Renault a écrit 7255 commentaires

  • [^] # Re: Brevets en général

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Et dire qu'avec le brevet logiciel on est loin de toucher le fond.. Évalué à 3.

    Typiquement, comme en France, un brevet dure 20 ans. Si 5 années après le dépôt il n'y a rien de concrets d'un point de vue industriel, le brevet devient caduque donc bien avant la fin des 20 ans. Mais aussi en responsabilisant plus les offices de brevets pour qu'il respecte son principe.

  • [^] # Re: Brevets en général

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Et dire qu'avec le brevet logiciel on est loin de toucher le fond.. Évalué à 2.

    Ne mélangeons pas tout.
    La personne que je cite disait que les brevets n'incitaient pas à produire un produit fini, justement que ça incitait le comportement inverse.

    Les patents trolls existent, tout le monde le sait, mais est-ce qu'ils représentent la majorité des brevets déposés ou non ? Cela manque de chiffres pour le dire. C'est de ça dont il est question plus que du reste.

    Et lutter contre les patents trolls est possible, mais il faudrait adapter la législation concernée.

  • [^] # Re: Brevets en général

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Et dire qu'avec le brevet logiciel on est loin de toucher le fond.. Évalué à 2.

    La commercialisation des produits finis n'est absolument pas permise ni favorisée (au contraire !) par les brevets. Donc les bénéfices que le brevet serait supposé apporter à la société, il sont certainement pas là.

    En quoi les entreprises préfèrent déposer des brevets pour ne pas les exploiter plutôt que cela les incite à passer à la production ? Cela manque d'études sur le sujet.

    Sinon on pourrait demander à ce qu'à l’international il y ait une mesure qui existe dans le corpus française du brevet : un brevet non exploité durant les x premières années après le dépôt n'est plus valide, même si le monopole accordé n'est pas arrivé à expiration.

  • [^] # Re: Brevets en général

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Et dire qu'avec le brevet logiciel on est loin de toucher le fond.. Évalué à 4.

    Note que ton parallèle n'est selon moi pas valable.
    La justice a deux éléments qui font que le risque et l'impact des erreurs est plus limité que dans le cas qui nous concerne :

    • Un juge ne souffre à priori d'aucun conflit d'intérêt à ce qu'un camp plutôt que l'autre gagne. Les offices de brevets sont payés pour un brevet validé et ne peuvent perdre de l'argent si une erreur a été commise.
    • La justice offre plusieurs recours : appel, cours de cassation, CEDH… Cela limite la possibilité qu'une erreur a été commise car traité par plein de juges différents.
  • [^] # Re: Brevets en général

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Et dire qu'avec le brevet logiciel on est loin de toucher le fond.. Évalué à 6.

    Si financièrement l'opération n'est pas possible, des têtes devront tomber. ;)
    Franchement, c'est loin d'être une disposition impossible à mettre en œuvre, après faut éventuellement régler des détails pour traiter chaque cas. Mais avoir une institution irresponsable de ses traitements c'est le meilleur moyen d'aller à la dérive.

  • [^] # Re: Brevets en général

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Et dire qu'avec le brevet logiciel on est loin de toucher le fond.. Évalué à 5.

    Oui et non.
    Un office du brevet est une institution avec un status légal, n'importe qui peut être CA théoriquement ce qui n'est pas le cas des offices de brevets.

    Pour limiter les dérives, il suffit de mettre des contre-pouvoirs pour les inciter à être sérieux. Si à chaque procès de brevets mettant en cause un brevet invalide, l'office des brevets payent la sanction prononcée au lieu de la boîte qui l'a déposée, t'inquiète qu'ils vont être bien plus prudents très vite.

    En étant pas responsables, ils font n'importe quoi sans rendre de compte à personne, c'est ainsi trop facile de gruger le système.

  • [^] # Re: je suis un peu perdu

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Et dire qu'avec le brevet logiciel on est loin de toucher le fond.. Évalué à 3. Dernière modification le 12 juin 2015 à 16:06.

    Beaucoup le permettent.
    Quand on dit reproduire, c'est-à-dire que quelqu'un au fait de l'état de l'art du domaine (on ne parle pas d'un ignare complet, au contraire) doit pouvoir reproduire la dite invention à partir de ses connaissances et de ces instructions.

    De même que le brevet ne doit pas être une conséquence directe de l'état de l'art, quelque chose d'évident n'est pas brevetable.

    Tu trouveras des tas de brevets qui ne respectent pas cela, car les offices de brevets les acceptent sans broncher. Mais ils ne sont pas valides malgré tout. Mais de même, tu en trouveras des tas qui respectent ces règles.

  • [^] # Re: je suis un peu perdu

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Et dire qu'avec le brevet logiciel on est loin de toucher le fond.. Évalué à 5.

    Selon la rédaction du brevet, en décrivant de façon flou une solution, tu reviens à breveté le problème, et donc toute solution associé.

    Sauf qu'un tel brevet ne doit pas être valide, de part la définition même d'un brevet. D'où la nécessité de responsabiliser les Offices pour s'assurer que la définition est respectée.

    Rappel, à partir du brevet, on doit pouvoir reproduire l'invention donc il ne doit pas être flou. La protection dépend aussi de l'implémentation. Un brevet sur les freins à disque ne protège pas tous les systèmes de freinages sauf ceux à disque (et dont encore l'implémentation est semblable à celle du brevet).

    Si tu trouves un super algo de compression, tu ne peux pas le breveté, sauf si tu dis qu'il sert à sauver de la bande passante ou réduire la taille d'un fichier. En gros, les maths ne sont pas brevetable sauf si tu trouve une application….

    En Europe le brevet logiciel est interdit, donc les maths aussi. Les offices laissent passer parfois mais ces dépôts ne sont pas validés en justice pour autant.

  • [^] # Re: Brevets en général

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Et dire qu'avec le brevet logiciel on est loin de toucher le fond.. Évalué à 6.

    Mieux, le brevet c'est aussi bénéfique à la société.
    Derrière le concept du brevet, c'est que l'État accorde un monopole à son dépositaire pour environ 20 ans suivant le pays, le sujet, etc.
    Mais dans le dépôt du brevet, il doit y avoir les éléments permettant de reproduire le concept. Du coup au bout de 20 ans, l'invention est dans le domaine public et la société en a les plans !

    L'objectif était d'éviter qu'un inventeur/entreprise meurt avec une bonne invention mais que l'on ne sait plus reproduire faute d'éléments. Ignorant parfois même l'existence de l'invention.

    Le but du brevet est à l'origine extrêmement bénéfique. Tout comme le droit d'auteur l'a été dans les circonstances de l'époque. Le soucis avec les brevets est que :

    • Les offices de brevets ne font pas leur boulot (peu ou pas de vérifications avant d'accepter le dit brevet, que ce soit pour l'état de l'art, la similarité ou le domaine d'application) ;
    • Ces offices ne sont pas responsables (si un brevet est invalidé, c'est le détenteur du brevet invalide qui paye les pots cassés, pas l'office) ;
    • Les coûts de dépôts sont très élevés, privant presque les indépendants de son accès ;
    • Peu ou pas de contre pouvoir internationaux pour limiter les abus : En France un brevet inutilisé pendant X années, même s'il est encore valide, peut être invalidé. Ce mécanisme n'existe pas partout et serait pourtant justifié.

    Bref, je en suis pas convaincu pour supprimer le brevet dans l'industrie. Mais le réformer pour le rendre plus utile à tous et limiter les dérives néfastes tout comme pour le droit d'auteur.

  • [^] # Re: Usage ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Annuaire d'Expertes. Évalué à 0.

    Tout le monde n'a pas une religion.

    Non, mais on peut considérer l'athéisme et la non appartenance à une religion ou spiritualité spécifique comme une catégorie.

    Après, à partir de quel moment on appartient à une religion ? Parce que les parents ont choisi à ta place quand tu avais un an ? Parce qu'on va au lieu de culte toutes les semaines ? Et du coup, on ne peut plus en changer après ? Et si on change en cours de route pendant qu'on est élu ? Bref, pas vraiment objectif comme critère. Sans compter qu'on est une république laïc où le religieux n'a pas sa place dans les délibérations publiques.

    Quand est-ce qu'on est une femme ? On se base uniquement sur la mention sur la carte d'identité ?
    Pourtant il ne faut pas chercher très loin que :
    * Il y a des gens avec un genre indéfini ;
    * Des gens qui changent de sexes au cours de leur vie ;
    * Des gens avec un sexe défini mais qui se sentent mal dans cette « identité ».

    Donc comment on fait ? On ignore tout et on fait comme si c'était simple ?
    Tu remarqueras par ailleurs que certaines compétitions sportives de haut niveau se sont cassés les dents sur les cas de « femmes » ne pouvant concourir dans la catégorie femme pour raison X ou Y… Comme quoi ce n'est pas simple.

    Et la couleur de peau, tu la juges comment ? Un méditerranéen qui a le teint mat, il est classé dans les blancs ou dans les noirs ? Un asiatique qui a le teint blanc, il sera quand même dans les jaunes ? Et si un blanc bronze à force d'UV, il change ? Là encore, pas très objectif comme critère. Ça s'appelle de la discrimination raciale et là encore c'est interdit dans notre république.

    Une personne avec un pénis et un vagin et des seins, c'est quoi pour toi ? Pourtant ça existe. Je suis bien infichu de décréter que c'est un femme ou une femme.

    Il y a autant d'hommes citoyens que de femmes citoyennes, donc on met autant d'hommes que de femmes sur la liste

    Et pourquoi ?
    Il y a à peu près 40% d'athées, 40% de chrétiens, 7% de musulmans et le reste plutôt partagé en France. Pourquoi on ne ferait pas des critères là dessus ? On a 50% de la population sous le salaire médian et 50% au dessus par définition, pourquoi ne pas se baser dessus ? Etc.

    Le soucis que je vois avec cette histoire est que : être un homme ou une femme est considérée ici comme un facteur important alors qu'en réalité on s'en fout. On vote pour une personnalité à qui on accorde une confiance et un programme, le sexe du politique est totalement secondaire et ridicule dans ce but.
    En voulant assurer le 50/50, cela signifie par derrière que le sexe du politicien a une importance capitale au point où on doit avoir une représentation fidèle suivant ce critère et non sur ce que voulait la population à l'origine.

    D'autant plus qu'en mettant en avant l'égalité homme/femme dans le processus, tu mets en branles toutes les autres inégalités sociales de la population qui n'auront pas des quotas de représentation en politique.

  • [^] # Re: what we've got here is... failure to communicate

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Déconvenues linuxiennes. Évalué à 8.

    Après c'est le projet du gars, il n'a jamais dit qu'il voulait un truc pro et avec de l’aide. Il y a en qui aiment faire les choses seules, pour mieux contrôler. C'est comme ça. Personne n'oblige à utiliser son jouet.

    D'autant qu'ici, on a quand même quelqu'un qui débarque, qui manifestement ne prends pas les pincettes (fuck est quand même un mot considéré comme violent par beaucoup de monde), qui ne comprend pas ce que veut dire le gars (le coup qu'il peut construire la distribution depuis une autre et pas nécessairement avec celle qu'il veut reconstruire), etc.

    D'autant que dans les relations humaines, il veut mieux éviter de juger sur un seul évènement : le mainteneur a peut être eu une sale journée, on n'en sait rien. On peut tous mal réagir par moment suivant les circonstances.

  • [^] # Re: Anticipation

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Talking about a Revolution. Évalué à 4.

    Il se dit que sa prochaine keynote sera mortelle !

  • [^] # Re: OK, mais comparaison douteuse...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal LibreOffice vs Apache OpenOffice. Évalué à 10.

    Puis de toute façon, le nettoyage de LO était nécessaire pour sa pérennité. Outre le fait que cela améliore les performances et la stabilité, cela permet d'attirer les développeurs nouveaux qui vont contribuer avec plus d'entrains sur autre chose. Sans compter que quand le nettoyage sera « fini », ceux qui ont fait le dit nettoyage feront sans doute autres choses, peut être importants pour l'utilisateur.

    LO devient un vrai projet bien architecturé, bien géré avec des méthodologies modernes. C'est important pour un projet de cette taille. C'est clairement un atout pour une bonne évolution pour la suite.

    Car bon, OOo commençait à stagner par les différents freins posés par Sun puis Oracle au niveau de l'héritage du projet.

  • [^] # Re: Le pense-bête papier

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Merci Microsoft, ton PC n'est plus superbe. Évalué à 3.

    non non. Windows 95 avait un support complet pour du multitâche pre-emptif tant que tu codais avec l'api 32 bits.

    Oui, enfin si l'aspect préemptif dépend de comment a été conçu l'application, tu perds un peu l'intérêt du concept.
    C'était déjà ça d'offrir cette possibilité aux applications modernes, mais on ne peut pas dire que c'était réellement complet vis à vis de l'ensemble de l'API proposé.

    Ensuite, NT ca remonte a 93, c'est pas vraiment tout jeune.

    Ça reste 2 ans après Linux, et plusieurs années encore après d'autres OS.

    On peut deja discuter de l'aspect grand public de linux, d'une part.

    Disons le particulier aurait été plus correct que grand public. Car NT c'était surtout pour le marché professionnel. Et on ne peut pas comparer le budget com' des deux branches de Windows de l'époque tellement que NT était en retrait.

    D'autre part, windows 95, ca me parait quand meme pas mal grand public.

    Ce n'était pas complet pour lui, et c'était 4 ans après.

    J'étais quand même le premier à dire que MS avait fait les choses ainsi à causes de contraintes commerciales et historiques. Je ne les accuse pas d'incompétence. Je remettais par contre en cause ton idée comme quoi Linux était préemptif en 2003 ce qui est absolument faux.

  • [^] # Re: Le pense-bête papier

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Merci Microsoft, ton PC n'est plus superbe. Évalué à 2.

    NT date de 1993.

    Ça reste plus récent que Linux (1991). Et je ne connais pas les capacités de NT à ce niveau là à ce moment là personnellement.

    Windows 95 était en partie preemptif.

    Oui mais pas totalement, de même que les systèmes mobiles actuelles ne font pas forcément du vrai multitâche au sens usuel du terme pour certaines choses.

  • [^] # Re: Le pense-bête papier

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Merci Microsoft, ton PC n'est plus superbe. Évalué à 10.

    Tu dis de grosses bêtises, il ne faut absolument pas tout mélanger.

    Linux est un système multitâche préemptif normalement depuis sa première version : chaque application qui tournait pouvait être interrompue par le noyau pour exécuter autre chose à la place sans que l'application ne puisse refuser.

    Windows ne fait ça que depuis Windows XP/NT. Mac OS 9 et inférieurs, Windows 95, 98 et Me faisaient du multitâche collaboratif. C'est l'application qui notifiait au noyau qu'il pouvait se mettre en pause pour laisser la main à une autre application. Le noyau ne pouvait pas contraindre une application de laisser la main. C'est pourquoi ces systèmes étaient souvent peu fiables suivant si l'application en court a crashé ou s'il a été codé avec des pieds.

    Après, dans Linux 2.6 a été ajouté la préemption au niveau du noyau. C'est-à-dire que pour certaines tâches, Linux peut s'interrompre dans son travail pour redonner la main à une autre application. Cela n'est pas valide pour tout le noyau mais au moins celles qui ne sont pas critiques. J'ignore si la concurrence a de tels mécanismes. Cela est surtout utile pour les systèmes embarqués temps réels même si ce n'est pas suffisant, où il faut borner le temps alloué à une tâche dont le noyau lui même !

    Bref, Linux a un système multitâche moderne bien avant Windows ou Mac OS qui ne l'ont eu qu'au début des années 2000 pour le grand public. Après ils ne partent pas du même poids historique derrière…

  • [^] # Re: Ce qui me fait le plus halluciner…

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Merci Microsoft, ton PC n'est plus superbe. Évalué à 5.

    Notons que par défaut, de mémoire, Windows défragmente tous les mois automatiquement ses systèmes de fichiers.

  • [^] # Re: Facebook se met à OpenPGP

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Quelques brèves sur OpenPGP. Évalué à 7.

    Non, c'est pour quand Facebook t'écrit des trucs directement. Ce n'est pas pour utiliser Facebook comme intermédiaire de chiffrement.

  • [^] # Re: Sourceforge, uniquement pour les ISOs, désormais ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sourceforge de pire en pire: usurpation d'identité du projet GIMP. Évalué à 3.

    Pire, si ton processeur ou firmware de disque dur sont vérolés. ;)
    Indétectable et sans limite.

  • [^] # Re: Relance de l'économie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal L'Armée Française et ses logiciels, bis repetita.... Évalué à 2.

    Pourquoi répondre à une critique du keynésianisme

    Justement, si tu lis la prose du gars et la définition du keynésianisme, ce n'est pas du bon concept auquel il fait référence. ;)

    par des « non » injustifiés ou des liens vers Wikipedia si l'interlocuteur demande d'argumenter ?

    C'est justifié, ils ont expliqué mainte fois qu'il n’emploie pas le bon vocabulaire et donc qu'il raconte pas mal de conneries et que ça sert à rien de discuter si on n'est pas d'accord sur la terminologie.

    Mais peut être que ça t'amuse les discussions où chacun invente son propre vocabulaire ?

    Il reste que la lecture de Bastiat est un conseil tout à fait judicieux, n'en déplaise aux admirateurs de Keynes.

    Je pense que personne ici s'est prétendu fervent défenseur de cette idéologie économique, juste que le mot employé n'était clairement pas bon et que du coup cela n'a aucun sens.

  • [^] # Re: Installation après Kubuntu

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Fedora 22. Évalué à 4.

    Parce que quand tu fais une mise à jour graphiquement, normalement c'est au redémarrage qu'il les applique (du moins, partiellement). Cela est lié à une fonctionnalité développée pour systemd il y a quelques versions de Fedora.

    Pourquoi se comportement ? Quand tu démarres ta machine, l'environnement est plus contrôlé, le risque d'échec de son application est plus faible et cela occasionne moins de bogues car certains logiciels auraient la version à jour et d'autres pas car il faut relancer les applications concernées.

    Si tu fais les mises à jour en console, tu n'as pas ce comportement si jamais tu préfères faire ainsi.

  • [^] # Re: C'est vrai que c'est abusif comme termes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Quand le libre est un faux nez pour de la vraie propriété intellectuelle. Évalué à 2.

    Ce qui compte, ce sont les webmasters et donc leur environnement de développement. Beaucoup sont sous Windows.

    Ce sont eux qui font la publicité en masse, pas le système du serveur…

  • [^] # Re: Installation après Kubuntu

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Fedora 22. Évalué à 4.

    Après il ne faut pas se voiler la face : Fedora sera forcément de nature plus instable avec les derniers paquets disponibles et de nombreux technologies inclus nul part ailleurs ce qui favorise le risque de pannes.

    Cependant, depuis quelques années, un grand effort sur la QA a été faite donnant une grande stabilité en général même pour les alpha-beta (que j'utilise au quotidien depuis pas mal de temps, rarement avec des soucis).

    Le mieux est que tu testes un peu pour voir si pour ton usage quotidien ça tourne bien. Si tu ne rencontres pas de problèmes, il est peu probable que sur une version donnée tu en trouves d'autres. ;)

  • [^] # Re: C'est vrai que c'est abusif comme termes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Quand le libre est un faux nez pour de la vraie propriété intellectuelle. Évalué à 6.

    Euh… je parle d'avant windows, avant de s'attaquer à windows il avait une notoriété dans le libre, notoriété qui l'a porté. Et cette notoriété n'est pas venu toute seule. On peut bien entendu commencer à compter à partir du moment ou il était chez windows, mais il a eu une vie avant, je parle de cette vie d'avant.

    Dès le début Firefox était compatible Windows et utilisé dessus. Le rapport avec Debian donc pour acquérir cette notoriété indispensable ?

    Alors on peut, comme toi, décider que même sans debian pour le monter dans l'univers des navigateurs disponibles, il serait devenu le même et au même point. Moi je m'interroge.

    Les chiffres sont là, avec les parts de marché de Debian, surtout à l'époque, je ne vois pas comment Firefox ait pu avoir besoin de Debian pour acquérir cette notoriété.

    Et j'en ai plein de cul des petits cons qui décident de ne pas répondre aux questions en m'expliquant que ma morale blabla

    Je réponds à tes questions, on parle de droit quand tu veux imposer une morale. Le Libre c'est avant tout du droit, car la morale étant propre à chacun, concilier les avis de tout le monde est par essence impossible.

    Dans ce cas, ce que fait sourceforge avec gimp c'est juste l'application du libre et y'a rien à voir.

    Ça c'est de la tromperie, ça essaye d'installer des merdes chez les gens en essayant de passer le programme qu'ils ont téléchargé pour officiel. Légalement il n'y a rien à redire oui et c'est pourquoi Mozilla comme d'autres déposent des marques : pour se protéger !

  • [^] # Re: C'est vrai que c'est abusif comme termes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Quand le libre est un faux nez pour de la vraie propriété intellectuelle. Évalué à 10.

    Que serait firefox s'il n'avait pas été intégré dans debian en lui accordant à l'époque un droit de redistribution avec la marque et les logos ?

    Je ne sais pas pourquoi tu t'obstines à raconter ces conneries.
    Firefox n'a pas eu besoin de Debian pour être célèbre, je ne sais pas si tu te souviens de l'époque de sa sortie mais ça a été une communication très forte et c'est la version Windows qui l'a rendu populaire, pas Debian.

    Cela ne me pose aucun soucis et iceweasel/icedove me conviennent bien, mais cela relativise un peu la notion de "libre" et de d'altruisme.

    Le libre, c'est vis à vis du code uniquement. L'important est le code qui tourne et non le nom et le logo du projet. Regarde CentOS qui est l'exemple même du nom distinct mais qui fonctionne bien avec une bonne popularité dans le milieu.

    ils seront toujours dans leur droit, mais est-ce que cela sera "bien", c'est une excellente question. Je n'ai pas de réponse, mais j'aimerais un vraie réponse et pas un truc à l'emporte pièce.

    Tu as résumé, le libre c'est une question de droit de la licence appliquée sur un code. Tant que c'est respecté, c'est libre. Après, si tu veux, tu peux ajouter plein d'adjectifs pour faire comprendre que ça ne correspond pas à ta vision des choses, mais ta morale n'a pas plus de valeur que celle d'Adobe.