En regardant le diagramme sur les gouvernements européens en 2012 je remarque une chose dont j'avais déjà l'intuition : la France est à droite, certes, mais légèrement moins que les autres pays d'Europe (On peut aussi inclure les Etats-Unis).
Ça manque un peu de légende : ce diagramme concerne-t-il les gouvernements (avant ou après les élections en France ? par rapport à leurs positions affichées ou leurs actions réelles ?), les pays par rapport à leurs lois et leurs structures sociales, ou même les citoyens ?
Si ça concerne les pays, ça m’étonne un peu que certains pays scandinaves réputés pour un taux d’imposition (notamment sur le revenu) plus lourd et des prestations sociales plus larges (notamment remboursement total des dépenses de santé pour tout le monde) soient considérés plus à droite.
Du coup une question me vient indubitablement à l'esprit : est-ce qu'on ne serait pas (ou plutôt n'est-on pas depuis 30/40 ans) dans une dynamique de droitisation globale ? Laquelle est un catalyseur pour la droitisation du gouvernement français ? qu'il soit socialiste ou pas finalement.
En effet. Et même, à partir du moment où l’on met en concurrence nos salaires et nos systèmes social et fiscal, on finit forcément par devoir les rogner pour rester « compétitifs ». Des règles sociales, fiscales et environnementales ne sont viables qu’à l’échelle du marché, sinon les très riches et les grosses entreprises se domicilient dans des paradis fiscaux, font fabriquer dans les pays à bas coût et vendent dans les pays où la population a encore du pouvoir d’achat (pas grâce à eux, juste à l’inertie).
L’Europe a été construite dans le mauvais sens… sauf pour les riches. Il aurait fallu commencer par harmoniser les systèmes sociaux (vers le haut) et fiscaux et les règles environnementales avant de mettre en place un marché commun. Mais ça a été fait sciemment. Ce n’est pas un hasard si le traité soit disant constitutionnel (où était l’assemblée constituante élue ?) qui aurait créé une véritable Europe politique excluait explicitement l’harmonisation dans ces domaines (en tout cas les deux premiers, je ne me rappelle plus pour l’environnement).
Concernant le Parti « Socialiste », puisqu’il n’a pas les couilles de faire du socialisme — même pas du keynésianisme —, qu’il arrête donc de se prétendre socialiste ! « Parti Libéral » aurait convenu à ses positions aussi bien économiques que sociétales (et au niveau sociétal, l’adjectif libéral n’est pas négatif)… jusqu’à la surveillance généralisée.
Je dis juste que cela nécessite un gouvernement positionné plus à gauche et qui assume ses choix, potentiellement en dépit de l'enrichissement des entreprises françaises les plus capitalistes, et par transitivité de la France ?
Ça nécessitait aussi de ne pas prendre le bus de l’Europe ultralibérale (quand le bus va dans le mauvais sens, mieux vaut aller en voiture ou même à pied).
Quant aux grosses entreprises françaises, on en est revenu à un système féodal : il fallait au moyen âge que les serfs fassent des efforts pour assurer la puissance de leur seigneur face aux autres ; dans le commerce mondialisé, les citoyens sont sensés faire des efforts pour assurer la puissance de leurs grosses entreprises face aux entreprises étrangères.
Mais la richesse des grosses entreprises n’a pas d’intérêt si la elle ne bénéficie plus aux citoyens. Or elle est de moins en moins remise en circulation par l’impôt (les grosses entreprises échappent de plus en plus à l’impôt) ou par les salaires (automatisation, délocalisations…).
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
Reste donc essentiellement les questions sur la religion et les mœurs, sur lesquelles j'ai grosso-modo opposé les deux, mais ça me semble faible pour justifier un tel écart de classement, et du coup je m'interroge sur la pertinence de leurs formules.
Aux États-Unis, il y a pas mal de gens qui sont loin d’être ouverts au niveau des questions de religions et de mœurs, donc la position sur ces questions y a un poids bien plus fort qu’ici. Ce n’est pas étonnant que le questionnaire en tienne compte.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
Tu m'apprend quelque chose, c'est la première fois que j’entends parler de cette vision de la gauche.
Ce ne sont pas les médias sous contrôle de la classe dominante qui vont te dire que le Parti Socialiste ne l’est plus, voire même qu’il n’est pas de gauche. La meilleure façon d’éviter d’avoir un pouvoir de gauche, c’est de vendre comme parti de gauche un parti qui ne l’est pas.
Cela dit, as-tu l’impression qu’on soit dans une économie socialiste ?
Bon, j’essaie d’éclairer un peu ma vision des choses.
Au sortir de la seconde guerre mondiale, nous étions dans un système keynésien (capitalisme régulé), qui a permis un certain nombre d’avancées sociales (sécurité sociale, assurance chômage, salaire minimum…). Cela grâce à une combinaison de facteurs favorables : la droite la plus servile avec les puissants sur la touche pour collaboration (la « droite décomplexée » est son retour), le Programme du Conseil national de la Résistance, une forte syndicalisation, la peur du communisme avec le bloc de l’est et le PC à 25 %…
Là, arrivèrent au pouvoir en 1981 les dirigeants du PS. Ils étaient arrivistes, cons et éventuellement socialistes. Ce dernier point étant toutefois important, en tout cas pour la galerie, ils donc ont essayé au début de faire du socialisme, enfin sans remettre en cause les bases de l’économie, et sont arrivés à des problèmes financiers.
Ils ont donc arrêté d’être socialistes pour embrasser la Gestion (de l’État comme une PME dans une économie capitaliste). Donc en 1983, ils ont servi la Crise à la population pour reprendre de l’argent dans la poche de la classe moyenne et des riches (mais pas trop des très riches, et pas encore des pauvres, qui votaient encore pour eux à l’époque).
Depuis, ils ont voulu « moderniser l’économie », et ils ont appliqué en France les contre-réformes appliquées dans les autres pays… par des gouvernements de droite dure : privatisations massives, dérégulation de l’économie capitaliste, généralisation du libre échange (c’est-à-dire la mise en concurrence internationale des salaires, des systèmes sociaux, des normes environnementales et des systèmes fiscaux au bénéfice principal des plus riches) avec en particulier la construction d’une Europe ultralibérale (dont le libre échange est un principe de base non seulement en interne, mais même avec des pays qui eux pratiquent le protectionnisme).
Ces cons, trop bêtes pour comprendre le keynésianisme (ou trop occupés à servir leurs ambitions personnelles pour essayer) ont en bonne partie contribué à la libéralisation du capitalisme et à l’inversion de l’ascenseur social en France.
Bon, à une époque, ils ont quand même mis un peu de vaseline sociale (35 h, RMI…) pour faire passer ça et puis ils font des réformes sociétales (abolition de la peine de mort, mariage pour tous…) pour avoir l’air de gauche (mais là, on est sur l’axe sociétal, pas du tout sur l’axe économique).
Le problème est que la dérégulation du capitalisme n’est pas une dégradation ponctuelle, mais une dynamique de dégradation. Pour faire plus court que Karl Marx, je dirais que le capitalisme libéral fonctionne comme le Monopoly : l’augmentation de l’exclusion et l’appauvrissement du plus grand nombre en est la conséquence normale, simplement par ce qu’il y a une limite à ce qu’on peut gagner par le travail (sauf pour quelques cas particuliers), mais aucune à ce qu’on peut gagner avec le capital. Comme il y a aussi une limite à ce qu’on peut dépenser, mécaniquement, les plus riches s’enrichissent de plus en plus, au détriment des autres. D’ailleurs, se retrouver avec des riches riches, des pauvres très pauvres et une petite classe moyenne ne sera que le retour à la situation normale du moyen-âge ou du 19ème siècle : la majorité qui vivote avec ce qu’une petite minorité de très puissants veulent bien lui laisser (qui ce soit l’aristocratie ou la haute bourgeoisie n’est presque qu’un détail).
Le dernier changement est dû au remplacement de la droite (encore un peu) gaulliste par la « droite décomplexée », qui se fout complètement de couler l’État pour peu qu’elle serve ses amis ultra-riches. Elle sait qu’elle peut compter sur le parti gestionnaire pour renflouer l’État en serrant la ceinture de la classe moyenne et des pauvres (de toute façon, ils ne votent plus pour eux, alors…).
Et chaque alternance se solde par un décalage à droite du référentiel politique français.
Problème corollaire à cette belle évolution de notre société : l’exclusion est le terreau idéal pour le recrutement par les intégristes de tout poil, y compris ceux qui ont des visées terroristes. Et on finit par des lois liberticides au prétexte de lutter contre un phénomène dû en bonne partie aux politiques calamiteuses menées par nos gouvernements.
Bon, je sais que tout le monde n’adhérera pas à ma vision des choses, mais posez-vous la question : si vous ne baigniez pas dedans, la soupe qu’on vous sert tout les soirs à 20 h serait-elle plus crédible ?
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
"On" a clairement que ce qu'on mérite, les français s’accommodent de se faire chier sur la gueule par les guignols qu'ils élisent et ça depuis de nombreuses années. Je vous l'assure ce n'est pas près de s'arrêter.
Nos ancêtres étaient des serfs, qui s’aplatissaient devant le seigneur (ceux qui ne le faisaient pas finissaient écartelés en place publique, ça faisait une sélection…) et se disputaient entre eux les miettes qu’il leur laissait. En certaines occasions (révolution, grands mouvements sociaux, résistance), une minorité agissante a pu faire avancer les choses, mais la mentalité générale n’a pas profondément changé, il ne faut donc pas compter sur la majorité.
Grâce à leur algorithmes à la con ils vendent leurs modèles de "prédictions" super-cher à des média (aussi cons qu'eux) pour faire croire au peuple que son petit bulletin dans l'urne sert à quelque chose.
Quand le PC faisait 25 % des voix, la droite au pouvoir concédait des avancées sociales.
Maintenant que le FN fait 25 % des voix, l’UMP et le PS mènent des politiques sécuritaires, prennent des étrangers (au moins les Roms) comme boucs émissaires…
Donc si, le bulletin a un impact, en tout cas si on vote pour les extrêmes. Si on se contente de conforter les partis de gouvernements à nous prendre pour des pigeons, il ne faut pas espérer autre chose…
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est-ce que quelqu'un pourrait m'expliquer en quoi cette loi est plus à droite qu'à gauche ?
Dans la mesure où les faux-cialistes ont abandonné depuis 30 ans leurs positions économiques de gauche, la différence qui leur restait avec la droite était dans une vision plus libérale (pas au sens économique) de la société. Du coup, on employait à tort le mot « gauche » par rapport à cela.
Le problème de base est de vouloir placer sur une ligne gauche-droite des positions sur des questions orthogonales.
Avec deux axes, un concernant le degré de liberté individuelle et l’autre le modèle économique, on y voit déjà plus clair.
Et on passe encore à côté de la question écologique (pas tout-à-fait orthogonale : ne pas saccager la nature implique une certaine régulation des comportements individuels et surtout des entreprises), de celle du mondialisme/nationalisme/régionalisme, et surtout du problème de la corruption ou de l’égoïsme de la classe politique (enfin déjà, le fait que ce soit une classe est un problème).
Je me rappelle avoir lu il y a plusieurs années un article expliquant qu’on se dirigeait vers le libéral-facisme (économie libérale avec peu de libertés individuelles, par exemple le Chili de Pinochet).
À mon sens, avec la surveillance globalisée de la population par les services de la classe dominante, on y est. Et on n’a même pas eu besoin du FN pour ça…
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Ce poisson date de 2013. LinuxFr aussi est devenu sérieux/aigri (choisissez suivant votre sensibilité) avec l’âge. La preuve : il ne s’appelle même plus « Da Linux French Page ».
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Pourquoi ne pas avoir utilisé printf en bash, dont le comportement est plus prévisible?
Tant qu’on n’utilise que bash, le comportement d’echo est prévisible.
Si on veut que le script fonctionne aussi avec, par exemple, dash, sa commande echo ne prend pas en charge l’option -e, mais son printf ne prend pas en charge la séquence \e (échappement), contrairement à celui de bash ou celui de /bin (enfin on peut produire un échappement avec \033).
Moralité : au pire printf fonctionne, contrairement à eche -e, mais sa prévisibilité est relative, surtout quand on veut produire des codes couleurs ANSI…
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Installer un logiciel sur son smartphone et le retrouver sur son ordinateur avec toutes les données synchroniser, je vois pas comment on peut mieux faire.
Ça dépend de tes critères pour « mieux ». Si tu édites un document un peu confidentiel, il y a « mieux » que de le faire passer par la case stockage sur des serveurs américains (s’il passe tout seul de ton téléphone à ton ordinateur sans que tu les connectes…) avec accès direct de la NSA (le genre de chose qu’on sait depuis Snowden) voire communication à une entreprise américaine concurrente à la tienne s’il a un intérêt commercial (le genre de chose que les services secrets américains font de longue date).
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Si vous voulez être constructif, passez un coup de bootchart et postez le résultat (si possible après avoir actualisé readahead).
C’est fini readahead (lien qui ne pointera plus au bon endroit quand le fichier grandira), depuis systemd 217 : « systemd's readahead implementation has been removed. In many circumstances it didn't give expected benefits even for rotational disk drives and was becoming less relevant in the age of SSDs. As none of the developers has been using rotating media anymore, and nobody stepped up to actively maintain this component of systemd it has now been removed ».
Avec systemd-readahead, mon portable (sous Arch avec disque dur classique) démarrait aussi rapidement qu’avant systemd (où après le début du boot et le lancement de dbus, je lançais presque tous les services en parallèle), maintenant, il démarre plus lentement, sûrement du fait du nombre de fichiers d’unités de systemd à lire.
Côté Fedora, dont le démarrage n’est traditionnellement pas rapide, la plus rapide à démarrer (sur des machines à disque dur classique) m’a semblé être la 15, celle où systemd fonctionnait en mode compatible (donc avec beaucoup moins de petits fichiers à lire). Depuis, c’est allé en ralentissant (passage au mode natif avec tous les petits fichiers d’unités, disparition de readahead), même s’il me semble que ça reste quand même plus rapide qu’avant systemd (où le démarrage était séquentiel).
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Le TCO n'est pas forcément moins cher, mais il est en partie invisible côté voiture (parce que l'entretien des routes est payé par les impôts, y compris ceux des piétons)
Comme on le sait, il n’y a pas de taxes sur les carburants… Bon, elles n’atteignent certainement pas les mairies pour l’entretien des rues et routes communales, mais comme Xavier l’a dit, le rail est subventionné.
Je vois d’autres raisons à la différence de coût :
– la route n’assure ni le guidage, ni l’apport d’énergie, contrairement à la voie ferrée ; au delà du coût de construction, elle n’oblige donc pas à un entretien aussi pointilleux et donc coûteux que la voie ferrée ;
– le trafic sur route est nettement plus dense que sur voie ferrée (peut-être pas sur certaines petites routes de campagne, mais celles-ci sont loin d’être maintenues dans un état qui serait acceptable pour une voie ferrée), ça permet de mieux amortir le coût d’entretien ;
– les routes sont limitées à des vitesses inférieures à celles des trains, ça a aussi un impact sur le coût de construction (les voies de TGV revenant très cher).
Par ailleurs, quand les gens comparent le coût du train et de la voiture, ils ne comptent pas forcément autre chose que le coût du carburant. Or, il y a aussi l’amortissement de l’achat de la voiture (cela dit, elle perd de sa valeur même sans rouler) et le coût de l’entretien (là, si on roule plus, c’est clair qu’on paie plus en entretien).
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ça deviendrai une necessité pour les piétons de ne plus fonctionner à l'oreille.
En tant que piéton (une partie du temps), je n’ai pas d’yeux derrière la têre, alors que j’entends de tous les côtés. Il y a aussi les conditions de mauvaise visibilité (fourgon garé juste avant un passage piéton qui masque les piétons aux voitures mais aussi les voitures aux piétons, virages d’une petite route de campagne bordée de haies…).
À mon sens, il devrait être obligatoire que tous les véhicules susceptibles d’écraser une personne soient audibles (mais pas forcément aussi bruyants qu’un moteur à explosion).
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Le principe du capitalisme (version moderne du féodalisme) est qu’une petite minorité possède les ressources et les moyens de production, que les gens dont elle a besoin pour les exploiter doivent être payés le moins cher possible et que les autres peuvent crever.
Il y a déjà des tas de gens dans le monde qui sont dans ce cas.
Dans les « démocraties », la « solution » de la classe supérieure est de diviser pour régner : conditionner avec ses médias la partie de la population à qui elle concède encore un travail et un salaire décent à voir les chômeurs et les étrangers comme ses ennemis (ailleurs, l’« ordre » est simplement maintenu par la force).
La question posée par la généralisation du remplacement des humains par des machines et donc leur marginalisation presque totale sera donc de savoir si la classe supérieure arrivera à se débarrasser des milliards d’« inutiles » (après tout, dans la situation actuelle, il y a déjà des think tanks qui considèrent qu’il faudrait réduire la population mondiale à 600 millions) ou si les milliards d’« inutiles » finiront par se débarrasser d’elle…
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Ce n’est pas que c’est inintéressant, mais j’ai comme une impression de déjà vu…
Après, par les temps qui courent, un rappel ne nuit peut-être pas (si autant de personnes ont pertinenté le journal, c’est certainement qu’elles ont raté l’annonce précédente ou que le rappel leur est utile).
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La problématique ici c'est clairement la saisie, ainsi que la lecture. Le «rédacteur» depuis son poste Windows va avoir un mal fou à gérer ça correctement, tu ne penses pas ?
Alors  
Pas trop d’autres possibilité.
Par ailleurs, je ne mettrai pas ma main à couper que tous les logiciels (y compris navigateurs) gèrent l’espace insécable fine correctement…
Thunderbird ne gère même pas l’espace insécable normale correctement (étonnamment, il me semble qu’il gère mieux la fine, peut-être parce qu’il ne la gère pas du tout comme une espace)…
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Merci à tous les deux pour les liens sur xkcd. Finalement, avec sur le canal officiel, seulement une image du module, une image de l’astéroïde et une image du sol lors de l’approche, arrivée deux heures après l’atterrissage, xkcd était plus palpitant !
Quand on pense qu’il y a des allumés qui contestent que l’homme ait marché sur la Lune malgré beaucoup plus d’images…
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Parce que pour Fedora (mais je suppose que ça marche pour toute distrib utilisant yum), si un "yum remove nom_du_paquet" ne supprime pas les dépendances installées avec le paquet, il suffit d'un "yum autoremove" de temps en temps pour faire le ménage dans les dépendances inutiles, ou faire "yum autoremove nom_du_paquet" à chaque fois pour supprimer paquet et dépendances liées.
Mea culpa, ça fait très longtemps que j’ai lu le man de yum et soit ça m’avait échappé, soit ça n’existait pas encore à l’époque.
En tout cas, merci de l’info.
Du coup, sachant que l’info est stockée, en cherchant un peu, j’ai trouvé une autre commande intéressante : yumdb search reason user
Elle liste les paquets installés explicitement, ça peut être bien pratique quand on veut quand même refaire une installation fraîche (ne serait-ce que pour changement d’architecture), mais retrouver ses logiciels rapidement.
Du coup, il ne reste pas tellement d’intérêt aux outils deb… à part si on est maso (pour
installer des paquets, ça va, mais pour en faire, il y a quand même plus simple).
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Avec Arch, on passe certainement plus de temps avec les mises à jour, mais c’est réparti.
Avec une RedHat/CentOS, pas de mise à jour, il faut réinstaller. La sortie d’une nouvelle version n’est pas très fréquente, mais pour tout reparamétrer et de réinstaller les logiciels qu’on utilise, il faut y consacrer beaucoup de temps d’un coup.
Avec une Ubuntu, la mise à jour vers la version suivante de la distribution peut foirer, en particulier caler en cours de mise à jour avec ton système dans un état incohérent. Même si une sauvegarde peut permettre de retrouver l’ancien système en état, il faut réinstaller pour avoir le nouveau.
Avec Fedora, la mise à jour de la distribution qui cale au milieu était la grande spécialité (c’était beaucoup plus fréquent qu’avec Ubuntu), mais le nouvel outil de mise à jour a enfin réglé le problème. Par contre, il faut disposer d’une place phénoménale dans /var pour pouvoir mettre à jour. Cela dit, comme le gestionnaire de paquets ne différencie pas les paquets installés pour dépendance, donc ne propose pas de les supprimer quand ils ne sont plus utiles, le système a tendance à enfler. Donc mieux vaut réinstaller quand même au bout d’un certain nombre de mises à jour de version de la distribution.
Les manipulations demandées par Arch (et documentées sur le wiki) sont avec Fedora et Ubuntu repoussées à la version suivante de la distribution, puis faites automatiquement par l’outil de mise à jour, mais du coup elles sont toutes faites en même temps, il y en a éventuellement qui ratent et la résolution de ces problèmes peut prendre du temps.
Autant pour le boulot, je n’ai pas mis d’Arch parce que je préfère que les mises à jour délicates soient regroupées à un moment bien déterminé où je prépare le nouveau système, autant pour ma machine perso, je suis passé à Arch pour ne pas avoir à bloquer périodiquement une demi-journée ou plus pour la mise à jour de version de la distribution.
Par ailleurs, Arch me permet de me préparer aux changements amonts qui tomberont plus tard sur les distributions que j’installe au boulot.
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Un avantage des outils deb, c’est la notion d’installation pour dépendance. Ça permet de ne pas conserver un tas de trucs inutiles quand on change de logiciels, voire d’éviter qu’un système qu’on maintient pas mise à jour d’une version à une autre de la distribution enfle indéfiniment.
Un avantage des rpm, c’est que les paquets sont plus simples à faire.
Je ne sais pas si un jour Debian finira par simplifier la construction des paquets ou si un jour les distributions à rpm comprendront l’intérêt de stocker la raison de l’installation dans la base des paquets installés, mais en attendant, pacman propose une construction de paquets encore plus simple que rpm et conserve la raison de l’installation.
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pour le for (( ; ; ))je viens de tester sur la machine du boulot, ça passe en ksh, ksh93,
bash, /bin/sh (mais c'est un lien sur bash), ça ne passe pas en tcsh ni en dash :)
Oui, enfin tcsh n’est pas de la famille du Bourne shell mais de la famille de csh… La syntaxe n’a rien à voir (csh est communément appelé C shell, son but était d’avoir une syntaxe proche de celle du C).
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Si tu ne veux pas avoir affaire aux coupeurs de cheveux en quatre, le plus simple est d’éviter leur distribution.
À l’opposé, il y a Frugalware, dont les paquets sont aussi simples à faire que pour Arch Linux et qui a de plus la réputation d’accepter facilement les paquets.
Bon, cette distribution n’a certainement pas (encore ?) le même nombre d’utilisateurs… mais à un certain stade, le jour où un nombre assez important de développeurs feront des paquets pour les distributions plus souples que Debian, il faudra bien que les mainteneurs Debian empaquettent leurs logiciels eux-mêmes pour conserver les utilisateurs de la Debian.
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[^] # Plus globalement
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal La vie privé connectée disparait de France. Évalué à 3.
Ça manque un peu de légende : ce diagramme concerne-t-il les gouvernements (avant ou après les élections en France ? par rapport à leurs positions affichées ou leurs actions réelles ?), les pays par rapport à leurs lois et leurs structures sociales, ou même les citoyens ?
Si ça concerne les pays, ça m’étonne un peu que certains pays scandinaves réputés pour un taux d’imposition (notamment sur le revenu) plus lourd et des prestations sociales plus larges (notamment remboursement total des dépenses de santé pour tout le monde) soient considérés plus à droite.
En effet. Et même, à partir du moment où l’on met en concurrence nos salaires et nos systèmes social et fiscal, on finit forcément par devoir les rogner pour rester « compétitifs ». Des règles sociales, fiscales et environnementales ne sont viables qu’à l’échelle du marché, sinon les très riches et les grosses entreprises se domicilient dans des paradis fiscaux, font fabriquer dans les pays à bas coût et vendent dans les pays où la population a encore du pouvoir d’achat (pas grâce à eux, juste à l’inertie).
L’Europe a été construite dans le mauvais sens… sauf pour les riches. Il aurait fallu commencer par harmoniser les systèmes sociaux (vers le haut) et fiscaux et les règles environnementales avant de mettre en place un marché commun. Mais ça a été fait sciemment. Ce n’est pas un hasard si le traité soit disant constitutionnel (où était l’assemblée constituante élue ?) qui aurait créé une véritable Europe politique excluait explicitement l’harmonisation dans ces domaines (en tout cas les deux premiers, je ne me rappelle plus pour l’environnement).
Concernant le Parti « Socialiste », puisqu’il n’a pas les couilles de faire du socialisme — même pas du keynésianisme —, qu’il arrête donc de se prétendre socialiste ! « Parti Libéral » aurait convenu à ses positions aussi bien économiques que sociétales (et au niveau sociétal, l’adjectif libéral n’est pas négatif)… jusqu’à la surveillance généralisée.
Ça nécessitait aussi de ne pas prendre le bus de l’Europe ultralibérale (quand le bus va dans le mauvais sens, mieux vaut aller en voiture ou même à pied).
Quant aux grosses entreprises françaises, on en est revenu à un système féodal : il fallait au moyen âge que les serfs fassent des efforts pour assurer la puissance de leur seigneur face aux autres ; dans le commerce mondialisé, les citoyens sont sensés faire des efforts pour assurer la puissance de leurs grosses entreprises face aux entreprises étrangères.
Mais la richesse des grosses entreprises n’a pas d’intérêt si la elle ne bénéficie plus aux citoyens. Or elle est de moins en moins remise en circulation par l’impôt (les grosses entreprises échappent de plus en plus à l’impôt) ou par les salaires (automatisation, délocalisations…).
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Biais culturel ?
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal La vie privé connectée disparait de France. Évalué à 4.
Aux États-Unis, il y a pas mal de gens qui sont loin d’être ouverts au niveau des questions de religions et de mœurs, donc la position sur ces questions y a un poids bien plus fort qu’ici. Ce n’est pas étonnant que le questionnaire en tienne compte.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # PS et autres
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal La vie privé connectée disparait de France. Évalué à 8.
Ce ne sont pas les médias sous contrôle de la classe dominante qui vont te dire que le Parti Socialiste ne l’est plus, voire même qu’il n’est pas de gauche. La meilleure façon d’éviter d’avoir un pouvoir de gauche, c’est de vendre comme parti de gauche un parti qui ne l’est pas.
Cela dit, as-tu l’impression qu’on soit dans une économie socialiste ?
Bon, j’essaie d’éclairer un peu ma vision des choses.
Au sortir de la seconde guerre mondiale, nous étions dans un système keynésien (capitalisme régulé), qui a permis un certain nombre d’avancées sociales (sécurité sociale, assurance chômage, salaire minimum…). Cela grâce à une combinaison de facteurs favorables : la droite la plus servile avec les puissants sur la touche pour collaboration (la « droite décomplexée » est son retour), le Programme du Conseil national de la Résistance, une forte syndicalisation, la peur du communisme avec le bloc de l’est et le PC à 25 %…
Là, arrivèrent au pouvoir en 1981 les dirigeants du PS. Ils étaient arrivistes, cons et éventuellement socialistes. Ce dernier point étant toutefois important, en tout cas pour la galerie, ils donc ont essayé au début de faire du socialisme, enfin sans remettre en cause les bases de l’économie, et sont arrivés à des problèmes financiers.
Ils ont donc arrêté d’être socialistes pour embrasser la Gestion (de l’État comme une PME dans une économie capitaliste). Donc en 1983, ils ont servi la Crise à la population pour reprendre de l’argent dans la poche de la classe moyenne et des riches (mais pas trop des très riches, et pas encore des pauvres, qui votaient encore pour eux à l’époque).
Depuis, ils ont voulu « moderniser l’économie », et ils ont appliqué en France les contre-réformes appliquées dans les autres pays… par des gouvernements de droite dure : privatisations massives, dérégulation de l’économie capitaliste, généralisation du libre échange (c’est-à-dire la mise en concurrence internationale des salaires, des systèmes sociaux, des normes environnementales et des systèmes fiscaux au bénéfice principal des plus riches) avec en particulier la construction d’une Europe ultralibérale (dont le libre échange est un principe de base non seulement en interne, mais même avec des pays qui eux pratiquent le protectionnisme).
Ces cons, trop bêtes pour comprendre le keynésianisme (ou trop occupés à servir leurs ambitions personnelles pour essayer) ont en bonne partie contribué à la libéralisation du capitalisme et à l’inversion de l’ascenseur social en France.
Bon, à une époque, ils ont quand même mis un peu de vaseline sociale (35 h, RMI…) pour faire passer ça et puis ils font des réformes sociétales (abolition de la peine de mort, mariage pour tous…) pour avoir l’air de gauche (mais là, on est sur l’axe sociétal, pas du tout sur l’axe économique).
Le problème est que la dérégulation du capitalisme n’est pas une dégradation ponctuelle, mais une dynamique de dégradation. Pour faire plus court que Karl Marx, je dirais que le capitalisme libéral fonctionne comme le Monopoly : l’augmentation de l’exclusion et l’appauvrissement du plus grand nombre en est la conséquence normale, simplement par ce qu’il y a une limite à ce qu’on peut gagner par le travail (sauf pour quelques cas particuliers), mais aucune à ce qu’on peut gagner avec le capital. Comme il y a aussi une limite à ce qu’on peut dépenser, mécaniquement, les plus riches s’enrichissent de plus en plus, au détriment des autres. D’ailleurs, se retrouver avec des riches riches, des pauvres très pauvres et une petite classe moyenne ne sera que le retour à la situation normale du moyen-âge ou du 19ème siècle : la majorité qui vivote avec ce qu’une petite minorité de très puissants veulent bien lui laisser (qui ce soit l’aristocratie ou la haute bourgeoisie n’est presque qu’un détail).
Le dernier changement est dû au remplacement de la droite (encore un peu) gaulliste par la « droite décomplexée », qui se fout complètement de couler l’État pour peu qu’elle serve ses amis ultra-riches. Elle sait qu’elle peut compter sur le parti gestionnaire pour renflouer l’État en serrant la ceinture de la classe moyenne et des pauvres (de toute façon, ils ne votent plus pour eux, alors…).
Et chaque alternance se solde par un décalage à droite du référentiel politique français.
Problème corollaire à cette belle évolution de notre société : l’exclusion est le terreau idéal pour le recrutement par les intégristes de tout poil, y compris ceux qui ont des visées terroristes. Et on finit par des lois liberticides au prétexte de lutter contre un phénomène dû en bonne partie aux politiques calamiteuses menées par nos gouvernements.
Bon, je sais que tout le monde n’adhérera pas à ma vision des choses, mais posez-vous la question : si vous ne baigniez pas dedans, la soupe qu’on vous sert tout les soirs à 20 h serait-elle plus crédible ?
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Re: Juste en passant...
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal La vie privé connectée disparait de France. Évalué à 6.
Nos ancêtres étaient des serfs, qui s’aplatissaient devant le seigneur (ceux qui ne le faisaient pas finissaient écartelés en place publique, ça faisait une sélection…) et se disputaient entre eux les miettes qu’il leur laissait. En certaines occasions (révolution, grands mouvements sociaux, résistance), une minorité agissante a pu faire avancer les choses, mais la mentalité générale n’a pas profondément changé, il ne faut donc pas compter sur la majorité.
Quand le PC faisait 25 % des voix, la droite au pouvoir concédait des avancées sociales.
Maintenant que le FN fait 25 % des voix, l’UMP et le PS mènent des politiques sécuritaires, prennent des étrangers (au moins les Roms) comme boucs émissaires…
Donc si, le bulletin a un impact, en tout cas si on vote pour les extrêmes. Si on se contente de conforter les partis de gouvernements à nous prendre pour des pigeons, il ne faut pas espérer autre chose…
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[^] # Gauche ? Droite ?
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal La vie privé connectée disparait de France. Évalué à 5.
Dans la mesure où les faux-cialistes ont abandonné depuis 30 ans leurs positions économiques de gauche, la différence qui leur restait avec la droite était dans une vision plus libérale (pas au sens économique) de la société. Du coup, on employait à tort le mot « gauche » par rapport à cela.
Le problème de base est de vouloir placer sur une ligne gauche-droite des positions sur des questions orthogonales.
Avec deux axes, un concernant le degré de liberté individuelle et l’autre le modèle économique, on y voit déjà plus clair.
Et on passe encore à côté de la question écologique (pas tout-à-fait orthogonale : ne pas saccager la nature implique une certaine régulation des comportements individuels et surtout des entreprises), de celle du mondialisme/nationalisme/régionalisme, et surtout du problème de la corruption ou de l’égoïsme de la classe politique (enfin déjà, le fait que ce soit une classe est un problème).
Je me rappelle avoir lu il y a plusieurs années un article expliquant qu’on se dirigeait vers le libéral-facisme (économie libérale avec peu de libertés individuelles, par exemple le Chili de Pinochet).
À mon sens, avec la surveillance globalisée de la population par les services de la classe dominante, on y est. Et on n’a même pas eu besoin du FN pour ça…
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[^] # Il suffit de changer le nom.
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal La vie privé connectée disparait de France. Évalué à 7.
Ils n’ont juste pas encore trouvé le nom approprié… Allez, il existe déjà : Stasi.
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[^] # Re: Surtout les news
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Je déteste le premier avril. Évalué à 6.
Ce poisson date de 2013. LinuxFr aussi est devenu sérieux/aigri (choisissez suivant votre sensibilité) avec l’âge. La preuve : il ne s’appelle même plus « Da Linux French Page ».
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[^] # C’est maleuro…
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal NuTyX, une distribution atypique . Évalué à 8.
La date est exprimée relativement au premier janvier 2002 (mise en circulation de l’euro) plutôt qu’à l’epoch ?
Celle-là, elle pique les yeux quand même…
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[^] # printf
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Batsh - Scripting Bash, et Windows. Évalué à 2.
Tant qu’on n’utilise que bash, le comportement d’echo est prévisible.
Si on veut que le script fonctionne aussi avec, par exemple, dash, sa commande echo ne prend pas en charge l’option -e, mais son printf ne prend pas en charge la séquence \e (échappement), contrairement à celui de bash ou celui de /bin (enfin on peut produire un échappement avec \033).
Moralité : au pire printf fonctionne, contrairement à eche -e, mais sa prévisibilité est relative, surtout quand on veut produire des codes couleurs ANSI…
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[^] # « Mieux »…
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Microsoft utiliserait le chantage des brevets Android pour forcer Samsung à diffuser des spywares. Évalué à 10.
Ça dépend de tes critères pour « mieux ». Si tu édites un document un peu confidentiel, il y a « mieux » que de le faire passer par la case stockage sur des serveurs américains (s’il passe tout seul de ton téléphone à ton ordinateur sans que tu les connectes…) avec accès direct de la NSA (le genre de chose qu’on sait depuis Snowden) voire communication à une entreprise américaine concurrente à la tienne s’il a un intérêt commercial (le genre de chose que les services secrets américains font de longue date).
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[^] # Re: Encore une victime de Lennart
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal systemd: je me lance. Évalué à 3.
J’ai plutôt l’impression qu’elle a disparu en faveur de la version de systemd…
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[^] # Encore une victime de Lennart
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal systemd: je me lance. Évalué à 5.
C’est fini readahead (lien qui ne pointera plus au bon endroit quand le fichier grandira), depuis systemd 217 : « systemd's readahead implementation has been removed. In many circumstances it didn't give expected benefits even for rotational disk drives and was becoming less relevant in the age of SSDs. As none of the developers has been using rotating media anymore, and nobody stepped up to actively maintain this component of systemd it has now been removed ».
Avec systemd-readahead, mon portable (sous Arch avec disque dur classique) démarrait aussi rapidement qu’avant systemd (où après le début du boot et le lancement de dbus, je lançais presque tous les services en parallèle), maintenant, il démarre plus lentement, sûrement du fait du nombre de fichiers d’unités de systemd à lire.
Côté Fedora, dont le démarrage n’est traditionnellement pas rapide, la plus rapide à démarrer (sur des machines à disque dur classique) m’a semblé être la 15, celle où systemd fonctionnait en mode compatible (donc avec beaucoup moins de petits fichiers à lire). Depuis, c’est allé en ralentissant (passage au mode natif avec tous les petits fichiers d’unités, disparition de readahead), même s’il me semble que ça reste quand même plus rapide qu’avant systemd (où le démarrage était séquentiel).
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# Borg
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal KDE Plasma et systemd. Évalué à 10.
You will be assimilated. Resistance is futile.
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[^] # Coûts
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Tesla Motors VS the rest of the world. Évalué à 3.
Comme on le sait, il n’y a pas de taxes sur les carburants… Bon, elles n’atteignent certainement pas les mairies pour l’entretien des rues et routes communales, mais comme Xavier l’a dit, le rail est subventionné.
Je vois d’autres raisons à la différence de coût :
– la route n’assure ni le guidage, ni l’apport d’énergie, contrairement à la voie ferrée ; au delà du coût de construction, elle n’oblige donc pas à un entretien aussi pointilleux et donc coûteux que la voie ferrée ;
– le trafic sur route est nettement plus dense que sur voie ferrée (peut-être pas sur certaines petites routes de campagne, mais celles-ci sont loin d’être maintenues dans un état qui serait acceptable pour une voie ferrée), ça permet de mieux amortir le coût d’entretien ;
– les routes sont limitées à des vitesses inférieures à celles des trains, ça a aussi un impact sur le coût de construction (les voies de TGV revenant très cher).
Par ailleurs, quand les gens comparent le coût du train et de la voiture, ils ne comptent pas forcément autre chose que le coût du carburant. Or, il y a aussi l’amortissement de l’achat de la voiture (cela dit, elle perd de sa valeur même sans rouler) et le coût de l’entretien (là, si on roule plus, c’est clair qu’on paie plus en entretien).
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[^] # Vive le bruit !
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Tesla Motors VS the rest of the world. Évalué à 3.
En tant que piéton (une partie du temps), je n’ai pas d’yeux derrière la têre, alors que j’entends de tous les côtés. Il y a aussi les conditions de mauvaise visibilité (fourgon garé juste avant un passage piéton qui masque les piétons aux voitures mais aussi les voitures aux piétons, virages d’une petite route de campagne bordée de haies…).
À mon sens, il devrait être obligatoire que tous les véhicules susceptibles d’écraser une personne soient audibles (mais pas forcément aussi bruyants qu’un moteur à explosion).
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[^] # Une révolution pourrait en cacher une autre… ou pire !
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Tesla Motors VS the rest of the world. Évalué à -1.
Le principe du capitalisme (version moderne du féodalisme) est qu’une petite minorité possède les ressources et les moyens de production, que les gens dont elle a besoin pour les exploiter doivent être payés le moins cher possible et que les autres peuvent crever.
Il y a déjà des tas de gens dans le monde qui sont dans ce cas.
Dans les « démocraties », la « solution » de la classe supérieure est de diviser pour régner : conditionner avec ses médias la partie de la population à qui elle concède encore un travail et un salaire décent à voir les chômeurs et les étrangers comme ses ennemis (ailleurs, l’« ordre » est simplement maintenu par la force).
La question posée par la généralisation du remplacement des humains par des machines et donc leur marginalisation presque totale sera donc de savoir si la classe supérieure arrivera à se débarrasser des milliards d’« inutiles » (après tout, dans la situation actuelle, il y a déjà des think tanks qui considèrent qu’il faudrait réduire la population mondiale à 600 millions) ou si les milliards d’« inutiles » finiront par se débarrasser d’elle…
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# Déjà vu…
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Guide d'autodéfense numérique — Tome 2. Évalué à 6. Dernière modification le 30 décembre 2014 à 14:47.
Bonjour,
Ce n’est pas que c’est inintéressant, mais j’ai comme une impression de déjà vu…
Après, par les temps qui courent, un rappel ne nuit peut-être pas (si autant de personnes ont pertinenté le journal, c’est certainement qu’elles ont raté l’annonce précédente ou que le rappel leur est utile).
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[^] # Re: Espace insécable !
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Firefox 34, ce Hérault. Évalué à 3.
Alors  
Pas trop d’autres possibilité.
Par ailleurs, je ne mettrai pas ma main à couper que tous les logiciels (y compris navigateurs) gèrent l’espace insécable fine correctement…
Thunderbird ne gère même pas l’espace insécable normale correctement (étonnamment, il me semble qu’il gère mieux la fine, peut-être parce qu’il ne la gère pas du tout comme une espace)…
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# 1, 2, 3…
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche L'April invite à signer l'appel pour l'interopérabilité dans l'Éducation nationale. Évalué à 4.
C’est bien de faire du copier-coller. Ce serait mieux d’enlever les chiffres des notes de bas de page, parce que là, ça fait quand même bizarre…
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[^] # Re: Autre lien pour suivi en direct
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Pose toi Philae ! . Évalué à 4.
Merci à tous les deux pour les liens sur xkcd. Finalement, avec sur le canal officiel, seulement une image du module, une image de l’astéroïde et une image du sol lors de l’approche, arrivée deux heures après l’atterrissage, xkcd était plus palpitant !
Quand on pense qu’il y a des allumés qui contestent que l’homme ait marché sur la Lune malgré beaucoup plus d’images…
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[^] # Re: Gestionnaires de paquets
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche openSUSE 13.2 : nouvelle version du caméléon disponible !. Évalué à 5.
Mea culpa, ça fait très longtemps que j’ai lu le man de yum et soit ça m’avait échappé, soit ça n’existait pas encore à l’époque.
En tout cas, merci de l’info.
Du coup, sachant que l’info est stockée, en cherchant un peu, j’ai trouvé une autre commande intéressante : yumdb search reason user
Elle liste les paquets installés explicitement, ça peut être bien pratique quand on veut quand même refaire une installation fraîche (ne serait-ce que pour changement d’architecture), mais retrouver ses logiciels rapidement.
Du coup, il ne reste pas tellement d’intérêt aux outils deb… à part si on est maso (pour
installer des paquets, ça va, mais pour en faire, il y a quand même plus simple).
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[^] # Arch or not Arch
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Une idée de distribution Linux. Évalué à 5.
Avec Arch, on passe certainement plus de temps avec les mises à jour, mais c’est réparti.
Avec une RedHat/CentOS, pas de mise à jour, il faut réinstaller. La sortie d’une nouvelle version n’est pas très fréquente, mais pour tout reparamétrer et de réinstaller les logiciels qu’on utilise, il faut y consacrer beaucoup de temps d’un coup.
Avec une Ubuntu, la mise à jour vers la version suivante de la distribution peut foirer, en particulier caler en cours de mise à jour avec ton système dans un état incohérent. Même si une sauvegarde peut permettre de retrouver l’ancien système en état, il faut réinstaller pour avoir le nouveau.
Avec Fedora, la mise à jour de la distribution qui cale au milieu était la grande spécialité (c’était beaucoup plus fréquent qu’avec Ubuntu), mais le nouvel outil de mise à jour a enfin réglé le problème. Par contre, il faut disposer d’une place phénoménale dans /var pour pouvoir mettre à jour. Cela dit, comme le gestionnaire de paquets ne différencie pas les paquets installés pour dépendance, donc ne propose pas de les supprimer quand ils ne sont plus utiles, le système a tendance à enfler. Donc mieux vaut réinstaller quand même au bout d’un certain nombre de mises à jour de version de la distribution.
Les manipulations demandées par Arch (et documentées sur le wiki) sont avec Fedora et Ubuntu repoussées à la version suivante de la distribution, puis faites automatiquement par l’outil de mise à jour, mais du coup elles sont toutes faites en même temps, il y en a éventuellement qui ratent et la résolution de ces problèmes peut prendre du temps.
Autant pour le boulot, je n’ai pas mis d’Arch parce que je préfère que les mises à jour délicates soient regroupées à un moment bien déterminé où je prépare le nouveau système, autant pour ma machine perso, je suis passé à Arch pour ne pas avoir à bloquer périodiquement une demi-journée ou plus pour la mise à jour de version de la distribution.
Par ailleurs, Arch me permet de me préparer aux changements amonts qui tomberont plus tard sur les distributions que j’installe au boulot.
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[^] # Gestionnaires de paquets
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche openSUSE 13.2 : nouvelle version du caméléon disponible !. Évalué à 7.
Un avantage des outils deb, c’est la notion d’installation pour dépendance. Ça permet de ne pas conserver un tas de trucs inutiles quand on change de logiciels, voire d’éviter qu’un système qu’on maintient pas mise à jour d’une version à une autre de la distribution enfle indéfiniment.
Un avantage des rpm, c’est que les paquets sont plus simples à faire.
Je ne sais pas si un jour Debian finira par simplifier la construction des paquets ou si un jour les distributions à rpm comprendront l’intérêt de stocker la raison de l’installation dans la base des paquets installés, mais en attendant, pacman propose une construction de paquets encore plus simple que rpm et conserve la raison de l’installation.
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[^] # tcsh
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche MicroAlg: langage et environnements pour l’algorithmique. Évalué à 2.
Oui, enfin tcsh n’est pas de la famille du Bourne shell mais de la famille de csh… La syntaxe n’a rien à voir (csh est communément appelé C shell, son but était d’avoir une syntaxe proche de celle du C).
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# Sinon…
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Pourquoi vous ne devriez pas packager vous-même votre logiciel pour Debian ?. Évalué à -2.
Si tu ne veux pas avoir affaire aux coupeurs de cheveux en quatre, le plus simple est d’éviter leur distribution.
À l’opposé, il y a Frugalware, dont les paquets sont aussi simples à faire que pour Arch Linux et qui a de plus la réputation d’accepter facilement les paquets.
Bon, cette distribution n’a certainement pas (encore ?) le même nombre d’utilisateurs… mais à un certain stade, le jour où un nombre assez important de développeurs feront des paquets pour les distributions plus souples que Debian, il faudra bien que les mainteneurs Debian empaquettent leurs logiciels eux-mêmes pour conserver les utilisateurs de la Debian.
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