Google depuis longtemps migre des éléments de la couche Android de base vers ses services Google Play.
C'était pour eux le meilleur moyen de permettre de mettre à jour les composants du téléphone pendant longtemps sans que les constructeurs aient la main mise dessus. Car ils étaient très réticents à maintenir longtemps le système de leur appareil. Et cette fragmentation est un problème de Google tant pour la sécurité du système mais aussi pour la possibilité de distribuer des applications compatibles.
Quand une version avec ostree est "pinned", ça veut dire qu'elle ne sera jamais effacée ?
Tant que tu la gardes dans cet état, en effet. C'est justement tout l'intérêt du concept.
L'idée est que normalement tu as deux versions du système A / B. Quand tu utilises A, tu mets à jour le système, tu bascules sur B. En cas de pépin tu peux revenir sur A. Mais si une nouvelle mise à jour intervient alors que tu utilises B, A devient alors C et ton prochain boot l'utilisera. A disparaît du système.
Si tu avais pinné A avant, A serait conservé.
Quand on fait un rpm-ostree install, c'est pareil que quand on fait un dnf install ? C'est les mêmes dépôts ?
Les mêmes dépôts oui, l'impact sur le système est un peu différent cependant.
On peut installer un grand nombre de logiciels avec rpm-ostree ?
Techniquement tu peux installer ce que tu veux avec.
Ca ne dénature pas la distribution ? Par exemple, si j'ai besoin d'inkscape, pourquoi est-ce recommandé d'utiliser Flatpak ?
Tout le concept du système atomique est d'avoir cette base atomique la plus petite possible. Si tu commences à ajouter de grosses applications dessus, tu perds un peu l'intérêt du concept. Cela ne doit être réservé qu'à des cas spécifiques, normalement des outils pour lesquels tu n'as pas trop le choix et qui sont souvent petits comme des utilitaires en ligne de commande ou des pilotes par exemple.
L'objectif d'avoir cette base petite et légère est multiple :
Plus tu es proche de l'image d'origine de Silverblue (par exemple), comme la base est la même chez tout le monde, la fiabilité et l'intégration sera mieux testée et plus fiable. Si tu ajoutes des composants en plus, des problèmes pourraient survenir plus facilement ;
L'objectif est notamment que l'image de base serve à démarrer ton système dans un état correct pour éventuellement revenir à la version précédente automatiquement en cas de problèmes. Plus tu ajoutes des composants dans l'image de base, plus le risque d'un blocage apparaît. Pas forcément avec inskscape mais avec d'autres cela peut arriver plus facilement ;
Ajouter des couches dans rpm-ostree rend les opérations d'ostree plus lentes ;
Les Flatpak proposent de l'isolation des processus ce que ne font pas les applications RPM standards. Tu perds cette capacité. De même, le Flatpak te permet plus facilement d'avoir une version à jour ou commune à d'autres distros si tu en as besoin.
C'est optimisé du coup sur les versions atomiques ?
La techno Flatpak est la même que tu sois sur Fedora Linux classique ou Fedora Silverblue par exemple. Les inconvénients que tu observes seront les mêmes.
Autre petite question sur Flatpak, pourquoi n'y a t-il pas plus de webapp empaquetées ? (genre nextcloud, nodered, n8n, appsmith, …) C'est une limitation technique ?
J'en sais rien du tout.
J'ai pas encore bien compris l'intérêt de toolbox (ou toolbx), c'est bien pour faire des container facilement ??
Flatpak est conçu pour les applications graphiques mais pas pour le reste.
Toolbox permet de facilement créer des conteneurs exploitables. Par défaut tes conteneurs ont accès à ton répertoire utilisateur, peuvent dialoguer avec Wayland ou DBus pour interagir avec le reste du système, etc. L'intégration est plus simple et bien meilleure.
Tu as du coup les avantages et inconvénients des conteneurs comme d'habitude. Pour les développeurs c'est le meilleur moyen de travailler sur des systèmes atomiques, tu fais le conteneur lié à ton projet ou ta techno et tu as les outils qu'il te faut sans polluer le système et quand tu as fini tu peux facilement le virer aussi.
j'ai prouvé que c'etait viable, aurait tu un quelconque lien vers lkml ou un code source sur kernel.org qui PROUVE ce que tu dis ici ?
Tu n'as rien prouvé du tout.
Le simple fait que ce ne soit pas dispo même quand l'option est active montre le contraire.
La meilleure solution semble de récupérer un framebuffer virtuel via le sous-système DRM comme effectué ici : https://github.com/embear-engineering/drm-framebuffer
Pas testé mais ça peut fonctionner, ça rempli le job voulu mais ne passe pas par l'ancienne interface et ajoute un peu de complexité pour obtenir le framebuffer.
Évidemment cela ne peut pas fonctionner si un environnement graphique est lancé.
Tu montres juste que l'option existe dans le noyau, pas que les pilotes des cartes graphiques modernes dans un PC s'en servent.
je reste persuadé que c'est du a sa configuration de fedora, il faut qu'il active son framebuffer device, j'ai su le faire il y a quelques années, peut etre voir coté chatgpt
Par exemple dans ma Fedora Linux qui a une config noyau standard, l'option que tu pointes est bien activée.
Le problème n'est donc pas là.
Je ne vois donc pas pourquoi on a inventé Flatpak ou snap, à part peut-être pour le sandboxing et la gestion fine des droits et en encore on peut faire ça aussi sous Nix (avec moins de finesse si j'ai bien compris).
Tu peux avec Nix demander des permissions à la volée ? Genre une notification pour dire "tu peux prendre le flux vidéo de la webcam maintenant" ? Je ne le crois pas.
J'adore aussi le à part peut être comme si c'était un détail en fait. Flatpak est un tout, ce n'est pas juste un format de paquet universel. Je pense que c'est vraiment problématique de ne considérer que cet aspect, on passe à côté d'une bonne partie du concept.
Donc pourquoi ne pas s'être basé sur un système qui me paraît mieux pensé ?
Mieux pensé mieux pensé, avec ses limites aussi.
En plus, on gagne quelque chose d'important avec Nix et autre : la possibilité de partager des libs entre applications. Et c'est pour moi un gain important en sécurité.
Avec Flatpak aussi. Tu utilises GNOME ? Une bonne part des bibliothèques de base des applications GNOME utiliseront les mêmes versions grâce au concept de runtime. Ton application a juste besoin de dire le runtime auquel il dépend et si plusieurs applications utilisent le même (et c'est souvent bien partagé) tu as peu de redondance pour ces bibliothèques essentielles. Donc la mise à jour reste simple et efficiente tout en gardant une bonne compatibilité.
Car, aujourd'hui, si j'ai bien compris, si y a un prob dans la libC d'un de tes flatpaks, t'es obligé de mettre à jour ton appli
Il faut mettre à jour le runtime en général, plus rarement l'application.
Ce n'est pas un problème de distribution, c'est un problème de pilotes.
La pile graphique moderne est très complexe, pour des raisons de perfs un Framebuffer à l'ancienne n'est plus du tout d'actualité dans le noyau Linux et a été remplacé par DRM qui a un fonctionnement plus complexe.
Seuls quelques pilotes pour des systèmes embarqués peuvent avoir encore un usage du framebuffer car les pilotes graphiques de ces appareils sont plus simples mais peut être qu'un jour ils seront évincés du noyau aussi.
Du coup sur PC moderne tu n'as aucun moyen de retrouver ce framebuffer en l'état avec Linux.
Et si on creuse un peu on voit que le compte mobilité est surtout un service multimodéal au dessus d'autres opérateurs (pour simplifier les paiements entre différents moyens de transports).
les installateurs proposent encore des chaudières au fioul, ce qui me semble une aberration écologique et économique (parce qu'il semble évident que le prix du fioul risque d'augmenter d'une manière massive, avec l'augmentation des taxes et les baisses de volumes).
Sans vivre à la campagne mais dans une région où le fioul domine (plus de 50% des PdM de chauffage à priori), j'ai du changer le ballon d'eau chaude, voulant en profiter pour avoir une pompe à chaleur à la place. Mon chauffagiste m'a déconseillé (alors qu'il en installe) car je n'ai pas de panneaux solaires donc "pas rentable". Mouais, je suis passé par une autre boîte et je suis bien content.
Mais comme il ne semble pas y avoir de calendrier d'application des hausses de taxes, tout ça est très flou, et on va encore se retrouver avec des arguments de type ZFE en 2035 (ma chaudière de 15 ans marche encore très bien et elle est interdite c'est une honte).
Donc on le sait et c'est pour demain. Alors oui, il reste beaucoup de flous :
Certains États vont peut être baisser d'autres taxes liées au carburant pour compenser ;
Certains États vont peut être redistribuer tout ou parti de cette somme aux ménages qui se chauffent / roulent avec ces carburant fossiles.
Les montants et qui seront réellement impactés restent pas très clairs. Mais comme l'échéance est proche, c'est en effet assez surprenant de soutenir cette filière. De nombreux pays ont déjà introduits un calendrier pour interdire l'installation de nouvelles chaudières fioul / gaz dans les rénovations ou nouvelles constructions, c'est déjà ça.
L'idée reste qu'en partant sur une durée de vie de 20 ans, on arrête d'en installer de nouvelles dès 2030, ce qui est bientôt. C'est du moins l'objectif affiché par l'UE.
Bon, si on va par là, c'est aussi applicable aux avions, parce que j'aimerais bien qu'on m'explique avec quoi on va faire voler dans 20 ans les avions qui sortent des usines aujourd'hui.
Carburant de synthèse ou bio-organique.
En soi c'est possible, la question est le coût et la disponibilité réelle d'ici 2050. Mais il restera très probablement un peu de fossile de toute façon dont dans l'industrie, l'aviation, le transport maritime ou routier d'ici là. Il faut que ce soit le niveau le plus faible possible et bien sûr parce qu'on aurait pas trop le choix (trop coûteux à décarboner ou trop complexe).
Il est en effet peu probable qu'il soit réaliste d'avoir une aviation avec un volume de passagers grandissant qui puisse s'alimenter de manière "propre" d'ici 2050.
Vraiment obligatoire ?
Partout où je suis allé il y avait toujours une alternative à l'application. En particulier pour les abonnements.
Pour aller sur les espaces numeriques de travail de l'education nationale
L'accès me semble nécessaire à la maison mais pas à l'école, donc pas besoin du téléphone à l'école.
Pour la cantine, une appli…
De même, vraiment obligatoire ? Ou c'est comme pour le bus et une alternative existe ?
Bref on mets du cannabis dans les cartables et on dit aux enfants "c'est seulement pour le cours de bio ou si tu as mal à la tête".
Après les enfants peuvent avoir des tas de choses en plus du téléphone dans leur cartable et ils ne doivent pas s'en servir en cours. Le lecteur de musique (à une époque ce n'était pas le téléphone qui remplissait ce rôle), la console de jeu portable (idem), ils ne doivent pas fumer leur cigarette dans l'établissement (car les majeurs ont légalement le droit de fumer), ni manger en cours, etc.
La solution peut être en effet d'isoler l'appareil dans l'enceinte de l'établissement si la discipline / auto régulation ne suffit pas. Ou de fournir aux enfants un abonnement qui a une capacité de se connecter à Internet qui soit très limité qui permet un usage utilitaire pour les cas que tu cites sans permettre de faire beaucoup plus.
J'ai l'impression que c'est une alternative à Flatpak qui utilise les répertoire utilisateurs pour installer les binaires qu'il gère.
Homebrew semble plus générique dans le sens adapté pour les outils CLI et compatible macOS au passage, mais manquant l'aspect bac à sable de Flatpak et la possibilité de partager des bibliothèques communes via des runtimes.
Mais du coup cela permet d'éviter d'installer ces outils au niveau du système atomique.
Tu as plusieurs manières d'installer une application hors Flatpak dans Silverblue :
Méthode traditionnelle : binaire compilé statiquement ou compilation à la main : dans ton répertoire utilisateur, pas concerné par l'aspect atomique :
Tu utilises un outil style Toolbox qui crée un conteneur avec l'application que tu veux dedans : de même ;
Tu utilises rpm-ostree pour ajouter une couche au système atomique de base : cette couche sera réinstallée au dessus du système à jour automatiquement sauf soucis.
La dernière méthode est parfois nécessaire dans certains cas, et est globalement à limiter au maximum car cela réduit les avantages du système atomique en tant que tel.
Je peux parfaitement concevoir une IA qui pourrait dire "J'ai parcouru toute la littérature en physique et j'ai mis au point une nouvelle théorie de l'espace-temps qui résoud tous les problèmes que vous avez avec le paradigme actuel" sans pour autant avoir de conscience ou de sentiments.
C'est pour moi une drôle de posture pour quelqu'un qui défend la thèse fonctionnaliste et qui pense que l'intelligence peut être une propriété qui émerge peu importe que le support soit organique ou minéral.
On n'a pas de raisons de penser fondamentalement que cela soit différent pour ces autres notions.
Tout revient à si on accepte ou non d'adopter une posture fonctionnaliste. Si on accepte le fonctionnalisme, on accepte qu'il puisse exister des intelligences autres qu'humaines ou biologiques. Par conséquent, le seul moyen de définir l'intelligence est d'évaluer son comportement, et pas d'étudier son fonctionnement interne, qui est par essence différent du fonctionnement du cerveau. Une machine qui réagit comme si elle était intelligente est donc par définition intelligente, de la même manière qu'on peut conclure qu'un voisin est un être intelligent sans avoir étudié le fonctionnement de son cerveau.
Si on n'accepte pas la position fonctionnaliste, on restreint l'intelligence à un support biologique (le cerveau humain). Par conséquent, il n'y a rien à discuter, aucune machine ne peut être intelligente puisqu'une machine ne peut pas avoir de conscience, d'intention, etc.
Je suis plus pragmatique que ça : selon ma définition, une machine ne peut pas feindre l'intelligence.
Comme je l'ai expliqué et tenté de le montrer avec le cas des échecs plus bas, on pourrait feindre l'intelligence. Ce n'est pas parce que le résultat est bon que sa mise en oeuvre revêt d'une forme d'intelligence.
Même les humains savent feindre l'intelligence, quand tu triches ou copie ton voisin à un examen par exemple, tu feins aux yeux du professeur ton intelligence et tes connaissances et tes compétences vis à vis de ce sujet.
D'autant que même si les LLM savent faire des choses très bien, il y a des résultats quand même bizarres. Leur sensibilité à certaines conditions, malgré la littérature gigantesque qu'ils ont ingurgité (plus que tout être humain peut envisager ne serait-ce lister) et un processus poussé de développement ils font des erreurs assez élémentaires dont de raisonnement. Cela peut pointer des faiblesses et qu'il y a peut être quelque chose qu'il manque malgré des résultats spectaculaires par ailleurs.
Par contre, on peut feindre la conscience ou les sentiments, donc il n'est pas possible de définir ces notions par rapport au comportement. C'est l'argument du "zombie philosophique", imagine quelqu'un qui n'a aucun sentiment ni conscience, mais qui se comporte comme s'il en avait, comment ferais-tu pour le savoir? Bah tu ne peux pas, sauf peut-être à lui faire des IRM, et encore. Le mieux que tu puisses faire, c'est d'évaluer la conscience par un argument par parcimonie; tu sais que tu es conscient, et tu sais que cette conscience est liée à ton cerveau d'Homo sapiens, or ton voisin se comporte comme s'il était conscient et c'est un Homo sapiens, donc il est plus parcimonieux de conclure qu'il est conscient. Mais si c'est un robot par exemple, tu ne peux pas savoir, la question est assez indécidable.
Ah mais je sais bien que la question est difficile. Justement. :)
Mais devant cette indécidabilité, un peu comme pour l'intelligence par ailleurs, adopter le fonctionnalisme d'un côté et l'indécidabilité "absolue" de l'autre ne me semble pas être une position très cohérente alors que les processus en oeuvres derrière ont probablement des origines communes.
Et imaginons que l'IA ressent vraiment des choses et a conscience d'elle même, faute d'avoir décidé de la question on crée de la souffrance pour… rien. Et on le ferait pour toujours car "on ne peut pas le savoir" ? Alors que tu as été prompt à leur reconnaître une forme d'intelligence.
Pourtant des notions complexes comme le temps, la gravitation, les forces, la matière, etc. ont eu des définitions qui ont bougé au corps du temps en fonction des découvertes et du progrès scientifique. Pourquoi l'intelligence ne pourrait pas évoluer aussi ?
L'exemple que je prends toujours, c'est celui du jeu d'échecs. Au début du XXe siècle, jouer aux échecs était considéré comme une des activités d'abstraction les plus "nobles", une manière de prouver son intelligence pure (avec d'ailleurs des enjeux considérables pour les matches entre l'URSS et les USA lors de la guerre froide, chacun voulant prouver son "intelligence" supérieure). L'idée d'une machine capable de jouer aux échecs était alors une sorte d'idéal d'intelligence artificielle. Et paf, dans les années 1990, les machines capables de battre les meilleurs humains arrivent. Alors sans trembler des genoux, on balance l'argument de "ah c'est que du calcul en fait, ces machines ne sont pas intelligentes, on l'a d'ailleurs toujours dit", etc. Mais c'est faux, on ne l'a jamais dit avant
Ou alors c'est juste que les gens qui ont affirmé ça ont été présomptueux et se sont plantés ? Comme tant d'autres choses en science comme les fameux deux petits nuages noirs de la physique à résoudre qui donneront naissance à la mécanique quantique et relativité. Bref, cet exemple ne prouve rien.
Mais reprenons les échecs, pour montrer une limite du comportementalisme.
Admettons qu'il soit possible de calculer en temps raisonnable toute partie d'échecs d'un certain nombre de coups, ou de les avoir dans une mémoire physique. Et l'ordinateur à chaque coup ne fait que de parcourir cet arbre de possibilités pour ne sélectionner qu'un coup menant de proche en proche à la victoire ou à un match nul. Le résultat peut être bluffant, mais est-ce vraiment "intelligent" ? C'est pourtant un algorithme naïf et peu évolué dont l'efficacité repose uniquement sur la puissance brute. Si tu considères cela comme intelligent, tout algorithme l'est et ton lave linge l'est aussi. Je ne trouve pas que ce soit très intéressant d'aller dans ce terrain là.
On n'a pas mieux que le comportementalisme à ce jour je suis d'accord, mais ça me semble difficile de considérer que cela soit un critère suffisant tout de même.
Je ne pense pas que mon commentaire soit radicalement différent selon la définition adoptée.
Disons que par exemple quelqu'un qui qualifie les IA actuelles comme intelligentes devraient être capables d'expliciter si :
L'IA est consciente d'elle même ;
L'IA ressent des sentiments d'une façon ou d'une autre ;
En conséquence, est-ce que l'IA doit avoir un cadre juridique propre similaire à celui des animaux ou des humains avec tout ce que cela implique ?
Ce sont des notions connexes, c'est à mon sens bizarre de les considérer intelligentes et de ne pas réfléchir sur ces points. Et si on répond positivement aux deux premiers points, c'est assez intenable de ne pas le faire sur le 3e.
Et si on se base sur une approche comportementale pour définir l'intelligence, on devrait faire de même pour ces points là, donc en théorie arnaudus devrait par exemple admettre ces trois points. Ou alors trouver une bonne raison pour accorder l'intelligence mais ne pas le faire pour ces éléments là mais ça me semble compliqué si on utilise les mêmes méthodes à mon sens.
En tout cas, bref, j'ai de plus en plus de mal à supporter l'argument de la cible mouvante pour l'IA. Depuis des siècles, on redéfinit l'intelligence dès qu'on crée une machine capable de faire une tâche qu'on pensait définir l'intelligence (calculatrice, ordinateur qui joue aux échecs, traduction, test de Turing, etc).
Ou alors c'est juste que les jalons posés avant n'ont aucun sens et que de "reculer" a de fait du sens car on doit préciser ce qu'on attend de cette notion ? Il faut dire que jusqu'à très récemment c'était assez facile de ne pas se poser la question.
Le sujet est difficile et personnellement je suis peu convaincu par l'approche purement comportementale car il y a de nombreuses limites mais c'est malheureusement le mieux que ce qu'on a aujourd'hui. Même si je ne crois pas non plus que la simple propriété "organique" soit nécessaire pour atteindre ce stade.
Je ne vois pas en quoi se barricader dans le déni va servir à quoi que ce soit.
Je pense qu'il faut faire attention avant de proclamer trop vite que "l'IA" est intelligente car si on pousse le raisonnement on devrait rapidement conclure des choses qui ont des implications profondes. Bien définir me semble donc indispensable. Et donc il faut être prudent.
Admettons que l'IA est intelligente, quoique cela veut dire, alors la question suivante est de savoir ce qu'on fait de cette notion et de se poser des questions connexes.
L'IA a t elle conscience d'elle même ? Ressent-elle des choses ? A-t-elle des sentiments ?
Si elle est intelligente, elle devrait rapidement avoir une personnalité juridique à définir. Car cela signifie qu'elle peut faire des actions qui ont des conséquences et qu'elle en a à priori conscience car l'entité est intelligente. Elle devrait donc être responsable notamment devant la loi.
Mais cela est vrai dans l'autre sens. Est-ce que éteindre le conteneur qui exécute le code de l'IA cela revient à la tuer ou à l'endormir ? Serait-ce donc criminel d'interagir avec elle de certaines façons ? Ou de frapper un robot qu'on a acheté dotée d'une telle IA ? Est-ce que manipuler l'IA en code, en entrainement ou interagir avec de certaines façons ne violeraient pas de nombreuses lois qu'on applique aujourd'hui aux humains et que par conséquent on devrait éteindre cela à ces sujets ? Pourquoi on ferait la différence entre humains et IA dans le fond ?
Alors bien sûr on n'est pas obligé de conclure tout cela et de dire "c'est intelligent" et on ne se pose pas plus de questions. Mais cela me paraît naïf et assez peu éthique car on essaye pas de prendre la mesure de ce que cela implique alors qu'on a "potentiellement" devant nous des entités intelligentes qui pourraient être dotées d'une conscience de manière émergente.
Actuellement mon temps est trop précieux pour passer 15 / 20 minutes (?) (en réalité c'est BEAUCOUP plus car un simple arrêt en station juste pour faire un pipi ultra rapide casse énormément votre moyenne et retarde déjà énormément l'heure d'arrivée, donc ces fameux "20 minutes" de recharges me laisse dubitatif), en conséquence m'arrêter pour recharger à chaque fois et perdre 30 minutes ~ sur le trajet m'irriterait fortement.
Si la charge dure 20 minutes, elle dure 20 minutes. Tu peux arrondir max à 25 minutes le temps de sortir, prendre le câble, brancher / payer, mais c'est tout. Cela ne change pas l'ordre de grandeur tout ça.
Bon après c'est amusant de considérer que 30 minutes de perte de temps sur un trajet de 3-4h ça vaut le coût de détériorer encore plus la planète, le confort avant tout manifestement.
"Oui mais tu peux demander à te charger chez la personne chez qui tu vas" (lol?). Je trouve que cela tout à fait impoli : l'électricité coûte cher, les factures que l'on reçoit me font déjà tourner de l'oeil actuellement.
Si quelqu'un venait (même de mes proches) me demandait ça avec sa voiture électrique en venant chez moi je le présente mon IBAN.
À titre perso, dans ce cas je payerais volontiers la personne chez qui je me recharge, surtout si c'est régulier. Ou à l'inverse si j'avais régulièrement de la visite avec des gens qui se chargeraient chez moi, je demanderais une petite participation que ce soit en argent ou autrement. Cela ne me choquerait pas.
Je trouverais ça encore plus malpoli que l'hôte refuse un tel arrangement et dise "recharge toi dans la rue" où c'est plus cher et prend du temps.
Oui bien sûr, d'autant qu'on peut aussi miser sur le fait que la centrale à charbon est mieux entretenue et optimisée qu'une voiture lambda.
Mais l'objet c'est surtout de montrer que le gain est d'autant plus énorme qu'on ne se repose pas sur les énergies fossiles pour produire l'électricité.
Pour qui ? Dire que les stores sont des bonnes choses (surtout étant donné ceux que je cite)… J'aurais jamais cru lire ça sur linuxfr.
Car tu mélanges tout. Le problème n'est pas l'existence des stores, c'est la possibilité d'avoir des alternatives.
C'est très bien qu'un OS ait un store, c'est gênant si tu n'as pas le droit d'installer quelque chose d'en dehors d'un store unique.
Sinon le fait qu'une distro ait des dépôts devrait te faire bondir car c'est finalement la même chose.
Avec Flatpak et l'OS atomique tu peux installer des logiciels de différentes sources, Flatpak supporte des dépôts, tu peux créer le tien si tu veux par exemple. Donc je ne vois pas le problème.
La sécurité, bien souvent, c'est pas un problème technique mais un problème humain. Prétendre résoudre un problème humain avec une solution technique, c'est ne pas avoir compris le problème.
C'est un problème humain et technique. La technique reste important dans ce contexte et tu ne peux l'enlever.
Sinon j'imagine que tu es superutilisateur en permanence, que tu envoies tes mots de passe en clair partout où tu te connectes, etc. ?
Et oui il y a des conceptions logicielles plus sécurisées que d'autres, parfois au détriment d'autre chose, c'est une affaire de compromis évidemment.
Sauf que toutes ces solutions, y compris celles proposées dans ce journal se heurtent à l'humain qui, quand une application va lui demander des droits pour pouvoir fonctionner, va sans doute appuyer sur oui sans bien comprendre les implications. Aucune solution technique ne peut résoudre ce problème. Pas plus les anciennes que les nouvelles.
Ce n'est pas la solution miracle, mais ça évite des problèmes tout de même. Et ceux qui ont conscience de ces enjeux c'est un complément appréciable. Je suis bien content que par défaut une application ne puisse pas à priori prendre une photo de la webcam ou des captures d'écran sans que je n'y autorise par exemple dans mon dos. Cela nécessite une architecture particulière pour que cela soit possible.
De toute façon la sécurité n'est pas le seul enjeu ici, c'est un élément parmi d'autres.
En fait, je ne vois pas bien les avantages de ce système. Il n'apporte pas grand chose de plus par rapport à l'existant.
Pourtant, dans les commentaires on a plusieurs fois expliqué ces avantages, que cela ne t'intéresse pas ou te paraissent secondaire c'est ton droit, cela ne veut pas dire que ton point de vue est universel.
Et en revanche, je vois bien les inconvénients, dont certains me paraissent assez contradictoires avec les buts premiers des logiciels libres en général.
Ce genre de propos n'a vraiment aucun sens.
Un logiciel libre ne signifie pas que par défaut le logiciel doit laisser l'utilisateur faire n'importe quoi n'importe comment. C'est juste que si l'utilisateur n'est pas content, il peut modifier (lui même ou via un tiers) le code pour s'adapter à son besoin. Les considérations de configuration et de souplesse à l'usage n'a rien à voir avec le caractère libre ou pas du logiciel. Tu peux avoir du libre très peu flexible et du proprio qui l'est énormément. Ce n'est pas l'enjeu ici.
D'ailleurs, tu le dis toi même, Linux fournit déjà beaucoup de restrictions pour des raisons de sécurité. Linux n'est donc pas libre ? On devrait bypasser la MMU pour être libre de notre machine car jardiner en mémoire c'est une liberté fondamentale ? Pourquoi le système tel qu'il est aujourd'hui malgré ses restrictions c'est "logiciel libre compatible" mais les mêmes logiciels organisés un peu autrement ne le seraient pas ? Tu définis comment la limite de l'acceptable ?
Ici tout le système est libre, tout autant qu'une distro classique en fait, donc ça n'a rien de contradictoire. On peut même ajouter que pour de nombreux utilisateurs, être capables d'installer un logiciel facilement sans dépendre de sa distro c'est une liberté plus importante que d'avoir par exemple un système de fichiers du système en lecture / écriture en permanence.
C'est peut être plus intéressant aussi d'avoir la possibilité de dire à l'application de chat de sa boîte de ne pouvoir accéder qu'à certains dossiers liés au travail plutôt qu'à tout le répertoire utilisateur.
Comme si c'était une nouveauté… On peut déjà le faire aujourd'hui ça. Ça donne vraiment l'impression qu'on réinvente la roue carrée.
Ah bon, tu fais ça comment qui fonctionne sur toutes les distros ? Et qui fourni un bac à sable avec la possibilité de restreindre les permissions au cas par cas selon les besoins et envies ?
Oui c'est faisable, mais en terme d'expérience utilisateur c'est vraiment compliqué à mettre en place proprement et encore plus de le faire de manière générique.
Tu as des éléments de penser que toutes les distributions deviendront atomiques ?
Soyons sérieux, même dans les promoteurs de la techno je ne connais personne qui pense que cela remplacera les distros actuelles entièrement.
Pour que cela remplace l'ancienne manière de faire, ça veut dire que les avantages ont tellement surpassé les inconvénients qu'il n'y a plus assez de mainteneurs pour faire comme avant. On n'y est pas à ce jour et on est loin d'un consensus que cela sera vrai un jour.
Je doute que cela arrive un jour car les avantages et inconvénients de chaque modèle sont impossibles à converger. Donc selon les cas d'usage, une approche sera meilleure que l'autre.
Et quant à dire que c'est ça qui va assurer la popularité de Linux (hors embarqué) pour le grand public
Cela est pourtant utile pour le grand public qui a en fait un bénéfice plus important de cette conception que le lecteur moyen de linuxfr.org. Est-ce suffisant ? Certainement pas, et personne ne pense que c'est la solution magique, mais pourquoi ne pas essayer ?
En fait c'est amusant, on parle de liberté, de pouvoir changer le code pour adapter à ses besoins et tout mais il y a un conservatisme énorme sur ce genre de sujets. Si des développeurs veulent faire un Linux atomique pour les avantages qu'ils peuvent procurer, pourquoi on devrait les en empêcher ou critiquer la démarche ? D'autant qu'il y a de bons arguments pour un tel modèle (mais aussi de vrais arguments contre, évidemment).
Qu'ils essayent, qu'ils expérimentent et on verra si la sauce prend ou pas.
C'est une question de rendement. Un moteur électrique a peu de pertes (moins de 10%) contre 65-70% de pertes pour un moteur thermique.
On ne le réalise pas mais un réservoir de 50L d'essence c'est en énergie équivalent à une batterie de 484 kWh.
Une voiture électrique consomme entre 10 et 25 kWh / 100 km. Une voiture thermique avec une consommation de 5,5 L d'essence (ce qui est assez courant) c'est l'équivalent à 53 kWh / 100 km.
On ne réalise pas en fait qu'une voiture thermique consomme énormément d'énergie et que la majorité de celle-ci est gâchée : la chaleur produite chauffe l'air et c'est tout. Une faible partie sert à avancer. La voiture électrique a un très bon rendement.
Bon c'est sûr que si l'électricité vient exclusivement de centrales à charbon, cette efficience n'apporte pas grand chose car la perte sera au niveau des centrales électriques. Cependant et notamment en Europe, il y a assez de renouvelable / nucléaire pour que ça ne soit pas un problème et que le gain réel soit énorme.
On est quelques uns à être dubitatif sur le sujet parce que les exemples cités donnent plutôt l'impression d'enfermer l'utilisateur plutôt que de le libérer. Mais c'est pour son bien, paraît-il ! C'est la logique d'Android, c'est la logique de MS et de bien d'autres : limiter ce que peut faire l'utilisateur pour des raisons de «sécurité», et in fine le faire passer par des stores officiels.
Et c'est dans la pratique une bonne chose.
Ton système Linux "libre" ne te permet pas de faire tout et n'importe quoi non plus pour des raisons de sécurité. Tu as des utilisateurs avec des droits différents par exemple et par défaut tu n'es pas superutilisateur. Est-ce mal ? Non bien au contraire.
La sécurité c'est un sujet compliqué, les logiciels sont compliqués, il y a des failles, des bogues ou des logiciels malveillants dans la nature. Je suis plutôt content qu'on réfléchisse à la question des impacts si quelque chose tourne mal. Firefox a une faille, je suis content qu'il ne puisse pas forcément lire tous les fichiers du système dont des données persos par défaut. Et si pour un besoin X ou Y je veux faire ça, je peux le lui autoriser à la volée via un portail ou de manière permanente avec un gestionnaire de permissions.
Je ne vois pas où l'utilisateur a moins de liberté, mais au moins par défaut le comportement est plus sain et plus conforme aux besoins des utilisateurs qui ne s'y connaissent pas techniquement. Car leur demander de sécuriser correctement leur système par défaut, bon courage hein.
Mais grande nouvelle, on peut avoir le même effet avec la liberté en plus, ça s'appelle une distribution Linux, ça existe depuis des lustres. Bref, je ne vois pas l'intérêt du truc non plus.
Ah c'est sûr quand on balaye d'un revers de la main les avantages de ce système et qu'on minimise les problèmes de l'approche traditionnelle, il n'y a pas un grand intérêt effectivement.
En fait, on voit bien la contradiction interne du truc : au départ, on crée snap/flatpak/wtf parce que «ouais mais je pouvais pas installer la dernière version de ce logiciel précis parce que ma distrib était pas à jour donc c'est trop bien snap/flatpak/wtf», et puis ça se transforme en «ok, on ne va plus installer que comme ça», et à la fin, «ha merde, on ne peut plus installer tout un tas d'autres trucs qu'on pouvait installer avant». Donc, retour case départ, mais au passage on a perdu en liberté pour l'utilisateur.
Flatpak et Snap ne sont pas depuis le début juste des paquets universels comme AppImage (ce qui rend d'ailleurs la comparaison frontale entre les deux un peu ridicule car les champs d'action sont différents depuis le départ).
L'approche de la sécurité avec la notion de bac à sable et gestion plus fine des permissions sont là aussi depuis le début en tête et c'est une avancée importante. Le fait de pouvoir installer facilement des logiciels sans droits administrateurs (et donc avec un impact réduit sur le système en cas de défaillance aussi) est également un bénéfice qui a de nombreux cas d'usage.
De toute façon la distro traditionnelle ne disparaîtra pas, et si elle disparaîtra c'est que personne n'a voulu le maintenir en vie pour d'autres raisons. Je pense qu'il y aura une cohabitation des deux approches à long terme selon les besoins. L'atomique ne t'intéresse pas ? Personne ne te force à t'en servir, et personne ne forcera une distro à ne pas fonctionner comme avant. Le code de tout ceci est libre et le restera. L'utilisateur n'a rien à perdre, tout à gagner à avoir le choix justement.
Et c'est bien qu'il y ait des gens qui expérimentent des choses et tentent de proposer des idées nouvelles qui conviendront à certaines personnes même si pas à tous. Il y a des besoins à répondre et les distros traditionnelles ne peuvent pas y répondre en gardant la même approche car il y a forcément des compromis à faire et tu ne peux pas gagner sur tous les tableaux à la fois.
Les seules pannes que j'ai eu viennent du matériel, en général le disque dur.
Comme on te l'a déjà fait remarqué, et moi même par ailleurs, tant mieux que tu n'as jamais eu de soucis mais ce n'est pas le cas de tout le monde.
Pour distribuer un logiciel hors distrib, la méthode KISS est de faire une appimage ou un exécutable avec tout lié en statique.
Pourtant des AppImage qui ne fonctionnent pas car une dépendance de base du système n'est pas compatible ça arrive, ça m'est arrivée, je crois même te l'avoir montré il y a quelques années quand tu faisais la promo de la techno en commentaire.
Le AppImage KISS et parfait distribuable sur tous les systèmes Linux est un leurre. L'approche de Snap ou de Flatpak qui ont des abstractions pour supprimer ces limitations sont la seule possibilité.
Mais le reste, que ce soit la libgtk3 ou le compositeur utilisé par ton gestionnaire de bureau, ça n'a rien de si particulier qui en ferait un truc à considérer comme faisant partie du « système ». Ou alors, je demande à voir quel serait le critère, pour que ça ne dérive pas selon la sensibilité du lecteur.
Le critère dans la plupart des projet atomique c'est que le système qui fonctionne en atomique est le minimum pour démarrer le système et qui soit fonctionnel pour l'utilisateur.
Mais bien sûr ça dépend des usages.
Pour un usage bureautique c'est afficher un bureau où tu peux télécharger / mettre à jour / supprimer des applications. C'est logique en même temps, si un utilisateur novice n'a pas accès à son environnement graphique il ne pourra rien faire, le système est non fonctionnel et il faut revenir à l'état précédent. Si GNOME Shell ne démarre pas car le lien mesa-GTK3 est cassé avec le pilote graphique Intel, le système n'est pas fonctionnel.
Pour un usage serveur ou conteneur, c'est le système minimal qui initialise le matériel et logiciel qui permet de démarrer l'application (ou les applications) souhaitées. Donc là pas besoin d'interface graphique dans la base du système. Le système de base sera plus léger.
En fait tu te concentres sur le critère technique alors qu'ici on se base sur "l'expérience". La notion de système dépend de l'usage que sera fait de l'ordinateur. Pour un serveur inclure GNOME Shell dans la notion de système n'a pas un grand intérêt, pour un utilisateur bureautique ça l'est. Il est donc normal qu'il y a de 'larbitraire car l'objectif est justement de s'adapter à des cas d'usages différents.
Et d'ailleurs, suffit de regarder les autres systèmes. Oui tu parles de Linux+systemd+libc = système sous Linux. Mais sous Windows, le système c'est un tout. C'est le noyau de Windows, son environnement graphique, quelques applications de base, etc. Pareil pour macOS, pour Android, iOS, etc. Et pour beaucoup d'utilisateurs je pense que le curseur de systèmes / application sera différent du tien. En fait tout est arbitraire, la question est de savoir ce qu'on veut faire fonctionnement parlant.
Se concentrer sur l'espace noyau + quelques outils autour c'est trop restrictif, tu ne fais rien avec ça.
[^] # Re: Google étend son emprise ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Android phones will soon reboot themselves after sitting unused for 3 days. Évalué à 3 (+0/-0).
Google depuis longtemps migre des éléments de la couche Android de base vers ses services Google Play.
C'était pour eux le meilleur moyen de permettre de mettre à jour les composants du téléphone pendant longtemps sans que les constructeurs aient la main mise dessus. Car ils étaient très réticents à maintenir longtemps le système de leur appareil. Et cette fragmentation est un problème de Google tant pour la sécurité du système mais aussi pour la possibilité de distribuer des applications compatibles.
[^] # Re: Atomique
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Fedora Linux 42, la réponse à la grande question sur le Libre, Linux et tout le reste ?. Évalué à 5 (+2/-0).
Tant que tu la gardes dans cet état, en effet. C'est justement tout l'intérêt du concept.
L'idée est que normalement tu as deux versions du système A / B. Quand tu utilises A, tu mets à jour le système, tu bascules sur B. En cas de pépin tu peux revenir sur A. Mais si une nouvelle mise à jour intervient alors que tu utilises B, A devient alors C et ton prochain boot l'utilisera. A disparaît du système.
Si tu avais pinné A avant, A serait conservé.
Les mêmes dépôts oui, l'impact sur le système est un peu différent cependant.
Techniquement tu peux installer ce que tu veux avec.
Tout le concept du système atomique est d'avoir cette base atomique la plus petite possible. Si tu commences à ajouter de grosses applications dessus, tu perds un peu l'intérêt du concept. Cela ne doit être réservé qu'à des cas spécifiques, normalement des outils pour lesquels tu n'as pas trop le choix et qui sont souvent petits comme des utilitaires en ligne de commande ou des pilotes par exemple.
L'objectif d'avoir cette base petite et légère est multiple :
La techno Flatpak est la même que tu sois sur Fedora Linux classique ou Fedora Silverblue par exemple. Les inconvénients que tu observes seront les mêmes.
J'en sais rien du tout.
Flatpak est conçu pour les applications graphiques mais pas pour le reste.
Toolbox permet de facilement créer des conteneurs exploitables. Par défaut tes conteneurs ont accès à ton répertoire utilisateur, peuvent dialoguer avec Wayland ou DBus pour interagir avec le reste du système, etc. L'intégration est plus simple et bien meilleure.
Tu as du coup les avantages et inconvénients des conteneurs comme d'habitude. Pour les développeurs c'est le meilleur moyen de travailler sur des systèmes atomiques, tu fais le conteneur lié à ton projet ou ta techno et tu as les outils qu'il te faut sans polluer le système et quand tu as fini tu peux facilement le virer aussi.
Mais ça ajoute une couche en plus.
[^] # Re: surpris
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au message Juste afficher un point à l’écran. Évalué à 4 (+1/-0).
Tu n'as rien prouvé du tout.
Le simple fait que ce ne soit pas dispo même quand l'option est active montre le contraire.
La meilleure solution semble de récupérer un framebuffer virtuel via le sous-système DRM comme effectué ici : https://github.com/embear-engineering/drm-framebuffer
Pas testé mais ça peut fonctionner, ça rempli le job voulu mais ne passe pas par l'ancienne interface et ajoute un peu de complexité pour obtenir le framebuffer.
Évidemment cela ne peut pas fonctionner si un environnement graphique est lancé.
[^] # Re: surpris
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au message Juste afficher un point à l’écran. Évalué à 5 (+2/-0).
Tu montres juste que l'option existe dans le noyau, pas que les pilotes des cartes graphiques modernes dans un PC s'en servent.
Par exemple dans ma Fedora Linux qui a une config noyau standard, l'option que tu pointes est bien activée.
Le problème n'est donc pas là.
[^] # Re: Je ne comprends pas l’engouement autour de flatpak ou snap
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche GNOME OS comme Linux idéal, partie 1 : la promesse de l'atomique. Évalué à 5 (+2/-0).
Tu peux avec Nix demander des permissions à la volée ? Genre une notification pour dire "tu peux prendre le flux vidéo de la webcam maintenant" ? Je ne le crois pas.
J'adore aussi le à part peut être comme si c'était un détail en fait. Flatpak est un tout, ce n'est pas juste un format de paquet universel. Je pense que c'est vraiment problématique de ne considérer que cet aspect, on passe à côté d'une bonne partie du concept.
Mieux pensé mieux pensé, avec ses limites aussi.
Avec Flatpak aussi. Tu utilises GNOME ? Une bonne part des bibliothèques de base des applications GNOME utiliseront les mêmes versions grâce au concept de runtime. Ton application a juste besoin de dire le runtime auquel il dépend et si plusieurs applications utilisent le même (et c'est souvent bien partagé) tu as peu de redondance pour ces bibliothèques essentielles. Donc la mise à jour reste simple et efficiente tout en gardant une bonne compatibilité.
Il faut mettre à jour le runtime en général, plus rarement l'application.
[^] # Re: surpris
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au message Juste afficher un point à l’écran. Évalué à 4 (+1/-0).
Ce n'est pas un problème de distribution, c'est un problème de pilotes.
La pile graphique moderne est très complexe, pour des raisons de perfs un Framebuffer à l'ancienne n'est plus du tout d'actualité dans le noyau Linux et a été remplacé par DRM qui a un fonctionnement plus complexe.
Seuls quelques pilotes pour des systèmes embarqués peuvent avoir encore un usage du framebuffer car les pilotes graphiques de ces appareils sont plus simples mais peut être qu'un jour ils seront évincés du noyau aussi.
Du coup sur PC moderne tu n'as aucun moyen de retrouver ce framebuffer en l'état avec Linux.
[^] # Re: Pure communication politique
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien L’interdiction des smartphones au collège devrait être généralisée à la rentrée. Évalué à 5 (+2/-0).
Et si on creuse un peu on voit que le compte mobilité est surtout un service multimodéal au dessus d'autres opérateurs (pour simplifier les paiements entre différents moyens de transports).
Si on regarde bien la page que tu cites, l'opérateur de transport en commun là bas est Soléa et oh surprise il y a des tickets physiques avec des distributeurs (et même d'autres moyen comme le ticket SMS) : https://www.solea.info/titres-tarifs/ou-acheter-un-titre/distributeurs-automatiques
Donc non le téléphone n'est pas obligatoire.
[^] # Re: Avis d'un pro de l'installation/entretien
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal [HS] Pompe à chaleur : point d’étape, un an après – et ensuite ?. Évalué à 3 (+0/-0).
Ah en effet, c'est vraiment ridicule, au moins la Wallonie ne semble pas avoir acté en ce sens : https://www.wallonie.be/fr/actualites/interdiction-des-chaudieres-au-mazout-quelles-sont-les-mesures-prevues
L'interdiction semble plus complète.
[^] # Re: Avis d'un pro de l'installation/entretien
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal [HS] Pompe à chaleur : point d’étape, un an après – et ensuite ?. Évalué à 3 (+0/-0).
Il semble en tout cas que la France a bien interdit les nouvelles chaudières au fioul : https://www.info.gouv.fr/actualite/fin-des-nouvelles-chaudieres-au-fioul-ou-au-charbon-au-1er-juillet-2022
On peut maintenir l'existant en vie au maximum mais pas la remplacer.
Mais cela ne concerne malheureusement pas le gaz.
[^] # Re: Avis d'un pro de l'installation/entretien
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal [HS] Pompe à chaleur : point d’étape, un an après – et ensuite ?. Évalué à 3 (+0/-0).
Sans vivre à la campagne mais dans une région où le fioul domine (plus de 50% des PdM de chauffage à priori), j'ai du changer le ballon d'eau chaude, voulant en profiter pour avoir une pompe à chaleur à la place. Mon chauffagiste m'a déconseillé (alors qu'il en installe) car je n'ai pas de panneaux solaires donc "pas rentable". Mouais, je suis passé par une autre boîte et je suis bien content.
C'est même pire que ça, en 2027 dans toutes l'UE le chauffage et le transport routier devront payer des quotas d'émission comme les centrales à charbon aujourd'hui.
Donc on le sait et c'est pour demain. Alors oui, il reste beaucoup de flous :
Les montants et qui seront réellement impactés restent pas très clairs. Mais comme l'échéance est proche, c'est en effet assez surprenant de soutenir cette filière. De nombreux pays ont déjà introduits un calendrier pour interdire l'installation de nouvelles chaudières fioul / gaz dans les rénovations ou nouvelles constructions, c'est déjà ça.
L'idée reste qu'en partant sur une durée de vie de 20 ans, on arrête d'en installer de nouvelles dès 2030, ce qui est bientôt. C'est du moins l'objectif affiché par l'UE.
Carburant de synthèse ou bio-organique.
En soi c'est possible, la question est le coût et la disponibilité réelle d'ici 2050. Mais il restera très probablement un peu de fossile de toute façon dont dans l'industrie, l'aviation, le transport maritime ou routier d'ici là. Il faut que ce soit le niveau le plus faible possible et bien sûr parce qu'on aurait pas trop le choix (trop coûteux à décarboner ou trop complexe).
Il est en effet peu probable qu'il soit réaliste d'avoir une aviation avec un volume de passagers grandissant qui puisse s'alimenter de manière "propre" d'ici 2050.
[^] # Re: Pure communication politique
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien L’interdiction des smartphones au collège devrait être généralisée à la rentrée. Évalué à 6 (+3/-0).
Vraiment obligatoire ?
Partout où je suis allé il y avait toujours une alternative à l'application. En particulier pour les abonnements.
L'accès me semble nécessaire à la maison mais pas à l'école, donc pas besoin du téléphone à l'école.
De même, vraiment obligatoire ? Ou c'est comme pour le bus et une alternative existe ?
Après les enfants peuvent avoir des tas de choses en plus du téléphone dans leur cartable et ils ne doivent pas s'en servir en cours. Le lecteur de musique (à une époque ce n'était pas le téléphone qui remplissait ce rôle), la console de jeu portable (idem), ils ne doivent pas fumer leur cigarette dans l'établissement (car les majeurs ont légalement le droit de fumer), ni manger en cours, etc.
La solution peut être en effet d'isoler l'appareil dans l'enceinte de l'établissement si la discipline / auto régulation ne suffit pas. Ou de fournir aux enfants un abonnement qui a une capacité de se connecter à Internet qui soit très limité qui permet un usage utilitaire pour les cas que tu cites sans permettre de faire beaucoup plus.
[^] # Re: je suis perdu
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche GNOME OS comme Linux idéal, partie 1 : la promesse de l'atomique. Évalué à 5 (+2/-0).
J'ai l'impression que c'est une alternative à Flatpak qui utilise les répertoire utilisateurs pour installer les binaires qu'il gère.
Homebrew semble plus générique dans le sens adapté pour les outils CLI et compatible macOS au passage, mais manquant l'aspect bac à sable de Flatpak et la possibilité de partager des bibliothèques communes via des runtimes.
Mais du coup cela permet d'éviter d'installer ces outils au niveau du système atomique.
[^] # Re: je suis perdu
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche GNOME OS comme Linux idéal, partie 1 : la promesse de l'atomique. Évalué à 5 (+2/-0).
Tu as plusieurs manières d'installer une application hors Flatpak dans Silverblue :
La dernière méthode est parfois nécessaire dans certains cas, et est globalement à limiter au maximum car cela réduit les avantages du système atomique en tant que tel.
[^] # Re: Excellent, merci.
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien France culture: Intelligence artificielle et imitation. Évalué à 5 (+2/-0).
C'est pour moi une drôle de posture pour quelqu'un qui défend la thèse fonctionnaliste et qui pense que l'intelligence peut être une propriété qui émerge peu importe que le support soit organique ou minéral.
On n'a pas de raisons de penser fondamentalement que cela soit différent pour ces autres notions.
Comme je l'ai expliqué et tenté de le montrer avec le cas des échecs plus bas, on pourrait feindre l'intelligence. Ce n'est pas parce que le résultat est bon que sa mise en oeuvre revêt d'une forme d'intelligence.
Même les humains savent feindre l'intelligence, quand tu triches ou copie ton voisin à un examen par exemple, tu feins aux yeux du professeur ton intelligence et tes connaissances et tes compétences vis à vis de ce sujet.
D'autant que même si les LLM savent faire des choses très bien, il y a des résultats quand même bizarres. Leur sensibilité à certaines conditions, malgré la littérature gigantesque qu'ils ont ingurgité (plus que tout être humain peut envisager ne serait-ce lister) et un processus poussé de développement ils font des erreurs assez élémentaires dont de raisonnement. Cela peut pointer des faiblesses et qu'il y a peut être quelque chose qu'il manque malgré des résultats spectaculaires par ailleurs.
Ah mais je sais bien que la question est difficile. Justement. :)
Mais devant cette indécidabilité, un peu comme pour l'intelligence par ailleurs, adopter le fonctionnalisme d'un côté et l'indécidabilité "absolue" de l'autre ne me semble pas être une position très cohérente alors que les processus en oeuvres derrière ont probablement des origines communes.
Et imaginons que l'IA ressent vraiment des choses et a conscience d'elle même, faute d'avoir décidé de la question on crée de la souffrance pour… rien. Et on le ferait pour toujours car "on ne peut pas le savoir" ? Alors que tu as été prompt à leur reconnaître une forme d'intelligence.
Je trouve cela bizarre oui.
[^] # Re: Excellent, merci.
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien France culture: Intelligence artificielle et imitation. Évalué à 3 (+0/-0).
Pourtant des notions complexes comme le temps, la gravitation, les forces, la matière, etc. ont eu des définitions qui ont bougé au corps du temps en fonction des découvertes et du progrès scientifique. Pourquoi l'intelligence ne pourrait pas évoluer aussi ?
Ou alors c'est juste que les gens qui ont affirmé ça ont été présomptueux et se sont plantés ? Comme tant d'autres choses en science comme les fameux deux petits nuages noirs de la physique à résoudre qui donneront naissance à la mécanique quantique et relativité. Bref, cet exemple ne prouve rien.
Mais reprenons les échecs, pour montrer une limite du comportementalisme.
Admettons qu'il soit possible de calculer en temps raisonnable toute partie d'échecs d'un certain nombre de coups, ou de les avoir dans une mémoire physique. Et l'ordinateur à chaque coup ne fait que de parcourir cet arbre de possibilités pour ne sélectionner qu'un coup menant de proche en proche à la victoire ou à un match nul. Le résultat peut être bluffant, mais est-ce vraiment "intelligent" ? C'est pourtant un algorithme naïf et peu évolué dont l'efficacité repose uniquement sur la puissance brute. Si tu considères cela comme intelligent, tout algorithme l'est et ton lave linge l'est aussi. Je ne trouve pas que ce soit très intéressant d'aller dans ce terrain là.
On n'a pas mieux que le comportementalisme à ce jour je suis d'accord, mais ça me semble difficile de considérer que cela soit un critère suffisant tout de même.
[^] # Re: Excellent, merci.
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien France culture: Intelligence artificielle et imitation. Évalué à 5 (+2/-0).
Je ne pense pas que mon commentaire soit radicalement différent selon la définition adoptée.
Disons que par exemple quelqu'un qui qualifie les IA actuelles comme intelligentes devraient être capables d'expliciter si :
Ce sont des notions connexes, c'est à mon sens bizarre de les considérer intelligentes et de ne pas réfléchir sur ces points. Et si on répond positivement aux deux premiers points, c'est assez intenable de ne pas le faire sur le 3e.
Et si on se base sur une approche comportementale pour définir l'intelligence, on devrait faire de même pour ces points là, donc en théorie arnaudus devrait par exemple admettre ces trois points. Ou alors trouver une bonne raison pour accorder l'intelligence mais ne pas le faire pour ces éléments là mais ça me semble compliqué si on utilise les mêmes méthodes à mon sens.
[^] # Re: Excellent, merci.
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien France culture: Intelligence artificielle et imitation. Évalué à 5 (+2/-0).
Ou alors c'est juste que les jalons posés avant n'ont aucun sens et que de "reculer" a de fait du sens car on doit préciser ce qu'on attend de cette notion ? Il faut dire que jusqu'à très récemment c'était assez facile de ne pas se poser la question.
Le sujet est difficile et personnellement je suis peu convaincu par l'approche purement comportementale car il y a de nombreuses limites mais c'est malheureusement le mieux que ce qu'on a aujourd'hui. Même si je ne crois pas non plus que la simple propriété "organique" soit nécessaire pour atteindre ce stade.
Je pense qu'il faut faire attention avant de proclamer trop vite que "l'IA" est intelligente car si on pousse le raisonnement on devrait rapidement conclure des choses qui ont des implications profondes. Bien définir me semble donc indispensable. Et donc il faut être prudent.
Admettons que l'IA est intelligente, quoique cela veut dire, alors la question suivante est de savoir ce qu'on fait de cette notion et de se poser des questions connexes.
L'IA a t elle conscience d'elle même ? Ressent-elle des choses ? A-t-elle des sentiments ?
Si elle est intelligente, elle devrait rapidement avoir une personnalité juridique à définir. Car cela signifie qu'elle peut faire des actions qui ont des conséquences et qu'elle en a à priori conscience car l'entité est intelligente. Elle devrait donc être responsable notamment devant la loi.
Mais cela est vrai dans l'autre sens. Est-ce que éteindre le conteneur qui exécute le code de l'IA cela revient à la tuer ou à l'endormir ? Serait-ce donc criminel d'interagir avec elle de certaines façons ? Ou de frapper un robot qu'on a acheté dotée d'une telle IA ? Est-ce que manipuler l'IA en code, en entrainement ou interagir avec de certaines façons ne violeraient pas de nombreuses lois qu'on applique aujourd'hui aux humains et que par conséquent on devrait éteindre cela à ces sujets ? Pourquoi on ferait la différence entre humains et IA dans le fond ?
Alors bien sûr on n'est pas obligé de conclure tout cela et de dire "c'est intelligent" et on ne se pose pas plus de questions. Mais cela me paraît naïf et assez peu éthique car on essaye pas de prendre la mesure de ce que cela implique alors qu'on a "potentiellement" devant nous des entités intelligentes qui pourraient être dotées d'une conscience de manière émergente.
[^] # Re: Tout ceci est trop cher !
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal 1 an en véhicule électrique uniquement. Évalué à 6 (+3/-0).
Si la charge dure 20 minutes, elle dure 20 minutes. Tu peux arrondir max à 25 minutes le temps de sortir, prendre le câble, brancher / payer, mais c'est tout. Cela ne change pas l'ordre de grandeur tout ça.
Bon après c'est amusant de considérer que 30 minutes de perte de temps sur un trajet de 3-4h ça vaut le coût de détériorer encore plus la planète, le confort avant tout manifestement.
À titre perso, dans ce cas je payerais volontiers la personne chez qui je me recharge, surtout si c'est régulier. Ou à l'inverse si j'avais régulièrement de la visite avec des gens qui se chargeraient chez moi, je demanderais une petite participation que ce soit en argent ou autrement. Cela ne me choquerait pas.
Je trouverais ça encore plus malpoli que l'hôte refuse un tel arrangement et dise "recharge toi dans la rue" où c'est plus cher et prend du temps.
[^] # Re: L'émission de CO2 n'est qu'un indicateur parmi d'autre
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal 1 an en véhicule électrique uniquement. Évalué à 4 (+1/-0).
Oui bien sûr, d'autant qu'on peut aussi miser sur le fait que la centrale à charbon est mieux entretenue et optimisée qu'une voiture lambda.
Mais l'objet c'est surtout de montrer que le gain est d'autant plus énorme qu'on ne se repose pas sur les énergies fossiles pour produire l'électricité.
[^] # Re: Je ne comprends pas l’engouement autour de flatpak ou snap
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche GNOME OS comme Linux idéal, partie 1 : la promesse de l'atomique. Évalué à 9 (+6/-0).
Car tu mélanges tout. Le problème n'est pas l'existence des stores, c'est la possibilité d'avoir des alternatives.
C'est très bien qu'un OS ait un store, c'est gênant si tu n'as pas le droit d'installer quelque chose d'en dehors d'un store unique.
Sinon le fait qu'une distro ait des dépôts devrait te faire bondir car c'est finalement la même chose.
Avec Flatpak et l'OS atomique tu peux installer des logiciels de différentes sources, Flatpak supporte des dépôts, tu peux créer le tien si tu veux par exemple. Donc je ne vois pas le problème.
C'est un problème humain et technique. La technique reste important dans ce contexte et tu ne peux l'enlever.
Sinon j'imagine que tu es superutilisateur en permanence, que tu envoies tes mots de passe en clair partout où tu te connectes, etc. ?
Et oui il y a des conceptions logicielles plus sécurisées que d'autres, parfois au détriment d'autre chose, c'est une affaire de compromis évidemment.
Ce n'est pas la solution miracle, mais ça évite des problèmes tout de même. Et ceux qui ont conscience de ces enjeux c'est un complément appréciable. Je suis bien content que par défaut une application ne puisse pas à priori prendre une photo de la webcam ou des captures d'écran sans que je n'y autorise par exemple dans mon dos. Cela nécessite une architecture particulière pour que cela soit possible.
De toute façon la sécurité n'est pas le seul enjeu ici, c'est un élément parmi d'autres.
Pourtant, dans les commentaires on a plusieurs fois expliqué ces avantages, que cela ne t'intéresse pas ou te paraissent secondaire c'est ton droit, cela ne veut pas dire que ton point de vue est universel.
Ce genre de propos n'a vraiment aucun sens.
Un logiciel libre ne signifie pas que par défaut le logiciel doit laisser l'utilisateur faire n'importe quoi n'importe comment. C'est juste que si l'utilisateur n'est pas content, il peut modifier (lui même ou via un tiers) le code pour s'adapter à son besoin. Les considérations de configuration et de souplesse à l'usage n'a rien à voir avec le caractère libre ou pas du logiciel. Tu peux avoir du libre très peu flexible et du proprio qui l'est énormément. Ce n'est pas l'enjeu ici.
D'ailleurs, tu le dis toi même, Linux fournit déjà beaucoup de restrictions pour des raisons de sécurité. Linux n'est donc pas libre ? On devrait bypasser la MMU pour être libre de notre machine car jardiner en mémoire c'est une liberté fondamentale ? Pourquoi le système tel qu'il est aujourd'hui malgré ses restrictions c'est "logiciel libre compatible" mais les mêmes logiciels organisés un peu autrement ne le seraient pas ? Tu définis comment la limite de l'acceptable ?
Ici tout le système est libre, tout autant qu'une distro classique en fait, donc ça n'a rien de contradictoire. On peut même ajouter que pour de nombreux utilisateurs, être capables d'installer un logiciel facilement sans dépendre de sa distro c'est une liberté plus importante que d'avoir par exemple un système de fichiers du système en lecture / écriture en permanence.
C'est peut être plus intéressant aussi d'avoir la possibilité de dire à l'application de chat de sa boîte de ne pouvoir accéder qu'à certains dossiers liés au travail plutôt qu'à tout le répertoire utilisateur.
Ah bon, tu fais ça comment qui fonctionne sur toutes les distros ? Et qui fourni un bac à sable avec la possibilité de restreindre les permissions au cas par cas selon les besoins et envies ?
Oui c'est faisable, mais en terme d'expérience utilisateur c'est vraiment compliqué à mettre en place proprement et encore plus de le faire de manière générique.
[^] # Re: Je ne comprends pas l’engouement autour de flatpak ou snap
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche GNOME OS comme Linux idéal, partie 1 : la promesse de l'atomique. Évalué à 7 (+4/-0).
Tu as des éléments de penser que toutes les distributions deviendront atomiques ?
Soyons sérieux, même dans les promoteurs de la techno je ne connais personne qui pense que cela remplacera les distros actuelles entièrement.
Pour que cela remplace l'ancienne manière de faire, ça veut dire que les avantages ont tellement surpassé les inconvénients qu'il n'y a plus assez de mainteneurs pour faire comme avant. On n'y est pas à ce jour et on est loin d'un consensus que cela sera vrai un jour.
Je doute que cela arrive un jour car les avantages et inconvénients de chaque modèle sont impossibles à converger. Donc selon les cas d'usage, une approche sera meilleure que l'autre.
Cela est pourtant utile pour le grand public qui a en fait un bénéfice plus important de cette conception que le lecteur moyen de linuxfr.org. Est-ce suffisant ? Certainement pas, et personne ne pense que c'est la solution magique, mais pourquoi ne pas essayer ?
En fait c'est amusant, on parle de liberté, de pouvoir changer le code pour adapter à ses besoins et tout mais il y a un conservatisme énorme sur ce genre de sujets. Si des développeurs veulent faire un Linux atomique pour les avantages qu'ils peuvent procurer, pourquoi on devrait les en empêcher ou critiquer la démarche ? D'autant qu'il y a de bons arguments pour un tel modèle (mais aussi de vrais arguments contre, évidemment).
Qu'ils essayent, qu'ils expérimentent et on verra si la sauce prend ou pas.
[^] # Re: L'émission de CO2 n'est qu'un indicateur parmi d'autre
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal 1 an en véhicule électrique uniquement. Évalué à 9 (+6/-0).
C'est une question de rendement. Un moteur électrique a peu de pertes (moins de 10%) contre 65-70% de pertes pour un moteur thermique.
On ne le réalise pas mais un réservoir de 50L d'essence c'est en énergie équivalent à une batterie de 484 kWh.
Une voiture électrique consomme entre 10 et 25 kWh / 100 km. Une voiture thermique avec une consommation de 5,5 L d'essence (ce qui est assez courant) c'est l'équivalent à 53 kWh / 100 km.
On ne réalise pas en fait qu'une voiture thermique consomme énormément d'énergie et que la majorité de celle-ci est gâchée : la chaleur produite chauffe l'air et c'est tout. Une faible partie sert à avancer. La voiture électrique a un très bon rendement.
Bon c'est sûr que si l'électricité vient exclusivement de centrales à charbon, cette efficience n'apporte pas grand chose car la perte sera au niveau des centrales électriques. Cependant et notamment en Europe, il y a assez de renouvelable / nucléaire pour que ça ne soit pas un problème et que le gain réel soit énorme.
[^] # Re: Je ne comprends pas l’engouement autour de flatpak ou snap
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche GNOME OS comme Linux idéal, partie 1 : la promesse de l'atomique. Évalué à 10 (+8/-1).
Et c'est dans la pratique une bonne chose.
Ton système Linux "libre" ne te permet pas de faire tout et n'importe quoi non plus pour des raisons de sécurité. Tu as des utilisateurs avec des droits différents par exemple et par défaut tu n'es pas superutilisateur. Est-ce mal ? Non bien au contraire.
La sécurité c'est un sujet compliqué, les logiciels sont compliqués, il y a des failles, des bogues ou des logiciels malveillants dans la nature. Je suis plutôt content qu'on réfléchisse à la question des impacts si quelque chose tourne mal. Firefox a une faille, je suis content qu'il ne puisse pas forcément lire tous les fichiers du système dont des données persos par défaut. Et si pour un besoin X ou Y je veux faire ça, je peux le lui autoriser à la volée via un portail ou de manière permanente avec un gestionnaire de permissions.
Je ne vois pas où l'utilisateur a moins de liberté, mais au moins par défaut le comportement est plus sain et plus conforme aux besoins des utilisateurs qui ne s'y connaissent pas techniquement. Car leur demander de sécuriser correctement leur système par défaut, bon courage hein.
Ah c'est sûr quand on balaye d'un revers de la main les avantages de ce système et qu'on minimise les problèmes de l'approche traditionnelle, il n'y a pas un grand intérêt effectivement.
Flatpak et Snap ne sont pas depuis le début juste des paquets universels comme AppImage (ce qui rend d'ailleurs la comparaison frontale entre les deux un peu ridicule car les champs d'action sont différents depuis le départ).
L'approche de la sécurité avec la notion de bac à sable et gestion plus fine des permissions sont là aussi depuis le début en tête et c'est une avancée importante. Le fait de pouvoir installer facilement des logiciels sans droits administrateurs (et donc avec un impact réduit sur le système en cas de défaillance aussi) est également un bénéfice qui a de nombreux cas d'usage.
De toute façon la distro traditionnelle ne disparaîtra pas, et si elle disparaîtra c'est que personne n'a voulu le maintenir en vie pour d'autres raisons. Je pense qu'il y aura une cohabitation des deux approches à long terme selon les besoins. L'atomique ne t'intéresse pas ? Personne ne te force à t'en servir, et personne ne forcera une distro à ne pas fonctionner comme avant. Le code de tout ceci est libre et le restera. L'utilisateur n'a rien à perdre, tout à gagner à avoir le choix justement.
Et c'est bien qu'il y ait des gens qui expérimentent des choses et tentent de proposer des idées nouvelles qui conviendront à certaines personnes même si pas à tous. Il y a des besoins à répondre et les distros traditionnelles ne peuvent pas y répondre en gardant la même approche car il y a forcément des compromis à faire et tu ne peux pas gagner sur tous les tableaux à la fois.
[^] # Re: Bref c'est une idée pourrie
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche GNOME OS comme Linux idéal, partie 1 : la promesse de l'atomique. Évalué à 5 (+2/-0).
Comme on te l'a déjà fait remarqué, et moi même par ailleurs, tant mieux que tu n'as jamais eu de soucis mais ce n'est pas le cas de tout le monde.
Pourtant des AppImage qui ne fonctionnent pas car une dépendance de base du système n'est pas compatible ça arrive, ça m'est arrivée, je crois même te l'avoir montré il y a quelques années quand tu faisais la promo de la techno en commentaire.
Le AppImage KISS et parfait distribuable sur tous les systèmes Linux est un leurre. L'approche de Snap ou de Flatpak qui ont des abstractions pour supprimer ces limitations sont la seule possibilité.
[^] # Re: Atomique ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche GNOME OS comme Linux idéal, partie 1 : la promesse de l'atomique. Évalué à 7 (+4/-0).
Le critère dans la plupart des projet atomique c'est que le système qui fonctionne en atomique est le minimum pour démarrer le système et qui soit fonctionnel pour l'utilisateur.
Mais bien sûr ça dépend des usages.
Pour un usage bureautique c'est afficher un bureau où tu peux télécharger / mettre à jour / supprimer des applications. C'est logique en même temps, si un utilisateur novice n'a pas accès à son environnement graphique il ne pourra rien faire, le système est non fonctionnel et il faut revenir à l'état précédent. Si GNOME Shell ne démarre pas car le lien mesa-GTK3 est cassé avec le pilote graphique Intel, le système n'est pas fonctionnel.
Pour un usage serveur ou conteneur, c'est le système minimal qui initialise le matériel et logiciel qui permet de démarrer l'application (ou les applications) souhaitées. Donc là pas besoin d'interface graphique dans la base du système. Le système de base sera plus léger.
En fait tu te concentres sur le critère technique alors qu'ici on se base sur "l'expérience". La notion de système dépend de l'usage que sera fait de l'ordinateur. Pour un serveur inclure GNOME Shell dans la notion de système n'a pas un grand intérêt, pour un utilisateur bureautique ça l'est. Il est donc normal qu'il y a de 'larbitraire car l'objectif est justement de s'adapter à des cas d'usages différents.
Et d'ailleurs, suffit de regarder les autres systèmes. Oui tu parles de Linux+systemd+libc = système sous Linux. Mais sous Windows, le système c'est un tout. C'est le noyau de Windows, son environnement graphique, quelques applications de base, etc. Pareil pour macOS, pour Android, iOS, etc. Et pour beaucoup d'utilisateurs je pense que le curseur de systèmes / application sera différent du tien. En fait tout est arbitraire, la question est de savoir ce qu'on veut faire fonctionnement parlant.
Se concentrer sur l'espace noyau + quelques outils autour c'est trop restrictif, tu ne fais rien avec ça.