La version 11b du CD-ROM bootable Knoppix-MiB est disponible. C'est une version customisée de la Knoppix originale de Klaus Knopper, faite par Michel Bouissou (MiB). L'accent est mis sur la francisation et le support convivial du /home persistant chiffré sur clef mémoire USB (auto-détection de la clef USB et du /home au boot, amélioration des boites de dialogues de création de /home persistant).
Une
dépêche précédente parlait d'articles parus sur le site du
Linux Journal concernant l'installation de GNU/Linux sur les ortinateurs portables. Le dernier article de cette série est maintenant disponible, il traite de l'installation d'une carte Wi-Fi, de l'utilisation d'ALSA et de l'ACPI.
Comme les trois précédents, cet article donne plutôt des pistes et des exemples que de véritables solutions mais c'est un bon point de départ.
Après l'utilisation du DRI par directFB dans Mesa, la suite logique arrive: l'utilisation d'applications OpenGL directement sur le framebuffer (sans passer par X11, donc). Evidemment l'appli OpenGL la plus représentative est un jeu nécessitant la 3D accélérée par la carte vidéo. C'est fait, quake 3 arena tourne sur le framebuffer. D'après les infos données, seules les cartes ati et matrox (disposant du dri adéquat) disposent de l'openGL accéléré.
Csound est un logiciel (un langage de programmation en fait) de synthèse sonore et de composition musicale extrêmement puissant. Il était distribué sous une licence plutôt restrictive (voir lien ci-dessous). Il sera désormais distribué sous licence LGPL (GNU Lesser General Public License).
Fait très rare, le quotidien La Presse (un des plus courus par les décideurs pressés au Québec) consacre un article relativement détaillé sur Linux. Il reste toutefois les erreurs sur les distributions, le nombre d'interfaces graphiques et de gestionnaires de fenêtres, mais somme toute c'est quand même un pas dans la bonne direction pour faire connaître le système au grand public.
La denière lettre de sénateur R. Trégouet commence par un éditorial «Pour que l'intelligence l'emporte sur la violence : vive le logiciel libre», puis suit l'intégralité de la FAQ sur TCPA/Palladium de Ross Anderson traduite en français par Christophe Le Bars.
Tout n'est donc pas perdu, le message commence donc à passer auprès de ceux qui nous dirigent (NdM : et qu'on a élus). On va peut-être s'en sortir finalement...
Lu sur lemonde.fr :
La PLoS (Public Library of Science) annonce l'arrivée du premier numéro de PLoS Biology pour octobre 2003 et de PLoS Medicine vers la mi 2004.
La PLoS est une organisation à but non lucratif qui entend rivaliser avec les plus grandes références en matière de publication scientifique tout en garantissant la gratuité de l'accès à ses articles (accès direct sur internet et publication papier à prix coûtant) ainsi que la liberté du lecteur de copier, redistribuer, et réutiliser les travaux publiés grâce a la "PLoS Open-Access License".
NdM : la licence "PLoS Open-Access License" (OAL) est ce qui pourrait se décrire comme se rapprochant le plus de la licence BSD (libre non-copyleft). Le texte intégral est le jargon juridique, le lien vers la licence Attribution est déjà plus buvable pour le commun des mortels.
Le débat Stallman/Bill Gates au XIXème siècle.
La passionnante préface du livre: "les majorats littéraires: la propriété intellectuelle c'est le vol", par l'économiste Dominique Sagot, est disponible sur le site Freescape: Biblio du Libre. On voit que le débat d'aujourd'hui sur le domaine public, le MP3, le libre etc... se retrouve dans les mêmes termes au XIXème siècle pour la littérature...
Socialistes et libéraux s'étrillaient pour savoir s'il fallait protéger les livres ou non, ou dans quelle mesure, et pour quoi faire. Tout comme aujourd'hui s'affrontent Stallman, Bill Gates, et les autres.
Les Trophées du Libre viennent de se terminer à Soissons, où on a pu connaître les gagnants des 6 catégories de ces Trophées. Il y a eu, entre autres, une conférence de Richard Stallman ainsi que de France Télécom sur le WiFi. Une journée sympathique, et conviviale pour tous les amoureux du Libre qui étaient présents.
L'artiste américaine Janis Ian leve le véto sur le téléchargement de musique en ligne. Elle casse un à un les arguments de la RIAA, et explique pourquoi le système du téléchargement libre est profitable aux artistes.
NdM : elle y exprime même beaucoup d'autres choses. Si vous avez des liens vers des avis non-pro-RIAA d'artistes, n'hésitez pas faire entendre leurs voix via les commentaires.
La Commission vient d'annoncer le choix du consortium EURid pour gérer le TLD ".eu". L'association sans but lucratif (de droit belge) a été créée avec les institutions officielles d'enregistrement belge, italienne et suédoise. (Respectivement DNS Belgium, IIT-CNR et Nic-Se)
Il reste ainsi avant la mise en place réel du ccTLD la finalisation de l'accord entre EURid et la commission, la mise en place de la politique d'enregistrement et toute la partie administrative (dont la délégation du .eu par ICANN). Eurid pense être opérationnel 6 mois après les points cités plus haut réglés et vise 1 million de domaines enregistrés pour la première année d'activitée.
NdM: oui la dépêche est passée hier, mais c'était une copie d'une dépêche AFP.
Dans ce lien se trouve un email envoyé par un officiel de Microsoft envers plusieurs personnes de la même compagnie.
Il y parle notemment de l'agacement que procurent les logiciels libres à Microsoft et de leur besoin de riposter rapidement.
NdM: La personne ayant mis en ligne cet email (et qui souhaite rester anonyme pour des raisons évidentes) me parait suffisament digne de confiance pour diffuser ce lien.
L'agence de presse associative et sans publicité Transfert publie un entretien avec Gaël Duval de Mandrake.
Il évoque les difficultés de sa société qui risque d'être rachetée par des financiers aux visions à court terme ce qui entraînerait des changements stratégiques à long terme.
Du côté des bonnes nouvelles, on peut citer le succès rencontré par la version 9.1 et le Mandrake Club fort de 15 000 adhérents
A propos de GNU/Linux préinstallé, il parle de "la pression importante qu'une société éditrice d'un système d'exploitation très connu exerce sur les assembleurs de PC".
Il parle aussi du manque de logique globale pour soutenir l'industrie informatique en France et en Europe.
Vu sur /. : les membres du W3C viennent d'approuver le "W3C Patent Policy", document indiquant les exigences du consortium vis à vis des brevets logiciels liés à des technologies web.
En très bref:
- les brevets ne sont pas interdits
- mais ils sont obligatoirement sans royalties !
En effet, afin de participer à un groupe de travail sur les standards w3c, les membres devront s'engager à n'y inclure aucune de leurs techno amenant à des paiements de royalties...