Marrant de défendre d'un coté la casse de ces systèmes sociaux en grèce pour les défendre en France :)
Le système français n'est pas parfait et ne peut tenir à ce rythme mais le gros est maintenable. La retraite sera peut être à 65 ans, des médicaments seront peut être moins remboursés, les indemnités chômages et autres seront peut être plus faibles mais il n'est pas nécessaire de tout supprimer pour que la France revienne au vert.
Et la France malgré ses difficultés arrivent à emprunter et n'a pas menti sur son état économique pour attirer les investisseurs ce qui a garanti la confiance continuelle et le fait que la France peut toujours emprunter ce que la Grèce ne peut pas.
Lorsque Pinochet est arrivé au pouvoir, un invité est venu spécialement des États-Unis, pour mettre en pratique sa doctrine : Milton Friedman.
Il est avéré que la plupart de ses guerres avaient notamment pour but l'instauration d'un système économique libéral. Cf Noam Chomsky sur ce point.
Tu te méprends sur ce que je veux dire.
Je ne dis pas que les États-Unis n'ont jamais fait la guerre pour imposer le capitalisme à d'autres, mais que le fait que ce soit le capitalisme ou un autre régime économique ne changerait en réalité rien. L'Histoire a montré à mainte reprise que de nombreux peuples différents avec des régimes économiques et politiques différents ont voulu l'imposer aux autres, ce n'est donc en rien imputable au capitalisme.
Sur le site, c'est très bien expliqué pourquoi l'austérité ne fait que renforcer la crise.
Là encore, tu n'as pas compris le fond de mes dires.
Je sais que l'austérité n'est pas une bonne chose pour améliorer la situation économique (je pense qu'il faut couper le budget d'une part pour mieux l'investir autre part, pas juste couper les fonds).
Ce que je dis, c'est que ce n'est pas l'austérité le problème de la Grèce, c'est justement la seule situation tenable pour éviter une catastrophe encore plus grande. Pourquoi ?
La Grèce en mentant sur ses finances et avec son économie actuellement en panne a brisé la confiance de tous ses investisseurs. Du coup plus personne ne veut donner de l'argent à la Grèce. Cependant, pendant plusieurs décennies ils ont accumulé un rythme de vie totalement délirant qui n'apporte que trop peu de ressources à l'État et est totalement dépendant de créanciers extérieurs. Comme il n'y a plus de créanciers pour prêter les sommes nécessaires pour maintenir ce rythme de vie, il faut supprimer ce rythme de vie proprement pour tomber sur une situation saine. Comment tu veux faire autrement ? Comment la Grèce peut se financer un confort seule alors qu'avant elle avait besoin de soutiens extérieurs ? La seule solution est ici l'austérité.
La relance de la croissance et le maintient du rythme de vie c'est globalement quelque chose qui n'est possible que pour les États qui ont les fonds nécessaires en interne (comme le Japon ou tous les pays qui ont une dette assez faible) ou alors ceux qui ont toujours la confiance d'investisseurs étrangers (la plupart des pays Occidentaux aujourd'hui). Cette option n'est du coup pas possible pour la Grèce…
On voit quand même que plus de 50% de la dette grecque est détenue soit par les grecs eux-mêmes ou par le soutien public extérieur comme l'UE ou le FMI.
De plus, le reste est partagée par des banques qui sont détenues par des actionnaires (et les actionnaires ne sont pas en général des gens très riches) et une grande partie de leur fonctionnement tient aussi des clients particuliers. Tu devrais être content que ta banque ne coule pas à cause d'un État qui a fait n'importe quoi…
D'autant que comme je te l'ai dit, les banques doivent renoncer à 50% de la dette et du coup ils perdent 50% des investissements ce qui n'est pas rien et ne constitue en rien un enrichissement (c'est même une lourde perte).
Et là ce pose une question d'éthique : est-ce normal de mettre dans la misère un pays qui a merdé pour protéger les intérêts des plus puissants ? perso je pense que non, mais chacun est libre de penser.
Bref, tu n'as pas réussis à déterminer qui sont les « plus puissants » d'autant qu'ils ont déjà énormément perdus.
Et tu as du mal à comprendre un truc, le problème de la Grèce n'est pas uniquement de rembourser ses anciens prêteurs, c'est réussir à fonctionner avec peu d'investissements extérieures car l'État a perdu toute crédibilité et aucun prêteur ne lui fait confiance. Du coup la Grèce doit subvenir à ses besoins seuls et son économie est en berne du coup l'austérité est la seule solution (car s'ils veulent éviter l'austérité, il faudrait que d'autres entités fassent confiance à la Grèce pour que l'État investisse mais cela ne peut pas se faire car personne ne veut prêter).
C'est de la pure propgande ce truc !! Les pauvres en France, ils ont de la chance, pourquoi se plaignent-ils ??
Donc maintenant je demande des sources. Tu as des études qui confirme tes dires ?
Je ne dis pas que les pauvres français sont heureux et qu'il n'y a pas de quoi se plaindre. Je dis juste que nos systèmes sociaux sont bien mieux fichus que par le passé ce qui fait qu'un pauvre s'en sort mieux aujourd'hui en France que dans d'autres pays où ça n'existe pas ou quand ça n'existait pas dans le passé. Un français au chômage aujourd'hui peut toujours se soigner et avoir un minimum de ressources même si ce n'est pas confortable, regarde la situation similaire dans notre passé ou dans les pays africains… rien à voir.
Le capitalisme est juste un structure, il ne peut en aucun cas être responsable à 100% de tous les malheurs du monde, seulement il y contribue fortement. L'exemple des États-Unis est un cas d'école : Les États-Unis ont imposé leur modèle de société aux autres par la guerre. On peut citer par exemple l'installation de Pinochet, ou l'histoire d'Haïti des années 90. Sans ces guerres, il est probable que l'amérique latine ait connus un sort différent.
Ouais, en gros c'est juste que les américains sont des « impérialistes », ce qui n'a rien à voir avec le capitalisme. Je signale que Napoléon, l'URSS, l'Empire romain, l'Empire espagnol, etc. ont tenté d'imposer aussi leurs fonctionnements propres au reste du monde via la guerre et ces entités politiques n'avaient pas pour fonctionnement économique le capitalisme.
Et nombre de pays actuels sont considérables comme capitalistes et n'imposent rien au reste du monde et j'ai cité des exemples. C'est plus un problème de peuple et du culture que de système économique. les cours d'histoires seront bien plus précis là dessus.
Encore de la propagande. « De quoi tu te plains, il y a pire ailleurs ». Avec ce genre de raisonnement on finit tous esclave.
Ouais enfin quand tu traverses une crise financière importante avec une dette publique lourde, se priver d'un 13e ou 14e mois ne parait pas déconnant (ce n'est qu’un bonus).
ce que je veux dire c'est que nombre d'avantages sont perdus mais la plupart sont totalement décolorés de la situation économique de leur pays et ne mettent pas la population dans une situation drastique. Je ne vois aucun problème à la suppression de ce type d'avantages.
Aux dernières nouvelles c'est exactement l'inverse : c'est l'austérité qui rend la situation catastrophique…
Et non.
Comme je l'ai déjà dit, la Grèce n'a pas qu'à rembourser ses anciens créanciers. Le problème est qu'il faut que le pays fonctionne avec peu d'investissement extérieur et une économie en berne. Les caisses de l'État étant vide, comment tu peux maintenir ce rythme de vie ? La Grèce ne peut pas relancer la croissance en investissant car elle n'a pas de sous et personne ne veut lui prêter l'argent nécessaire. Du coup il faut couper les dépenses à mort pour revenir dans le vert. Si la Grèce ne faisait pas ça, les conséquences auraient été vraiment terribles pour le pays.
Deuxièmement, personnellement, je trouve totalement immoral que mettre dans la misère des millions de gens pour préserver la fortune de quelques uns. Par contre si le fait de ne pas rembourser mets dans la misère d'autres personnes (par ex. un autre pays), la situation serait très différente.
Je ne vois pas de quelles fortunes préservées tu parles mais bon… tu as des exemples plutôt que de dire qu'il y en a juste pour soutenir ton discours alors qu'il y en a peut être pas ?
N'oublions pas que la Grèce a quand même menti et a donné des avantages énormes à sa population avec de l'argent qu'elle ne possède pas, revenir à une situation normale semble une solution saine et normale non ? Sinon la situation ne s'arrangera jamais…
Comme tous les systèmes, il a des avantages et des inconvénients. Perso je pense que les inconvénients l'emporte assez largement sur les avantages (je ne fais pas partie des 10% les plus riches…)
Mouais, malgré tout il vaut mieux être pauvre dans les pays capitaliste que les autres (cela inclue notamment nos pays avant ce système). Il n'y a pas besoin d'être dans les 10% des riches de France pour vivre bien, même un pauvre en France vit bien par rapport à nombre de pays existants ou ayant existé.
On peut par exemple regarder l'Union européenne, modèle de démocratie… Les réactions suite aux élections italiennes sont très révélateurs : les gens rejettent massivement l'UE dans les urnes, mais non, ce sont les italiens qui ont « mal votés »… on pourrait aussi remonter aux référendum sur la constitution. Cette europe a pourtant tout fait pour libérer le système capitaliste des contraintes qu'il peut rencontrer, notamment la protection des états… On pourrais aussi parler des guerres américaines pendant le XXème siècle ou du communisme chinois d'aujourd'hui (qui n'a plus rien de communiste).
Ce que tu cites n'a rien d'imputable au capitalisme. En quoi le fait que les États-Unis font la guerre à certains pays est du au capitalisme (je rappelle que nombre de pays capitalistes sont très pacifistes) ? En quoi les problèmes actuels en Chine sont dus au capitalisme (dont nombre de problèmes sont bien antérieurs au capitalisme) ? En quoi le rejet de l'UE est due uniquement au capitalisme (qui peut être expliqué par le fait que les gens sont globalement assez nationalistes surtout en Europe) ? Bref tu lui mets pas mal de critiques sans grands fondements.
Regarde il y a des pays capitalistes comme la Suisse, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, les pays scandinaves ou le Canada qui vivent dans de bonnes conditions, sont pacifistes et ne souffrent pas des maux que tu cites. C'est bien que le capitalisme n'est pas le cœur du problème mais éventuellement son application ou par des faits qui n'ont rien à voir avec ce régime politique.
On ne doit pas avoir les même sources d'info ;-) L'UE et la BCE ont principalement eu trois actions j'ai bien suivi :
– renflouer massivement les banques privés avec de l'argent public, sans contrepartie ;
– protéger les investisseurs privés des risques sur la dette grecque… en le reportant sur des invesstisseurs public (nous quoi).
– imposer des mesures d'austérité terribles et totalement contre-productive…
Quelle raison les peuples d'europe ont de remercier l'UE pour ça ??
Ouais tu as raté pas mal de trucs…
Entre autre les pays européens et le FMI prêtent énormément d'argent contre des changements structurels dans les dépenses publics (sans ça personne ne donnerait des sous à la Grèce et cela aurait sonné le glas du pays).
De nombreuses banques ont du renoncés à plus de 50% des sous investis à la Grèce (et vue les sommes en jeu, ce n'est pas un petit geste).
En contre partie, la Grèce a du : supprimer de nombreux postes de fonctionnaires (il faudra expliquer en quoi un pays a besoin de 50% de fonctionnaires), réprimander la fraude latente, augmenter la TVA, supprimer des avantages sociaux (dont les 13e et 14e mois pour les fonctionnaires, de nombreux pays s'en passent sans soucis ou encore un gel des salaires sur 3 ans ce qui n'est pas non plus si dramatique), augmentation de la durée des cotisations pour la retraite de 3 ans au total (ce qui n'est pas non plus si mortel) et d'autres mesures encore.
Globalement, les grecs perdent des avantages qu'ils n'auraient jamais du avoir (du moins dans ces proportions), c'est un retour à la normal. Il y a de l'autérité en plus car la situation est catastrophique et que le temps presse.
Si cela ne change pas, la Grèce n'aura plus d'investissement extérieur et avec une économie en berne c'est signer l'arrêt de mort du pays.
Le problème ici est que la Grèce a menti pour obtenir de nombreuses aides et prêts qu'elle n'aurait pas eu normalement si elle avait été sincère. Quand tu dupes quelqu'un dans le but d'obtenir un prêt, ce n'est plus un risque de mauvais investissement…
De plus, de nombreux prêteurs ne retrouveront pas l'argent investi en Grèce (du coup non, les prêteurs payent largement le risque) seulement comme personne ne veut prêter à la Grèce il est nécessaire pour ce pays de tout changer en profondeur pour rembourser ses dettes partiellement mais aussi pour fonctionner avec moins d'investissement étrangers. Et pour un pays qui est dans cette situation, ça ne s'en sort pas aussi mal que ça même si l'effort exigé reste important.
C'est bien ça la question au final : qui doit payer les pots cassés ? Les gens ? les riches qui ont prêtés ? Ceux qui ont profité du système ? Savoir qui doit payer, c'est une question éthique assez délicate il me semble, on ne peut pas l'évacuer comme ça, en faisant référence « au bon sens ».
Cela semble logique, c'est l'État grec et du coup sa population (l'État n'étant que l'entité qui la représente et gère son espace, économie, etc.). Je ne vois même pas pourquoi tu laisses la possibilité que les riches payent les pots cassés, ils ont prêtés l'argent et cela doit revenir sinon c'est du vol.
C'est comme quand tu demandes un prêt à la banque, si tu ne rembourses pas elle va chercher les sous où elle peut chez toi. Et quand tu prêtes de l'argent à quelqu'un, cela te semble normal qu'au bout d'un moment il te dise « désolé mais ton fric tu peux faire une croix dessus » ? Non… un prêt est un prêt et nécessite le retour au prêteur sinon c'est un don. Si cette condition te semble insupportable il suffit de ne pas demander de prêt pour ne pas à subir les conséquences. Et c'est très malhonnête de changer les termes de contrat en cours si finalement tu ne t'engages plus à rendre cet argent.
J'aime beaucoup ce genre de phrase. Donc, tous les grecs ont profités comme des vilains, évidemment. L'europe leur à même fait des fleurs, trop gentille… À trop globaliser, le discours ne veut plus rien dire, et pire : il stigmatise une population (les grecs). C'est précisément ce comportement qui mène aux régimes totalitaires, mais bon passons, le capitalisme n'est pas à ça près.
Une grande partie de la population grecque a profité de cet argent que ce soit directement ou indirectement. Le taux de fonctionnaire dans ce pays était ahurissant (et un fonctionnaire cela coût de l'argent et n'est souvent pas un investissement), de mêmes que nombre d'avantages intéressants étaient dispensées aux grecques comme le système de santé ou des avantages sociaux souvent indûment touchés mais l'État ne semblait pas pressé pour récupérer la somme.
Bref, ils ne sont pas tous coupables et n'ont pas tous profité de la situation (on pourra juste dire qu'ils ont élu des personnes ou des discours pas du tout profitables sur le long terme) mais ils doivent malgré tout payer les conséquences.
En tout cas c'est amusant que tu personnifies un système économique qui est le capitalisme alors qu'en soit il n'est en rien responsable de ce que tu décris (en quoi le capitalisme stigmatise une population et pousse vers des systèmes totalitaires ? Sérieusement).
Et t'en fais pas, je ne pense pas que la France soit dans une situation confortable et loin de toute critique par exemple. Les grecs ne sont pas les seuls concernés.
D'ailleurs dans un autre pays l'Europe si magnanime s'est pris une claque dans la figure… vraiment, les gens sont ingrats face à cette europe si magnanime…
Renier l'effort considérable que l'UE a fourni dans ce dossier serait vraiment être ingrat, oui. Quand tu vois les sommes extraordinaires qu'elle sort pour tenter de sauver un pays, les obligations qu'elle demande à certains de renoncer à retrouver l'argent prêté ce n'est pas rien tout de même. L'Union a failli sombrer à cause de la Grèce et de ses mensonges sur son état économique.
Oui elle ne fait pas ça uniquement par bonté de cœur mais aussi pour sauver sa propre peau, cela n'enlève rien que les risques pris ont été élevés et que demander plus n'est pas vraiment réaliste.
Mais non, DSK soutenait les riches. Et il avait une définition très claire et scientifique de ce qu'était un "riche". Il les rencontrait tous régulièrement et ce sont les riches qui lui disaient quoi faire en Grèce et ailleurs pour les rendre encore plus riches.
D'un autre côté, c'est normal que les riches de ce monde décide de ce qu'il fallait faire en Grèce.
La Grèce a demandé pendant longtemps de l'argent pour se développer. Des riches étrangers ont prêté cet argent en espérant faire une plu valu dessus.
Seulement la Grèce a mal utilisé l'argent, a menti sur de nombreux points sur l'usage de cet argent qui n'a pas été réellement investi. Résultat la Grèce demande toujours des sous, n'a plus de quoi faire tourner l'économie et n'offre plus les garanties aux anciens et nouveaux prêteurs qu'elle peut rembourser. Du coup les anciens prêteurs imposent les conditions à la Grèce pour retrouver l'argent qui lui a été confié et qui doit revenir à ses propriétaires.
Je pense malhonnête de croire qu'un État de part son status peut faire tout ce qu'il veut de l'argent qu'on lui prête. Un prêt implique à la fin qu'on rende le tout à son propriétaire d'origine et que la transaction est limitée dans le temps. Quand un État emprunte c'est pour l'investir dans des infrastructures ou des institutions qui à terme rapporteront directement ou indirectement ce qui a été nécessaire à leur établissement si cela n'est pas fait c'est que cela a été mal utilisé et il n'y a aucune raison que l'État se dédouane de son devoir de rendre les sous empruntés.
Les grecs peuvent pleurer et c'est triste pour eux mais ils ont profité de cette somme et il faut payer la facture… Et on notera malgré tout que l'UE et même les prêteurs ont du renoncer à de nombreuses choses pour essayer de sauver la situation…
J'ai la chance d'être assez vieux pour ne pas avoir eût ce dilemme quand j'ai découvert GNU/Linux, out-of-box ça n'existait pas :) Le chemin parcouru par GNU/Linux est immense.
Ne pas oublier que n'importe quelle distribution peut nous faire apprendre les rouages internes. Ce n'est pas parce que Ubuntu et consort ont des outils élaborés et des usages de base qui permettent d'éviter cet apprentissage que c'est impossible. Car certains ont du mal avec le fait que Archlinux, Linux From Strach ou Gentoo ne sont pas des passages obligatoires pour apprendre le fonctionnement en profondeur du système.
Aujourd'hui, le nombre de registres a bien moins d'importance que l'efficacité de la cache.
Ça pourrait changer.
La fréquence de la RAM ne cesse d'augmenter là où le processeur stagne dans le domaine. Le jour où la RAM pourra délivrer l'information en un cycle d'horloge du processeur (ce qui devrait être le cas d'ici 10 ans), les mémoires caches n'auront plus lieu d'être et disparaitront.
J'ajouterais que cela me semble cher.
J'ai possédé cette machine et je sais que c'est quelque chose de sympa avec de bonnes possibilités. Cependant en le plaçant à 200€, tu es en train de mettre un téléphone moyen de gamme de 4 ans d'âge à des téléphones moyens de gamme d'aujourd'hui qui sont bien plus puissants, fiables, neufs et avec des applications plus larges. J'ai vendu le mien récemment vers 50€ et je pense que le maximum qu'on puisse en tirer raisonnablement c'est 100€, au dessus il faudrait vraiment un grand passionné pour te l'acheter à ce prix.
Mouais, un peu facile… On peut aussi dire que l’étudiant n'est pas si idiot que ça, que ce domaine ne l’intéresse absolument pas et qu'il sait très bien que ça ne lui servira à rien (et que si par hasard, un module lui est utile 10 ans plus tard, il aura vite fait de le potasser, et avec avantage d'avoir un cours à jour et pas vieux de 10 ans).
Je ne dis pas que tout est utile à tout le monde. Seulement quand tu es dans une formation informatique et que tu n'apprends pas correctement l'algorithmie, le C, Java, le réseaux, les bases de données, etc. Il te reste quoi ? qu'est-ce qui est fondamentalement utile ? Rien ?
Je n'exagère pas forcément, une bonne partie de ma promotion ne semble pas intéressée par le domaine dans lequel elle évolue et ils sont bien incapables de retenir la plupart des notions associées. Car bon il est vrai que la mécanique quantique pour un informaticien, je peux comprendre qu'ils s'en moquent mais quand c'est pareil pour l'ensemble des matières informatiques je trouve ça louche.
(ça a peut-être changé en 10 ans, mais je n'ai pas appris la gestion de projet, ni la gestion d'équipe, ni les gestionnaires de version, ni la négociation de contrat, ni la législation du travail etc… Bien plus utiles dans le monde du travail que des trucs pointus qui ne serviront jamais sauf exception mais que cette exception tu l'apprendras sur le tas, de toutes façon l'école aura au mieux survolé le domaine, ou dans le cas général pas montré du tout ce domaine, dette dernière possibilité fût d'ailleurs toujours le cas pour les métiers que j'ai fait).
À part la gestion de versions, tout cela a été abordé durant mon cursus. La formation humaine est depuis quelques années une obligation pour les écoles d'ingénieurs mais de mémoire la faculté y échappe encore à cette obligation.
Et je suis conscient de l'écart école/travail, cependant si tu as déjà du mal à te motiver pour apprendre les bases d'un langage par exemple (malgré des projets intéressants derrière pour l'appliquer), en quoi ça changerait avec des notions plus ardues dans le monde du travail ?
Je crois que tu te fais beaucoup d'illusions sur les étudiants. Dans l'immense majorité, ils ne cherchent pas à apprendre. Il cherchent à valider les modules pour avoir leur année. Une fois un module validé, \rm module et tant pis si le module est un pré-requis pour un module après.
Je dis ce qui devrait être, pas ce qui se fait.
Je suis conscient qu'un étudiant la plupart du temps suit le long fleuve tranquille de sa vie sans grand panache et vision à long terme. Pour autant je ne trouve pas que la bonne réaction à cela est de se dire « il faut laisser faire car ils s'en foutent ». Changer les comportements est possible et je pense que c'est souhaitable pour apprendre la vie à des gens qui seront bientôt sur le marché du travail.
Plus généralement, beaucoup d'étudiants ont une idée préconçue de ce qui est utile et de ce qui n'est pas utile. Ce qui n'est pas utile, on fait semblant de l'apprendre pour l'examen et après, on oublie.
Je sais, mais au moins tu auras essayé et sans doute quelques élèves auront été sensibilisés par ton discours ce qui est déjà ça de pris.
Là encore, ce n'est pas une excuse valable, selon moi, pour que cette situation perdure…
Tu remarqueras que j'ai pris soin de ne pas être dogmatique en disant qu'il était "pas plus mal d'éviter d'utiliser trop de goto".
Bien sûr, mais je voulais étayer le fait que toute règle à priori arbitraire peut s'expliquer et se justifier pour avoir le comportement voulu en face en non une simple application bête et méchante.
Ce qui est parfaitement inutile puisqu'il est inutile d'être admin pour te voler les logins de ta banque ou de distribuer du SPAM. Le lien que j'ai donné plus haut: http://picasa.com.playteck.net/indeks.php est un bon exemple de virus. Généralement le pirate n'est pas admin. Tu sais quoi, il ne cherche même pas à être admin, il s'en fout, il n'en a pas besoin.
Le fait de ne pas être admin limites certaines possibilités bien dangereuses.
C'est toujours mieux de limiter certains risques que d'être open bar car « on s'en fou, personne ne veut être admin ». Je me souviens du virus dans le passés qui pouvaient faire des dégâts très importants ce qui n'était que par le manque de protection matérielle et logicielle.
Ah, oui, j'oubliais. Comme on ne va pas appeler ça 'virus', on peut aller descendre dans la rue clamer haut et fort qu'il n'y a pas de 'virus' sous linux et que linux est fiable et sur ma bonne dame puisqu'il n'y a pas de 'virus'. Des machines linux sont remplies de code malveillants, les grandes boites se font percer, kernel.org a été percé, sourceforge, etc.. mais on continue de dire qu'il n'y a pas de 'virus' sous linux; la belle affaire.
Le vocabulaire a en sens, son but est de définir proprement les choses pour avoir des discussions ayant un sens. Assimiler virus avec d'autres types de menaces peut être du non-sens d'autant qu'ici la question est explicite.
Je ne dis pas que l'absence de virus sur une plateforme signifie qu'elle est saine, il y a forcément des failles et des moyens de les exploiter mais ce ne sont pas pour autant des virus.
Le virus par son aspect autonome et auto-répliquant peut se répandre bien plus vite que toute autre menace, éviter leur usage est déjà une bonne chose même si cela ne garantie pas un système parfaitement fiable.
Je ne comprends pas comment cette légende urbaine prospère encore de nos jours.. Ca date de win98, qui avait FAT32 comme filesystem. Ce filesystem ne gère pas les droits, et un virus pouvait donc taper dans le système. A l'époque, avec linux, on avait ext2, et un hypothétique virus avec des droits user n'aurait pas pu modifier le système.
La bonne séparation des droits c'est aussi avoir un compte d'utilisation distinct du compte administrateur. Par défaut Windows a longtemps pêché dessus au moins jusqu'à XP, je ne saurais dire après.
Aujourd'hui, NTFS existe d'une part, et la plupart des distros linux balancent un sudo préconfiguré sans mot de passe, ce qui revient grosso modo au même point.
Ah bon, quelles distributions ? Les distributions les plus connues ont un mot de passe quand sudo est activé par défaut même si c'est identique à celui de l'utilisateur.
Et l'histoire de l'usage propre, faut arrêter. Facebook s'est fait pigner son réseau en surfant sur un site de developpeur IOS légitime, NBC s'est fait pirater et s'est transformé en distributeur de vérole, et des agences de pub se font aussi pirater pour ajouter du code offensif sur n'importe quel site affichant ses pubs. Donc bon, si aller lire un site web de développeur ou lire des news n'est pas un usage "propre" alors je ne sais pas trop quoi conseiller.
Ça ne signifie pas que ce sont des virus qui ont permis l'attaque, je pense qu'il est bon de comprendre qu'une attaque informatique n'est pas uniquement due à un virus.
De plus, en général, ce sont sur des sites douteux que la plupart des infections se produisent. Il peut y avoir des exceptions mais globalement en évitant les sites tordus tu évites la plupart des virus qui peuvent t'arriver dessus sans prévenir.
C'est délicat comme question car en théorie seul un anti-virus permet de détecter leur présence de manière certaine.
Comme je ne connais personne, dont moi, qui ont un GNU/Linux avec un anti-virus adapté, je vois mal comment nous pourrions être certain qu'il n'y en a pas.
Car si certains virus sont par leur action visibles, d'autres sont plus vicieux et se cachent très bien dans les bas-fonds du système.
Je pense qu'il n'y en a pas sur la plupart des machines sous GNU/Linux grâce à la bonne séparation des droits et un usage de l'ordinateur qui est plus propre en moyenne par ses utilisateurs que ceux de Windows. Mais nous ne sommes pas à l'abri pour autant.
Vas expliquer à un étudiant qui a passé des heures sur un projet et dont le code fonctionne (pour lui) qu'il va se prendre une taule.
Si tu expliques les critères de notation avant, je ne vois pas le problème.
Théoriquement un élève futur ingénieur ou détenteur d'un master en informatique doit comprendre qu'un code qui marche n'est pas la seule chose qu'on attend de lui, et en entreprise ça sera également vrai.
Si ça fait effectivement partie clairement de la notation, il va peut-être le faire « pour faire plaisir au prof » et pour avoir une bonne note mais il n'aura rien compris.
Ça c'est de la réflexion niveau collège/lycée (je parle bien d'un étudiant qui pense ainsi, pas ta réflexion). Je sais qu'il y a des étudiants qui procèdent ainsi, mais un étudiant dans le supérieur quelque soit sa section peut interroger les profs pour expliciter la notation, la comprendre et l'appliquer en sachant que ça a un sens réel. Pour moi les étudiants qui cherchent juste à avoir une bonne note pour faire plaisir au prof et à papa et maman manquent clairement de maturité pour évoluer dans le système éducatif supérieur. Malheureusement je sais que ça existe.
C'est un peu comme des cours de programmation fonctionnelle (en lisp de préférence). En tant qu'enseignant, je pense qu'un informaticien qui connaît plusieurs paradigmes de programmation est un meilleur programmeur. Sauf que les étudiants considèrent tous que le cours de lisp, c'est de la merde inutile et après avoir validé le module, ils s'empressent de tout oublier.
Je ne te jettera pas la pierre, mais tu as expliqué l'intérêt de la chose avant ?
Car dans mon établissement il y a des matières ou l'intérêt n'est pas toujours évident au premier abord mais dont les profs n'essayent même pas d'expliquer l'intérêt. L'élève doit c'est vrai se documenter seul (on n'est plus au primaire) mais je pense qu'un bref rappel avant de se lancer n'est pas de trop.
C'est avec ce genre de traumatisme qu'on apprend l'intérêt de règles qui semblent arbitraires. De ce point de vue, lire « Go To Statement Considered Harmful » de Dijkstra et les réponses de qui ont été faites, notamment par Knuth est très instructif. Ne pas utiliser de goto, c'est arbitraire. Certaines personnes très intelligentes n'ont jamais vu l'intérêt de se restreindre comme ça. Sauf que bon, c'est quand même pas plus mal d'éviter d'utiliser trop de goto.
Mon but est d'être pédagogique, pas d'être arbitraire. Je préfère mille fois une personne qui utilise du goto proprement qu'une personne qui n'en met pas car il considère comme interdit et doit le simuler avec du code plus crade. Quand tu as un critère de notation, notamment sur du code source, il faut fixer des règles mais surtout les expliquer. Si tu n'expliques pas ça ne sert en effet à rien et si tu laisses faire, ils n'apprendront jamais à part ceux qui le font par eux-même.
Il y a une chose que je n'ai jamais osé faire quand j'en ai eu l'occasion mais qui serait très formateur, c'est de faire un projet à étages. Je m'explique. On prend un projet avec 3 étapes claires comme un compilo (analyse syntaxique, création de l'arbre de 1/3 de semestre, chaque groupe laisse son code et continue avec le code d'un autre groupe. L'exemple du compilo est mauvais parce que c'est trop difficile à traiter comme ça en un semestre mais je pense que les étudiants apprendraient beaucoup de choses.
On a eu un projet comme ça mais pas dans le sens ou tu l'entends. C'était un projet découpé en deux ou quatre sections et chaque groupe devait en faire une partie. Comme c'était une chaine, il fallait que les groupes se mettent d'accord sur des spécifications sur les entrées/sorties histoire que le toute fonctionne bien. Une horreur. Déjà les sections qui fonctionnaient individuellement se faisaient rares et en plus les groupes ont mal fait ou mal respecté les spécifications et du coup ça a donné n'importe quoi. Et e doute que les étudiants aient beaucoup appris vu les commentaires après recettes qui se content de rejeter la faute sur le groupe voisin…
Vous trouvez une tablette inutile et stupide ? C'est votre choix. Mais pourtant c'est un des plus gros marché actuel. Il y a des centaines de millions de personnes qui trouvent ça utile. Surprise : cette année, le nombre d'appareils utilisant Android (Tablet et téléphone) devrait dépasser le nombre d'appareils utilisant n'importe quel système d'exploitation. On est bien au dessus du nombre d'utilisateurs du PC.
Comparons ce qui est comparable.
Certes Android va avoir des parts de marchés colossaux et va du coup sans doute détrôné Windows en nombre de licence. Mais est-ce que ça a un sens quand on sait qu'une grande majorité des Android sont sur des téléphones qui par définitions ne concurrencent pas l'ordinateur classique.
Car des gens qui se contentent d'un smartphone j'en connais pas beaucoup, ils ont tous un ordinateur à côté. Mieux, tous ceux qui ont une tablette utilisent aussi leur ordinateur en même temps !
le problème est que l'ordinateur est arrivé à une grande maturité de son marché ce qui explique la baisse des ventes mais maintient toujours des ventes soutenues. Comme il y a 5 ans le nombre de tablettes et smartphones étaient rares, ça ne pouvait qu'augmenter.
Bref, ces marchés vont sans doute se stabiliser prochainement et cohabiter. Il ne faut pas mettre l'ordinateur personnel à la rue car pour bien des usages il reste largement indispensable ou plus confortable.
Vous préférer un client mail lourd ? C'est votre choix. Pourtant, la toute toute grande majorité des utilisateurs de l'email s'en passent. Quand je dis "la toute grande majorité", c'est que le chiffre n'apparait même pas dans les statistiques des clients préférés qu'on peut trouver à droite à gauche. Ou en dessous de l'ordre du pourcent.
En entreprise les clients lourds sont légions et ont beaucoup d'intérêts à ça. La situation ne semble pas changer à ce sujet.
Les moins de 20 ans aux USA n'utilisent plus du tout du tout le SMS mais uniquement des apps dédiées sur leur GSM. Avoir un GSM qui ne supporte pas ces apps n'est même pas imaginable.
Tu as bien précisé aux USA. N'oublions pas que les usages de nos pays voisins ne viennent pas toujours jusqu'à chez nous.
Pensons aux japonais qui ont longtemps boudé l'ordinateur avec leur téléphone bien plus évolué notamment pour regarder la télévision dans le métro au début des années 2000. Bref cela peut mettre du temps pour que ça change, voire que ça prenne ailleurs et jamais chez nous.
Les utilisateurs d'un ordinateur "normal" sont en train de devenir une minorité. Je ne parle même pas des utilisateurs d'un ordinateur qui veulent absolument utiliser un client lourd. Il s'agit d'un marché de niche extrèmement réduit et non représentatif et la tendance n'est pas prête de s'inverser (FirefoxOS, ça vous dit qqch?).
Tous ceux qui ont une tablette utilisent leur ordinateur à côté, du moins de ceux que je connaissent (et ils ne sont pas tous geek). J'ai du gros doute sur le fait que tout le monde ou du moins une majorité remplace réellement l'ordinateur par leurs tablettes, c'est plutôt complémentaire.
Comment est-ce qu'on peut, aujourd'hui, se dire professionnel de l'informatique et dire que que les tablettes sont complètement inutiles, que les applis webs seront toujours ultra-limitées et que seuls les clients lourds sont valables ? C'est avoir dormi 10 ans sur une île déserte.
Dire que les tablettes sont inutiles, je suis d'accord pour dire que c'est con que de l'affirmer. Je pense cependant tout aussi bête que de dire que le client lourd (et l'ordinateur) vont mourir. Les mainframes n'ont pas disparu avec l'ordinateur personnel, la radio n'est pas morte avec la télévision tout comme la presse écrite, le train n'est pas mort avec l'avion, etc. La technologie évolue, mais ce n'est pas toujours pour remplacer ce qui existait mais souvent pour la compléter.
Oui, comment définir concrètement la culture libre si ce n'est avec des licences ? Par exemple comment peut on dire sans ambiguïté : « cette œuvre est libre » ?
La licence est un premier élément mais non suffisant.
Un logiciel libre dont la licence est libre mais sans accès aux sources ne pourrait pas être qualifiée de libre. Tu peux étendre ce principe au maximum.
Je ne penses pas que le libre se base sur la confiance. S'il il y a bien un domaine qui te permet de tout vérifier, c'est le libre ! Tu peux parfaitement recompiler et vérifier les binaires. Le libre t'autorise à être parano :)
Ça c'est la théorie.
En pratique tu as des programmes lourds qui ont des centaines d'options différentes (ce qui donnent plusieurs certaines de binaires pour identifier un même programme), rien que ça ce n'est pas si trivial. Ensuite tu as les distributions qui intègrent souvent des patchs maisons et non disponibles dans le code d'origine, dans ce cas tu vas devoir retracer toute la chaine de compilation pour inclure les patchs correspondants (et attention, il peut encore il y en avoir des centaines). En plus il est possible de modifier un code source sans que la taille du binaire ou son md5 ne change mais que le comportement s'en retrouve affecté.
Bref, ce n'est pas simple, dans le cadre d'un logiciel très simple c'est assez facile mais pour une distribution complète ou le noyau Linux par exemple, tu peux abandonner d'avance ton idée de vérifier.
Les sources peuvent nécessiter des outils non-libre (le logo de Debian est fait avec photoshop)
Ce n'est en soit pas un problème. Une œuvre libre peut être composée avec des outils non libres du temps que la licence de ce qui a été nécessaire le permette. Par exemple certains écrivent leurs logiciels avec des outils non libres que ce soit l'éditeur de texte ou le compilateur. Après c'est gênant pour la réutilisation mais pas bloquant.
Par exemple, je fais un film avec blender, je diffuse les sources mais la musique est en flac… Si je distribue le fichier, c'est suffisant ? Le film devient non libre parce que je n'ai pas les sources de la musique ? Si par exemple la musique est un duo chant/guitare, il faut que les deux sources soit enregistrée séparément ? Si j'ai écrit une partition, je doit le diffuser ? Et si je ne l'ai pas écrites ? Comment faire la distinction ? Tu vas débarquer chez moi, fouiller mes placard pour voir si une partition se cache ? :)
Là tu poses une problématique différente à savoir qui est de l'application généralisée du dispositif. Le libre se base sur le principe qui s'appelle la confiance (après tout les logiciels qu'on télécharge n'ont rien à voir avec le code source libre derrière et c'est délicat de vérifier cela). Cela peut s'appliquer dans le cadre d'une œuvre libre, s'il n'y a pas de réelles sources (ce qui est je pense assez rare) du coup il n'y a rien à ajouter en plus de l'œuvre finale. Sinon il faut le mettre à disposition.
Du coup à mes yeux la confiance prime, de la même manière qu'on fait confiance à des gens pour compiler à notre place et sans ajouter des trucs nuisibles avant.
Faux, par exemple, dans le cas du logiciel, tu peux balancer un gros tar.gz contenant seulement les fichiers modifiés sans aucune documentations.
Dans le cadre que tu dis, les documents de la culture libre sont justes des binaires sans les sources (et encore moins la documentation).
Je n'ai pas besoin des partoches pour chanter une chanson. J'ai pas besoin des sources pour modifier une image libre (déjà fait), j'ai pas besoin des sources pour modifier un texte (j'ai mis sous format epub des textes sans avoir les sources, en les retapant à la main et en me retapant la mise en page). Mais les rares fois où j'ai modifié un logiciel j'ai eu vraiment besoin des sources.
Tu prends des cas simples de la culture libre pour les mettre en rapport avec des cas complexes de logiciel.
Modifier ou adapter un logiciel sans les source c'est possible, un binaire est un fichier parfaitement modifiable avec un éditeur hexadécimal et certains arrivent à faire des choses intéressantes avec. Tu as notamment des versions de Windows modifiées illégales qui trainent dans la nature et je doute que Microsoft leur ait confié le code source adéquat. Ou alors tu peux aussi essayer de le refaire toi même ce qui est assez trivial dans certains cas.
De même, imagine que je veuille juste récupérer la musique instrumentale d'une chanson. Sans les sources tu es niqué car les instruments et la voix sont mélangés (et dissocier les deux c'est délicat). Tu dois deviner la partition à partir de la simple musique (ce qui est en soit pas évident) avant de réinterpréter toi même. Mais en gros la seule façon de modifier proprement c'est de faire dans ce cas un fork à partir du binaire car tu dois tout refaire ce qui revient à réécrire les sources soi-même. En tout cas il te sera impossible d'avoir une instrumentale propre et identique à celle d'origine.
On peut dire la même chose d'une image complexe où de nombreux éléments se superposent, si tu veux juste récupérer ce qu'il y a au fond de l'image proprement, bonne chance.
Bref, je ne vois pas ce que tu essayes de justifier, une œuvre a des sources et si tu veux que la communauté puisse la modifier correctement il faut les sources associées qui ont servis à la création. Sinon comme pour le logiciel, tu auras des difficultés qui sont toujours surmontables mais nuisent au qualificatif de libre car il faut en soi tout refaire.
Appliqué aux œuvres autre que logiciel les licences s'appliquent au produit final et non aux sources ! Par exemple si tu met un fichier source en CC-BY-SA (copyleft), tu peux modifier le source et ne distribuer que le binaire en CC-BY-SA ! Avec la GPL, t'es obligé de distribuer le source en GPL. La culture libre, dans les licences CC, ne porte pas sur les sources, donc le termes open-source est mal adapté !
Bah oui mais justement, cette situation est ridicule. Modifier une musique libre est du coup délicat car il te manque plein d'informations pour faire du travail dessus et en gros pour le modifier proprement tu dois tout refaire (comme le binaire d'un logiciel). Bref, le seul intérêt de mettre sous CC-BY8SA c'est de faciliter la distribution mais pas la modification (ce qui est con car tu peux le modifier mais c'est très délicat…).
Ensuite les sources n'ont pas la même importance en logiciel et en culture. Un musicien peut retrouver la partition rien qu'en écoutant un mp3 alors que la rétro-ingénierie est super complexe dan le cadre du logiciel (ce n'est en aucun cas comparable). Enfin si tu prends la biographie de RMS, je ne suis pas sûr que ceux qui l'ont traduit on eu les sources (ou en ont eu besoin). Ce n'est que du texte !
Un musicien expérimenté peut retrouver la partition de chaque instrument d'une œuvre, oui, mais je doute que ce soit à la portée de n'importe quel musicien amateur. Il y a aussi de nombreux logiciels où le code source est trivial tant le logiciel est simple ou que son désassemblage est assez clair. Pour moi c'est du pareil au même.
Seul les textes sont relativement triviaux à modifier, mais avoir les sources c'est malgré tout plus agréable pour travailler.
Pour résumer, les sources sont facultatives dans la culture libre (mais peuvent être utiles) mais fondamentales dans la culture logiciel (un binaire en GPL n'est pas libre !).
Non, c'est tout aussi fondamental. Avoir des documents libres dont la modification est très difficile ce n'est pas plus intéressant qu'un logiciel où seul le binaire t'es distribué. La culture libre ce n'est pas à mon sens la seule facilité de diffusion qui est importante mais aussi la modification et pour l'instant ça se cantonne bien volontiers au premier usage.
Mon but n'est pas de critiquer la notion de source pour la musique et le texte, mais de dire que dans ces cas là, le terme de libre est bien plus adapté que celui d'open-source.
Bof non, ces notions sont équivalentes comme j'essaie de te le démontrer au delà du simple monde logiciel. Tu as une vision de la culture libre qui se cantonne à la diffusion et j'essaie de te montrer que comme le logiciel, la culture libre doit faciliter l'édition du contenu ce que Wikipédia permet contrairement à de nombreuses autres œuvres considérées comme libres.
Tout document, tout œuvre a des sources que la traduction en forme finale soit triviale ou pas.
Quand tu composes une musique, tu as des fichiers sources qu'on considère en général sans pertes et qui ont des informations supplémentaires que le simple fichier présent sur un CD (par exemple la séparation des instruments ou de la voix). Pareil pour un livre, entre un fichier PDF qui ne permet pas l'édition proprement et un ODT où tu peux changer les images, la forme ou même les mots, tu peux considérer le format ODT comme un source d'un document textuel. Le fichier .xfc de GIMP garde aussi des éléments intéressants pour la modification comme les calques et les informations associées à chacun et l'ordre d'édition du document qui est du coup un sorte du fichier source d'une image PNG. Des exemples comme ça, tu en as plein.
Le but du code source est de comprendre plus aisément comment a été conçu le bousin, parfois c'est trivial et d'autres fois non. Il y a quoiqu'il arrive toujours le moyen de partir de résultat final pour reconstruire une source similaire même dans le multimédia. Du coup tu peux avoir un document dit libre mais si tu l'as sous un format difficile à manipuler car destiné à sa publication (comme le binaire d'un logiciel), ça te sera difficile d'appliquer les autres libertés qui nécessitent les documents sources de l'œuvre finale par les informations qu'elles contiennent en plus.
Du coup, tout œuvre numérique est basée sur un format ou fichier source même ce qui n'est pas logiciel.
— libre est plus général et s'applique très bien à ce qui n'a pas de source. Wikipédia est libre mais n'est pas open source !
Euh, pour Wikipédia, tu as accès au formatage des pages en faisant modifier, le contenu est sous licence libre (et permet les mêmes avantages qu'à un code source libre), et le moteur Wiki derrière est un logiciel libre également. Du coup tout est libre et on peut considérer que ses sources sont ouvertes étant donnée que le contenu et le logiciel derrière le sont.
Je suis partiellement d'accord.
En tout cas, quand j'ai vu quelques cours d'universitaires ou d'écoles, j'ai constaté que la question du style d'écriture était vite fait abordé, on expliquait le principe sans montrer des exemples courants et quelques cas d'écoles pour apprendre à s'en servir. Sans oublier que nombre d'entre eux accordent trop peu d'importance à ce style de pratique dans la notation finale. Quand tu vois des projets rendus avec un main de 1000 lignes alors que c'était factorisable, qu'il y a des constantes magiques de partout, qu'il n'y a pas de tests de retours des fonctions standard et pas de traces de tests unitaires et de code pouvant aidé à déboguer… Ça ne devrait pas valoir grand chose même si ça fonctionne car le code est tout bonnement illisible et à fonctionnement aléatoire en cas de mauvaise saisie et pourtant…
Je suis d'accord.
Mais avant il faudrait aussi apprendre à bien coder.
Je trouve que la plupart des formations ne dispensent pas certaines notions pourtant essentielles, à savoir indenter correctement, les bonnes pratiques pour coder proprement, utiliser un logiciel de gestion de version, etc. Ces notions sont rapides, en 20h il y a de quoi voir l'essentiel, et souvent distillés au gré de la compétence des profs mais cela n'est pas suffisamment clair et encadré pour faire office de notion « assimilée ». Vu la qualité du code produit par un étudiant qui sort de cours, on peut sérieusement se poser la question…
Après aussi, pas mal de profs en école d'ingénieurs parlent volontiers des mécanismes des brevets et de la protection intellectuelle forte mais peu de chose sur les licences libres ou du moins assez souples.
[^] # Re: Ah le populisme...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal L'indigné bronsonisé. Évalué à 6.
Le système français n'est pas parfait et ne peut tenir à ce rythme mais le gros est maintenable. La retraite sera peut être à 65 ans, des médicaments seront peut être moins remboursés, les indemnités chômages et autres seront peut être plus faibles mais il n'est pas nécessaire de tout supprimer pour que la France revienne au vert.
Et la France malgré ses difficultés arrivent à emprunter et n'a pas menti sur son état économique pour attirer les investisseurs ce qui a garanti la confiance continuelle et le fait que la France peut toujours emprunter ce que la Grèce ne peut pas.
Tu te méprends sur ce que je veux dire.
Je ne dis pas que les États-Unis n'ont jamais fait la guerre pour imposer le capitalisme à d'autres, mais que le fait que ce soit le capitalisme ou un autre régime économique ne changerait en réalité rien. L'Histoire a montré à mainte reprise que de nombreux peuples différents avec des régimes économiques et politiques différents ont voulu l'imposer aux autres, ce n'est donc en rien imputable au capitalisme.
Là encore, tu n'as pas compris le fond de mes dires.
Je sais que l'austérité n'est pas une bonne chose pour améliorer la situation économique (je pense qu'il faut couper le budget d'une part pour mieux l'investir autre part, pas juste couper les fonds).
Ce que je dis, c'est que ce n'est pas l'austérité le problème de la Grèce, c'est justement la seule situation tenable pour éviter une catastrophe encore plus grande. Pourquoi ?
La Grèce en mentant sur ses finances et avec son économie actuellement en panne a brisé la confiance de tous ses investisseurs. Du coup plus personne ne veut donner de l'argent à la Grèce. Cependant, pendant plusieurs décennies ils ont accumulé un rythme de vie totalement délirant qui n'apporte que trop peu de ressources à l'État et est totalement dépendant de créanciers extérieurs. Comme il n'y a plus de créanciers pour prêter les sommes nécessaires pour maintenir ce rythme de vie, il faut supprimer ce rythme de vie proprement pour tomber sur une situation saine. Comment tu veux faire autrement ? Comment la Grèce peut se financer un confort seule alors qu'avant elle avait besoin de soutiens extérieurs ? La seule solution est ici l'austérité.
La relance de la croissance et le maintient du rythme de vie c'est globalement quelque chose qui n'est possible que pour les États qui ont les fonds nécessaires en interne (comme le Japon ou tous les pays qui ont une dette assez faible) ou alors ceux qui ont toujours la confiance d'investisseurs étrangers (la plupart des pays Occidentaux aujourd'hui). Cette option n'est du coup pas possible pour la Grèce…
[^] # Re: Ah le populisme...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal L'indigné bronsonisé. Évalué à 2.
On voit quand même que plus de 50% de la dette grecque est détenue soit par les grecs eux-mêmes ou par le soutien public extérieur comme l'UE ou le FMI.
De plus, le reste est partagée par des banques qui sont détenues par des actionnaires (et les actionnaires ne sont pas en général des gens très riches) et une grande partie de leur fonctionnement tient aussi des clients particuliers. Tu devrais être content que ta banque ne coule pas à cause d'un État qui a fait n'importe quoi…
D'autant que comme je te l'ai dit, les banques doivent renoncer à 50% de la dette et du coup ils perdent 50% des investissements ce qui n'est pas rien et ne constitue en rien un enrichissement (c'est même une lourde perte).
Bref, tu n'as pas réussis à déterminer qui sont les « plus puissants » d'autant qu'ils ont déjà énormément perdus.
Et tu as du mal à comprendre un truc, le problème de la Grèce n'est pas uniquement de rembourser ses anciens prêteurs, c'est réussir à fonctionner avec peu d'investissements extérieures car l'État a perdu toute crédibilité et aucun prêteur ne lui fait confiance. Du coup la Grèce doit subvenir à ses besoins seuls et son économie est en berne du coup l'austérité est la seule solution (car s'ils veulent éviter l'austérité, il faudrait que d'autres entités fassent confiance à la Grèce pour que l'État investisse mais cela ne peut pas se faire car personne ne veut prêter).
Je ne dis pas que les pauvres français sont heureux et qu'il n'y a pas de quoi se plaindre. Je dis juste que nos systèmes sociaux sont bien mieux fichus que par le passé ce qui fait qu'un pauvre s'en sort mieux aujourd'hui en France que dans d'autres pays où ça n'existe pas ou quand ça n'existait pas dans le passé. Un français au chômage aujourd'hui peut toujours se soigner et avoir un minimum de ressources même si ce n'est pas confortable, regarde la situation similaire dans notre passé ou dans les pays africains… rien à voir.
Ouais, en gros c'est juste que les américains sont des « impérialistes », ce qui n'a rien à voir avec le capitalisme. Je signale que Napoléon, l'URSS, l'Empire romain, l'Empire espagnol, etc. ont tenté d'imposer aussi leurs fonctionnements propres au reste du monde via la guerre et ces entités politiques n'avaient pas pour fonctionnement économique le capitalisme.
Et nombre de pays actuels sont considérables comme capitalistes et n'imposent rien au reste du monde et j'ai cité des exemples. C'est plus un problème de peuple et du culture que de système économique. les cours d'histoires seront bien plus précis là dessus.
Ouais enfin quand tu traverses une crise financière importante avec une dette publique lourde, se priver d'un 13e ou 14e mois ne parait pas déconnant (ce n'est qu’un bonus).
ce que je veux dire c'est que nombre d'avantages sont perdus mais la plupart sont totalement décolorés de la situation économique de leur pays et ne mettent pas la population dans une situation drastique. Je ne vois aucun problème à la suppression de ce type d'avantages.
Et non.
Comme je l'ai déjà dit, la Grèce n'a pas qu'à rembourser ses anciens créanciers. Le problème est qu'il faut que le pays fonctionne avec peu d'investissement extérieur et une économie en berne. Les caisses de l'État étant vide, comment tu peux maintenir ce rythme de vie ? La Grèce ne peut pas relancer la croissance en investissant car elle n'a pas de sous et personne ne veut lui prêter l'argent nécessaire. Du coup il faut couper les dépenses à mort pour revenir dans le vert. Si la Grèce ne faisait pas ça, les conséquences auraient été vraiment terribles pour le pays.
[^] # Re: Ah le populisme...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal L'indigné bronsonisé. Évalué à 4.
Je ne vois pas de quelles fortunes préservées tu parles mais bon… tu as des exemples plutôt que de dire qu'il y en a juste pour soutenir ton discours alors qu'il y en a peut être pas ?
N'oublions pas que la Grèce a quand même menti et a donné des avantages énormes à sa population avec de l'argent qu'elle ne possède pas, revenir à une situation normale semble une solution saine et normale non ? Sinon la situation ne s'arrangera jamais…
Mouais, malgré tout il vaut mieux être pauvre dans les pays capitaliste que les autres (cela inclue notamment nos pays avant ce système). Il n'y a pas besoin d'être dans les 10% des riches de France pour vivre bien, même un pauvre en France vit bien par rapport à nombre de pays existants ou ayant existé.
Ce que tu cites n'a rien d'imputable au capitalisme. En quoi le fait que les États-Unis font la guerre à certains pays est du au capitalisme (je rappelle que nombre de pays capitalistes sont très pacifistes) ? En quoi les problèmes actuels en Chine sont dus au capitalisme (dont nombre de problèmes sont bien antérieurs au capitalisme) ? En quoi le rejet de l'UE est due uniquement au capitalisme (qui peut être expliqué par le fait que les gens sont globalement assez nationalistes surtout en Europe) ? Bref tu lui mets pas mal de critiques sans grands fondements.
Regarde il y a des pays capitalistes comme la Suisse, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, les pays scandinaves ou le Canada qui vivent dans de bonnes conditions, sont pacifistes et ne souffrent pas des maux que tu cites. C'est bien que le capitalisme n'est pas le cœur du problème mais éventuellement son application ou par des faits qui n'ont rien à voir avec ce régime politique.
Quelle raison les peuples d'europe ont de remercier l'UE pour ça ??
Ouais tu as raté pas mal de trucs…
Entre autre les pays européens et le FMI prêtent énormément d'argent contre des changements structurels dans les dépenses publics (sans ça personne ne donnerait des sous à la Grèce et cela aurait sonné le glas du pays).
De nombreuses banques ont du renoncés à plus de 50% des sous investis à la Grèce (et vue les sommes en jeu, ce n'est pas un petit geste).
En contre partie, la Grèce a du : supprimer de nombreux postes de fonctionnaires (il faudra expliquer en quoi un pays a besoin de 50% de fonctionnaires), réprimander la fraude latente, augmenter la TVA, supprimer des avantages sociaux (dont les 13e et 14e mois pour les fonctionnaires, de nombreux pays s'en passent sans soucis ou encore un gel des salaires sur 3 ans ce qui n'est pas non plus si dramatique), augmentation de la durée des cotisations pour la retraite de 3 ans au total (ce qui n'est pas non plus si mortel) et d'autres mesures encore.
Globalement, les grecs perdent des avantages qu'ils n'auraient jamais du avoir (du moins dans ces proportions), c'est un retour à la normal. Il y a de l'autérité en plus car la situation est catastrophique et que le temps presse.
Si cela ne change pas, la Grèce n'aura plus d'investissement extérieur et avec une économie en berne c'est signer l'arrêt de mort du pays.
[^] # Re: Ah le populisme...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal L'indigné bronsonisé. Évalué à 2.
Le problème ici est que la Grèce a menti pour obtenir de nombreuses aides et prêts qu'elle n'aurait pas eu normalement si elle avait été sincère. Quand tu dupes quelqu'un dans le but d'obtenir un prêt, ce n'est plus un risque de mauvais investissement…
De plus, de nombreux prêteurs ne retrouveront pas l'argent investi en Grèce (du coup non, les prêteurs payent largement le risque) seulement comme personne ne veut prêter à la Grèce il est nécessaire pour ce pays de tout changer en profondeur pour rembourser ses dettes partiellement mais aussi pour fonctionner avec moins d'investissement étrangers. Et pour un pays qui est dans cette situation, ça ne s'en sort pas aussi mal que ça même si l'effort exigé reste important.
[^] # Re: Ah le populisme...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal L'indigné bronsonisé. Évalué à 1.
Cela semble logique, c'est l'État grec et du coup sa population (l'État n'étant que l'entité qui la représente et gère son espace, économie, etc.). Je ne vois même pas pourquoi tu laisses la possibilité que les riches payent les pots cassés, ils ont prêtés l'argent et cela doit revenir sinon c'est du vol.
C'est comme quand tu demandes un prêt à la banque, si tu ne rembourses pas elle va chercher les sous où elle peut chez toi. Et quand tu prêtes de l'argent à quelqu'un, cela te semble normal qu'au bout d'un moment il te dise « désolé mais ton fric tu peux faire une croix dessus » ? Non… un prêt est un prêt et nécessite le retour au prêteur sinon c'est un don. Si cette condition te semble insupportable il suffit de ne pas demander de prêt pour ne pas à subir les conséquences. Et c'est très malhonnête de changer les termes de contrat en cours si finalement tu ne t'engages plus à rendre cet argent.
Une grande partie de la population grecque a profité de cet argent que ce soit directement ou indirectement. Le taux de fonctionnaire dans ce pays était ahurissant (et un fonctionnaire cela coût de l'argent et n'est souvent pas un investissement), de mêmes que nombre d'avantages intéressants étaient dispensées aux grecques comme le système de santé ou des avantages sociaux souvent indûment touchés mais l'État ne semblait pas pressé pour récupérer la somme.
Bref, ils ne sont pas tous coupables et n'ont pas tous profité de la situation (on pourra juste dire qu'ils ont élu des personnes ou des discours pas du tout profitables sur le long terme) mais ils doivent malgré tout payer les conséquences.
En tout cas c'est amusant que tu personnifies un système économique qui est le capitalisme alors qu'en soit il n'est en rien responsable de ce que tu décris (en quoi le capitalisme stigmatise une population et pousse vers des systèmes totalitaires ? Sérieusement).
Et t'en fais pas, je ne pense pas que la France soit dans une situation confortable et loin de toute critique par exemple. Les grecs ne sont pas les seuls concernés.
Renier l'effort considérable que l'UE a fourni dans ce dossier serait vraiment être ingrat, oui. Quand tu vois les sommes extraordinaires qu'elle sort pour tenter de sauver un pays, les obligations qu'elle demande à certains de renoncer à retrouver l'argent prêté ce n'est pas rien tout de même. L'Union a failli sombrer à cause de la Grèce et de ses mensonges sur son état économique.
Oui elle ne fait pas ça uniquement par bonté de cœur mais aussi pour sauver sa propre peau, cela n'enlève rien que les risques pris ont été élevés et que demander plus n'est pas vraiment réaliste.
[^] # Re: Ah le populisme...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal L'indigné bronsonisé. Évalué à 2.
D'un autre côté, c'est normal que les riches de ce monde décide de ce qu'il fallait faire en Grèce.
La Grèce a demandé pendant longtemps de l'argent pour se développer. Des riches étrangers ont prêté cet argent en espérant faire une plu valu dessus.
Seulement la Grèce a mal utilisé l'argent, a menti sur de nombreux points sur l'usage de cet argent qui n'a pas été réellement investi. Résultat la Grèce demande toujours des sous, n'a plus de quoi faire tourner l'économie et n'offre plus les garanties aux anciens et nouveaux prêteurs qu'elle peut rembourser. Du coup les anciens prêteurs imposent les conditions à la Grèce pour retrouver l'argent qui lui a été confié et qui doit revenir à ses propriétaires.
Je pense malhonnête de croire qu'un État de part son status peut faire tout ce qu'il veut de l'argent qu'on lui prête. Un prêt implique à la fin qu'on rende le tout à son propriétaire d'origine et que la transaction est limitée dans le temps. Quand un État emprunte c'est pour l'investir dans des infrastructures ou des institutions qui à terme rapporteront directement ou indirectement ce qui a été nécessaire à leur établissement si cela n'est pas fait c'est que cela a été mal utilisé et il n'y a aucune raison que l'État se dédouane de son devoir de rendre les sous empruntés.
Les grecs peuvent pleurer et c'est triste pour eux mais ils ont profité de cette somme et il faut payer la facture… Et on notera malgré tout que l'UE et même les prêteurs ont du renoncer à de nombreuses choses pour essayer de sauver la situation…
[^] # Re: Sujet à Troll ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal omar'ch m'a tuer. Évalué à 6.
Ne pas oublier que n'importe quelle distribution peut nous faire apprendre les rouages internes. Ce n'est pas parce que Ubuntu et consort ont des outils élaborés et des usages de base qui permettent d'éviter cet apprentissage que c'est impossible. Car certains ont du mal avec le fait que Archlinux, Linux From Strach ou Gentoo ne sont pas des passages obligatoires pour apprendre le fonctionnement en profondeur du système.
[^] # Re: concrete
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Alpha: une machine bêta avec écran.. Évalué à 3.
C'est vrai, j'avais oublié ce facteur. Merci pour la correction. ;)
[^] # Re: concrete
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Alpha: une machine bêta avec écran.. Évalué à 1.
Ça pourrait changer.
La fréquence de la RAM ne cesse d'augmenter là où le processeur stagne dans le domaine. Le jour où la RAM pourra délivrer l'information en un cycle d'horloge du processeur (ce qui devrait être le cas d'ici 10 ans), les mémoires caches n'auront plus lieu d'être et disparaitront.
[^] # Re: Je ne suis pas intéressé mais ...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au message Vend Neo Freerunner GTA02. Évalué à 10.
J'ajouterais que cela me semble cher.
J'ai possédé cette machine et je sais que c'est quelque chose de sympa avec de bonnes possibilités. Cependant en le plaçant à 200€, tu es en train de mettre un téléphone moyen de gamme de 4 ans d'âge à des téléphones moyens de gamme d'aujourd'hui qui sont bien plus puissants, fiables, neufs et avec des applications plus larges. J'ai vendu le mien récemment vers 50€ et je pense que le maximum qu'on puisse en tirer raisonnablement c'est 100€, au dessus il faudrait vraiment un grand passionné pour te l'acheter à ce prix.
Après c'est mon opinion, je peux me tromper.
[^] # Re: Rien de nouveau
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Vendre de l'open source illégal??. Évalué à 4.
Je ne dis pas que tout est utile à tout le monde. Seulement quand tu es dans une formation informatique et que tu n'apprends pas correctement l'algorithmie, le C, Java, le réseaux, les bases de données, etc. Il te reste quoi ? qu'est-ce qui est fondamentalement utile ? Rien ?
Je n'exagère pas forcément, une bonne partie de ma promotion ne semble pas intéressée par le domaine dans lequel elle évolue et ils sont bien incapables de retenir la plupart des notions associées. Car bon il est vrai que la mécanique quantique pour un informaticien, je peux comprendre qu'ils s'en moquent mais quand c'est pareil pour l'ensemble des matières informatiques je trouve ça louche.
À part la gestion de versions, tout cela a été abordé durant mon cursus. La formation humaine est depuis quelques années une obligation pour les écoles d'ingénieurs mais de mémoire la faculté y échappe encore à cette obligation.
Et je suis conscient de l'écart école/travail, cependant si tu as déjà du mal à te motiver pour apprendre les bases d'un langage par exemple (malgré des projets intéressants derrière pour l'appliquer), en quoi ça changerait avec des notions plus ardues dans le monde du travail ?
[^] # Re: Rien de nouveau
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Vendre de l'open source illégal??. Évalué à 3.
Je dis ce qui devrait être, pas ce qui se fait.
Je suis conscient qu'un étudiant la plupart du temps suit le long fleuve tranquille de sa vie sans grand panache et vision à long terme. Pour autant je ne trouve pas que la bonne réaction à cela est de se dire « il faut laisser faire car ils s'en foutent ». Changer les comportements est possible et je pense que c'est souhaitable pour apprendre la vie à des gens qui seront bientôt sur le marché du travail.
Je sais, mais au moins tu auras essayé et sans doute quelques élèves auront été sensibilisés par ton discours ce qui est déjà ça de pris.
Là encore, ce n'est pas une excuse valable, selon moi, pour que cette situation perdure…
Bien sûr, mais je voulais étayer le fait que toute règle à priori arbitraire peut s'expliquer et se justifier pour avoir le comportement voulu en face en non une simple application bête et méchante.
[^] # Re: Comment savoir ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au sondage La dernière fois que j'ai vu un virus/vers concernant Linux. Évalué à 8.
Le fait de ne pas être admin limites certaines possibilités bien dangereuses.
C'est toujours mieux de limiter certains risques que d'être open bar car « on s'en fou, personne ne veut être admin ». Je me souviens du virus dans le passés qui pouvaient faire des dégâts très importants ce qui n'était que par le manque de protection matérielle et logicielle.
Le vocabulaire a en sens, son but est de définir proprement les choses pour avoir des discussions ayant un sens. Assimiler virus avec d'autres types de menaces peut être du non-sens d'autant qu'ici la question est explicite.
Je ne dis pas que l'absence de virus sur une plateforme signifie qu'elle est saine, il y a forcément des failles et des moyens de les exploiter mais ce ne sont pas pour autant des virus.
Le virus par son aspect autonome et auto-répliquant peut se répandre bien plus vite que toute autre menace, éviter leur usage est déjà une bonne chose même si cela ne garantie pas un système parfaitement fiable.
[^] # Re: Comment savoir ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au sondage La dernière fois que j'ai vu un virus/vers concernant Linux. Évalué à 7.
La bonne séparation des droits c'est aussi avoir un compte d'utilisation distinct du compte administrateur. Par défaut Windows a longtemps pêché dessus au moins jusqu'à XP, je ne saurais dire après.
Ah bon, quelles distributions ? Les distributions les plus connues ont un mot de passe quand sudo est activé par défaut même si c'est identique à celui de l'utilisateur.
Ça ne signifie pas que ce sont des virus qui ont permis l'attaque, je pense qu'il est bon de comprendre qu'une attaque informatique n'est pas uniquement due à un virus.
De plus, en général, ce sont sur des sites douteux que la plupart des infections se produisent. Il peut y avoir des exceptions mais globalement en évitant les sites tordus tu évites la plupart des virus qui peuvent t'arriver dessus sans prévenir.
# Comment savoir ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au sondage La dernière fois que j'ai vu un virus/vers concernant Linux. Évalué à 6.
C'est délicat comme question car en théorie seul un anti-virus permet de détecter leur présence de manière certaine.
Comme je ne connais personne, dont moi, qui ont un GNU/Linux avec un anti-virus adapté, je vois mal comment nous pourrions être certain qu'il n'y en a pas.
Car si certains virus sont par leur action visibles, d'autres sont plus vicieux et se cachent très bien dans les bas-fonds du système.
Je pense qu'il n'y en a pas sur la plupart des machines sous GNU/Linux grâce à la bonne séparation des droits et un usage de l'ordinateur qui est plus propre en moyenne par ses utilisateurs que ceux de Windows. Mais nous ne sommes pas à l'abri pour autant.
[^] # Re: Rien de nouveau
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Vendre de l'open source illégal??. Évalué à 2.
Si tu expliques les critères de notation avant, je ne vois pas le problème.
Théoriquement un élève futur ingénieur ou détenteur d'un master en informatique doit comprendre qu'un code qui marche n'est pas la seule chose qu'on attend de lui, et en entreprise ça sera également vrai.
Ça c'est de la réflexion niveau collège/lycée (je parle bien d'un étudiant qui pense ainsi, pas ta réflexion). Je sais qu'il y a des étudiants qui procèdent ainsi, mais un étudiant dans le supérieur quelque soit sa section peut interroger les profs pour expliciter la notation, la comprendre et l'appliquer en sachant que ça a un sens réel. Pour moi les étudiants qui cherchent juste à avoir une bonne note pour faire plaisir au prof et à papa et maman manquent clairement de maturité pour évoluer dans le système éducatif supérieur. Malheureusement je sais que ça existe.
Je ne te jettera pas la pierre, mais tu as expliqué l'intérêt de la chose avant ?
Car dans mon établissement il y a des matières ou l'intérêt n'est pas toujours évident au premier abord mais dont les profs n'essayent même pas d'expliquer l'intérêt. L'élève doit c'est vrai se documenter seul (on n'est plus au primaire) mais je pense qu'un bref rappel avant de se lancer n'est pas de trop.
Mon but est d'être pédagogique, pas d'être arbitraire. Je préfère mille fois une personne qui utilise du goto proprement qu'une personne qui n'en met pas car il considère comme interdit et doit le simuler avec du code plus crade. Quand tu as un critère de notation, notamment sur du code source, il faut fixer des règles mais surtout les expliquer. Si tu n'expliques pas ça ne sert en effet à rien et si tu laisses faire, ils n'apprendront jamais à part ceux qui le font par eux-même.
On a eu un projet comme ça mais pas dans le sens ou tu l'entends. C'était un projet découpé en deux ou quatre sections et chaque groupe devait en faire une partie. Comme c'était une chaine, il fallait que les groupes se mettent d'accord sur des spécifications sur les entrées/sorties histoire que le toute fonctionne bien. Une horreur. Déjà les sections qui fonctionnaient individuellement se faisaient rares et en plus les groupes ont mal fait ou mal respecté les spécifications et du coup ça a donné n'importe quoi. Et e doute que les étudiants aient beaucoup appris vu les commentaires après recettes qui se content de rejeter la faute sur le groupe voisin…
[^] # Re: Beurk
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Les vieux cons et le progrès…. Évalué à 10.
Comparons ce qui est comparable.
Certes Android va avoir des parts de marchés colossaux et va du coup sans doute détrôné Windows en nombre de licence. Mais est-ce que ça a un sens quand on sait qu'une grande majorité des Android sont sur des téléphones qui par définitions ne concurrencent pas l'ordinateur classique.
Car des gens qui se contentent d'un smartphone j'en connais pas beaucoup, ils ont tous un ordinateur à côté. Mieux, tous ceux qui ont une tablette utilisent aussi leur ordinateur en même temps !
le problème est que l'ordinateur est arrivé à une grande maturité de son marché ce qui explique la baisse des ventes mais maintient toujours des ventes soutenues. Comme il y a 5 ans le nombre de tablettes et smartphones étaient rares, ça ne pouvait qu'augmenter.
Bref, ces marchés vont sans doute se stabiliser prochainement et cohabiter. Il ne faut pas mettre l'ordinateur personnel à la rue car pour bien des usages il reste largement indispensable ou plus confortable.
En entreprise les clients lourds sont légions et ont beaucoup d'intérêts à ça. La situation ne semble pas changer à ce sujet.
Tu as bien précisé aux USA. N'oublions pas que les usages de nos pays voisins ne viennent pas toujours jusqu'à chez nous.
Pensons aux japonais qui ont longtemps boudé l'ordinateur avec leur téléphone bien plus évolué notamment pour regarder la télévision dans le métro au début des années 2000. Bref cela peut mettre du temps pour que ça change, voire que ça prenne ailleurs et jamais chez nous.
Tous ceux qui ont une tablette utilisent leur ordinateur à côté, du moins de ceux que je connaissent (et ils ne sont pas tous geek). J'ai du gros doute sur le fait que tout le monde ou du moins une majorité remplace réellement l'ordinateur par leurs tablettes, c'est plutôt complémentaire.
Dire que les tablettes sont inutiles, je suis d'accord pour dire que c'est con que de l'affirmer. Je pense cependant tout aussi bête que de dire que le client lourd (et l'ordinateur) vont mourir. Les mainframes n'ont pas disparu avec l'ordinateur personnel, la radio n'est pas morte avec la télévision tout comme la presse écrite, le train n'est pas mort avec l'avion, etc. La technologie évolue, mais ce n'est pas toujours pour remplacer ce qui existait mais souvent pour la compléter.
[^] # Re: open ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche États généraux de l'Open Source en France. Évalué à 2.
La licence est un premier élément mais non suffisant.
Un logiciel libre dont la licence est libre mais sans accès aux sources ne pourrait pas être qualifiée de libre. Tu peux étendre ce principe au maximum.
Ça c'est la théorie.
En pratique tu as des programmes lourds qui ont des centaines d'options différentes (ce qui donnent plusieurs certaines de binaires pour identifier un même programme), rien que ça ce n'est pas si trivial. Ensuite tu as les distributions qui intègrent souvent des patchs maisons et non disponibles dans le code d'origine, dans ce cas tu vas devoir retracer toute la chaine de compilation pour inclure les patchs correspondants (et attention, il peut encore il y en avoir des centaines). En plus il est possible de modifier un code source sans que la taille du binaire ou son md5 ne change mais que le comportement s'en retrouve affecté.
Bref, ce n'est pas simple, dans le cadre d'un logiciel très simple c'est assez facile mais pour une distribution complète ou le noyau Linux par exemple, tu peux abandonner d'avance ton idée de vérifier.
[^] # Re: open ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche États généraux de l'Open Source en France. Évalué à 2.
Ce n'est en soit pas un problème. Une œuvre libre peut être composée avec des outils non libres du temps que la licence de ce qui a été nécessaire le permette. Par exemple certains écrivent leurs logiciels avec des outils non libres que ce soit l'éditeur de texte ou le compilateur. Après c'est gênant pour la réutilisation mais pas bloquant.
Là tu poses une problématique différente à savoir qui est de l'application généralisée du dispositif. Le libre se base sur le principe qui s'appelle la confiance (après tout les logiciels qu'on télécharge n'ont rien à voir avec le code source libre derrière et c'est délicat de vérifier cela). Cela peut s'appliquer dans le cadre d'une œuvre libre, s'il n'y a pas de réelles sources (ce qui est je pense assez rare) du coup il n'y a rien à ajouter en plus de l'œuvre finale. Sinon il faut le mettre à disposition.
Du coup à mes yeux la confiance prime, de la même manière qu'on fait confiance à des gens pour compiler à notre place et sans ajouter des trucs nuisibles avant.
[^] # Re: open ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche États généraux de l'Open Source en France. Évalué à 3. Dernière modification le 24 février 2013 à 16:26.
Dans le cadre que tu dis, les documents de la culture libre sont justes des binaires sans les sources (et encore moins la documentation).
Tu prends des cas simples de la culture libre pour les mettre en rapport avec des cas complexes de logiciel.
Modifier ou adapter un logiciel sans les source c'est possible, un binaire est un fichier parfaitement modifiable avec un éditeur hexadécimal et certains arrivent à faire des choses intéressantes avec. Tu as notamment des versions de Windows modifiées illégales qui trainent dans la nature et je doute que Microsoft leur ait confié le code source adéquat. Ou alors tu peux aussi essayer de le refaire toi même ce qui est assez trivial dans certains cas.
De même, imagine que je veuille juste récupérer la musique instrumentale d'une chanson. Sans les sources tu es niqué car les instruments et la voix sont mélangés (et dissocier les deux c'est délicat). Tu dois deviner la partition à partir de la simple musique (ce qui est en soit pas évident) avant de réinterpréter toi même. Mais en gros la seule façon de modifier proprement c'est de faire dans ce cas un fork à partir du binaire car tu dois tout refaire ce qui revient à réécrire les sources soi-même. En tout cas il te sera impossible d'avoir une instrumentale propre et identique à celle d'origine.
On peut dire la même chose d'une image complexe où de nombreux éléments se superposent, si tu veux juste récupérer ce qu'il y a au fond de l'image proprement, bonne chance.
Bref, je ne vois pas ce que tu essayes de justifier, une œuvre a des sources et si tu veux que la communauté puisse la modifier correctement il faut les sources associées qui ont servis à la création. Sinon comme pour le logiciel, tu auras des difficultés qui sont toujours surmontables mais nuisent au qualificatif de libre car il faut en soi tout refaire.
[^] # Re: open ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche États généraux de l'Open Source en France. Évalué à 1.
Bah oui mais justement, cette situation est ridicule. Modifier une musique libre est du coup délicat car il te manque plein d'informations pour faire du travail dessus et en gros pour le modifier proprement tu dois tout refaire (comme le binaire d'un logiciel). Bref, le seul intérêt de mettre sous CC-BY8SA c'est de faciliter la distribution mais pas la modification (ce qui est con car tu peux le modifier mais c'est très délicat…).
Un musicien expérimenté peut retrouver la partition de chaque instrument d'une œuvre, oui, mais je doute que ce soit à la portée de n'importe quel musicien amateur. Il y a aussi de nombreux logiciels où le code source est trivial tant le logiciel est simple ou que son désassemblage est assez clair. Pour moi c'est du pareil au même.
Seul les textes sont relativement triviaux à modifier, mais avoir les sources c'est malgré tout plus agréable pour travailler.
Non, c'est tout aussi fondamental. Avoir des documents libres dont la modification est très difficile ce n'est pas plus intéressant qu'un logiciel où seul le binaire t'es distribué. La culture libre ce n'est pas à mon sens la seule facilité de diffusion qui est importante mais aussi la modification et pour l'instant ça se cantonne bien volontiers au premier usage.
Bof non, ces notions sont équivalentes comme j'essaie de te le démontrer au delà du simple monde logiciel. Tu as une vision de la culture libre qui se cantonne à la diffusion et j'essaie de te montrer que comme le logiciel, la culture libre doit faciliter l'édition du contenu ce que Wikipédia permet contrairement à de nombreuses autres œuvres considérées comme libres.
[^] # Re: open ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche États généraux de l'Open Source en France. Évalué à 2.
Tout document, tout œuvre a des sources que la traduction en forme finale soit triviale ou pas.
Quand tu composes une musique, tu as des fichiers sources qu'on considère en général sans pertes et qui ont des informations supplémentaires que le simple fichier présent sur un CD (par exemple la séparation des instruments ou de la voix). Pareil pour un livre, entre un fichier PDF qui ne permet pas l'édition proprement et un ODT où tu peux changer les images, la forme ou même les mots, tu peux considérer le format ODT comme un source d'un document textuel. Le fichier .xfc de GIMP garde aussi des éléments intéressants pour la modification comme les calques et les informations associées à chacun et l'ordre d'édition du document qui est du coup un sorte du fichier source d'une image PNG. Des exemples comme ça, tu en as plein.
Le but du code source est de comprendre plus aisément comment a été conçu le bousin, parfois c'est trivial et d'autres fois non. Il y a quoiqu'il arrive toujours le moyen de partir de résultat final pour reconstruire une source similaire même dans le multimédia. Du coup tu peux avoir un document dit libre mais si tu l'as sous un format difficile à manipuler car destiné à sa publication (comme le binaire d'un logiciel), ça te sera difficile d'appliquer les autres libertés qui nécessitent les documents sources de l'œuvre finale par les informations qu'elles contiennent en plus.
Du coup, tout œuvre numérique est basée sur un format ou fichier source même ce qui n'est pas logiciel.
[^] # Re: open ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche États généraux de l'Open Source en France. Évalué à 1.
Euh, pour Wikipédia, tu as accès au formatage des pages en faisant modifier, le contenu est sous licence libre (et permet les mêmes avantages qu'à un code source libre), et le moteur Wiki derrière est un logiciel libre également. Du coup tout est libre et on peut considérer que ses sources sont ouvertes étant donnée que le contenu et le logiciel derrière le sont.
[^] # Re: Rien de nouveau
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Vendre de l'open source illégal??. Évalué à 3.
Je suis partiellement d'accord.
En tout cas, quand j'ai vu quelques cours d'universitaires ou d'écoles, j'ai constaté que la question du style d'écriture était vite fait abordé, on expliquait le principe sans montrer des exemples courants et quelques cas d'écoles pour apprendre à s'en servir. Sans oublier que nombre d'entre eux accordent trop peu d'importance à ce style de pratique dans la notation finale. Quand tu vois des projets rendus avec un main de 1000 lignes alors que c'était factorisable, qu'il y a des constantes magiques de partout, qu'il n'y a pas de tests de retours des fonctions standard et pas de traces de tests unitaires et de code pouvant aidé à déboguer… Ça ne devrait pas valoir grand chose même si ça fonctionne car le code est tout bonnement illisible et à fonctionnement aléatoire en cas de mauvaise saisie et pourtant…
[^] # Re: Rien de nouveau
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Vendre de l'open source illégal??. Évalué à 4.
Je suis d'accord.
Mais avant il faudrait aussi apprendre à bien coder.
Je trouve que la plupart des formations ne dispensent pas certaines notions pourtant essentielles, à savoir indenter correctement, les bonnes pratiques pour coder proprement, utiliser un logiciel de gestion de version, etc. Ces notions sont rapides, en 20h il y a de quoi voir l'essentiel, et souvent distillés au gré de la compétence des profs mais cela n'est pas suffisamment clair et encadré pour faire office de notion « assimilée ». Vu la qualité du code produit par un étudiant qui sort de cours, on peut sérieusement se poser la question…
Après aussi, pas mal de profs en école d'ingénieurs parlent volontiers des mécanismes des brevets et de la protection intellectuelle forte mais peu de chose sur les licences libres ou du moins assez souples.