Arthur Accroc a écrit 2067 commentaires

  • [^] # Re: diagonale

    Posté par  . En réponse au journal Nouvelle boutique en ligne Linux. Évalué à 2.

    Le top serait une écran 16/10 et non un 16/9 : sur un portable je travaille, pour regarder des films j'ai une télé.

    Entièrement d’accord, mais ça se trouve encore, actuellement ?

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Illumination

    Posté par  . En réponse au journal La GPL est un échec (FreeBSD 10 est sorti). Évalué à 2.

    Depuis le temps qu’il y en a qui disent que le logiciel libre, c’est du communisme et d’autres du libéralisme sans que j’aie une opinion tranchée là-dessus, ton commentaire m’amène une pensée : la licence GPL, c’est du communisme, la licence BSD, c’est du libéralisme.

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  • [^] # Nouveautés ?

    Posté par  . En réponse au journal Nouvelle interface pour gedit. Évalué à 10. Dernière modification le 16 janvier 2014 à 09:12.

    Je ne suis pas pressé du tout d’avoir des nouveautés dans un environnement qui me satisfait pleinement (c’est un syndrome post Gnome 3…).

    Merci aux développeurs d’Xfce de faire un environnement léger et pratique et surtout de ne pas le jeter pour le remplacer par un truc bizarre.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Intégré

    Posté par  . En réponse au journal "Scaling Mercurial at Facebook". Évalué à 7.

    Tiens, un exemple : monter un serveur HTTP git ou mercurial, avec une authentification basique. Dans un cas apache + hgweb + htpasswd et c'est bon, dans l'autre… ssh ? gerrit ?

    Sinon, il y a Fossil : il fait gestionnaire de versions, serveur HTTP et même le wiki du projet… avec un seul exécutable !

    Il n’est peut-être pas aussi complet que Git ou Mercurial, mais du point de vue de l’exercice de style, je le trouve assez impressionnant.

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  • [^] # Illusions…

    Posté par  . En réponse au journal TAFTA (Trans-Atlantic Free Trade Agreement). Évalué à 10.

    À ta place, je ne me ferais pas trop d’illusions.

    En France, depuis que les vêtements et les chaussures sont massivement importés de Chine, les prix sont les mêmes qu’avant (où les vêtements n’étaient déjà plus fabriqués en France, cela dit), mais c’est de la merde. Et je ne pense même pas que les Chinois ne puissent pas faire mieux, juste que les importateurs leur demandent le moins cher.

    La différence entre le prix précédent et le prix chinois (avec une main d’œuvre payée moins cher et une qualité inférieure), ce sont manifestement les intermédiaires qui se la mettent dans la poche.

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  • [^] # Merci

    Posté par  . En réponse au journal TAFTA (Trans-Atlantic Free Trade Agreement). Évalué à 4.

    C’est moi qui te remercie.
    (Désolé pour les autres, ce ne sera pas le commentaire le plus passionnant de la journée…)

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  • # Coquille

    Posté par  . En réponse au journal TAFTA (Trans-Atlantic Free Trade Agreement). Évalué à 2.

    Je viens de m’apercevoir qu’il y a (au moins) une coquille dans mon journal (je n’étais pas forcément bien réveillé quand je l’ai écrit ; et puis compte tenu de la limite très proche pour la pétition… je l’ai un peu torché) :
    « normes […] plus strictes qui le minimum américain » devrait être « normes […] plus strictes que le minimum américain ».

    Si un gentil modérateur passant dans le coin peut corriger, il aura droit à tous mes remerciements.

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  • # Faux

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les nouvelles versions du noyau seront publiées en .xz. Évalué à 7.

    Cela fait un moment que les noyaux sont publiés en tar.bz2 et tar.xz, on apprend maintenant que les prochaines versions du noyau seront publiées uniquement en tar.xz.

    C’est faux, pas uniquement. Le monsieur te dit qu’ils vont continuer à fournir du .tar.gz (il suffit de suivre le lien) :

    we will also continue to provide gzip-compressed versions of all new releases for the foreseeable future.
    So, from now on, all releases will be offered as both .tar.gz and .tar.xz, but not as .tar.bz2.

    En français :

    nous continuerons aussi de fournir des versions compressées avec gzip de toutes les nouvelles versions pour le futur prévisible.
    Donc, à partir de maintenant, toutes les versions seront offertes à la fois en .tar.gz et en .tar.xz, mais pas en .tar.bz2.

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  • [^] # Re: de toute façon ce sont des cons chez freedesktop

    Posté par  . En réponse au journal Perte de CTRL. Évalué à 3.

    Ou ça ailleurs ?

    Si c’est au niveau du tool kit, ça ne va fonctionner correctement que pour les applications qui utilisent le même.

    Et au niveau du gestionnaire de fenêtres, ça me semble impossible : comment pourrait-il deviner quel texte est sélectionné dans une application ? Et puis ça se heurterait probablement à la sécurité plus sérieuse contre le sniffage de Wayland.

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  • [^] # Re: de toute façon ce sont des cons chez freedesktop

    Posté par  . En réponse au journal Perte de CTRL. Évalué à 2.

    Leur prochain truc c'est de désactiver le clic droit de la souris, parce que steve Jobs trouvait ça trop top moumoutte d'avoir un seul bouton ?

    Le prochain truc dans ce genre (mais pas des gens de Freedesktop), c’est de supprimer les presse-papiers multiples (avec le passage à Wayland) et par conséquent le copier-coller à la souris parce que les utilisateurs sont trop cons pour comprendre la notion de presse-papiers multiples (mais pas pour trouver /run/media/$USER ? bizarre…) et que de toute façon les applications les gèrent mal (ça, c’est malheureusement vrai dans une certaine mesure, surtout pour des applications basées sur Gtk).

    Quand toutes les bonnes choses auront été supprimées des distributions Linux, seront-elles considérées comme « prêtes pour le bureau » ?

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  • # Nouvelle loi ?

    Posté par  . En réponse au journal Il a Free, il a plus de mail. Évalué à 7.

    C’est l’installation de la backdoor pour la DCRI qui a tout planté ?

    Bon, apparemment le problème ne concerne pas tous les comptes mails (même sur Zimbra ; je fais partie de ceux qui ne l’ont pas).
    S’ils gèrent ça comme le web, ils ont probablement réparti les utilisateurs sur plusieurs serveurs, mais il n’y a peut-être qu’une seule personne qui gère tout ça.
    J’avais eu une panne du serveur web du compte pour lequel il m’était le plus utile il y a quelques années pile au moment des vacances de la personne qui s’en occupe (plus d’infos avaient filtré) ; j’ai dû attendre plusieurs semaines pour le retour à la normale…

    Bonne chance !

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  • [^] # Re: Toujour galère...

    Posté par  . En réponse au journal Nouveau laptop, problèmes de batterie, et virtualisation. Évalué à 3. Dernière modification le 28 décembre 2013 à 11:44.

    est-ce qu'il n'y aurait pas moyen de concevoir des systèmes moins sensibles à ces problèmes et capables de les contourner facilement?

    Par exemple en isolant les pilotes et en leur laissant le moins de privilèges possible, de façon à pouvoir les relancer tranquillement s’ils se vautrent ?
    GNU Hurd. Enfin je ne sais pas où il en est de ce côté, mais l’isolation des pilotes est dans le principe des micro-noyaux et pouvoir résister à leurs plantages était dans les buts affichés de Hurd il y a déjà pas mal de temps, autant que je m’en souvienne.

    Bon, ils manquent un peu de mains pour le finir…
    Et puis si tu essaies de le faire tourner sur n’importe quel matériel comme Linux, tu pourrais avoir un petit soucis pas tant de plantages de pilotes que d’absence de pilotes…

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  • # Que du bonheur !

    Posté par  . En réponse au journal La loi sur la programmation militaire est adoptée !. Évalué à 10.

    Bienvenue dans un pays totalitaire !
    Et sans même que le FN, LO, ou un autre parti désigné comme extrémiste par les partis « respectables » ait gagné les élections.

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  • # Hein ?

    Posté par  . En réponse au journal RHEL 7 pourrait utiliser XFS par défaut. Évalué à 8.

    la légende raconte que XFS est meilleur pour gérer de très nombreux petits fichiers.

    Hein ?
    J’étais très dubitatif là-dessus, faute d’avoir vu passer une annonce majeure concernant XFS.

    À l’époque de la CentOS 5, j’ai monté un serveur de sauvegarde avec rsnapshot, pour plusieurs serveurs, dont un de fichiers, en tout entre 1 et 2 To de données sur quelques millions de fichiers (les systèmes comme les répertoires utilisateurs contenant beaucoup de petits fichiers).

    Premier essai, XFS (censé être efficace sur de gros volumes et supporté officiellement dès le début de la RHEL 5, ce qui met plutôt en confiance).
    Plusieurs jours pour faire une sauvegarde, y compris incrémentale. En fait, rien que la suppression de la sauvegarde périmée prenait des heures !

    Deuxième essai, retour au classique Ext3.
    Suppression de la sauvegarde périmée en moins de 20 minutes, sauvegarde incrémentale des serveurs en deux à trois heures (et pas des jours).
    Là, j’ai tenté de faire une vérification du système de fichiers… et j’ai compris pourquoi RedHat la désactive complètement par défaut (mais pour ma part, je n’ai pas une telle confiance). La vérification s’est mise à consommer une quantité de plus en plus importante de mémoire, jusqu’à taper de plus en plus dans le swap au point de ne plus avancer. Le lendemain, je n’avais plus d’espoir qu’elle puisse aller au bout et je l’ai arrêtée.

    Ext4 m’a sauvé ! Les mêmes performances en sauvegarde qu’ext3 et la vérification du système de fichiers en une vingtaine de minutes.

    Cela dit, je viens de faire le test qui tuait XFS (création puis suppression d’un million de fichiers vides) sur un système récent et XFS semble maintenant s’en sortir à peu près aussi bien qu’Ext4.
    Après, il faut voir en conditions réelles.

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  • # Surveillance vs démocratie

    Posté par  . En réponse à la dépêche Surveillance de l'internet : la polémique enfle. Évalué à 5.

    Les autres pays à pratiquer ou à avoir pratiquer la surveillance généralisée sont l’Allemagne de l’Est, les dictatures sanguinaires auxquelles nos belles sociétés françaises ont vendu leurs technologies de surveillance de pointe et les États-Unis.
    Moins une classe dirigeante est légitime (et je ne parle pas là que du PS, pour ceux qui auraient encore l’illusion qu’il y a eu un changement), plus elle surveille la population.

    Et les terroristes sont bien utiles pour justifier la surveillance massive de la population.

    Pour avoir une bonne idée du sens des priorités des classes dirigeantes européennes, on peut se reporter par exemple aux attentats terroristes qui ont eu lieu dans le métro londonien pendant que la police était occupée à molester les manifestants contre le G8.
    Il faut bien arriver à l’évidence : les opposants (même pacifiques) au régime sont une cible plus prioritaire pour nos dirigeants que les terroristes qui s’en prennent à la population.

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  • # Un bon journaliste est un journaliste aux ordres

    Posté par  . En réponse à la dépêche Revue de presse de l'April pour la semaine 49 de l'année 2013. Évalué à 9.

    Vu aussi sur Numérama : « l'examen en commission des affaires culturelles de l'Assemblée Nationale du projet de loi de protection des sources des journalistes [a] explicitement écarté les blogueurs du dispositif, y compris lorsqu'il s'agit de journalistes écrivant pour leur propre compte. Dans la rédaction retenue, seule bénéficie du secret des sources la personne qui diffuse une information "dans l'exercice de sa profession de journaliste pour le compte (d'une entreprise)", ou toute personne qui a un lien de subordination avec une entreprise de presse ».

    La Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) a été saisie par le ministère de la Justice pour légitimer sa position et a fait exactement le contraire, déclarant notamment que « le droit à la protection du secret des sources doit être reconnu à tous ».

    Le gouvernement et la commission des affaires culturelles de l’Assemblée Nationale ont ignoré son avis.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Illusion…

    Posté par  . En réponse au journal La propriété intellectuelle c'est le vol et la censure - Le changement c'est quoi ?. Évalué à 3.

    Survivre de la propriété intellectuelle dépend de deux choses :
    – que ceux qui font le travail dans les pays à bas coût continuent de se faire exploiter, mais on peut être confiant dans les entreprises occidentales pour essayer de faire durer cela, mais elles ne sont pas toutes seules, et à un moment ou à un autre, ça pourrait coincer ;
    – que les entreprises qui détiennent la propriété intellectuelle veuillent bien nous laisser assez de miettes, par l’emploi (mais les multinationales évitent autant que possible les emplois dans nos pays) ou par l’impôt (mais elles font de leur mieux pour y échapper le plus possible), pour qu’on continue à avoir de quoi vivre, mais de toute façon leur but est de soutirer plus au consommateur que ce qu’elles lui donnent de l’autre côté.
    Et là, ça coince.

    Espérer qu’on peut assurer comme ça notre survie à long terme est une illusion.

    À l’inverse, on pourrait espérer que le niveau de vie s’équilibre entre nous (pays en voie de sous-développement) et les pays en voie de développement.
    Mais c’est fortement freiné par le fait que les détenteurs de la propriété intellectuelle ou simplement les intermédiaires captent une grosse partie des prix que nous payons.

    À une époque, l’inflation, perte de valeur progressive de notre monnaie, pouvait équilibrer une moindre compétitivité, même si ça concrétisait une perte de richesse pour tout le monde, en tout cas par rapport aux produits importés.
    Maintenant, avec une monnaie maintenue artificiellement forte (à laquelle des dirigeants « socialistes » nous on fait adhérer, accessoirement), notre économie est impactée de plein fouet par la concurrence sur les systèmes sociaux (ou leur absence) et sur les normes environnementales (ou leur absence) et par la différence du coût de la vie, l’exclusion progresse, les conditions de travail se dégradent… seuls les riches ne sont pas touchés.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Féodalisme, propriété, Parti « Socialiste »

    Posté par  . En réponse au journal La propriété intellectuelle c'est le vol et la censure - Le changement c'est quoi ?. Évalué à 10.

    Au début était le féodalisme. La noblesse possédait les terres et les serfs qui les travaillaient devaient s’estimer heureux que leur seigneur leur laisse conserver à peu près de quoi manger. Le seigneur leur impose aussi un service militaire pour défendre ses possessions du seigneur voisin, ou entretient une armée professionnelle sur leur dos.

    Ensuite, vint le capitalisme, un féodalisme industriel. Des propriétaires possédaient les usines et les ouvriers devaient s’estimer heureux qu’on leur verse en salaire vaguement de quoi vivre ou survivre. Le rendement (différence entre le coût de la main d’œuvre et le gain) est déjà meilleur. Les citoyens du pays payent une police pour défendre la propriété des moyens de production.

    Maintenant, c’est la propriété intellectuelle, un féodalisme des idées. Des sociétés possèdent des brevets, sous-traitent la production dans des pays qui n’ont pas trop de normes sociales et environnementales et vendent les produits bien plus cher que le coût de production dans des pays où les citoyens moyens ont (encore) de l’argent. Encore mieux, les sociétés peuvent se contenter de faire payer une redevance pour leurs brevets et ne rien produire du tout. Le rendement est alors maximal. Quoi qu’il en soit, elles payent des armées d’avocats sur le dos des consommateurs et utilisent la justice financée par les contribuables pour défendre leur propriété.

    Bref, le féodalisme est toujours d’actualité, il assume moins la production, mais il capte plus de richesses.

    Il est dans l'intérêt général d'avoir des entreprises florissantes, et dans un monde avec une économie mondialisé.

    Voilà. Dans une économie mondialisée.

    Jusqu’au début du 19ème siècle, la concurrence était le prétexte pour payer une misère ceux qui assuraient la production, à tel point que ce n’était pas viable : pour prendre au vulgum pecum en tant que consommateur de l’argent qu’on ne lui donne pas en tant que travailleur, on développe le crédit, mais au stade où il est évident qu’il ne pourra jamais rembourser, on fait quoi ?

    Une crise économique et une guerre mondiales plus loin, ont été mises en place des règles pour obliger la classe dominante à permettre à la classe laborieuse de vivre décemment (en France, salaire minimum, sécurité sociale…) et à l’économie d’être viable au moins socialement (écologiquement, c’est une autre affaire).
    Évidemment, ça ne peut fonctionner que si tout le monde est soumis aux mêmes règles.

    Qu’ont fait nos dirigeants récents ? Ils ont mondialisé !
    Enfin le commerce… surtout pas les règles !

    Le discours de Fleur Pélerin s'inscrit dans ce cadre.

    À partir du moment où des règles sont dans l’intérêt général, et que l’économie mondialisée est construite pour les contourner, s’inscrire dans ce cadre est déjà contre l’intérêt général.

    Si l’on considère cela d’un point de vue politique, le discours de fleur Pellerin, s’inscrit effectivement dans le cadre d’un parti qui a libéralisé l’économie et les échanges internationaux (sous le premier septennat de Miterrand ; pour ceux qui n’ont pas connu, avant certains prix comme celui de l’essence ou du pain étaient fixés, les importations étaient soumises à des quotas stricts…), qui a désindexé les salaires de l’inflation, qui a massivement privatisé, qui a construit l’Europe libérale…
    C’est donc très cohérent, sauf le nom du parti, qui bizarrement n’est pas le « Parti Libéral », mais le « Parti Socialiste »…
    La question est : sont-ils corrompus ou idiots ?

    Pour revenir à ta vision de l’« intérêt général », dans le cas du féodalisme originel, je vois bien la cohérence du discours sur l’intérêt des serfs : le seigneur les protège ainsi que leur récolte de l’armée du seigneur voisin.

    Dans le cadre du capitalisme industriel, je vois bien aussi : le propriétaire des moyens de production permet aux ouvriers de gagner leur vie dans la limite imposée par la méchante concurrence.

    Dans le cadre de la propriété intellectuelle, je ne vois même plus.
    Les grosses sociétés s’accaparent les brevets, nous vendent cher, produisent à des endroits où elles payent des salaires très bon marché, font de l’optimisation fiscale avec les paradis fiscaux pour échapper majoritairement à l’impôt (et leurs actionnaires les plus riches aussi)…
    L’appauvrissement progresse en France. Les salaires ne suivent pas l’inflation, l’exclusion augmente… Si ça ne va pas plus vite, c’est juste grâce à l’inertie et parce qu’une bonne partie de l’économie n’est pas brevetable ou mondialisable (mais elle s’affaiblit avec la progression de l’appauvrissement).

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # .Xmodmap

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Bépo en console inclus de base sous GNU/Linux. Évalué à 2.

    $ xmodmap /home/pikachu/.xmodmap.conf

    Sinon, il y a le fichier .Xmodmap qui est fait pour ça et normalement chargé à l’ouverture de session (selon les environnements, ça peut ne pas être le cas ou nécessité d’activer une option quelque part).

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: C’est du propre

    Posté par  . En réponse à la dépêche Entretien avec François Tigeot, développeur DragonFly BSD. Évalué à 2.

    Je parallélisais le démarrage avant systemd et c'est quand même plus rapide avec systemd. C'est valable avec un système sur SSD, sans SSD, le temps de démarrage est sensiblement le même.

    J’ai un bête disque dur, et pas une flèche (un vieux portable au boulot et un portable perso bas de gamme), l’impact du nombre de fichiers et de leur dispersion sur le disque est donc bien plus important qu’avec un SSD.
    On perd avec ça ce qu’on gagne à paralléliser plus.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: C’est du propre

    Posté par  . En réponse à la dépêche Entretien avec François Tigeot, développeur DragonFly BSD. Évalué à 2. Dernière modification le 29 octobre 2013 à 20:23.

    T'es sûr?

    Oui.
    J’avais affaire à ce bug avec des messages du style :
    Error: chdir(/home/auto/afsuser) failed: Too many levels of symbolic links

    La description du bug est très liée à l’utilisation de celui qui l’a soumise.
    En fait, pour le déclencher à tous les coups, il suffisait de mettre pour un répertoire en automount avec autofs un programme quelconque qui y accédait régulièrement, mais moins souvent que le délai avant démontage automatique.
    Au bout de quelques montages (quelquefois dès le premier montage, d’autre fois au bout d’un certain nombre), le bug se déclenchait et plus moyen de remonter le même répertoire au même endroit.

    Le bug a donné lieu à un correctif, qui a finalement été backporté pour la version de systemd de la Fedora 17… au moment de la sortie de la Fedora 18.

    Essaie ça alors.

    Merci de la suggestion. J’avais utilisé ça avant e4rat, mais je n’ai pas pensé du tout à le remettre après (en même temps, c’était inutile, donc je l’avais enlevé).
    Je gagne environ 5 s (contre 10 s pour e4rat… quand il marchait), c’est déjà ça. Ça doit me remettre à peu près à mon temps de démarrage sans systemd.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: C’est du propre

    Posté par  . En réponse à la dépêche Entretien avec François Tigeot, développeur DragonFly BSD. Évalué à 2.

    Tu es en train de sous entendre que c'est la faute a systemd.

    Non, du tout. Mais on tombe parfois sur un logiciel développé uniquement pour Ubuntu (tout comme il existe des logiciels libres développés uniquement pour Windows).
    Et là, le fait d’uniformiser plein de trucs entre les autres distributions n’empêchera pas qu’il faut adapter au moins une fois.

    Ensuite, tes commentaires lies au fait que systemd marche pas sur fedora version x ou y dans tel cas ou tel autre, ca ressemble plus a se plaindre de l'implementation que de systemd lui-meme.

    Oui, enfin rappel : systemd est le même partout. En l’occurrence, c’était une mauvaise version, mais pas une autre implémentation que systemd.

    Certes, c'est chiant, mais ca va se stabiliser.

    Enfin, j'ajouterais que se plaindre que Fedora n'est pas stable sur telle ou telle config me fait me poser la question sur ton choix de distrib.

    J’ai des utilisateurs qui veulent des versions très récentes de logiciels libres. D’autres qui veulent continuer d’utiliser des logiciels propriétaires datant de plusieurs années faute de payer les mises à jour, et même certains qui veulent les deux. Le tout en environnement client serveur.
    Pendant très longtemps, Fedora tenait très bien la route par rapport à de tels besoins (logiciels récents, bibliothèques de compatibilité pour les logiciels anciens, multilib, clairement prévue dès l’installateur pour être utilisée en environnement pro).
    Ça s’est un peu dégradé depuis quelques versions (avec la 17 qui est tombée très bas, mais ça a remonté depuis).

    Peut etre devrait tu changer de distrib pour une plus stable?

    Si je pars de CentOS ou Debian, il va falloir que je me tape la compilation d’une pelleté de trucs pour avoir des versions assez récentes (et encore, si ça veut bien compiler avec les bibliothèques qui son dessus). Donc bof…
    Sinon, que voyais-tu comme distrib plus stable ?

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  • [^] # Re: C’est du propre

    Posté par  . En réponse à la dépêche Entretien avec François Tigeot, développeur DragonFly BSD. Évalué à 4.

    Et vu son adoption en masse j’ai l’impression qu’il est déjà bien mature.

    Ubuntu aussi est utilisée en masse. Et pourtant upstart essaie de démarrer ypbind sans le réseau.
    Le fait que quelque chose soit utilisé en masse dans un contexte personnel ne garantit pas que ce soit prêt « à la sortie de la boîte » pour un environnement plus exigeant.

    Est-ce qu’on gueule parce que Linux n’est pas en Bash et qu’on peut pas le modifier facilement?

    Avant, je ne pouvais pas facilement corriger un bug dans Linux, mais facilement dans le système de démarrage.
    Maintenant, c’est aussi difficile pour le système de démarrage. De ce point de vue-là, c’est une régression.

    Par contre, si tu dois modifier un fichier de configuration ou une unité c’est tout à fait acceptable vu que c’est fait pour ça.

    Oui, et j’ai dû en modifier un ou deux, mais je suis justement tombé sur un cas où ça ne suffisait pas.

    Si tu dois modifier le code du système d’initialisation c’est qu’il est mal foutu.

    Ah ? Moi, j’avais seulement dit que systemd manquait de maturité…

    Chez moi et chez la plupart des gens c’est plus rapide.

    C’est parce que vous ne parallélisiez pas le démarrage avant.

    En plus je vois pas ce que ça fait qu’il y ai plusieurs fichiers, comme si l’init à la BSD ou SystemV c’était pas plusieurs fichiers.

    Le nombre de fichiers entre un init BSD et toutes les micro-unités de SystemD n’a rien à voir.

    Donc je ne pense pas que ça soit ça; essaie de faire systemd-analyze blame ou systemd-analyze plot > graphe.svg, ça te donnera une idée de ce qui ralentit le démarrage.

    Perte de temps, l’activité disque est à fond, c’est tout.
    Le truc qui remettait les deux systèmes de démarrage au même niveau (et dans le sens de l’amélioration pour les deux), c’est e4rat, mais les versions récentes foirent le système de fichier…
    De toute façon, je n’ai pas dit que c’est une catastrophe, juste que c’est moins rapide.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: C’est du propre

    Posté par  . En réponse à la dépêche Entretien avec François Tigeot, développeur DragonFly BSD. Évalué à 2. Dernière modification le 28 octobre 2013 à 08:02.

    Je serais curieux de savoir quelle est la « distribution récente sous sysvinit » de Raphaël R qui n’a pas défini de dépendance au réseau pour ntpd.

    Le seul cas de ce style que j’ai vu, ce n’est pas une init System V mais upstart : la dernière Ubuntu LTS (pas regardé les autres versions) ne définit pas dé dépendance au réseau pour ypbind…

    Cela dit, les dernières versions de ntpd sont tolérantes au fait que le réseau ne soit pas connecté (il n’y a même pas à l’avertir de la disponibilité du réseau comme c’est le cas pour chrony ; je ne comprends pas que Fedora soit passé récemment à chrony par défaut), mais il faut peut-être quand même que l’interface réseau soit démarrée.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: C’est du propre

    Posté par  . En réponse à la dépêche Entretien avec François Tigeot, développeur DragonFly BSD. Évalué à 4.

    Peut-être avec en personnalisant nfsd.service ?

    Non, puisque là, on est sur les postes clients et qu’il n’est pas lancé.
    C’est autofs qui est lancé et il est bien stoppé au bon moment… sauf qu’il reste parfois des répertoires encore montés derrière.

    J’ai ajouté un appel à umount avant l’arrêt du réseau et ça marche… sauf quand il traîne des verrous sur des fichiers.
    Peut-être faut-il que j’utilise l’option KillUserProcesses dans logind.conf. C’est ce que j’avais essayé avant d’ajouter le umount (avec un résultat moins convaincant) et ça ne suffisait pas, mais je vais peut-être réessayer les deux en même temps.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone