bubar🦥 a écrit 6904 commentaires

  • [^] # Re: liberta rien

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal où sont les linuxfriens sur le plan politique ?. Évalué à 1.

    j'rebondis sur ce commentaire, cela fait deux fois que l'usage de "légalisation des drogues du sud" est associé à une idée de libertarien. La légalisation implique l'encadrement légal. Nous ne sommes donc pas en présence d'un était d'esprit libertarien. Ce dernier se situant plus sur un axe de dépénalisation. La généralité ayant trait à la définition exacte de légalisation ("rendre légal", légal ayant trait à "conforme à la loi")

    La légalisation implique (à part pour quelques illuminés, jugement perso) le contrôle par l'encadrement. Un objectif (l'objectif essentiel pour certains) est la réduction de la consommation (tel qu'on peuyx l'observer ailleurs), la dédramatisation du produit, éviter les effets psy-sociaux induits par le cadre de la pénalisation, en finir avec un financement essentiel de la mafia (objectif essentiel pour d'autres), réguler production et consommation. Tout en maintenant un interdit strict au moins de 21 ans (afin de préserver le passage d'interdit). Bref pour une immense majorité des pro-légalisation l'encadrement légal vaut mieux que l'encadrement mafieux. Tandisque les partisans de la dépénalisation sont à l'opposé (bien plus à l'opposé que les tenants de la pénalisation !)

    Bref, effectivement, employer à bon escient les bons mots permet de mieux échanger ;)

  • [^] # Re: Questions orientées

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal où sont les linuxfriens sur le plan politique ?. Évalué à 4.

    Ha bon ?? Je trouve ce test de bien piètre qualité. Il impose et cadre bien trop de choses dans ces questions, ce qui réduit énormément le champ des possibilités. Politicalcompass, est plus neutre et a un résultat plus clair. Par exemple j'ai arrété ce test dès la seconde page, question "mondialisation" (ensuite ai continué juste pour lire la totalité du test) Exemple d'une certaine incapacité du 'questionneur' à évaluer sans rigidité : Cet exemple aurait pu/du être abordé en au moins deux points de recoupe. Là c'est du brut de décoffrage. Bref le trouve d'une bien piètre qualité celui ci. Cela manque à l'évidence de recoupe : les questions sont trop floues, imposent trop de définitions par question, donc sont réductrices sur les notions (il vaut mieux des questions précises et plus de recoupe, plus de questions tempo, pour chaque sujet)

  • [^] # Re: political compass

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal où sont les linuxfriens sur le plan politique ?. Évalué à 2.

    mon coming out, au fait (faisant parti de ceux pour qui ce n'est pas un secret) : 4,62 / 3,13

    http://www.politicalcompass.org/printablegraph?ec=-4.62&soc=-3.13

  • [^] # Re: les petites cases

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal où sont les linuxfriens sur le plan politique ?. Évalué à 1.

    tatooine way of life à part, c'est en général à la fois force et faiblesse de ce type de questionnaire. Allez au delà de nos contradictions (point de vue général, qui sont richesse point de vue personnel) pour en dégager des lignes directrices. Donc le questionnaire n'est pas intéressant en soi pour soi, il est intéressant en tant qu'otil partagé, le résultat individuel est moins important que la vision du résultat collectif, statistique.

  • [^] # Re: les petites cases

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal où sont les linuxfriens sur le plan politique ?. Évalué à 2.

    bah tu résumés en : _"la vie telle sur tatooine" ;) de toutes façons c'est l'avenir :)

  • [^] # Re: Pas con mais....

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal où sont les linuxfriens sur le plan politique ?. Évalué à 3.

    politicalcompass aborde ces sujets.

  • [^] # Re: ah j'ai oublié le lien

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal où sont les linuxfriens sur le plan politique ?. Évalué à 3.

    "savez vous que l'intestin humain fait environ sept mètres ?"

    in Macheté

  • # political compass

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal où sont les linuxfriens sur le plan politique ?. Évalué à 3.

    La seule question qui m'avait semblé bizarre dans celui ci, le politicalcompass, c'était celle concernant la fessée. Non pas qu'elle soit bizarre en tant que telle, mais par absence d'une seconde question sur le même sujet éducation, alors la plupart des autres sujets abordés dans ce questionnaire ont tous une doublette (voire une triplette) de recoupe. Mais sinon ce questionnaire est assez intéressant et bien fichu, on peux voir qu'il a été réalisé par des étudiants (du moins c'est ma conclusion lors de la lecture complète du questionnaire), par la jeunesse, cela se ressent assez bien par le type de choix et les absences.

    Concernant le coming-out sur le résultat : si tout le monde fait son coming-out sur sa pensée politique, alors il n'y a plus besoin d'isoloir. Et d'ailleurs plus besoin d'élection (les primaires suffiraient). Et ça... hum... Bref, le secret est une bonne chose pour l'opinion politique, en soi. Encore plus aujourd'hui où de nombreuses personnes ont tendances à voir internet comme un marbre : où une opinion exprimée est immuable. Ce qui entre en contradiction avec la notion d'évolution.

    (et ce qui rejoint la notion de "Droit à dire des conneries. Et droit d'évoluer" plutot que cette saleté de "droit à l'oubli", référence à l'idiotie d'un projet de certains politiques.)

  • [^] # Re: Différences entre sites communautaires et kde.org

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Communauté francophone de KDE. Évalué à 2.

    +1 mais pour atteindre cela, il faudrait que les équipes de traductions se collent sur le site web, en plus! Avoir un site fr différent permet à des personnes n'ayant pas de pures compétences en traduction de participer quant même. Avec le risque que tu soulignes. Risque qui est présent aussi dans l'autre sens, quant une doc fr est plus fournie (tout en étant très épurée : charcler dedans pour ne garder que l'essence, deuxième passe pas facile pour tout le monde :p) que la version anglaise. Cet autre sens ajoute en plus une difficulté de "canal" : au lieu d'être par tous anglais->regional, cela peux devenir vite un joli bronx à gérer, lorsque c'est base_anglaise_prems->régionaux. tits_ajouts_régionaux->base_anglaise et redescend base_anglaise->régionaux. (j'dit ça non par rapport à kde en particulier, mais plus généralement, d'expérience)

    Bref, c'est pas parfait, c'est clair. Mais c'est quant même une richesse en plus d'avoir un site fr qui peux un peu compléter la documentation issue du pur travail de traduction.

    J'profite de ce commentaire pour signaler à quel point la conférence de l'équipe de traduction de kde (sur toulouse) est intéressante. Il m'a semblé qu'il s'agissait d'une conférence parfaite pour présenter les logiciels libres, en fait ! D'une manière plus concrète, plus intéressante et plus didactique que tout conférence "logiciels libres" générale. La vidéo est disponible A mettre entre toutes les mains

  • [^] # Re: 1 2 3... TEST

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Ubuntu . Évalué à 1. Dernière modification le 30 avril 2011 à 10:47.

    18 l'hibernation ne fonctionne pas (comme sur la distribution à chapeau rouge, mais la distribution à étoile jaune est ok) : problème majeur d'affichage au retour d'hibernation avec ce matériel.

    19 La mise en veille est loooongue. Plus de 15 secondes avant que la veille soit effective. /o\ Et le retour est assez lent aussi, environ 5 à 6 secondes. /o\ La distribution au chapeau rouge : moins de 2 secondes pour la mise en veille, le retour est immédiat. Surprenant, là encore.

    Bon, Ubuntu c'est très joli, mais ils ne se sont pas encore assez Debianisés visiblement (mieux de sortir quant c'est prêt ?). Le bug Unity, avec un simple jeu de sdcard, qui fait planter le noyau est assez fantastique La lenteur de boot très surprenante (surtout que sur kvl ça boost sévère) par rapport à d'autres distros sur ce matériel. Et le coup du bootloader sur une sdcard, par défaut, est aussi assez... surprenant.

  • # 1 2 3... TEST

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Ubuntu . Évalué à 5.

    Hop, installée sur le netbook. Modèle : Acer Aspire One aoa 110ab

    allez, un chtit résumé à chaud :

    1. drm_mode_getfb error invalid framebuffer id lorsqu'on bascule d'une tty à une autre depuis ubiquity, pendant l'installation. Cela n'impacte rien, c'est juste très moche.

    2. Ubiquity pas adapté aux écrans 1024x600, très surprenant.

    3. Erreur revenant régulièrement en début d'install : set_locale C. hihihi

    4. Installation d'un bon paquet d'aide et howto en anglais : Firefox, LibreOffice, Gnome, etc etc... tiens pourtant ubiquity me demande ce choix avant l'install. Zarb, long et inutile.

    5. Par défaut (vraiment par défaut, même pas un click sur rien d'autre que "suivant") Ubiquity décide d'installer le bootloader sur une sdcard. Comme ça, tout seul, pouf.

    6. Lenteur très désagréables à l'utilisation : chaque écriture sur le disque (ssd pourri de toute première génération) entraine un lag de l'interface. Par exemple plus rien ne s'affiche lors d'uné écriture, puis les lettres manquantes s'affichent d'un coup, une fois l'accès disque fini. Je n'avais plus vu cela depuis ... pffuu la version truc de la distribution chose ... y a longtemps quoi !

    7. Plantage noyau reproductible facilement : insérez une sdcard dans un port, attendez 6 à 8 secondes que nautilus daigne s'ouvrir, ne touchez à rien. Insérez une autre sdcard dans l'autre port, puis retirer la première. Ne touchez à rien, toujours, aucun click. Retirez la seconde sdcard et ré-insérez la première. Cliquez sur l'icone de la pile (menu gauche) pour lancer nautilus sur cette sdcard. Plantage noyau. Total, même les sysrq keys ne sont plus actives. Chapeau.

    8. Bon, moi je suis fan de la barre en haut, clairement. Tout comme j'aime l'intégration de la "disponibilité en ligne", pour les outils de discussions, dans le cliquou sur le nom d'utilisateur. Egalement l'intégration du mail. Aussi l'espace dégagé grace à l'intégration du menu outil dans la barre de taches.

    9. J'aime bien aussi, à l'usage le menu de gauche, finalement.

    10. une lenteur au boot très surprenante, même ahurissante au regard de mes précédentes expériences (très concluantes sur ce boot) de versions antérieures d'Ubuntu. Le boot total (depuis grub jusqu'au bureau fonctionnel) met en fait 36 secondes. La distribution du chapeau rouge est lente, pareil. La distribution à l'étoile jaune fait du 28 secondes (Avec gnome. Avec lxde : 22s. En custom : 19s). Ce n'est pas grave en soi, mais c'est une grosse déception.

    11. firefox est une loutre au premier lancement. Avoir un bureau gtk n'aide nullement on dirait, ici. Pas creusé, je constate. Là encore d'autres distributions ont un premier lancement de firefox bien plus véloce, pas un puilla de moins, vraiment plus véloce.

    12. firefox a par défaut un correcteur orthographique en anglais. Bouh, ça non plus je n'avais plus vu ça depuis... pfiou... (bon, ok, ça ne me sert pas à grand chose, moi qui clique trop vite sur "poster", souvent :p)

    13. la gestion de l'énergie, malgrès le choix du .38, semble tout à fait correcte : il m'annonce 4 heures pour 50% de batterie, c'est cela. La décharge est stable. C'est bon.

    14. Unity n'est pas très véloce, ça se traine un peu lorsqu'on change de bureau. Dommage qu'il n'y a pas une option "vitesse des animations : normale, rapide, très rapide" comme avec kde. Visuellement, ça aide beaucoup et améliore le confort.

    15. bon, là ce n'est plus du test, il n'y a rien de nouveau, mais sudo configuré comme cela, c'est vraiment pas pour moi.

    16. détail : pas de gestion du copier/coller. Bouh :(

    17. j'aime bien les polices choisies par défaut, surtout celle d'édition/écriture dans firefox. C'est clair, clean et fin.

    Conclusion :

    Voilà les toutes premières impressions. Que je completerai un peu, ici, discrètement, avec d'autres tests. Pour l'instant, le bilan est très mitigé, plutot négatif. J'aime beaucoup le look'n'feel général (malgré les icones par défaut), trouvant ce noir de contour très agréable, trouvant aussi très bien finies et intégrées pas mal d'idées sympathiques pour le bureau. Mais les points ci dessus font pour l'instant pencher la barre du mauvais côté.

  • [^] # Re: ça y est

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Ubuntu . Évalué à 3.

    putain -26 pour l'instant sur ce journal, restreint, certes, mais dont l'humour est là. La moule moyenne aime lire, et n'aime plus l'humour des autres. il y a les autres, et ils sont bizarres ;)

  • [^] # Re: Article nul

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal [ HS ] : Pourquoi le gouvernement fait le choix d’une électricité chère et dangereuse. Évalué à 2.

    D'où l'importance du savoir, de la diffusion de la connaissance. Par exemple il est extrêmement difficile de savoir combien de chélateurs contiennent les "pastilles d'iodes". Or il n'y a pas que l'iode qui est rejetée lors d'un accident. L'élimination rapide de l'iode 131 et du césium 137 est géniale. Mais il n'y a pas que cela. Y a t il un chélateur pour le plutonium ? Dans la catastrophe de fukushima, de faibles quantités ont été dégagées. Or c'est un matériel lourd : avantage de se propager moins loin, inconvénient de s'enterrer plus vite (et d'atteindre des réserves d'eau avant qu'une décontamination, même partielle, de la zone puisse être engagée).

    A propos de l'importance du savoir et de la diffusion de la connaissance, je rejoins en tout point ce commentaire de grunt bien qu'étant à pririo plutot anti-nucléaire, tandisque moi plutot pro-nucléaire. Et je pense que la balance qui, à l'époque, avait conduit au choix de ne pas, ou mal, expliquer est la source essentielle de la peur.

    La connaissance peut engendrer la peur, c'est vrai (par exemple savoir que les pastilles d'iode c'est génial pour l'iode, mais bien insuffisant). C'est peut être (certainement ?) ce qui a conduit à une certaine omerta sur le sujet pendant longtemps. Mais au delà de la peur, une fois passée, il y a l'idée d'abnégation, et de connaissance de l'ensemble de dangers et des enjeux. Des enjeux. Et qu'un certain égoïsme peut les faire oublier. Ok.

    Mais aujourd'hui cette désinformation, du moins cette chape de plomb, cette omerta, sert essentiellement le camp des anti-nucléaires. Paradoxalement. C'était un donc mauvais choix initialement. Tout comme ressasser des idioties telles "équivalent en bananes" ou "pas de morts", ce ne sont ni les questions essentielles, ni l'information nécessaire à une compréhension minimale pour tous.

    Or la compréhension minimale pour tous et la connaissance nécessaire afin que chacun puisse peser les enjeux réels, est aujourd'hui essentielle si on souhaite ne pas se borner à être "pro ou anti" mais examiner les solutions les meilleures, pour tous, durablement. La probabilité de la peur dans l'opinion ne vaut plus le même poids que l'importance de l'information. Il en va de la vie d'un secteur de pointe, et stratégique, pour tous.

  • [^] # Re: Article nul

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal [ HS ] : Pourquoi le gouvernement fait le choix d’une électricité chère et dangereuse. Évalué à 2.

    Les centrales sont-elles préparées à une chute d'avion ?

    //humour : Oui, on a peint de grandes croix sur les toits pour dire au pilote "tombe pas là, tombe pas là".

  • [^] # Re: Waw

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal [ HS ] : Pourquoi le gouvernement fait le choix d’une électricité chère et dangereuse. Évalué à 5.

    Plop. Juste un petit mot pour rappeler une vérité, simple : l'uranium appauvri ne présente pas de dangers, absolument aucun danger, en lui même. (les radiations émises sont tellement faibles et de tellement courte portée qu'on peux le manipuler à la main, les paranos mettent des gants de tissus...)

    Ce qui est dangereux, c'est deux éléments en fait :

    1 son utilisation : si la munition ne se consume pas parfaitement et totalement lorsde l'impact, alors il y a rejet. De plus le point de fusion de cette munition entraîne la création d'autre éléments lors de sa fonte. Bref dans un monde idéal, on ne tirerai ses munitions que lorsqu'on est sûrs et certains que l'impact consommera la totalité du perforateur. Mais un monde idéal n'existe pas, et le cul du perforateur se retrouve souvent émiété, éparpillé en poussière, avant d'avoir pu fondre. Dans ce cas, l'exposition à ces poussières au sol n'est absolument pas dangereuse : seule leur inhalation l'est (sur un théatre d'opération où ne s'envoie pas des fleurs, hein). Pour les populations civiles, le risque étant de retrouver cela dans l'eau de consommation, donc l'ingestion en quantité anormalement élevée.

    2 moins démontrable (désolé) c'est la création d'un autre radio éléments lors de la fonte du perforateur, qui, si elle n'est pas totale, va aussi se retrouver en poussière, à durée de vie plus faible, mais à radioactivité moins faible ...

    Voilà, ceci n'avait pas pour but de dire "zy va l'ura de pauvre c'est pour les pauvres", juste et simplement d'éviter qu'on tombe dans le piège d'un amalgame entre dangerosité du produit et usage du produit. Le risque réel est de retrouver des éléments dans l'eau de consommation parceque l'usage de ce type de munitions est immodéré. L'Europe a interdit ce type de munition.

  • [^] # Re: J'aime bien le nucléaire

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal [ HS ] : Pourquoi le gouvernement fait le choix d’une électricité chère et dangereuse. Évalué à 3.

    Un démonstrateur est prévu dans les cinq prochaines années. Si un boost politique et économique est mis autour de ce type d'installations, alors une utilisation commerciale pourrait suivre rapidement. Disons donc, estimation optimiste, dans une fourchette de 10 ans.

    Extraits de ce que disaient messieurs Heuer et Loiseaux, du Laboratoire de physique subatomique et de cosmologie du CNRS, en 2003 :

    « S'il ne peut être écarté des options futures, un développement de la filière du nucléaire ne pourra pas reposer sur le modèle actuel. Il devra répondre aux exigences fortes de sécurité, de compétitivité énergétique et d'un développement durable passant par une meilleure gestion des déchets radioactifs et des réserves naturelles »

    « Les choix énergétiques doivent être logiques et non dirigés par les seuls intérêts économiques des industriels du secteur. C'est la raison pour laquelle il est important qu'une recherche académique soit menée4. Elle doit être le garant d'une transparence et d'une diffusion objective des connaissances. »

    Et malheureusement, ce dernier paragraphe semble entrer en contradiction avec le choix effectivement retenu (celui ayant reçu le plus grand soutien et le plus de développement : l'EPR) Puisque l'EPR à l'avantage d'utiliser du MOX et de produire plus de matières fissiles qu'il n'en consomme. Mais le désavantage... d'utiliser du MOX et que la matière fissile produite est bien plus délicate à manipuler (dans le sens "cycle global" : dans la chaîne du réacteur, dans son transport, dans son stockage, et dans son recyclage). Bref le choix qui a été fait semble bien être un choix purement commercial, à court terme. La multiplication de l'usage du plutonium ne semble pas être un choix réellement rationnel, vu la dangerosité potentiel du produit.

    « Ce scénario permettrait une multiplication des réacteurs, mais ne suffirait pas pour atteindre raisonnablement la production envisagée pour 2050. S'il permet le recyclage du plutonium, il présente l'inconvénient majeur de le faire circuler en très grande quantité, ce qui rend la filière difficile à gérer »

    Bref, j'espère qu'une impulsion politique et économique forte va se mettre en place rapidement pour un "après EPR" (effectivement), afin que cette technologie (s'il s'avère de manière concertée par les spécialistes, qu'il s'agit bien de la meilleure solution à la fois pour la question du combustible initial, et à la fois pour la question du cycle de déchets ensuite, le tout mis en balance sur la sureté de fonctionnement même si complexité de l'installation) bénéficie rapidement de toutes les attentions. Il y a 8 ans le CNRS disait possible un démonstrateur en 2018, reste à espérer qu'il n'est pas trop tard pour valoriser cette solution, en lieu et place de l'usage du plutonium comme combustible.

  • # tv

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal génération internet. Évalué à 3.

    l'ordinateur remplace peu a peu le téléviseur dans nos chaumières,internet deviendra le point central de la civilisation

    Lorsque la télé est le point central de la civilisation, les dégâts ne sont pas beaux à voir.

  • [^] # Re: rapports de forces

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal génération internet. Évalué à 2.

    Dans mesurage tu as oublié le pifomètre :p

    Echelle de l'univers les étoiles sont composées de planètes décomposées :p

    Dans schéma placer l'énergie anti-gravitionnelle en bas, c'est pratique :p

  • [^] # Re: Journal [ HS ] : Pourquoi totof200 et choix de titres provocateurs et simplistes

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal [ HS ] : Pourquoi le gouvernement fait le choix d’une électricité chère et dangereuse. Évalué à 2.

    Le lobby anti-nucléaire joue sur la peur. C'est pas un scoop. Il y a un côté "irrationnel", "magique" et "divin" (selon l'époque, choisi l'adjectif :p) lié au manque de connaissance concernant le nucléaire.

    De l'autre côté il y a une propension à penser qu'expliquer doit forcément s'accompagner de désinformations. Côté où l'on oscille encore entre un courant "ne rien dire, ils ne comprendraient pas" et un courant "expliquer, maintenant", menant à des michel chevalet... :))

    Du côté des anti-nucléaires, il y a aussi des courants. Ceux se servant de ça pour distiller une vision décroissante (cet adjectif péjoratif car ce qui est applicable à des maisons individuelles ne l'est pas dans un contexte industriel). Ceux là utilisent le côté bon-enfant de certains autres pour arriver à donner leur vision d'une société (sujet allant bien au delà du contexte nucléaire).

    Il me semble que la situation évolue dans le bon sens, et si la catastrophe au Japon pouvait servir au moins à cela, ce serait un bon pas : informer les gens sur le nucléaire, afin qu'ils puissent réfléchir par eux-mêmes sur la globalité de la question.

    devrait commencer à éduquer les gens à moins consommer et réfléchir aux technologies qu'ils promeuvent pour remplacer la situation actuelle

    Gros plus un :p

    humour : putain la gueule que font faire certains quant ils verront que des moteurs spatiaux seront bientôt nucléaires, et qu'en plus on enverra les déchets nucléaires terrestres dans l'espace, perchés sur des fusées qui peuvent exploser :p :p

  • [^] # Re: J'aime bien le nucléaire

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal [ HS ] : Pourquoi le gouvernement fait le choix d’une électricité chère et dangereuse. Évalué à 4.

    Regarde du côté du thorium et des sels fondus, dans un réacteur à haute température. Avec cette techno, les déchets ultimes ont une période faible. En contre-partie la techno nécessite un mariage entre nucléaire et chimie qui fait hurler certains. Dans un contexte d'exploitation sûre, avec une filière complète, tel que nous les avons en France, c'est l'idéal sur le plan des déchets. A mon humble avis c'est le point majeur du nucléaire à l'heure actuelle (pour des pays comme le notre) : les déchets, la vision à long terme. Maintenant cette techno, bien qu'ancienne de conception, n'est pas prête aujourd'hui.

  • [^] # Re: Article nul

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal [ HS ] : Pourquoi le gouvernement fait le choix d’une électricité chère et dangereuse. Évalué à 2.

    Même si c'était vrai (ce n'est pas le cas)

    Hum, ce point reste à être clairement démontré. Disons que je suis d'accord avec le point de vue, logiquement, puisque pensant que ce sujet devrait être régalien. Mais d'un point de vue d'une société libérale de marché, ou de l'entre deux actuel, cela reste vraiment à démontrer, car la réalité des coûts globaux n'est même pas connue (rendue publique). D'abord la recherche : celle ci est dévolue en grande partie à l'état. Ensuite, l'après productif, où la chaîne de démantèlement souffre encore aujourd'hui d'estimation fiable (et même ici, chez nous, les exemples de ré-évaluation de ce coût, en cours, existent...) Enfin la majeure partie de ce coût est aussi assurée par l'état. Nous sommes donc, objectivement, avec une double facture d'électricité : d'une part la classique, notre "consommation et abonnement chez l'opérateur", et d'autre part une partie de l'ensemble des autres coûts, partie intégrée aux impôts. Or dans un système purement de marché, c'est bien la totalité des coûts qui seraient intégrés sur la seule facture, sur le seul contrat opérateur abonnés. Qu'il ne soit pas possible, ou difficile, aujourd'hui, de pouvoir évaluer (ou de pouvoir donner l'évaluation) des prix hors abonnements, ne peut pas faire dire que "l'électricité nucléaire est moins chère" (pas plus qu'il ne peut faire dire l'inverse)

    zéro morts.

    Non, deux morts. Deux employés, les premiers en fait, partis voir les turbines du numéro 4.

    Et puis surtout, il ne faut pas se focaliser sur le nombres de morts à l'instant i, ni à i+x, c'est 'secondaire'. Tout comme les cancers développés ensuite, secondaires également (désolé). A la limite sur les conséquences sur la descendance des personnels et de la population exposées. Ce qui importe plus, il me semble, n'est pas de savoir x morts à t+ comparé à d'autres techno, mais bien la terre elle même. Et pas en tant qu'utopiste, mais en tant qu'exploitant. La zone interdite (de 20 km autour de la centrale, à l'heure actuelle, par le gouvernement japonais. Les autorités françaises et internationales semblent recommander au moins 30km) est une zone condamnée pour au bas mot 50 ans. 50 ans avant de pouvoir reconstruire, ré-habiter et ré-exploiter... (et bien plus pour l'exploitation agricole locale). Et ça, objectivement, aucune autre techno n'arrive à la cheville. Arriver à condamner de tels territoires, à la fois pour la terre elle même et à la fois pour l'exploitation humaine dessus, pour une catastrophe non_majeure (du point de vue de cette techno : plus qu'un accident, moins qu'une cata majeure), ça tape du score. Du gros score.

  • [^] # Re: Gni ?

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal l'OIN fait coin-coin. Évalué à 3.

    Pour le moment, de manière concrète et simple, voici la license utilisée par l'OIN : http://www.openinventionnetwork.com/pat_license_agreement.php

    Pour les autres questions, s'il y a un impact sur la décision d'user de la gplv2 dans ce cas pour cela, et non une translation directe vers l'oin, il faudra suivre les papiers habituels. Aussi pour avoir les réponses sur d'éventuelles conséquences sur les implémentations de ces brevets dans ce cas ... Un lien à surveiller pour cela : Michael Tiemann sur son blog, un lien parmi d'autres.

  • [^] # Re: En un mot..

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal génération internet. Évalué à 2.

    Hercules, c'est toi ? pffu on voit rien dans ce grand nainternet

  • # simple, facile

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au message augmenter la taille de ma partition /var. Évalué à 2.

    C'est pas la méthode root, qui a déjà été évoquée plus haut, mais sa version "simple et facile, par mandriva".

    1. boot en level 1 (tapez linux 1 comme option noyau , avec grub)
    2. démonte /var (à ce stade le système n'en a pas réellement besoin)
    3. lance l'interface graphique (de cette manière : xinit -- :2)
    4. utilises drakdisk pour facilement redimensionner la partition /var

    note sur le 3 : s'il rale, laisse faire, on s'en fout. Si la ralante est bloquante (pas de mdv sous la main pour vérifier mais de mémoire ce n'est pas le cas), donne le message.

    note sur le 4 : drakdisk va s'apercevoir qu'un point de montage /var existe déjà et va te proposer de copier tout les fichiers vers la nouvelle partition. Pratique, ça évite de le faire à la main ensuite.

    Ensuite tu pourra regarder la vraie méthode 'à la main', en essayant sur des partitions et/ou un système non vital C'est mieux de se faire la main sur un truc secondaire plutot que sur le système dont tu as besoin ;)

  • # gni ?

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal l'OIN fait coin-coin. Évalué à -4.

    La justice américaine, par cette décision, et par l'existence même de oin qui reflète un peu la nécessité d'une détention d'un portefeuille conséquent, donc le besoin de payer pour déposer des idées, et implémentations de, génériques, qui devraient peut être de facto être considérées comme relevant du domaine public, ne vient elle pas de réellement donner vie à l'oin, qui jusqu'à présent n'était qu'un consortium visant à cadrer une utilisation commune, puis s'était muée en association d'entités légales ayant trait aux logiciels libres, de part le nombre, l'effectif, de projets adhérents, pour le moment ne représentant qu'une entité légale légitime mais centrée sur la défense des possibilités de biens communs et de partages en utilisant le périmètre défini par la notion made-in-usa de brevets informatiques, en arme guerrière, et donc, par ce même fait, de donner tout légitimité aux brevets eux mêmes ; en effet, bien que la décision de justice soit un véritablement un soulagement ; n'est elle pas qu'un pis-aller lorsque le combat devrait se situer sur la définition même de la notion de brevets informatiques ; mais entérinant, par sa décision, leurs existences ? quoi ?