et équitable, car pour cela, le bagage nécessaire de mots complètement différents, et beaucoup plus important que dans la plupart des autres langues. Non, si l'anglais est aujourd'hui la langue « internationale » (ou plutôt le globish international), c'est pour des raisons politiques et économiques historiques.
[^] # Re: ça voir ecrire !
Posté par anaseto . En réponse au sondage Sur LinuxFr.org, quand je vote pertinent/inutile, en fait je vote.... Évalué à 2.
Mais communiquer avec les autres, c'est pas faire de la science rigoureuse, c'est quelque chose que font même les enfants, c'est un terrain rempli d'intuition et d'à peu près, de contexte, d'ambiguités et d'imprécisions, d'intéraction pour les résoudre, de point de vue et de relativité etc. le but étant juste à la fin de réussir à échanger des informations plus ou moins complexes entre des cerveaux différents : l'essentiel est que le message passe, pas la pureté de la langue (parfois un simple geste ou un « Heu » suffit).
[^] # Re: ça voir ecrire !
Posté par anaseto . En réponse au sondage Sur LinuxFr.org, quand je vote pertinent/inutile, en fait je vote.... Évalué à 2.
Et bien, je suis content que ça te fasse rire, mais c'est effectivement comme cela que j'interprète la chose :)
[^] # Re: ça voir ecrire !
Posté par anaseto . En réponse au sondage Sur LinuxFr.org, quand je vote pertinent/inutile, en fait je vote.... Évalué à 3.
Sans doute que je l'aurais fait par pragmatisme, après m'être fait jeté et grondé plusieurs fois, mais au fond de moi je continuerais à penser que je n'ai rien fait de si répréhensible et irrespectueux.
Ceci dit, il y a une différence importante entre mon exemple et celui des fautes, c'est que d'apprendre les noms de quelques plantes, ça prend moins de temps que d'apprendre une langue comme le français, qu'en pratique personne ne maîtrise totalement, comme tu sembles le remarquer, tellement les irrégularités de la langue compliquent la chose même pour ceux qui se débrouillent assez bien, alors imagine pour les autres.
C'est pourtant un fait, que la langue française est très difficile, et j'ai l'impression que beaucoup l'oublient. Le français est une des langues avec le plus de verbes irréguliers et des conjugaisons compliquées (au point que certains temps, comme le passé simple, disparaissent car trop difficiles), avec un décalage énorme entre écriture et prononciation (en grande partie inévitable à cause des homonymes, mais il reste quand même trop de lettres non prononcées), il faut acquérir énormément de contre-réflexes qui neutralisent la façon naturelle de généraliser les motifs de la langue (dire « faites » et pas « faisez », « être de l'avis de » mais pas « être de l'opinion de » etc.), écrire « honorer » mais « honneur », etc. Plus le masculin/féminin (par cœur), et des trucs vraiment fantastiques (il y a pas longtemps, j'ai lu quelqu'un expliquer que « savant aveugle » ne signifiait pas la même chose suivant si on fait la liaison avec le « t » ou pas, j'en suis resté pantois en voyant que c'était vrai). Bref, une fois plus ou moins appris, et avoir convaincu notre système nerveux d'exécuter des milliers de sous-programmes automatiquement dès que l'on veut dire quelque chose pour en avoir une version corrigée instantanément, on peut se surprendre de voir des fautes chez les autres, mais objectivement, le travail à fournir est immense, juste réparti normalement sur beaucoup d'années, dont tout le monde ne profite pas de la même façon pour une multitude de raisons, ce qui oblige logiquement à relativiser.
[^] # Re: en quel langage ?
Posté par anaseto . En réponse au message Écrivez votre propre fonction.... Évalué à 2.
Heu, non, chez moi on fait la différence à l'oral entre « un » et « in ». Mais tu peux essayer avec un autre préfixe, comme « mal- » ou « non- », qui permettent aussi souvent de faire des antonymes.
[^] # Re: ça voir ecrire !
Posté par anaseto . En réponse au sondage Sur LinuxFr.org, quand je vote pertinent/inutile, en fait je vote.... Évalué à 2.
C'est un phénomène culturel. La situation est un peu la même, que si la botanique faisait partie d'un des piliers centraux de la culture française, faisant partie du « bagage minimum » : alors ceux qui, comme moi, n'arrivent pas à se souvenir des noms de plantes et de fleurs, et disent des choses imprécises comme « petites fleurs bleus » et « arbuste épineux », et quand ils tentent quelque chose de plus précis ils se plantent une fois sur deux, seraient très mal vus, tout le monde penserait qu'ils se moquent du monde, qu'ils n'ont aucun respect, alors que c'est juste que ces trucs rentrent pas et que dans leur vie de tous les jours leur approche moins technique et plus impressionniste du sujet ne leur semble pas constituer une faute impardonnable, ni un obstacle un tant soi peu important pour la vie en société, auquel il faudrait nécessairement remédier.
[^] # Re: en quel langage ?
Posté par anaseto . En réponse au message Écrivez votre propre fonction.... Évalué à 2.
Qui te dit qu'ils l'ont fait avec cet état d'esprit ? Peut-être que, tout simplement, leur entourage familial n'encourageait pas du tout à donner de l'importance à ces choses là. Bref, je trouve que cet a priori si négatif se fonde sur un point de vue trop restrictif, laissant sous-entendre que leur entourage et éducation se sont construits sur un même standard, et je n'ai pas l'impression que statistiquement ça se vérifie ; en tous cas, j'ai rarement eu l'impression, que ceux qui écrivaient vraiment mal sur le forum de linuxfr nous prenaient tous pour des cons, mais plutôt qu'ils atterrissaient en terrain nouveau (quand c'est pas de la dyslexie ou autre, bien sûr).
Entre décider de garder quelqu'un ou non, et se sentir offensé, il y a un pas. De toutes façons, comme j'ai dit, ce cas est plus extrême que celui de la personne qui fait juste des fautes d'orthographe, qui avec son entourage d'enfance, n'a peut-être jamais senti de problème de communication à cause de ça probablement, et c'est seulement plus tard qu'il s'aperçoit que sa façon d'écrire plaît pas à une part significative de la population (et pas juste à quelques profs), qu'il rencontre assez tard en vrai finalement, un jour alors qu'il doit faire un devoir maison sur Linux, par exemple.
[^] # Re: ça voir ecrire !
Posté par anaseto . En réponse au sondage Sur LinuxFr.org, quand je vote pertinent/inutile, en fait je vote.... Évalué à 3.
Eh bien oui, mais vu que c'est si courant, le fait de ne pas les comprendre, ne signifie pas qu'elles n'existent pas. Mais en dehors de vrais handicaps (que moi-même j'ai du mal à comprendre, mais ça n'empêche pas qu'ils existent), ou langue non natale, regarde juste le temps qu'il t'a fallu pour apprendre à écrire correctement (bien des années probablement), puis considère quelqu'un avec un peu moins d'aptitude pour les langues, un entourage familial peu lettré, ne donnant aucune importance à ces choses, et ayant suivi une éducation moins efficace : il me semble tout à fait possible (et la pratique semble le confirmer), que dans ces conditions moins optimales, l'éducation dans le temps imparti ne lui ait pas fourni une maîtrise de la langue française à un niveau suffisant suivant ton point de vue, et rattraper cela par la suite, c'est probablement pas évident sans quelque déclencheur.
[^] # Re: en quel langage ?
Posté par anaseto . En réponse au message Écrivez votre propre fonction.... Évalué à 3.
Tu peux toujours dire « inphysionimiste », tout le monde comprendra : c'est une des difficultés artificielles de la langue france, que de ne pas pouvoir théoriquement généraliser les motifs de la langue, mais l'usage finit souvent par créer des mots naturels comme ceci :)
[^] # Re: en quel langage ?
Posté par anaseto . En réponse au message Écrivez votre propre fonction.... Évalué à 1.
Je comprends ce que tu veux dire, mais mon ressenti n'est pas du tout le même, parce que lorsque je lis un message avec plein de fautes, ma première réaction, ce n'est pas de penser que c'est fait exprès par manque de respect. Et le plus souvent, c'est en effet le cas à mon avis, il n'y a aucun manque de respect voulu, juste une mauvaise maîtrise de l'écrit pour diverses raisons, la plus courante étant probablement simplement que le français, c'est difficile, auquel cas je ne peux pas humainement leur en vouloir. C'est injuste de demander un avertissement en préambule juste parce qu'une minorité le fait exprès. En plus, la personne pourrait très bien te mentir, dire qu'elle est dyslexique ou que ce n'est pas sa langue natale, puisque, par définition, si tu as besoin de l'avertissement, c'est que tu ne connais pas la personne. Bref, c'est juste un phénomène culturel, mais dans le fond ça n'a pas de sens de demander cela.
Ton histoire avec le muet n'est pas une comparaison très juste à mon avis : d'abord, les muets c'est beaucoup moins courant que les gens qui écrivent mal sans le faire exprès, et de deux, à la place de ton recruteur, je pense que si je me retrouve face à quelqu'un tranquille face à moi, qui ne me répond pas ou juste fait des gestes, je ne vais pas mal le prendre : peut-être juste que je n'arriverai pas à communiquer, ce qui théoriquement pourrait arriver aussi avec celui qui fait des fautes, mais jusqu'à présent, je n'ai jamais lu un texte tellement rempli de fautes, que la communication devienne impossible ; par contre, ça arrive que le problème soit très mal formulé, auquel cas parfois je passe mon chemin, mais en tous cas, je ne me sens pas non plus offensé (quel intérêt ?). Et ça vaut aussi pour ton histoire de nom/prénom et reconnaissance de visage (moi aussi je suis pas très fort là dessus) : celui qui a un problème, c'est celui qui se sent offensé par quelqu'un qui n'a fait au fond aucun vrai mal, tout au plus égratigner l'amour propre de quelqu'un se sentant en manque de reconnaissance, mais sans le faire exprès, c'est des choses qui arrivent, idéalement les deux personnes l'acceptent avec bonne humeur. Au fond, en prévenant que tu as du mal à te souvenir des noms du premier coup, tu contribues à donner de l'importance à quelque chose qui ne devrait pas en avoir, comme si le fait que tu te souviennes du nom de quelqu'un ou non doit être pris pour autre chose qu'une simple imperfection de la mémoire.
[^] # Re: en quel langage ?
Posté par anaseto . En réponse au message Écrivez votre propre fonction.... Évalué à -1.
Alors, c'est peut-être une bonne idée malheureusement, mais ça ne me semble pas du tout normal : le fait de devoir indiquer explicitement une chose pareille et la porter telle une marque distinctive est discriminatoire, comme si, plutôt que de compter sur la compréhension et tolérance des autres, on devait s'excuser de ne pas être français, d'avoir un handicap, ou tout simplement de ne pas être bon en français, une des langues où oral et écrit sont presque deux langues à part, et la maîtrise du deuxième demande beaucoup d'années même pour les plus réceptifs en la matière, malgré une maîtrise de l'oral depuis l'enfance…
De plus, je trouve que la maîtrise de la langue, c'est surtout la maîtrise de l'oral et de la grammaire ; l'écrit en français est juste un ensemble de conventions de notations, donc ce n'est pas très précis de parler de ne pas maîtriser la langue pour quelqu'un qui fait juste des fautes d'orthographe (avec coupures entre mots respectées, phonétique respectée quasiment).
[^] # Re: Je ne vote jamais…
Posté par anaseto . En réponse au sondage Sur LinuxFr.org, quand je vote pertinent/inutile, en fait je vote.... Évalué à 1.
Tu n'as jamais fait de l'autocorrection où tu mets une note aux autres pour faciliter la correction au prof ? :) Sinon, je te concède : l'école c'est pire, car le vote est non seulement obligatoire, il est aussi inégalitaire : il n'y a que le prof qui peut d'habitude décider ce que vaut ce que tu fais sur dix (ou vingt) ! Mais au final, on échappe pas aux notes dans les deux cas ; enfin, sur linuxfr on peut presque, en changeant la css, mais de temps en temps un commentaire ou un sondage vient te rappeler leur existence.
# Je ne vote jamais…
Posté par anaseto . En réponse au sondage Sur LinuxFr.org, quand je vote pertinent/inutile, en fait je vote.... Évalué à 2.
Je ne vote jamais, parce qu'on n'est plus à l'école :)
Personnellement, je trouve les résultats du sondage assez amusants, moi qui croyais naïvement que le pertinent/inutile était respecté religieusement par tous les linuxfriens votants (ou presque), car à chaque débat sur le sujet, il y a des oh non, d'accord/pas d'accord presque personne ne le fait, le système marche du tonnerre et remplit ses objectifs ;)
[^] # Re: ça voir ecrire !
Posté par anaseto . En réponse au sondage Sur LinuxFr.org, quand je vote pertinent/inutile, en fait je vote.... Évalué à 4.
Moi aussi je préfère quand c'est écrit dans un dialecte proche du mien, je remarque juste que d'un point de vue pragmatique (et moral si l'on veut donner à tout le monde la même chance d'être lu), une seule solution est possible : apprendre à lire du texte avec des fautes. Après, si l'on arrive à être convaincu que c'est fait exprès par pure fainéantise, c'est autre chose… mais des textes bien écrits et clairs, mais avec plein de fautes, ça arrive inévitablement souvent, donc faut s'y faire avec bonne humeur (à moins d'être masochiste et préférer enrager à chaque fois).
Et le commentaire de gUI a beau être ironique, cette ironie se fonde sur le fait malheureux qu'il est sans doute possible d'en trouver des bien capables d'écrire une chose pareille au premier degré…
[^] # Re: ça voir ecrire !
Posté par anaseto . En réponse au sondage Sur LinuxFr.org, quand je vote pertinent/inutile, en fait je vote.... Évalué à 2.
Une façon d'éviter ce problème de communication, c'est de s'exercer à prononcer dans sa tête quand on lit, comme s'il s'agissait d'une vraie conversation orale, ça permet de lire et comprendre de manière fluide ce genre d'écriture (lorsque la coupure entre mots n'est pas respectée ça peut freiner un peu parfois quand même). L'autre façon, serait de faire en sorte que tous les autres écrivent suivant un même standard, mais ce n'est pas réalisable en pratique avec une langue comme le français, hé.
[^] # Re: plus simple
Posté par anaseto . En réponse au message devoir de cours besoin aide . Évalué à 3.
Alors là, faut pas chercher à comprendre sur ce sujet : tu es sur Linuxfr :) Ça peut être quelqu'un qui s'est senti offensé pour une quelconque obscure raison, ou tout simplement qui s'est planté à force de cliquer sur pertinent et inutile et qui ne sait plus ce qu'il fait, haha.