Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) le 12 décembre 2019 à 11:40. En réponse au journal Appel des travailleuses et travailleurs du numérique pour une autre réforme des retraites. Évalué à  6.
Je te reconnais bien là . On voit de quel coté tu n'as jamais été, hein Tanguy ?
Du côté des locataires peut-être ? Loupé. En revanche, j'ai eu de la chance, je n'ai jamais eu que de bons bailleurs, et vu les retours de mes locataires, j'en suis moi-même un.
Bref, j'ai été et je suis côté locataire et côté bailleur, en revanche je n'ai jamais été que du côté des gens bien. Je n'ai pas eu la malchance de me retrouver locataire ou bailleur d'un connard (pour un locataire, ça veut dire ne pas payer alors qu'on peut, et pour un bailleur, ça veut dire ne pas faire les réparations ou ne pas rendre la caution, en gros). C'était peut-être cette distinction que tu considérais ?
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) le 12 décembre 2019 à 11:35. En réponse au journal Appel des travailleuses et travailleurs du numérique pour une autre réforme des retraites. Évalué à  4.
Justement, écrire au nouveau locataire, ça aura un impact un peu plus certain, et ça lui rendra service. Et indiquer au propriétaire qu'on fera ça s'il ne rend pas la caution, ça en aura peut-être, et peut-être pas, mais qui ne tente rien n'a rien.
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) le 12 décembre 2019 à 10:30. En réponse au journal Appel des travailleuses et travailleurs du numérique pour une autre réforme des retraites. Évalué à  2.
C'est moche. Mais on peut, collectivement, participer à faire quelque chose contre cela. Lorsqu'on annonce au propriétaire – ou à l'agence – qu'on va rendre l'appartement, celui-ci va souvent le louer à nouveau. Il est alors très facile, quelques mois après avoir quitté l'appartement, d'écrire au nouveau locataire pour lui expliquer que le propriétaire ne rend pas les cautions.
Mettons-nous maintenant à la place du nouveau locataire. Lorsqu'on apprend que son propriétaire est connu pour ne pas rendre les cautions, que fait-on ? On cesse de payer le loyer un mois ou deux avant de quitter l'appartement, pour récupérer ainsi sa caution.
Maintenant, revenons un peu en arrière, au moment où vous avez donné votre préavis de départ au propriétaire. Si vous avez un doute sur le fait qu'il vous rendra la caution, ou si, par la suite, il ne vous la rend effectivement pas, indiquez-lui simplement que vous le signalerez au prochain locataire, pour qu'il soit au courant que son propriétaire ne rend pas les cautions. Avec un peu de chance, ça le décidera à vous la rendre. Sinon, ça aura au moins évité la même mésaventure au locataire suivant.
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) le 12 décembre 2019 à 10:24. En réponse au journal Appel des travailleuses et travailleurs du numérique pour une autre réforme des retraites. Évalué à  5.
Pauvres petits proprios qui: […]
Euh, il faut relire mon commentaire je ne me plains pas, et je ne signale ni ne critique aucune conséquence sérieusement gênante de l'encadrement possible des loyers pour les propriétaires. Relire surtout ma dernière phrase :
Personnellement, je suis propriétaire-bailleur, et je ne cherche pas à augmenter mon loyer au-delà de l'inflation, donc je fais déjà ma propre régulation de loyer, en fait.
Comment pourrais-je me plaindre de mesures d'encadrement des loyers qui ne changeraient strictement rien à ma situation, puisque j'encadre déjà de moi-même le loyer que je demande ?
Je ne comprends pas à quelle indignation de ma part tu imagines répondre.
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) le 10 décembre 2019 à 15:54. En réponse au journal APPEL à nos collègues informaticiens et informaticiennes.. Évalué à  4. Dernière modification le 10 décembre 2019 à 15:56.
Ah, c'était une idée de la Manif pour tous, donc : saisir le Conseil économique, social et environnemental pour qu'ils débattent du mariage homosexuel. C'est une assemblée consultative qui est faite pour ça, débattre de trucs et fournir des rapport ou des avis, je ne sais pas trop, au législateur.
Bref, le CESE peut être consulté par le gouvernement, ou saisi par des citoyens, au moyen d'une pétition qui doit rassembler 500.000 signatures. C'est assez officiel comme démarche, il faut donner son numéro de carte d'identité et pas mal de renseignements, ce qui nécessite un petit peu d'engagement, sans être franchement compliqué ce n'est ni aussi simple, ni aussi ergonomique de répondre à une pétition en ligne comme il y en a pléthore. Je soupçonne que cette procédure, ainsi que la condition de nombre, ait été conçue pour rendre une saisine irréalisable, et que ceux qui l'ont conçue, ainsi que le bureau du CESE, aient été très surpris de voir une telle pétition se réaliser.
Officiellement, cette saisine avait pour but de forcer un débat supplémentaire par un assemblée faite pour ça. Officieusement, je pense qu'il s'agissait aussi d'une démonstration de force, ce qui est plutôt réussi parce que réunir 500,000 signatures de façon aussi officielle, ce n'est pas franchement simple, d'ailleurs ça n'est jamais arrivé depuis (je ne sais pas si c'est déjà arrivé dans le passé).
Le résultat a été amusant : le CESE a compté les pétitions, son bureau a délibéré et est ressorti en disant que le nombre requis était atteint mais que la saisine n'était pas recevable parce que seul le gouvernement a le droit de les saisir sur un projet de loi. Ça a été confirmé par le Conseil d'État, mais ça relève à mon avis, si biaisé soit-il, d'un abus d'interprétation de la loi, qui dit en résumé que le CESE peut être saisi par le gouvernement sur un projet de loi ou par les citoyens par voie de pétition. Ça a donc été interprété comme disant que le gouvernement peut saisir le CESE sur un projet de loi et, dans les autres cas, par les citoyens. C'est devenu encore plus amusant lorsque le CESE a décidé peu après de tout de même s'auto-saisir sur le sujet, formulé un peu différemment pour que ça ne passe pas trop mal.
Un article à ce sujet, par exemple : https://www.elle.fr/Societe/News/Mariage-gay-la-petition-des-antis-jugee-irrecevable-2362386
C'est aussi mentionné sur la page Wikipédia du CESE. Mais bon, une pétition, fût-elle de 500.000 personnes, n'est pas une manifestation, et sur ce point, j'ai reconnu ma défaite et je m'y tiens, là je ne discute plus que de l'anecdote.
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) le 10 décembre 2019 à 15:31. En réponse au journal Appel des travailleuses et travailleurs du numérique pour une autre réforme des retraites. Évalué à  7. Dernière modification le 10 décembre 2019 à 15:32.
Tiens, un encadrement des loyers. Autant que je sache, cela revient à remplacer une adaptation de l'offre et de la demande par les prix (les plus riches peuvent se loger) par une adaptation par la proximité (on loue aux membres de la famille et aux amis proches), par la file d'attente (les premiers répondants à une annonce peuvent se loger), par la qualité (du dossier des locataires) ou plus probablement par un mélange des deux.
Concernant la file d'attente, je veux simplement dire que les bailleurs n'attendent pas trop longtemps avant d'accepter un locataire, et ne prennent pas le temps de recevoir des centaines de visiteurs. Du coup, un candidat sera favorisé si sa réponse arrive peu après la publication d'une annonce de location. Pour les candidats donc, ça veut dire quelque chose comme être rapide pour répondre aux annonces.
La qualité du dossier d'un locataire est assez liée à sa richesse, évidemment, mais pas seulement. À revenu total égal, le dossier d'un couple dont les deux membres ont un revenu est meilleur que celui d'un couple dont l'un gagne un revenu important et l'autre non. Le dossier de quatre colocataires , surtout avec une clause de solidarité, sera bien meilleur que celui d'une famille avec deux enfants. Quelqu'un dont les parents peuvent se porter caution sera préféré à quelqu'un qui n'a aucune caution.
Une sélection très sévère de la qualité des dossiers est par ailleurs favorisée par la difficulté à se débarrasser d'un locataire mauvais payeur. J'ose espérer que dans la majorité des cas, les mauvais payeurs sont des personnes qui ont une bonne raison pour cela, autrement dit qui ont de vraies difficultés financières, mais dans mon entourage, tous les cas de défauts de paiement dont j'ai entendu parler venait de locataires qui avaient tout à fait les moyens de payer, mais qui préféraient faire autre chose de leur argent, et qui s'accrochaient à leur logement, bref le cauchemar du bailleur. Le pire était le cas d'un avocat qui avait décidé de cesser de payer son loyer, et qui connaissait tout ce qu'il fallait pour se rendre indélogeable.
Ce genre de régulation est sans doute préférable à celle par les prix, où le bailleur demande un loyer élevé afin de n'être accessible qu'à une poignée de candidats, mais elle a des inconvénients dont il faut être conscient. Personnellement, je suis propriétaire-bailleur, et je ne cherche pas à augmenter mon loyer au-delà de l'inflation, donc je fais déjà ma propre régulation de loyer, en fait.
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) le 10 décembre 2019 à 14:51. En réponse au journal APPEL à nos collègues informaticiens et informaticiennes.. Évalué à  2.
Non, vous étiez peanuts. Que dalle. Même pas 100 000 personnes. Rien. Alors ta Manif pour tous, p'tet que tu as kiffé être en manif, et c'est ton droit, mais vient pas la sortir comme exemple alors qu'elle n'est rien du tout.
D'accord, j'ai perdu. Je m'en souviendrai quand même pour toutes les manifestations de moins de 100000 personnes. Ça fait un bon filtre, et la contestation actuelle le passe avec succès.
Il y a tout de même un autre chiffre intéressant et prouvé de façon incontestable pour le coup : le nombre de signataires de la seule pétition à avoir dépassé le nombre requis de 500000 pour une saisine du CESE par des citoyens. Là , ce n'est pas un comptage de manifestants potentiellement entaché d'erreurs, mais un nombre de numéros de cartes d'identité valides. Ça peut se frauder en volant des cartes d'autres gens, ceci dit, et rentrer son identité et son numéro de carte d'identité pour une pétition, ce n'est pas la même chose que d'aller manifester, donc ce n'est pas pertinent comme comparaison.
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) le 10 décembre 2019 à 14:36. En réponse au journal APPEL à nos collègues informaticiens et informaticiennes.. Évalué à  4.
Et je ne suis pas pour le mariage gay, y'a que les religieux bien pensants qui l'appellent comme cela, en pointant spécifiquement une partie de la population, je suis pour le mariage pour tous.
Mariage homosexuel alors. Mais pas mariage pour tous, qui n'est d'ailleurs pas le titre de la loi, parce que faux pour au moins deux raison :
Autrement dit : avant, tout le monde ne pouvait pas se marier, maintenant, tout le monde ne peut pas se marier. C'est probablement pour cela que la loi portait un titre qui ressemblait, de mémoire, à « projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe » et non pas « projet de loi ouvrant le mariage à tous », ou même « à tous les couples » : ça aurait été immédiatement attaqué, parce que manifestement faux.
Je t'accorde que le terme de mariage gay est sans doute engagé, autant que celui de mariage pour tous. Utilisons la terminologie de la loi, puisqu'on ne peut certainement pas accuser ses rédacteurs d'être partisans de son opposition : mariage pour les couples de personnes de même sexe, et si c'est trop long, mariage de couples de même sexe, mariage de couples homosexuels ou mariage homosexuel.
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) le 10 décembre 2019 à 12:43. En réponse au journal APPEL à nos collègues informaticiens et informaticiennes.. Évalué à  4. Dernière modification le 10 décembre 2019 à 12:45.
Si j'avais été, disons le secrétaire général de la CGT, ou quelque chose d'approchant, après les Manifs pour tous, j'aurais chié dans mon froc Bien au contraire. Jubilation profonde de voir que des rétrogrades calotins ne pouvaient empêcher l'avancement des droits pour plus d'égalité et de reconnaissance. Aucune raison de chier dans son froc.
Si j'avais été, disons le secrétaire général de la CGT, ou quelque chose d'approchant, après les Manifs pour tous, j'aurais chié dans mon froc
Bien au contraire. Jubilation profonde de voir que des rétrogrades calotins ne pouvaient empêcher l'avancement des droits pour plus d'égalité et de reconnaissance. Aucune raison de chier dans son froc.
Au fait, je m'en doute un peu. Je n'imagine pas une seule seconde que des syndicalistes assez engagés n'aient été capables de déceler, dans le traitement du sujet du mariage gay, les germes d'un risque que leurs propres contestations puissent être complètement ignorées par les gouvernements ultérieurs.
Il n'est en effet pas donné à tout le monde de pouvoir étudier les conditions d'un conflit en se détachant froidement de son sujet. Je l'ai constaté à plusieurs reprises, en particulier dans des désaccords entre quelques personnes : la plupart des gens, impliqués dans un désaccord, sont incapables de détacher le fond et la forme de celui-ci pour revenir sur ses conditions sans repartir sur le sujet et relancer le désaccord. Je ne m'attends pas à ce que des meneurs syndicaux en soient capables, surtout quand ils sont probablement assez impliqués, idéologiquement parlant, dans les deux sujets que je compare.
Vous ne l'êtes pas davantage, et je m'y attendais un peu. J'ai mentionné les Manifs pour tous, donc le sujet du mariage gay, mais je ne crois pas avoir argumenté à ce sujet, ou avoir critiqué la justesse ou la pertinence de ses partisans et de ses détracteurs. Vous en revanche, vous avez foncé dans cette direction. Vos arguments me donnent envie d'y répondre, évidemment, mais je m'en abstiendrai, c'est en dehors du sujet que je souhaite aborder. Les opposants avaient tort et n'étaient pas légitimes, me dites-vous. Admettons-le si ça vous arrange, mais je m'en moque, ce n'est pas le sujet.
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) le 10 décembre 2019 à 12:29. En réponse au journal APPEL à nos collègues informaticiens et informaticiennes.. Évalué à  8.
C'est bien, vous êtes pour la mariage gay donc vous pensez que les opposants avaient tort, et vous êtes contre la réforme des retraites donc vous pensez que les opposants à cette réforme. Bravo, c'est cohérent, mais je m'en moque ce n'est pas le sujet. Le sujet c'est : depuis 2013, un gouvernement peut assister à une contestation massive d'une de ses décisions, et ignorer cette contestation. C'est très simple, très pratique et très reproductible.
Je sais que vous imaginez que ce n'est applicable que dans le cas où les opposants on tort, et que dans le cadre de l'opposition à la réforme des retraites, ils ont raison donc ça ne peut pas marcher comme ça. Sérieusement, vous croyez que ça change quelque chose pour un gouvernement décidé à faire ceci ou cela ? Pour info, notre gouvernement pense que les opposants à sa réforme ont tort, au cas où ça vous aurait échappé, donc cette idée que si les opposants ont raison, le gouvernement ne peut pas les ignorer, ça ne tient pas debout.
Bon, je me replace dans mon propre avis, ce sera plus simple. J'ai été déçu, mais pas du tout surpris de ne pas avoir été entendu sur le sujet du mariage gay. En revanche, je jubilais justement, parce que le fait que le gouvernement ait complètement ignoré le mouvement indiquait par avance que, dans tous les sujets futurs, en particulier les réformes impopulaires auprès des syndicats, les gouvernements futurs pourraient désormais traiter l'opposition de la même façon, c'est à dire : « Oui, vous êtes nombreux, c'est intéressant ce que vous dites, on comprend. On ne change rien. Ne vous inquiétez pas, on a déjà testé, ignorer une contestation, ça marche. Ça va bien se passer, continuez, c'est amusant ce que vous faites. »
Ce n'était peut-être pas assez clair : depuis 2013, les manifs pour ceci ou contre cela, c'est mort. Le gouvernement peut écouter et ignorer. C'est testé et ça marche. Le sujet de la contestation importe peu, pour un gouvernement, c'est : on veut faire quelque chose, des gens ne sont pas d'accord, ils sont nombreux, ils manifestent, on s'en fout et on continue comme prévu.
Si vous limitez votre analyse au sujet d'une contestation donnée, vous ne pouvez pas voir le rapport, évidemment. Il me semble qu'au niveau du gouvernement au contraire, on doit être capable d'effectuer des méta-analyses, et là , c'est clair : des centaines de milliers de personnes s'opposent à quelque chose, on ignore et ça marche. C'est simple et efficace, comme moyen de répondre à une mobilisation, ça : hocher la tête et ignorer. Et c'est parfaitement reproductible. Sur ce, je reprends mon pop-corn et je remonte sur mon vélo pour regarder les trains qui ne passent pas.
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) le 10 décembre 2019 à 11:24. En réponse au journal APPEL à nos collègues informaticiens et informaticiennes.. Évalué à  5. Dernière modification le 10 décembre 2019 à 11:28.
A force de refuser d'écouter les opposants qui sont pourtant les premiers concernés par les réformes le gouvernement pousse a utiliser des méthodes de blocages car ce sont les seuls moyens qu'ils restent pour l'empecher d'appliquer des reformes dont les gens ne veulent pas.
Ne me dites pas que ça vous surprend, il y a eu en 2013 un signe qui aurait dû inquiéter terriblement tous les syndicats et autres organisations potentiellement revendicatives. Une manifestation assez massive en opposition à un projet de loi ouvrant le mariage aux couples de même sexes, en clair, la Manif pour tous. Peu importe que vous soyez d'accord ou non avec les sujet de cette manifestation, elle était massive et n'a eu aucun effet en politique. Je ne sais pas si vous voyez le signal, mais il était assez clair : même si vous êtes des centaines de milliers à manifester votre désaccord, le gouvernement peut maintenir son projet sans rien changer.
Si j'avais été, disons le secrétaire général de la CGT, ou quelque chose d'approchant, après les Manifs pour tous, j'aurais chié dans mon froc. J'aurais probablement été content que, sur ce sujet précis, l'opposition n'ait pas été entendue, mais au niveau de la méta-analyse de la situation, ça m'aurait terrorisé : le gouvernement venait de montrer qu'il pouvait se permettre d'ignorer une manifestation d'une ampleur que les syndicats peinent à rassembler.
Bref les gouvernements disposent maintenant d'un moyen très simple de répondre à toute contestation, si massive soit-elle : l'ignorer. Ça a été testé avec succès en 2013, et c'est bien parti pour continuer.
ce sont les seuls moyens qu'ils restent pour l'empecher d'appliquer des reformes dont les gens ne veulent pas.
Peut-être, mais ça ne rend pas ces moyens d'action légitimes. Là , ce que j'entends, c'est : on est en train de perdre, du coup c'est normal qu'on cogne. Eh bien non, parfois on perd et c'est comme ça. C'est peut-être parce que l'adversaire est trop fort, mais ça ne justifie pas qu'on utilise des moyens d'action illégaux et critiquables. Pour recentrer un peu le débat, on parle de violer la loi pour imposer un avis qui ne passe pas par des moyens légaux. Personnellement, ça m'inquiéterait plutôt.
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) le 10 décembre 2019 à 11:13. En réponse au journal APPEL à nos collègues informaticiens et informaticiennes.. Évalué à  0.
Autant je respecte les grévistes et je suis interpellé lorsque que des gens décident de ne pas travailler […], autant les blocages, dégradations, vandalismes et violences ça à une fâcheuse tendance à me biaiser et me persuader que les auteurs ont tort avant même d'avoir écouté ce qu'ils ont à dire.
Pluzun. Avec une précision supplémentaire : je suis scandalisé que l'État laisse faire. C'est en particulier le cas lors des grèves d'étudiants et de lycéens, qui se permettent d'empêcher leurs condisciples d'accéder à leur établissement. C'est honteux de la part des grévistes, mais il est à mon sens encore plus lamentable que les préfectures n'envoient pas immédiatement les forces de l'ordre arrêter ces délinquants, ou au minimum les pousser suffisamment pour maintenir un couloir pour que les non grévistes puissent aller étudier.
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) le 10 décembre 2019 à 11:08. En réponse au journal APPEL à nos collègues informaticiens et informaticiennes.. Évalué à  2.
Non, les blocages et autres sabotages c'est très bien, ça fait passer ces délinquants pour des connards, or s'ils perdent l'opinion publique, l'État pourra intervenir directement pour mettre fin à ces délits, écourter ces nuisances et traîner les meneurs et exécutants en jugement.
Ça s'est vu dans le passé, si un mouvement de grève est populaire, le gouvernement n'intervient pas trop pour mettre fin aux abus, de peur que ça n'ait pour conséquence d'amplifier le mouvement. Au contraire, il y a eu des cas, sous la présidence de Sarkozy je crois, où un mouvement de grève était assez peu populaire pour que le gouvernement intervienne très rapidement pour mettre fin à des entraves et arrêter les délinquants. De mémoire, il devait s'agir de blocages de routes, qui avaient duré quelques heures avant d'être dégagés dans la matinée.
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) le 28 novembre 2019 à 12:41. En réponse au message DNS dynamiques: quels registraires?. Évalué à  4.
Tu peux faire ça toi-même, en hébergeant tes serveurs de nom. Il faut toutefois une adresse IP fixe pour ce service, ceci dit. Concernant la mise à jour d'enregistrements DNS, cela peut se faire en mettant en place un zone dynamique, avec des autorisations de mise à jour (par secret partagé TSIG ou par paire de clefs asymétriques SIG(0)) par des clients qui utiliseront un protocole normalisé pour cela, et implémenté par un outil qui s'appelle nsupdate.
nsupdate
Je te laisse chercher un peu, ça demande pas mal de bricolage, mais c'est assez intéressant à mettre en place. J'ai utilisé cela pendant un moment, avec succès.
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) le 19 novembre 2019 à 19:19. En réponse au journal Usenet est-il vraiment mort ?. Évalué à  7. Dernière modification le 19 novembre 2019 à 19:20.
À côté de ça, en NNTP en France, il reste Free (qui de plus trie les messages et supprime le spam des groupes). Sinon il y a quelques petits serveurs qui assurent vaille que vaille le service, et gratuitement, tel que news.eternal-september.org (sans les binaires pour ce dernier).
Et un tas de serveurs personnels. C'est intéressant de mettre en place son propre serveur de nouvelles, et il n'est pas bien difficile de trouver des serveurs pour s'y apparier.
Et FDN aussi, qui fournit un accès à Usenet pour tous les adhérents, même sans souscrire à une connexion à Internet.
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) le 19 novembre 2019 à 12:58. En réponse au journal Usenet est-il vraiment mort ?. Évalué à  5.
Pareil, personnellement je suis un certain nombre de groupes, où il n'y a pas d'activité, où je n'ai pas spécialement de sujet de discussion à aborder, mais si quelqu'un pose une question ou lance un débat, je pourrai répondre et participer. C'est le cas de nombreux groupes apparemment inactifs, mais suivis par des gens que cela intéresse.
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) le 19 novembre 2019 à 12:53. En réponse au journal Phishing ou pas phishing ? Pas toujours évident.. Évalué à  10.
Je n'ai pas d'exemple aussi intéressant, en revanche j'ai une idée de la raison de ces pratiques. Ces entreprises sous-traitent largement certains traitements, ici un service client et un questionnaire, et le prestataire peut utiliser un nom de domaine choisi par le client. Ce nom de domaine peut être sous celui du client, à condition que le client soit d'accord et capable d'effectuer une délégation DNS. Assez souvent, le client ne veut pas, parce que sa DSI ne l'autorise pas pour de prétendues raisons de sécurité, ou veut bien mais est incapable de le faire correctement. Du coup, le sous-traitant achète un nom de domaine qui ressemble à celui du client, ou fait acheter ce nom de domaine par le client, peu importe.
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) le 15 novembre 2019 à 12:11. En réponse au message Avoir du mal à jouer à Netflix sur Linux. Une idée Qu'est-ce qui ne va pas?. Évalué à  4.
Je me demande si l'auteur de cette question ne serait pas principalement anglophone, parce que ça ressemble à une tournure tirée de l'anglais.
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) le 28 octobre 2019 à 18:02. En réponse à la dépêche Les 10 paliers de libération d’un téléphone Android. Évalué à  7. Dernière modification le 28 octobre 2019 à 18:03.
Mmmh, à mon avis, il vaudrait mieux passer par une association de consommateurs que de foncer au tribunal tout seul. Généralement, une simple lettre de l'UFC suffit à faire plier les fournisseurs, et si ça doit aller au procès, l'association y sera plus convaincante qu'un particulier seul.
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) le 28 octobre 2019 à 18:02. En réponse à la dépêche Les 10 paliers de libération d’un téléphone Android. Évalué à  6. Dernière modification le 28 octobre 2019 à 18:06.
Bah, si le téléphone démarre encore, avant de demander une réparation ou un remplacement, il suffit de remettre le système d'exploitation principal et le système de secours d'origine. Donc une bonne pratique : les sauvegarder avant d'installer son propre système d'exploitation.
Si le téléphone ne démarre même plus, le fabricant ne saura pas que le système a été réinstaller, et je doute qu'ils prennent le temps d'extraire la flash soudée à la carte mère pour vérifier cela.
Si le téléphone démarre mais que le système d'exploitation se bloque en cours de démarrage, là le fabricant refusera la prise en charge, mais le non fonctionnement d'un système différent de celui fourni à l'origine est justement un cas qui n'est pas du tout couvert par la garantie, donc c'est normal.
Ceci étant, je ne suis pas concerné par ces problèmes de garantie, puisque j'achète mes téléphones d'occasion. En cas de panne, je répare ou j'achète à nouveau d'occasion : deux vieux téléphones d'occasion coûtent de toute façon moins cher qu'un seul téléphone neuf.
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) le 28 octobre 2019 à 12:55. En réponse à la dépêche Les 10 paliers de libération d’un téléphone Android. Évalué à  7.
Désolé, mais libre et open source sont techniquement parlant des quasi-synonymes. La définition du logiciel libre et celle de l'open source ne sont pas les mêmes, mais reviennent à peu près au même. La définition de l'open source porte d'ailleurs un autre nom, à l'origine : il s'agit des principes du logiciel libre selon Debian.
Il y a une différence majeure qui tient aux philosophies qui ont donné naissance à ces deux concepts, un différence de communauté, mais que cela plaise ou non, un logiciel libre est open source, et réciproquement, sauf quelques très rares exceptions. Le développement et la publication d'un logiciel peut être guidée plutôt par des principes du logiciel libre ou par des principes d'open source, ce qui est clairement le cas d'Android Open Source Project.
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) le 28 octobre 2019 à 12:50. En réponse à la dépêche Les 10 paliers de libération d’un téléphone Android. Évalué à  7.
Les impacts sont variables (perte de la garantie)
Non. Ça, c'est ce que prétendent les fabricants, mais ce sont des conneries. La garantie contre les vices cachés est imposée par la loi, et un déplombage ou un reflashage ne peut pas l'annuler. En revanche, cette garantie ne couvre pas cette opération : si on brique son téléphone, ce n'est pas un vice caché, donc le fabricant peut refuser de l'échanger. Si, en revanche, deux mois après avoir reflashé son téléphone, l'appareil photo cesse de marcher, ou si la batterie prend feu, ou je ne sais quoi, cette garantie jouera sans problème.
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) le 21 octobre 2019 à 16:42. En réponse au journal Féminisation des diplômes, y'a encore du boulot. Évalué à  6.
L'exemple le plus fréquent d'un terme féminin utilisé pour désigner aussi bien un homme qu'une femme, est à ma connaissance le mot « personne ». Autant que je sache, ça ne gêne aucun homme d'être une personne et qu'on parle de lui au féminin en effet.
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) le 21 octobre 2019 à 16:37. En réponse au journal Féminisation des diplômes, y'a encore du boulot. Évalué à  7. Dernière modification le 21 octobre 2019 à 16:37.
Cela me semble plus élégant, et va plus dans le sens de combattre le sexisme que d'essayer d'exhiber la différence entre masculin et féminin partout.
Ça va surtout dans le sens d'une inapplicabilité complète, parce qu'imaginer un usage qui bouleverse complètement la langue — en pratique, il s'agit de supprimer complètement le genre féminin pour la plupart des mots, puisque le masculin a déjà le rôle de genre neutre — ne sert à rien si ça ne prend pas dans les usages. Or, je peux déjà te prédire ce que va devenir une telle proposition : rien du tout, en fait. Personne ou presque ne l'appliquera. D'ailleurs personne ne la propose sérieusement, donc personne n'est au courant de cette option, ce qui contribuera certainement à sa non-utilisation.
Des trucs comme le développement inclusif (Mesdames et Messieurs, chers administrés et administrées…) prennent plutôt bien. Des trucs un peu plus disruptifs tels que l'écriture factorisée avec ses différentes variantes (cher(ère)s ami⋅e⋅s…) sont déjà moins bien acceptés, alors une proposition de suppression d'un des deux genres grammaticaux, je vous laisse imaginer. Sans compter que c'est le féminin qui devrait sauter puisqu'il s'agirait de conserver un genre pour les deux sexes, soit le masculin si on veut minimiser l'impact déjà considérable sur l'usage de la langue, alors ça va rencontrer l'opposition de pas mal de féministes. Bon courage.
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) le 17 octobre 2019 à 16:04. En réponse à la dépêche Python 3.8 : opérateur d’assignation, REPL async, Pickle v5 et plus. Évalué à  3.
Est-ce que ça réponds à ta question ?
Oui, merci.
[^] # Re: Et dire que...
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Appel des travailleuses et travailleurs du numérique pour une autre réforme des retraites. Évalué à  6.
Du côté des locataires peut-être ? Loupé. En revanche, j'ai eu de la chance, je n'ai jamais eu que de bons bailleurs, et vu les retours de mes locataires, j'en suis moi-même un.
Bref, j'ai été et je suis côté locataire et côté bailleur, en revanche je n'ai jamais été que du côté des gens bien. Je n'ai pas eu la malchance de me retrouver locataire ou bailleur d'un connard (pour un locataire, ça veut dire ne pas payer alors qu'on peut, et pour un bailleur, ça veut dire ne pas faire les réparations ou ne pas rendre la caution, en gros). C'était peut-être cette distinction que tu considérais ?
[^] # Re: Et dire que...
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Appel des travailleuses et travailleurs du numérique pour une autre réforme des retraites. Évalué à  4.
Justement, écrire au nouveau locataire, ça aura un impact un peu plus certain, et ça lui rendra service. Et indiquer au propriétaire qu'on fera ça s'il ne rend pas la caution, ça en aura peut-être, et peut-être pas, mais qui ne tente rien n'a rien.
[^] # Re: Et dire que...
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Appel des travailleuses et travailleurs du numérique pour une autre réforme des retraites. Évalué à  2.
C'est moche. Mais on peut, collectivement, participer à faire quelque chose contre cela. Lorsqu'on annonce au propriétaire – ou à l'agence – qu'on va rendre l'appartement, celui-ci va souvent le louer à nouveau. Il est alors très facile, quelques mois après avoir quitté l'appartement, d'écrire au nouveau locataire pour lui expliquer que le propriétaire ne rend pas les cautions.
Mettons-nous maintenant à la place du nouveau locataire. Lorsqu'on apprend que son propriétaire est connu pour ne pas rendre les cautions, que fait-on ? On cesse de payer le loyer un mois ou deux avant de quitter l'appartement, pour récupérer ainsi sa caution.
Maintenant, revenons un peu en arrière, au moment où vous avez donné votre préavis de départ au propriétaire. Si vous avez un doute sur le fait qu'il vous rendra la caution, ou si, par la suite, il ne vous la rend effectivement pas, indiquez-lui simplement que vous le signalerez au prochain locataire, pour qu'il soit au courant que son propriétaire ne rend pas les cautions. Avec un peu de chance, ça le décidera à vous la rendre. Sinon, ça aura au moins évité la même mésaventure au locataire suivant.
[^] # Re: Et dire que...
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Appel des travailleuses et travailleurs du numérique pour une autre réforme des retraites. Évalué à  5.
Euh, il faut relire mon commentaire je ne me plains pas, et je ne signale ni ne critique aucune conséquence sérieusement gênante de l'encadrement possible des loyers pour les propriétaires. Relire surtout ma dernière phrase :
Comment pourrais-je me plaindre de mesures d'encadrement des loyers qui ne changeraient strictement rien à ma situation, puisque j'encadre déjà de moi-même le loyer que je demande ?
Je ne comprends pas à quelle indignation de ma part tu imagines répondre.
[^] # Re: Grève != Blocage
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal APPEL à nos collègues informaticiens et informaticiennes.. Évalué à  4. Dernière modification le 10 décembre 2019 à 15:56.
Ah, c'était une idée de la Manif pour tous, donc : saisir le Conseil économique, social et environnemental pour qu'ils débattent du mariage homosexuel. C'est une assemblée consultative qui est faite pour ça, débattre de trucs et fournir des rapport ou des avis, je ne sais pas trop, au législateur.
Bref, le CESE peut être consulté par le gouvernement, ou saisi par des citoyens, au moyen d'une pétition qui doit rassembler 500.000 signatures. C'est assez officiel comme démarche, il faut donner son numéro de carte d'identité et pas mal de renseignements, ce qui nécessite un petit peu d'engagement, sans être franchement compliqué ce n'est ni aussi simple, ni aussi ergonomique de répondre à une pétition en ligne comme il y en a pléthore. Je soupçonne que cette procédure, ainsi que la condition de nombre, ait été conçue pour rendre une saisine irréalisable, et que ceux qui l'ont conçue, ainsi que le bureau du CESE, aient été très surpris de voir une telle pétition se réaliser.
Officiellement, cette saisine avait pour but de forcer un débat supplémentaire par un assemblée faite pour ça. Officieusement, je pense qu'il s'agissait aussi d'une démonstration de force, ce qui est plutôt réussi parce que réunir 500,000 signatures de façon aussi officielle, ce n'est pas franchement simple, d'ailleurs ça n'est jamais arrivé depuis (je ne sais pas si c'est déjà arrivé dans le passé).
Le résultat a été amusant : le CESE a compté les pétitions, son bureau a délibéré et est ressorti en disant que le nombre requis était atteint mais que la saisine n'était pas recevable parce que seul le gouvernement a le droit de les saisir sur un projet de loi. Ça a été confirmé par le Conseil d'État, mais ça relève à mon avis, si biaisé soit-il, d'un abus d'interprétation de la loi, qui dit en résumé que le CESE peut être saisi par le gouvernement sur un projet de loi ou par les citoyens par voie de pétition. Ça a donc été interprété comme disant que le gouvernement peut saisir le CESE sur un projet de loi et, dans les autres cas, par les citoyens. C'est devenu encore plus amusant lorsque le CESE a décidé peu après de tout de même s'auto-saisir sur le sujet, formulé un peu différemment pour que ça ne passe pas trop mal.
Un article à ce sujet, par exemple : https://www.elle.fr/Societe/News/Mariage-gay-la-petition-des-antis-jugee-irrecevable-2362386
C'est aussi mentionné sur la page Wikipédia du CESE. Mais bon, une pétition, fût-elle de 500.000 personnes, n'est pas une manifestation, et sur ce point, j'ai reconnu ma défaite et je m'y tiens, là je ne discute plus que de l'anecdote.
[^] # Re: Et dire que...
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Appel des travailleuses et travailleurs du numérique pour une autre réforme des retraites. Évalué à  7. Dernière modification le 10 décembre 2019 à 15:32.
Tiens, un encadrement des loyers. Autant que je sache, cela revient à remplacer une adaptation de l'offre et de la demande par les prix (les plus riches peuvent se loger) par une adaptation par la proximité (on loue aux membres de la famille et aux amis proches), par la file d'attente (les premiers répondants à une annonce peuvent se loger), par la qualité (du dossier des locataires) ou plus probablement par un mélange des deux.
Concernant la file d'attente, je veux simplement dire que les bailleurs n'attendent pas trop longtemps avant d'accepter un locataire, et ne prennent pas le temps de recevoir des centaines de visiteurs. Du coup, un candidat sera favorisé si sa réponse arrive peu après la publication d'une annonce de location. Pour les candidats donc, ça veut dire quelque chose comme être rapide pour répondre aux annonces.
La qualité du dossier d'un locataire est assez liée à sa richesse, évidemment, mais pas seulement. À revenu total égal, le dossier d'un couple dont les deux membres ont un revenu est meilleur que celui d'un couple dont l'un gagne un revenu important et l'autre non. Le dossier de quatre colocataires , surtout avec une clause de solidarité, sera bien meilleur que celui d'une famille avec deux enfants. Quelqu'un dont les parents peuvent se porter caution sera préféré à quelqu'un qui n'a aucune caution.
Une sélection très sévère de la qualité des dossiers est par ailleurs favorisée par la difficulté à se débarrasser d'un locataire mauvais payeur. J'ose espérer que dans la majorité des cas, les mauvais payeurs sont des personnes qui ont une bonne raison pour cela, autrement dit qui ont de vraies difficultés financières, mais dans mon entourage, tous les cas de défauts de paiement dont j'ai entendu parler venait de locataires qui avaient tout à fait les moyens de payer, mais qui préféraient faire autre chose de leur argent, et qui s'accrochaient à leur logement, bref le cauchemar du bailleur. Le pire était le cas d'un avocat qui avait décidé de cesser de payer son loyer, et qui connaissait tout ce qu'il fallait pour se rendre indélogeable.
Ce genre de régulation est sans doute préférable à celle par les prix, où le bailleur demande un loyer élevé afin de n'être accessible qu'à une poignée de candidats, mais elle a des inconvénients dont il faut être conscient. Personnellement, je suis propriétaire-bailleur, et je ne cherche pas à augmenter mon loyer au-delà de l'inflation, donc je fais déjà ma propre régulation de loyer, en fait.
[^] # Re: Grève != Blocage
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal APPEL à nos collègues informaticiens et informaticiennes.. Évalué à  2.
D'accord, j'ai perdu. Je m'en souviendrai quand même pour toutes les manifestations de moins de 100000 personnes. Ça fait un bon filtre, et la contestation actuelle le passe avec succès.
Il y a tout de même un autre chiffre intéressant et prouvé de façon incontestable pour le coup : le nombre de signataires de la seule pétition à avoir dépassé le nombre requis de 500000 pour une saisine du CESE par des citoyens. Là , ce n'est pas un comptage de manifestants potentiellement entaché d'erreurs, mais un nombre de numéros de cartes d'identité valides. Ça peut se frauder en volant des cartes d'autres gens, ceci dit, et rentrer son identité et son numéro de carte d'identité pour une pétition, ce n'est pas la même chose que d'aller manifester, donc ce n'est pas pertinent comme comparaison.
[^] # Re: Grève != Blocage
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal APPEL à nos collègues informaticiens et informaticiennes.. Évalué à  4.
Mariage homosexuel alors. Mais pas mariage pour tous, qui n'est d'ailleurs pas le titre de la loi, parce que faux pour au moins deux raison :
Autrement dit : avant, tout le monde ne pouvait pas se marier, maintenant, tout le monde ne peut pas se marier. C'est probablement pour cela que la loi portait un titre qui ressemblait, de mémoire, à « projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe » et non pas « projet de loi ouvrant le mariage à tous », ou même « à tous les couples » : ça aurait été immédiatement attaqué, parce que manifestement faux.
Je t'accorde que le terme de mariage gay est sans doute engagé, autant que celui de mariage pour tous. Utilisons la terminologie de la loi, puisqu'on ne peut certainement pas accuser ses rédacteurs d'être partisans de son opposition : mariage pour les couples de personnes de même sexe, et si c'est trop long, mariage de couples de même sexe, mariage de couples homosexuels ou mariage homosexuel.
[^] # Re: Grève != Blocage
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal APPEL à nos collègues informaticiens et informaticiennes.. Évalué à  4. Dernière modification le 10 décembre 2019 à 12:45.
Au fait, je m'en doute un peu. Je n'imagine pas une seule seconde que des syndicalistes assez engagés n'aient été capables de déceler, dans le traitement du sujet du mariage gay, les germes d'un risque que leurs propres contestations puissent être complètement ignorées par les gouvernements ultérieurs.
Il n'est en effet pas donné à tout le monde de pouvoir étudier les conditions d'un conflit en se détachant froidement de son sujet. Je l'ai constaté à plusieurs reprises, en particulier dans des désaccords entre quelques personnes : la plupart des gens, impliqués dans un désaccord, sont incapables de détacher le fond et la forme de celui-ci pour revenir sur ses conditions sans repartir sur le sujet et relancer le désaccord. Je ne m'attends pas à ce que des meneurs syndicaux en soient capables, surtout quand ils sont probablement assez impliqués, idéologiquement parlant, dans les deux sujets que je compare.
Vous ne l'êtes pas davantage, et je m'y attendais un peu. J'ai mentionné les Manifs pour tous, donc le sujet du mariage gay, mais je ne crois pas avoir argumenté à ce sujet, ou avoir critiqué la justesse ou la pertinence de ses partisans et de ses détracteurs. Vous en revanche, vous avez foncé dans cette direction. Vos arguments me donnent envie d'y répondre, évidemment, mais je m'en abstiendrai, c'est en dehors du sujet que je souhaite aborder. Les opposants avaient tort et n'étaient pas légitimes, me dites-vous. Admettons-le si ça vous arrange, mais je m'en moque, ce n'est pas le sujet.
[^] # Re: Grève != Blocage
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal APPEL à nos collègues informaticiens et informaticiennes.. Évalué à  8.
C'est bien, vous êtes pour la mariage gay donc vous pensez que les opposants avaient tort, et vous êtes contre la réforme des retraites donc vous pensez que les opposants à cette réforme. Bravo, c'est cohérent, mais je m'en moque ce n'est pas le sujet. Le sujet c'est : depuis 2013, un gouvernement peut assister à une contestation massive d'une de ses décisions, et ignorer cette contestation. C'est très simple, très pratique et très reproductible.
Je sais que vous imaginez que ce n'est applicable que dans le cas où les opposants on tort, et que dans le cadre de l'opposition à la réforme des retraites, ils ont raison donc ça ne peut pas marcher comme ça. Sérieusement, vous croyez que ça change quelque chose pour un gouvernement décidé à faire ceci ou cela ? Pour info, notre gouvernement pense que les opposants à sa réforme ont tort, au cas où ça vous aurait échappé, donc cette idée que si les opposants ont raison, le gouvernement ne peut pas les ignorer, ça ne tient pas debout.
Bon, je me replace dans mon propre avis, ce sera plus simple. J'ai été déçu, mais pas du tout surpris de ne pas avoir été entendu sur le sujet du mariage gay. En revanche, je jubilais justement, parce que le fait que le gouvernement ait complètement ignoré le mouvement indiquait par avance que, dans tous les sujets futurs, en particulier les réformes impopulaires auprès des syndicats, les gouvernements futurs pourraient désormais traiter l'opposition de la même façon, c'est à dire : « Oui, vous êtes nombreux, c'est intéressant ce que vous dites, on comprend. On ne change rien. Ne vous inquiétez pas, on a déjà testé, ignorer une contestation, ça marche. Ça va bien se passer, continuez, c'est amusant ce que vous faites. »
Ce n'était peut-être pas assez clair : depuis 2013, les manifs pour ceci ou contre cela, c'est mort. Le gouvernement peut écouter et ignorer. C'est testé et ça marche. Le sujet de la contestation importe peu, pour un gouvernement, c'est : on veut faire quelque chose, des gens ne sont pas d'accord, ils sont nombreux, ils manifestent, on s'en fout et on continue comme prévu.
Si vous limitez votre analyse au sujet d'une contestation donnée, vous ne pouvez pas voir le rapport, évidemment. Il me semble qu'au niveau du gouvernement au contraire, on doit être capable d'effectuer des méta-analyses, et là , c'est clair : des centaines de milliers de personnes s'opposent à quelque chose, on ignore et ça marche. C'est simple et efficace, comme moyen de répondre à une mobilisation, ça : hocher la tête et ignorer. Et c'est parfaitement reproductible. Sur ce, je reprends mon pop-corn et je remonte sur mon vélo pour regarder les trains qui ne passent pas.
[^] # Re: Grève != Blocage
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal APPEL à nos collègues informaticiens et informaticiennes.. Évalué à  5. Dernière modification le 10 décembre 2019 à 11:28.
Ne me dites pas que ça vous surprend, il y a eu en 2013 un signe qui aurait dû inquiéter terriblement tous les syndicats et autres organisations potentiellement revendicatives. Une manifestation assez massive en opposition à un projet de loi ouvrant le mariage aux couples de même sexes, en clair, la Manif pour tous. Peu importe que vous soyez d'accord ou non avec les sujet de cette manifestation, elle était massive et n'a eu aucun effet en politique. Je ne sais pas si vous voyez le signal, mais il était assez clair : même si vous êtes des centaines de milliers à manifester votre désaccord, le gouvernement peut maintenir son projet sans rien changer.
Si j'avais été, disons le secrétaire général de la CGT, ou quelque chose d'approchant, après les Manifs pour tous, j'aurais chié dans mon froc. J'aurais probablement été content que, sur ce sujet précis, l'opposition n'ait pas été entendue, mais au niveau de la méta-analyse de la situation, ça m'aurait terrorisé : le gouvernement venait de montrer qu'il pouvait se permettre d'ignorer une manifestation d'une ampleur que les syndicats peinent à rassembler.
Bref les gouvernements disposent maintenant d'un moyen très simple de répondre à toute contestation, si massive soit-elle : l'ignorer. Ça a été testé avec succès en 2013, et c'est bien parti pour continuer.
Peut-être, mais ça ne rend pas ces moyens d'action légitimes. Là , ce que j'entends, c'est : on est en train de perdre, du coup c'est normal qu'on cogne. Eh bien non, parfois on perd et c'est comme ça. C'est peut-être parce que l'adversaire est trop fort, mais ça ne justifie pas qu'on utilise des moyens d'action illégaux et critiquables. Pour recentrer un peu le débat, on parle de violer la loi pour imposer un avis qui ne passe pas par des moyens légaux. Personnellement, ça m'inquiéterait plutôt.
[^] # Re: Grève != Blocage
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal APPEL à nos collègues informaticiens et informaticiennes.. Évalué à  0.
Pluzun. Avec une précision supplémentaire : je suis scandalisé que l'État laisse faire. C'est en particulier le cas lors des grèves d'étudiants et de lycéens, qui se permettent d'empêcher leurs condisciples d'accéder à leur établissement. C'est honteux de la part des grévistes, mais il est à mon sens encore plus lamentable que les préfectures n'envoient pas immédiatement les forces de l'ordre arrêter ces délinquants, ou au minimum les pousser suffisamment pour maintenir un couloir pour que les non grévistes puissent aller étudier.
[^] # Re: élections
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal APPEL à nos collègues informaticiens et informaticiennes.. Évalué à  2.
Non, les blocages et autres sabotages c'est très bien, ça fait passer ces délinquants pour des connards, or s'ils perdent l'opinion publique, l'État pourra intervenir directement pour mettre fin à ces délits, écourter ces nuisances et traîner les meneurs et exécutants en jugement.
Ça s'est vu dans le passé, si un mouvement de grève est populaire, le gouvernement n'intervient pas trop pour mettre fin aux abus, de peur que ça n'ait pour conséquence d'amplifier le mouvement. Au contraire, il y a eu des cas, sous la présidence de Sarkozy je crois, où un mouvement de grève était assez peu populaire pour que le gouvernement intervienne très rapidement pour mettre fin à des entraves et arrêter les délinquants. De mémoire, il devait s'agir de blocages de routes, qui avaient duré quelques heures avant d'être dégagés dans la matinée.
# Fait maison
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au message DNS dynamiques: quels registraires?. Évalué à  4.
Tu peux faire ça toi-même, en hébergeant tes serveurs de nom. Il faut toutefois une adresse IP fixe pour ce service, ceci dit. Concernant la mise à jour d'enregistrements DNS, cela peut se faire en mettant en place un zone dynamique, avec des autorisations de mise à jour (par secret partagé TSIG ou par paire de clefs asymétriques SIG(0)) par des clients qui utiliseront un protocole normalisé pour cela, et implémenté par un outil qui s'appelle
nsupdate
.Je te laisse chercher un peu, ça demande pas mal de bricolage, mais c'est assez intéressant à mettre en place. J'ai utilisé cela pendant un moment, avec succès.
[^] # Re: Binaries
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Usenet est-il vraiment mort ?. Évalué à  7. Dernière modification le 19 novembre 2019 à 19:20.
Et un tas de serveurs personnels. C'est intéressant de mettre en place son propre serveur de nouvelles, et il n'est pas bien difficile de trouver des serveurs pour s'y apparier.
Et FDN aussi, qui fournit un accès à Usenet pour tous les adhérents, même sans souscrire à une connexion à Internet.
[^] # Re: Les survivants
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Usenet est-il vraiment mort ?. Évalué à  5.
Pareil, personnellement je suis un certain nombre de groupes, où il n'y a pas d'activité, où je n'ai pas spécialement de sujet de discussion à aborder, mais si quelqu'un pose une question ou lance un débat, je pourrai répondre et participer. C'est le cas de nombreux groupes apparemment inactifs, mais suivis par des gens que cela intéresse.
# Explication
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Phishing ou pas phishing ? Pas toujours évident.. Évalué à  10.
Je n'ai pas d'exemple aussi intéressant, en revanche j'ai une idée de la raison de ces pratiques. Ces entreprises sous-traitent largement certains traitements, ici un service client et un questionnaire, et le prestataire peut utiliser un nom de domaine choisi par le client. Ce nom de domaine peut être sous celui du client, à condition que le client soit d'accord et capable d'effectuer une délégation DNS. Assez souvent, le client ne veut pas, parce que sa DSI ne l'autorise pas pour de prétendues raisons de sécurité, ou veut bien mais est incapable de le faire correctement. Du coup, le sous-traitant achète un nom de domaine qui ressemble à celui du client, ou fait acheter ce nom de domaine par le client, peu importe.
[^] # Re: Piste
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au message Avoir du mal à jouer à Netflix sur Linux. Une idée Qu'est-ce qui ne va pas?. Évalué à  4.
Je me demande si l'auteur de cette question ne serait pas principalement anglophone, parce que ça ressemble à une tournure tirée de l'anglais.
[^] # Re: LineageOS, possible de revenir en arrière ?
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les 10 paliers de libération d’un téléphone Android. Évalué à  7. Dernière modification le 28 octobre 2019 à 18:03.
Mmmh, à mon avis, il vaudrait mieux passer par une association de consommateurs que de foncer au tribunal tout seul. Généralement, une simple lettre de l'UFC suffit à faire plier les fournisseurs, et si ça doit aller au procès, l'association y sera plus convaincante qu'un particulier seul.
[^] # Re: LineageOS, possible de revenir en arrière ?
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les 10 paliers de libération d’un téléphone Android. Évalué à  6. Dernière modification le 28 octobre 2019 à 18:06.
Bah, si le téléphone démarre encore, avant de demander une réparation ou un remplacement, il suffit de remettre le système d'exploitation principal et le système de secours d'origine. Donc une bonne pratique : les sauvegarder avant d'installer son propre système d'exploitation.
Si le téléphone ne démarre même plus, le fabricant ne saura pas que le système a été réinstaller, et je doute qu'ils prennent le temps d'extraire la flash soudée à la carte mère pour vérifier cela.
Si le téléphone démarre mais que le système d'exploitation se bloque en cours de démarrage, là le fabricant refusera la prise en charge, mais le non fonctionnement d'un système différent de celui fourni à l'origine est justement un cas qui n'est pas du tout couvert par la garantie, donc c'est normal.
Ceci étant, je ne suis pas concerné par ces problèmes de garantie, puisque j'achète mes téléphones d'occasion. En cas de panne, je répare ou j'achète à nouveau d'occasion : deux vieux téléphones d'occasion coûtent de toute façon moins cher qu'un seul téléphone neuf.
[^] # Re: Errata
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les 10 paliers de libération d’un téléphone Android. Évalué à  7.
Désolé, mais libre et open source sont techniquement parlant des quasi-synonymes. La définition du logiciel libre et celle de l'open source ne sont pas les mêmes, mais reviennent à peu près au même. La définition de l'open source porte d'ailleurs un autre nom, à l'origine : il s'agit des principes du logiciel libre selon Debian.
Il y a une différence majeure qui tient aux philosophies qui ont donné naissance à ces deux concepts, un différence de communauté, mais que cela plaise ou non, un logiciel libre est open source, et réciproquement, sauf quelques très rares exceptions. Le développement et la publication d'un logiciel peut être guidée plutôt par des principes du logiciel libre ou par des principes d'open source, ce qui est clairement le cas d'Android Open Source Project.
[^] # Re: LineageOS, possible de revenir en arrière ?
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les 10 paliers de libération d’un téléphone Android. Évalué à  7.
Non. Ça, c'est ce que prétendent les fabricants, mais ce sont des conneries. La garantie contre les vices cachés est imposée par la loi, et un déplombage ou un reflashage ne peut pas l'annuler. En revanche, cette garantie ne couvre pas cette opération : si on brique son téléphone, ce n'est pas un vice caché, donc le fabricant peut refuser de l'échanger. Si, en revanche, deux mois après avoir reflashé son téléphone, l'appareil photo cesse de marcher, ou si la batterie prend feu, ou je ne sais quoi, cette garantie jouera sans problème.
[^] # Re: Ok dans l'ensemble.
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Féminisation des diplômes, y'a encore du boulot. Évalué à  6.
L'exemple le plus fréquent d'un terme féminin utilisé pour désigner aussi bien un homme qu'une femme, est à ma connaissance le mot « personne ». Autant que je sache, ça ne gêne aucun homme d'être une personne et qu'on parle de lui au féminin en effet.
[^] # Re: Ok dans l'ensemble.
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Féminisation des diplômes, y'a encore du boulot. Évalué à  7. Dernière modification le 21 octobre 2019 à 16:37.
Ça va surtout dans le sens d'une inapplicabilité complète, parce qu'imaginer un usage qui bouleverse complètement la langue — en pratique, il s'agit de supprimer complètement le genre féminin pour la plupart des mots, puisque le masculin a déjà le rôle de genre neutre — ne sert à rien si ça ne prend pas dans les usages. Or, je peux déjà te prédire ce que va devenir une telle proposition : rien du tout, en fait. Personne ou presque ne l'appliquera. D'ailleurs personne ne la propose sérieusement, donc personne n'est au courant de cette option, ce qui contribuera certainement à sa non-utilisation.
Des trucs comme le développement inclusif (Mesdames et Messieurs, chers administrés et administrées…) prennent plutôt bien. Des trucs un peu plus disruptifs tels que l'écriture factorisée avec ses différentes variantes (cher(ère)s ami⋅e⋅s…) sont déjà moins bien acceptés, alors une proposition de suppression d'un des deux genres grammaticaux, je vous laisse imaginer. Sans compter que c'est le féminin qui devrait sauter puisqu'il s'agirait de conserver un genre pour les deux sexes, soit le masculin si on veut minimiser l'impact déjà considérable sur l'usage de la langue, alors ça va rencontrer l'opposition de pas mal de féministes. Bon courage.
[^] # Re: Yoda ?
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse à la dépêche Python 3.8 : opérateur d’assignation, REPL async, Pickle v5 et plus. Évalué à  3.
Oui, merci.