arnaudus a écrit 5237 commentaires

  • [^] # Re: "qui sera partagé en tant que modèle ouvert"

    Posté par  . En réponse au lien Comprendre les dauphins grâce à l'IA. Évalué à 3 (+0/-0).

    Honnêtement, est-ce que tu en avais entendu parlé ?

    Oui, mais tu n'as pas de chance parce que j'ai de bonnes raisons d'en avoir entendu parler.

    il utilisent une technologie de séquençage de l'ADN à haut débit qu'ils qualifient de révolutionnaire

    C'est du même niveau de bullshit que tes histoires d'AI. Ils font de la métagénomique systématique (ils échantillonnent de l'eau et ils séquencent). C'est hyper-standard.

    Le projet Tara Ocean est un des projet les plus important actuellement dans l'étude de l'évolution de la vie sur Terre

    Alors oui, c'est un beau projet de recensement de la biodiversité, mais c'est aussi super bien vendu. Parce que des projets de séquençage massif, il y en a plein maintenant, mais eux ils se vendent bien, ils ont des beaux bateaux qui coutent cher, etc.

    À la base, ça reste "juste" un projet de grosse base de données, sans réelles questions scientifiques. C'est très utile, parce que plein d'équipes de recherche vont bénéficier de ces données pour étudier des milliers de questions, mais en soi ça n'a pas vocation à répondre à des questions (pas directement).

    Ça serait pareil avec un projet de cartographie des fonds marins, ou du ciel, ou de mesurer le poids moléculaire de milliers de molécules au femtogramme près, etc. C'est utile, mais c'est surtout bien vendu.

  • [^] # Re: pour défendre la vérité et la justice, vous repasserez vérité

    Posté par  . En réponse au lien Entrez dans la peau d'un agent de la DGSE et collectez un maximum de renseignements !. Évalué à 4 (+2/-1).

    Et ça, c'est sans compter l'intérêt de maintenir quelques industries lourdes sur le territoire avec les emplois et les compétences qui vont avec… Pareil pour les trains, les bagnoles, les médicaments, etc.

  • [^] # Re: "qui sera partagé en tant que modèle ouvert"

    Posté par  . En réponse au lien Comprendre les dauphins grâce à l'IA. Évalué à 3 (+0/-0).

    Le problème c'est surtout le fait de mettre en avant l'IA, une fois de plus, comme un genre de techno magique qui peut résoudre tout les problèmes

    C'est quand même un peu de la surinterprétation, non? L'effet de mode est agaçant, et bien sûr le secteur est gangréné par une foultitude de startups qui se montent sans autre base que "on fait de l'IA", mais là on a des éléments plus concrets, on parle d'un projet scientifique, on parle de résultats, ça n'est pas que du vent.

    Il y a une différence entre "une techno magique qui peut résoudre tous les problèmes" et "une nouvelle technologie capable de résoudre des problèmes qu'on considérait trop complexes pour être résolus rapidement". C'est une technologie de rupture, dans le sens où dans certains domaines, elle a permis des progrès bien plus rapides qu'auparavant. Ça me semble tout à fait crédible que dans des domaines liés à l'analyse d'image ou de son, on puisse espérer des avancées substantielles avec du machine learning.

    Je trouve drôlement dommage qu'une communauté comme la notre semble incapable de s'enthousiasmer devant les possibilités : en terme de vitesse de développement des logiciels, en terme de documentation, d'aide aux utilisateurs, en terme de traitement de bug reports, en terme de détection de bugs et de failles de sécurité, et surtout en terme de maintenance de gros systèmes complexes (kernel, distributions…). Au lieu de ça, on se comporte comme des vieux grincheux, incapables de voir comment une telle technologie va pouvoir changer notre approche de la maintenance et du développement des logiciels, revendiquant une forme d'artisanat qui ne correspond à aucun besoin.

  • [^] # Re: "qui sera partagé en tant que modèle ouvert"

    Posté par  . En réponse au lien Comprendre les dauphins grâce à l'IA. Évalué à 4 (+1/-0).

    ton choix. Tu confonds asynchrone avec non-suivi àmha

    Bah non, je ne comprends pas trop. Les caissier(e)s du supermarché, l'opérateur que tu as au téléphone pour régler un problème avec ta connexion Internet ou ton assurance, même ton conseiller bancaire, tous ces rôles qui seront probablement remplacés par des robots dans les années qui viennent, ce sont des personnes avec qui tu as des interactions "one shot" (ou, disons, suffisamment rares pour que tu te rappelles à peine les avoir déja rencontrés). Il me semble légitime de penser que personne ne souhaite s'impliquer dans ce genre d'interactions, parce que c'est épuisant et inutile.

    si ça ne te plais' pas, bah tu ne réponds pas

    Et après on se demande pourquoi les gens préfèrent échanger avec des robots qu'avec des êtres humains…

  • [^] # Re: pour défendre la vérité et la justice, vous repasserez vérité

    Posté par  . En réponse au lien Entrez dans la peau d'un agent de la DGSE et collectez un maximum de renseignements !. Évalué à 3 (+1/-1).

    Mouais, alors la DGSE, c'est les services extérieurs, donc normalement ils n'interviennent pas sur des sujets internes.

    "Protéger les gens puissants", c'est vague, mais ça fait partie de leurs missions, si les "gens" sont des français. Par exemple un chef d'une grande entreprise en visite dans un pays où on peut craindre pour sa sécurité, etc.

    "défendre les intérêts d'industriels", c'est pareil, si les industriels sont français, et qu'ils s'agit d'intérêts stratégiques majeurs (armes, industrie stratégique, …), bah ça touche aux intérêts de l'État. Je ne sais pas si la DGSE pratique l'espionnage industriel par exemple, mais il est probable que oui. Note aussi que l'État est souvent actionnaire de ces grandes entreprises (48% d'Airbus, 26% de Thalès, 15% de Renault, 5% de Dassault, etc), donc les intérêts de l'État se mêlent aux intérêts des industriels.

    "traquer les militants écolos" : à l'étranger?

    De toutes manières, la DGSE ne s'auto-assigne pas de tâches, elle a des instructions et elle les exécute. Si tu as un changement de gouvernement avec d'autres instructions, elle en exécutera d'autres.

  • [^] # Re: pour défendre la vérité et la justice, vous repasserez vérité

    Posté par  . En réponse au lien Entrez dans la peau d'un agent de la DGSE et collectez un maximum de renseignements !. Évalué à 7 (+5/-1).

    Ce qui est clair au moins, d'entree de jeu, c'est que vous êtes le mechant et que vous devez réduire au silence les «whistle blowers», les gens qui répandent la vérité.

    C'est une situation intéressante. À cause d'une grille de lecture prédéterminée, tu as compris "compromission" dans un sens différent de celui des auteurs de la page. Le wiktionnaire donne 3 sens:

    1. Acte par lequel on transige avec ses opinions, ses principes, sa conscience.
    2. Acte par lequel on se compromet.
    3. (Informatique, Médecine) Action de compromettre, de corrompre, d’empêcher le bon fonctionnement de quelque chose.

    À mes yeux c'est totalement évident que les auteurs de la page se réfèrent au sens 3: l'organisation a été piratée ou noyautée.

    Je pense que ton analyse est une très bonne illustration de l'apparition d'une thèse complotiste.

    • Il n'y a absolument rien dans le document qui permet de soutenir cette interprétation
    • Il serait totalement farfelu d'imaginer que la DGSE puisse dévoiler un agenda secret par erreur dans le texte d'un jeu de rôle

    Et pourtant, avec le manque de recul dû à la publication instantanée, paf, la thèse complotiste part toute seule et zou, c'est publié sur Internet.

    À ta décharge, il semble que le sens 3 soit assez récent, parce que je ne le trouve pas dans tous les dictionnaires. C'est peut-être du jargon un peu techno ("cette machine est compromise"), ce qui expliquerait que le jargon est adapté à ceux auxquels la page est destinée, mais pas au grand public.

  • [^] # Re: pour défendre la vérité et la justice, vous repasserez vérité

    Posté par  . En réponse au lien Entrez dans la peau d'un agent de la DGSE et collectez un maximum de renseignements !. Évalué à 6 (+3/-0).

    qui n'a pas nécessairement celui des citoyens

    C'est pas évident de définir l'intérêt des citoyens. Il me semble assez entendable que pour certaines choses c'est pas mal pour les citoyens de ne pas trop en savoir, et/ou qu'informer les citoyens sur certains sujets revient à informer des "cibles" qu'ils sont espionnés.

    Après c'est peut-être un peu hypocrite d'admettre que dans le monde réel il est parfois nécessaire d'ordonner des trucs pas très jolis (dégommer un chef terroriste, espionner ses alliés, …) qu'on n'assumerait pas si on nous demandait de les soutenir officiellement, mais je ne vois pas comment on pourrait avoir un contrôle démocratique de ces choses là (Référendum: "Êtes-vous favorable au projet d'envoyer une fausse prostituée dans la chambre d'hôtel d'un haut dirigeant Australien pour lui subtiliser des documents secrets relatifs à l'intention de ce pays de dénoncer un contrat d'achat de sous-marins?", Oui/Non/Abstention ?).

  • [^] # Re: "qui sera partagé en tant que modèle ouvert"

    Posté par  . En réponse au lien Comprendre les dauphins grâce à l'IA. Évalué à 2 (+1/-2).

    Une partie de mes semblables visent déjà à communiquer surtout avec les IA plutôt qu'avec ses semblables.

    Est-ce que tu ne t'attaquerais pas juste au symptôme? Si les gens préfèrent communiquer avec des robots, c'est peut-être parce que les interactions sociales sont devenues anxiogènes et désagréables?

    • Sur les réseaux sociaux au sens large, les interactions sont devenues toxiques et/ou conflictuelles et/ou unilatérales et/ou fausses. Si je posais des questions sur Reddit, je pense que je préfèrerais tomber sur un chatbot que sur un geek de mauvais poil qui répond "RTFM".
    • Une grande part des interactions qu'on a au quotidien sont devenues "non-suivies", dans le sens où tu ne reparleras probablement jamais à la même personne. Il n'y a aucun intérêt à investir dans une relation si tu n'as aucun bénéfice réciproque à en attendre.
    • Une grande partie de notre code social est futile. "Bonjour", "Ça va?", "Il fait beau aujourd'hui", je ne trouve pas ça particulièrement choquant qu'un tel protocole soit considéré comme obsolète par les nouvelles générations, par exemple.
    • Le monde est clivant, et clivé, et c'est fatiguant. Les machines ne vont pas te lâcher "Ah les bonnes femmes au volant", "Tout ça c'est la faute des étrangers", ou "Utiliser vi c'est bien un truc de crypto-Macroniste" au détour d'une conversation.

    Tant qu'il n'y a pas de tromperie et que les gens savent qu'ils parlent à un robot, moi je n'y vois aucun inconvénient.

  • [^] # Re: "qui sera partagé en tant que modèle ouvert"

    Posté par  . En réponse au lien Comprendre les dauphins grâce à l'IA. Évalué à 3 (+3/-3).

    J'ai du mal à comprendre une forme de nouvelle technophobie qui se développe dans certains milieux pourtant assez cultivés. Une sorte de résistance de principe au machine learning, qui serait une technologie "impure" qui ne serait pas associée à de la vraie recherche, ou je ne sais pas quoi.

    Bon, heureusement, ça n'existe pas trop dans les labos de recherche, qui n'ont rien à utiliser ces outils quand ils fonctionnent et ont fait leurs preuves. C'est typiquement le cas d'AlphaFold par exemple, qui est une réelle contribution scientifique majeure (pourtant, Gafam, capitalisme, toussa toussa, mais la réalité est là).

    Est-ce que les plus vieux se rappellent comment c'était à l'arrivée des ordinateurs dans les laboratoires de recherche? Est-ce que certains considéraient comme essentiellement "impures" les recherches utilisant ces machines automatiques, en contraste des recherches "pures" qui calculaient à la main? Ou est-ce uniquement lié aux technologies du machine learning?

  • # Contexte

    Posté par  . En réponse au message Juste afficher un point à l’écran. Évalué à 3 (+0/-0). Dernière modification le 16 avril 2025 à 18:57.

    Mais comment on fait pour juste afficher un point de façon moderne, pérenne, durable … mais, et peu être surtout : Le plus sobrement possible.

    En fait, je pense que je n'ai pas connu l'époque où ça pouvait être intuitif, mais je n'arrive pas à comprendre ce que peut bien vouloir dire "afficher un point" sans plus de contexte. Afficher un point… où? Imaginons que je suis sous une distrib Linux quelconque, j'ai plusieurs bureaux, plusieurs fenêtres, des programmes qui tournent en arrière plan, des widgets qui restent au premier plan, etc. J'ouvre un (émulateur de) terminal et je lance "./affichepoint ", qu'est-ce qui est censé se passer?

    • l'émulateur de terminal devient tout noir sauf un pixel
    • une fenêtre blanche de 100x100 pixels (dont un qui n'est pas blanc) s'ouvre (pop-up) avec une barre classique du même style que les autres fenêtres de mon bureau
    • l'écran clignotte brutalement comme si on redémarrait le serveur graphique et on passe à un écran totalement noir (sauf un point) en faible résolution
    • rien ne se passe, sauf un point de l'écran qui change de couleur

    Les solutions logicielles pour chacune de ces options me semblent très différentes, ainsi que leur portabilité, la taille des dépendances, etc. Je pense que la notion de "dessiner des points sur l'écran" n'a pas de sens.

    À mon avis il y a deux couches qui n'ont rien à voir dans la question. La première est l'implémentation du champ de pixel (une matrice ou lattice) dont on va changer les valeurs. La deuxième couche est l'affichage de ce champ, qui va nécessairement faire appel à des bibliothèques graphiques en fonction du contexte. J'ai l'impression qu'à l'époque du framebuffer, on pouvait confondre les deux couches, parce qu'on pouvait modifier directement les zones de mémoire qui correspondaient aux pixels affichés, mais ça semble absurde avec une système fenêtré, personne ne souhaite que ça soit possible. Pour moi, tripoter les pixels en dehors de sa fenêtre, c'est comme tripoter la RAM en dehors de sa zone mémoire, c'est un comportement qui n'est absolument pas tolérable.

    Pour la solution, pourquoi ne pas carrément exporter le champ de pixel dans un format d'image (png?) qui pourra facilement être affiché avec le logiciel de son choix?

  • [^] # Re: Technicité nécessaire

    Posté par  . En réponse au journal 1 an en véhicule électrique uniquement. Évalué à 3 (+0/-0).

    Je me suis peut-être perdu dans la discussion, mais ça n'était pas clair du tout pour moi qu'il parlait d'une électrique, puisque l'argument était que l'entretien d'une thermique revenait à 250€/2 ans (ce qui ne peut pas être vrai).

    La discussion, normalement, c'est qu'en effet l'entretien d'une électrique revient moins cher, puisqu'on change les freins moins souvent, qu'il n'y a plus de vidange, ni de fuites d'huile, ni d'entretien périodique du moteur (courroie, pompe à eau…). Après, il y a certainement plus d'entretien au niveau des trains roulants (à cause de la masse plus élevée) et des pneumatiques (masse + couple), mais sans données de terrain, impossible de faire une conclusion purement théorique.

  • [^] # Re: Avis d'un pro de l'installation/entretien

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Pompe à chaleur : point d’étape, un an après – et ensuite ?. Évalué à 4 (+1/-0).

    Ne rêve pas, les nouvelles chaudières doivent juste être compatibles au biofuel F10 (90% de fioul), donc on est très très loin du compte. Apparemment il n'y a même pas besoin de se rééquiper, puisque le F10 semble fonctionner dans à peu près toutes les chaudières. En gros, ça revient à interdire les voitures qui roulent au super, en sachant bien que toutes sont déja compatibles au E10.

  • [^] # Re: Avis d'un pro de l'installation/entretien

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Pompe à chaleur : point d’étape, un an après – et ensuite ?. Évalué à 7 (+4/-0). Dernière modification le 14 avril 2025 à 16:39.

    On peut imaginer (espérer ?) que le prix du gaz devrait cesser d’être à ce point inférieur à celui de l’électricité à terme, pour le même genre de raison.

    Je trouve extrêmement dommage qu'on ne puisse pas avoir de calendrier clair sur ce genre de choses, qui permettrait d'avoir des réponses claires sur ces histoires de remplacement à l'identique. Dans certaines campagnes françaises (là où on n'aime pas les "écolos" mais où on aime bien des candidates inéligibles, vous voyez), les installateurs proposent encore des chaudières au fioul, ce qui me semble une aberration écologique et économique (parce qu'il semble évident que le prix du fioul risque d'augmenter d'une manière massive, avec l'augmentation des taxes et les baisses de volumes). Le remplacement est donc parfois rentable (et encore) quand on prend le prix actuel du fioul, mais certainement pas avec un prix projeté. Mais comme il ne semble pas y avoir de calendrier d'application des hausses de taxes, tout ça est très flou, et on va encore se retrouver avec des arguments de type ZFE en 2035 (ma chaudière de 15 ans marche encore très bien et elle est interdite c'est une honte). Ce qui me semble honteux, c'est de vendre encore aujourd'hui des équipements qui seront très probablement interdits (ou impossible à approvisionner de manière raisonnable) avant la fin de leur durée de vie prédite. Évidemment d'ici là le chauffagiste aux bons tuyaux il sera à la retraite depuis longtemps, donc ça sera de la faute de l'État et pas du professionnel avec ses conseils pourris.

    Bon, si on va par là, c'est aussi applicable aux avions, parce que j'aimerais bien qu'on m'explique avec quoi on va faire voler dans 20 ans les avions qui sortent des usines aujourd'hui.

  • [^] # Re: Avis d'un pro de l'installation/entretien

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Pompe à chaleur : point d’étape, un an après – et ensuite ?. Évalué à 8 (+5/-0).

    Je pense que c'est une règle générale, remplacer un équipement qui fonctionne n'est jamais rentable, ça ne se justifie que quand il y a une contrainte réglementaire ou une justification autre (écologique, etc).

    Par contre, un remplacement à l'identique, je trouve que c'est assez dangereux. C'est difficile d'avoir une visibilité sur le prix du gaz, mais il semble assez probable qu'avec le temps qui passe on finisse par se mettre du "mauvais" côté de l'histoire, avec une surtaxe des équipements qui émettent du CO2. C'est comme le ouin-ouin des vieux diésels qui sont exclus des ZFE, le prix des occasions en diésel prend bien évidemment en compte les projections d'interdiction à plus ou moins long terme de ces véhicules dans certaines zones. Il me semble assez clair que les prix assez bas des chaudières à gaz s'alignent sur un calcul de rentabilité qui prend en compte l'évolution du coût du chauffage au gaz et de la règlementation, et qu'il ne faudra pas s'étonner que la "bonne affaire" évolue mal.

  • [^] # Re: Excellent, merci.

    Posté par  . En réponse au lien France culture: Intelligence artificielle et imitation. Évalué à 4 (+1/-0). Dernière modification le 11 avril 2025 à 16:54.

    Je n'ai jamais dit qu'on pouvait définir "l'intelligence" comme "relative à l'intelligence humaine".

    Pas textuellement, mais tu écris cela:

    l’apprentissage par un modèle de basse enrichit par l'imitation n'est complet (dans le cas de l'être humain ou de tout autre être vivant) que par l'apport des sens physiques et des affects liés à eux; est pour moi, primordiale.

    Ça me semble donc revenir exactement au même. Tu écris qu'avoir des "sens" c'est différent d'avoir des capteurs, et que l'intelligence ne peut pas être complète s'il n'y a pas de sens. Je ne vois pas comment l'interpréter différemment d'une impossibilité logique pour une machine de développer une intelligence selon ta définition.

    Le problème c'est qu'en temps qu'humain, imaginer une autre forme d'intelligence est très compliqué.

    Mais non. 3 étapes, moins d'une minute:
    1. Tu ouvres ChatGPT
    2. Tu poses une question un peu créative non-triviale (du genre où chaque humain répondrait quelque chose de différent)
    3. Tu lis.

    Et voila, il n'y a rien à imaginer, tu peux constater que tu as eu une réponse intelligente. Une réponse issue d'une intelligence artificielle, avec ses qualités et ses défauts (style ampoulé, absence de faute d'orthographe, et probablement assez conformiste);

    Si tu veux comparer, tu tapes la même question dans un terminal Linux, tu auras "command not found". Là, c'est pas intelligent, le terminal n'a pas compris que tu lui posais une question. Tu poses la même question à une poule, elle va répondre "cooot cot". Elle n'a pas compris la question, elle n'est pas intelligente. ChatGPT il a compris ta question en langage naturel et t'as apporté une réponse cohérente, alors qu'il est probable qu'il n'a jamais été entrainé à répondre à cette question. Ça coche toutes les cases de ce qu'on attend d'une "autre forme d'intelligence", et ne pas le reconnaitre c'est parce que tu bouges la cible tout le temps.

    C'est parce que la cible de l'intelligence bouge constamment au fil de nos découvertes, ce qui est une bonne chose.

    Bah je trouve que c'est n'importe quoi. Tu peux définir des niveaux à l'intelligence, par exemple tu dis que 1 c'est un ver de terre, 20 c'est un chimpanzé, 100 c'est un humain, et tu places les llm par rapport à ton échelle; ils seront peut-être à 70 ou 80 en fonction des questions, peut-être même que certains dépasseront 100 si 100 est le niveau moyen d'un humain, et voila. Tu dis "à partir de 80, ou de 100, ou de 120, alors j'appelle ça "intelligence". Mais quel est l'intérêt de jouer au jeu du "non, pas assez intelligent pour accepter de l'appeller intelligent" éternellement? Ça revient à dire "à 50 c'est intelligent", et quand une machine atteint 50, tu dis "ah non, c'est 70", puis dès que tu es à 70, c'est "ah non c'est 120", etc. Ça n'est pas l'intelligence qui est sans arrêt redéfinie, c'est les exigeances à partir desquelles certains accepteraient d'utiliser le terme "intelligent". Quitte à demander des sens physiques et pas des capteurs, comme ça tu es tranquille pour quelques années. S'il y a un intérêt autre que de jouer à "bof, c'est juste du buzz", j'aimerais bien le comprendre.

    L'exemple que je prends toujours, c'est celui du jeu d'échecs. Au début du XXe siècle, jouer aux échecs était considéré comme une des activités d'abstraction les plus "nobles", une manière de prouver son intelligence pure (avec d'ailleurs des enjeux considérables pour les matches entre l'URSS et les USA lors de la guerre froide, chacun voulant prouver son "intelligence" supérieure). L'idée d'une machine capable de jouer aux échecs était alors une sorte d'idéal d'intelligence artificielle. Et paf, dans les années 1990, les machines capables de battre les meilleurs humains arrivent. Alors sans trembler des genoux, on balance l'argument de "ah c'est que du calcul en fait, ces machines ne sont pas intelligentes, on l'a d'ailleurs toujours dit", etc. Mais c'est faux, on ne l'a jamais dit avant, on a juste bougé la cible parce que pour une raison que je ne comprends pas, on ne veut pas admettre avoir franchi une étape dans le développement de l'IA. Mais en fait, la moindre machine capable d'exercer un travail intellectuel est par définition une sorte d'IA, donc je ne comprends pas où ça mène de le nier. Personne n'a jamais prétendu qu'un logiciel d'échecs réfléchissait comme un humain, ou qu'il était capable de composer un poème, mais personne n'a non plus jamais prétendu qu'une IA devait savoir tout faire (comme si un humain savait tout faire, d'ailleurs).

  • [^] # Re: Excellent, merci.

    Posté par  . En réponse au lien France culture: Intelligence artificielle et imitation. Évalué à 4 (+1/-0).

    c'est à mon sens bizarre de les considérer intelligentes et de ne pas réfléchir sur ces points

    On peut probablement y réfléchir, mais je ne suis pas sûr dans quelle mesure c'est lié au problème de définition. On a l'intuition que chez les animaux, la conscience et l'intelligence sont liés, mais il n'y a pas tellement de raison que ça soit le cas pour une machine. Je peux parfaitement concevoir une IA qui pourrait dire "J'ai parcouru toute la littérature en physique et j'ai mis au point une nouvelle théorie de l'espace-temps qui résoud tous les problèmes que vous avez avec le paradigme actuel" sans pour autant avoir de conscience ou de sentiments.

    Et si on se base sur une approche comportementale pour définir l'intelligence, on devrait faire de même pour ces points là, donc en théorie arnaudus devrait par exemple admettre ces trois points.

    Je suis plus pragmatique que ça : selon ma définition, une machine ne peut pas feindre l'intelligence. C'est factuel, on lui file des séries de problèmes compliqués qui nécessitent une compréhension profonde pour les résoudre, si elle les résoud elle est intelligente. Par contre, on peut feindre la conscience ou les sentiments, donc il n'est pas possible de définir ces notions par rapport au comportement. C'est l'argument du "zombie philosophique", imagine quelqu'un qui n'a aucun sentiment ni conscience, mais qui se comporte comme s'il en avait, comment ferais-tu pour le savoir? Bah tu ne peux pas, sauf peut-être à lui faire des IRM, et encore. Le mieux que tu puisses faire, c'est d'évaluer la conscience par un argument par parcimonie; tu sais que tu es conscient, et tu sais que cette conscience est liée à ton cerveau d'Homo sapiens, or ton voisin se comporte comme s'il était conscient et c'est un Homo sapiens, donc il est plus parcimonieux de conclure qu'il est conscient. Mais si c'est un robot par exemple, tu ne peux pas savoir, la question est assez indécidable.

    C'est peut-être un détail, mais de ce que je conçois du fonctionnement des LLMs par exemple, c'est qu'ils ne sont actifs que sur requête. Tu lui poses un problème et il fait tourner son algo, mais si personne ne lui demande rien il ne se passe rien du tout. Il ne "pense" pas par lui-même, il ne pense que lorsqu'il doit fournir une réponse. J'imagine qu'il ne dois pas être très difficile d'imaginer des algorithmes qui utilisent les CPU idle pour "penser", par exemple pour réorganiser des informations, oublier des choses, renforcer certaines connexions, optimiser certains sous-réseaux, etc. Auquel cas on se rapprocherait probablement plus des définitions usuelles de la "conscience".

  • [^] # Re: Excellent, merci.

    Posté par  . En réponse au lien France culture: Intelligence artificielle et imitation. Évalué à 5 (+2/-0). Dernière modification le 11 avril 2025 à 11:27.

    Je peux être d'accord sur l'idée que "dogmatique" n'est pas le bon terme (parce que j'ai du mal à identifier le dogme sous-jacent), mais je ne pense pas que c'est trop fort. Je déteste cette position parce que je la trouve sans aucun intérêt : on définit "intelligence" comme "relatif à l'intelligence humaine", et paf, du coup, ahah, l'intelligence artificielle n'existe pas. À part essayer de se rassurer face à l'angoisse de se faire dépasser un jour par les machines, ça apporte quoi?

    Donc voila, si on exclut les gens qui ne peuvent pas concevoir que l'IA existe parce que l'idée leur fait peur, il reste plusieurs options.

    Soit tu définis l'intelligence artificielle par les résultats. L'expérience de pensée que j'aime bien, c'est le contact avec une civilisation extraterrestre à distance. On échange des messages radio avec cette civilisation, et sur cette base, on essaye de déterminer si elle est intelligente. Bon bah là il n'y a pas photo, c'est une sorte de test de Turing, et les LLMs les défoncent. Donc avec ce critère, les IA actuelles sont pleinement intelligentes.

    Tu peux aussi définir l'intelligence par l'émergence. Une espèce intelligente peut produire des objets intelligents, mais l'intelligence n'a pas émergé chez ces objets. Auquel cas, l'IA ne pourra jamais être qualifiée d'intelligente, même si elle outrepasse par des ordres de grandeur nos capacités de raisonnement. Du coup, le test des extraterrestres n'est pas concluant, puisqu'on est peut-être en train de discuter avec des objets intelligents, mais pas avec l'intelligence qui les a créés. Entre nous, ça me semble exactement correspondre à la définition d'intelligence "artificielle", puisque par définition il existe une intelligence "non-artificielle".

    Une définition plus stricte pourrait ne pas être fonctionnaliste : pour être intelligent, il faut un esprit, avec une conscience, une volonté, etc. Il faudrait donc que les objets artificielles aient l'équivalent d'une conscience, l'équivalent d'une volonté, etc. Du coup, l'intelligence n'est pas quelque chose qui s'estime par les interactions avec l'extérieur, mais pas l'état interne. Ça me parait une piste très difficile, parce que 1) il y a plein de choses à définir formellement pour lesquelles nous n'avons pas de définition, 2) ça consiste à coller des concepts binaires sur des choses très quantitatives (puisqu'un lapin a une forme de conscience et de volonté, et peut-être même une mouche, mais c'est juste que les degrés sont différents), 3) ce point de vue me semble écrasé par l'expérience de pensée du "zombie philosophique" (quelle est la preuve que les autres êtres humains ont une conscience, on est peut-être le seul à en avoir une) et la possibilité de l'illusionisme (la conscience pourrait être une illusion, et il y a des expériences en neurosciences qui montreraient que notre cerveau prendrait en effet des décisions bien avant que nous n'en ayons conscience, et que l'impression d'être aux commandes ne correspond pas à la réalité).

    En tout cas, bref, j'ai de plus en plus de mal à supporter l'argument de la cible mouvante pour l'IA. Depuis des siècles, on redéfinit l'intelligence dès qu'on crée une machine capable de faire une tâche qu'on pensait définir l'intelligence (calculatrice, ordinateur qui joue aux échecs, traduction, test de Turing, etc). Jusqu'à arriver à n'importe quoi, du genre "avoir des sens", "ressentir des choses", qui n'ont jamais fait partie d'aucune définition historique de l'intelligence. Quand les modèles agent vont commencer à se généraliser, on va avoir à notre disposition des algorithmes qui vont pouvoir apprendre par eux-mêmes à peu près n'importe quoi (coder un driver à partir des specs, servir d'adversaire à n'importe quel jeu vidéo, faire les emplois du temps d'un lycée, …). En parallèle, on va aussi commencer à être confrontés à des modèles "super-intelligents", dont les conclusions sont issues d'un raisonnement trop complexe pour qu'on puisse le suivre. Je ne vois pas en quoi se barricader dans le déni va servir à quoi que ce soit.

  • [^] # Re: Pourquoi déposer plainte ?

    Posté par  . En réponse au message demande d'autorisation de se faire spammer lors de la signature d'un bail. Évalué à 4 (+1/-0).

    Bon, là il dit qu'il a reçu du spam, donc il y a une forme de préjudice. Après, c'est difficile de demander autre chose qu'un euro symbolique en réparation…

  • [^] # Re: Pourquoi déposer plainte ?

    Posté par  . En réponse au message demande d'autorisation de se faire spammer lors de la signature d'un bail. Évalué à 2 (+1/-2).

    On vit dans un monde médiatique où n'importe qui menace toujours de porter plainte pour n'importe quoi. Déja, la majorité de ces plaintes annoncées ne sont probablement même pas réalisées, et ensuite une grande partie de celles qui restent seront classées sans suite.

    Demande-toi simplement : porter plainte pour quoi? "absence de case RGPD dans un formulaire"? Une plainte, ça veut dire une enquête, éventuellement un procès, des avocats, des condamnations… Des heures et des heures de travail pour la police et la justice, est-ce que c'est bien raisonnable par rapport aux nuisances liées à l'absence de cette case?

  • [^] # Re: Excellent, merci.

    Posté par  . En réponse au lien France culture: Intelligence artificielle et imitation. Évalué à 4 (+2/-1).

    l’apprentissage par un modèle de basse enrichit par l'imitation n'est complet (dans le cas de l'être humain ou de tout autre être vivant) que par l'apport des sens physiques et des affects liés à eux; est pour moi, primordiale.

    C'est donc un refus du concept d'intelligence artificielle. Toute intelligence doit se baser sur des sens physiques, une machine ne peut pas avoir de sens physiques, donc l'intelligence artificielle ne peut pas exister.

    L'IA est un joli perroquet stochastique

    Répéter ce genre de trucs ne le rendra pas vrai. C'est plus facile d'avoir une position dogmatique quand on refuse de voir ce dont ces algos sont réellement capables.

  • [^] # Re: Excellent, merci.

    Posté par  . En réponse au lien France culture: Intelligence artificielle et imitation. Évalué à 4 (+4/-3). Dernière modification le 10 avril 2025 à 14:52.

    C'est pas vrai, mais c'est pas grave pour l'argument, puisque l'objectif de certains est de se convaincre que ces algorithmes ne sont pas capables de faire ce qu'ils peuvent pourtant objectivement faire de manière reproductible.

    Tout revient à si on accepte ou non d'adopter une posture fonctionnaliste. Si on accepte le fonctionnalisme, on accepte qu'il puisse exister des intelligences autres qu'humaines ou biologiques. Par conséquent, le seul moyen de définir l'intelligence est d'évaluer son comportement, et pas d'étudier son fonctionnement interne, qui est par essence différent du fonctionnement du cerveau. Une machine qui réagit comme si elle était intelligente est donc par définition intelligente, de la même manière qu'on peut conclure qu'un voisin est un être intelligent sans avoir étudié le fonctionnement de son cerveau.

    Si on n'accepte pas la position fonctionnaliste, on restreint l'intelligence à un support biologique (le cerveau humain). Par conséquent, il n'y a rien à discuter, aucune machine ne peut être intelligente puisqu'une machine ne peut pas avoir de conscience, d'intention, etc.

    Ici, ce bout de texte est une diatribe anti-fonctionaliste : une machine est une coquille vide par essence, donc il n'y a rien à attendre d'une machine en terme d'intelligence. Ce n'est pas que les IA actuelles sont intelligentes ou non, c'est juste qu'il est impossible qu'une machine puisse être autre chose qu'un perroquet stochastique.

    Il ne vous aura pas échappé que je trouve cet argument assez débile (au sens étymologique), puisqu'il ne répond pas à la question, il affirme de manière péremptoire qu'il n'y a pas de question. En plus, dans cette déclinaison là, il y a un argument particulièrement faible, celui de la base de données et de l'entrainement, puisqu'il me semble assez difficile de nier que l'intelligence ne peut pas exister sans la culture que l'humain a acquise au cours de sa vie.

    Ça me rappelle un documentaire animalier où on voyait des chimpanzés conduire des voiturettes de golf et allumer des barbecues avec des briquets. Et là, un pseudo-journaliste en costume colonial venait affirmer "On pourrait en effet penser que ces comportements reflètent une forme d'intelligence, mais ça serait se mentir, puisque les singes ont appris à utiliser ces outils en regardant des humains s'en servir". Bah oui ducon, parce que c'est toi qui a inventé le feu peut-être? Qualifier une autre espèce ou un algorithme de "non-intelligent" parce qu'il a besoin d'exemples pour apprendre me semble totalement absurde, puisque c'est exactement de cette manière que nous sommes capables d'exprimer la notre.

  • [^] # Re: Technicité nécessaire

    Posté par  . En réponse au journal 1 an en véhicule électrique uniquement. Évalué à 6 (+4/-1).

    Cela dit, il y a plusieurs "gadgets" qu'on peut trouver utiles.

    Bah déja, il y a les trucs qui t'évitent de te retrouver dans un platane (ESP et ABS), et ceux qui amortissent le choc entre ton crane et ledit platane (ceinture, colonne de direction rétractable, airbag).

    Il y a les gadgets qui permettent de ne pas devoir regarder une carte routière sur les genoux (GPS), ceux qui permettent de réguler la température intérieure…

    Ceux qui te permettent de garder tes points sur ton permis (limitateur)

    Ceux qui permettent de ne pas cramer la rétine par inadvertance des conducteurs qui arrivent en face.

    Ceux qui permettent de ne pas te désarticuler l'épaule en ouvrant une fenêtre.

    Ceux qui te permettent d'arrêter le moteur avant qu'il n'y ait plus d'huile ou d'eau dedans.

    Et certains bidules a priori inutiles, je les aime bien. L'assistance au démarrage en côte, et surtout le bip bip quand on recule dans un plot en béton.

    Donc en fait, les bidules électroniques, c'est pas seulement des trucs inutiles pour faire grimper le prix de la voiture…

  • [^] # Re: Technicité nécessaire

    Posté par  . En réponse au journal 1 an en véhicule électrique uniquement. Évalué à 4 (+2/-1).

    pourquoi changer si ca marche très bien comme cela

    Même en vivant dans une grotte très très profonde, j'imagine que les histoires de réchauffement climatique n'ont échappées à personne?

    je viens de changer mes plaquettes de frein d'origine a 160 000km

    Il faut quand même faire très très très très très très peu de ville… Normalement les plaquettes c'est 30 000km…

  • [^] # Re: Technicité nécessaire

    Posté par  . En réponse au journal 1 an en véhicule électrique uniquement. Évalué à 9 (+6/-0).

    l'entretien se fait tous les 2 ans (environ 250€)

    C'est sûr que si on bricole soi-même sans prendre en compte le calendrier d'entretien du constructeur, ça peut être économique, mais tu ne peux pas transposer à tout le monde.

    Sur la plupart des modèles récents, la révision + vidange + filtres est annuelle (ou tous les 10 000km / 7 000km pour les diesels, ça dépend du moteur). À 120 000km, tu dois en être à la fin de ton 2e (ou début 3e) train de pneus, + 2xplaquettes + 1x disques à l'avant et à l'arrière, + une distribution à cause de l'âge, et tu te diriges rapidement vers l'échappement et l'embrayage, + des bricoles sur le train avant (bielettes, cardans, etc. en fonction de l'état des routes dans ton coin). Et ça, c'est sans pépin, parce qu'à 20 ans tu dois commencer à perdre un peu d'huile ici ou là. Rien qu'avec le calendrier du constructeur tu es à plus de 250€/2ans, donc j'imagine que tu sous-estimes largement ton budget ou que tu optimises en évitant le réseau professionnel.

    D'une manière générale, une voiture, même fiable, coûte cher. Si tu as l'impression qu'elle ne te coûte pas cher c'est que tu payes avec ton temps, que tu ne fais pas réparer les défauts mineurs (clim, bidules électroniques…), ou que tu lui fais perdre plus de valeur qu'elle ne devrait en prenant du retard sur l'entretien (en oubliant la distribution, par exemple). Il reste bien sûr la possibilité que tu ne ressens pas la moyenne du coût parce que tu as de la chance sur les pannes.

  • [^] # Re: les fameuses borne AC 22kw

    Posté par  . En réponse au journal 1 an en véhicule électrique uniquement. Évalué à 3 (+0/-0).

    Bah du coup ce que je ne comprends pas, c'est que le neutre arrive déja du transfo de quartier pour alimenter les particuliers en monophasé, du coup je ne comprends pas trop pourquoi ne pas distribuer le neutre du quartier.