Le 18 janvier 2008, Altern, Bellinux, Copyleft Attitude, Dogmazic, FDN, FLOUZO et Parinux associations autour du logiciel libre et du numérique, ont adressé aux candidats aux élections municipales une liste de questions permettant d'analyser leur programme dans des domaines aussi variés que : la politique municipale sur l'équipement en logiciels libres ; les choix en matière de développement du réseau et de la fibre optique ; le rapport avec l'art libre ; les choix en matière d'éducation scolaire et populaire aux technologies numériques.
Divers candidats de Paris et Issy-les-Moulineaux ont déjà répondu à cet appel (Verts, PS et LCR). Voir la seconde partie de la dépêche pour les détails et les enregistrements audio et vidéo.
Mardi 4 mars de 10h30 à 12h00 aura lieu l'interview de Françoise de Panafieu (chef de file UMP sur Paris, tête de liste 17ème) entourée de Jean-Charles Bossard (6ème arrondissement) et Christophe Lekieffre (tête de liste 2ème), à La Cantine (151 rue Montmartre, 12 passage Montmartre Galerie des Panoramas, 75002 Paris).
Mercredi 5 mars à partir de 18h aura lieu à la Cantine l'interview de Jérôme Relinger (délégué TIC du PCF, 13ème) et de Emmanuelle Becker (13ème).
Le MoDEM a donné un accord de principe pour une interview.
Ces actions locales sont complémentaires de l'initiative Candidats.fr et permettent de plus la signature de pactes du Logiciel Libre (plus de 170 signataires actuellement).
Campagne Sound Copyright contre l'allongement des droits des artistes-interprètes
Les offensives [contre les logiciels libres et les biens communs] sont en effet nombreuses autour de la brevetabilité, de l'allongement de la durée légale des droits de propriété, du contrôle des usages ou de la privatisation des idées. (...) Nous avons aussi assisté à un allongement continuel de la durée de protection légale. Ainsi, comme le signale le professeur Lawrence Lessig, la durée du copyright aux États-Unis est passée par modifications successives de 14 ans (renouvelable 2 fois) en 1790, à (...) 95 ans en 1998 avec le « Mickey mouse copyright act » poussé par Disney pour éviter que Mickey Mouse n'entre dans le domaine public. Certains se battent déjà pour un copyright éternel... (extrait d'« Enjeux des logiciels libres face à la privatisation de la connaissance »)
L'industrie musicale voudrait allonger la durée des droits des artistes-interprètes à 95 ans contre 50 ans aujourd’hui, oubliant un peu vite la nature du droit d'auteur (un équilibre basé sur un monopole d'exploitation temporaire et limité) et le domaine public. L'évidence, c'est que l'extension du droit d'auteur découragera l'innovation, restreindra le marché de redistribution et sera irrévocablement dommageable pour l'accès des futurs artistes et du public à leur patrimoine culturel.
L'Open Rights Group et l'EFF Europe ont lancé une campagne SoundCopyright pour préserver le droit d'auteur et appellent à signer une pétition pour que la durée des droits voisins du droit d'auteur sur les enregistrements sonores ne soit pas allongée.
L'industrie musicale voudrait allonger la durée des droits des artistes-interprètes à 95 ans contre 50 ans aujourd’hui, oubliant un peu vite la nature du droit d'auteur (un équilibre basé sur un monopole d'exploitation temporaire et limité) et le domaine public. L'évidence, c'est que l'extension du droit d'auteur découragera l'innovation, restreindra le marché de redistribution et sera irrévocablement dommageable pour l'accès des futurs artistes et du public à leur patrimoine culturel.
L'Open Rights Group et l'EFF Europe ont lancé une campagne SoundCopyright pour préserver le droit d'auteur et appellent à signer une pétition pour que la durée des droits voisins du droit d'auteur sur les enregistrements sonores ne soit pas allongée.
Rétrospective April 2007 sur le logiciel libre et les sujets afférents
L'association de promotion et défense du logiciel libre April a publié comme chaque année depuis 2003 sa rétrospective de l'année écoulée sur le logiciel libre et les sujets afférents.
2007 fut une année de progrès importants pour le Logiciel Libre (migration de l'Assemblée nationale française, condamnation par la Cour européenne des abus de position dominante de Microsoft, initiative Candidats.fr sur la présidentielle et les législatives, migrations d'administrations, vivacité de la communauté).
Forts de ces avancées, nous avons trois défis majeurs à relever en 2008 : mettre un terme au scandale de la vente liée, faire preuve d'une grande vigilance lors de la tentative de mise en oeuvre des accords Olivennes en France, promouvoir l'interopérabilité (mise en oeuvre du Référentiel Général d'Interopérabilité, sensibilisation via Candidats.fr municipales et cantonales, AFNOR/ISO sur les formats bureautique). Et toujours les tentatives de légalisation des brevets logiciels au niveau européen.
Sommaire de la rétrospective :
2007 fut une année de progrès importants pour le Logiciel Libre (migration de l'Assemblée nationale française, condamnation par la Cour européenne des abus de position dominante de Microsoft, initiative Candidats.fr sur la présidentielle et les législatives, migrations d'administrations, vivacité de la communauté).
Forts de ces avancées, nous avons trois défis majeurs à relever en 2008 : mettre un terme au scandale de la vente liée, faire preuve d'une grande vigilance lors de la tentative de mise en oeuvre des accords Olivennes en France, promouvoir l'interopérabilité (mise en oeuvre du Référentiel Général d'Interopérabilité, sensibilisation via Candidats.fr municipales et cantonales, AFNOR/ISO sur les formats bureautique). Et toujours les tentatives de légalisation des brevets logiciels au niveau européen.
Sommaire de la rétrospective :
- Quatre saisons de formats ouverts et d'interopérabilité
- Communautés
- Logiciel libre et politique publique
- Collectivités publiques
- Entreprises
- DRM et informatique déloyale
- DADVSI
- Ventes liées
- Brevets sur les logiciels
- OOXML, la suite du feuilleton
- Éducation
- Matériel
- Les nouvelles versions des licences GNU GPL, LGPL, et AGPL
Conférence « Les enclosures des biens communs : du vivant aux logiciels » le 23 février 2008 à Paris
Une conférence intitulée « Les enclosures des biens communs : du vivant aux logiciels » aura lieu le samedi 23 février 2008 à Paris, de 17h45 à 20h00, à la Cantine (151 rue Montmartre, 12 passage Montmartre Galerie des Panoramas, 75002 Paris). Les intervenants sont Richard Stallman (FSF/GNU) et Jean-Pierre Berlan (ancien directeur de recherche de l'INRA). L'animateur sera Charlie Nestel.
Description de la conférence :
Les "enclosures" désignent le mouvement d'expropriation des terres dévolues à l'usage collectif qui s'est déroulé sur plusieurs siècles et a précédé et préparé la Révolution industrielle. Le concept de « nouvelles enclosures » désigne par analogie la captation de biens communs par l'invention par les juristes des multinationales de nouveaux "droits" divers de « propriété sur le vivant » (gènes, plantes, animaux), sur les connaissances comme les algorithmes des logiciels, créant des monopoles qui cachent les effets et les conditions de chacun d'eux, derrière la fausse généralisation et l'escroquerie sémantique de l'expression « propriété intellectuelle ».
De nouvelles lois, comme « La loi de lutte contre la contrefaçon », mensongère à plus d'un titre, votée au Sénat le 17 octobre 2007, permettra à des agents assermentés d'organismes professionnels privés (semenciers, industrie du disque, Business Software Alliance) d'apporter la preuve de la matérialité des "infractions", en ayant le droit d'enquêter, y compris sur Internet, en étant à la fois juge et partie.
Des pratiques sociales, professionnelles, culturelles telles que l'informatique ou la reproduction du vivant, qui n'avaient a priori rien à voir entre elles, se retrouvent encapsulées dans de mêmes dispositifs juridiques : « les nouvelles enclosures ». C'est ainsi que les agriculteurs sont en train de devenir des « contrefacteurs » puisque produire en agriculture, c'est inévitablement reproduire, et du fait de l'extension du droit de brevet au vivant, c'est reproduire ce qui « appartient à autrui ».
Une meilleure connaissance des enjeux du logiciel libre peut-elle apporter des éléments d'analyse, de réflexion et de réponse ? Pour quelles convergences ?
Description de la conférence :
Les "enclosures" désignent le mouvement d'expropriation des terres dévolues à l'usage collectif qui s'est déroulé sur plusieurs siècles et a précédé et préparé la Révolution industrielle. Le concept de « nouvelles enclosures » désigne par analogie la captation de biens communs par l'invention par les juristes des multinationales de nouveaux "droits" divers de « propriété sur le vivant » (gènes, plantes, animaux), sur les connaissances comme les algorithmes des logiciels, créant des monopoles qui cachent les effets et les conditions de chacun d'eux, derrière la fausse généralisation et l'escroquerie sémantique de l'expression « propriété intellectuelle ».
De nouvelles lois, comme « La loi de lutte contre la contrefaçon », mensongère à plus d'un titre, votée au Sénat le 17 octobre 2007, permettra à des agents assermentés d'organismes professionnels privés (semenciers, industrie du disque, Business Software Alliance) d'apporter la preuve de la matérialité des "infractions", en ayant le droit d'enquêter, y compris sur Internet, en étant à la fois juge et partie.
Des pratiques sociales, professionnelles, culturelles telles que l'informatique ou la reproduction du vivant, qui n'avaient a priori rien à voir entre elles, se retrouvent encapsulées dans de mêmes dispositifs juridiques : « les nouvelles enclosures ». C'est ainsi que les agriculteurs sont en train de devenir des « contrefacteurs » puisque produire en agriculture, c'est inévitablement reproduire, et du fait de l'extension du droit de brevet au vivant, c'est reproduire ce qui « appartient à autrui ».
Une meilleure connaissance des enjeux du logiciel libre peut-elle apporter des éléments d'analyse, de réflexion et de réponse ? Pour quelles convergences ?
Nouveau serveur LinuxFr.org mis en production
L'ancienne machine qui hébergeait le site était en train de passer l'arme à gauche (souvenez-vous de l'horloge qui cyclait sur 4 secondes), le serveur de développement et le serveur de production ont été migrés (dans la nuit du 16 au 17 décembre pour la production) sur la nouvelle machine.
Cela nous a pris du temps, mais nous avons réalisé au passage une migration majeure du site :
Le nouveau serveur de production (un DELL) nous a été offert par Pixmania / Fotovista, livraison incluse par Vincent Caron et Adrien Gernault-Barrier, qu'on remercie beaucoup pour s'être déplacé personnellement. Pixmania cherche d'ailleurs à recruter un profil technicien Linux (envoyer CV à fotovista-33500@cvmail.com) et un développeur web (envoyer CV à fotovista-7528@cvmail.com), sachant que leur réseau est très important, et l'environnement de travail sympathique (vérifié sur place par FP). Le tout sera formateur pour les candidats. Merci Pixmania.
Enfin nous vous rappelons que la meilleure manière d'aider LinuxFr reste encore de contribuer. Le site ne vit que pour et par vos contributions au contenu ! Il y a plusieurs manières de le faire :
Merci à tous ! Toute l'équipe de LinuxFr vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d'année :-).
Cela nous a pris du temps, mais nous avons réalisé au passage une migration majeure du site :
- Changement de serveur physique ;
- Passage au jeu de caractères UTF8 ;
- Passage au serveur web Apache 2 ;
- Passage au langage de script PHP 5 ;
- Grosse mise à jour du système de templates Templeet (d'une pre-2.0 à un 3.3.x) (NdM: lien réédité en 2021 pour pointer sur la version archive.org de l'époque);
- Nettoyage dans le code du site.
Le nouveau serveur de production (un DELL) nous a été offert par Pixmania / Fotovista, livraison incluse par Vincent Caron et Adrien Gernault-Barrier, qu'on remercie beaucoup pour s'être déplacé personnellement. Pixmania cherche d'ailleurs à recruter un profil technicien Linux (envoyer CV à fotovista-33500@cvmail.com) et un développeur web (envoyer CV à fotovista-7528@cvmail.com), sachant que leur réseau est très important, et l'environnement de travail sympathique (vérifié sur place par FP). Le tout sera formateur pour les candidats. Merci Pixmania.
Enfin nous vous rappelons que la meilleure manière d'aider LinuxFr reste encore de contribuer. Le site ne vit que pour et par vos contributions au contenu ! Il y a plusieurs manières de le faire :
- Proposer des dépêches à la modération qui seront publiées sur la page d'accueil. Vous pouvez aussi aider à leur rédaction via la tribune des rédacteurs ;
- Publier des journaux non modérés a priori ;
- Aider dans les forums ;
- Remonter les bugs que vous trouveriez via le système de suivi interne ;
- Éventuellement, soumettre des patchs pour corriger les bugs remontés ou tout simplement améliorer LinuxFr. Il n'est pas forcément besoin de maîtriser ni même de connaître Templeet, des compétences en Javascript/CSS sont suffisantes pour démarrer. La toolbar de navigation (accessible via les préférences) en javascript par exemple est l'oeuvre de Mathieu. Pour démarrer, un snapshot des sources de LinuxFr est disponible ici ;
- Enfin, pour ceux qui souhaiteraient faire partie de l'équipe de relecture/modération, sachez qu'ils sont recrutés parmi les meilleurs contributeurs, donc retour au premier point ;-)
Merci à tous ! Toute l'équipe de LinuxFr vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d'année :-).
Un DVD enDRMerdant, prélude aux ennuis numériques au pied du sapin
Il y a quelques jours, on m'a offert un DVD de courts-métrages (...) pour mon anniversaire. (...) Donc je mets ma galette de polycarbonate recouvert d'une fine couche d'aluminium dans mon lecteur de DVD. (...) Et là le lecteur multimédia Videolan se lance et... rien.
Ainsi commencent les mésaventures d'un utilisateur de « DVD embrouillé », l'occasion de rappeler comment lire un tel support emDRMerdé avec du logiciel libre via libdvdcss, de rappeler que la loi DADVSI est inappliquée et inapplicable, de montrer que les DRM sont une stupidité technique, de regrouper quelques témoignages d'utilisateurs légitimes en colère contre les industries du cinéma et de la musique...
Bref en cette période d'achats de Noël où un boutiquier du numérique veut développer le flicage et le filtrage sur internet sans réellement supprimer les verrous numériques, où l'on évoque un projet de loi DADVSI 2 pour 2008 et de nouvelles dispositions en préparation sur la responsabilité des hébergeurs, un petit article d'humeur qui regroupe divers liens et informations pour mieux guider les « consommateurs » (parfois connus sous le nom de citoyens ou spectateurs).
UserFriendly.org fête ses 10 ans
« User Friendly est une bande dessinée en ligne journalière, réalisée par J.D. Frazer (sous le pseudonyme d'Illiad). Au travers de blagues sur la technologie et d'une utilisation intensive de l'humour geek, les bandes narrent la vie de l'équipe d'un petit fournisseur d'accès Internet fictif, Columbia Internet. La première planche parut le 17 novembre 1997. » (source Wikipédia)
User Friendly fête aujourd'hui ses 10 ans de BD en ligne en mettant en ligne un dessin évoquant celui paru il y a dix ans. Cette série fait partie des bandes dessinées en ligne («webcomic») favorites des geeks. Les dessins sont aussi publiés dans quelques journaux américains.
Parmi les sujets récurrents on notera les blagues sur le support technique, les dérives du marketing, le jeu libre NetHack, les relations entre geeks (romance, affrontement, etc.), les « MAFIAA », Microsoft, SCO et les cibles du geek en général, comme les brevets logiciels (voir le jeu des brevets logiciels ou le brevet Cingular sur les smileys).
Merci à ze Fripouille Jack pour l'info.
User Friendly fête aujourd'hui ses 10 ans de BD en ligne en mettant en ligne un dessin évoquant celui paru il y a dix ans. Cette série fait partie des bandes dessinées en ligne («webcomic») favorites des geeks. Les dessins sont aussi publiés dans quelques journaux américains.
Parmi les sujets récurrents on notera les blagues sur le support technique, les dérives du marketing, le jeu libre NetHack, les relations entre geeks (romance, affrontement, etc.), les « MAFIAA », Microsoft, SCO et les cibles du geek en général, comme les brevets logiciels (voir le jeu des brevets logiciels ou le brevet Cingular sur les smileys).
Merci à ze Fripouille Jack pour l'info.
Quel avenir pour le vote électronique en France ?
Le collectif français Ordinateurs-de-vote / CRII-Vote a publié le 5 novembre un communiqué de presse « Le vote électronique en question : les parlementaires donnent de la voix et les institutions internationales tirent la sonnette d'alarme. », évoquant :
On notera notamment dans les propositions avancées par certains l'« ouverture sur des plate-formes mêlant logiciels libres et systèmes d'exploitation propriétaires (Microsoft). », alors que l'on sait que si le logiciel libre est une condition nécessaire à la confiance dans le vote électronique, il n'est en rien une condition suffisante (voir notamment la réponse de P. Muller dans la causerie APRIL « On aura beau publier le code source sur internet, on ne sait pas vérifier si chaque machine dans chaque bureau de vote le fait bien tourner, du moins de façon réalisable à l'ouverture d'un bureau de vote. »).
L'APRIL est présente au sein du groupe de travail Vote électronique du Forum des Droits sur Internet et a participé aux premières auditions pour veiller d'une part à ce que le logiciel libre ne soit pas présenté comme la solution ultime dans la problématique vote électronique, et d'autre part à ce que le contrôle citoyen soit préservé.
- des parlementaires demandant des réponses « face au silence de l'administration et au manque de transparence qui caractérise le dossier des machines à voter » ;
- des sénateurs proposant l'abrogation pure et simple des machines à voter ;
- une étude juridique du Sénat indiquant que « le vote électronique ne répond pas aux espoirs qu'il a nourris » ;
- un groupe de travail monté par le ministère de l'Intérieur pour étudier le sujet (et qui doit rendre ses conclusions sous peu).
On notera notamment dans les propositions avancées par certains l'« ouverture sur des plate-formes mêlant logiciels libres et systèmes d'exploitation propriétaires (Microsoft). », alors que l'on sait que si le logiciel libre est une condition nécessaire à la confiance dans le vote électronique, il n'est en rien une condition suffisante (voir notamment la réponse de P. Muller dans la causerie APRIL « On aura beau publier le code source sur internet, on ne sait pas vérifier si chaque machine dans chaque bureau de vote le fait bien tourner, du moins de façon réalisable à l'ouverture d'un bureau de vote. »).
L'APRIL est présente au sein du groupe de travail Vote électronique du Forum des Droits sur Internet et a participé aux premières auditions pour veiller d'une part à ce que le logiciel libre ne soit pas présenté comme la solution ultime dans la problématique vote électronique, et d'autre part à ce que le contrôle citoyen soit préservé.
OpenSocial, un pas de plus vers une « société des réseaux sociaux »
Depuis jeudi, Google Code héberge le projet OpenSocial, un ensemble d'API qui vont permettre le développement de programmes communs pour un certain nombre de sites de réseaux sociaux (voir liste en référence [1]).
Avant jeudi, tout programmeur souhaitant développer une application pour réseaux sociaux devait apprendre l'API, la syntaxe et parfois même un nouveau langage de chacun des réseaux (quand ceux-ci proposaient une API accessible de l'extérieur !). Maintenant, OpenSocial permet d'accéder aux fonctions de base, au plus petit commun dénominateur entre tous les réseaux sociaux participant.
L'API permet ainsi d'accéder :
Un des avantages d'OpenSocial est de se baser sur des langages existant (Javascript, HTML et Flash) là où la concurrence (Facebook, pour ne pas la citer) impose FBML [2] par exemple). Le code source des exemples est sous licence libre, tout comme la documentation. OpenSocial promet de libérer le code source nécessaire aux API proprement dites (voir la FAQ [3]).
Finalement, on arrive petit à petit à une vraie société (ou fédération) de réseaux sociaux, où peu importe le site/réseau dans lequel vous êtes affilié, vous pourrez utiliser les mêmes applications (qui a parlé de standardisation ?). Web 2.0 [4], les applications arrivent !
Avant jeudi, tout programmeur souhaitant développer une application pour réseaux sociaux devait apprendre l'API, la syntaxe et parfois même un nouveau langage de chacun des réseaux (quand ceux-ci proposaient une API accessible de l'extérieur !). Maintenant, OpenSocial permet d'accéder aux fonctions de base, au plus petit commun dénominateur entre tous les réseaux sociaux participant.
L'API permet ainsi d'accéder :
- À l'information de profil ;
- À l'information des connaissances ;
- Aux activités (événements, flux RSS, etc.).
Un des avantages d'OpenSocial est de se baser sur des langages existant (Javascript, HTML et Flash) là où la concurrence (Facebook, pour ne pas la citer) impose FBML [2] par exemple). Le code source des exemples est sous licence libre, tout comme la documentation. OpenSocial promet de libérer le code source nécessaire aux API proprement dites (voir la FAQ [3]).
Finalement, on arrive petit à petit à une vraie société (ou fédération) de réseaux sociaux, où peu importe le site/réseau dans lequel vous êtes affilié, vous pourrez utiliser les mêmes applications (qui a parlé de standardisation ?). Web 2.0 [4], les applications arrivent !
Accord UE/Microsoft sur l'interopérabilité : qui en sort vainqueur ?
Sept ans après le début de la procédure contre Microsoft, la Commission européenne a annoncé victorieusement avoir trouvé un accord avec la société condamnée en 2004. Il ne resterait plus selon la Commission qu'à règler la question des amendes journalières pour avoir fait traîner. L'accord apporterait enfin l'interopérabilité et mettrait fin aux pratiques d'abus de position dominante. Et déjà les articles dans la presse étaient très positifs.
Sauf que... l'association APRIL qui promeut et défend les logiciels libres « appelle à la plus grande vigilance : seule une étude approfondie de l'accord, non disponible pour le moment, pourra dire si la signature de cet accord n'est pas une victoire à la Pyrrhus pour la Commission, l'interopérabilité et la concurrence. En tout cas, les déclarations de la Commission semblent donner un feu vert à la reconnaissance des brevets logiciels en Europe. »
L'APRIL déplore le tarif de 10 000 euros imposé à tous, la menace des brevets logiciels brandie par Microsoft, ainsi que l'absence de détails sur la pérennité de tels accords et les conditions de licence ou de confidentialité qui sont ou non imposées dans ce cadre. Par ailleurs la Commission ne s'attaque pas à la vente liée, source de la position dominante.
De son côté, la FFII « met en garde les dirigeants politiques contre l'accord conclu entre le commissaire européen Neelie Kroes et Microsoft, qui crée de réels dangers pour l'économie croissante du libre en Europe. En utilisant des licences de brevets qui excluent les affaires, le géant du logiciel a transformé la décision européenne ant-trust en une victoire, et reçoit désormais un soutien implicite de la part de la Commission pour agir de façon aggressive à l'encontre de ses concurrents. »
Sauf que... l'association APRIL qui promeut et défend les logiciels libres « appelle à la plus grande vigilance : seule une étude approfondie de l'accord, non disponible pour le moment, pourra dire si la signature de cet accord n'est pas une victoire à la Pyrrhus pour la Commission, l'interopérabilité et la concurrence. En tout cas, les déclarations de la Commission semblent donner un feu vert à la reconnaissance des brevets logiciels en Europe. »
L'APRIL déplore le tarif de 10 000 euros imposé à tous, la menace des brevets logiciels brandie par Microsoft, ainsi que l'absence de détails sur la pérennité de tels accords et les conditions de licence ou de confidentialité qui sont ou non imposées dans ce cadre. Par ailleurs la Commission ne s'attaque pas à la vente liée, source de la position dominante.
De son côté, la FFII « met en garde les dirigeants politiques contre l'accord conclu entre le commissaire européen Neelie Kroes et Microsoft, qui crée de réels dangers pour l'économie croissante du libre en Europe. En utilisant des licences de brevets qui excluent les affaires, le géant du logiciel a transformé la décision européenne ant-trust en une victoire, et reçoit désormais un soutien implicite de la part de la Commission pour agir de façon aggressive à l'encontre de ses concurrents. »
Neuvième causerie APRIL sur Jabber/XMPP
Les « Causeries APRIL » sont des interviews ou des discussions organisées régulièrement (avec un objectif d'une par semaine ou quinzaine), d'une durée d'une heure ou plus, sur un sujet donné. Elles sont réalisées techniquement via IRC et/ou Jabber. Les comptes-rendus sont publics ou privés suivant les sujets abordés.
Les précédentes causeries ont abordé des sujets variés (histoire et évolution de l'APRIL, brevets sur les logiciels, extension des droits de la « propriété intellectuelle », RMLL, vote électronique, Wikipédia, APRIL et les entreprises).
Le 10 octobre dernier a eu lieu la neuvième causerie APRIL sur le thème « Jabber, les enjeux, et pourquoi la communauté du libre devrait Jabberiser » avec Nicolas Vérité, membre élu de la XSF (XMPP Standards Foundation) et adhérent APRIL. 2h40 de questions/réponses pour un compte-rendu particulièrement riche et intéressant qui couvre de très nombreux points.
Les précédentes causeries ont abordé des sujets variés (histoire et évolution de l'APRIL, brevets sur les logiciels, extension des droits de la « propriété intellectuelle », RMLL, vote électronique, Wikipédia, APRIL et les entreprises).
Le 10 octobre dernier a eu lieu la neuvième causerie APRIL sur le thème « Jabber, les enjeux, et pourquoi la communauté du libre devrait Jabberiser » avec Nicolas Vérité, membre élu de la XSF (XMPP Standards Foundation) et adhérent APRIL. 2h40 de questions/réponses pour un compte-rendu particulièrement riche et intéressant qui couvre de très nombreux points.
Pas de trève estivale pour la guerre des formats bureautiques
Les affrontements et le lobbying autour de la tentative de normalisation d'OpenXML à l'ISO se poursuivent. Les organismes de normalisation des différents pays donnent peu à peu leur avis.
Quatre se sont prononcés pour le « non » :
Enfin, un développeur indépendant a publié une argumentation en 13 points indiquant qu'Open XML serait défectueux dès la conception.
Quatre se sont prononcés pour le « non » :
- Le Brésil (Brazil says 'no' to Open Office XML avec une erreur de nom sur OOXML dans le titre, et un avis tranché d'IBM) ;
- La Chine (China says no to Microsoft's latest doc standard , « ne peut reposer sur les techniques propriétaires d'une même entreprise ») ;
- L'Espagne (España NO aprueba el OOXML de Microsoft) ;
- L'Inde (India not for MS-backed Open XML as standard , avec une liste de 84 problèmes techniques à corriger avant de pouvoir être reconnu comme une norme ; India throws MS open format out of the window).
- L'Allemagne (The decision of the DIN in favor of the ISO certification of Open XML promotes interoperability) ;
- Les États-Unis (Normalisation de l'OOXML : revirement surprise du DoD - DOD, where is my part ? ; Open XML : revirement surprise de l'administration US en faveur de Microsoft ; La défense américaine blanchit OOXML de ses défauts ; Les États-Unis disent oui à OpenXML).
Enfin, un développeur indépendant a publié une argumentation en 13 points indiquant qu'Open XML serait défectueux dès la conception.
Évolutions sur LinuxFr
Deux admins, NoNo et Oumph, ont récemment travaillé sur les templates du site :
- Le nombre d'entrées dans le système de suivi est descendu à 90 ouvertes sur 651. Le temps moyen de résolution est de 164 jours. La moitié des entrées fermées ont été traitées en moins de 6 jours ;
- Toutes les entrées de 2004 ont été enfin traitées ;
- Le système de messagerie interne a été revu, pour mieux gérer les messages de ou vers les admins ou les modérateurs ;
- Le nombre de votes de chaque entrée du suivi est maintenant affiché. Rappel : vous pouvez voter pour prioriser une tâche ;
- Une nouvelle boîte utilisateur est disponible : Journaux. Rappel : les boîtes utilisateurs sont affichées sur la page principale en dessous de la boîte personnelle ;
- La page de chaque utilisateur affiche les contenus jamais visités créés depuis la dernière lecture du site ;
- La navigation est possible dans les astuces par catégories ;
- Moins visible, un peu de factorisation de code (grâce à un sommaire détecteur de code dupliqué baptisé gruik_cleaner) et suppression de constantes magiques (ce qui améliore la détection de code dupliqué notamment) ;
- Jabber ID dans les profils et notifications Jabber à l'équipe du site des nouvelles dépêches proposées ;
- Le lien "fin de surveillance" n'ouvre plus une nouvelle fenêtre ;
- Les URI XMPP et mailto sont reconnus dans les commentaires ;
- Support des wikiliens : [[Mot]] pour faire un lien vers http://fr.wikipedia.org/wiki/Mot ;
- Et un peu d'administration système, comme gérer (lire, envoyer des courriels et filtrer) le fait qu'une boîte de sécurité prenne le site comme un terrain de jeu ou qu'un moteur de recherche expérimental P2P fasse des milliers de hits sur une même page...
Présentation LinuxFr.org aux RMLL 2007
Durant les RMLL 2007 à Amiens, une présentation du thème Communautés était consacrée à LinuxFr.org, en tant qu' « outil essentiel de communication dans la communauté francophone. Il permet tout à la fois la diffusion d’informations (annonces de nouveaux projets, nouveaux groupes d’utilisateurs, conférences, projets de loi, campagnes pour ou contre tel ou tel sujet, relai de demandes d’aide, etc.) et les échanges (via les commentaires, journaux personnels et autre forums, entre les utilisateurs et/ou les développeurs, etc.). Avec environ 100000+ visites par jour et un très bon classement dans les moteurs de recherche, LinuxFr.org est un des premiers noeuds de communication pour les libristes francophones, depuis une dizaine d’années. Le site est entièrement géré par des bénévoles dans un cadre associatif. Cette conférence est aussi l’occasion de discuter des défauts à corriger et des points à améliorer. »
Parmi les conclusions, on notera l'ouverture aux idées d'évolution ou au rapprochement avec d'autres sites de référence (AgendaDuLibre.org, Framasoft, etc.) et l'appel à contributions sur le contenu (contribuez ! Soumettez des dépêches ! Diffusez l'information !) et la technique (templates, Javascript, HTML, CSS, images, etc., toutes les bonnes volontés sont les bienvenues).
La présentation du site faite par Florent Zara à Antibes en mai dernier et évoquée dans une dépêche précédente est aussi disponible, ainsi que quelques photos.
Parmi les conclusions, on notera l'ouverture aux idées d'évolution ou au rapprochement avec d'autres sites de référence (AgendaDuLibre.org, Framasoft, etc.) et l'appel à contributions sur le contenu (contribuez ! Soumettez des dépêches ! Diffusez l'information !) et la technique (templates, Javascript, HTML, CSS, images, etc., toutes les bonnes volontés sont les bienvenues).
La présentation du site faite par Florent Zara à Antibes en mai dernier et évoquée dans une dépêche précédente est aussi disponible, ainsi que quelques photos.
First Jeudi parisien du 7 juin
Depuis le 4 mai 2000 les utilisateurs de GNU/Linux, Hurd, *BSD et de tous les autres logiciels libres (OpenOffice.org, Firefox...) se retrouvent tous les premiers jeudis de chaque mois dans un restaurant pour boire un verre, manger un morceau et surtout discuter de vive voix.
Le First Jeudi du mois de juin aura lieu le jeudi 7 juin 2007 à partir de 20h, au restaurant habituel :
Hall's Beer Brewery
68, rue Saint-Denis
75001 Paris
Métro Châtelet ou Les Halles
Nous demandons de vous inscrire afin de pouvoir réserver un espace assez large pour accueillir tout le monde de manière confortable.
(et merci à Stéphane Lestage qui gère l'organisation)
Le First Jeudi du mois de juin aura lieu le jeudi 7 juin 2007 à partir de 20h, au restaurant habituel :
Hall's Beer Brewery
68, rue Saint-Denis
75001 Paris
Métro Châtelet ou Les Halles
Nous demandons de vous inscrire afin de pouvoir réserver un espace assez large pour accueillir tout le monde de manière confortable.
(et merci à Stéphane Lestage qui gère l'organisation)