Je rappelle pour ceux qui l'oublient que la Constitution Européenne a été rejeté par référendum en 2005 mais que les français ont élu un président en 2007 qui a martelé durant sa campagne la volonté de réaliser un traité similaire à celui proposé par référendum qui devient le traité de Lisbonne.
Si les français élisent un président qui a mis ce point très en avant dans sa campagne et qui est quand même un élément important, c'est que la démocratie a approuvé ce texte sinon ils n'auraient pas osé l'élire.
Et étant donné l'abstention du référendum par rapport à celui de l'élection présidentielle, il est possible que de nombreux partisans se soient prononcé en faveur dans le second cas mais n'ont pas fait le déplacement la première fois…
Donc non la démocratie n'a pas été bafouée, Royal n'était pas en faveur de ce traité et son élection aurait changé la situation…
Ce calcul manque la considération de plusieurs phénomènes.
- En général, seulement 30 à 60% des réserves prouvées sont récupérables réellement. Je te laisse regarder les études dessus, les pertes sont assez énormes.
- De nombreux pays ont les stocks assez bas et commencent à sentir la fin, certains vont en profiter pour ne garder ce qui reste que pour eux (un peu comme les États-Unis qui exporte peu voire pas du tout) et d'autres vont mécaniquement arriver en bout de production. Résultat le Venezuela devra puiser dans ses réserves bien plus vite que le rythme actuelle.
- De nombreux pays souhaitent abandonner le pétrole pour d'autres raisons que sa disparition (raisons écologiques et indépendance énergétique) ce qui va réduire sans doute d'ici 50 ans la demande pour cette matière même s'il est accessible et peu cher.
Du coup, la situation est moins garantie que tu ne le dis.
D'autant qu'il faut prendre en compte le fait que l'Éducation par exemple met une génération (soit 25 ans) pour révéler ses fruits. Si tu attends le début de ses résultats (qui ne seront pas forcément excellentes d'ailleurs) pour changer l'économie du pays, cela pourrait faire court pour réaliser cette mutation correctement avant la baisse des recettes liées au pétrole pour le pays et sa population.
Et comme de plus en plus de pays se mettent à se diversifier pour l'après-pétrole, la concurrence va être rude et s'y prendre en avance c'est s'intégrer dans des marchés, permet de se bâtir une réputation et image de marque et autres choses qui font que cela fonctionnera bien que si tu es le dernier arrivant. Tout cela prend du temps…
Typiquement les produits japonais ont mis 20 ans pour passer d'une image bas de gamme à des produits de qualité et novateurs. La Chine est sur la même voie avec 20-30 ans de temps nécessaire à changer les croyances étrangères (et les méthodes industrielles). Si le Venezuela passe par là (ce qui sera sans doute le cas), on peut voir que finalement la mutation du pays nécessite déjà 50-60 ans de travail entre l'éducation et la réalisation de l'industrie performante.
L'éducation, la santé, sortir les gens de la misère (logement), c'est pas ce que j'appelle "ne pas prévoir le futur".
C'est une bonne chose en soit, je pense que Zenitram n'est pas contre de telles mesures.
Le problème est que globalement le pays peut se le permettre grâce au pétrole et quand le pétrole ne sera plus là, les acquis sociaux disparaitront.
Je signale entre autre que la Grèce est dans ce cas de figure où ils ont profité des emprunts pour améliorer les conditions de vie du pays rapidement mais à cause de la crise et du manque de financement cela s'écroule.
Le pétrole ne disparaitra pas demain, c'est certains, mais les grands pays pétroliers préparent déjà l'après pétrole car ils savent qu'il faut anticiper sa disparition (le Qatar et les Émirats Arabes Unis sont sans doute les exemples les plus frappants). Le fait que le Venezuela n'y pense pas encore est un gros risque, même si en soit ce n'est pas trop tard pour réagir mais tarder serait une erreur (changer le pilier des recettes d'un État c'est long et demande des investissements lourds).
J'ai l'impression mais je peux me tromper que Canonical a souvent tendance à critiquer les projets à la fin sans tenter d'inverser la vapeur pour justifier leur nouvel ouvrage.
Par exemple Unity, si ma mémoire est bonne, a été annoncé une fois que GNOME 3.0 a été bien avancé et non au début quand les idées pouvaient se changer facilement.
Ici encore, il ne semble pas qu'ils se soient beaucoup pencher sur Wayland notamment au début pour produire quelque chose plus en phase avec ce qu'ils veulent.
Ce n'est donc pas un peu facile de critiquer après que tout a été fait plutôt que d'aider à l'élaboration au début ?
Ce n'est pas du bruit, sans manquer de respect à l'auteur précédent (contribuer est toujours une bonne chose), ton article est plus constructif et approfondi ce qui apporte des éléments intéressants.
Tu aurais fait un journal bookmark sur le sujet, là ça aurait été du bruit.
Ce n'est en soit pas un mal.
Cela montre que le système est souple et que la mort d'un de ces projets n'annonce pas la fin de la fonctionnalité.
Et avoir le choix est toujours bon, chacun a ses envies ou besoins différents et avoir des projets différents permet de répondre à ces problématiques.
Le problème c'est que cela doit se faire proprement pour que cela soit agréable…
Il faut je pense arrêter ces analyses économiques pour le court terme et avec tellement de données manquantes qu'il est impossible d'en conclure quoique ce soit.
Les ordinateurs (portables ou de bureau), sont globalement partout, en Occident la plupart des gens en sont équipés de modèles largement adaptés à leur besoin.
Les tablettes et smartphones, le marché est nouveau, il y a peu personne n'en avait… Il est logique du coup que les ventes explosent, le temps que le marché arrive à maturité. Ensuite les ordinateurs, smartphones et tablettes auront des chiffres assez semblables (enfin, le smartphone sera plus élevé logiquement car plus de personnes ont besoin d'un téléphone pour eux qu'un ordinateur qui se partage) et le tout cohabitera.
Et qu'est-ce qui dit ça ? Le fait que je ne connaisse aucun possesseur de tablette ou smartphone sans ordinateur (qui l'ait jeté ou qu'il ne l'utilise plus) et ce ne sont vraiment pas des geeks, c'est juste que chaque objet a son usage complémentaire de l'autre appareil.
L'histoire se répète, ce n'est pas la première fois qu'un nouvel arrivant n'arrive pas à supprimer son ancêtre comme la télévision et la radio…
Là on entre dans des décisions litigieuses, l'inclusion ou non du compilateur dans le concept d'OS peut être valable comme non valable.
Et pour cause, tu peux utiliser un OS sans compilateur, nous le faisons tous les jours (je pense que peu de personnes ont compilé tout l'OS eux même). Certes quelqu'un l'a fait pour toi du coup, mais si c'est un concept facilement dispensable pour l'utilisation, ça pourrait être un critère pour refuser son acceptation dans la définition.
Toujours est-il, l'OS se base sur les couches bases du systèmes et les outils GNU prédominent dans ce domaine conjointement avec le noyau Linux.
Même si je suis d'accord il y a sûrement de moins en moins de GNU dans GNU/Linux :)
Pas réellement, en fait.
Je pense qu'il est bon de revenir aux fondements de la définition du système d'exploitation, à savoir ce qui est du ressort du système en lui même et de ce que l'on appelle les applications compatibles.
Le seul composant où tout le monde est d'accord, c'est que le système d'exploitation inclus forcément un noyau. Ensuite, suivant le type de noyaux ou de sensibilité, certains composants seront inclus ou non dans le système d'exploitation. Typiquement nous pouvons considérés que tout ce qui permet la liaison matérielle/logicielle l'est comme le système de fichier, les pilotes, certains abstractions matérielles supplémentaires… L'interface graphique de base (à savoir l'API d'abstraction élémentaire, Xorg dans la majorité des cas et non GNOME ou KDE) peut être inclus mais ce n'est pas forcément accepté par tous.
Le shell et ses outils périphériques sont souvent admis dans la conception de l'OS de même que un langage de programmation ou une bibliothèque de base pour y réaliser les applications dessus ici glibc.
Du coup, si on se limite à ça, systemd, grub, Firefox, GNOME, KDE, etc. ne relèvent pas du système d'exploitation au sens strict (les deux premiers peuvent être sujets à controverse sur l'inclusion ou pas mas disons que globalement ça ne compte pas). Et si on regarde bien, dans ces composants élémentaires il y a Linux et le reste est globalement du ressort de GNU, les auteurs des autres logiciels étant de plus en plus nombreux mais interviennent dans la couche applicative en profitant de l'API du système.
Il ne faut pas oublier la définition du système d'exploitation au sens strict du coup. L'objectif est de fournir une abstraction matérielle et une API permettant de le manipuler et guère plus. Même un composant de base comme systemd peut en être exclut, ce qui montre que la définition est assez stricte et inclut peu de composants.
Je pense que la déviation vient de l'univers Mac OS X et Windows où le système d'exploitation, du point de vue marketing, inclut de nombreux composants qui sont au final des logiciels largement au dessus du concept d'origine. Vous croyez qu'il est du ressort du système d'exploitation de gérer la transparence des fenêtres ? De permettre d'afficher une page web ? De jouer au solitaire ? De faire du dessin ? Etc.
Je comprends le fonctionnement de tout ça sans l'aide de l'installation d'un système minimaliste.
Pour apprendre le fonctionnement d'une distribution, tu peux te contenter de lire la documentation et de t'interroger sur le rôle des composants embarqués dans ta distribution. Le fait de construire la distribution en soit peut aider à comprendre mais n'est pas un passage obligé pour y parvenir.
La manipulation dont je parle est antérieure à la crise financière de 2008.
Les autorités européennes ont signalé que depuis l'année 2000 il y avait un écart de 2.2% chaque année entre le déficit réel du pays et ce qui était signalé aux autorités européennes. D'ailleurs il est possible que la Grèce n'aurait pas rejoint l'euro avec de tels chiffres aussi vite. Et il est possible que ce mensonge sur l'état de santé du pays soit encore antérieur à l'année 2000.
Donc l'intermède de 2009 où ça gonfle dans l'autre sens a un autre but que celui dont je parle et qui est plus grave d'ailleurs et avéré.
Donc si ça ce n'est pas de la magouille pour obtenir plus d'investissements, rassurer les marchés et la zone euro en se croyant plus dynamique que la réalité, je ne vois pas ce que c'est.
Bref « libre » et « opensource » c'est (en tout cas ça le devrait) une pure histoire de connotation, comme le fait remarquer l'auteur de l'article.
En effet, dans la théorie c'est ça.
Dans la pratique c'est une guerre de juriste et d'idéologie qui n'aboutit pas à quelque chose de sain ce qui explique les quelques licences à la frontière du libre/opensource.
En soit l'équivalence est réelle et se préoccuper de ces quelques licences qui en soit le sont mais dont les organismes responsables de ces définitions ne veulent pas se mettre d'accord. Est-ce si important ? En plus les poids de ces licences sont sans doute négligeables devant la domination des licence GPL, LGPL, BSD et MIT qui représentent à eux seuls déjà un gros paquet de l'écosystème libre.
Tu n'as pas l'air de voir que ce "remède", C'EST la faillite. Ou alors tu trouves qu'une "solution" qui creuse la dette encore plus vite et fait exploser le chômage a des chances d'améliorer la situation ?
La faillite n'a été que partielle et sur la décennie à venir la Grèce est à ce rythme assez serein de ne pas finir en faillite totale ce qui aurait des conséquences bien plus fortes qu'une simple austérité.
Actuellement le chômage baisse et la dette augmente mais cette dernière va baisser très vite (c'est après tout le but de l'austérité). Quand la dette grecque commencera à baisser, elle intéressera à nouveau les investisseurs étrangers qui pourront l'aider à dynamiser son économie et à retrouver une situation plus asine pour la population.
Si cela n'est pas fait, la dette va augmenter sans arrêt et c'est la banque route assurée d'autant qu'entre temps aucun investisseur sérieux ne donnera l'argent à la Grèce vu que le mur s'approcherait très vite dans une telle situation.
Le gel des rémunérations, j'en ai parlé plus haut donc tu noteras que je suis au courant et que je ne l'ai pas caché (et cette mesure n'est pas agréable mais en soit ça ne rend pas la population pauvre et permet des gains importants).
Tu as parlé de baisse des salaires importantes des fonctionnaires et là encore je ne les trouve pas. Oui ça baisse le salaire minimum (et des fonctionnaires seront touchés mais pas tous et pas forcément autant que la baisse indiquée), de même pour les jeunes. Certes ça diminue les salaires mais au moins ça préserve les emplois pour éviter d'augmenter trop vite le chômage et cela ne concerne pas tous les fonctionnaires comme tu l'indiquais.
Pour les retraites, là encore j'en ai parlé sauf de la baisse des pensions car certains seront sévèrement touchés (20% ce n'est pas rien) mais pour beaucoup la baisse sera plus sensible.
Le problème pour ces baisses que ce soit les salaires ou les retraites, c'est difficile de dire qui sera touché à quelle hauteur (si ça se trouve les retraites qui baisseront le plus ce seront les plus élevées) ce qui pourrait rendre la situation moins difficile qu'il n'y parait et aucune source ne parvient à être précis là dessus.
Donc je vais revenir sur le fond. Je suis d'accord pour dire que la population a le droit de ne pas aimer ses mesures car en effet ça va les appauvrir plus ou moins selon les cibles, que le chômage va forcément augmenter vu que le nombre de fonctionnaires va baisser, etc. Je ne renie pas ça. Le problème est, est-ce qu'il y a une autre issue ? Car jusque là le seul argument contre l'austérité c'est de rester au niveau normal, ce qui est possible pour un pays qui reçoit de l'argent facilement via des prêts auprès d'investisseurs locaux ou étrangers mais la Grèce n'a pas cette possibilité. En l'absence d'investisseurs et de fonds propres suffisants, c'est l'austérité ou le casse gueule économique en moins de 5 ans. L'austérité c'est chiant, personne ne dira le contraire et je ne suis pas favorable à ces mesures quand il y a d'autres possibilités mais cela reste mieux que le casse gueule économique (qui signifierait au moins temporairement un chômage très très élevé, salaires, retraites et prestations sociales non payées, des années en plus pour relancer l'économie et l'État, etc.). Vous croyez sincèrement que l'austérité c'est plus méchant que la solution de ne rien changer ? Vous vous souvenez de la crise de l'Argentine ou du Zimbabwe à la décennie précédente, ça vous donne envie ?
Les banques privées ne peuvent pas créer de la monnaie, seule la BCE le peut pour l'euro. Et la BCE crée très peu de monnaies pour avoir un euro stable.
Du coup si les banques peuvent prêter plus que ce qu'ils ont, c'est qu'ils trouvent les fonds ailleurs (autres banques ou la BCE).
Je n'ai pas parler de ne rien changer, au contraire, puisque je parle de mettre fin aux avantages fiscaux et aux fraudes, qui paraît-il sont très importantes en Grèce. Là, la "solution" touche indifféremment les gens honnêtes et les autres.
Oui mais comme je l'ai dit la Grèce s'en occupe comme la France qui s'est lancé récemment plus que jamais à la chasse à la fraude.
Seulement ce n'est pas suffisant (il n'y a pas que ça qui a causé la dette grecque et qui pèse lourd) et surtout cela demande du temps et on notera que dans cette situation le temps est réellement compté et la Grèce ne peut pas juste attendre que ces mesures aboutissent au résultat attendu.
Je ne vois pas où tu vois une TVA à 30%, je n'ai trouvé aucune source confirmant cela (tout le monde parle de 23% et les documents de l'UE concernant la TVA des pays membres confirment que la Grèce est actuellement à 23% après l'augmentation). Si ça se trompe pour un chiffre aussi facile à vérifier, je n'ose même pas imaginer les autres sur leur fondement… Ces sources me paraissent peu crédibles (aucune des mesures que tu as cité je ne les ai retrouvé ailleurs alors que ce que j'ai cité a le mérite d'avoir été assez sourcé pour me paraitre fiable).
Et comme je le dis, oui il n'y a pas que des mesures sympa et de conforts, mais là encore personne n'a trouvé de solution miracle ici pour faire autrement avec aussi peu d'investissements étrangers…
Tu as lu au moins ce que j'ai dit ?
La Grèce n'a plus de sous et personne ne veut en donner, ça sert à quoi de dire « on ne change rien mais au fait on ne pourra rien payer » ? L'austérité n'est pas quelque chose de cool et de sympathique, c'est je pense la dernière solution à appliquer mais là tu ne peux pas faire autrement.
Ou alors tu m'expliques comment tu fais avec de l'argent en baisse pour garder tous le monde et tous les avantages sociaux dont ceux de purs confort. À part l’austérité, tu n'en trouveras pas car tu n'auras pas l'argent adéquat pour le faire.
Et t'en fais pas, la Grèce commence à demander les comptes aux fraudeurs locaux, mais lutter contre la fraude demande du temps et cela ne comblera de toute façon pas le déficit.
Il y a donc un rapport de force entre pouvoir politique et pouvoir économique, avec la complexité des relations entre ces pouvoirs (connivence, influence, inter-dépendance, internationalisation des moyens financiers face à des pouvoirs locaux). Le problème, c'est que politiquement, la France (et bien sur la Grèce) n'a plus les moyens politique d'imposer cette renégociation face à des pouvoirs économiques extra-européen. Et l'Europe politique qui devait nous protéger n'existe pas.
Note que l'UE a obligé toutes ses banques privée de renier à 50% de la dette. Ce n'est pas rien à faire avaler et elle a réussi.
Mais cela ne doit pas impliquer de laisser détruire notre système industriel, éducatif et social pour quelques milliards.
Au contraire, accepter les réformes d'austérités comme le fait la Grèce, c'est hypothéquer l'avenir.
Le problème n'est pas aussi simple.
La Grèce ne doit pas uniquement rembourser ce qu'elle doit rendre, elle doit aussi fonctionner avec moins d'argents !
Regarde la situation, avec leurs conneries plus personne ne veut donner de sous à la Grèce contrairement à avant. Du coup soit elle coupe les frais de fonctionnement, soit elle fait banqueroute demain. Ce ne sont pas les investisseurs privés que imposent ça, ni même l'UE, c'est juste sa seule solution pour attirer des investisseurs à nouveau et fonctionner de manière presque autonome.
Oui je sais, l'UE a demandé à la Grèce de l'austérité pour donner des sous c'est vrai. Mais l'UE ne peut combler l'argent que la Grèce ne reçoit plus d'investisseurs étrangers sur plus de quelques années, du coup il est nécessaire pour que la Grèce tienne avec cet argent longtemps ce qui nécessite des couper dans les dépenses. Sinon c'est la mort du pays et l'austérité c'est le pays des bisounours.
Notons que la plupart des mesures d'austérités concernent plus du confort des habitants que de la réelle nécessité (par exemple le 13e et 14e mois des fonctionnaires ou le fait de repousser l'âge de la retraite). Le chômage a augmenté car il y a trop de fonctionnaire (entre 25 et 50% de fonctionnaires ce qui est bien trop par rapport aux besoins réels). Quand tu traverses une crise et que le pays compte chaque euros qu'il dépense, c'est la moindre des choses que de taper dedans pour repartir sur de bonnes bases, non ?
Note que els prêteurs doivent déjà renier 50% des prêts qu'ils ont fournis à la Grèce. Une perte de 50% c'est quand même important.
Et notons qu'ils ont accordé ces prêts avec des données fournies par la Grèce qui sont fausses, la Grèce a manipulé les investisseurs pour en avoir en quantité qu'elle n'aurait jamais du percevoir. Partant de ce principe, oui elle doit payer car ce n'est pas qu'un simple défaut de paiement, c'est presque de l'escroquerie.
Si tu fais ça demain à une banque, les huissiers seront à ta porte très rapidement après que le pot au rose soit découvert.
Tu as trouvé un seul exemple qui peut contredire (et encore, cela n'est valable que pour les personnes avec des papiers en règle, en France les sans-papiers s'en sortent là encore dans des conditions meilleures qu'à l'étranger).
En attendant tu peux essayer d'en trouver en Asie, Afrique, Amérique du Sud, même le reste de l'Europe non capitaliste… Les pays « communistes » ne sont pas réputés non plus pour la réussite du système social, les pays à l'époque féodale ou même entre cette période et notre époque il valait mieux ne pas être pauvre… (et la pauvreté touchait en plus plus de personnes).
Ah tu crois que quand on injecte de l'argent, ce dernier vient de nul part ?
Ce n'est pas toujours vrai, pour la FED tu as en partie raison mais le dollar a une politique très déflationniste quand les États-Unis le veulent alors que l'euro est une monnaie assez rigide de ce point de vue car justement la BCE ne veut pas que les États puissent jouer sur le cours de l'euro pour avoir ce qui les arrange et aboutir à une situation intenable où chacun va tenter de fixer la valeur de l'euro qui lui plait.
En tout cas quand les banques te font un crédit, ça vient de leurs propres fonds ou alors ils empruntent ailleurs, l'argent n'est pas crée de nul part pour ça…
Tu ne te dis pas que nombre de personnes riches possèdent ou investissent dans des entreprises ?
Ou même que la présence des riches permet aussi de soutenir l'industrie du luxe qui est particulièrement bien développée en France ? (du coup ce sont des emplois assez français ou européens derrière).
Sans compter que tout ce qui est en banque est investi par ces entités pour investir ailleurs ce qui permet de faire tourner l'économie.
En gros si tu prends tout le surplus des riches, l'État serait peut être dans le vert mais l'économie tournerait beaucoup moins bien par manque de liquidités, des industries se casseraient la gueule faute de financement ou de clients… Bref ce n'est pas aussi simple.
Par contre, on peut dire tranquillou que les Grecs sont tous de méchants profiteurs qui vivent au crochet des autres, que la crise de l'Euro est uniquement la faute de ces feignasses, et que c'est bien normal qu'on leur impose un tiers de salaire en moins et une hausse du chômage énorme.
On ne leur impose rien du tout, ils sont obligés s'ils veulent tenir.
Plus personne ne veut donner aux grecs, et comme l'État n'a plus les sous avec son économie en panne pour payer les factures, l'UE doit lui venir en aide mais n'a pas les sous nécessaires pour tenir le rythme de vie des grecs avant la crise.
Du coup soit la Grèce réduit les dépenses et on lui prête de l'argent pour un retour vert le vert sinon personne ne prête et le pays se casse la gueule.
Si la Grèce ne s'était pas foutu dans cette merde, elle s'en serait sortie sans problèmes comme de nombreux pays européens aujourd'hui car les prêteurs n'auraient pas levé les voiles.
[^] # Re: Il en reste encore
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Hugo Chavez bronsonisé!. Évalué à -1.
Je rappelle pour ceux qui l'oublient que la Constitution Européenne a été rejeté par référendum en 2005 mais que les français ont élu un président en 2007 qui a martelé durant sa campagne la volonté de réaliser un traité similaire à celui proposé par référendum qui devient le traité de Lisbonne.
Si les français élisent un président qui a mis ce point très en avant dans sa campagne et qui est quand même un élément important, c'est que la démocratie a approuvé ce texte sinon ils n'auraient pas osé l'élire.
Et étant donné l'abstention du référendum par rapport à celui de l'élection présidentielle, il est possible que de nombreux partisans se soient prononcé en faveur dans le second cas mais n'ont pas fait le déplacement la première fois…
Donc non la démocratie n'a pas été bafouée, Royal n'était pas en faveur de ce traité et son élection aurait changé la situation…
[^] # Re: La vérité
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Hugo Chavez bronsonisé!. Évalué à 7. Dernière modification le 06 mars 2013 à 19:12.
Ce calcul manque la considération de plusieurs phénomènes.
- En général, seulement 30 à 60% des réserves prouvées sont récupérables réellement. Je te laisse regarder les études dessus, les pertes sont assez énormes.
- De nombreux pays ont les stocks assez bas et commencent à sentir la fin, certains vont en profiter pour ne garder ce qui reste que pour eux (un peu comme les États-Unis qui exporte peu voire pas du tout) et d'autres vont mécaniquement arriver en bout de production. Résultat le Venezuela devra puiser dans ses réserves bien plus vite que le rythme actuelle.
- De nombreux pays souhaitent abandonner le pétrole pour d'autres raisons que sa disparition (raisons écologiques et indépendance énergétique) ce qui va réduire sans doute d'ici 50 ans la demande pour cette matière même s'il est accessible et peu cher.
Du coup, la situation est moins garantie que tu ne le dis.
D'autant qu'il faut prendre en compte le fait que l'Éducation par exemple met une génération (soit 25 ans) pour révéler ses fruits. Si tu attends le début de ses résultats (qui ne seront pas forcément excellentes d'ailleurs) pour changer l'économie du pays, cela pourrait faire court pour réaliser cette mutation correctement avant la baisse des recettes liées au pétrole pour le pays et sa population.
Et comme de plus en plus de pays se mettent à se diversifier pour l'après-pétrole, la concurrence va être rude et s'y prendre en avance c'est s'intégrer dans des marchés, permet de se bâtir une réputation et image de marque et autres choses qui font que cela fonctionnera bien que si tu es le dernier arrivant. Tout cela prend du temps…
Typiquement les produits japonais ont mis 20 ans pour passer d'une image bas de gamme à des produits de qualité et novateurs. La Chine est sur la même voie avec 20-30 ans de temps nécessaire à changer les croyances étrangères (et les méthodes industrielles). Si le Venezuela passe par là (ce qui sera sans doute le cas), on peut voir que finalement la mutation du pays nécessite déjà 50-60 ans de travail entre l'éducation et la réalisation de l'industrie performante.
[^] # Re: La vérité
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Hugo Chavez bronsonisé!. Évalué à 6.
C'est une bonne chose en soit, je pense que Zenitram n'est pas contre de telles mesures.
Le problème est que globalement le pays peut se le permettre grâce au pétrole et quand le pétrole ne sera plus là, les acquis sociaux disparaitront.
Je signale entre autre que la Grèce est dans ce cas de figure où ils ont profité des emprunts pour améliorer les conditions de vie du pays rapidement mais à cause de la crise et du manque de financement cela s'écroule.
Le pétrole ne disparaitra pas demain, c'est certains, mais les grands pays pétroliers préparent déjà l'après pétrole car ils savent qu'il faut anticiper sa disparition (le Qatar et les Émirats Arabes Unis sont sans doute les exemples les plus frappants). Le fait que le Venezuela n'y pense pas encore est un gros risque, même si en soit ce n'est pas trop tard pour réagir mais tarder serait une erreur (changer le pilier des recettes d'un État c'est long et demande des investissements lourds).
# L'excuse semble un peu juste...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Canonical: les fouteurs de merde, le retour. Évalué à 5.
J'ai l'impression mais je peux me tromper que Canonical a souvent tendance à critiquer les projets à la fin sans tenter d'inverser la vapeur pour justifier leur nouvel ouvrage.
Par exemple Unity, si ma mémoire est bonne, a été annoncé une fois que GNOME 3.0 a été bien avancé et non au début quand les idées pouvaient se changer facilement.
Ici encore, il ne semble pas qu'ils se soient beaucoup pencher sur Wayland notamment au début pour produire quelque chose plus en phase avec ce qu'ils veulent.
Ce n'est donc pas un peu facile de critiquer après que tout a été fait plutôt que d'aider à l'élaboration au début ?
[^] # Re: Owned
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Mir, un serveur d'affichage de trop ?. Évalué à 10.
Ce n'est pas du bruit, sans manquer de respect à l'auteur précédent (contribuer est toujours une bonne chose), ton article est plus constructif et approfondi ce qui apporte des éléments intéressants.
Tu aurais fait un journal bookmark sur le sujet, là ça aurait été du bruit.
[^] # Re: Ca pulse!
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Canonical: les fouteurs de merde, le retour. Évalué à 9.
Ce n'est en soit pas un mal.
Cela montre que le système est souple et que la mort d'un de ces projets n'annonce pas la fin de la fonctionnalité.
Et avoir le choix est toujours bon, chacun a ses envies ou besoins différents et avoir des projets différents permet de répondre à ces problématiques.
Le problème c'est que cela doit se faire proprement pour que cela soit agréable…
[^] # Re: Les laptops
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Kernel.org change de peau. Évalué à 6.
Il faut je pense arrêter ces analyses économiques pour le court terme et avec tellement de données manquantes qu'il est impossible d'en conclure quoique ce soit.
Les ordinateurs (portables ou de bureau), sont globalement partout, en Occident la plupart des gens en sont équipés de modèles largement adaptés à leur besoin.
Les tablettes et smartphones, le marché est nouveau, il y a peu personne n'en avait… Il est logique du coup que les ventes explosent, le temps que le marché arrive à maturité. Ensuite les ordinateurs, smartphones et tablettes auront des chiffres assez semblables (enfin, le smartphone sera plus élevé logiquement car plus de personnes ont besoin d'un téléphone pour eux qu'un ordinateur qui se partage) et le tout cohabitera.
Et qu'est-ce qui dit ça ? Le fait que je ne connaisse aucun possesseur de tablette ou smartphone sans ordinateur (qui l'ait jeté ou qu'il ne l'utilise plus) et ce ne sont vraiment pas des geeks, c'est juste que chaque objet a son usage complémentaire de l'autre appareil.
L'histoire se répète, ce n'est pas la première fois qu'un nouvel arrivant n'arrive pas à supprimer son ancêtre comme la télévision et la radio…
[^] # Re: Bon texte
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Article sur Lemonde.fr. Évalué à 4.
Là on entre dans des décisions litigieuses, l'inclusion ou non du compilateur dans le concept d'OS peut être valable comme non valable.
Et pour cause, tu peux utiliser un OS sans compilateur, nous le faisons tous les jours (je pense que peu de personnes ont compilé tout l'OS eux même). Certes quelqu'un l'a fait pour toi du coup, mais si c'est un concept facilement dispensable pour l'utilisation, ça pourrait être un critère pour refuser son acceptation dans la définition.
Toujours est-il, l'OS se base sur les couches bases du systèmes et les outils GNU prédominent dans ce domaine conjointement avec le noyau Linux.
[^] # Re: Bon texte
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Article sur Lemonde.fr. Évalué à 3.
Pas réellement, en fait.
Je pense qu'il est bon de revenir aux fondements de la définition du système d'exploitation, à savoir ce qui est du ressort du système en lui même et de ce que l'on appelle les applications compatibles.
Le seul composant où tout le monde est d'accord, c'est que le système d'exploitation inclus forcément un noyau. Ensuite, suivant le type de noyaux ou de sensibilité, certains composants seront inclus ou non dans le système d'exploitation. Typiquement nous pouvons considérés que tout ce qui permet la liaison matérielle/logicielle l'est comme le système de fichier, les pilotes, certains abstractions matérielles supplémentaires… L'interface graphique de base (à savoir l'API d'abstraction élémentaire, Xorg dans la majorité des cas et non GNOME ou KDE) peut être inclus mais ce n'est pas forcément accepté par tous.
Le shell et ses outils périphériques sont souvent admis dans la conception de l'OS de même que un langage de programmation ou une bibliothèque de base pour y réaliser les applications dessus ici glibc.
Du coup, si on se limite à ça, systemd, grub, Firefox, GNOME, KDE, etc. ne relèvent pas du système d'exploitation au sens strict (les deux premiers peuvent être sujets à controverse sur l'inclusion ou pas mas disons que globalement ça ne compte pas). Et si on regarde bien, dans ces composants élémentaires il y a Linux et le reste est globalement du ressort de GNU, les auteurs des autres logiciels étant de plus en plus nombreux mais interviennent dans la couche applicative en profitant de l'API du système.
Il ne faut pas oublier la définition du système d'exploitation au sens strict du coup. L'objectif est de fournir une abstraction matérielle et une API permettant de le manipuler et guère plus. Même un composant de base comme systemd peut en être exclut, ce qui montre que la définition est assez stricte et inclut peu de composants.
Je pense que la déviation vient de l'univers Mac OS X et Windows où le système d'exploitation, du point de vue marketing, inclut de nombreux composants qui sont au final des logiciels largement au dessus du concept d'origine. Vous croyez qu'il est du ressort du système d'exploitation de gérer la transparence des fenêtres ? De permettre d'afficher une page web ? De jouer au solitaire ? De faire du dessin ? Etc.
[^] # Re: Sujet à Troll ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal omar'ch m'a tuer. Évalué à 4.
Je comprends le fonctionnement de tout ça sans l'aide de l'installation d'un système minimaliste.
Pour apprendre le fonctionnement d'une distribution, tu peux te contenter de lire la documentation et de t'interroger sur le rôle des composants embarqués dans ta distribution. Le fait de construire la distribution en soit peut aider à comprendre mais n'est pas un passage obligé pour y parvenir.
[^] # Re: Ah le populisme...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal L'indigné bronsonisé. Évalué à 4.
La manipulation dont je parle est antérieure à la crise financière de 2008.
Les autorités européennes ont signalé que depuis l'année 2000 il y avait un écart de 2.2% chaque année entre le déficit réel du pays et ce qui était signalé aux autorités européennes. D'ailleurs il est possible que la Grèce n'aurait pas rejoint l'euro avec de tels chiffres aussi vite. Et il est possible que ce mensonge sur l'état de santé du pays soit encore antérieur à l'année 2000.
Donc l'intermède de 2009 où ça gonfle dans l'autre sens a un autre but que celui dont je parle et qui est plus grave d'ailleurs et avéré.
Donc si ça ce n'est pas de la magouille pour obtenir plus d'investissements, rassurer les marchés et la zone euro en se croyant plus dynamique que la réalité, je ne vois pas ce que c'est.
[^] # Re: Petit bémol
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Article sur Lemonde.fr. Évalué à 2.
En effet, dans la théorie c'est ça.
Dans la pratique c'est une guerre de juriste et d'idéologie qui n'aboutit pas à quelque chose de sain ce qui explique les quelques licences à la frontière du libre/opensource.
En soit l'équivalence est réelle et se préoccuper de ces quelques licences qui en soit le sont mais dont les organismes responsables de ces définitions ne veulent pas se mettre d'accord. Est-ce si important ? En plus les poids de ces licences sont sans doute négligeables devant la domination des licence GPL, LGPL, BSD et MIT qui représentent à eux seuls déjà un gros paquet de l'écosystème libre.
[^] # Re: Ah le populisme...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal L'indigné bronsonisé. Évalué à 2.
Non pardon, il augmente… Les fautes d’inattention ça arrive.
[^] # Re: Ah le populisme...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal L'indigné bronsonisé. Évalué à 4.
La faillite n'a été que partielle et sur la décennie à venir la Grèce est à ce rythme assez serein de ne pas finir en faillite totale ce qui aurait des conséquences bien plus fortes qu'une simple austérité.
Actuellement le chômage baisse et la dette augmente mais cette dernière va baisser très vite (c'est après tout le but de l'austérité). Quand la dette grecque commencera à baisser, elle intéressera à nouveau les investisseurs étrangers qui pourront l'aider à dynamiser son économie et à retrouver une situation plus asine pour la population.
Si cela n'est pas fait, la dette va augmenter sans arrêt et c'est la banque route assurée d'autant qu'entre temps aucun investisseur sérieux ne donnera l'argent à la Grèce vu que le mur s'approcherait très vite dans une telle situation.
[^] # Re: Ah le populisme...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal L'indigné bronsonisé. Évalué à 3.
Le gel des rémunérations, j'en ai parlé plus haut donc tu noteras que je suis au courant et que je ne l'ai pas caché (et cette mesure n'est pas agréable mais en soit ça ne rend pas la population pauvre et permet des gains importants).
Tu as parlé de baisse des salaires importantes des fonctionnaires et là encore je ne les trouve pas. Oui ça baisse le salaire minimum (et des fonctionnaires seront touchés mais pas tous et pas forcément autant que la baisse indiquée), de même pour les jeunes. Certes ça diminue les salaires mais au moins ça préserve les emplois pour éviter d'augmenter trop vite le chômage et cela ne concerne pas tous les fonctionnaires comme tu l'indiquais.
Pour les retraites, là encore j'en ai parlé sauf de la baisse des pensions car certains seront sévèrement touchés (20% ce n'est pas rien) mais pour beaucoup la baisse sera plus sensible.
Le problème pour ces baisses que ce soit les salaires ou les retraites, c'est difficile de dire qui sera touché à quelle hauteur (si ça se trouve les retraites qui baisseront le plus ce seront les plus élevées) ce qui pourrait rendre la situation moins difficile qu'il n'y parait et aucune source ne parvient à être précis là dessus.
Donc je vais revenir sur le fond. Je suis d'accord pour dire que la population a le droit de ne pas aimer ses mesures car en effet ça va les appauvrir plus ou moins selon les cibles, que le chômage va forcément augmenter vu que le nombre de fonctionnaires va baisser, etc. Je ne renie pas ça. Le problème est, est-ce qu'il y a une autre issue ? Car jusque là le seul argument contre l'austérité c'est de rester au niveau normal, ce qui est possible pour un pays qui reçoit de l'argent facilement via des prêts auprès d'investisseurs locaux ou étrangers mais la Grèce n'a pas cette possibilité. En l'absence d'investisseurs et de fonds propres suffisants, c'est l'austérité ou le casse gueule économique en moins de 5 ans. L'austérité c'est chiant, personne ne dira le contraire et je ne suis pas favorable à ces mesures quand il y a d'autres possibilités mais cela reste mieux que le casse gueule économique (qui signifierait au moins temporairement un chômage très très élevé, salaires, retraites et prestations sociales non payées, des années en plus pour relancer l'économie et l'État, etc.). Vous croyez sincèrement que l'austérité c'est plus méchant que la solution de ne rien changer ? Vous vous souvenez de la crise de l'Argentine ou du Zimbabwe à la décennie précédente, ça vous donne envie ?
[^] # Re: Ah le populisme...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal L'indigné bronsonisé. Évalué à 2.
Les banques privées ne peuvent pas créer de la monnaie, seule la BCE le peut pour l'euro. Et la BCE crée très peu de monnaies pour avoir un euro stable.
Du coup si les banques peuvent prêter plus que ce qu'ils ont, c'est qu'ils trouvent les fonds ailleurs (autres banques ou la BCE).
[^] # Re: Ah le populisme...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal L'indigné bronsonisé. Évalué à 4.
Oui mais comme je l'ai dit la Grèce s'en occupe comme la France qui s'est lancé récemment plus que jamais à la chasse à la fraude.
Seulement ce n'est pas suffisant (il n'y a pas que ça qui a causé la dette grecque et qui pèse lourd) et surtout cela demande du temps et on notera que dans cette situation le temps est réellement compté et la Grèce ne peut pas juste attendre que ces mesures aboutissent au résultat attendu.
[^] # Re: Ah le populisme...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal L'indigné bronsonisé. Évalué à 3.
Je ne vois pas où tu vois une TVA à 30%, je n'ai trouvé aucune source confirmant cela (tout le monde parle de 23% et les documents de l'UE concernant la TVA des pays membres confirment que la Grèce est actuellement à 23% après l'augmentation). Si ça se trompe pour un chiffre aussi facile à vérifier, je n'ose même pas imaginer les autres sur leur fondement… Ces sources me paraissent peu crédibles (aucune des mesures que tu as cité je ne les ai retrouvé ailleurs alors que ce que j'ai cité a le mérite d'avoir été assez sourcé pour me paraitre fiable).
Et comme je le dis, oui il n'y a pas que des mesures sympa et de conforts, mais là encore personne n'a trouvé de solution miracle ici pour faire autrement avec aussi peu d'investissements étrangers…
[^] # Re: Ah le populisme...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal L'indigné bronsonisé. Évalué à 3.
Tu as lu au moins ce que j'ai dit ?
La Grèce n'a plus de sous et personne ne veut en donner, ça sert à quoi de dire « on ne change rien mais au fait on ne pourra rien payer » ? L'austérité n'est pas quelque chose de cool et de sympathique, c'est je pense la dernière solution à appliquer mais là tu ne peux pas faire autrement.
Ou alors tu m'expliques comment tu fais avec de l'argent en baisse pour garder tous le monde et tous les avantages sociaux dont ceux de purs confort. À part l’austérité, tu n'en trouveras pas car tu n'auras pas l'argent adéquat pour le faire.
Et t'en fais pas, la Grèce commence à demander les comptes aux fraudeurs locaux, mais lutter contre la fraude demande du temps et cela ne comblera de toute façon pas le déficit.
[^] # Re: Ah le populisme...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal L'indigné bronsonisé. Évalué à 5.
Note que l'UE a obligé toutes ses banques privée de renier à 50% de la dette. Ce n'est pas rien à faire avaler et elle a réussi.
Le problème n'est pas aussi simple.
La Grèce ne doit pas uniquement rembourser ce qu'elle doit rendre, elle doit aussi fonctionner avec moins d'argents !
Regarde la situation, avec leurs conneries plus personne ne veut donner de sous à la Grèce contrairement à avant. Du coup soit elle coupe les frais de fonctionnement, soit elle fait banqueroute demain. Ce ne sont pas les investisseurs privés que imposent ça, ni même l'UE, c'est juste sa seule solution pour attirer des investisseurs à nouveau et fonctionner de manière presque autonome.
Oui je sais, l'UE a demandé à la Grèce de l'austérité pour donner des sous c'est vrai. Mais l'UE ne peut combler l'argent que la Grèce ne reçoit plus d'investisseurs étrangers sur plus de quelques années, du coup il est nécessaire pour que la Grèce tienne avec cet argent longtemps ce qui nécessite des couper dans les dépenses. Sinon c'est la mort du pays et l'austérité c'est le pays des bisounours.
Notons que la plupart des mesures d'austérités concernent plus du confort des habitants que de la réelle nécessité (par exemple le 13e et 14e mois des fonctionnaires ou le fait de repousser l'âge de la retraite). Le chômage a augmenté car il y a trop de fonctionnaire (entre 25 et 50% de fonctionnaires ce qui est bien trop par rapport aux besoins réels). Quand tu traverses une crise et que le pays compte chaque euros qu'il dépense, c'est la moindre des choses que de taper dedans pour repartir sur de bonnes bases, non ?
[^] # Re: Ah le populisme...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal L'indigné bronsonisé. Évalué à 4.
Note que els prêteurs doivent déjà renier 50% des prêts qu'ils ont fournis à la Grèce. Une perte de 50% c'est quand même important.
Et notons qu'ils ont accordé ces prêts avec des données fournies par la Grèce qui sont fausses, la Grèce a manipulé les investisseurs pour en avoir en quantité qu'elle n'aurait jamais du percevoir. Partant de ce principe, oui elle doit payer car ce n'est pas qu'un simple défaut de paiement, c'est presque de l'escroquerie.
Si tu fais ça demain à une banque, les huissiers seront à ta porte très rapidement après que le pot au rose soit découvert.
[^] # Re: Ah le populisme...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal L'indigné bronsonisé. Évalué à 4.
Tu as trouvé un seul exemple qui peut contredire (et encore, cela n'est valable que pour les personnes avec des papiers en règle, en France les sans-papiers s'en sortent là encore dans des conditions meilleures qu'à l'étranger).
En attendant tu peux essayer d'en trouver en Asie, Afrique, Amérique du Sud, même le reste de l'Europe non capitaliste… Les pays « communistes » ne sont pas réputés non plus pour la réussite du système social, les pays à l'époque féodale ou même entre cette période et notre époque il valait mieux ne pas être pauvre… (et la pauvreté touchait en plus plus de personnes).
[^] # Re: Ah le populisme...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal L'indigné bronsonisé. Évalué à 2.
Ah tu crois que quand on injecte de l'argent, ce dernier vient de nul part ?
Ce n'est pas toujours vrai, pour la FED tu as en partie raison mais le dollar a une politique très déflationniste quand les États-Unis le veulent alors que l'euro est une monnaie assez rigide de ce point de vue car justement la BCE ne veut pas que les États puissent jouer sur le cours de l'euro pour avoir ce qui les arrange et aboutir à une situation intenable où chacun va tenter de fixer la valeur de l'euro qui lui plait.
En tout cas quand les banques te font un crédit, ça vient de leurs propres fonds ou alors ils empruntent ailleurs, l'argent n'est pas crée de nul part pour ça…
[^] # Re: Ah le populisme...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal L'indigné bronsonisé. Évalué à 2.
Tu ne te dis pas que nombre de personnes riches possèdent ou investissent dans des entreprises ?
Ou même que la présence des riches permet aussi de soutenir l'industrie du luxe qui est particulièrement bien développée en France ? (du coup ce sont des emplois assez français ou européens derrière).
Sans compter que tout ce qui est en banque est investi par ces entités pour investir ailleurs ce qui permet de faire tourner l'économie.
En gros si tu prends tout le surplus des riches, l'État serait peut être dans le vert mais l'économie tournerait beaucoup moins bien par manque de liquidités, des industries se casseraient la gueule faute de financement ou de clients… Bref ce n'est pas aussi simple.
[^] # Re: Ah le populisme...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal L'indigné bronsonisé. Évalué à 2.
On ne leur impose rien du tout, ils sont obligés s'ils veulent tenir.
Plus personne ne veut donner aux grecs, et comme l'État n'a plus les sous avec son économie en panne pour payer les factures, l'UE doit lui venir en aide mais n'a pas les sous nécessaires pour tenir le rythme de vie des grecs avant la crise.
Du coup soit la Grèce réduit les dépenses et on lui prête de l'argent pour un retour vert le vert sinon personne ne prête et le pays se casse la gueule.
Si la Grèce ne s'était pas foutu dans cette merde, elle s'en serait sortie sans problèmes comme de nombreux pays européens aujourd'hui car les prêteurs n'auraient pas levé les voiles.