Je pense que ça illustre surtout l'incohérence de la "propagande" sur l'entreprenariat. Gna gna gna, c'est sain pour la société, gna gna gna, les US vont bien parce que les gens n'ont pas peur de se lancer, etc. Sauf que voila la réalité : tous les métiers s'apprennent. Il y a une partie théorique, avec la compta, les impots, la paperasse, les relations avec les banques, et d'une manière générale la gestion de la micro-entreprise (quand faire une étude de marché, un audit, quand changer de statut, quand déposer le bilan, etc). Il y a aussi une partie pratique, qui, à mon sens, ne peut pas s'apprendre autrement qu'en travaillant plusieurs années avec un entrepreneur confirmé.
Gérer une entreprise, même petite, est l'une des choses les plus compliquées qu'on peut être amené à faire. Quand on veut faire un métier, il faut faire des études, une formation. Je trouve incompréhensible qu'on encourage les gens de bonne volonté à se lancer sans aucune préparation, c'est la gamelle assurée : entre le temps passé à essayer de se documenter sans même savoir où, à apprendre par essais et erreurs, à subit des redressements fiscaux, à gérer le surendettement personnel suite à un mauvais montage de la boîte, le taux de faillite des petites entreprises n'est pas du tout étonnant. En période faste, ça peut passer, parce que quand l'argent coule à flot, la mauvaise gestion ne remet pas en cause l'équilibre financier. En période de crise, avec des marges rikiki et une saturation de la plupart des marchés, ça ne peut pas fonctionner.
On a vachement de chance que tu viennes nous innonder de tes lumières. Il est remarquable d'arriver à taper autant de mots compliqués sans quitter des yeux son propre nombril!
Bref, des attaques sur les "méchantes" banques, mais quand il s'agit de risquer son argent et prouver que les banques sont si méchantes, plus personne.
Note qu'en général, les gens qui reprochent des trucs aux banques le font parce que la banque a refusé de leur prêter de l'argent, ou qu'elle a fermé un compte, etc. Il y a quand même suffisamment de banques pour tenter sa chance chez les concurrents, et si aucun concurrent n'accepte votre demande de découvert, c'est qu'ils pensent tous qu'ils vont perdre de l'argent.
Je ne sais pas comment certaines personnes ont pu un jour penser que d'obtenir un prêt d'argent pouvait être un droit, mais ça n'en n'est pas un.
ce qui ruine les pauvres, ce sont les pauvres qui prennent ces crédits revolving, pas ceux qui les proposent.
Tu peux quand même remettre en cause les pratiques commerciales des banques. Évidemment, on baigne tellement dans un monde de crapules qu'on peut finir par croire que la maximisation du profit est le seul objectif d'une opération commerciale. Il existe pourtant des délits d'escroquerie, qui mettent des limites légales à ce que tu peux faire ou non en tant que commercial. Si tu réussis à vendre une chaîne HiFi à un sourd, tu n'est pas un bon commercial, tu es un escroc. Et quand tu proposes des offres de crédit qui ne sont pas à l'avantage de tes clients, c'est pareil.
De toutes manières, un monde de concurrence libre et non-faussée n'est pas sain économiquement ; en poussant le raisonnement à l'extrême, on n'aurait plus que des entreprises en situation de monopole ou plus de marges, et pire, les petites entreprises seraient poussées vers la précarisation. Tant que les "accords" restent non-contraignants, et surtout ne sont destinés qu'à maintenir des marges raisonnables, il n'y a rien de vraiment scandaleux.
Traiter de cons les gens qui ne sont pas d'accord avec toi, c'est un argument imparable. Surtout que ce que tu écris est sémantiquement faible (disons que ta conception du monde est basée sur des impressions, des sentiments, des convictions politiques—bref, une rhétorique complotiste). Tu ne vois que ce que tu veux voir, tu écartes tous les faits ou les raisonnements qui ne collent pas avec ton schéma de pensée, tu traites de cons les gens qui ne voyent pas ce que tu trouves évident (et qu'il n'y a que toi et les copains qui pensent comme toi qui trouvent évident).
Posté par arnaudus .
En réponse au journal L'increvable.
Évalué à 7.
Dernière modification le 22 mars 2016 à 11:34.
Ce qu'on appelle abusivement les charges, c'est du salaire "séquestré" sous forme d'assurances (assurance chômage, assurance santé, assurance retraite, assurance familiale, etc). On pourrait avoir un système alternatif où le salaire est libre et les gens cotisent eux mêmes à ces assurances, mais les dérives sont très graves, et au final, séquestrer une partie du salaire reste probablement une bonne idée.
Le problème de fond n'est pas les charges, c'est le progrès continuel du "pouvoir d'achat". Il est complètement con de vouloir toujours gagner du pouvoir d'achat, ça n'est possible que si d'autres gens gagnent moins (donc il n'y a pas de gain global), ou grâce aux gains de productivité (donc à la mécanisation, mais évidemment il faut en parallèle une course à la croissance pour contenir le chômage). Bref, en gros, si vous êtes coiffeur et que votre machine à laver tombe en panne, vous ne pouvez pas imaginer avoir plus de temps technicien contre l'équivalent une coupe de cheveux sans que le technicien perde du pouvoir d'achat. Pour moi c'est complètement trivial, et pourtant j'ai l'impression que presque personne ne comprend le problème.
Les appareils "jetables" sont la simple conséquence de l'augmentation du niveau des salaires et de la productivité industrielle ; une heure de réparation revient au même prix qu'un appareil neuf, il n'y a aucun sens à concevoir des appareils réparables. Progressivement, les appareils précédemment réparables deviennent jetables (comme les voitures), c'est complètement logique et ça parait inévitable.
Il existe des appareils non-jetables, ils sont en général destinés à l'usage professionnel. Non seulement la gamme de prix n'est pas la même, mais en plus il serait assez ridicule de les acheter pour un usage personnel : une machine à laver professionnelle peut faire plusieurs milliers de cycles par an, ce qui justifie son prix.
Si la machine est prévue pour être vidée et re-remplie, tu fais confiance aux utilisateurs pour remplir les réservoirs à ras bord sans en oublier? Ça me parait assez dangereux. En plus, la résonnance ne nécessite pas énormément de mouvements de masses, il suffit que la fréquence du mouvement soit en phase avec la machine pour la déséquilibrer. Ton micro-ondes est sensé ne fonctionner que porte fermée, n'empêche qu'au cas où, il y a une sécurité pour qu'il ne tourne pas quand la porte reste ouverte.
Ni le prix, ni la marque ne sont une assurance de qualité. Mais des fois, ça joue.
Je n'ai jamais dit le contraire. C'est juste que "des fois, ça joue" ne me semble pas assez précis pour déterminer la rentabilité d'un achat dont les prix peuvent varier facilement de 1 à 5. Rien que le fait que la marge des vendeurs augmente avec le prix tend à foutre en l'air le raisonnement.
Entre nous, si une marque souhaitait utiliser la durée de vie de ses produits comme argument de vente, elle pourrait le faire très facilement en fournissant des garanties étendues par rapport aux trucs chinois. Or, ton machin de marque allemande est en général garanti deux ans, avec une extension de garantie hors de prix. Quand on te dit "ta machine à 500€ est garantie 2 ans, et tu payes 250€ de plus si tu veux étendre à 5 ans", bah il suffit de faire ton petit calcul pour évaluer la probabilité de panne dans les 3 ans de différence—aïe aïe. Soit on te vend de la m** qui tombe en panne très souvent entre 2 et 5 ans, soit on t'arnaque avec l'extension de garantie (mais dans ce cas, ça ne te donne aucun info sur la durée de vie des produits, surtout que le prix de l'extension ne dépend pas de la marque, ce qui dit clairement que la fiabilité non plus).
Un point que tu ne soulève pas, c'est qu'acheter deux machines au lieu d'une, cela fait une machine qui va au rebut.
Je ne le soulève pas parce que le raisonnement présenté n'était basé que sur la rentabilité de l'opération. Or, la mise en décharge est gratuite, et d'ailleurs le vendeur d'un appareil doit reprendre l'ancien, ce qui fait que tu n'as même pas à te déplacer si tu te fais livrer.
Sur le point particulier du raisonnement écologique, il faut faire hyper-attention, parce que les coûs écologiques cachés peuvent être très grands et très complexes. Par exemple, les appareils se recyclent, mais quel est le coût énergétique du recyclage? Les tambours en métal sont plus résistants que les tambours en plastique, mais extraire et fondre du métal (et le refondre pour le recyclage) est très énergivore par rapport au plastique qui est un sous-produit de l'industrie pétrolière. Sans compter qu'en général, les machines récentes sont moins consommatrices. Il y a tellement de facteurs à prendre en compte qu'il me semble tout à fait naïf de penser qu'une machine qui dure longtemps est aussi avantageuse écologiquement (le contraire n'est pas forcément vrai non plus).
C'est évident que ce que les gens appellent "obsolescence programmée" est n'est qu'une conséquence logique de la baisse de qualité des matériaux liée à la pression sur les prix et les marges. Une vraie obsolescence programmée (qui aurait un coût en R&D voire en matériel pour le fabriquant) n'a aucun sens économique, et à part quelques exemples douteux jamais réellement prouvés (comme les ampoules à incandescence), n'existe que dans le cadre d'une théorie du complot globale.
Alors évidement, si la machine dure 2 fois plus longtemps ça vaut le coup de l'acheter 50% plus chère
Négatif.
Une partie des pannes n'est pas liée à la qualité de la machine. Incendie, inondation, accident, etc. Ça arrive avec une probablilité constante dans le temps, donc ça ne vaut pas le coup de l'acheter 50% plus chère.
On vit dans un monde où il existe une inflation et des taux de placement positifs. Ils étaient bien plus importants il y a une décennie ou deux, mais quand même. Du coup, si tu économises 500€ en achetant ta machine, tes 500€ te rapportent 2% par an sur une assurance vie (ou même 5% s'ils t'évitent de prendre un crédit conso sur un autre achat), et du coup, quelques % sur 10 ans finissent par te rapporter de l'argent. Par exemple, si tu as le choix entre une machine à 100€ qui dure 5 ans, ou une machine à 1000€ qui dure 50 ans, c'est un très mauvais calcul que de prendre celle qui dure 50 ans (sauf à considérer les efforts liés à l'achat d'une autre machine).
Même si les fabriquants exagèrent toujours un peu, les machines récentes sont plus économes que les plus anciennes. Utiliser un vieux truc gourmand en électricité peut donc te coûter de l'argent (j'ai le cas pour de vrai chez moi avec un vieux frigo/congélateur, qui tire beaucoup et dont l'isolation s'est probablement dégradée avec le temps).
Quand on parle de réparations, les réparations ont un coût (en pièces et surtout en main d'œuvre—car oui, il existe des gens qui n'ont ni les compétences ni le temps pour passer 2 jours à remplacer un bidule électrique dans un appareil).
Il est rationnel de préférer la certitude au risque. Or, le risque est beaucoup plus grand quand on achète quelque chose de cher, pour une raison très simple : on connait le prix avec certitude, mais on ne peut qu'estimer la durée de vie (hors garantie). Du coup, plus la durée de vie est proche de la fin de la garantie et plus on peut estimer la rentabilité de l'achat avec certitude.
Bref, les gens ne sont pas (tous) des cons. Je sais bien que c'est toujours glorifiant de penser "mieux" que les autres, mais dans cet exemple précis, il ne me semble absolument pas évident qu'il vaille mieux acheter un appareil deux fois plus cher si on pense qu'il durera deux fois plus longtemps.
Au passage, expérience perso à la rescousse, je n'ai jamais constaté aucune corrélation entre la marque, le prix, et la durée de vie des appareils. Éventuellement, avec les performances? D'ailleurs, le prix d'un appareil électroménager peut varier de plusieurs centaines d'euros en quelques mois, en fonction de la concurrence, des autres marques, des pubs et promotions… Bref, mettre 200€ de plus ou de moins ne donne, d'expérience, absolument aucune garantie de durée de vie supplémentaire. L'évaluation au doigt mouillé de la qualité de l'appareil encore moins, ceci dit.
Sans compter qu'ils ont intérêt à bien étudier la géométrie des réservoirs, parce qu'une machine peut tourner à beaucoup de vitesses différentes et qu'on ne peut que difficilement prévoir la distribution des balourds dans le tambour. S'il y a de la résonnance dans les réservoirs d'eau, la machine peut vite se retrouver sur le côté sans qu'on comprenne pourquoi.
Le problème avec la rhétorique libertaire, c'est qu'on finit par se demander qui on défend. Tor, Bitcoin, même combat : une technologie est neutre, elle peut être utilisée légitimement par des gens "biens" (opposants politiques dans les dictatures…). Ouais, sauf que non. Ces outils sont utilisés massivement pour organiser des fraudes, des escrocqueries, des trafics, voire des trucs encore bien plus dégueulasses. Si les gens qui mettaient en place de tels outils étaient éthiques, ils modifieraient les outils pour essayer d'empêcher ou de gêner ces utilisations, ou ils collaboreraient avec les autorités pour remonter les infos quand ça s'avère nécessaire. Pour moi, le mec qui est au courant qu'une partie du trafic sur son nœud Tor consiste en des échanges de trucs pédophiles mais qui ne fait rien, c'est une ordure. Se draper dans des grands principes ne change rien au fond de l'affaire.
Pour le Bt, la situation est relativement claire. Il s'agit d'un instrument spéculatif par nature (monnaie déflationniste), qui ne pourrait pas fonctionner si tout le monde l'utilisait comme instrument spéculatif (puisqu'il faut que les Bt circulent). Or, il est absolument inconcevable que quelqu'un de sérieux puisse trouver raisonnable de dépenser des Bt (les Bt prennent en moyenne de la valeur tous les jours du fait de la déflation; d'ailleurs les "inventeurs" du Bt n'en échangent jamais!). La seule raison logique d'accepter de pedre de l'argent est le blanchiment d'argent. C'est gagnant-gangant : les mineurs sont contents parce que des Bt circulent, les spéculateurs sont contents parce qu'il est possible d'acheter et de revendre des Bt contre des dollars, et les mafieux sont contents parce que la trace de leur pognon se perd dans les méandres du système.
L'existence (jamais vraiment démontrée) de quelques débiles qui acceptent de dépenser une monnaie dont la valeur augmente dans le temps ne change pas le fond de l'affaire : les dollars qu'on récupère en minant les Bt n'existent que parce que des gens acceptent un échange défavorable quelque part dans le monde. C'est sûr que c'est facile de faire comme si on ne comprenait pas d'où venait le pognon, mais il faut quand même arrêter de se moquer de la gueule du monde en disant que Bt c'est éthique parce que ça n'enrichit pas les banques.
En même temps, ça dépend des tests techniques. J'ai déja vu passer des questionnaires qui portaient sur des points super-abscons des détails d'une norme, et je ne sais pas quel genre de profil ils souhaitaient recruter. Il faut toujours se méfier des questionnaires techniques.
Je ne vois pas le rapport entre la cryptographie et une pseudo-monnaie officieuse.
D'ailleurs, je ne pense pas non plus que le FBI déconseille l'utilisation de la cryptographie, bien au contraire. Ils voudraient juste avoir les clés, et c'est ça qui pose des problèmes (la possibilité d'obtenir les clés ou au moins les moyens de casser la cryptographie, même dans un cadre légal, remet en question la sécurité du procédé).
OK, je comprends (c'est juste qu'on a un peu dérivé par rapport à la discussion initiale). Après, c'est aussi la conséquence de jouer avec un langage bas niveau, on est près du système et on peut faire ce genre de choses.
Pour être franc, je pense que majoritairement tout le monde s'en fou de l'avis des gouvernements.
Portnawak. S'il est illégal de facturer en Bt, ta cryptomonnaie va rester ce qu'elle est : un moyen d'échanger de l'argent entre fraudeurs, escrocs, mafieux, et trafficants. Les gouvernements ont les moyens de décider de ce qui est légal de ce qui ne l'est pas, et dans les faits ça peut avoir une influence sur ta vie.
Et pour ceux qui ont un compte c'est avec la garantie qu'en cas de besoin le gouvernement peut aller se servir.
C'est pile le genre d'arguments qu'il me fallait pour me convaincre. Comme toi j'ai super-peur du gouvernement, alors je préfère utiliser un outil de mafieux derrière Tor, on est en bien meilleure compagnie.
À mon avis, ce qui pend surtout au nez des monnaies virtuelles décentralisées, c'est surtout la réaction législative de la plupart des pays. Jusqu'à preuve du contraire, émettre et utiliser des monnaies parallèles est borderline (voire même franchement illégal) dans beaucoup de pays, dont la France. Un petit décret bien rédigé, voire une petite loi si nécessaire, et crac, le Bt et ses copains passent dans le marché noir, et ses utilisateurs sous le coup d'amendes ou de peines de prison. Évidemment, le Bt pourra continuer à être utilisé pour acheter du shit ou de la coke, des esclaves sexuels, payer des rançons, et blanchir du pognon, choses qui constituent déja le socle du Bt. Mais au moins, on n'aura plus à se farcir les explications laborieuses des gens qui essayent de se convaincre eux-mêmes que c'est chouette de pouvoir se passer des banques!
J'ai aussi fait des migration Solaris CC => GNU/Linux GCC
Je pense qu'on ne peut pas vraiment comparer l'effet de changer de compilo sur du C ou sur du C++…
Le problème, c'est que je ne peux pas vraiment me rappeler du genre de choses sur lesquelles je me suis déja arraché les cheveux en changeant de version de compilo C++. Il y a évidemment des trucs qui sont assez triviaux à corriger, il suffit de prendre les erreurs une par une et de changer toujours la même chose. Par contre, je me rappelle avoir eu des erreurs sur des cast, des templates ou sur des fonctions virtuelles qui ont nécessité un refactoring du code et de la hiérarchie des classes, parfois d'ailleurs sans que je ne comprenne vraiment pourquoi ça ne passait plus. Typiquement le genre d'erreurs impossibles à corriger sur du code qui n'est pas le sien…
Évidemment, dans une équipe bien structurée avec des pros expérimentés, la détection des instructions illicites selon la norme est beaucoup plus facile. Dans des projets solo ou des trucs libres codés par des amateurs, il est assez facile de faire des trucs au comportement indéfini sans le savoir. Bien que ça ne soit pas recommandé, quand j'ai un doute, je fais confiance au compilo, je ne vais pas me taper la norme!
Bref dans un cas c'est ce qui était déjà cassé qui nous pète à la gueule et qui allait fatalement arriver, tôt ou tard.
Le truc, c'est quand même que les normes C++ sont tellement complexes que la plupart du temps, on est déja bien contents quand ça compile et que ça donne le résultat prévu. La plupart du temps, le code pseudo-cassé passerait sur n'importe quel compilateur (disons qu'en pratique, ça n'a jamais posé de problème).
La réalité du terrain, c'est quand même qu'avec le temps, les vieux codes en C++ ne compilent plus du tout. Quand il ne s'agit que de passer de C++11 à C++14, oui, certes, il n'y a probablement pas grand chose à faire. Mais quand on se farcit 4 versions d'un coup sur un truc qu'on n'a pas codé, on est bon pour jeter le code.
Actuellement lorsqu'on change de version de C++, à part des truc comme des mots clé en plus, ou des depreciated, on peut recompiler un ancien projet sans problème
En pratique, pas vraiment. En général, ce qui se passe, c'est que quand on change de version de C++, on change aussi de version de compilateur. Et les compilos s'améliorent, en particulier, ils ne laissent plus passer un certain nombre de constructions illicites mais pourtant tolérées par les anciennes versions.
Tu peux considérer que la gestion des droits afférant aux licences dans des situations complexes (ou même inextricables) ne valent pas le coup d'y passer trop de temps. Typiquement, sur des histoires de compatibilité entre deux licences libres, sur des cas de "code" trivial où le droit d'auteur n'est pas évident (feuille de style, fichier de paramètres…), ou dans des cas où les clauses des licences sont vraisemblablement abusives (les développeurs d'un outil qui réclament des droits sur le code automatique produit avec ledit outil).
Ce qui est inadmissible, c'est de mettre ses utilisateurs/clients dans une situation juridiquement ambigüe (c'est à dire que la licence des contenus produits à l'aide d'un outil libre n'est pas parfaitement claire). Autrement dit, la prise de risque vaut pour soi, mais pas pour les autres. Si le risque repose sur ses utilisateurs, alors on touche à la fumisterie, voire à l'escroquerie quand le service est payant.
[^] # Re: Mauvais tableau
Posté par arnaudus . En réponse au journal Tableur de calcul pour auto-entrepreneur 2016. Évalué à 10.
Je pense que ça illustre surtout l'incohérence de la "propagande" sur l'entreprenariat. Gna gna gna, c'est sain pour la société, gna gna gna, les US vont bien parce que les gens n'ont pas peur de se lancer, etc. Sauf que voila la réalité : tous les métiers s'apprennent. Il y a une partie théorique, avec la compta, les impots, la paperasse, les relations avec les banques, et d'une manière générale la gestion de la micro-entreprise (quand faire une étude de marché, un audit, quand changer de statut, quand déposer le bilan, etc). Il y a aussi une partie pratique, qui, à mon sens, ne peut pas s'apprendre autrement qu'en travaillant plusieurs années avec un entrepreneur confirmé.
Gérer une entreprise, même petite, est l'une des choses les plus compliquées qu'on peut être amené à faire. Quand on veut faire un métier, il faut faire des études, une formation. Je trouve incompréhensible qu'on encourage les gens de bonne volonté à se lancer sans aucune préparation, c'est la gamelle assurée : entre le temps passé à essayer de se documenter sans même savoir où, à apprendre par essais et erreurs, à subit des redressements fiscaux, à gérer le surendettement personnel suite à un mauvais montage de la boîte, le taux de faillite des petites entreprises n'est pas du tout étonnant. En période faste, ça peut passer, parce que quand l'argent coule à flot, la mauvaise gestion ne remet pas en cause l'équilibre financier. En période de crise, avec des marges rikiki et une saturation de la plupart des marchés, ça ne peut pas fonctionner.
[^] # Re: Pour quel coût?
Posté par arnaudus . En réponse au journal L'increvable. Évalué à 2.
On a vachement de chance que tu viennes nous innonder de tes lumières. Il est remarquable d'arriver à taper autant de mots compliqués sans quitter des yeux son propre nombril!
[^] # Re: Café
Posté par arnaudus . En réponse au journal L'increvable. Évalué à 6.
Note qu'en général, les gens qui reprochent des trucs aux banques le font parce que la banque a refusé de leur prêter de l'argent, ou qu'elle a fermé un compte, etc. Il y a quand même suffisamment de banques pour tenter sa chance chez les concurrents, et si aucun concurrent n'accepte votre demande de découvert, c'est qu'ils pensent tous qu'ils vont perdre de l'argent.
Je ne sais pas comment certaines personnes ont pu un jour penser que d'obtenir un prêt d'argent pouvait être un droit, mais ça n'en n'est pas un.
Tu peux quand même remettre en cause les pratiques commerciales des banques. Évidemment, on baigne tellement dans un monde de crapules qu'on peut finir par croire que la maximisation du profit est le seul objectif d'une opération commerciale. Il existe pourtant des délits d'escroquerie, qui mettent des limites légales à ce que tu peux faire ou non en tant que commercial. Si tu réussis à vendre une chaîne HiFi à un sourd, tu n'est pas un bon commercial, tu es un escroc. Et quand tu proposes des offres de crédit qui ne sont pas à l'avantage de tes clients, c'est pareil.
[^] # Re: Pour quel coût ?
Posté par arnaudus . En réponse au journal L'increvable. Évalué à 2.
De toutes manières, un monde de concurrence libre et non-faussée n'est pas sain économiquement ; en poussant le raisonnement à l'extrême, on n'aurait plus que des entreprises en situation de monopole ou plus de marges, et pire, les petites entreprises seraient poussées vers la précarisation. Tant que les "accords" restent non-contraignants, et surtout ne sont destinés qu'à maintenir des marges raisonnables, il n'y a rien de vraiment scandaleux.
[^] # Re: Pour quel coût ?
Posté par arnaudus . En réponse au journal L'increvable. Évalué à 5.
Traiter de cons les gens qui ne sont pas d'accord avec toi, c'est un argument imparable. Surtout que ce que tu écris est sémantiquement faible (disons que ta conception du monde est basée sur des impressions, des sentiments, des convictions politiques—bref, une rhétorique complotiste). Tu ne vois que ce que tu veux voir, tu écartes tous les faits ou les raisonnements qui ne collent pas avec ton schéma de pensée, tu traites de cons les gens qui ne voyent pas ce que tu trouves évident (et qu'il n'y a que toi et les copains qui pensent comme toi qui trouvent évident).
[^] # Re: Intérêt douteux
Posté par arnaudus . En réponse au journal L'increvable. Évalué à 7. Dernière modification le 22 mars 2016 à 11:34.
Ce qu'on appelle abusivement les charges, c'est du salaire "séquestré" sous forme d'assurances (assurance chômage, assurance santé, assurance retraite, assurance familiale, etc). On pourrait avoir un système alternatif où le salaire est libre et les gens cotisent eux mêmes à ces assurances, mais les dérives sont très graves, et au final, séquestrer une partie du salaire reste probablement une bonne idée.
Le problème de fond n'est pas les charges, c'est le progrès continuel du "pouvoir d'achat". Il est complètement con de vouloir toujours gagner du pouvoir d'achat, ça n'est possible que si d'autres gens gagnent moins (donc il n'y a pas de gain global), ou grâce aux gains de productivité (donc à la mécanisation, mais évidemment il faut en parallèle une course à la croissance pour contenir le chômage). Bref, en gros, si vous êtes coiffeur et que votre machine à laver tombe en panne, vous ne pouvez pas imaginer avoir plus de temps technicien contre l'équivalent une coupe de cheveux sans que le technicien perde du pouvoir d'achat. Pour moi c'est complètement trivial, et pourtant j'ai l'impression que presque personne ne comprend le problème.
Les appareils "jetables" sont la simple conséquence de l'augmentation du niveau des salaires et de la productivité industrielle ; une heure de réparation revient au même prix qu'un appareil neuf, il n'y a aucun sens à concevoir des appareils réparables. Progressivement, les appareils précédemment réparables deviennent jetables (comme les voitures), c'est complètement logique et ça parait inévitable.
Il existe des appareils non-jetables, ils sont en général destinés à l'usage professionnel. Non seulement la gamme de prix n'est pas la même, mais en plus il serait assez ridicule de les acheter pour un usage personnel : une machine à laver professionnelle peut faire plusieurs milliers de cycles par an, ce qui justifie son prix.
[^] # Re: Eau pour remplacer le parpaing
Posté par arnaudus . En réponse au journal L'increvable. Évalué à 4.
Si la machine est prévue pour être vidée et re-remplie, tu fais confiance aux utilisateurs pour remplir les réservoirs à ras bord sans en oublier? Ça me parait assez dangereux. En plus, la résonnance ne nécessite pas énormément de mouvements de masses, il suffit que la fréquence du mouvement soit en phase avec la machine pour la déséquilibrer. Ton micro-ondes est sensé ne fonctionner que porte fermée, n'empêche qu'au cas où, il y a une sécurité pour qu'il ne tourne pas quand la porte reste ouverte.
[^] # Re: Pour quel coût ?
Posté par arnaudus . En réponse au journal L'increvable. Évalué à 10.
Je n'ai jamais dit le contraire. C'est juste que "des fois, ça joue" ne me semble pas assez précis pour déterminer la rentabilité d'un achat dont les prix peuvent varier facilement de 1 à 5. Rien que le fait que la marge des vendeurs augmente avec le prix tend à foutre en l'air le raisonnement.
Entre nous, si une marque souhaitait utiliser la durée de vie de ses produits comme argument de vente, elle pourrait le faire très facilement en fournissant des garanties étendues par rapport aux trucs chinois. Or, ton machin de marque allemande est en général garanti deux ans, avec une extension de garantie hors de prix. Quand on te dit "ta machine à 500€ est garantie 2 ans, et tu payes 250€ de plus si tu veux étendre à 5 ans", bah il suffit de faire ton petit calcul pour évaluer la probabilité de panne dans les 3 ans de différence—aïe aïe. Soit on te vend de la m** qui tombe en panne très souvent entre 2 et 5 ans, soit on t'arnaque avec l'extension de garantie (mais dans ce cas, ça ne te donne aucun info sur la durée de vie des produits, surtout que le prix de l'extension ne dépend pas de la marque, ce qui dit clairement que la fiabilité non plus).
[^] # Re: Pour quel coût ?
Posté par arnaudus . En réponse au journal L'increvable. Évalué à 9.
Je ne le soulève pas parce que le raisonnement présenté n'était basé que sur la rentabilité de l'opération. Or, la mise en décharge est gratuite, et d'ailleurs le vendeur d'un appareil doit reprendre l'ancien, ce qui fait que tu n'as même pas à te déplacer si tu te fais livrer.
Sur le point particulier du raisonnement écologique, il faut faire hyper-attention, parce que les coûs écologiques cachés peuvent être très grands et très complexes. Par exemple, les appareils se recyclent, mais quel est le coût énergétique du recyclage? Les tambours en métal sont plus résistants que les tambours en plastique, mais extraire et fondre du métal (et le refondre pour le recyclage) est très énergivore par rapport au plastique qui est un sous-produit de l'industrie pétrolière. Sans compter qu'en général, les machines récentes sont moins consommatrices. Il y a tellement de facteurs à prendre en compte qu'il me semble tout à fait naïf de penser qu'une machine qui dure longtemps est aussi avantageuse écologiquement (le contraire n'est pas forcément vrai non plus).
[^] # Re: Pour quel coût ?
Posté par arnaudus . En réponse au journal L'increvable. Évalué à 10.
C'est évident que ce que les gens appellent "obsolescence programmée" est n'est qu'une conséquence logique de la baisse de qualité des matériaux liée à la pression sur les prix et les marges. Une vraie obsolescence programmée (qui aurait un coût en R&D voire en matériel pour le fabriquant) n'a aucun sens économique, et à part quelques exemples douteux jamais réellement prouvés (comme les ampoules à incandescence), n'existe que dans le cadre d'une théorie du complot globale.
Négatif.
Bref, les gens ne sont pas (tous) des cons. Je sais bien que c'est toujours glorifiant de penser "mieux" que les autres, mais dans cet exemple précis, il ne me semble absolument pas évident qu'il vaille mieux acheter un appareil deux fois plus cher si on pense qu'il durera deux fois plus longtemps.
Au passage, expérience perso à la rescousse, je n'ai jamais constaté aucune corrélation entre la marque, le prix, et la durée de vie des appareils. Éventuellement, avec les performances? D'ailleurs, le prix d'un appareil électroménager peut varier de plusieurs centaines d'euros en quelques mois, en fonction de la concurrence, des autres marques, des pubs et promotions… Bref, mettre 200€ de plus ou de moins ne donne, d'expérience, absolument aucune garantie de durée de vie supplémentaire. L'évaluation au doigt mouillé de la qualité de l'appareil encore moins, ceci dit.
[^] # Re: Eau pour remplacer le parpaing
Posté par arnaudus . En réponse au journal L'increvable. Évalué à 5.
Sans compter qu'ils ont intérêt à bien étudier la géométrie des réservoirs, parce qu'une machine peut tourner à beaucoup de vitesses différentes et qu'on ne peut que difficilement prévoir la distribution des balourds dans le tambour. S'il y a de la résonnance dans les réservoirs d'eau, la machine peut vite se retrouver sur le côté sans qu'on comprenne pourquoi.
[^] # Re: Boaf pas pour le moment
Posté par arnaudus . En réponse au journal Déchéance du Bitcoin. Évalué à 9.
Le problème avec la rhétorique libertaire, c'est qu'on finit par se demander qui on défend. Tor, Bitcoin, même combat : une technologie est neutre, elle peut être utilisée légitimement par des gens "biens" (opposants politiques dans les dictatures…). Ouais, sauf que non. Ces outils sont utilisés massivement pour organiser des fraudes, des escrocqueries, des trafics, voire des trucs encore bien plus dégueulasses. Si les gens qui mettaient en place de tels outils étaient éthiques, ils modifieraient les outils pour essayer d'empêcher ou de gêner ces utilisations, ou ils collaboreraient avec les autorités pour remonter les infos quand ça s'avère nécessaire. Pour moi, le mec qui est au courant qu'une partie du trafic sur son nœud Tor consiste en des échanges de trucs pédophiles mais qui ne fait rien, c'est une ordure. Se draper dans des grands principes ne change rien au fond de l'affaire.
Pour le Bt, la situation est relativement claire. Il s'agit d'un instrument spéculatif par nature (monnaie déflationniste), qui ne pourrait pas fonctionner si tout le monde l'utilisait comme instrument spéculatif (puisqu'il faut que les Bt circulent). Or, il est absolument inconcevable que quelqu'un de sérieux puisse trouver raisonnable de dépenser des Bt (les Bt prennent en moyenne de la valeur tous les jours du fait de la déflation; d'ailleurs les "inventeurs" du Bt n'en échangent jamais!). La seule raison logique d'accepter de pedre de l'argent est le blanchiment d'argent. C'est gagnant-gangant : les mineurs sont contents parce que des Bt circulent, les spéculateurs sont contents parce qu'il est possible d'acheter et de revendre des Bt contre des dollars, et les mafieux sont contents parce que la trace de leur pognon se perd dans les méandres du système.
L'existence (jamais vraiment démontrée) de quelques débiles qui acceptent de dépenser une monnaie dont la valeur augmente dans le temps ne change pas le fond de l'affaire : les dollars qu'on récupère en minant les Bt n'existent que parce que des gens acceptent un échange défavorable quelque part dans le monde. C'est sûr que c'est facile de faire comme si on ne comprenait pas d'où venait le pognon, mais il faut quand même arrêter de se moquer de la gueule du monde en disant que Bt c'est éthique parce que ça n'enrichit pas les banques.
[^] # Re: Intérêt d'un truc pareil ?
Posté par arnaudus . En réponse au journal "Meilleur dev de France" ?. Évalué à 5.
En même temps, ça dépend des tests techniques. J'ai déja vu passer des questionnaires qui portaient sur des points super-abscons des détails d'une norme, et je ne sais pas quel genre de profil ils souhaitaient recruter. Il faut toujours se méfier des questionnaires techniques.
[^] # Re: Intérêt d'un truc pareil ?
Posté par arnaudus . En réponse au journal "Meilleur dev de France" ?. Évalué à 5.
les recruteurs ne cherchent pas le second en sachant qu'ils n'ont pas besoin du premier?
[^] # Re: Boaf pas pour le moment
Posté par arnaudus . En réponse au journal Déchéance du Bitcoin. Évalué à 4.
Je ne vois pas le rapport entre la cryptographie et une pseudo-monnaie officieuse.
D'ailleurs, je ne pense pas non plus que le FBI déconseille l'utilisation de la cryptographie, bien au contraire. Ils voudraient juste avoir les clés, et c'est ça qui pose des problèmes (la possibilité d'obtenir les clés ou au moins les moyens de casser la cryptographie, même dans un cadre légal, remet en question la sécurité du procédé).
[^] # Re: Syntaxe d'appel uniforme
Posté par arnaudus . En réponse au journal C++17 est sur les rails. Évalué à 2.
OK, je comprends (c'est juste qu'on a un peu dérivé par rapport à la discussion initiale). Après, c'est aussi la conséquence de jouer avec un langage bas niveau, on est près du système et on peut faire ce genre de choses.
[^] # Re: Syntaxe d'appel uniforme
Posté par arnaudus . En réponse au journal C++17 est sur les rails. Évalué à 3. Dernière modification le 15 mars 2016 à 17:52.
OK, donc si pour toi le bout de code que tu m'as montré c'est du C++, alors je comprends pourquoi tu n'as pas de problème de migration :-)
Au passage, ton code sert à savoir en combien de temps tu satures la RAM, ou il y a une condition de sortie quelque part? :-)
[^] # Re: Boaf pas pour le moment
Posté par arnaudus . En réponse au journal Déchéance du Bitcoin. Évalué à 10.
Portnawak. S'il est illégal de facturer en Bt, ta cryptomonnaie va rester ce qu'elle est : un moyen d'échanger de l'argent entre fraudeurs, escrocs, mafieux, et trafficants. Les gouvernements ont les moyens de décider de ce qui est légal de ce qui ne l'est pas, et dans les faits ça peut avoir une influence sur ta vie.
C'est pile le genre d'arguments qu'il me fallait pour me convaincre. Comme toi j'ai super-peur du gouvernement, alors je préfère utiliser un outil de mafieux derrière Tor, on est en bien meilleure compagnie.
[^] # Re: Boaf pas pour le moment
Posté par arnaudus . En réponse au journal Déchéance du Bitcoin. Évalué à 3.
À mon avis, ce qui pend surtout au nez des monnaies virtuelles décentralisées, c'est surtout la réaction législative de la plupart des pays. Jusqu'à preuve du contraire, émettre et utiliser des monnaies parallèles est borderline (voire même franchement illégal) dans beaucoup de pays, dont la France. Un petit décret bien rédigé, voire une petite loi si nécessaire, et crac, le Bt et ses copains passent dans le marché noir, et ses utilisateurs sous le coup d'amendes ou de peines de prison. Évidemment, le Bt pourra continuer à être utilisé pour acheter du shit ou de la coke, des esclaves sexuels, payer des rançons, et blanchir du pognon, choses qui constituent déja le socle du Bt. Mais au moins, on n'aura plus à se farcir les explications laborieuses des gens qui essayent de se convaincre eux-mêmes que c'est chouette de pouvoir se passer des banques!
[^] # Re: Syntaxe d'appel uniforme
Posté par arnaudus . En réponse au journal C++17 est sur les rails. Évalué à 2.
Je pense qu'on ne peut pas vraiment comparer l'effet de changer de compilo sur du C ou sur du C++…
Le problème, c'est que je ne peux pas vraiment me rappeler du genre de choses sur lesquelles je me suis déja arraché les cheveux en changeant de version de compilo C++. Il y a évidemment des trucs qui sont assez triviaux à corriger, il suffit de prendre les erreurs une par une et de changer toujours la même chose. Par contre, je me rappelle avoir eu des erreurs sur des cast, des templates ou sur des fonctions virtuelles qui ont nécessité un refactoring du code et de la hiérarchie des classes, parfois d'ailleurs sans que je ne comprenne vraiment pourquoi ça ne passait plus. Typiquement le genre d'erreurs impossibles à corriger sur du code qui n'est pas le sien…
Évidemment, dans une équipe bien structurée avec des pros expérimentés, la détection des instructions illicites selon la norme est beaucoup plus facile. Dans des projets solo ou des trucs libres codés par des amateurs, il est assez facile de faire des trucs au comportement indéfini sans le savoir. Bien que ça ne soit pas recommandé, quand j'ai un doute, je fais confiance au compilo, je ne vais pas me taper la norme!
[^] # Re: À quand une émission de téléréalité ?
Posté par arnaudus . En réponse au journal "Meilleur dev de France" ?. Évalué à 6.
Ça aurait le mérite d'être pédagogique :-)
[^] # Re: Syntaxe d'appel uniforme
Posté par arnaudus . En réponse au journal C++17 est sur les rails. Évalué à 3.
Le truc, c'est quand même que les normes C++ sont tellement complexes que la plupart du temps, on est déja bien contents quand ça compile et que ça donne le résultat prévu. La plupart du temps, le code pseudo-cassé passerait sur n'importe quel compilateur (disons qu'en pratique, ça n'a jamais posé de problème).
La réalité du terrain, c'est quand même qu'avec le temps, les vieux codes en C++ ne compilent plus du tout. Quand il ne s'agit que de passer de C++11 à C++14, oui, certes, il n'y a probablement pas grand chose à faire. Mais quand on se farcit 4 versions d'un coup sur un truc qu'on n'a pas codé, on est bon pour jeter le code.
[^] # Re: Syntaxe d'appel uniforme
Posté par arnaudus . En réponse au journal C++17 est sur les rails. Évalué à 2.
En pratique, pas vraiment. En général, ce qui se passe, c'est que quand on change de version de C++, on change aussi de version de compilateur. Et les compilos s'améliorent, en particulier, ils ne laissent plus passer un certain nombre de constructions illicites mais pourtant tolérées par les anciennes versions.
[^] # Re: C'est bien dommage
Posté par arnaudus . En réponse au journal C++17 est sur les rails. Évalué à 4.
Quelle rôle d'idée? Qu'est-ce qui peut bien te faire croire que ça puisse être vrai?
[^] # Re: Confiance
Posté par arnaudus . En réponse au journal Et concrètement, ça fait quoi, Devosi ?. Évalué à 6.
Il y a deux contextes très différents :
Tu peux considérer que la gestion des droits afférant aux licences dans des situations complexes (ou même inextricables) ne valent pas le coup d'y passer trop de temps. Typiquement, sur des histoires de compatibilité entre deux licences libres, sur des cas de "code" trivial où le droit d'auteur n'est pas évident (feuille de style, fichier de paramètres…), ou dans des cas où les clauses des licences sont vraisemblablement abusives (les développeurs d'un outil qui réclament des droits sur le code automatique produit avec ledit outil).
Ce qui est inadmissible, c'est de mettre ses utilisateurs/clients dans une situation juridiquement ambigüe (c'est à dire que la licence des contenus produits à l'aide d'un outil libre n'est pas parfaitement claire). Autrement dit, la prise de risque vaut pour soi, mais pas pour les autres. Si le risque repose sur ses utilisateurs, alors on touche à la fumisterie, voire à l'escroquerie quand le service est payant.